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  • MAGNIFIQUES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS : ILS NOUS ONT SAUVÉ NOTRE DAME !

     

    Le fait est avéré : agissant comme une troupe bien formée, bien disciplinée et remarquablement efficace, les Sapeurs-pompiers de Paris ont courageusement, intelligemment et héroïquement agi. 

    Contre un ennemi puissant et terrible : le feu, ils ont mené une vraie bataille, comme de vrais soldats, obéissant aux bons ordres salutaires qui leur étaient donnés.

    Et, cette bataille, ils l'ont gagnée : certes, le désastre est irrémédiable et « la forêt », charpente unique des XIIème et XIIème siècles est perdue à jamais. On pourra en refaire une, belle aussi, mais ces arbres, d'essences différentes et plantés pour beaucoup avant l'an mil, on n'en possède plus l'équivalent, de nos jours...

    Dans l'immense affliction qui gagne tous les Français à cette heure, réjouissons-nous pourtant de l'acte magnifique de ces quatre cents soldats du feu : en agissant comme ils l'ont fait, en faisant reculer le feu vers l'arrière du bâtiment afin qu'il ne s'emparât point des deux tours ouest, les détruisant à coup sûr; et en rafraîchissant sans cesse l'ensemble des pierres de la cathédrale, ils ont tout simplement évité l'écroulement de l'édifice tout entier.

    Car, il faut le savoir, les pierres « brûlent » aussi...

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    Au moins, dans le désastre final, nous pouvons être heureux que nos pompiers nous aient sauvé le corps du bâtiment...

    Voici un court rappel de cette bataille de Notre-Dame, gagnée par nos Sapeurs-Pompiers de Paris, qui - certes - n'avaient pas besoin de ce titre pour s'attirer l'admiration de tous les Français mais qui viennent d'écrire, en cette sinistre soirée du lundi 15 avril 2019, une des plus belles pages de leur glorieuse Histoire... :

    http://www.opex360.com/…/les-sapeurs-pompiers-de-paris-ont…/

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  • Culture • Loisirs • Traditions

    Ce visuel a pour seul objet de marquer l'unité des articles du samedi et du dimanche, publiés à la suite ; articles surtout culturels, historiques, littéraires ou de société. On dirait, aujourd'hui, métapolitiques. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient une moindre importance.  LFAR

  • FAMILLE DE FRANCE & PATRIMOINE • LE DOMAINE ROYAL DE DREUX

    052-niv-200x300.jpgLe Domaine royal de Dreux est la résidence officielle de l’héritier de la Maison Royale de France, le Prince Jean de France.

    Le prince Jean et la princesse Philomena ont emménagé au Domaine Royal en mars 2011. Ce domaine est depuis le XIXe siècle intimement lié à l’histoire politique et dynastique de la famille d’Orléans.

    Durant les guerres civiles religieuses, la place de Dreux rejoint le camp des ligueurs catholiques s’opposant au roi Henri IV. En 1593, après trois ans de siège dirigé par Sully, la forteresse tombe. Près de deux siècles plus tard, en 1775, Louis XVI cède le comté de Dreux à son cousin le duc de Penthièvre. Après son décès en 1793, le château de Dreux est mis sous séquestre puis vendu aux enchères.

    Dès la Restauration, la fille du duc de Penthièvre, la duchesse d’Orléans, rachète le domaine et entreprend la construction d’une chapelle, destinée aux sépultures des morts de sa famille. C’est son fils Louis-Philippe qui en achèvera les travaux en 1822. A son accession au pouvoir en 1830, il fait de la chapelle la nécropole de sa famille et de ses descendants. Des travaux d’agrandissement sont à nouveau entrepris, dans un style néo-gothique, et s’achèvent en 1844. Aujourd’hui, on peut y admirer une cinquantaine de tombeaux de la famille d’Orléans, regroupés autour de la sépulture royale.

    chapelle.jpgLe parc de la chapelle royale comporte également un autre bâtiment, l’Evêché, destiné à accueillir le doyen des aumôniers desservant la chapelle. C’est dans ce lieu que sont organisées les réceptions pour la famille de France après les cérémonies célébrées à la chapelle.

    Un autre bâtiment est accolé à l’Évêché. Il s’agit de la demeure privée du duc et de la duchesse de Vendôme et de leurs enfants. Cette demeure surplombe la ville de Dreux.

