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  • Nadine Morano et la folie idéologique des « élites »

     

    par Yves Morel  

    Invitée de l’émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché, le samedi 26 septembre dernier, Nadine Morano, définit la France comme un pays judéo-chrétien et de race blanche.

    Aussitôt, toute la classe politique poussa des cris d’orfraie, et les très vertueux Républicains retirèrent à la « coupable » son investiture sur la liste du « Grand Est » ( lol ) aux prochaines régionales. NKM, égérie de la droite parisienne bobo, qualifia d’ « exécrables » les propos de l’eurodéputé et rappela que « la République ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid », pas moins. Sarkozy, lui, affirma qu’il ne laisserait « jamais dire que la France est une race ».

    Une évidence

    Or, Mme Morano n’a fait, en l’occurrence, que proférer ce qui apparaît à tout esprit censé et de bonne foi, comme une évidence. « Les Français sont un peuple de race blanche » : les très républicains et très laïques instituteurs, et leurs manuels scolaires de géographie rédigés par des inspecteurs primaires tout aussi laïques et républicains l’ont enseigné expressément et sous cette forme textuelle aux élèves depuis Jules Ferry jusqu’au seuil des années 1980, voire plus. Et nul ne les a jamais taxés de racisme, tant cela paraissait indubitable.

    Des contradicteurs qui ont de qui tenir

     

    Morano

    Nadine Morano coupable d’avoir parlé de « race blanche »… 

    Il est vrai que tout a changé depuis les années Mitterrand. Rappelons que Mitterrand, ce président mégalomane et irresponsable dont on ne dénoncera jamais assez la responsabilité dans la décrépitude de notre pays, déclarait, au milieu des années 1980 : « Je veux qu’on bouscule les habitudes et les usages français » et, en conséquence, se prononçait pour une immigration massive, le refus de l’intégration, et le multiculturalisme fondé sur l’encouragement donné aux immigrés de cultiver leurs spécificités culturelles. Visitant une école de Maisons-Alfort, dont la majorité des élèves était d’origine arménienne, il déclarait aux instituteurs : « Faites de ces élèves des garçons et des filles fiers d’être arméniens » (pas français, au grand jamais). Et il galvanisait le prosélytisme immigrationniste de SOS-Racisme, cependant que son épouse se déclarait favorable à la liberté des jeunes musulmanes de porter le foulard à l’école. Etonnons-nous que trente ans après, les musulmans de France s’enhardissent jusqu’à prétendre nous imposer leurs coutumes, et qu’un Yann Moix, un des contradicteurs de Mme Morano, âgé de treize ans en 1981, objecte à celle-ci qu’il est conforme aux lois de l’évolution que la France perde son identité judéo-chrétienne pour devenir musulmane, et qu’il est aussi vain qu’immoral de prétendre s’y  opposer.

    Le fatal mouvement de l’histoire selon Yann Moix

    Moix asséna en effet à Mme Morano que « demain, la France sera peut-être musulmane », qu’il s’agira là du « mouvement de l’histoire». Selon Moix, en effet, « la France dont vous parlez, la France éternelle, elle a été inventée au XIXe siècle, elle n’existait pas avant ». Moix use ici d’une tactique héristique tout à fait caractéristique de notre intelligentsia, qui consiste à prendre prétexte du caractère relativement récent de la représentation conceptuelle d’une réalité historique, pour affirmer qu’il s’agit d’une pure construction intellectuelle, sans existence réelle, et donc spécieuse. Et ainsi, au motif que l’identité culturelle de la France s’est élaborée très progressivement tout au long de notre histoire, et n’a été intellectuellement appréhendée dans sa globalité qu’au XIXe siècle, Moix la réduit à un fantasme. N’ayant donc jamais été judéo-chrétienne, la France peut alors très bien devenir musulmane, de par un « mouvement de l’histoire » que nous sommes condamnés à subir.

    Une conception délibérément perverse de la laïcité

    Et chercher à enrayer cette islamisation est attentatoire à la laïcité.

    Ici, Yann Moix confond scandaleusement (car intentionnellement) l’Etat et la nation, et Mme Morano lui a judicieusement rappelé qu’il fallait distinguer le premier de la seconde. C’est l’Etat, en effet, qui est laïque, a précisé le député, non la nation. Un Etat laïque se veut confessionnellement neutre, et cela peut se concevoir. Mais une nation laïque, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien. Cela n’a aucun sens. Une nation a une âme, des croyances, des valeurs fondatrices, des traditions, une manière de penser, une tournure d’esprit, et tout cela n’est pas neutre et ne peut pas l’être. Une nation n’est pas une pure abstraction constituée d’êtres de raison anonymes, indifférenciés, interchangeables, sans âme. Précisons de surcroît que si le mot laïque (ou laïc) vient du grec laos, autrement dit le peuple, il ne signifie pas populaire. En cela, un « peuple laïc », cela n’a pas plus de sens qu’une « nation laïque ». La notion de laïcité se rapporte exclusivement à l’Etat, en aucun cas au peuple ou à la nation. La référer au peuple ou à la nation est, intellectuellement, un non-sens, et, moralement, une tromperie (pour ne pas dire une escroquerie) utilisée par ceux qui, comme Moix, veulent donner à croire à nos concitoyens que les notions de nation, de peuple, d’identité culturelle, sont de pures constructions de l’esprit, dénuées de toute réalité, lourdes de dérives perverses, et, en tout cas, obsolètes et contraires à la vérité (qui n’admet censément qu’un Homme universel et abstrait réduit à sa seule raison) et au sens de l’Histoire (lequel nous mène à l’indifférenciation clonique d’une humanité mondialisée s’acheminant vers le meilleur des mondes).

     

    LeaSalame

    Lea Salame, donneuse de leçons plates… 

    La laïcité, selon Yann Moix, n’est donc pas une simple caractéristique de l’Etat, consistant en une neutralité confessionnelle délibérée, mais la pièce maîtresse d’une conception de l’homme et de l’histoire et le fondement irréfragable de la morale. En cela, elle interdit toute pensée et toute politique fondée sur les notions de peuple, de nation et d’identité culturelle. Par là, elle nous interdit de considérer comme dangereuse une immigration massive, lors même que ses effets nocifs sont d’ores et déjà avérés. Mme Morano peut bien déplorer (et avec elle, des millions de Français qui ne vivent pas dans le même quartier que M. Moix) l’islamisation effective de nombreuses communes et l’islamisation rampante de nos mœurs, M. Moix lui réplique (avec l’approbation de Ruquier et les applaudissements serviles de sa claque complice) que c’est le « mouvement de l’histoire » et qu’il convient de s’y résigner. A défaut, on bascule dans l’horreur et la malédiction. On doit se résigner à l’islamisation de la France, à l’altération de son identité culturelle, qui, d’ailleurs, n’a jamais été une réalité et est une construction théorique du XIXè siècle qui a alimenté tous les fantasmes nationalistes et racistes contemporains. Toute action politique tendant à enrayer cette altération de notre identité nous ramène au temps honni de Vichy et de l’Occupation nazie. On doit donc y renoncer. Mieux (ou plutôt pire), il n’y faut même pas songer, ne fût-ce qu’une seconde. A l’inquiétude de Mme Morano quant à l’islamisation graduelle de la nation française, Yann Moix répond que « la laïcité c’est de ne pas se poser cette question », que se tourmenter à ce sujet et vouloir que l’islam « soit une religion minoritaire » revient à violer le parti pris de neutralité inhérent à cette laïcité, laquelle est, de toute nécessité, « indifférence » et « incompétence » (sic).

