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  • L'ACTION FRANCAISE EN POINTE, EN PROVENCE : NOTRE PROCHAIN CAFE POLITIQUE DE MARSEILLE AURA LIEU LE SAMEDI 9 FEVRIER

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    samedi 9 février 2013., à 18 h 30 précises 

    (Accueil à partir de 18 h)

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    L'EUROPE EN ECHEC :

    QUELLE Europe VOULONS-NOUS ? 

    Nouveau Document Microsoft Office Publisher.jpg

    par Alain BOURRIT

     

    Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, Marseille 1er

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

    Possibilité de dîner sur place, après le Café Politique

  • Le grain de sel de Scipion : Chaussettes royales

    grain-sel-jpg.jpg

    Le jubilé  de sa gracieuse Majesté, que les Britanniques quasi-unanimes ont célébré dans la joie de l’unité nationale, avec le renfort admiratif des Français qui ont pourtant décapité leur propre monarchie et en ont récolté un roi républicain provisoire et coupé en deux, me pousse, une fois n’est pas coutume, à vous proposer une petite étude comparative de nos deux langues.

    A vous de juger :

    Pour traduire en anglais « de 1 h 58 à 2 h 02 », on dira « from two to two to two two”. Et pour « Trois sorcières regardent trois montres Swatch; quelle sorcière regarde quelle montre Swatch ? » ce sera : “Three witches watch three Swatch watches; which witch watch which Swatch watch?”.

    Et maintenant pour les spécialistes : « Trois sorcières suédoises et transsexuelles regardent les boutons de trois montres Swatch suisses. Quelle sorcière suédoise transsexuelle  regarde quel bouton de quelle montre Swatch suisse ? » se traduira en anglais (accrochez-vous) : « Three Swedish switched witches watch three Swiss Swatch watch switches. Which Swedish switched witch watch which Swiss Swatch watch switch ?'
    Nous pouvons aller nous rhabiller avec nos chaussettes sèches !

    Alors, compliqué le français ?

    Certes, on n’a plus de Roi mais on peut quand même jubiler en constatant que la langue de nos cousins d’outre-Manche est encore plus compliquée que la nôtre !

  • "La réécriture et la manipulation de l’histoire par les politiciens fait rage en France" : Devoir de Mémoire, par Champsaur

    1er Août 1914 : Ordre de mobilisation générale en France et seconde levée en masse de son Histoire

    5 – 12 Septembre 1914 : Bataille de la Marne

    21 Février 1916 : Premier jour de la bataille de Verdun

    1er Juillet 1916 : Premier jour de la bataille de la Somme 

     

    Dans la somme dirigée par Jean Favier « Histoire de France », René Rémond qui a rédigé le sixième et dernier Tome (950 p.), « Notre siècle, 1918 – 1988 », ouvre son travail avec cette évocation :

    defilevictoire.jpg«  … 11 Novembre : une date dont l’identification n’exige l’adjonction d’aucun millésime … Dans la mémoire du peuple français , elle a d’emblée pris place dans la série des quelques journées historiques qui ont constitué la personnalité de la France, et cette place, aucun évènement depuis , ne la lui a ravie …Signe de l’évènement – la fin de cette guerre à laquelle les contemporains accolèrent spontanément la qualificatif de grande, superlatif absolu – n’a cessé depuis de hanter la conscience de trois générations de Français. Le 11 Novembre fut en effet un grand moment d’unité nationale : le canon dont le grondement annonce à la France l’arrêt des combats fait pendant au tocsin d’Août 1914 … Conduits par les trois grands chefs dont les noms sont sur toutes les lèvres et qui chevauchent botte à botte – Foch, qui a commandé toutes les Armées alliées, Joffre, le vainqueur de la Marne, et Pétain, le héros de Verdun à qui des millions de poilus sont reconnaissants d’avoir mis fin à d’inutiles et sanglantes offensives - , défilent sous l’Arc de Triomphe, qui justifie pour la première fois son appellation … des détachements de toutes les unités combattantes et des délégations de toutes les armées étrangères apportant à la France immortelle l’hommage de ses alliés et du monde … Mais l’allégresse n’est pas sans mélange. Tous ne peuvent la partager : des milliers de demeures gardent leurs volets fermés sur le deuil de leurs occupants ; des centaines de milliers de familles ont perdu un ou plusieurs des leurs. Toutes les communes de France comptent leurs morts … Beaucoup trouvent une atténuation passagère à leur chagrin dans la conviction que l’être qu’ils pleurent n’est pas mort pour rien et éprouvent de la fierté à la mention « Mort pour la France » … Avec le temps, à mesure que s’estompera la fierté de la victoire, que ses fruits paraîtront plus amers, le deuil et l’horreur de la guerre prendront le pas sur la fierté et la satisfaction. Le souvenir des morts éclipsera les autres sentiments … »