    Le domaine aujourd’hui : un ancrage dans les territoires

    Monument central, le domaine royal de Dreux est aujourd’hui pleinement intégré dans la vie de la ville et de sa région. La présence du Prince permet une forte synergie avec les autorités, qui n’hésitent pas à l’associer aux grands événements de l’agenda de la ville et de sa région.

    fb_img_1543928753609-300x200.jpgC’est ainsi que le Prince accueille régulièrement les personnalités en visite officielle pour leur faire découvrir la chapelle royale. Attaché à défendre la ville et le département, le Prince a ainsi pu appuyer la candidature de Dreux comme ville étape lors du tour de France 2018. Tout en étant aux côtés des institutions républicaines, la fonction princière manifeste ici toute son efficacité, au service du rayonnement du territoire où elle est enracinée.

    dreux-hiver-506x535.jpgEnfin, la notion de patrimoine y est mise à l’honneur par la famille royale. Dans son versant culturel bien sûr, en faisant vivre et découvrir le domaine, notamment aux populations les moins sensibilisées à l’importance de notre Histoire commune. Mais du point de vue du patrimoine naturel également, puisque le Prince et la Princesse, sensibles au concept d’écologie intégrale, ont choisi d’éduquer leurs enfants au coeur d’une nature mise à l’honneur, avec notamment la présence d’un potager, et de poules qui font la joie des plus jeunes !   ■

    Source : Le Site Officiel de Mgr le Comte de Paris

  • Société • Bock-Côté dans Le Journal de Montréal : À la défense de Blanche-Neige

    Par Mathieu Bock-Côté 

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    Cette tribune de Mathieu Bock-Côté - de celles que nous reprenons souvent pour leur pertinence - est parue dans le Journal de Montréal du 13 avril. Qu'on le lise ! Tout simplement. LFAR  

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    « Non à la grande purge ! » 

    Quiconque s’intéresse au mouvement des idées à notre époque est obligé de constater que nous sommes les témoins, en même temps que les victimes, d’une grande purge culturelle, comme s’il fallait purifier notre existence et la délivrer du mal.

    Le monde intellectuel, ou plus exactement, ses élites intellectuelles et médiatiques sont engagées dans un grand mouvement de déconstruction culturelle et sociale qu’elles assimilent à la lutte contre les préjugés qui pollueraient notre culture et pousseraient à la reproduction de structures sociales inégalitaires en plus de contribuer à l’exclusion des minorités. Pour que le paradis diversitaire advienne, pour qu’un nouveau monde arraché à l’ancien puisse enfin naître, il faudrait aller jusqu’au bout de la déconstruction. 

    Cette logique folle se manifeste dans tous les domaines de l’existence, même les plus improbables. On a pu le constater encore une fois il y a une dizaine de jours dans la presse européenne qui rapportait la publication d’une étude universitaire britannique dénonçant... les dessins animés de Walt Disney! Blanche neige, La belle et la bête, Aladdin et Le roi lion sont notamment ciblés. Sans surprise, on les accuse ... de racisme ! Car y a-t-il une seule œuvre aujourd’hui qu’on ne trouve pas moyen d’accuser de racisme ? Ce terme dont la définition ne cesse de s’étendre ne veut à peu près plus rien dire. On accuse aussi ces films de sexisme, La belle et la bête, apparemment, poussant même... à la violence conjugale ! Les œuvres plus récentes de Disney, toutefois, feraient la promotion de bonnes valeurs et on pourrait les recommander aux enfants. Fiou ! En d’autres mots, il faudrait considérer ces œuvres comme autant d’instruments de propagande devant faire la promotion de la vision recommandée de la société, sans quoi on aura la tentation de les proscrire. Comment ne pas constater que les savants à l'origine de ces études sont en fait des idéologues militants ?

    Ne nous contentons pas d’en rire. Ces idées progressent. Il s’agit chaque fois de purger tel ou tel pan de notre culture en l’accusant d’être contaminé par un passé honteux. Rien ne sera épargné. Nos déconstructeurs sont des fanatiques. Mais on aurait envie de demander aux idéologues qui veulent tout brûler du passé de nous laisser vivre et de cesser d’aborder le monde avec la perspective d’un enquêteur maniaque, toujours convaincu de dévoiler une chanson démoniaque derrière une berceuse, un agresseur derrière un homme qui complimente une femme et un raciste derrière celui qui aime son pays.  ■ 

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    Illustration du conte de Grimm

    Le-nouveau-regime.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).   
  • Patrimoine cinématographique • Le discours d’un Roi

     

    Par Pierre Builly  

    Le discours d’un Roi de Tom Hooper (2010)

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    Le miracle de la fonction  

    Un scénario en or, équilibré entre le drame personnel et la situation historique. Des acteurs extrêmement bien choisis, sans outrances, sobres et exacts. Une période suffisamment proche de nous et suffisamment étrangère aux préoccupations d’aujourd’hui.

