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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Trois réflexions sur la ”Politique de la Ville”

    1. Amusant, la Cour des Comptes contre le sacro-saint principe d'Egalité !

            Eh, oui ! La Cour des Comptes ne serait-elle plus "républicaine" (horresco referens...) : elle vient de proposer de réserver l'argent de la "politique de la ville" à 6 Départements particulièrement sinistrés. Mais on a recensé officiellement plus de 1.500 zones "sensibles", "de non-droit", "de priorité absolue" ou comme on voudra les appeler... : les milliards gaspillés en pure perte depuis des dizaines d'années vont-ils continuer à l'être, mais en dérogeant au principe numéro 2 de l'impossible devise "Liberté, Egalité, Fraternité" ?

            Sacrés Sages de la Cour des Comptes ! Mais, gare au Conseil Constitutionnel !

    2. L'inassimilabilité est-elle soluble dans les milliards ?

            Et si les Sages étaient vraiment sages ? Si l'on cessait de marcher sur la tête, et de croire qu'il suffit de "dire des mots" pour "avoir la chose" ? Si les banlieues, zones de non-droit, cités sensibles et autres sont à ce point délabrées, ce n'est pas seulement et pas d'abord un problème physique mais moral, mental, intellectuel, spirituel. Trop de personnes inassimilables y ont été entassées, "sans avoir l'esprit ni le coeur français", comme le disait le Père de Foucauld. Et les milliards gaspillés n'y changeront rien...

    3. C'est Mathias Leridon qui a raison...

            On ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif, on ne transformera jamais un canasson en cheval de course, on ne rendra pas "français" des gens s'ils ne veulent pas l'être : comme le dit très justement Mathias Leridon, soulevant un concert de louanges unanimes à gauche et à l'extrême-gauche, "On n'est pas Africain parce qu'on naît en Afrique mais parce que l'Afrique bât dans votre coeur". Quand osera-ton dire, enfin, que c'est la même chose pour la France, et qu'au lieu de gaspiller des milliards en rénovation(s) aussi vite re-détruites que ré-installées, il faut demander franchement à un grand nombre de nouveaux venus si "la France bat dans leur coeur". Et si la réponse est "non", ils doivent partir, cela nous évitera de gaspiller des milliards, que l'on emploiera beaucoup mieux ailleurs...

  • Y aura-t-il des élus PS dans la prochaine Assemblée ?....

    Melenchon-il-etait-une-fois-la-revolution.jpg        Si la politique se réduisait à l'arithmétique, et si l'on prend les choses avec un peu d'humour, la question pourrait, effectivement, se poser....

            On se souvient - et Noël Mamère le rappelait goulûment dès dimanche soir, juste après vingt heures - que le PS a passé un accord avec les Verts, avant la Présidentielle, leur réservant "63 circonscriptions", dit Mamère (on croyait 60, mais bon...).

            Bien. Mais, et le camarade Mélenchon, qui lève le poing en chantant "Debout les damnés de la terre" lui qui est plus que très largement à l'abri du besoin ?

            Il a fait un score cinq fois supérieur à celui de la dame aux lunettes alternatives (un coup roses, un coup vertes...) : un enfant de CP, doué d'une logique moyenne, et pas trop nul en calcul mental, vous dirait donc, qu'en toute logique et arithmétique, le PS devrait réserver cinq fois plus de sièges que 63 au damné/friqué au poing levé. Ce qui nous donne : 300 sièges, minimum.

            Parce que, on dira ce qu'on voudra de lui, mais Mélenchon n'est pas un tendre, il n'est pas du genre agneau : on l'imagine mal dire à "François" qu'il lui offre son soutien, comme ça, "pour la beauté du geste", comme on dit chez Molière : son soutien, il va évidemment le monnayer.....

            300 plus 63 égalent, évidemment, 363; mais il n'y a "que" (!) 577 députés à l'Assemblée; et il y en aura malgré tout quelques uns de droite; quelques uns rescapés d'un Centre qui ne sait plus trop où il habite, ni s'il existe encore; et peut-être même quelques uns d'extrême-droite... Alors, que restera-t-il au PS ?....

            Heureusement, dans ces conditions, que par une mesure de charité paléontologique, prise en faveur des derniers communistes (espèce en voie de disparition et donc, en conséquence, à protéger...) on a baissé, il y a quelques années, le nombre de députés nécessaires à la constitution d'un groupe parlementaire : sinon, d'après les calculs précédents - qui n'ont évidemment d'autre intérêt que de nous distraire quelques instants de la morosité de la vie politique... - on peut imaginer que les rares élus socialistes devraient s'apparenter aux Jolyens ou aux Mélenchoniens pour exister, et éviter un "non-inscrit" vraiment peu flatteur pour eux....

  • jeudi 16 février : Colloque de l’Institut de géopolitique des population

    A l’ASIEM,
    6 rue Albert de Lapparent,
    Paris VIIe, de 9h à 18h,

    l’équipe d’Yves-Marie Laulan répondra à la question suivante :

    « Peut-on raisonnablement calculer le coût de l’immigration ? »

    La journée commencera par la présentation d’un tableau de bord : combien rentre-t-il d’immigrés supplémentaires chaque année ? Et quel est le solde des entrées ? Moins de 100.000, disent les médias de l’oligarchie ; plus du double, selon un décryptage sérieux des chiffres officiels.

    Quid des avantages économiques ? Ils sont indiscutables à court terme pour les employeurs privés et les grandes entreprises qui utilisent l’immigration pour faire baisser les salaires ; mais avec des conséquences macroéconomiques négatives : l’innovation est découragée, la balance des comptes dégradée et le chômage augmenté, un point particulièrement sensible déjà noté en 2009 par une étude du Conseil d’analyse économique (CAE) sur « Immigrations, qualifications et marché du travail ».

    http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/CAE84_Resume_FR.pdf
    http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/084.pdf

    Et si l’immigration n’était pas une bonne affaire pour la France ?

    Peut-on chiffrer le coût de l’immigration clandestine ? Peut-on chiffrer le coût de l’entrée des nouveaux étrangers en France ? Coûts en droits sociaux (tout résident nouveau accédant immédiatement aux mêmes droits que les Français) ; coûts en termes de chômage ; et, surtout, coûts en besoins d’infrastructures supplémentaires : logements, transports, écoles, hôpitaux, prisons ? Comment passer sous silence le magistral point de vue du prix Nobel Maurice Allais estimant à près de 100.000 € le coût des infrastructures nécessaires pour accueillir un étranger supplémentaire ?

    Enfin, peut-on passer sous silence les coûts psychologiques et sociétaux de l’immigration ?