    Autrement dit, selon Moix, au nom de la laïcité, l’Etat doit se montrer absolument indifférent au sort de la nation, fermer les yeux sur ce qui menace son identité culturelle, et aller jusqu’à nier l’existence même du problème. Nier le danger, c’est bien, ne pas même y songer, c’est encore mieux. Voilà à quelle conclusion aussi suicidaire qu’aberrante mène cette conception dévoyée de la laïcité. Telle que la conçoivent Yann Moix, Laurent Ruquier, les médias et toute notre classe politique, la laïcité ligote l’Etat, le rend sourd, aveugle, muet et impuissant, et lui interdit même de penser, le privant de toute lucidité. Elle n’est pas une simple règle de neutralité confessionnelle, mais une valeur ogresse ou cancéreuse qui dévore toutes les autres, se substitue à elles et constitue le tout de la morale politique et de la morale tout court. Ce que Moix et tous les contradicteurs de Mme Morano défendent, c’est une conception sidaïque et mortifère de la laïcité, qui prive la nation de tout moyen de prévention et de défense contre le danger migratoire qui la menace. La laïcité ainsi conçue devient une arme contre l’identité de la France. Léa Salamé, lors de l’émission de Ruquier, somma Mme Morano de choisir entre « la France laïque » et « la France judéo-chrétienne », affirmant que les deux notions s’excluaient réciproquement. C’est faux et malhonnête. Redisons-le : c’est l’Etat qui est laïque, pas la France, qui, elle, est une nation aux fondements spirituels et éthiques judéo-chrétiens. Et un Etat, pour être laïque, n’est pas tenu de méconnaître et de nier l’identité culturelle de la nation qu’il gouverne et dont il a la responsabilité de la sauvegarde, tout au contraire. La même Léa Salamé reprochait à Mme Morano d’exclure implicitement les Antillais de la France au motif de leur couleur de peau. Mais, autant que l’on sache, la France peut très bien comporter des citoyens noirs sans cesser pour cela d’être in essentia une nation de race blanche. Et cela vaut pour la religion : Senghor, le plus illustre des Sénégalais, catholique pratiquant, a dirigé durant 20 ans le Sénégal, et ce dernier n’en est pas moins demeuré un « pays musulman » pour la simple raison que les musulmans représentent 94% de sa population. Et s’il existe des Sénégalais blancs, cela n’empêche nullement le Sénégal de rester une nation de race noire.

    Une entreprise d’aliénation en faveur de l’édification d’un monde de clones indifférencié

     Il est vrai que, aux yeux de Yann Moix, « race » est un mot « indécent » qu’il faut « ne plus jamais utiliser ». Il est d’ailleurs devenu fréquent d’entendre dire que « les races n’existent pas ». Un professeur d’histoire-géographie, membre du Modem, rappelle d’ailleurs à Mme Morano, sur le site de Metro News, que « la race blanche n’existe pas et [que] plus personne n’en parle depuis que les derniers théoriciens nationaux-socialistes ont été pendus à Nuremberg » (sic). Les races n’existent pas, donc, non plus que les sexes, depuis la théorie du gender, au nom de laquelle on nous assène que le sexe d’un individu relève d’une situation, et non pas de sa nature, moins encore de son identité, et que d’ailleurs la notion de sexe est une construction mentale (une de plus) élaborée et imposée par une société archaïque dont il convient de s’émanciper.

     

    ruquier

    Laurent Ruquier accuse Morano de favoriser le racisme. 

    Pas de race, donc, ni de sexe, ni d’identité culturelle secrétée par l’histoire ; rien de tout cela n’est réel ; ce sont là autant de fantasmes oppressifs qu’il faut détruire ; il n’existe, il ne doit exister que des clones anonymes, interchangeables, évoluant en un meilleur des mondes planétarisé, sans frontières, ni nations, ni peuples, ni cultures particulières, dont la « laïcité » interprétée par les Moix, les Ruquier, les Salamé, est l’instrument de l’édification.

    Il est assurément dommage que les musulmans, eux, ne partagent pas cette vision « républicaine », « laïque » et universaliste du monde et prétendent nous imposer leur religion, leur culture, leurs traditions et leur mode de vie. Mais M.Moix n’en a cure, puisqu’on n’a pas le droit de contrarier ce « mouvement de l’histoire ».

    Yann Moix et consorts illustrent au plus haut degré l’immense entreprise d’aliénation de nos concitoyens, à l’œuvre depuis des décennies. Aliénation, oui, car elle vise à nous déposséder de notre identité pour nous faire devenir autres que ce que nous sommes, que ce que notre histoire, notre civilisation, ont fait de nous.

    Laurent Ruquier, lors de son émission du 26 septembre, a reproché à Mme Morano de favoriser le racisme en prétendant que la France était un pays blanc et judéo-chrétien. Tragique (et volontaire) erreur : ce qui stimule le racisme, c’est le refoulement permanent des identités culturelles et nationales, lesquelles finissent alors par ressurgir sous de violentes formes éruptives ; les musulmans de France le prouvent, eux qui, aujourd’hui, refusent notre société et le modèle républicain et laïque que les Moix, les Ruquier, les Hollande et les Sarkozy veulent leur imposer.

    La faillite de la laïcité républicaine

     Ce modèle prouve aujourd’hui tragiquement sa faillite. Cette dernière tient à la nature idéologique et à la propension totalitaire de la laïcité à la française. Celle-ci ne se présente pas comme une simple neutralité confessionnelle de l’Etat et de la loi qui protège la liberté de conscience, mais comme la manifestation éthique, politique et juridique d’un parti-pris antireligieux découlant d’une vision athée de l’Homme conçu comme un être de pure raison, identique en tous lieux et en tous temps. Une telle conception de l’homme détruit tout sentiment d’appartenance à une nation et à une civilisation données, et empêche l’intégration des immigrés, lesquels refusent instinctivement de se départir de leur spécificité culturelle pour se fondre dans une masse indifférenciée. Des immigrés peuvent accepter de s’intégrer à une communauté soudée par une identité culturelle forte, mais refuseront toujours de devenir les clones d’un magma sans âme, et les passants d’une zone de transit. A quoi l’on peut ajouter que s’ils peuvent souhaiter s’intégrer à un pays fort comme l’Allemagne, ou dynamique comme le Royaume-Uni, ils n’ont guère envie de s’intégrer à un pays faible et en plein déclin comme la France actuelle.

    La virulence des réactions aux propos de Mme Morano, de Moix à Sarkozy en passant par NKM, Valls et Hollande, révèle à quel point nos « élites » (?) refusent ces simples mais essentielles vérités et sont déterminées, en toute connaissance de cause, à nous mener à l’abîme de par leur aliénation idéologique. C’est proprement affligeant. 

       Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de Politique magazine et la Nouvelle Revue universelle.