    De là à mériter une pluie d'Oscars ? Tant que ça... ? Pour l'originalité de l'histoire et pour le contexte politique, assurément ; mais davantage ?

    Le-roi-son-therapeute-et-la-reine_width1024.jpgPour qui est interrogatif, comme je le suis, sur la nature du Pouvoir, la charge épouvantable, imméritée, indésirée qui pèse sur ceux qui la reçoivent sans l'avoir revendiquée, qui la prennent comme une fatalité (voir Que la fête commence ou Marie-Antoinette) le film de Tom Hooper est une médiation superficielle, mais intelligente. George VI n'a pas davantage envie que son frère aîné Édouard VIII d'assumer la responsabilité qui lui incombe et dont il est comptable devant la Nation britannique à une des périodes les plus angoissantes de l'Histoire : en décembre 1936, date de son accession au Trône, les difficultés économiques nées de la Crise mondiale de 1929 sont bien loin d'être retombées et l'Europe toute entière commence à percevoir les soubresauts d'un volcan qui va la ravager.

    le-discours-dun-roi-e1532182391789.jpgLe film de Tom Hooper mixe intelligemment le drame personnel et familial du duc d'York, affligé par un irrépressible bégaiement, et sa conjonction avec la montée des périls. Le point culminant en est évidemment le discours prononcé devant le Royaume tout entier recueilli, inquiet et grave lors du déclenchement de la Guerre, le 3 septembre 1939.

    Lediscoursdunroi3.jpgDiscours d'une grande force, d'une grande hauteur de vues (rédigé par qui, au juste ? Le Premier ministre, Neville Chamberlain, sans doute), mais dont la dramaturgie est accentuée par l'incertitude qui pèse sur la difficulté pour le Roi de le prononcer ; images très émouvantes d'un peuple qui ne sait pas encore qu'il supportera tout seul, une longue année terrible, entre juin 40 et juin 41, le sort du monde civilisé et qui le fera impeccablement.

    L'hommage rendu à la Grande-Bretagne est justifié et remarquable et j'ai bien du regret que notre bel aujourd'hui français ne cherche pas dans notre propre histoire d'aussi remarquables moments d'émotion et de fierté, au lieu de se perpétuellement scarifier et rouvrir les plaies, dans une course à la honte et à la culpabilité, réelle ou prétendue. Mais ceci est une autre histoire, comme disait le grand Kipling, Anglais exemplaire.

    arton4580.jpgDonc les acteurs. Ils sont pour beaucoup dans le succès mérité du Discours d'un Roi ; j'avoue bien volontiers n'en connaître aucun, n'avoir jamais vu un de leurs films, et être admiratif devant leur tenue, là aussi toute britannique ; une mention spéciale pour Ève Best, incarnation physique à peu près parfaite de la diabolique Wallis Simpson ; je suis assez vieux pour avoir eu la tête farcie, pendant mes années de jeunesse, par les images du couple princier, duc et duchesse de Windsor, dont les hebdomadaires étaient emplis et qui étaient des figures hautement symboliques du Paris mondain qui n'était pas encore celui de la Jet-Set, mais celui d'une aristocratie décavée et pourrissante, bien élevée, morbide. Mais des bravos pour les deux acteurs principaux, Colin Firth, George VI aux capacités limitées, mais conscient de sa mission et Geoffrey Rush, l’orthophoniste fêlé qui se prend au jeu.

    Le film serait un très bon film s'il était mieux filmé ; ça n'a manifestement pas été la préoccupation principale de Tom Hooper ; abus de gros plans, de travellings sans raisons d'être ; image jaunâtre comme celle du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, jaune et verte, comme si l'hommage à la couleur sépia des anciennes photos était devenu le pertuis obligé pour nous faire prendre conscience du passage des années...  

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    DVD autour de 10 €     

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Culture • Loisirs • Traditions

    Ce visuel a pour seul objet de marquer l'unité des articles du samedi et du dimanche, publiés à la suite ; articles surtout culturels, historiques, littéraires ou de société. On dirait, aujourd'hui, métapolitiques. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient une moindre importance.  LFAR

  • Royauté & Actualité • Le Comte de Paris à l'Express ...

    L'Express du jeudi 11 avril 2019 : Grand dossier de 10 pages sur le comte de Paris, retraçant son parcours, évoquant ses perspectives et son projet pour notre pays.

