Cinéma • Rebelles
Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Rebelles, un film français d’Allan Mauduit, avec Cécile de France, Yolande Moreau, Audrey Lamy et Simon Abkarian.
« On fait rarement dans la dentelle
Quand on a une âme rebelle »
Etre Rebelle, Jean-Pax Mefret le chante dans Les galères, et je me le sens pleinement.
C'est donc vraiment pour ce titre Rebelles que je suis allé voir ce film car si le casting est tentant la bande-annonce vue sur allo-ciné ne l'était pas.
Mais oui je suis rebelle, et l'ai toujours été depuis un certain 21 avril 1961... Il paraît même qu'à 9 ans, en 1956, je l'étais déjà !
Et je le suis de plus en plus avec, en permanence, mon gilet jaune sur le tableau de bord de ma voiture.
Rebelle, c'est à dire contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre... Vaste programme comme disait l'Autre, celui précisément contre lequel j'ai forgé mon « âme rebelle ».
Etre rebelle, c’est dénoncer la novlangue et le politiquement correct, c’est appeler un chat, un chat, et Macron, un fripon.
C’est défendre la culture de vie contre la culture de mort, défendre le mariage de l’homme et de la femme et ignorer les paires ; c’est contre l’invasion et le Grand Remplacement prôner la recolonisation de l’Afrique ; c’est affirmer que les ères climatologiques (réchauffement et glaciation) sont aussi vieilles que le monde et refuser les taxes écolo et la dénaturation de nos paysage par les éoliennes ; c’est constater que « l’insécurité routière » - comme ils disent – est moindre que l’insécurité hospitalière avec les maladies nosocomiales…
C’est, contre la laïcité laïciste maçonnique, continuer à dire : « France, fille aînée de l’Église » en rappelant que la véritable laïcité est paradoxalement chrétienne : « Rendre à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu ».
C’est rappeler, face à « la deuxième religion de France », dite « de paix et d’amour » : « Hors de l’Église, point de Salut ». etc… etc… etc…
Rien de tout cela, malheureusement, dans la réalisation d’Allan Mauduit, et le titre Rebelles me paraît usurpé, et même fallacieux avec le message subliminal, au début et à la fin, des « aérogénérateurs » qui dominent la ville de Boulogne sur Mer.
Ces prétendues Rebelles nous livrent néanmoins une comédie amusante, même si, violente, scabreuse et peu morale, elle ne fait précisément pas « dans la dentelle ». ■
Commentaires
A peine plus rebelle car en 1956 j'avais bel et bien 10 ans .... Une chose est sûre "les ères climatologiques (réchauffement et glaciation) sont aussi vieilles que le monde" mais ce qui est aussi sûr, c'est que le réchauffement actuel s'effectue à une vitesse sans précédent et sans commune mesure avec les phénomènes antérieurs qui étaient essentiellement dus aux variations de l'activité solaire, ce que nous vivons actuellement est essentiellement d'origine anthropique ... ma rébellion est donc dirigée vers sur ce point contre l'égoïsme d'une humanité qui ne veut pas remettre en question ses habitudes : "après moi le déluge"!
Bien cordialement,
Bruno