     

  • Migrants : L'Allemagne fait ses comptes ! Et ce n'est pas sans importance ...

     

    L'Allemagne a beau avoir opté pour une politique « généreuse » en matière d'accueil des migrants, l'avoir proclamée aux quatre-vents, et l'avoir analysée, simultanément, comme conforme à son besoin impérieux de main d'œuvre importée, la voici qui fait ses comptes, modère ses enthousiasmes, et ne dissimule plus ses inquiétudes. Toucher à son équilibre budgétaire, créer de la dette, mettre la main à la poche, et sans-doute beaucoup plus que la main puisque le coût de l'arrivée de plus ou moins un million de réfugiés sur le sol allemand en 2015 est estimé au bas mot à 10 milliards d'euros non budgétisés, l'ensemble suscite problèmes, inquiétudes et divisions. Sans compter la fronde de la CSU, le mécontentement grandissant de plusieurs länder dont le land de Bavière, le plus important de tous, et au delà ce qu'on a appelé outre-Rhin la révolte des sudistes, submergés de migrants; la popularité d'Angela Merkel en baisse, etc. L'Allemagne n'aime ni le déficit, ni la dette, encore moins l'imprévu en matière financière. Il ne faut pas croire que cette situation sera sans suite ni conséquences. A suivre, donc.  LFAR        

    Le média financier suisse Romandie.com a publié les informations et commentaires qui suivent. 

    Berlin - Schäuble admet que les migrants font peser un sérieux risque sur son budget. 

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a reconnu mardi qu'il ne savait pas si le budget fédéral allemand pourrait ressortir à l'équilibre l'an prochain, ce qui reste son objectif en dépit de milliards de dépenses pour les migrants.

    « J'ai dit que nous voulions y arriver sans contracter de nouvelles dettes, si possible », a déclaré le ministre conservateur devant un congrès de fabricants de machines-outils à Berlin. « Dans ma famille politique ils m'ont demandé : « pourquoi dis-tu si possible ? Eh bien parce que la vérité est que je n'en sais rien », a poursuivi M. Schäuble. 

    L'Allemagne a amené l'an dernier, pour la première fois depuis 1969 et un an avant l'horizon prévu, son budget fédéral à l'équilibre, c'est-à-dire que l'Etat n'a pas contracté de nouvelles dettes. L'objectif du gouvernement d'Angela Merkel est que cet équilibre - le zéro pile que les conservateurs avaient promis à leurs électeurs - devienne la règle. 

    Mais l'Etat fédéral, critiqué par certains économistes et ses partenaires dont Paris pour une politique qui selon eux néglige l'investissement, fait face à des milliards d'euros de dépenses qu'il n'avait pas anticipées, alors que l'Allemagne attend cette année autour d'un million de demandeurs d'asile. 

    « Ces arrivées massives représentent un plus grand défi que la plupart des choses que nous avons eues à faire ces 65 dernières années, a déclaré M. Schäuble, et recèlent un potentiel de risque incroyable pour les finances publiques.» 

    « Pour autant nous pouvons et allons surmonter ce défi », a-t-il affirmé, dans la lignée des assurances données régulièrement par Mme Merkel. 

    Le gouvernement a promis des milliards d'euros d'aides aux communes et aux Etats régionaux allemands, chargés de l'accueil et de l'hébergement des migrants. L'Etat va notamment verser une somme forfaitaire par demandeur d'asile « pour que cessent les jérémiades des collectivités », a expliqué M. Schäuble. 

    Les communes peuvent également depuis peu s'endetter à taux zéro auprès de la banque publique KfW pour investir dans la construction ou la rénovation d'hébergements pour demandeurs d'asile. La banque a annoncé mardi que l'enveloppe de 300 millions d'euros qu'elle avait mise à disposition à cet effet début septembre avait été utilisée au bout de quelques jours, et qu'une rallonge de 200 millions était elle aussi épuisée. 

    Le volume du programme a été porté à un milliard d'euros, a indiqué la KfW mardi, faisant état d'une demande toujours aussi forte. Selon les calculs de la KfW, ce milliard de crédits devrait pouvoir servir à donner un toit à 100.000 migrants. 

    Romandie.com

     

  • De Gaulle confirme Peyrefitte ... Inutile de biaiser et mettre en doute !

     

    A propos de l'Europe ...

    « Pour moi j'ai, de tous temps, mais aujourd'hui plus que jamais, ressenti ce qu'ont en commun les nations qui la peuplent. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d'innombrables relations de pensée, d'art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu'elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. »

     

    Ch. De Gaulle

    Mémoires d'Espoir - Plon, 1970 & 1971

     

  • Paris ce 15 octobre, Cercle de l'Oeillet Blanc : Messe à la mémoire de Marie-Antoinnette ... Mais aussi ailleurs ...

    Naturellement, nous encourageons nos lecteurs et amis qui le pourront à assister à cette messe. Le Cercle de l'Œillet accompagne son invitation des explications qui suivent.  

    « ... Le Cercle de l’Œillet Blanc œuvre aujourd’hui dans le but de conserver et de défendre la tradition royale en France, d’en promouvoir les principes et d’en illustrer la pertinence dans l’actualité.

     Une des actions principales du Cercle est l’organisation des cérémonies du 21 janvier à Saint-Germain l’Auxerrois célébrant le martyre du Roi Louis XVI et de toutes les victimes de la Révolution française.

    Après l'exposition, l'été dernier, dans le parc de Versailles, d'une "œuvre artistique" portant clairement atteinte à la mémoire de la reine Marie-Antoinette, l'Œillet Blanc a décidé une première réaction en organisant une messe le 15 octobre prochain, à sa seule intention, à l'occasion de l'anniversaire de son exécution  » 

    NICE

    On nous annonce, par ailleurs, qu'une messe à la mémoire de la reine Marie-Antoinette sera dite à Nice le vendredi 16 octobre 2015 à 18h30, à l'Oratoire Saint Joseph, 18 rue Catherine Ségurane. Renseignements : M. Jean-Pierre Thouvenin. 04 93 81 22 27 ou 06 34 47 67 03.

    BIARRITZ

    A l'initiative de M. Alexandre de La Cerda, une messe pour la reine Marie-Antoinette sera dite vendredi 16 octobre à 19 h à l'église Saint-Martin de Biarritz. Suivra une réunion amicale autour d'un verre. Renseignements : 06 62 72 56 49.

  • Colosimo : comment Poutine est devenu roi du grand échiquier international

     

    14210_colosimojean_francois11o_dion.jpgJean-François Colosimo a accordé à FigaroVox un grand entretien fort intéressant au sujet de l'influence grandissante du président russe, Vladimir Poutine, sur la scène internationale. Celle-ci s'inscrit selon lui dans l'histoire multiséculaire de la Russie. Nous ajouterons que ses analyses sont en très grande concordance avec ce que nous écrivons ici depuis plusieurs années. LFAR

    LE FIGARO. - Sur le dossier syrien, de fortes tensions entre les États-Unis et Russie se font sentir. Vladimir Poutine semble avoir pris la main. Est-ce un des signes du grand retour de la Russie sur la scène internationale ?