    A lire aussi dans lafautearousseau ...
    500è anniversaire de la mort de Léonard de Vinci : le comte de Paris recevra le Président de la République à Amboise

     

  • Livres & Société • L’essai du mois. Pour une anthropologie contraire

    Par Matthieu Baumier

    Le dernier essai d’Alain de Benoist n’est pas un ouvrage de plus sur le libéralisme mais un livre percutant contre le libéralisme.

    La nuance est de taille : le penseur, dont il est devenu difficile pour le monde intellectuel officiel de faire l’économie, après l’avoir tenu à l’écart durant près de 40 ans, entre ici en confrontation directe avec ce qu’il identifie comme étant l’idéologie dominante, en même temps que celle de la classe dominante. Comment donner tort à Alain de Benoist sur un tel sujet ?

    Une critique féroce de l’anthropologie libérale

    La question n’est pas d’analyser l’un des nombreux aspects du libéralisme mais d’en remarquer les effets anthropologiques. Il ne s’agit donc pas de savoir si le libéralisme a apporté des libertés, un accroissement du niveau de vie… mais de saisir combien être contre le libéralisme est une nécessité vitale quand il est contre l’humain. Détaché de tout lien, de toute communauté, de tout enracinement, rejetant la culture à laquelle il appartient (« il n’y a pas de culture française », disait l’actuel DRH de la République), l’homo libéral est un individu hors sol et non plus une personne, pas plus une personnalité, tant il est interchangeable. C’est le rejeton de l’idéologie de la modernité et de la croissance progressiste, dans un monde au bord de la catastrophe.

    Penser avec, c’est débattre

    Alain de Benoist procède ici par étapes, de façon très structurée, pédagogique même, à l’excellent sens de ce terme : après avoir posé ce qu’est le libéralisme en tant qu’anthropologie, l’auteur en confronte les attendus avec d’autres conceptions – les communautariens, nés aux États-Unis en tant que courant de pensée contre le libéralisme, particulièrement de John Rawls, et en débat avec le républicanisme d’un Skinner par exemple, le concept d’identité, la figure du bourgeois, la problématique de la démocratie, le capitalisme, le conservatisme, la critique de la valeur… Un essai qui part dans tous les sens, là aussi de façon positive : de Benoist apporte de quoi penser à son lecteur, il ne lui demande aucun assentiment. Bien sûr, l’auteur ne croit pas possible que l’on soit libéral en économie (et sur un plan tactique), conservateur sociétalement, identitaire en profondeur. C’est le point d’orgue du débat actuel.

    Il est donc possible de partir de la définition du libéralisme donnée par l’auteur : une unité profonde qui « réside dans son anthropologie, une anthropologie dont le fondement est, indissociablement, l’individualisme et l’économisme ». En effet, avec l’individu comme absolu dans une économie intégralement ouverte et hors de contrôle, elle-même conçue comme absolutiste, nous avons là une définition juste du libéralisme contemporain.

    Cependant, la question sera aussi celle de la mise en œuvre d’une anthropologie autre, dans un futur politique concret. La première étape à laquelle s’attache de Benoist pose un fondement : quelle est l’idéologie à combattre ? demande-t-il. La dernière étape sera celle d’une anthropologie contraire mise en œuvre dans le réel. Entre les deux ? Il est possible de croire en une révolution qui viendrait, comme un acte de foi ; il est sans doute plus probable d’envisager une seconde étape passant par une victoire dans le cadre électoral actuel et débouchant sur un retour aux économies d’avant l’ouverture effrénée des frontières, ce qui ne fonctionnait pas si mal finalement.

    Cette seconde étape ne demandera pas de compromis avec le libéralisme, juste d’accepter que « la nation puisse encore être un cadre révolutionnaire provisoire », ce qu’une Chantal Mouffe, par ailleurs lue par Alain de Benoist, a très bien compris. De cette façon, « la nation pourrait être le meilleur chemin vers un retour à l’identité de l’Europe ». Demain, au fond, cela nécessite aussi une stratégie.  ■

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    Matthieu Baumier 

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    Alain de Benoist, Contre le libéralisme, éditions du Rocher, 2019, 340 p., 19,90 €

  • SOCIÉTÉ • LE CORBUSIER, LE FASCISME ET LES FÂCHEUX

    Le Corbusier

    Par Jean-Christophe Buisson

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    ... Faire de la place pour les aigris se piquant d'écrire et de penser. 

    Une poignée d'intellectuels-procureurs à peu près tous inconnus et appelés à le demeurer réclament au ministre de la Culture de ne plus soutenir l'oeuvre de l'architecte Le Corbusier (1887-1965), à qui la commune de Poissy projette de consacrer un musée.