    Ce texte a été écrit en Juillet 1988. Mais comment René Rémond regarderait-il aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, la polémique imbécile qui a été déclenchée avec l’idée non moins imbécile d’accoler le souvenir du tocsin du 1er Août 1914, à la Libération de 1944. Vingt-cinq ans … ! C’est plus que l’intervalle entre le 11 Novembre 1918, et l’ordre de mobilisation générale du 3 Septembre 1939, faisant mentir le peuple de France et ses anciens combattants, que la Grande Guerre était « la der des ders ». Et imaginons le président de jury à l’entrée à Sciences Po, sa maison ; il y rencontrerait des jeunes bacheliers incapables de positionner les trois maréchaux ci-dessus cités, ni de citer les alliances entre belligérants, ni de décrire en quoi cette conflagration fut mondiale, ni les principaux théâtres d’opération, ni les conséquences de ce drame. Résultat du saccage de l’enseignement de l’Histoire par une succession de Bayrou, Darcos, Chatel, aujourd’hui Peillon, tous interchangeables. Rendons nous à l’évidence, pour des générations de galopins, le 11 Novembre ne signifie plus rien …

    Situation d’autant plus insupportable que dans le même temps les effets de manche n’ont pas manqué pour soigner un supposé devoir de mémoire. Et le dernier exercice en date, ce Livre Blanc sur la Défense en 2008, avec un chapitre spécial sur le devoir de mémoire.

    Pendant tout le mois de Novembre les Britanniques portent à leur boutonnière, sur les voitures, le coquelicot rouge, seule plante qui avait résisté à l’apocalypse de la bataille de la Somme. Du Souverain au plus humble, un peuple entier communie avec une profonde piété dans le souvenir de leurs soldats sacrifiés. 

    L’objet de ce billet est de rappeler succinctement quelques grandes dates du conflit sans entrer dans les détails disponibles dans une immense bibliographie et une filmographie tout aussi riche, première guerre où la camera a joué un rôle important. Nous essayons d’établir à la manière d’un programme de commémoration, ce que tout citoyen français devrait avoir devant les yeux, et tout bachelier avoir étudié.

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  • Quelques photos pour illustrer le texte précédent, "La réécriture et la manipulation de l’histoire par les politiciens fait rage en France" : Devoir de Mémoire, par Champsaur

    Paul Valéry Mémorial.JPG

    Mémorial, texte de Paul Valéry...

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  • Sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : Louis Martinez au Café actualité d'Aix-en-Provence...

    Louis-Martinez Copie.jpgLes forces - car il y en a... - et les faiblesses de l'Espagne actuelle, les risques et les réels dangers qu'elle court en tant que Nation historique, les tensions et fractures profondes qu'elles connaît : c'est de tout cela qu'a parlé, brillamment, Louis Martinez hier soir, dans son intervention sur "L'Espagne invertebrée ?" (Analyse des évolutions politiques et « sociétales » de nos voisins ibériques).
    Devant un public nombreux et attentif, qui devait produire un débat intéressant, animé par Antoine de Crémiers, Louis Martinez n'a pas hésité à remonter aux sources profondes des maux actuels, et à retracer, à grands traits, les principales étapes de l'histoire espagnole, dans un survol historique où se mêlaient réflexion politique, considérations culturelles, démographiques, économiques etc. Passionnant...