    Jean-François COLOSIMO. - L'action que mène Vladimir Poutine en Syrie récapitule à la fois sa politique et sa personne. Elle correspond tout d'abord à sa représentation géopolitique du monde. Poutine est résolument « westphalien »: il défend le système traditionnel, constitué de nations souveraines où ce sont les États qui valent et non pas les régimes politiques, les organisations non-gouvernementales ou les institutions supranationales. En soutenant le pouvoir de Bachar Al-Assad qu'il juge être le seul « légitime », il défend cette conception de l'ordre international qu'il considère, de surcroît, protectrice de ses propres intérêts.

    Mais il est aussi l'héritier d'une doctrine diplomatique. Précisément, celle qui a été promue par les tsars puis par les Soviets depuis l'entrée de plain-pied de Moscou sur la scène méditerranéenne et orientale. Dès le XVIIIe siècle, à coups de guerres et de traités avec l'Empire ottoman, Catherine II « la Grande » s'est ouvert un accès vers les mers chaudes, via la Crimée et le Caucase, afin de désenclaver la Russie et de lui faire retrouver son berceau byzantin. Cet élément essentiel de politique extérieure s'est naturellement justifié de la protection des chrétiens d'Orient considérés comme un levier d'influence. L'URSS a d'autant plus facilement pris le relais que les orthodoxes du Levant ont été parmi les fondateurs et les animateurs du panarabisme, avec ce que cela a pu impliquer chez eux d'idéologie progressiste les rapprochant du socialisme. La proximité et la solidarité sont donc anciennes avec le baasisme syrien qui est issu de ce mouvement.

    Cependant, cette vision de Poutine est renforcée par la logique bipolaire qui a structuré l'affrontement entre l'Est et l'Ouest. À ses yeux, les États-Unis n'ont cessé, depuis 1989 et la chute du Mur, de vouloir neutraliser la Russie soit en l'isolant économiquement par le biais du capitalisme financier, soit en la cernant militairement au moyen de l'Otan. Au Proche-Orient, ce face-à-face se double d'un jeu d'alliances de nature historique: celle des États-Unis avec le bloc sunnite qu'il s'agisse de l'Arabie saoudite, des Émirats ou de la Turquie ; celle de la Russie avec l'arc chiite qui va de l'Iran au Hezbollah libanais et qui a le pouvoir alaouite en Syrie pour pivot.

    Enfin, l'intervention en Syrie relève d'objectifs aussi bien stratégiques que tactiques. D'autre part, Poutine considère que, de l'Irak à l'Ukraine en passant par le Kosovo, les États-Unis ont fait de la déstabilisation une méthode de conquête hégémonique et qu'aller les concurrencer au Levant doit, à l'inverse, lui permettre d'asseoir sa mainmise sur la Crimée. D'autre part, contrebalancer l'action de Washington au Proche-Orient revient pour lui à conjurer, si ce n'est à endiguer la menace djihadiste qui pèse sur la Russie, ses millions de citoyens musulmans et ses républiques caucasiennes en voie de réislamisation, voire de radicalisation.

    Le coup vient donc de loin. Une fois de plus, ce qui frappe est la détermination et la brutalité avec lesquelles Vladimir Poutine l'administre.

    Pourquoi, malgré l'insistance des Occidentaux, Poutine refuse-t-il d'évincer Bachar al-Assad ?

    Il est plusieurs raisons anciennes, on vient de le dire, à cette alliance avec le pouvoir alaouite, parmi lesquelles son caractère minoritaire, son idéologie baasiste, son inclination envers les chrétiens et sa dépendance à l'égard de l'Iran. Mais il est aussi des avantages plus immédiats, dont en premier lieu ceux de la forte présence militaire russe qui est devenue de tradition en Syrie et dont le maintien sur place dépend, au moins momentanément, du maintien de Bachar Al-Assad au pouvoir.

    Autrement dit, cette intervention découle pour partie d'un effet de clientèle et, pour partie, d'un effet de paroxysme. Selon Sergueï Lavrov, le ministère des Affaires étrangères de Vladimir Poutine, « à l'exception de Bachar, il n'y a que des terroristes. » Ce qui revient à se confronter directement à l'option occidentale, donc américaine, et à mener immédiatement cette confrontation à son maximum de tension.

    D'une part, les forces dites « démocratiques » de l'Armée syrienne libre, sur lesquelles la France a compté, sont aujourd'hui militairement en déroute ou ont rallié les djihadistes. D'autre part, l'Armée de la conquête, formée du groupe djihadiste al-Nosra, la branche locale d'Al-Qaïda, et du groupe salafiste Ahrar al-Sham à l'initiative du consortium sunnite qui court de la Mecque à Istanbul, est la seule faction capable de s'emparer de Damas et bénéficie désormais du soutien de Washington qui voit en elle un moindre mal.

    Là où Poutine profite de la faiblesse de la position occidentale et renverse habilement l'échiquier, c'est lorsqu'il demande si al-Qaïda est préférable à Daech.

    Les États-Unis et l'Otan - qui a évoqué une «escalade inquiétante» - s'inquiètent de l'avancée russe en Syrie. Les cibles visées ne seraient pas les bonnes ; des avions russes auraient survolé l'espace aérien turc sans autorisation. De nombreuses critiques chargent la Russie dans cette intervention…

    Là encore, il faut en revenir au temps long. Depuis la chute du mur de Berlin, les États-Unis n'ont pas varié de doctrine. La Russie, héritière de l'URSS, reste pour eux l'ennemi numéro un, du moins potentiel, dont il faut empêcher la résurgence en tant qu'acteur majeur sur la scène internationale.

    Le pacte entre Gorbatchev et les Européens sur la réunion des deux Allemagne comportait l'obligation pour l'Otan de ne pas avancer plus à l'Est. En vingt ans, une dizaine de pays ont rejoint l'Alliance atlantique qui s'est élargie au fur et à mesure de la construction européenne et ce, vers l'Est, vers la frontière occidentale de la Russie.

    Peu importe d'ailleurs, la couleur de l'administration. Lorsque George W. Bush arrive au pouvoir, il prend comme secrétaire d'État aux affaires étrangères non pas une spécialiste de l'islam ou du Moyen-Orient mais une spécialiste de l'URSS, Condoleezza Rice, qui a travaillé au Conseil de sécurité nationale en tant qu'expert sur le bloc communiste. Et sous Obama, le Pentagone reste inflexible : Moscou est classée comme l'une des toutes premières menaces.

    La raison de cette focalisation américaine est simple : l'arsenal nucléaire de la Russie lui permet de jouer un rôle géopolitique hors de proportion avec sa puissance économique. Elle est un contradicteur permanent aux yeux des Américains qui nient d'autant plus fortement sa légitimité à jouer un rôle important dans l'un ou l'autre des espaces géopolitiques sur lesquels ils ont besoin d'exercer leur domination ou leur influence.

    D'où la diabolisation récurrente de Moscou par Washington. La force paradoxale de Poutine est d'endosser cette diabolisation, voire de la revendiquer puisque son but est de démontrer que l'on n'est pas obligé de souscrire à la règle du jeu édictée par l'Amérique et qu'on peut même la dénoncer et la contrecarrer. Pour ce faire, il démontre une capacité d'analyse et de réflexion froide, suivie d'une action stratégique menée avec une détermination systématique qui tranche avec les atermoiements des Européens et des Américains.