    Pour redresser les comptes publics, il faut poser la question du coût de l’immigration

    Bref, il est douteux que la poursuite de l’immigration soit une bonne affaire pour la France, a fortiori dans un contexte budgétaire tendu. Aujourd’hui, il n’est pas raisonnable d’envisager le redressement des comptes publics sans poser la question du coût de l’immigration.

    C’est ce que feront jeudi 16 février 2012 les invités d’Yves-Marie Laulan : Charles Zorgbibe, Jacques Bichot, André Pertuzio, Jean-Paul Gourevitch, Jean-Yves Le Gallou, Philippe Conrad, Joëlle-Anne Robert.

    L'immigration du point de vue de la science économique : coût social versus avantage privé
    Non, l'immigration n'est pas une chance pour la France
    2010/2011 : la hausse de l'immigration se poursuit
    Peut-on raisonnablement calculer le coût de l'immigration ? - Colloque de l'Institut de Géopolitique des Populations
    L'économie de l'immigration

    Inscriptions :

    Pour réserver avec paiement par carte bancaire (Paypal) se reporter sur le site de l'Institut de Géopolitique des Populations, à l'adresse suivante :

    http://www.institut-geopolitique-populations.fr/conferences.php

    ou écrire à : l'Institut de Géopolitique des Populations : 20, rue d'Aguesseau Paris 75008
    Institut de Géopolitique des Populations http://www.institut-geopolitique-populations.fr/

    Participation aux frais : 10 euros - 5 euros pour les étudiants

  • Le numéro 26 de la Nouvelle Revue universelle vient de paraître...

    bainville le meilleur.jpg

    NRU.jpg

           Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Conseil à nos lecteurs : Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de professeurs d’universités, d’intellectuels...

                Au sommaire de ce numéro 27 (janvier - février - mars 2012) :    

              Comme il est naturel, la Revue s'ouvre d'abord par les deux hommages qu'ils méritent rendus aux deux amis qui nous ont quittés cette année : Gilles Varange (pour Xavier Walter) et André Pertuzio (pour François-Georges Dreyfus) s'unissent à Hilaire de Crémiers  pour saluer leur travail et leur dévouement, et rappeler la place au'ils ont si longtemps et si bien tenue au sein de la NRU...

    DREYFUS FRANCOIS GEORGES.JPGnouvelle revue universelle 

             Puis c'est Yvan Blot qui traite du thème Le gouffre des finances publiques. Il faut en lire, évidemment, l'intégralité, mais comment ne pas allècher le lecteur en donnant juste le dernier paragraphe : avec un humour cruel, lorsqu'il vient de parler de la gabégie des finances publiques en France, il conclut par ces sept lignes :

            "Petit fait significatif : la Suisse s'appelle officiellement en allemand, Schweizerische Eidgenossenchaft. On traduit à tort, y compris en Suisse, par Confédération suisse. Mais le mot "genossenchaft" signifie "association de copropriétaires". "Eid" veut dire "serment". Mot à mot, l'expression signifie "Association de copropriétaires unis par un serment de se défendre en commun". Nous sommes loin de la puissance publique socialiste ou de l'Etat abstrait des Jacobins." 

    nouvelle revue universelle 

            Puis, Yves Morel consacre sa réflexion au Modèle social français, de l'utopie à l'entropie;  tandis que Yves-Marie Laulan signe un En fin de mandat : un bilan largement négatif; et François Jourdier revient sur La départementalisation de Mayotte et ses conséquences, dans lequel il écrit, entre autres :  "....La France a commis, sciemment, une erreur dont elle se mordra les doigts mais qu'on ne voit guère comment réparer..."

    francois jourdier.jpg

            Yvan Blot revient, ensuite, pour proposer une courte réflexion sur L'art idéologique contemporain; et Jean du Verdier propose la première partie d' Un nouveau Candide, Conte philosophique, drôlatique et optimiste, qui sera publié en trois épisodes dans la Revue.

            Yves-Henri Allard clôture - spirituellement mais avec gravité aussi... - ce numéro 27 par Le professeur A. Sinus dresse l'oreille et Le ravage de Syrte....

  • D'accord avec.... : le Syndicat Alliance, pour la ”présomption de légitime défense”...

    alliance_logo.JPG        Nous sommes comme tout le monde : nous aimerions vivre dans un monde sans violence ni pauvreté, sans Cancer ni Sida, sans guerres ni pollution; un monde où l'on ne ferait qu'écouter chanter les gentils oiseaux dans les jolis arbres de belles villes toutes propres, sans insécurité ni braquage ni sirènes de police... Bien sûr que tout un chacun préfèrerait une terre où tout le monde il serait beau, tout le monde il serait gentil...

            Mais, ça, c'est dans le monde de Martine, chez Walt Disney (et encore, même là, il y a de gros méchants...) ou dans les Contes de fées. Notre monde est différent, il est violent, et il l'est de plus en plus. Et les forces de l'ordre sont de plus en plus confrontés à des délinquants d'un nouveau style, ultra-violents et - pour un très grand nombre d'entre eux - ne rêvant que de "crever du flic".

            Il faut être sérieux, et voir le monde comme il est : l'angélisme, ça a un autre nom : le déni de réalité. Et ce déni peut tuer. Nous préférerions qu'il n'y ait jamais de mort, nulle part, et en aucune circonstance; mais, si l'évolution négative des choses fait que mort il doit y avoir, alors, tant pis, nous préférons que ce soit le délinquant qui "y passe" plutôt que le gendarme ou le policier.  

            Alors, quand on voit des Juges qui - par ailleurs - libèrent "à la tonne" des clandestins; annulent des enquêtes qui ont coûté des années de travail à la police ou à la gendarmerie pour démanteler tel ou tel trafic; remettent en liberté quasi immédiatement des trafiquants de drogue ou autre que les policiers ou gendarmes ont arrêtés au péril de leur vie; qui font un emploi pantagruélique des "vices de forme", ce qui, de facto, favorise les délinquants..... Bref, quand on voit ces mêmes Juges s'acharner sur un policier qui a tiré sur un délinquant multi-récidiviste, on se dit - bien sûr, sans généraliser... - qu'il y a quelque chose de pourri dans ce royaume de la Magistrature, et que, de toutes façons, mort pour mort, mieux vaut le délinquant que le policier, n'en déplaise à ces messieurs-dames du Syndicat de la Magistrature.

            Et qu'il est en effet urgent de défendre d'abord, plus et mieux la Société et les policiers et gendarmes qui s'en chargent, que les délinquants : sans aucune réserve, oui à la présomption de légitime défense !...

    violences presomption de legitime defense.jpg

     Policiers en colère, et on les comprend : mis en examen pour "homicide volontaire", pour l'un de leur collègue, c'est 30 ans de prison; ça fait cher, pour défendre la Société... Un jour, peut-être, au train où vont les choses, il vaudra mieux être délinquant...