    Samedi, ce sera, à Marseille, Alain Bourrit, qui traitera de L'Europe en échec. Quelle Europe voulons-nous ?, dans le cadre de notre Enquête sur la République.

    Ainsi vont les Cafés actualité et politique de notre Fédération Royaliste Provençale.

    Les prochains rendez-vous sont, pour Aix, les mardi 5 mars, 2 avril, 7 mai et 4 juin. Et, pour Marseille, après ce samedi 9 février, les samedi 9 mars, 6 avril, 11 mai et 8 juin.

    Bienvenue à tous !

    ______________________

    Rappelons le dossier constitué par Lafautearousseau sur la situation de l'Espagne :

    Indépendance de la Catalogne ? Une autre Espagne devrait être possible par Jorge Soley Climent,

    L’Espagne à la croisée des chemins. Espagne, où vas-tu ? » par  Pascual Albert,

    Catalogne ou quand le pire n’est jamais sûr, par Louis-Joseph DELANGLADE.

  • C'est fête aujourd'hui, dans la Famille de France... et lafautearousseau s'y associe

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    Vitrail de l'église Saint Nicolas, d'Arras : Saint Gaston, ou Vaast, nommé évêque d'Arras par saint Remy, guérit  vers l'an 500 un aveugle et un boiteux...

  • La désindustrialisation, une fatalité ? par François Reloujac*

    En un peu plus de trente ans, la France a perdu 40 % de ses emplois industriels, soit plus de 65 600 emplois par an pendant cette période. Ces « destructions » d’emplois n’ont pas donné lieu à autant de médiatisation que les affaires qui ont secoué PSA ou Arcelor-Mittal ces derniers temps, mais elles ont toutes donné lieu à des drames personnels que les médias se sont empressés d’oublier. 

     

    Economiquement, la production industrielle française ne représente plus que 12% du PIB contre plus du double trente ans auparavant. L’essentiel du PIB est donc aujourd’hui dû à des emplois tertiaires, notamment dans l’administration, qu’elle soit nationale ou territoriale. Il ne s’agit là ni d’une fatalité, ni d’une nécessité, mais d’un choix politique assumé par des majorités différentes.  

    france desindustrialistaion.jpg 

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  • POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE MARIAGE POUR TOUS (4) - Hilaire de Crémiers : "Manif pour tous ! Et maintenant ?"

    774507391.jpgAu lendemain de la grande manifestation du 13 janvier et de son indéniable succès par delà la ridicule guerre des chiffres à laquelle il est vain de trop s'attarder, nous écrivions ceci :"Reste la question de fond. Elle dépasse largement la seule affaire du mal nommé mariage pour tous. Nous aurions tort de nous y enfermer. Car, très en amont, c’est la famille dite traditionnelle elle-même, qui est, depuis bien longtemps déjà, en crise (cf. l’inexorable montée des divorces : aujourd’hui plus de 50% des ménages sont concernés !). C’est donc une réflexion de fond sur la famille, minée par l’individualisme, par l’égoïsme contemporains et, en un sens, c’est une contre-idéologie qu’il faut opposer à l'idéologie radicalisée qui sous-tend le projet de loi gouvernemental. C'est ce qu'il faut lancer, ce qu'il faut être capable d'entreprendre maintenant. Car c'est à cette condition que la grande campagne en cours trouvera un prolongement, durera, s'amplifiera et aura, en définitive, été efficace." En d'autres termes : les manifs, les slogans, les pancartes, c'est très bien, surtout lorsque le succès est au rendez-vous, mais un substrat idéologique sérieux est indispensable !