    Obama et Hollande ont fini par reconnaître que l'on ne pouvait pas prendre à la fois Bachar et Daech pour cibles et qu'abattre Daech est prioritaire ? Poutine en retire le plein droit de soutenir Bachar sans restriction aucune et d'en faire la publicité afin de se rendre incontournable dans la nouvelle donne mondiale.

    Relations pacifiées avec Cuba, accord iranien… Barack Obama se démarque de la ligne néo-conservatrice américaine - incarnée actuellement par Hillary Clinton. La troisième guerre mondiale diagnostiquée par certains semble lointaine…

    Barack Obama a été élu sur un programme de désengagement militaire au Proche- Orient en nette rupture avec la ligne néo-conservatrice. Ce processus a vite montré ses limites. Les Américains ont quitté l'Irak avant d'être dans l'obligation pressante d'y revenir et quitte à devoir admettre leur absence de plan. Ce désengagement relatif provoque inévitablement l'insatisfaction à la fois d'Israël et des pays arabes. C'est là tout le problème d'Obama, dont la politique étrangère s'est révélée au pire illisible au mieux inefficace, que de réunir tous les mécontentements sur son nom. La réconciliation avec Cuba et l'accord avec l'Iran témoignent de l'urgence dans laquelle il s'est trouvé de marquer son deuxième mandat de quelque réussite diplomatique sans quoi il aurait été l'un de ces présidents américains n'ayant laissé aucune trace sur le plan des relations internationales ou, pire, une trace diffuse et brouillée.

    Mais Cuba, c'est d'abord le fait du pape François et de la diplomatie vaticane. Mais l'Iran, c'est faire avant tout preuve de bon sens, admettre la réalité et s'y conformer. Dans les deux cas, il n'y va pas d'une politique d'initiative mais d'une politique de confirmation. Cette faiblesse dans la prise de décision américaine est sans conteste un facteur d'instabilité à l'échelle planétaire.

    Va-t-on pour autant vers une troisième guerre mondiale ? Non, bien sûr. C'est au mieux une formule qui dit le contraire de ce qu'elle entend. La guerre globale est déjà là. Elle ne fait que perpétuellement commencer et recommencer avec des conflits de basse ou moyenne intensité répandus et récurrents sur l'ensemble des continents et impliquant des coalitions internationales variables, qu'elles soient militaires ou économiques. Nous sommes davantage confrontés à un état endémique de guerre à l'échelle internationale que menacés par une guerre mondiale au sens d'un affrontement de blocs.

    Il s'agit toutefois de savoir déterminer qui est l'ennemi prioritaire. Cet ennemi est Daech. Ce que considère Poutine tout en faisant croire qu'il veut sauver Assad alors que, une fois les intérêts russes en méditerranée assurés, il pourra très bien l'abandonner, étant suffisamment cynique pour cela. La France, elle, a longtemps professé que l'on pouvait avoir deux ennemis prioritaires en même temps, à savoir Daech et Assad. Ivres d'irréalisme, François Hollande et Laurent Fabius se sont entêtés à courir deux lièvres à la fois. Jusqu'à ce que les Américains, ayant eux- même fini par changer d'avis, aient stoppé sans plus d'égard la course échevelée de la diplomatie française. Ce suivisme erratique du gouvernement est plus que préoccupant car tout ce qui se passe au Proche-Orient a des répercussions sur le territoire national. De ce point de vue, la politique du gouvernement français apparaît largement comme irresponsable.

    Donald Trump loue le « leadership de Poutine », estime que s'il est élu président, il entretiendra d' « excellentes relations » avec celui-ci. Et il est le grand favori à la primaire des républicains. Est-ce le signe qu'une partie de la population américaine a rompu avec le néo-conservatisme ?

    Tout d'abord, au regard de ses scores abyssaux de défiance dans les divers baromètres américains, rien n'est moins assuré que Donald Trump accède un jour à la Maison blanche. Au cas où il serait élu candidat, puis président, il est probable que, comme Ronald Reagan, il se verrait encadré par la puissante machine républicaine. Ce qui est certain, c'est que, à Washington et à Moscou, on observe un croisement des opinions vers de fortes tendances isolationnistes.

    Comment réagissent les opinions russe et américaine à l'intervention en Syrie ?

    La guerre au Proche-Orient inquiète l'opinion américaine et n'emporte pas l'adhésion des Russes. Autant ces derniers soutiennent majoritairement l'action de Poutine en Crimée ou en Ukraine, autant la crainte est profonde sur l'engagement en Syrie qui réveille le souvenir de l'Afghanistan.

    De manière générale, les opinions au sein de l'hémisphère nord demeurent assez frileuses quant au danger que représente l'effondrement des frontières au Proche-Orient dont Daech est présentement le symptôme le plus virulent. Il revient aux gouvernants de savoir mobiliser car la question du djihadisme ne relève pas que de la politique internationale: dans nombre de ces pays, c'est aussi une question de politique intérieure.

    Or, si Poutine réussit à s'imposer au Proche- Orient, à prendre l'ascendant sur Obama et Hollande, à forcer les autres à suivre son rythme, c'est parce que, de quelque manière qu'on les juge, sa politique intérieure et sa politique extérieure sont en cohérence. Et ce, à la différence criante de celles des gouvernements occidentaux, en particulier de l'actuel gouvernement français.  •

    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru en septembre 2014 aux éditions Fayard. Il a également publié chez Fayard Dieu est américain en 2006 et L'Apocalypse russe en 2008.

    Entretien par Eléonore de Vulpillières            

     

  • Notes d’actualité : de Morano à Villiers

     

    par Hilaire de Crémiers

     