  • ”Résistance ecclesiale” ? : sur KTO, le Père Michel-Marie Zanotti Sorkine...

           ..... à propos de son ouvrage Homme et prêtre :

          http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/l-esprit-des-lettres-l-esprit-des-lettres/00059396

          "...il faut que l'Eglise de France se remette en cause avec ses systèmes et sorte une bonne fois pour toutes de la sécularisation..."  

          ( le Blog du Père Zanotti : De l'amour en éclats...) 

    zanotti.jpg

    Éditions Ad Solem, 460 pages, 30 euros.

    Le père M.-M. Zanotti-Sorkine, curé de l'Eglise des Réformés, à Marseille, témoigne de son expérience dans cette paroisse. Il évoque également son parcours, sa jeunesse et la naissance de sa vocation.

    Quatrième de couverture

    Homme et prêtre

    En quelques années, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a Transformé l'église Saint-Vincent-de-Paul en une des paroisses les plus fréquentées de Marseille. La foule se presse pour prier dans la beauté et faire rayonner la lumière du Christ autour d'elle. Conversions et baptêmes se multiplient, les vocations aussi, et les non-chrétiens franchissent les portes de l'église pour découvrir quel mystère se cache dans ce lieu. Comment expliquer un tel phénomène dans une Église dont on stigmatise les faiblesses et prédit constamment la disparition ?

    Michel-Marie Zanotti-Sorkine répond à toutes ces questions dans cet entretien avec Jean-Robert Cain, membre de l'Académie de Marseille et officier des Arts et des Lettres. Après avoir évoqué sa jeunesse et les différentes étapes qui l'ont conduit à la vie religieuse, puis au sacerdoce, il dévoile ce qui est pour lui le secret de son ministère : le primat de la prière, la disponibilité du prêtre dans son église, la vigueur de la prédication, l'attention à la dignité de tout ce qui touche à Dieu. Beauté et vérité sont mises ensemble au service de la sainteté dont le prêtre doit éveiller le désir, par son attitude, par son habit aussi. Et derrière tous ces moyens, on trouve la présence discrète et forte de Marie, à qui le père Michel-Marie a confié la fécondité de son ministère, et toute sa vie. Un livre exceptionnel.

     Ci dessous, en haut de la Canebière, la paroisse Saint Vincent de Paul, plus couramment appelée "Les Réformés". C'est là que, le 21 janvier 2010, le Père Zanotti a reçu le Prince Jean, la princesse Philomena et le prince Gaston : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/01/24/z.html

    REFORMES MARSEILLE.jpg 

  • NPA, Laurent Cantet, bobos/gauchos/trotskos: tous unis pour le GBSA : le Grand Bond Social en Arrière !...

                Un jour ordinaire d'un mois d'avril ordinaire... Grand rassemblement de travailleurs sans papiers (pardon, clandestins/escrocs, parlons français !...) devant la Mairie de Paris....

                Le leader du NPA Olivier Besancenot et le cinéaste Laurent Cantet étaient là. Soutenus par des associations, des élus de gauche et des artistes, un millier de travailleurs sans papiers (!) en grève, selon les organisateurs, se sont rassemblés, le samedi 17 avril, devant l'hôtel de Ville de Paris pour réclamer leur régularisation.

                "Votre grève est légitime, et il faut qu'elle gagne, il n'est plus question ici de flux migratoires: nous sommes dans un conflit du travail", a rappelé Raymond Chauveau de la CGT. Quelque 6.200 sans-papiers, le plus souvent employés dans le BTP, la restauration et le gardiennage, sont en grève depuis mi-octobre, selon le syndicat. Ce nouveau rassemblement intervient six mois après le début d'une campagne d'ocupation de chantiers et d'agences d'intérim par les sans-papiers, très majoritairement africains, soutenus par un collectif de onze associations et syndicats, dont la CGT qui encadre leur mouvement. Les sans-papiers dénoncent l"arbitraire" de la circulaire existante qui donne selon eux trop de marge de manoeuvre à chaque préfecture sur chaque dossier et exigent des critères simplifiés et harmonisés.

                Voilà pour les faits, rapportés par une dépêche AFP.

                Et maintenant, notre (tout) petit grain de sel...

                Si on payait décemment les travaux, même difficiles et pénibles, des gens se proposeraient pour les "faire", contrairement à l'intox colporté par les bobos/gauchos/trotskos, qui voudraient nous faire croire que les immigrés viennent faire le boulot que les français ne veulent pas faire...

                 Mais c'est le contraire qui se passe, et qui se passera de plus en plus, maintenant que le cercle vicieux est enclanché. Avec la pression à la baisse que fait peser la main d'oeuvre immigrée, abondante et pas chère, on ne s'achemine pas vers un avenir radieux, mais vers les plus sombres années du XIXème siècle; on ne s'achemine pas vers des hausses de salaires, du progrès social et un mieux-être généralisé, mais au contraire vers un maximum d'emplois précaires, à mi-temps, temps partiel ou intermittents, avec des salaires qui stagnent et qui, demain, baisseront: pourquoi les patrons se gêneraient-il ? Avec cette main d'oeuvre bon marché qui attend à la porte, et que que Besancenot et la CGT (et tant d'autres...) non seulement n'ont pas dénoncé, mais ont appuyé !.....

                C'est l'occasion de re-écouter Zemmour, expliquant en 4'10" -sur i-téle- L'immigration pour faire baisser les salaires..... (1)


    (1) : Ca se dispute du 26 Avril 2008 (sur i-télé).

  • Grande Bretagne : ce ministre qui veut ”réaffirmer la souveraineté” de son Parlement....

                C'est une dépêche AFP du 6 octobre qui nous l'apprend : le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a annoncé le dépôt cet automne d'un projet de loi visant à "réaffirmer la souveraineté" de la chambre des Communes face au parlement européen.

                Afin de "réaffirmer une fois pour toutes la souveraineté de notre Parlement historique...., nous allons légiférer cet automne" sur une clause qui rappellera cette "vérité éternelle : ce qu'un Parlement souverain peut faire, un Parlement souverain peut également le défaire", a déclaré le chef de la diplomatie britannique devant les militants largement eurosceptiques de son parti conservateur, réunis pour leur congrès annuel à Birmingham, dans le centre du pays.

    william hague.jpg

                 M. Hague a souligné que "d'autres États européens", comme l'Allemagne avaient déjà adopté une loi semblable.

                 La nouvelle législation rappellera que la loi de 1972, adoptée lors de l'entrée du Royaume-Uni dans l'UE et qui permet à des directives européennes de s'imposer sur le territoire britannique, "peut être amendée et abrogée à tout moment par le Parlement" de Londres, a précisé un conseiller de M. Hague.