    Dans cet ordre d'idées, nous avons ouvert un dossier des contributions au débat, de différentes personnalités et intellectuels.  

    Nous mettons en ligne, aujourd'hui, une réflexion d'Hilaire de Crémiers*, parue sur le site de Politique Magazine, le 15 janvier.  

    D'autres contributions suivront et constitueront notre dossier, désormais à la disposition de tous : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS" **.

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  • Hollande, à l'endroit puis à l'envers...

    Hollande a` l'endroit et a` l'envers.pdf

    Merci à Jean-François Mattéi, qui nous a envoyé ce document avec le "mode d'emploi" : "À lire de haut en bas, puis de bas en haut, bref, à l'endroit puis à l'envers..."

     

  • Illusions d’optique ? par Louis-Joseph Delanglade

    bamako,mali,hollande,tombouctouDans son discours de Bamako, M. Hollande a dit qu’il n’entendait pratiquer aucune ingérence dans la politique intérieure malienne, les problèmes politiques de la France lui paraissant suffisants.  

    C’est un fait qu’ici il reste d’abord le candidat socialiste élu, c’est-à-dire le représentant d’une faction, porté au pouvoir par le jeu « démocratique » d’une élection, dont on sait bien que les résultats sont en grande partie fonction du type de scrutin et que le vainqueur, le plus souvent, divise autant qu’il ne rassemble

     

    Or il semblerait que le bon sens populaire ne se satisfasse pas vraiment de cette situation. Le Monde a ainsi publié récemment un sondage (Cevipof, Ipsos) d’après lequel 87% des Français pensent que « le pays a besoin d’un vrai chef pour mettre de l’ordre ». Le pourcentage est éloquent et a de quoi déranger, voire inquiéter, le microcosme parisien de la pensée unique. C’est ainsi que M. Thomas Legrand dans son éditorial insidieusement titré « illusions d’optique » (France Inter, vendredi 1er février, 7h45) tente un véritable détournement de signification.

     

    L’éditorialiste rappelle d’abord l’élection par ces mêmes Français du mou « Flamby », antithèse de ce « chef » prétendument souhaité par le pays – feignant d’ignorer qu’avec dix millions de suffrages au premier tour, et dix-huit millions au second, le vainqueur socialiste reste loin des 87% du sondage ! Puis, se substituant sans vergogne aux Français, dans un irrépressible mépris d’intellectuel parisien pour le bon peuple qui décidément ne comprend rien, il ajoute que l’autorité souhaitée doit être « une autorité forte, certes, mais arbitrale, bienveillante et exemplaire » (faisant grâce aux auditeurs de l’adjectif « normale »).Et de conclure, par une pirouette osée, que les Français rejettent en fait « la vieille acception du mot autorité » [c’est-à-dire, d’après notre dictionnaire le « droit ou pouvoir de commander »] et aspirent en réalité à cette démocratie participative dont Mme Royal a donné l’idée au cours de sa campagne de 2007 ! Il faudrait donc comprendre que le sondage dit le contraire de ce qu’il dit…

     

    Ce que M. Thomas Legrand nie, c’est la profonde aspiration populaire pour des institutions où les factions politiciennes et parlementaires ne parasitent pas l’exercice du pouvoir. Quand il a engagé la France au Mali, M. Hollande a agi en chef des armées : cela a été possible parce que, au moins dans ce domaine, les institutions actuelles le lui permettent. Mais jusqu’à quand ? De droite à gauche, ils sont nombreux à rêver d’un retour au parlementarisme et à souhaiter, en attendant, un affaiblissement de l’Etat. Celui-ci, si imparfait qu’il soit, reste pourtant le meilleur garant de la pérennité nationale.