    Motif ? Ses rapports ambigus au fascisme et à l'Etat français du maréchal Pétain. Ce type de procès n'est pas nouveau. Régulièrement, on ressort les vieux dossiers de ceux ayant frayé, il y a 80-90 ans (!), avec l'Action française, Vichy ou le fascisme. Quitte à mettre tout le monde dans le même panier.

    XVMca828a5e-72b9-11e7-8bbb-ff6842e638f6.jpgChiche ? Dans ce cas, brûlons les livres du conununiste Aragon qui fut l'ami (voire plus) de Drieu la Rochelle.

    Déchirons l'ceuvre du pape du radicalisme, le philosophe Alain, coupable d'éloges appuyés d'Adolf Hitler à la fin de .sa vie. Cessons les fouilles archéologiques, qui obéissent à la loi de 1941 portant le nom du ministre de Vichy Jérôme Carcopino. Crachons sur les poèmes de Paul Claudel, qui chanta Pétain, et maudissons Henri Pourrat et François Mitterrand, décorés de la Francisque.

    Quant à Proust, Apollinaire, Malraux, Bergson, Blanchot ou Gide, admirateurs de Maurras, les extirper des bibliothèques et des programmes scolaires semble un minimum. Cela ferait de la place pour les aigris se piquant d'écrire et de penser.   

    Source : Figaro magazine, dernière livraison. 

    Jean Christophe Buisson est écrivain et directeur adjoint du Figaro Magazine. Il présente l'émission hebdomadaire Historiquement show4 et l'émission bimestrielle L'Histoire immédiate où il reçoit pendant plus d'une heure une grande figure intellectuelle française (Régis Debray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, etc.). Il est également chroniqueur dans l'émission AcTualiTy sur France 2. Son dernier livre, 1917, l'année qui a changé le monde, vient de paraître aux éditions Perrin.

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    1917, l'année qui a changé le monde de Jean-Christophe Buisson, Perrin, 320 p. et une centaine d'illustrations, 24,90 €.
  • Cinéma • Rebelles

    Par Guilhem de Tarlé     

    A l’affiche : Rebelles, un film français d’Allan Mauduit, avec Cécile de France, Yolande Moreau, Audrey Lamy et Simon Abkarian.

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    « On fait rarement dans la dentelle
    Quand on a une âme rebelle  »

    Etre Rebelle, Jean-Pax Mefret le chante dans Les galères, et je me le sens pleinement.

    C'est donc vraiment pour ce titre Rebelles que je suis allé voir ce film car si le casting est tentant la bande-annonce vue sur allo-ciné ne l'était pas.

    Mais oui  je suis rebelle, et l'ai toujours été depuis un certain 21 avril 1961... Il paraît même qu'à 9 ans, en 1956, je l'étais déjà !

    Et je le suis de plus en plus avec, en permanence, mon gilet jaune sur le tableau de bord de ma voiture.

    maxresdefault.jpgRebelle, c'est à dire contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre... Vaste programme comme disait l'Autre, celui précisément contre lequel j'ai forgé mon « âme rebelle ».

    Etre rebelle, c’est dénoncer la novlangue et le politiquement correct, c’est appeler un chat, un chat, et Macron, un fripon.

    5118033.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx-4113012.jpgC’est défendre la culture de vie contre la culture de mort, défendre le mariage de l’homme et de la femme et ignorer les paires ; c’est contre l’invasion et le Grand Remplacement prôner la recolonisation de l’Afrique ; c’est affirmer que les ères climatologiques (réchauffement et glaciation) sont aussi vieilles que le monde et refuser les taxes écolo et la dénaturation de nos paysage par les éoliennes ; c’est constater que « l’insécurité routière » - comme ils disent – est moindre que l’insécurité hospitalière avec les maladies nosocomiales…

    C’est, contre la laïcité laïciste maçonnique, continuer à dire : « France, fille aînée de l’Église » en rappelant que la véritable laïcité est paradoxalement chrétienne : « Rendre à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu ».

    C’est rappeler, face à « la deuxième religion de France », dite « de paix et d’amour » : « Hors de l’Église, point de Salut ».  etc… etc… etc…  

    rebelles-albertine-productions-854x570.jpgRien de tout cela, malheureusement, dans la réalisation d’Allan Mauduit, et le titre Rebelles me paraît usurpé, et même fallacieux avec le message subliminal, au début et à la fin, des « aérogénérateurs » qui dominent la ville de Boulogne sur Mer.