                 Dans un discours prononcé en novembre 2009, le Premier ministre conservateur David Cameron avait déjà promis une "Loi sur la souveraineté" qui donnerait clairement "le dernier mot à la Grande-Bretagne".

                 M. Hague a par ailleurs confirmé le dépôt avant la fin de cette année d'un autre projet de loi rendant obligatoire l'organisation d'un référendum sur tout nouveau transfert de pouvoir de Londres vers Bruxelles.

                 "L'Union européenne s'ingère trop souvent"dans les affaires des États membres, a lancé M. Hague, sous les applaudissements des militants Tories....

                 Il est clair que, dans ce domaine, ce qui est vérité au-delà de la Manche, l'est aussi en-deça. Le Comte de Paris l'avait dit, du reste, il y a quelques temps, lorsqu'il condamnait, dans un communiqué, certains abandons de souveraineté, et lorsqu'il disait, en substance, qu'il faudrait bien, un jour, re-négocier certains traités.....

  • Mini-dossier sur la crise : II : Le salut viendra-t-il d'une réévaluation du yuan ?, par François Reloujac.

              Le 26 mai, nous avons réagi aux propos tenus le matin même, sur France inter, par Bernard Guetta, et nous posions la question: "Les marchés" nous mènent-ils à plus d'Europe ?

                Nous avons ensuite laissé la parole a Hilaire de Crémiers -le jeudi 28- et à François Reloujac, aujourd'hui. Leurs deux textes, que nous reproduisons intégralement ici, sont parus dans le numéro 85 (mai 2010) de Politique Magazine.

                Voici Le salut viendra-t-il d'une réévaluation du yuan ?, par François Reloujac.

    yuan-USdollar.jpg
    Les politiques et leurs experts croient trop facilement à des solutions qui n'ont pour elles que la facilité.
    Cela évite d'affronter la réalité (François Reloujac)

    Le salut viendra-t-il d’une réévaluation du yuan ?

     

     

                Depuis quelque temps on a commencé à voir se lever diverses voix pour réclamer haut et fort la réévaluation du yuan ou du renmimbi, ce qui est la même chose – ou presque, car le nom renmimbi, essentiellement à usage chinois, signifie la « monnaie du peuple ». Le président Obama l’a lui-même demandé au président Hu Jintao. Comme si cette « sous-évaluation » de la monnaie chinoise était la cause de tous nos maux. Et comme si la Chine était seule responsable de l’arrimage du yuan au dollar alors que la façon dont le cours de change est maintenu inchangé ne résulte que de l’achat par la Chine de bons du Trésor américain. Si les États-Unis souhaitent vraiment simplement une réévaluation du yuan, il suffit qu’ils ne demandent plus à la Chine de financer leur déficit par l’achat des fameux bons. Mais si, maîtres de la communication en Occident, les États-Unis rejettent toute la faute sur la Chine, n’est-ce pas pour l’accuser de « manipuler sa monnaie », ce qui lui permettrait de demander des sanctions à l’OMC ! Car, à ce jeu, les Américains sont aussi forts que les Allemands dans l’utilisation des normes techniques devant la Commission européenne pour entraver l’industrie des pays européens qui pourrait porter ombrage à la domination de la sienne.

     

    Modèles de croissance différents

     

                Certes, depuis quelques années la Chine a développé son commerce extérieur au détriment de celui des nations dites développées1, profitant certainement d’un taux de change avantageux. Mais, d’une part, ce n’était pas le seul « avantage concurrentiel » dont jouissait et jouit toujours la Chine, d’autre part, on ne corrige pas simplement une erreur par une décision inverse. Autrement dit, en économie comme en politique, la marche arrière n’existe pas. Quand on revient sur une décision, on ne se retrouve pas dans la situation antérieure. Tous nos libéraux, ou prétendus tels, expliquent que la Chine ne joue pas le jeu et qu’une simple manipulation des cours de change permettra d’assainir la situation. Mais c’est oublier que, depuis le 1er janvier 2008, les quotas imposés à la Chine pour ses exportations de textile ont cessé de jouer. C’est oublier que les salaires sont, en moyenne, quinze fois plus faibles en Chine qu’en Europe ou aux États-Unis. C’est négliger le fait que les populations chinoises n’ont pas les mêmes habitudes de consommation que les populations européennes ou américaines et ne l’auront pas avant longtemps, ce qui est heureux sinon la vie aurait déjà totalement disparu de notre planète à cause d’une pollution qui  serait devenue insupportable.

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    Une rente de situation

     

                Certes, d’un point de vue purement mécaniste, la dévaluation du yuan vis-à-vis du dollar (ce qui n’est pas identique à une dévaluation vis-à-vis de l’euro, lequel ici ne compte même pas), aurait pour effet de renchérir les prix payés par les consommateurs américains pour les produits importés de Chine. Or, contrairement à ce que l’on pense en première analyse, il n’est absolument pas sûr que cela fasse vraiment baisser le volume des importations américaines en provenance de Chine. Car, ce que l’on oublie, dans cette relation simpliste, c’est le fait que depuis plusieurs années les Chinois ont peu à peu réussi à détruire les forces productives américaines et européennes. Les délocalisations, la pression sur les prix bas, alors que l’on ne voulait baisser ni les salaires ni les couvertures sociales dans les pays occidentaux, ont eu raison des entreprises y compris des plus performantes. Demain, si les prix chinois augmentent, il faudra payer plus cher les produits d’usage courant, car nulle entreprise occidentale ne sera capable de remettre en route une chaîne de production pour venir combler le vide. C’est, toute proportion gardée, exactement le même phénomène que celui qui a permis aux « grandes surfaces » de faire disparaître le commerce de proximité. Si les grandes surfaces augmentent le prix de vente, ou leur marge, sur les produits laitiers ou les primeurs, ce n’est pas pour autant que l’on voie réapparaître immédiatement un petit commerce pouvant faire bénéficier le consommateur de l’avantage résultant d’une moindre marge. Les délocalisations, la frénésie de consommer et le vieillissement de la population dans les pays occidentaux, ont procuré à la Chine une rente de situation. Quoi que l’on fasse elle va commencer maintenant à en bénéficier vraiment. Il pourrait cependant y avoir quelques ajustements et la disparition des quelques entreprises chinoises qui, gagnées par la mode occidentale, ont passé avec des distributeurs américains des contrats à long terme de fourniture de biens à prix fixe… en dollars !