  • Bien d'accord avec... Robert Ménard

    "On va éradiquer le terrorisme dans l’immense Mali quand on n’a pas été capable de surveiller un Merah qui allait faire du « tourisme » en Afghanistan et au Pakistan ! Et si on cessait de jouer aux gendarmes aux quatre coins du monde pour faire le ménage chez nous…" :

    http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/lafrique-aux-africains,10501?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=1b793a4196-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    mali,menard,djihadistes

  • Le grain de sel de Scipion : Courage, fuyons !

    grain-sel-jpg.jpgLe 2 février, pendant que des dizaines de milliers de familles françaises manifestaient sous la pluie contre le « mariage  homo », leurs représentants à l’Assemblée nationale, eux, brillaient par leur absence lors du vote sur le 1er article du projet de loi.

    Il ne s’en est trouvé que 97 pour voter contre cette contribution à la destruction de l’institution familiale et donc de notre société.

    Pleutrerie ? Peur de contrarier quelques groupes de pression largement représentés dans le milieu politico-médiatique ?

    Quoi qu’il en soit, ces élus absents de leur poste ou abstentionnistes sont désormais disqualifiés pour représenter le « peuple de droite ». Et l’attitude frileuse et alambiquée du FN sur ce sujet ne lui donne guère plus de droits.

    Chez moi, on appelait cela « Grand genre et petits moyens » !

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       Clair, net, précis : comme chaque lundi, en quarante lignes, Louis-Joseph Delanglade entamera la semaine de lafautearousseau par un regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale...

            Ensuite, nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  Après l'important article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), et la contribution de Thibaud Collin (3) : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", nous donnerons, mardi, celle d'Hilaire de Crémiers, "Manif pour tous ! Et maintenant ?"; puis celle de Sylviane Agacinsky, de Bertrand Vergely et d'autres encore; le but étant de constituer un dossier de référence...

            * La reine Beatrix des Pays-Bas abdique en faveur de son fils. A cette occasion, interrogés, de nombreux néerlandais expliquent pourquoi, et en quoi, la royauté leur paraît préférable à une république; ils le disent avec les mots simples de tous les jours, et non sous forme de grands discours théoriques. Nous avons construit une page sur ce sujet, à l'aide du reportage de France info et des réflexions de Jacques Bainville...

            * L'abondance de l'actualité nous a fait reporter deux notes, qu'on lira donc cette semaine : celle de François Reloujac, qui poursuit sa suite économique dans Politique magazine : il traite ce mois-ci de La désindustrialisation, une fatalité ? Nous lui consacrons une de nos Pages, La suite économique de François Reloujac, dans laquelle vous pouvez retrouver ses chroniques de 2010, 2011 et 2012, ainsi que celles qu'il proposera tout au long de cette nouvelle année... Et celle de Champsaur, qui  livrera un papier sur la Grande Guerre, sous l’angle de la perte de mémoire (chez nos jeunes), le centenaire du 3 Août 1914 ayant déclenché une polémique chez certains intellectuels, qui veulent accoler l’anniversaire à Mai 1945...

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg        * Vendredi a débuté la parution de notre Album Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. On a commencé par la page d'accueil de l'Album, et la première photo, Qui êtes-vous Léon Daudet ? Vendredi prochain, on aura les 21 photos traitant de l'enfance heureuse et des premières années : les racines provençales et le premier paradoxe d'un provençal de Paris (ou d'un Parisien provençal, comme on voudra...) : Nîmes, le château de Montauban, le mas de la Vignasse; l'amour profond qui unissait tous les membres de la famille, et Léon accompagnant son père, malade du terrible mal qui devait l'enlever si jeune à l'affection des siens (57 ans), à Lamalou les Bains; les différentes demeures des Daudet, qui en eurent beaucoup, la gloire littéraire d'Alphonse Daudet (que l'on a du mal à s'imaginer aujourd'hui) et l'argent qui allait avec (ses livres se vendant si bien !...) lui permettant de déménager souvent, et d'acheter, à Champrosay, une belle demeure où défila une partie de ce qui faisait le "tout Paris" : notamment, le voisin, Nadar, qui ne pouvait s'empêcher de donner des surnoms à ses amis, et appelait Daudet "mon vieux Dauduche" et Léon "le petit Dauduchon"; le second paradoxe, d'une famille à la tradition royaliste interrompue, et devenue hugolâtre : Léon ne renouera avec cette tradition royaliste qu'à... 37 ans !... 

