UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Immigration - Insécurité - Anti racisme - Page 136

  • Le "tweet" de Mariani - qui dit vrai - renvoie au livre de Tidiane N'Diaye, qui dit vrai aussi : Le génocide voilé...

    C'est sans aucun "état d'âme" que nous avons - dès qu'il est "sorti" - repris le tweet de Thierry Mariani sur notre Compte twitter A.F.Royaliste :  

          Retweeted by lafautearousseau

     ·  7 mai

    .L'enlèvement par secte rappelle que l'Afrique n'a pas attendu l'Occident pour pratiquer l'esclavage

     

    Pourquoi ? On se souvient des propos pour le moins surprenant de Christiane Taubira sur la repentance. Une Christiane Taubira qui est, certes, pour une certaine repentance, oui, mais qui est, en même temps, bel et bien contre certaines repentances malgré tout... Elle n'a en effet pas craint de faire cette déclaration, pour le moins surprenante :  

    "...Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane, pour que les "jeunes Arabes" ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes..." (!).

    genocidevoile-e1ca9.jpgOn sait qu'il y a une "Loi Taubira" sur l'enseignement de l'escalavage, qui ne reconnaît que "...la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV° siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe"

    Ce à quoi l’anthropologue et économiste Tidiane N’Diaye, spécialiste des civilisations négro-africaines et de leurs diaspora, répond dans Le Génocide voilé (1) :

    "Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant 13 siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait de traitements inhumains. La traite négrière a commencé lorsque l’émir arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un accord en 652 les obligeant à livrer annuellement des centaines d’esclaves. Ce fut le point de départ d’une énorme ponction humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XX° siècle...

    Sous l’avancée arabe..., des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale..."

    Il ne faut pas trop l'évoquer ?...

    Vraiment ?...

    (1): Le Génocide voiléGallimard, 288 pages, 21.5 euros.   

    taubira,repentance,jeunes,islam,traite negriere

  • "Jeunes" djihadistes partis en Syrie : le dilemme insoluble du bobo/gaucho/trostsko effondré...

    abou shaeed.JPGIls ont fait du "c'est mon corps, j'en fais ce que je veux"/'c'est mon choix, repectez-le !"/"c'est ma liberté... je le veux... c'est mon droit..." etc... un dogme absolu, intangible, qui s'impose à tous; à chaque fois que cela porte un coup aux fondements de la Société, évidemment (destruction de la famille etc...).

    Ainsi, par exemple, la lesbienne peut se marier avec une autre lesbienne, en pleine égalité de droits avec le "couple traditionnel', puisque "c'est son choix, c'est sa liberté, il faut la respecter..."

    Bon, très bien...

    Mais, là où les choses se corsent, et deviennent vraiment amusantes, c'est quand cette façon de "penser" (?) crucifie ses adeptes. Un exemple ? Les "jeunes", leurs si chers "jeunes", français de plastique uniquement, mais sans avoir ni l'esprit ni le coeur français, comme le disait le Père de Foucauld. Et, en quoi, demanderez-vous, peut-être ?

    En ceci...

    Lire la suite

  • Aujourd'hui, Rimbaud écrirait "le Système ivre" !...

    Hausse naturalisés.jpg

    La Provence, vendredi 11 avril 2014

    6 millions de chômeurs (1.100 de plus chaque jour en février), 8 millions de pauvres, 3 millions et demi de mal logés, des Restaus du coeur ouverts de plus en plus tôt, fermant de plus en plus tard, pour nourrir tant bien que mal de plus en plus de gens qui "n'y arrivent plus"... : qui peut raisonablement prétendre que la France a besoin de régulariser tant de clandestins ?

    Pour leur proposer quoi ?

    Pour en faire quoi ?  

  • Les néo-colonialistes bobos/gauchos/trotskos ont encore frappé...

    ...dans leur entreprise de pillage des richesses des pays pauvres.

    RESF, bobos/gauchos/trotskos et Compagnie se félicitent qu'un "élève brillant" puisse rester en France : mais, justement ! Si c'est vrai, s'il est si brillant, on ne doit pas en priver son pays d'origine, qui a besoin de lui pour se développer, et à qui il va manquer.

