(Communiqué) L’académie de la Carpette anglaise s’est réunie le 12 décembre 2012
Au premier tour de scrutin, par cinq voix sur neuf, la Carpette anglaise 2012 a été décernée à M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche pour avoir déclaré, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, "l’anglais devrait être la langue d’usage et de rédaction des documents officiels harmonisés".
Le prix spécial du jury à titre étranger a été décerné au premier tour de scrutin, par cinq voix sur neuf, à l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) pour la campagne publicitaire "Say oui to France – say oui to innovationé, qui promeut la France à l’étranger en utilisant l’anglais comme seul vecteur de communication, au lieu de s’adresser dans la langue des pays visés par cette campagne.
Anne Cublier, Benoît Duteurtre, Yves Frémion et Dominique Noguez sont membres de cette académie.
La Carpette anglaise, prix d’indignité civique, est attribué à un membre des "élites françaises" qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.
Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), Courriel (Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).
Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.
Contact : Marc Favre d’Échallens, secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.
Courriel : parlerfranc@aol.com
Académie de la Carpette anglaise, chez Le Droit de Comprendre, 34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris.






Pour ceux qui connaissent la passionnante histoire de l'Action française, la Revue Universelle, son seul nom, évoque à la fois : le souvenir du héros de la Grande Guerre, Pierre Villard, qui, par un legs, à Charles Maurras, d'un million de francs germinal, avait permis que cette revue fût fondée, en 1920, selon un projet que les dirigeants du mouvement d'Action française avaient formé au lendemain de la guerre; le souvenir de Jacques Bainville qui la dirigea, avec le génie qui était le sien, jusqu'à sa disparition, en 1936, et d'Henri Massis qui en était le rédacteur en chef; enfin le souvenir, le rappel des objectifs même que la Revue Universelle s'était fixés et qui restent, aujourd'hui, parfaitement actuels : "Rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l'esprit".