    Ces prétendues Rebelles nous livrent néanmoins une comédie amusante, même si, violente, scabreuse et peu morale, elle ne fait précisément pas « dans la dentelle ».    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.
  • 500è anniversaire de la mort de Léonard de Vinci : le comte de Paris recevra le Président de la République à Amboise

    Photo : la première et la dernière image du dossier

     

    La page Facebook du Prince a diffusé hier matin l'information suivante : « Aujourd'hui paraît dans L'Express, un grand dossier de 10 pages sur le comte de Paris, retraçant son parcours, évoquant ses perspectives et son projet pour notre pays. » 

    C'est au fil de ce grand dossier que l'on apprend que Le 2 mai prochain, le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, recevra au château d’Amboise, le Président de la République, Emmanuel Macron et le président italien Sergio Mattarella, pour les célébrations du 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci.

    comte-de-paris-express-2.jpgL’Express consacre dans son édition de cette semaine (Photo de couverture), un dossier complet de 10 pages au nouveau comte de Paris, le prince Jean d’Orléans. Dans ce portrait, le chef de la Maison royale de France se livre sur sa famille, son parcours, évoque ses perspectives et son projet pour notre pays. 

     

    Le château royal d'Amboise

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  • Police : La proximité attendra

    Effrayés par l’annonce du déploiement parmi gendarmes et policiers de 110 000 tablettes numériques, les habitants des Quartiers de Reconquête Républicaine font amende honorable.

    Par Aristide Renou

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    « Tranquillité, incivilité, communautés ... »

    La police de proximité est une bonne idée. On le sait parce qu’elle a été testée et pratiquée avec succès outre-Atlantique. Mais en France, dans les quartiers perdus prétendument en reconquête, sa mise en œuvre est tributaire de la Justice, donc de Nicole Belloubet : tout est à craindre.

    La « police de sécurité du quotidien » était l’une des promesses de campagne du candidat Emmanuel Macron. Cette réforme a été lancée le 8 février 2018 par Gérard Collomb et Christophe Castaner a annoncé il y a deux mois la mise en place de nouvelles mesures dans le cadre de cette « PSQ ». On peut d’ores et déjà être à peu près sûr que la « police du quotidien » sera la grande réforme du quinquennat Macron en matière de sécurité, et qu’elle sera vendue comme telle lors de la campagne pour sa réélection. De quoi s’agit-il ?

    Un certain flou a longtemps entouré le contenu concret de la PSQ. Ce que l’on peut en dire aujourd’hui, plus d’un an après son lancement, est qu’elle repose essentiellement sur trois axes :

    1 D.jpg1. Des effectifs supplémentaires de policiers et gendarmes dans certains quartiers pompeusement baptisés « Quartiers de Reconquête Républicaine ». Il y en a aujourd’hui 47.

    2. Plus de numérique, avec notamment, selon Beauvau « le déploiement de 110 000 tablettes numériques et smartphones d’ici à 2020 permettant aux policiers et aux gendarmes de rester sur le terrain tout en ayant accès aux bases de données. »

    3. Une plus grande liberté laissée aux initiatives locales pour adapter la réponse policière à la réalité de la délinquance, et donc une plus grande proximité et collaboration avec la population et les acteurs locaux.

    Une réalité étatsunienne

    En France le concept de « police de proximité » a plutôt mauvaise presse, à cause du souvenir laissé, justement, par la police de proximité lancée par Lionel Jospin et euthanasiée par Nicolas Sarkozy. Sans s’attarder sur ce sujet, il est possible de dire qu’en effet la « Pol Prox’ » de Jospin était une manifestation de sa « naïveté » en matière de sécurité, naïveté reconnue publiquement par l’intéressé à la fin de son mandat dans un accès de sincérité peut-être un peu naïf…

    Pourtant, correctement entendue, la police de proximité a des résultats à faire valoir, notamment aux États-Unis où elle a pour nom community policing. Entre 1980 et 2010, la criminalité y a chuté de près de 50% pour la plupart des crimes, soit la plus forte baisse jamais enregistrée au XXe siècle dans un pays occidental¹. À New-York, ville-laboratoire en matière de lutte contre la délinquance, la criminalité a chuté de près 90% depuis le début des années 1990. Le passage au community policing y est pour beaucoup. Examinons donc ce community policing à l’américaine, nous pourrons ainsi nous faire une meilleure idée de la pertinence de la PSQ et de ses chances de succès. Le passage au community policing repose sur plusieurs constats.