    hilaire-de-cremiers-510x327.jpgIl n’y a plus de politique française. Le spectacle qu’elle offre n’est plus que bouffonneries. En politique intérieure, l’incident Morano révèle l’état de déliquescence mentale de la classe politique. Ce que l’on savait déjà depuis des décennies, est confirmé : le réflexe pavlovien y tient lieu de pensée. Dans un cadre pareil tous les objectifs de redressement intérieur sont rendus impossibles. Une superstructure partisane, médiatique, syndicale, quelque 50 000 personnes, avec tous leurs réseaux d’obligés et leurs clientèles, fait la loi en France et impose ses vues. Cette superstructure ne représente nullement la France, ni ses territoires ni ses intérêts ni ses populations, et elle prétend la gouverner ! En revanche, elle se nourrit et vit de la réalité française comme un énorme parasite qui en dévore la substance : les familles, les entreprises, les régions, les territoires, tout est mis en coupe réglée et quand elle prétend déréguler et même décentraliser ( !), elle ne le fait que pour mieux asseoir son pouvoir tyrannique et en fait centralisateur. Les partis avec leurs idéologies s’installent partout et dominent tout, de la ville à la campagne, de l’administration aux professions ! Les syndicats pareillement. Ce qui se passe à Air-France est typique du mal-être français. Ainsi dans toutes les réformes ou prétendues telles, territoriales, économiques, sociales et « sociétales », la superstructure ne fait plus que détruire ; elle détruira jusqu’au dernier village, jusqu’à la dernière entreprise, jusqu’à la dernière famille. Sa raison d’être, ce sont les appareils, eux seuls existent ; le parti, l’appareil d’abord : voilà le mot d’ordre. Les financiers qui tiennent médias et partis dictent leurs choix. Des idéologues de pacotilles enfument les esprits. L’astuce est de faire croire à de grands combats : socialisme, libéralisme, droits de l’homme et tout ce qu’on voudra. Il ne s’agit en réalité que de conquérir le pouvoir, à tous les niveaux, afin de se l’approprier. Ce n’est plus une république, c’est une « chose privée » avec ses gardes-chasse, ses vigiles, ses sonneurs, ses laquais. Ils sont tous si heureux de se croire indispensables et importants ! Mais, répétons-le, leurs appareils dont ils vivent, qui les promeuvent et qui les tiennent – car ils ne sont plus libres –, ne sont que superstructures dont la vacuité mentale et morale est inversement proportionnelle à la lourdeur physique et au poids financier et qui se révèlent de plus en plus inutiles, inefficaces, obsolètes et terriblement contraignantes. Les superstructures, en bonne théorie et en exacte pratique, sont faites pour disparaître ; que ces messieurs qui furent plus ou moins marxistes ou saint-simoniens dans leur jeunesse, veuillent bien se souvenir des leçons qu’ils ont répétées comme des perroquets ! Une superstructure est faite pour tomber.

    Ajoutez à cette superstructure dite nationale, la superstructure européenne dotée des mêmes caractéristiques, il devient évident que la France a perdu toute liberté. Son droit a été évincé, ses intérêts bafoués, sa souveraineté avilie. L’Allemagne commande, au moins pour le moment. La politique extérieure française n’est plus dictée par les intérêts propres de la France ; les visions de sa diplomatie traditionnelle n’ont plus cours. Au Moyen-Orient comme en Afrique, la France n’agit plus selon ses données historiques. Nous sommes vassalisés et François Hollande dans sa ridicule posture n’a que trop mérité l’interpellation de Marine Le Pen au Parlement européen. Cet homme qui est légalement le chef de l’État français, n’a aucun sens de la France ; son moralisme de façade ne fait que couvrir l’imposture de son personnage qui s’essaye à jouer du Mitterrand alors qu’il n’arrive pas à la cheville du Florentin. Mitterrand connaissait son Machiavel. Le cynisme hollandais est du niveau de la petite « frappe » bourgeoise qui a réussi à devenir chef de gang.

    Lire le livre de Philippe de Villiers, Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel), est un régal pour tout ce qui reste d’esprits libres en France – et ils sont plus nombreux que nos apparatchiks ne le croient ! Il nous montre ces superstructures dans leur malfaisance essentielle, c’est-à-dire institutionnelle. Il les a expérimentées ; il en connaît la perversité. Et, surtout, il décrit – et dans quel style ! – tous les personnages de cet univers politico-médiatique que le peuple français dans sa crédulité imagine grands et qui sont, vus de près, d’une bassesse à vomir et d’un ridicule à hoqueter.

    Merci à Philippe de Villiers qui libère nos esprits et, dans sa haute idée de la France, ramène à leur juste et misérable mesure les esprits faux et médiocres qui, en se servant des appareils et des superstructures, ont régenté et régentent encore notre pauvre pays. À quand sa libération ?  

  • TV : Bartolone chez Ruquier

     

    par Nicolas Julhiet

     Descendu de son perchoir pour s’installer dans le fauteuil, moins confortable, d’invité politique, Claude Bartolone était reçu par Laurent Ruquier dans On n’est pas couché ce samedi soir. Raison de sa présence : une candidature à la présidence de la région Ile-de-France, pour le compte du Parti socialiste.

    Sur le fond, on pourrait s’étonner. Le quatrième personnage de l’Etat, comme il a aimé le rappeler à plusieurs reprises avec un sourire satisfait, dans une émission de divertissement pour subir l’interrogatoire de deux chroniqueurs et d’un animateur télé… Est-ce vraiment sa place ?

    Claude Bartolone est arrivé en toute décontraction. Sourire impeccable – presque figé -, et léger accent fleurant bon la Méditerranée. L’homme conta son enfance, celle d’un fils de sicilien et de maltaise arrivés de Tunisie en France à la fin des années 50. Une histoire familiale qui, évidemment, ne le prédestinait pas à occuper la place qui est la sienne aujourd’hui. « C’est pas mal, quand même, la République », glissait l’intéressé. Effectivement, devenir un apparatchik dans ces conditions, c’est pas mal.

    Passés ces souvenirs d’enfance n’intéressant pas grand monde à part Laurent Ruquier, les chiens furent finalement lâchés. Pas très féroces. Ils se sont contentés de mordiller l’élu du 9-3, sans vraiment le blesser. Pourtant, ce n’est pas la matière qui manquait. Le rapport – à charge – de la Cour des comptes sur son bilan à la tête de la Seine-Saint-Denis et l’enquête tout juste ouverte sur la possible attribution d’un emploi fictif constituaient des morceaux de choix pour bêtes affamées.

    Hélas, les coups de crocs de Léa Salamé sont restés inoffensifs et le président de l’Assemblée nationale, bien préparé pour l’émission, les esquiva tous sans efforts apparents. Pire, la chroniqueuse se laissa accuser par l’invité de ne pas avoir préparé ses questions et ne pas savoir lire un rapport. Accusations dont elle eut bien du mal à se défendre… L’arroseur arrosé.

    S’ensuivit un échange, initié par Yann Moix, sur le rôle du président de la République et sur la durée de son mandat dans le cadre institutionnel actuel. Depuis quelques temps, le socialiste milite pour un septennat afin d’inscrire la présidence dans le « temps long ». En revanche, il n’estime pas nécessaire un renouvellement dudit mandat, arguant que le président serait plus « fort » s’il n’avait à préparer, au bout de quelques mois d’exercice seulement, une campagne pour assurer sa réélection. Léa Salamé tenta de remettre son grain de sel dans la conversation, expliquant que « ce qu’on reproche au président de la République, c’est son côté monarque ». Pardon, Léa, mais d’où sortez-vous une chose pareille ?

    Le débat glissa ensuite sur la politique menée par le gouvernement de François Hollande. Moment le plus pénible pour Claude Bartolone qui répondit systématiquement à côté, accusant Nicolas Sarkozy d’avoir laissé la France dans un état calamiteux… Pauvres socialistes ! Et 2017 alors, le sujet qui passionne les foules ? Pour l’invité, il ne fait aucun doute que le Front national « sera au second tour de l’élection présidentielle ». Ce fut bien la seule chose à retenir sa prestation. 

  • Syrie : Quand la République idéologique tue ses propres enfants...

     

    Par Academos 

     

    academos.jpgSyrie : Six djihadistes Français de plastique tués par les frappes des Rafales ? Ou : quand la République idéologique tue ses propres enfants...