    Tous ces gens-là, à la mauvaise foi ou à la bêtise himalayenne, n'ont pas de mots assez durs pour critiquer le colonialisme des pays blancs, depuis le XVIème siècle au moins (Amérique, Afrique, Asie...) et ne cessent d'exiger repentance, pardon, contrition et autres de la part de ces affreux Blancs qui ont volé les Algériens, les Noirs, les américains du nord et du sud, et puis qui encore...

    Mais que font-ils, avec ce Sefo, sinon, eux aussi, du pillage de pays pauvres, qu'ils vampirisent ? En toute bonne conscience, évidemment, car ce ne sont ni l'honnêteté intellectuelle, ni la simple logique, qui les étouffent...

    SEFO.jpg

    Dans La Provence du 18 avril (cliquez une première fois, puis une deuxième sur l'image, pour l'agrandir)

  • Chronique de la France qui souffre (I/II) : Marseille : deux assassinats en trois semaines et "en plein trafic" : mais que fait "Super Manu" ?...

    terrifiante realite 1.jpgLe lapsus de La Provence (du mardi 15 avril) serait presqu'amusant s'il ne s'agissait d'une réalité effrayante : "assassinats en plein trafic", dit le quotidien, parce qu'ils ont eu lieu tous les deux en plein jour, au beau milieu de l'autoroute A7 et d'un flot de véhicules impressionnant; mais on comprend aussi quel est l'autre sens du mot "trafic", sans qu'il soit besoin de l'expliciter !...

    Le 25 mars dernier, Yassine (!), "libre depuis moins d'une heure" nous dit le journaliste (Romain Luongo) a reçu "un déluge de plomb"; le 14 avril, c'était au tour de Mehdi Berrebouh (re "!"), "libre depuis trois semaines", d'être kalachnikové : il faut dire que, au volant de son 4X4, il avait volontairement écrasé un quidam, quelque temps auparavant : charmant ! Ses assassins, eux ne roulaient "que" en BMW...

    Deux accidents du travail mortels en trois semaines : ah, qu'il est dur d'être un "actif", de nos jours !...

    PS 1. La Provence du lendemain (mercredi 16 avril) annonçait le jugement et la condamnation de Souleymane Diallo et de son complice Mounir Barrani, qui ont volontairement et lucidement tiré sur des policiers, donc tiré pour tuer, lors d'un braquage à La Rose, le 28 novembre 2011 : nous ne prétendons pas que, sans l'immigration insensée que nous impose le Système, il n'y aurait plus de violence(s); mais, oui, nous affirmons qu'il y en aurait infiniment moins, et que nos rue seraient infiniment moins dangereuses...

    PS 2. Le même numéro revient sur la mort de Mehdi Berrebouh, kalachnikové la veille : "...Il semble pourtant bel et bien acquis que Mehdi Berrebouh occupait une place centrale dans le domaine du "shit" au coeur des cités prolifiques des quartiers Nord. Selon nos informations, il avait même réussi à se hisser parmi la poignée de trafiquants capables de gérer plusieurs réseaux, dont celui de la cité Font-Vert (14ème) et de Bassens (15ème), générant des milliers d'euros de chiffre d'affaires quotidiens..." Oui, vous avez bien lu : des milliers d'euros quotidiens : tout ce (pas) beau monde, on l'a vu, roule en BM ou en 4X4. Désolés pour ceux qui seraient choqués, mais nous faisons passer la franchise avant tout : il nous est absolument impossible de les plaindre, eux et leur semblables. Et, s'ils ne sont pas français, nous demandons leur expulsion sans délai du territoire; s'ils le sont ("français de plastique"), nous demandons qu'ils soient déchus de la nationalité française, et expulsés, toujours sans délai...

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf  

  • Chronique de la France qui souffre (II/II) : Quand Gilles Kepel "démolit" la folle politique immigrationiste du Système...

    gilles kepel.jpgGilles Kepel est sociologue et spécialiste du monde arabe. Il a mené une enquête fouillée - avec l'Institut Montaigne - auprès des candidats aux élections issu de l'immigration, surtout à Marseille.

    Et qu'en dit-il ? Avant de lire le court extrait suivant de  son entretien avec le journaliste Laurent d'Ancona, juste une précision : Gilles Kepel n'écrit pas dans lafautearousseau !...