    Tranquillité, incivilité, communautés

    Tout d’abord, ce que la population attend de la part des pouvoirs publics en matière de police, ce n’est pas seulement une réduction de la criminalité, c’est de pouvoir vivre au quotidien l’esprit en paix, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. La peur de la délinquance est assez rarement liée à une rencontre directe avec celle-ci. Elle est plus étroitement corrélée avec la présence de désordres et d’incivilités dans les espaces publics. Même lorsque la délinquance est élevée, la probabilité pour chaque individu d’être victime d’une agression, d’un vol ou d’un cambriolage reste heureusement assez faible. En revanche vous pouvez constater tous les jours les graffitis, les rues jonchées de détritus, les mendiants agressifs, les gens qui « s’oublient » dans la rue, les dealers qui opèrent à la vue de tous, le bruit, l’absence ostensible d’égards pour autrui manifestée par certains, etc. Vivre dans un tel environnement engendre une peur diffuse d’être un jour agressé et peut littéralement vous gâcher l’existence. Un gouvernement qui ne prend pas en compte cet aspect du problème ne remplit pas correctement son devoir régalien, et tant qu’il ne le fait pas, la population continuera à se plaindre de ce que « la police ne fait pas son travail ».

    2 D.jpgPar ailleurs, il existe un lien fort entre les incivilités et la criminalité proprement dite. Ce lien a été explicité au début des années 1980 par la théorie dite de « la vitre brisée² ». Sans rentrer dans de longues explications, la vitre brisée permet de comprendre pourquoi les petits désordres dans les lieux publics engendrent de plus grands désordres, qui eux-mêmes finissent souvent par engendrer de la vraie criminalité. Les incivilités qui ne sont pas correctement traitées brisent peu à peu le ciment de toute vie sociale : la confiance que les individus peuvent avoir les uns envers les autres. Elles font ainsi disparaître les contrôles sociaux informels par lesquels les habitants d’un quartier font spontanément respecter les règles de la vie en commun. Et une fois la vie collective suffisamment atomisée, la délinquance prospère. Pour les pouvoirs publics, la seule manière de rétablir ces contrôles sociaux indispensables est de répondre aux préoccupations exprimées par les habitants en matière de tranquillité quotidienne. La police doit se mettre à l’écoute des doléances de la population locale et guider son activité en partie sur elles.

    3 G.jpgEnfin, dans les grandes métropoles modernes où règne une grande diversité ethnique, culturelle et religieuse, le travail de la police est rendu particulièrement difficile par le fait que les taux de criminalité sont presque toujours très disparates selon les diverses « communautés ». L’action de la police aura alors vite fait de sembler « discriminatoire » ou « raciste » puisqu’elle se concentrera inévitablement sur les communautés ou les lieux où la délinquance est la plus élevée. Il est donc primordial d’essayer de maintenir une certaine confiance entre la police et la population en associant étroitement cette dernière à la « production de sécurité ».

    Une action régulière et décentralisée

    Sur la base de ces constats, le community policing se caractérise, notamment, par les éléments suivants. Les forces de l’ordre doivent s’attaquer autant aux incivilités et aux petits désordres qu’aux « vrais » crimes. Les agents doivent ainsi avoir une large latitude pour rechercher des infractions plus graves à partir d’une simple incivilité ou d’un petit délit. Cela signifiera par exemple vérifier l’identité de l’auteur d’une incivilité, l’interroger, éventuellement le fouiller, etc. L’expérience prouve en effet que les délinquants chroniques sont des transgresseurs polymorphes et qu’il n’est absolument pas rare qu’un individu « incivil » ait aussi des choses plus graves à se reprocher³.

    Contrairement à une idée répandue, cette police du quotidien ne signifie donc pas que les policiers doivent faire « ami-ami » avec les « jeunes » turbulents. Au contraire, le community policing sera souvent synonyme d’une action plus énergique et intrusive de la part de la police. La police doit aller très régulièrement à la rencontre de la population. Par exemple en organisant des réunions publiques, mais surtout en faisant quotidiennement des patrouilles à pied dans les quartiers concernés.

    4 G.jpgL’action policière doit être profondément décentralisée et une large marge d’appréciation doit être laissée aux agents sur le terrain pour orienter leurs interventions. Des outils permettant de suivre presque en temps réel et de manière géographiquement très fine l’évolution de la délinquance et les actions de la police devront donc être développés. À New-York cet outil s’appelle le Compstat, et il a été adopté par la plupart des grandes villes américaines.

    Une justice ferme et rapide

    Et derrière le community policing, la justice devra se montrer rapide et ferme avec les délits sérieux et les récidivistes pour débarrasser les rues de leur présence. Aux États-Unis, l’introduction du community policing au début des années 1990 a coïncidé avec un mouvement général de sévérité accrue envers la délinquance. En 1994, par exemple, a été adopté le « Violent crime control and law enforcement act » dont les dispositions prévoient notamment l’extension sensible du nombre de crimes punis de mort, la construction de maisons de correction pour les délinquants mineurs, le financement de cent mille postes de policiers ou encore l’ajout automatique de dix ans aux peines prononcées pour les crimes commis dans le cadre d’un gang.