     

                En dehors des ces cas, qui paraissent encore marginaux, quelle serait la conséquence la plus immédiate d’une réévaluation du yuan ? La Chine engrangerait des bénéfices supplémentaires. Pour chaque quantité vendue, en effet, elle toucherait une somme plus importante, ce qui lui donnerait le pouvoir, d’une part, d’acheter plus cher les matières premières dont elle a besoin (le pétrole, les terres rares), faisant ainsi augmenter le prix2 aussi pour les pays occidentaux, et, d’autre part, d’investir dans le reste du monde. Depuis quelque temps déjà, la Chine achète des terres, notamment dans les pays africains, en fonction essentiellement des matières premières qui y sont localisées. C’est d’ailleurs l’une des raisons des troubles qu’ont connus ces dernières années des pays comme Madagascar. Au total, la Chine, mais aussi l’Arabie saoudite, le Japon et la Corée du Sud ont déjà acheté plus de 7,6 millions d’hectares en dehors de leurs frontières, notamment au Soudan et en Indonésie, ce qui représente une superficie égale à environ 5,5 fois celle de l’agriculture belge.

    chine travailleurs.jpg

     

    Transformer la fourmi en cigale ?

     

                Selon Marc Fiorentino, une hausse du yuan aurait une autre conséquence inéluctable : du fait de cet enrichissement de la Chine et des investissements supplémentaires qu’elle pourrait effectuer, « aux appels au protectionnisme contre les exportations chinoises succèderait l’appel au protectionnisme contre les investissements chinois » (La Tribune, 7 avril 2010). Selon ce même économiste, les effets pervers de ce changement de cours de change ne s’arrêteraient pas là. « Si le yuan réévalue, la banque centrale chinoise n’[aura] pas besoin d’acheter des dollars tous les jours pour bloquer la progression du yuan, comme elle le fait aujourd’hui ». Elle aura donc « moins de dollars à investir dans la dette américaine ». Dès lors « la hausse des taux d’intérêt américains à long terme serait immédiate et dévastatrice ». Une telle hausse des taux conduirait mécaniquement à un effondrement immédiat de la valeur des actifs obligataires et à une faillite de nombreux fonds de retraite et d’assurance, y compris en Europe.

     

                Sur les marchés financiers, dans un monde médiatisé où chacun « anticipe » les réactions des partenaires afin d’essayer de s’approprier un bénéfice indu, toute réévaluation sauvage et brutale du yuan aurait pour conséquence immédiate une diminution aussi brutale et rapide des réserves de change chinoises, ce qui est politiquement impensable. Et, si comme le constate Patrick Artus (Option Finance, 29 mars 2010), le gouvernement chinois commence par annoncer une réévaluation progressive du yuan, les capitaux spéculatifs seront attirés vers la Chine par la perspective de réévaluations futures ; la principale conséquence serait alors une hausse encore plus importante des réserves de change de la Chine et un excès massif de liquidités qui ne pourrait qu’alimenter la bulle immobilière spéculative déjà grosse en Chine. Cet économiste suggère alors que le gouvernement chinois prendrait les mesures qui permettent à la demande intérieure de croître afin que l’excédent commercial chinois se réduise, que le taux d’épargne national diminue et que les exportations en provenance des pays de l’OCDE augmentent ! Il ne faut pas rêver : ces souhaits ne peuvent absolument pas être réalisés à court terme. D’une part, parce que l’on ne transforme pas du jour au lendemain une population économe et frugale en population dépensière, pas plus d’ailleurs qu’on ne transforme une fourmi en cigale ; d’autre part, parce que même si les populations chinoises en avaient envie, elles ne le feraient qu’autant que les lois sociales garantiraient leur santé, leur retraite et les risques contre les accidents de la vie.

     

                Si donc la solution ne peut pas venir de Chine, ni d’une réévaluation du yuan (vis-à-vis du dollar ou même vis-à-vis de l’euro) ni d’un statu quo dans les cours de change, elle ne peut venir que des populations occidentales et de leur capacité à faire face par elles-mêmes aux chèques en blanc qu’elles ont tiré sur l’avenir en vivant au-dessus de leurs moyens depuis de nombreuses années… même si cela ne se fera pas sans douleur.

     

                Mais la crise du yuan révèle un autre aspect de la façon dont les États-Unis appréhendent aujourd’hui les déséquilibres financiers. En effet, ils ne se préoccupent que du déficit vis-à-vis de la Chine – l’un des plus importants3 – sans faire allusion à leur déficit chronique vis-à-vis de plus de 90 pays dans le monde, notamment ceux du Golfe persique. Ils semblent donc, d’une part, vouloir continuer à protéger les pays producteurs de pétrole et, d’autre part, traiter de façon bilatérale un problème qui est fondamentalement multilatéral. Ils ne veulent pas renoncer à leur surconsommation financée à crédit même si cette « intervention bilatérale ne ferait que transférer vers quelqu’un d’autre la partie chinoise du déséquilibre international de l’Amérique » (S. Roach, Le Temps, 21 avril 2010). ■

     

    1 : Ainsi, en 2009, la Chine s’est substituée à l’Allemagne comme premier fournisseur de l’Iran. L’Allemagne occupait ce rang depuis vingt ans.

    2 : D’où le fameux déficit de la balance courante chinoise enregistré en mars 2010.

    3 : Ce déficit américain ne résulte cependant que d’à peine 12 % du chiffre d’affaires de la Chine à l’exportation.

    chine 20 YUAN.jpg
  • Forfaiture ? Le second braqueur d'Uriage remis en liberté !...

                  Après notre note de samedi, on a pu lire les trois commentaires postés par Catoneo, Ariane et Anatole. Si Catoneo semble partager l'esprit de la note, Ariane et Anatole préfèrent s'en tenir à une sage prudence; attendre et voir, en quelque sorte.....

                Or, ce même samedi, François d'Orcival publiait dans Le Figaro Magazine le billet que nous reproduisons ci-après.

                Il y rappelle que ce n'est pas la première fois que les juges désavouent carrément et frontalement le travail de la police. Il a pu s'agir, parfois, d'épisodes à la limite du comique, voire du burlesque, comme pour cette affaire des clandestins de Bonifacio arrêtés par la police et libérés presque le jour-même par les juges. Nous avions alors - pour garder le moral !... - publié le dessin suivant :

    caricature clandestins corses.jpg

                Mais, parfois, ce fut beaucoup plus grave.....

                   Comme pour ce réseau de trafiquants de drogue, démantelé après un immense travail de plus de quatre années. Après des recherches difficiles, et dangereuses, l'ensemble de la procédure a été annulée, et l'ensemble de la bande remise en liberté.

                Et, surtout, cet épisode plus récent dont parle d'Orcival dans son article : ces "jeunes" libérés après une agression caracterisée contre les forces de l'ordre, et quittant le Palais de Justice (?) hilares, criant, goguenards, "Merci, la France", avant d'aller se faire acclamer comme des caïds dans leurs cités.....

