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"Jeunes" djihadistes partis en Syrie : le dilemme insoluble du bobo/gaucho/trostsko effondré...

abou shaeed.JPGIls ont fait du "c'est mon corps, j'en fais ce que je veux"/'c'est mon choix, repectez-le !"/"c'est ma liberté... je le veux... c'est mon droit..." etc... un dogme absolu, intangible, qui s'impose à tous; à chaque fois que cela porte un coup aux fondements de la Société, évidemment (destruction de la famille etc...).

Ainsi, par exemple, la lesbienne peut se marier avec une autre lesbienne, en pleine égalité de droits avec le "couple traditionnel', puisque "c'est son choix, c'est sa liberté, il faut la respecter..."

Bon, très bien...

Mais, là où les choses se corsent, et deviennent vraiment amusantes, c'est quand cette façon de "penser" (?) crucifie ses adeptes. Un exemple ? Les "jeunes", leurs si chers "jeunes", français de plastique uniquement, mais sans avoir ni l'esprit ni le coeur français, comme le disait le Père de Foucauld. Et, en quoi, demanderez-vous, peut-être ?

En ceci...

Les princes qui nous gouvernent (si mal : largement plus de 2 millions de smicards, et autant de "RSA", 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions et demi de mal-logés...) s'inquiètent maintenant - et, même, s'affolent ! - du départ en nombre de ces "jeunes" pour la Syrie. Ils veulent les en dissuader, pire, les en empêcher : mais, pourquoi ? Et au nom de quoi ? Ils sont majeurs : "c'est leurs corps, et ils en font ce qu'ils en veulent"; "c'est leur choix, et il faut le respecter"; "c'est leur liberté..."; "ils le veulent..."; "c'est leur droit...".

Au nom de quoi un homme obéirait-il à un autre homme, demandait Hilaire de Crémiers, s'il n'y a pas de transcendance ? S'il n'y a pas de lois morales, non écrites, supérieures à l'homme ? Si le caprice privé (d'ailleurs, réversible : je peux choisir, dans une heure, d'être le contraire de ce que j'ai choisi d'être il y a une heure : c'est mon droit de changer d'avis, et et permanence...), si le caprice privé, donc, est la seule norme admise, comme on l'a vu plus haut ?

Puisqu'une lesbienne peut "épouser" une autre lesbienne ("c'est son choix") pourquoi un "jeune" de 18 ans, donc majeur, et jouissant de tous ses droits, ne pourrait-il pas - lui - partir faire le djihad en Syrie ? Poiur lui, aussi, "c'est son choix", "c'est son corps" etc... etc...

On le voit, ceux qui prêchent le "tout est permis, tout est possible si je le veux, car "je" suis la source du droit" se sont mis dans une situation inextricable.

En prétendant interdire aux "jeunes" de partir djihader, ils se mettent dans une contradiction et une inconséquences aussi absolues que risibles !

Et puis, entre nous, si ces "jeunes" terroristes veulent partir, mais, surtout, qu'ils partent ! Et les plus nombreux possible ! S'ils ont la chance d'accomplir leur rêve, et d'aller au paradis d'Allah, cela fera toujours autant de terroristes potentiels, de poseurs potentiels de bombes dans nos rues, nos bus, nos métros en moins...   

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