    "...Le modèles des quartiers nord (de Marseille, ndlr) c'est au contraire l'expression de la déchéance de la République. Celle d'un Etat qui n'est pas capable de fournir des emplois à une population et la laisse s'enfoncer dans le trafic parce que cela assure, paradoxalement, une sorte de paix sociale. Au prix des 20 morts par règlement de compte qu'on a connu l'année dernière et de la putréfaction de la société..."

    "Putréfaction de la société" : bigre ! Il n'y va pas de main morte, ce Kepel qui n'est certes pas un extrémiste !...

    Mais, écrivons-nous autre chose, dans ces colonnes ? Pourquoi des naturalisations en hausse de 51% alors qu'on a 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions et demi de mal logés, des Restaus du coeur qui ouvrent de plus en plus tôt, ferment de plus en plus tard, et pour un nombre toujours croissant de gens qui ont faim, etc... etc... etc... ?

    "Putréfaction de la société" : il y va fort, Kepel ! Le drame est qu'il a raison, malheureusement. Et nous avec lui, et tous ceux qui disent la même chose, à quelque bord qu'ils appartiennent...

  • Lu sur Boulevard Voltaire : chronique ordinaire de la France qui souffre...

     barbarRIE ANTI FRANCAISE.jpg

     Barbarie anti française à Evry, 10 avril 2014, Charlotte d'Ornellas

     

    Ils ont détruit la vie d’une toute jeune fille et c’est la France qu’ils violaient.

    Dans la nuit du 29 au 30 mars dernier, Evry, fief de Manuel Valls, a été le théâtre de la barbarie anti-française dans toute son horreur.

    Lire la suite

  • L'immigration ne résoud pas la pauvreté, au contraire. Si l'on veut être efficace, c'est chez eux qu'il faut aider les pauvres, et non les "transplanter", les "délocaliser"...

     

    Pour prolonger cette réflexion, surtout dans sa partie finale, voici - tirée de La Provence du jeudi 3 avril - une illustration des contradictions "henaurmes" des bobos/gauchos/trotskos : ils dénoncent, bien sûr, l'effroyable colonialisme du XIXème, pour lequel ils exigent la "repentance", alors qu'ils organisent le  pillage sans vergogne des pays pauvres - mais toujours en toute bonne conscience, évidemment, et au nom de "grands principes" ! Témoin, ce jeune Sefo, qui, s'il est si brillant qu'on le dit, doit être de toute urgence rendu à son pays d'origine, la Macédoine, afin de participer à son développement : SEFO PILLAGE.jpg

    Un bémol, cependant : on connaît la mauvaise foi (ou la bêtise) et l'esprit partisan des journalistes encartés à gauche et à l'extrême-gauche : "...Avec vous, la banlieue c'est Normale Sup !" leur a lancé, un jour, Eric Zemmour sur I/Télé.

    Quoi qu'il en soit, vérité ou mensonge, de l'intelligence de ce jeune garçon, une seule solution : le retour à la maison.

    Pour ceux qui ne comprennent pas le français :

    l'EXPULSION !...

     

    immigration dehors.jpg

  • L'Islam est-il soluble dans nos sociétés européennes ? La réponse est "non" : la preuve, par Abou Shaheed...

    abou shaeed.JPG"C'est soit l'Islam, soit c'est la guerre. Nous sommes tous prêts à sacrifier nos vies..." : en appréciant la syntaxe (!), on écoutera avec intérêt ces 52 secondes - sur France info - qui devraient suffire à ouvrir les yeux des plus butés des bornés :  http://www.franceinfo.fr/monde/c-est-soit-l-islam-soit-c-est-la-guerre-nous-sommes-tous-prets-a-sacrifier-1312399-2014-02-09

    Et pour ceux qui n'auraient toujours pas compris, et à qui il faudrait une confirmation, qu'ils écoutent cette autre très courte vidéo : http://www.google.com/imgres?sa=X&rlz=1I7MXGB_frFR524&biw=1024&bih=565&tbm=isch&tbnid=kHC6SYenviQSuM%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DIoJIGfUMzSA&docid=qczr7QwuITBuPM&imgurl=http%3A%2F%2Fi1.ytimg.com%2Fvi%2FIoJIGfUMzSA%2Fhqdefault.jpg&w=480&h=360&ei=79IEU6DVFfKT0QWOnoHoAg&zoom=1&iact=rc&dur=2203&page=1&start=0&ndsp=12&ved=0CGAQrQMwBA

    Voilà bien la preuve, par le-dit Abou Shaeed lui-même, qu'aucune "politique" et aucune "intégration" n'est possible avec des gens pareils, dont le porte-parole, ici, menace directement Hollande (on attend avec impatience la réaction "autorisée"...) mais aussi la France, et, là, on a tout lieu de prendre les choses au sérieux...