                L'épisode d'Uriage doit donc être resitué dans ce contexte, et ce n'est donc pas en pensant et en réagissant à ce seul évènement ("difficilement compréhensible", a-t-il été dit au plus haut niveau...) que notre note a été rédigée.....

                    D'ORCIVAL 1.jpg

                   Et un court résumé de la suite des réactions :

                Les syndicats de policiers estiment qu.pdf       

  • Patrimoine : de bonnes nouvelles du côté de la cathédrale Saint Pierre de Beauvais.....

            La cathédrale Saint Pierre est sauvée, elle pour qui l'on avait eu, au cours des dernières décennies, les pires inquiétudes.

            Les injures du temps, certes, mais encore plus des restaurations (!) abusives et insensées avaient en effet gravement compromis la stabilité de l'édifice et causé des désordre importants. Certains annonçaient même l'écroulement prochain de l'édifice (comme en 1284 et 1573...) !  

     

    BEAUVAIS 4.jpg

     Choeur et abside, état actuel

            Après 40 ans de travaux (tout de même !...) on a réinstallé les tirants métalliques des architectes médievaux, follement enlevés au siècle dernier, et restauré la toiture en plomb, témoignage unique en Europe du savoir-faire des bâtisseurs de cathédrales. A plus de 60 mètres de haut, par leur masse même (comme les énormes blocs de pierre des ingénieurs romains du Pont du Gard...) les plaques de plomb qui constituent la toiture de l'édifice contribuent à sa stabilité : elles sont plus de mille, et pèsent 115 kilos chacune ! Il est à noter que, posées au XIIIème siècle, Beauvais sera la dernière cathédrale à être couverte de plomb.... 

             "Une crête de faîtage, avec une alternance de clés de Saint-Pierre et de fleurs de lys sera recréée" (Philippe Charron, conservateur régional des Monuments historiques). Elle aura un effet brise-vent très bénéfique".

             Et l'on verra dans quelques années une flèche se dresser à nouveau dans le ciel, inspirée de la flèche du XVIème siècle, abattue à la Révolution....

            http://infosjmp.blogspot.com/2010/10/cathedrale-saint-pierre-beauvais.html

            Avec les cathédrales de Cologne et d'York, la cathédrale Saint Pierre de Beauvais est l'une de ces cathédrales de la démesure : sa voûte culmine à 46 mètres 77 ! :

            http://www.letarot.com/cathedrales-de-la-demesure/index.h...

            Rappel : l'un de nos Albums est consacré au superbe vitrail du Miracle de Théophile, du XIIIème siècle, situé dans la chapelle de la Vierge, dans l'abside de la cathédrale :

            Racines (III) : Le vitrail du Miracle de Théophile

  • Après Le Barroux, le Mont Athos... : Yvon Bertorello nous emmène sur ces hauts lieux, où souffle l'esprit...

                Nous vous avons présenté récemment le très beau DVD d'Yvon Bertorello sur les moines du Barroux, intitulé Veilleurs dans la nuit (1). Yvon Bertorello a réalisé un autre document, de grande qualité lui aussi, dont vous avez eu un très rapide aperçu et que vous allez découvrir plus amplement....

                En voici la bande annonce: 

                http://www.dailymotion.com/video/xb7avj_mont-athos-la-republique-des-moines_shortfilms 

                Et aussi le lien internet vers le site du Vatican où l'on peut retrouver le sujet "Veilleurs dans la nuit":

                http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=365134

                Les deux films sont disponibles en dvd dans les librairies La Procure, Tequi, Siloé et sans doute bientôt dans les fnacs.

    MONT ATHOS BERTORELLO.jpg
     
     
     
     
     
     
     
     
    (1) : nous redonnons ici la note consacrée, le jeudi 18 février 2010, au superbe Veilleurs dans la nuit:
     

    Veilleurs dans la nuit.....

    BARROUX.jpg
     

                Le film “Veilleurs dans la nuit — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, programmé sur la chaîne KTO pendant la semaine de Noël 2009, a été retenu et primé par le jury du Club Audiovisuel de Paris qui décerne chaque année les Lauriers de la radio et de la télévision.

                Le lundi 15 février 2010, dans les salons du Sénat à Paris, le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, a remis aux co-réalisateurs de ce film, Eddy Vicken et Yvon Bertorello, le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian”, en présence de Dom Louis-Marie, abbé du Barroux.

    V

    Bande annonce et vente en ligne: http://www.barroux.org/dvd.html

    Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
    Mieux que lors d’une opération “portes ouvertes” découvrez la vie des moines du Barroux au cours d’une journée de travail et de prières. Des images superbes dans un cadre enchanteur pour goûter la splendeur de la liturgie monastique.
    Narration de Michael Lonsdale
    52 mn + bonus
    Sous-titrages en anglais, allemand, italien et espagnol (ainsi que français pour les malentendants).

  • La TVA sociale : à droite aussi…..

            Récemment, nous présentions brièvement ces socialistes qui prônent la mise en place d'une tva sociale (on vous remet la note ici :samedi.pdf ).

            Dans un rapport publié le lundi 15 novembre, la fondation Concorde - groupe de réflexion favorable à la Majorité -recommande elle aussi de s'appuyer sur cet outil.

            "Plutôt que de dresser un énième diagnostic sur les finances publiques, nous avons regardé comment un État pouvait basculer dans la crise financière", explique Pierre-Mathieu Duhamel, qui a coordonné le groupe de travail. "La conclusion est qu'une crise arrive toujours de façon mécanique: elle couve pendant longtemps et lorsqu'elle éclate tout va très vite"....

            Principal chiffre mis en avant par la fondation Concorde: "Tous les pays de la zone euro sont confrontés à des dynamiques d'endettement qui apparaissent insupportables et conduisent nombre d'entre eux à entrer dans la zone à fort risque", à savoir une dette avoisinant les 100% du PIB.

            Les États, notamment la France, ont beau avoir pris des mesures correctrices pour l'éviter, ils restent sous la menace de facteurs extérieurs qu'ils ne maîtrisent pas.

            L'un des plus importants est le risque de remontée de taux d'intérêt, qualifié de "réel", selon la fondation Concorde qui rappelle qu'une hausse de 1% des taux se traduit par une charge supplémentaire pour le budget français de 2 milliards d'euros la première année, puis 4 milliards la seconde et 8 la troisième.

            Pour consolider la note de la France l'organisme préconise plusieurs solutions. La première consiste à définir un horizon de long terme - 5 ans - pour la maîtrise des finances publiques et de s'y tenir.