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg          * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : du 1er Conseil municipal de Paris, voulu par Philippe Auguste et de la fondation du Havre par François 1er, au (mauvais) Traité de Maastricht. En passant par la Paix de Nimègues, le 6 février 1934, la naissance et la mort de Jacques Bainville, la création de l'Antigone, d'Anouilh, Maurras qui compose en prison son magnifique poème Où suis-je ? après le "verdict infâme" du 28 janvier 1945... Sans oublier les naissances de Gilles de Rais, la marquise de Sévigné, Stofflet, Joseph Boze, Jules Verne, André Citroën, Simone Weil...; et les décès de Pascal Paoli et Marthe Robin...

           En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, les Ephémérides proposent, en permanence L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... et aussi... de la MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

            * Notre rubrique Activités partout en France (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses : "sitôt reçu, sitôt publié", cette rubrique est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

    lafautearoiusseau page facebook.jpg              * Bienvenue à nos nouveaux "Amis" sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : aidez-nous à faire grandir cette page, en suggérant à vos parents, enfants, amis, relations etc... de demander leur ajout à notre liste d' "amis", même et surtout s'ils ne sont pas "de nos idées", pourvu que la chose politique et le Bien commun les intéressent, évidemment : nous avons besoin de sortir de nos cercles traditionnels, et même si c'est simplement pour savoir ce que pensent les royalistes des grands sujets de l'heure, il est bon, et vital, que nous "touchions" un maximum de personnes en dehors de celles qui nous connaissent déjà... Aidez-nous donc à développer cette page, à lui donner des ailes, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous...

              * Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Le hasard fait coincider sa parution avec la sortie de notre Album : "C'était les Daudet", de Stéphane Giocanti

    daudet,giocanti,provence

    « Nous comptons, si je sais compter sur mes doigts, cinq Daudet qui ont tous du talent comme un seul Alphonse Daudet, et cela me semble vraiment extraordinaire. » Un siècle plus tard, la remarque de la romancière Rachilde laisse rêveur. Cinq Daudet ? L’auteur de La Chèvre de M. Seguin et de Tartarin de Tarascon ne serait donc pas le seul à avoir connu la gloire ? En racontant l’histoire des Daudet, Stéphane Giocanti scrute le mystère d’une famille dont tous les membres ou presque, pendant deux générations, jouèrent un rôle dans la vie littéraire française. Aux côtés d’Alphonse, bohème provençal et parisien, il dévoile la présence de Julia, sa femme, écrivain admirée par Edmond de Goncourt, et celle d’Ernest, son frère aîné, qui fut un historien de renom. À la génération suivante, ce sont les deux fils d’Alphonse, Léon et Lucien, qui se firent un prénom. Le premier fut écrivain et homme politique, compagnon royaliste de Maurras et mémorialiste truculent de la IIIème République. Le second fut l’opposé : dandy, poète, et amant de Proust et de Cocteau. Le roman de la famille Daudet est aussi l’occasion de vivre avec les milieux littéraires, artistiques et politiques de son temps ; pendant près d’un siècle, de la bohème insouciante du Second Empire jusqu’au début du régime de Vichy, d’un temps lointain, révolu, jusqu’à une époque plus proche, plus violente, dont l’empreinte dure aujourd’hui encore.

    L'ouvrage de Stéphane Giocanti est présenté par Charles-Henri d'Andigné dans Famille chrétienne n° 1828, du 26 janvier :

    Le roman des Daudet.jpg

    Le roman des Daudet 1.jpg

     

    * Notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet a commencé vendredi dernier à être publié en feuileton; prochaine livraison (21 photos), vendredi prochain, 8 février...