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Migrants : L'Allemagne fait ses comptes ! Et ce n'est pas sans importance ...

 

L'Allemagne a beau avoir opté pour une politique « généreuse » en matière d'accueil des migrants, l'avoir proclamée aux quatre-vents, et l'avoir analysée, simultanément, comme conforme à son besoin impérieux de main d'œuvre importée, la voici qui fait ses comptes, modère ses enthousiasmes, et ne dissimule plus ses inquiétudes. Toucher à son équilibre budgétaire, créer de la dette, mettre la main à la poche, et sans-doute beaucoup plus que la main puisque le coût de l'arrivée de plus ou moins un million de réfugiés sur le sol allemand en 2015 est estimé au bas mot à 10 milliards d'euros non budgétisés, l'ensemble suscite problèmes, inquiétudes et divisions. Sans compter la fronde de la CSU, le mécontentement grandissant de plusieurs länder dont le land de Bavière, le plus important de tous, et au delà ce qu'on a appelé outre-Rhin la révolte des sudistes, submergés de migrants; la popularité d'Angela Merkel en baisse, etc. L'Allemagne n'aime ni le déficit, ni la dette, encore moins l'imprévu en matière financière. Il ne faut pas croire que cette situation sera sans suite ni conséquences. A suivre, donc.  LFAR        

Le média financier suisse Romandie.com a publié les informations et commentaires qui suivent. 

Berlin - Schäuble admet que les migrants font peser un sérieux risque sur son budget. 

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a reconnu mardi qu'il ne savait pas si le budget fédéral allemand pourrait ressortir à l'équilibre l'an prochain, ce qui reste son objectif en dépit de milliards de dépenses pour les migrants.

« J'ai dit que nous voulions y arriver sans contracter de nouvelles dettes, si possible », a déclaré le ministre conservateur devant un congrès de fabricants de machines-outils à Berlin. « Dans ma famille politique ils m'ont demandé : « pourquoi dis-tu si possible ? Eh bien parce que la vérité est que je n'en sais rien », a poursuivi M. Schäuble. 

L'Allemagne a amené l'an dernier, pour la première fois depuis 1969 et un an avant l'horizon prévu, son budget fédéral à l'équilibre, c'est-à-dire que l'Etat n'a pas contracté de nouvelles dettes. L'objectif du gouvernement d'Angela Merkel est que cet équilibre - le zéro pile que les conservateurs avaient promis à leurs électeurs - devienne la règle. 

Mais l'Etat fédéral, critiqué par certains économistes et ses partenaires dont Paris pour une politique qui selon eux néglige l'investissement, fait face à des milliards d'euros de dépenses qu'il n'avait pas anticipées, alors que l'Allemagne attend cette année autour d'un million de demandeurs d'asile. 

« Ces arrivées massives représentent un plus grand défi que la plupart des choses que nous avons eues à faire ces 65 dernières années, a déclaré M. Schäuble, et recèlent un potentiel de risque incroyable pour les finances publiques.» 

« Pour autant nous pouvons et allons surmonter ce défi », a-t-il affirmé, dans la lignée des assurances données régulièrement par Mme Merkel. 

Le gouvernement a promis des milliards d'euros d'aides aux communes et aux Etats régionaux allemands, chargés de l'accueil et de l'hébergement des migrants. L'Etat va notamment verser une somme forfaitaire par demandeur d'asile « pour que cessent les jérémiades des collectivités », a expliqué M. Schäuble. 

Les communes peuvent également depuis peu s'endetter à taux zéro auprès de la banque publique KfW pour investir dans la construction ou la rénovation d'hébergements pour demandeurs d'asile. La banque a annoncé mardi que l'enveloppe de 300 millions d'euros qu'elle avait mise à disposition à cet effet début septembre avait été utilisée au bout de quelques jours, et qu'une rallonge de 200 millions était elle aussi épuisée. 

Le volume du programme a été porté à un milliard d'euros, a indiqué la KfW mardi, faisant état d'une demande toujours aussi forte. Selon les calculs de la KfW, ce milliard de crédits devrait pouvoir servir à donner un toit à 100.000 migrants. 