            On peut ici faire une réflexion, désolée et desabusée, sur ce que Concorde appelle "le long terme", à savoir cinq ans : ce qui parait long en république est effroyablement court, en realité ; et seule la monarchie pourrait donner cette longueur là, et une bien plus longue encore……

            Deuxième urgence, pour la fondation Concorde : harmoniser la fiscalité franco-allemande. Pour cela, la fondation recommande la mise en place d'une TVA emploi - autrement dit une TVA sociale - faisant moins reposer le financement de la Sécurité sociale sur le travail : "La France ne peut prendre le risque de se laisser distancer par l'Allemagne", insiste Pierre-Mathieu Duhamel. "La TVA emploi soutiendrait notre compétitivité et permettrait de dynamiser nos entreprises : nous l'avions fait en 1995, en augmentant la TVA sous Alain Juppé et l'effet a été très favorable sur l'emploi...."

  • La réflexion économique de François Reloujac....

            Un premier PDF de 38 pages, consultable en permanence dans notre Catégorie "PDF A TELECHARGER", regroupe déjà 8 articles de François Reloujac, parus dans Politique Magazine entre mai et décembre 2010 et - pour l'un d'entre eux - dans la Lettre de Gens de France.

            Dans un domaine où nous n'excellons pas toujours, Politique Magazine et François Reloujac, qui poursuit en 2011 sa réflexion d'ensemble entamée depuis de nombreux mois, continuent donc à rendre un service signalé, apportant une utile contribution à l'ensemble des royalistes français. 

            Lafautearousseau continuera, pour sa part, à donner à cette suite économique la plus large diffusion possible. En attendant de regrouper dans un second PDF un nombre de textes conséquents, nous plaçons d'ores et déjà dans nos Pages ce premier texte de janvier, et nous lui adjoindrons ceux qui suivront, afin d'en rendre la consultation plus aisée...

            Voici donc Zone euro - Les boussoles s'affolent, de François Reloujac (tiré de Politique Magazine de janvier 2011, numéro 92) :

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    Zone euro   Les boussoles s’affolent

     

    En ce début d’année 2011, les faiblesses congénitales de l’euro apparaissent au grand jour. Ses promoteurs et ses thuriféraires sont désormais contraints de faire profil bas. « Les grands européens à l’origine de l’euro espéraient que la solidarité créée entre les peuples par le partage d’une monnaie commune donnerait progressivement naissance à une Europe politique. Il est toutefois peu probable qu’ils aient imaginé un scénario aussi périlleux que celui qui secoue la zone euro depuis bientôt un an », écrit ainsi L. Cohen-Tanugi dans Les Échos (7 décembre 2010).

     

            Et malgré tout ils voulaient toujours y croire ! Pour soutenir leur rêve, ils n’avaient plus qu’un seul argument et un seul moyen. 

            L’argument : un éclatement de la zone euro coûterait trop cher. Un moyen : puisque ce qui a conduit à ces difficultés, c’est la trop grande liberté laissée aux États de conduire individuellement leur politique économique et sociale, imposons à tous les Européens une unique politique budgétaire dirigée par la Commission européenne. 

    Toujours le même processus de fuite en avant.

            Force est de constater que, depuis la deuxième moitié du mois de novembre 2010, cette hypothèse d’un éclatement de la zone euro est de plus en plus souvent évoquée. Comme pour exorciser l’erreur congénitale, on parle d’un éclatement en deux zones : une zone « Neuro » (ou euro du Nord) autour de l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas et une zone « Zeuro » (ou euro du Sud) autour de la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce ! Ce qui a fait dire à Nouriel Roubini : « Je ne vois pas quelle serait la logique d’une union monétaire entre pays faibles ». En fait, pour lui la zone euro n’a le choix qu’entre trois scénarios. « Le premier, idéal, serait que l’aide apportée par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) parvienne à résoudre les problèmes et à calmer les marchés. C’est possible, même si à mon sens il faudra sans doute remettre encore de l’argent sur la table. Le second scénario est celui d’une intégration fiscale plus approfondie au sein de la zone afin de résoudre structurellement les problèmes. Mais cela nécessiterait que certains pays abandonnent une partie de leur souveraineté, ce qui semble délicat notamment pour l’Irlande ou l’Allemagne. Enfin, la troisième option est celle d’une restructuration des dettes souveraines des pays en difficulté. Ces réductions peuvent être ordonnées ou désordonnées. Dans le second cas, cela obligerait certains pays à quitter l’euro et conduirait à l’éclatement de la zone » (Le Monde, 14 décembre 2010).

     

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    l’erreur congénitale

     

            Le 13 décembre 2010 Alain Madelin avait présenté dans La Tribune une autre approche… tout aussi pessimiste : « Dans le cadre des monnaies nationales, les différences de compétitivité ou les chocs extérieurs sont amortis par des taux de change. Avec l’euro, cet ajustement par les changes devenant impossible, il faut lui substituer un ajustement par la variation des prix. Si un pays décroche, le prix de ses actifs, ses salaires, ses pensions et ses allocations doivent baisser, sinon en valeur absolue, du moins en valeur relative par rapport à des pays en plein essor ». Mais ni l’Allemagne n’est prête à augmenter unilatéralement ses salaires, les prix de ses actifs etc., ni la France n’est prête à infliger une purge comme celles qui ont été exigées des gouvernements grecs ou irlandais. D’autant que ce n’est pas la solution : « Plus la croissance sera faible et le taux d’intérêt élevé (en décembre 2010, le taux imposé à la Grèce s’élevait à 10 %... quand il était de 1,8 % pour la Suisse !), et plus l’excédent budgétaire primaire (avant paiement des intérêts) devra être élevé – et donc plus lourd le coût politique à payer pour y parvenir. Plus ce coût est élevé, moins les investisseurs seront confiants et plus haut vont grimper les taux d’intérêt. On est alors entraîné dans une spirale infernale » (Martin Wolf, Le Monde, 14 décembre 2010). D’autant que, fin 2010, le montant cumulé des dettes publiques des seize pays de la zone euro s’élevait à plus de 7 000 milliards d’euros, soit plus de 78,7 % de leur PIB… bien loin des critères de Maestricht.