    Si tout l'Islam et tous les musulmans ne sont pas représentés par les énergumènes que l'on entend ici, force est de constater que, depuis ses origines, l'Islam génère et produit des groupes de ce genre : tant qu'ils sont à l'intérieur des mondes musulmans, c'est l'affaire des musulmans, dans leurs mondes. Mais déjà, par deux fois,  en 711 et en 1453, les troupes musulmanes sont entrées en Europe. Et, aujourd'hui, la présence démographique des musulmans en Europe est telle qu'elle fait peser le risque, à tout moment, du déclenchement de ces guerres dont menace Abou Shaeed...

    A la violence des fous de l'Islam, s'ils mettent à exécution leurs menaces chez nous, il faudra bien, un jour, opposer la force de nos Armes, dans des guerres de libération nationale de toutes nos sociétés européennes, en général, et de la France, en particulier, afin de purger le continent de tous ces dangers publics potentiels qu'une politique insensée a laissé entrer et s'installer sur notre sol, créant ainsi autant de bombes à retardement... 

    Dans un article intitulé L’Hospitalité, paru dans L’Action française du 6 juillet 1912, Muarras écrivait : 

    "...Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie…" 

    L'heure de ce combat "héroïque" - au sens étymologique du terme, que reprenait Pierre Boutang - est peut-être en train d'arriver; elle est peut-être déjà arrivée... : et si l'heure des "héros", c'était, finalement, maintenant ? Si c'était la nôtre ?

  • Mafias, omerta, peur : elle pousse, elle pousse, la mauvaise graine que le Système a plantée chez nous...

    immigration dehors.jpgIl fallait s'y attendre, et c'était couru d'avance : les Mafias et leurs moeurs solidement implantées chez nous, et grandissant de jour en jour, pieuvres étendant leurs tentacules de plus en plus loin et de plus en plus fort, voilà en quoi la folle politique immigrationniste du Sytème a transformé des pans entiers de "notre" France.

    Quand on voudra réagir, on s'apercevra que - s'il faut bien sûr commencer par fermer les vannes des "pompes aspirantes"... - il n'y a pas d'autre solution que de changer nos lois, pour les durcir, et de recourir massivement à la déchéance de nationalité et à l'expulsion, sans faiblesse...

    cité bassens.jpg

    Lire la suite

  • Autour de Finkielkraut, de l'immigration, de l'identité française et d'une certaine gauche devenue... folle ?

    finkielkraut l'identité malheureuse.jpg1. Lu dans Le Figaro (internet) : 

    Après l'émission Des Paroles et des Actes ce jeudi 6 février, deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d'Harlem Désir et Naïma Charaï, présidente de l'Agence national pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) ont saisi le CSA.

    Dans une lettre envoyée à son président, ils qualifient l'intervention d'Alain Finkielkraut "d'inacceptable et "dangereuse".

    Ils s'inquiètent précisément de l'usage par le philosophe de l'expression "Français de souche", "directement empruntée au vocabulaire de l'extrême droite".

    Lire la suite

  • Délinquance et journalistes : Question à un centime d'euro : comment s'appelle-t- "il" ?....

    Adlmirable, amusant et... scandaleux à la fois cet article de Romain Luongo, dans un numéro de la Provence, page 4 (1): Un voleur de voitures roule sur un homme de la Bac. A La Rose, le policier échappe miraculeusement à la mort. Le suspect en fuite. :

    A LA ROSE.jpg 

    A LA ROSE PHOTO.jpg

    Lire la suite

  • La Patte à Catoneo - Jim Crow, Wazza ?

    CATONEO 1.jpgJ'avais prévu quelque chose pour le 10 mai, journée officielle d'hommage aux victimes de la Traite atlantique, mais passablement agacé par les lices du penser-droit qui cantonnent toute réflexion, j'ai décidé d'en mettre un grande aux négriers tout de suite.