Romandie.com

 

Commentaires

  • Les grandes interrogations sont:
    - sommes nous en présence d'émigrés pour cause de guerre ou en présence d'une grande invasion comme au bas empire romain?
    - ces personnes ne vont-elles pas nous imposer l'Islam avec toutes les conséquences qui en découlent ? Pour les ignorants lisez le livre : L'Islam, sacrée violence.
    En plus, à cause de la déchéance de notre langue, certains confondent les notions d'espèces (espèce humaine) et de races ( ici race blanche). Pour ceci, pour une fois, Mme Morano a raison et le discours du professeur Debré est de mauvaise foi car un professeur de médecine ne peut ignorer cette échelle dans la classification.

  • Merci pour les ignorants. Qui vous saluent bien.

  • Quelle que soit l'issue du déferlement migratoire appelé en Allemagne (bien imprudemment), le gouvernement fédéral a l'avantage sur ses voisins (1) de gouverner chez soi sans en appeler aux grands principes, ni sans avoir à faire adouber ses décisions par Bruxelles et Paris ; et (2) d'avoir les moyens de sa politique ; ce qui n'est plus vrai pour la France dans les deux cas.
    Les "dommages" collatéraux seront néanmoins pour notre pomme : les migrants rebutés - et les Allemands ont dit avoir déjà commencé le tri - seront découragés et poussés dehors vers des systèmes sociaux attrayants comme ceux de la Grosse Nation.

  • Il n'y a pas que des questions de sous et de budget ou même de main d'œuvre, à considérer. Les Allemands sont aussi un peuple. Un grand peuple. Qui n'a peut-être pas envie de se dissoudre dans le multiculturalisme et le métissage.
    Tout est affaire de proportions : une certaine dose d'apports extérieurs, culturels et même ethniques ou raciaux est tolérable. Et même parfois enrichissante. Une dose massive est mortelle. « Dosis sola facit venenum ». Et il n'est pas sûr du tout que les Allemands aient envie de s'empoisonner. Ni qu'ils resteront durablement aveugles et sourds à ce risque. Quand l'Allemagne s'éveillera, prendra conscience du danger, il n'est pas du tout garanti que la réaction qu'elle aura sera des plus pacifiques ni des plus rationnelles. Voilà tout ce qu'elle et on aura gagné. Faire des enfants a un coût. Trop en faire aussi. Mais ne pas en faire a aussi un coût et de tous ce n'est probablement pas le moindre. Bien-sûr, pour les « économisants », je précise que je ne parle pas seulement d'argent.

  • Le Financial Times de ce soir nous dit que le Califat engrange 1,5 million USD par jour en exploitant et en vendant du pétrole.
    Souvenons nous qu'en mai-juin 2014 (c'est loin ?) , les grands spécialistes des plateaux de télé nous expliquaient que le califat était une forme archaïque de la société musulmane, moyennageuse qui n'irait nulle part ...
    Quelques questions: où sont déposés ces fonds ? Bassam Tahan faisait remarquer que le califat avait déplacé environ 10.000 combattants sur 300 Kms en travers le désert avec véhicules légers armés, en direction de Palmyre, et la surveillance satellite et image n'a rien vu ?
    C'est vrai ce que dit De Benoist, Hollande est à son vrai poste comme marchand de cravates.

  • J'ai peur! Meme si la domination allemande sur l'Europe "bruxellienne" est inacceptable,l'existence d'une Allemagne digne d'elle-meme,donc forte,est surement necessaire a une "vraie Europe".Mais j'ai peur que les Allemands ne soient plus un grand peuple. J'aimerais me tromper. Deux raisons principales a ma peur ,liées d'ailleurs.Un peuple qui ne fait plus d'enfants est doublement menacé. Arithmetiquement d'abord.Au rythme actuel il n'y aura plus de vrais allemands dans cent ans environ sur le territoire de l'antique Germanie.Et,au décours de ces 100 ans a venir par la dérive hédoniste,triste comme la chair. Les Allemands, par la faute d'Hitler ,sont sortis de l'Histoire il y a 70 ans ,et la majorité d'entre eux ne veut plus entendre parler de destin ,seulement de richesse et de jouissance .J'ai eu l'occasion d'assister a la timide et unique résurgence chez la plupart d'entre eux de la tentation nationale quand dans les années 80 ils se sont focalisés sur la réunification . Dix ans plus tard les memes qui m'en avaient parlé avec des tremolos dans la voix ne m'ont plus parlé que de son cout financier. L'Allemagne est a la pointe de la dérive "economiciste" du monde. La prodigieuse énergie,mise au service d'une mauvaise cause de 33 a 45 ,est mise au service d'une cause plus subtilement mauvaise : suicidaire.Dans cent ans le territoire de l'Allemagne actuelle n'aura que des habitants......

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