    Jacques Chirac, Premier ministre du Président Giscard d'Estaing, est à l'origine des suicidaires et scélérats décrets de 1975 sur le regroupement familial. Il n'a jamais voulu reconnaître sa faute, ni qu'il avait touché la France au coeur, si l'on peut dire, c'est-à-dire dans la constitution même du peuple de France : car ses décrets, accordant automatiquement la nationalité française par le jeu incontrôlé du droit du sol, ont abouti tout simplement à changer le peuple. Pas encore complètement, certes, mais à introduire au coeur même du vieux pays des masses de Français de plastique, des français « légaux », mais qui, pour reprendre les termes du Père de Foucauld, n'ont ni le coeur ni l'esprit français; et, pire, qui ne souhaitent acquérir ni l'un ni l'autre mais, bien au contraire, ne rêvent que d'une chose : nous imposer leur coeur et leur esprit : l'Islam. Merci, Chirac !

    Dans son aveuglement, Chirac était même allé, devenu Président, jusqu'à déclarer que ces jeunes des cités, qui haïssent tout de nous, de nos racines, de notre Être profond, étaient « les enfants de la République ». Enfants de la République idéologique, peut-être; enfants de la France, certainement pas ! Chirac a peut-être cru, ce jour-là, réussir une belle (!) envolée lyrique, il n'a réussi qu'à mériter le fameux « errare humanum est, perseverare diabolicum ».

    Et voilà qu'aujourd'hui on apprend que nos Rafales ont détruit un camp d'entraînement de terroristes islamistes qui, en Syrie, préparaient leurs sales coups, leurs attentats, leurs assassinats; et que, dans le tas des tués (bon paradis d'Allah, les gars !) il y avait (il y aurait) six Français.

    Valls refuse de confirmer, mais, quoi qu'il en soit, une seule chose est sûre : il n'y avait aucun Français parmi ces assassins en puissance. Il n'y avait que des ennemis de notre peuple, de notre culture, de nos traditions, de nos héritages culturels et religieux. Ils sont morts là-bas, s'étant enfermés dans la logique mortifère qu'ils ont librement choisie et qu'ils ont suivie en toute liberté : mieux vaut cela que de les avoir laissés venir ici se faire exploser au milieu d'innocents qui n'ont rien demandé...

    Mathias Léridon s'est permis de dire - et il a mille fois raison - qu'on n'est pas Africain parce qu'on naît en Afrique, mais parce que l'Afrique bat dans votre coeur.

    Eh bien, ce que l'on permet de dire à Mathias Léridon, ils serait piquant que l'on nous interdît de le dire, à nous, accommodé à la réalité française : on n'est pas Français parce que l'on naît en France ou parce qu'un Système haineux de notre Histoire et de notre passé, de notre culture et de nos traditions vous a - follement - donné un petit rectangle de plastique. On est Français, si l'on est naturalisé, parce que la France bat dans votre coeur. 

    Et, sinon, non ! 

    * On n'est pas Africain parce qu'on naît en Afrique, mais parce que l'Afrique bat dans votre coeur.

  • Contre-emploi

     

    Une analyse de Dominique Jamet

    Une très perspicace rétrospective des positions réciproques de François Hollande pour la France et d'Angela Merkel pour l'Allemagne, dans le déroulé de la crise des migrants. Mais aussi, in fine, une évocation de l'évolution des esprits et des réactions en Allemagne face à l'afflux inouï des réfugiés et la soudaine baisse de popularité de la chancelière. Cet afflux, Dominique Jamet le définit très justement comme « une grande migration qui est autre chose qu’un phénomène saisonnier ». Or, il est douteux que François Hollande et Angela Merkel, qui ne sont en fait ni l'un ni l'autre de grands dirigeants, en aient dès l'origine mesuré l'ampleur. Et peut-être même pas encore aujourd'hui. L'ampleur et les gravissimes conséquences. D'où la pertinence des réflexions de Dominique Jamet.  LFAR 

     

    3312863504.jpgUn contre-emploi, dans le spectacle, c’est un rôle qui ne correspond pas à la personnalité, ou en tout cas à l’image, de celui qui l’interprète et, donc, à l’attente de son public.

    Face à une grande migration qui est autre chose qu’un phénomène saisonnier, l’Allemagne de Mme Merkel et la France de M. Hollande, également prises au dépourvu, jouent depuis quelques semaines à contre-emploi.

    Compte tenu de ses nobles postures, de ses beaux discours, de ses grands élans, de ses traditions, de sa réputation, pour ne pas dire de sa légende, on pouvait s’attendre que la France, la France des droits de l’homme et des zintellectuels, la France lumière du monde et flambeau de la démocratie, la France éternelle de Victor Hugo, de Jean Jaurès, de Stéphane Hessel (mais aussi de Gobineau et de Charles Maurras) ouvrirait largement ses portes et son cœur aux malheureux chassés de leurs foyers par la guerre, l’oppression, la misère et la peur comme elle accueillit, dans le passé, Grecs, Polonais, Arméniens, juifs d’Europe centrale ou Espagnols républicains.

    En revanche, ce n’est pas vers l’Allemagne, vers le pays de Bismarck, de Hitler et de Schäuble (mais aussi d’Emmanuel Kant, de Karl Marx et d’Heinrich Heine), vers le pays qui portait comme une tache indélébile la terrible responsabilité de l’extermination des Héréros, de la tentative de génocide des juifs, du massacre de ses prisonniers russes, de la persécution des tsiganes, que l’on pensait voir un jour se tourner les yeux, les regards et les bras de millions de fugitifs quittant l’Asie et l’Afrique au péril de leur vie dans l’espoir d’un accueil chaleureux et d’un monde meilleur. Qu’attendre, au demeurant, d’une chancelière qui gérait sa boutique avec la prudence et la parcimonie d’une petite épicière de quartier ?

    Or, dans un premier temps, l’attitude du gouvernement français et celle du gouvernement allemand, à rôles inversés, ont déjoué toutes les prévisions et surpris également professionnels, critiques et spectateurs. Tandis que Mme Merkel déclarait superbement Ja, ich kann, non seulement je peux mais je dois accueillir autant de demandeurs d’asile qu’il en viendra, j’ouvre mes bras et mes frontières à tous ceux qui piétinent aux portes de l’espace Schengen, qu’ils viennent, il y a chez moi de la place et du travail pour tous, tandis que les Allemands se rendaient par milliers dans les gares et les centres de tri, pour y souhaiter la bienvenue à leurs visiteurs éberlués, M. Hollande, les pieds mouillés par la marée montante, faisait de son mieux pour détourner de lui le calice et noyer son refus sous le déluge habituel des grands mots qui ne coûtent rien et des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Deux évidences dictaient sa conduite au président français : un pays, celui dont il a voulu et dont il assume la direction, qui n’est pas fichu d’instruire, d’employer et de loger ses propres ressortissants n’est pas en mesure, à moins de pénaliser encore un peu plus ses nationaux, d’offrir des conditions de vie et de travail acceptables à des centaines de milliers d’immigrants. Son gouvernement en prendrait-il le risque, il ne ferait qu’aggraver encore la très dure sanction qui l’attend au début de décembre prochain. Donc, pas question de charger encore un peu plus un pédalo qui fait déjà eau de toutes parts.