    Claque ou quenelle ad libitum.

    C'est en fait l'audition d'une émission de France Culture, qui pendant une heure, lundi dernier 20 janvier, a laissé parler Eric Mesnard et Catherine Coquery-Vidrovitch au sujet de l'esclavage, qui m'a décidé à l'ouvrir. Ces gens connaissent leur sujet à fond. Ils ont réponse à tout. Ils n'appellent pas à faire pénitence. Ils expliquent (1). Merci, cela devenait rare.

    Depuis une quinzaine d'années, l'élite politique et morale de ce beau pays nous somme de nous repentir de la mise en esclavage du peuple noir loin de chez lui, à nous faire croire que nous avons bâti ce que nous possédons sur le Code noir de Colbert. D'autres répondent que le bois d'ébène a été acheté sur les stocks des comptoirs maritimes africains et revendu aux Caraïbes et Louisiane ; et qu'en plus, on occulte à dessein les chaînes de nègres qui remontaient l'Afrique à pied vers les paradis musulmans.

    Cela ne me concerne pas.

    Je n'ai à me repentir de rien et des millions de Français de souche non plus. La Traite n'est pas notre affaire. En affaires, nous n'étions pas conviés. Nos ancêtres étaient pour la plupart attachés à la glèbe, dans les deux sens du terme, et pas toujours par choix mais pour assurer l'ordinaire. Ils ne profitèrent jamais des plantations du Nouveau Monde, ne buvaient pas de rhum, que du marc de raisin ou au nord, de l'alcool de grain, ni du café mais de la chicorée, ignoraient les bananes et le sucre de canne. Ces gens qui formaient l'assiette de la dîme, de la taille, de la capitation, vivaient à l'horizon de leur bailliage, ou de leur province pour les meilleurs marcheurs, sans grandes économies, cultivant la terre et la morale dans la monotonie des travaux et des jours. Ils s'arrangeaient pour ne rien devoir à la fin quand ils rendaient le "cadeau" de leur vie au Créateur. La famille alors louait des fleurs comme à Chaminadour et un cercueil à fond-charnière pour les enterrer dignement derrière un mauvais cheval qui tirait les affligés vers le pré de l'église.

    Coller la honte de la Traite sur tous les Français, sur tous ceux qui ont construit le royaume de France à la sueur de leur front, est une vaste saloperie. 

    Par contre, on a tous les noms ! Tous les cahiers. Tous les plans. Tous les registres. Les minutes du Greffe.

    On sait qui crût et embellit jadis dans le commerce triangulaire.

    A Bordeaux et Nantes naquirent des fortunes mondiales. Bridées au XIXème siècle, elles furent réinvesties aux colonies, plus tard dans l'industrie, mais la gloire d'exportation s'afficha sur toutes les belles avenues de nos ports. Certaines familles existent encore. Les descendants se sont peut-être jetés maintenant dans la dénonciation des marchands d'esclaves ou des planteurs pour faire diversion, mais... je vous laisse réfléchir. Nous les gueux, manants et autres tiers, nous sommes innocents de ces crimes. Que la justice passe, ailleurs, à Bordeaux, Nantes, Lorient et j'en oublie ! Qu'on élève des piloris de mémoire en place publique financés sur la taxe foncière, sur lesquels seront gravés les noms des négriers, si ça les amuse. Même pas !

    Mme Taubira a peut-être un problème avec les trafiquants nantais, les rois du Dahomey, les planteurs de Guyane, mais aucun problème qui me concerne en Rouergue ou dans mes Cévennes. Solidarité ? N'ayant pas une vocation de pleureuse universelle, je l'encourage respectueusement à retourner à ses racines. Moi, je ne me repens de rien !

    Les nôtres ont payé cher déjà la "continuation" des équilibres sociaux au privilège de la Fortune triomphante dans les deux siècles passés, tant dans les guerres que dans les manufactures et les mines au bénéfice de la Banque et de a Forge.

    Les négriers ? Ce qu'il en reste ? A la lanterne des ports et comptoirs incriminés. Dieu triera ! Qu'on les y pende l'hiver, ça sentira moins mauvais.

     

    (1) Etre esclave. Afrique-Amériques, XVème-XIXème siècle, Edition La Découverte (2013).