    Si les États-Unis ont ainsi connu une baisse presque miraculeuse de la délinquance, ils ont aussi connu une augmentation très forte de la population carcérale. Le taux d’incarcération y est actuellement de l’ordre de 650 pour 100 000 alors qu’il tourne autour de 100 en France. Après ce (trop) rapide tour d’horizon, nous sommes donc en mesure de voir pourquoi la PSQ version Macron risque fort d’être de la poudre de perlimpinpin.

    Comme l’expliquait très bien un syndicaliste policier : « La PSQ ne sera viable que dans des quartiers pacifiés. Impossible d’engager le dialogue sous les insultes, les menaces, les coups et l’irrépressible peur des représailles pour ceux qui parleraient avec la police. » Il ajoutait :

    5 D.jpg« Comment des policiers peuvent-ils être crédibles et incarner l’autorité quand, à leur simple vue, les caïds du quartier, forts de leur sentiment d’impunité, les insultent et les agressent physiquement tout en revenant pérorer et bomber le torse le lendemain ? Ce sont eux l’incarnation de l’autorité dans les cités. Nous le redeviendrons uniquement si toute la chaîne pénale fonctionne […]. Il suffit souvent d’emprisonner les éléments les plus violents pour apaiser un quartier. C’est une dimension qui échappe trop souvent lors d’un jugement.⁴ »

    Mais Emmanuel Macron a renoncé à sa promesse de campagne de construire 15 000 places de prison supplémentaires (alors même que deux fois plus serait nécessaire) et Nicole Belloubet s’affirme un peu plus chaque jour comme l’héritière spirituelle de Christiane Taubira. Sa « réforme de la justice » entend développer (encore plus) les « alternatives à la prison » et limiter le plus possible les courtes peines de prison, comme au plus beau temps de la poétesse guyanaise…

    Bref, si la « police de proximité » est, sur le papier, une bonne idée, nous devrons sans doute attendre encore longtemps pour la voir correctement appliquée en France. 

    Photo-actu-proximité-2.jpg

    Christophe Castaner n’oubliera jamais les conseils de close-combat donnés par Nicole Belloubet.

    1. Barry Latzer, The rise and fall of violent crime in America, Encounter Books, 2016.
    2. James Q. Wilson, George L. Kelling, “Broken Windows: The police and neighborhood safety”, The Atlantic, March 1982. Une traduction française peut être trouvée dans le numéro 5 de la Revue Française de Criminologie et de Droit Pénal, octobre 2015.
    3. Maurice Cusson, Prévenir la délinquance, les méthodes efficaces, PUF, 2009.
    4. Institut pour la Justice, Tribune Libre n°18, janvier 2018.

    Aristide Renou

  • TV Libertés • Charles MAURRAS : Entretien de Philippe CONRAD avec le professeur Olivier DARD

     

    Entretien sur Charles Maurras, le nationaliste intégral [Passé Présent n° 230]

    [De 29,40 ' à la fin].

     

    27 minutes

    La présentation de TVLibertés

    Dans ce nouveau numéro de Passé-Présent, Philippe Conrad reçoit le Professeur Olivier Dard qui réédite sa biographie de Charles Maurras : Charles Maurras, le nationaliste intégral. (Editions Echo). Grande figure intellectuelle du XXè siècle, Maurras grandit en Provence. Orphelin tôt, sourd dès l'enfance, autoditacte (il ne peut suivre aucun cours), boulimique de lectures, ambitieux, il correspond avec Maurice Barrès mais, contrairement à son aîné, rejette le systême républicain. Il voyage en Grèce en 1896 à l'occasion des Jeux Olympiques, se mobilise dans l'affaire Dreyfus, crée l'Action française en 1908, journal qui connaîtra un écho profond pendant des décennies. Théoricien de la décentralisation, il proposera une restauration monarchique, mais fondamentalement élitiste il ne comprendra pas l'influence des masses. De sensibilité gréco-latine, il n'assimilera jamais le culte de la force, ni de la guerre, et observera toute sa vie une germanophobie exarcerbée. Pendant l'occupation, le père de l'Action française sera confronté à des dissidences parmi ses proches, avant d'être victime d'un procès politique en 1945. Il s'éteindra sept ans plus tard à la clinique de St-Symphorien-lès-Tours.