    Où en sommes-nous aujourd’hui ? Trois semaines seulement ont passé depuis le choc déclenché par la trop fameuse photo d’un enfant mort sur une plage turque, et chacun des deux partenaires revient tout doucement, insensiblement, à des positions plus proches de son personnage habituel.

    De ce côté du Rhin, la gauche, la gauche irresponsable et vertueuse, celle qui continue de faire la pluie et le beau temps dans les médias et à la tribune des assemblées, celle devant laquelle la droite comme il faut, intimidée, finit toujours par s’incliner, empoigne ses mégaphones et prend sa plus grosse voix pour dicter la conduite irresponsable qui s’impose selon elle : les immigrants ne sont pas une charge mais un atout ; 24.000, 120.000, 500.000, peu importe, nous sommes assez riches pour faire face à la demande, il ne serait conforme ni à nos traditions ni à nos intérêts de reprendre le contrôle de nos frontières, la porte de la France est ouverte à qui veut entrer. Et Mme Merkel, dégrisée, joint sa voix au chœur des Bienveillantes : l’Allemagne, murmure-t-elle, ne peut accueillir toute la misère du monde, il faut que la France en prenne sa part.

    C’est que sur l’autre rive du fleuve, on a la gueule de bois des lendemains d’Oktoberfest. 44 % des Allemands étaient disposés à héberger les 800.000 et quelques migrants annoncés cette année ; ils ne sont plus que 35 %. L’enviable cote de popularité de Mme Merkel est tombée de 63 à 54 %. Ce ne sont plus seulement la Bavière et la CSU, mais les porte-parole de la CDU, ministres compris, qui ont mis de l’eau dans leur bière. Il n’est pas jusqu’à ses alliés et partenaires de la SPD qui ne crient casse-cou, et PEGIDA, hier marginalisée, voit de nouveau grossir ses rangs.

    Comme quoi il est risqué de jouer à contre-emploi. 

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    Dominique JametJournaliste et écrivain - Boulevard Voltaire

  • La machine infernale ?

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    « Craignez-vous que le conflit syrien dégénère en 3e Guerre mondiale ? », cest la question, pertinente au regard de la mécanique du déclenchement des deux premiers conflits mondiaux, posée par Le Figaro aux lecteurs de son édition électronique.

     

    On se rappelle M. Hollande à la tribune de lONU : « Assad est à l'origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution » - niant ainsi que la lecture « démocratique » de lembrasement du Proche-Orient ait fait long feu. Aveuglés par le fantasme ridicule du « printemps arabe », MM. Juppé et Fabius ont fourvoyé la diplomatie française dans un soutien stupide à une prétendue opposition « libre » au régime de Damas. Or, les « groupes rebelles affiliés à lArmée syrienne libre » (Le Monde) sont devenus, de facto, au sein dune « Armée de la Conquête » les alliés objectifs des djihadistes salafistes dAl-Nosra et Ahrar Al-Sham, ouvertement financés par les monarchies sunnites du Golfe et en partie aidés par la Turquie, elle aussi sunnite.

     

    Tous les ennemis de M. Assad sont donc sunnites, à commencer bien entendu par les combattants de lEtat islamique. Il ne faut pas sen étonner. En effet, quels que soient les excès de son régime (mais lequel, dans la région - et ailleurs -, peut se targuer d’être « innocent » ?), M. Assad a maintenu une forme de coexistence fondée sur la protection des minorités et trouvé un soutien indéfectible dans lIran chiite. Le conflit actuel ressemble donc furieusement à un affrontement de type religieux entre les frères ennemis et irréconciliables de lIslam.

     

    Lintervention brutale mais efficace de la Russie a dabord le mérite de donner indirectement raison à tous les politiques qui, en France même, pensent que M. Assad fait partie de la solution. Par exemple à M. Védrine, lequel dénonce dans toute approche exclusivement morale lorigine de « l’échec de la stratégie occidentale » et prône une alliance pragmatique avec Damas contre « Daesh ». Ou encore à M. Chevènement, plus radical dans ses propos :  « L'élimination dAssad ouvrirait les portes de Damas à Daech ». Cela dit, lengagement russe pourrait bien nous impliquer dans une conflagration apocalyptique par le simple jeu de lengrenage des alliances.

     

    Signe inquiétant en effet : la sur-réaction de la Turquie et de lOTAN aux formes prises par les frappes russes. En fait, la Turquie (et, derrière elle, laxe sunnite tout entier) voit dun très mauvais oeil s’éloigner la perspective pourtant promise dun renversement de M. Assad et pourrait pousser ses alliés à une sorte de surenchère démagogique. Il est donc urgent de signifier que notre seul ennemi dans la région est lEtat islamique (à qui dautre pourrait sadresser lallusion de M. Hollande à la légitime défense ?) et que MM. Poutine et Assad - dont les autres objectifs ne constituent pas une menace pour la France, ni même pour ses alliés - doivent être considérés comme des partenaires. Sinon… 

     

  • VIDEO • SOS Education !

     

    « Najat Vallaud-Belkacem sape tout ce qui pourrait participer à la transmission des fondamentaux ». Jean-Paul Mongin, Délégué général de SOS Éducation.

    Au lendemain de la manifestation contre la réforme des collèges en principe applicable en 2016, cet entretien {Vidéo] paru dans Boulevard Voltaire nous a semblé particulièrement intéressant.

    Nous relayons depuis plusieurs années, dans Lafautearousseau, les prises de position de SOS éducation. Il en va, en effet, avec la formation des enfants, non seulement de leur avenir individuel mais aussi de l'avenir français dans son ensemble. 

     

  • Svetlana Alexievitch, Nobel de littérature : la position d'Hélène Richard-Favre

     

    A la suite de l'attribution du Nobel de littérature 2015 à Svetlana Alexievitch, Hélène Richard-Favre, auteur spécialiste du monde russe, a tenu à nous faire part de sa position - que nous relayons bien volontiers. Ajoutant à son message le commentaire suivant : « Dans mon sujet, je n’ai évoqué que le HuffingtonPost mais c’est la quasi totalité des médias qui ont repris les propos que je cite et qu’elle a tenus en conférence de presse. Ma prise de position a été saluée et appréciée de nombre de personnes, russes ou non, toutes conscientes de la gravité de tels dires, surtout venant de la part d’un écrivain qui déclare faire du mensonge le fer de lance de son combat. »  

     

    479082707.jpgLe Nobel de littérature a été attribué.

    Il couronne Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.

    A lire l'article que lui consacre le Huffingtonpost, on comprend tout à fait que les idées politiques de cette écrivain rejoignent la plupart des standards occidentaux et bien leur en prenne, des goûts et des couleurs, on ne discutera pas ici.

    Mais quand on lit de cette Nobel de littérature que, je la cite, cette Russie en arrive à 86% à se réjouir quand des gens meurent dans le Donbass, non, là, c'est plus que de l'indécence ou de l'insulte. C'est un outrage lancé à la Russie et surtout à la mémoire de milliers de victimes qui n'ont jamais demandé à l'être.

    En arriver à exprimer de tels propos alors qu'on vient de se voir récompensé du prix le plus prestigieux qui soit, est inqualifiable. 

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/10/08/svetlana-alexievi...

    Voix - le blog d'Hélène Richard-Favre

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