     

    exit l’économie réelle

     

            Pour ces européistes, ce que les États n’ont pas voulu faire et qu’ils n’ont donc pas fait parce qu’ils jouissent encore d’une parcelle de souveraineté, il faut le leur imposer. Et ils vont y être contraints « par les marchés » ! Le système international auquel on a abouti n’est pas celui d’un abandon de souveraineté au profit d’une administration irresponsable – la Commission européenne – mais au profit exclusif des « marchés », c’est-à- dire des spéculateurs internationaux anonymes. Car ces spéculateurs ne sont plus des personnes physiques individuelles ni même des entreprises fabriquant quelques biens concrets utiles à l’économie, ce sont des fonds de pension et autres organismes de placement collectif qui gèrent des fonds au profit des compagnies d’assurance ou des caisses de retraite. Leur but exclusif étant de faire croître, par quelque moyen que ce soit, la valeur nominale des actifs financiers qu’ils sont chargés de gérer. La marche de l’économie réelle n’entre pas dans le champ de leurs préoccupations. Celle-ci reste encore du ressort des États qui peuvent emprunter autant qu’ils le veulent (ou le peuvent) puisque les marchés financiers sont profonds et liquides. Il suffit simplement qu’ils continuent à leur inspirer confiance, c’est-à- dire à leur garantir qu’ils seront capables de payer les intérêts et de rembourser le moment venu. C’est bien parce qu’elles ont fait cette analyse que les autorités monétaires se sont lancées, qui dans un « assouplissement quantitatif », qui dans un rachat des dettes souveraines. En fait, « les banques centrales injectent de la liquidité ayant un rendement très bas dans les bilans des investisseurs ; ceux-ci réoptimisent alors la structure de leurs bilans, qui contiennent trop de liquidités, en accroissant à nouveau leur détention des actifs aux rendements les plus élevés, c’est- à-dire des titres des pays émergents » (Patrick Artus)… propageant ainsi la crise vers l’extérieur, mais sous une autre forme : à la déflation dans les pays dits riches on ajoute désormais l’inflation dans les pays émergents.

     

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            Un tel processus a ses limites. Un État donné ne peut emprunter indéfiniment, sa population ne pouvant, à terme, supporter la charge des intérêts de la dette. Dans une zone monétaire unique, la zone euro, si un des membres fait défaut, ou la valeur de la monnaie est attaquée ou les autres membres doivent venir en aide à l’État défaillant. C’est ce qu’ont tenté les partenaires européens tout au long de l’année 2010. Mais le nombre des États qui n’inspirent plus confiance « aux marchés » est devenu trop important et les États qui paraissent encore solides se sont montrés de plus en plus réticents. D’où l’idée reprise de Jacques Delors et à nouveau agitée par le président de l’Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, de lancer un « euro-emprunt », des « euro-obligations ». Cette idée a aussitôt été combattue par les Allemands qui ont craint que ce nouveau subterfuge ne fasse rapidement monter les taux d’intérêts sur les marchés, ce qui, à terme, aurait pour conséquence de peser sur le refinancement de ses banques et de son industrie.

     

    la peur des marchés

     

            En cette fin de l’année 2010 la tension ne pouvait que monter entre les partenaires européens. Car, comme le résumait Justin Knight, personne ne voyait d’autre solution que d’abroger l’article 125 du Traité de Lisbonne. Il ne pourra en résulter que des décisions dont aucun pays ne veut : « Les nordiques (Allemagne, Pays-Bas,

    Autriche) devront accepter de signer des chèques pour les pays les moins vertueux. Les pays de l’ouest du continent (Espagne,

    France…) devront se résoudre à perdre une partie de leur souveraineté, capitulant sur une partie de leur liberté budgétaire » (Le Figaro, 8 décembre 2010). Personne ne s’y est trompé, c’est le régime social de ces pays, notamment le régime français, qui se trouve menacé. Et, de façon très claire. Ivan Best a constaté que le Premier ministre français y songeait : « Ce n’est pas pour rien que François Fillon a annoncé sa volonté de revoir le périmètre de l’assurance-maladie, sans aucun doute pour la réviser à la baisse. Car c’est dans ce domaine, celui de la protection sociale (30 % du PIB), que les remises en cause peuvent être source d’économie à l’avenir » (La Tribune, 8 décembre 2010). Comme pour illustrer le bien fondé de ce propos, le même jour, les sénateurs supprimaient les avantages fiscaux accordés aux personnes âgées ou malades qui emploient des aides à domicile. La peur « des marchés » et l’impossibilité, à terme d’honorer toutes les dettes, conduit les gouvernements, les uns après les autres, à supprimer les mesures sociales les plus utiles et les plus essentielles. Plus d’aides à domicile, imposition maximale des jeunes l’année de leur mariage, diminution des allocations familiales, etc. mais personne ne touchait encore ni à la couverture médicale universelle pour les étrangers en situation irrégulière ni aux avantages fiscaux accordés à l’industrie cinématographique ! ■

     crise euro.jpg

      

  • A propos de ce qu'a dit François Fillon, sur les nouveaux immigrants tunisiens.....

            François Fillon a estimé, le jeudi 12 mai, sur TF1, qu'il n'y avait "plus aucune raison d'accorder l'asile politique à des Tunisiens", au moment où "la démocratie" était "en train de s'installer" dans leur pays d'origine.

            "La situation de la Tunisie est très particulière: pendant des années, la Tunisie était une dictature et il y avait des hommes et des femmes qui s'en échappaient", a-t-il rappelé. "Nous accordions l'asile politique aux opposants de Ben Ali, qui était un dictateur....Aujourd'hui, il y a eu une révolution en Tunisie, les choses ont changé, il y a une démocratie en train de s'installer, il n'y a plus aucune raison d'accorder l'asile politique à des Tunisiens".

            On laissera le Premier ministre à ses illusions sur "la démocratie" (1) qui est en train de s'installer, selon lui, en Tunisie (et ailleurs, dans le monde arabo-musulman...) : nous avons suffisamment dit, ici même ce que nous pensions de ces rêveries à la BHL, et combien il était naïf - et dangereux... - de s'imaginer qu'un quelconque "printemps arabe" allait déboucher sur la démocratie, et de régler notre politique étrangère sur ces billevesées.... 

            C'est la suite de la déclaration du Premier ministre qui nous intéressera ici :

            "Par ailleurs, la Tunisie a besoin de ses enfants pour se construire et ce que nous voulons aujourd'hui, c'est que les Tunisiens entrés illégalement sur le territoire européen retournent en Tunisie".

            On ne peut, sur ce point, qu'approuver François Fillon. En faisant juste remarquer, toutefois, que, n’en déplaise aux néo-colonialistes, ce n’est pas seulement à la Tunisie, c’est à toute l’Afrique qu’il faut rendre ses enfants, car c'est bien toute l'Afrique qui a besoin de tous ses enfants, "pour se construire"…..

    (1) : ce matin, sur France info, un journaliste - impayable !... - a relaté les manifs en Espagne, sur la Puerta del Sol, à Madrid. Il a déclaré que là aussi, les jeunes manifestaient pour demander la démocratie : sic, re-sic et re-re-sic !!!!! De Damas à Madrid, en passant par Le Caire, Tripoli ou Tunis, le même mot creux, abstrait et, bien sûr, jamais défini, employé indistinctement pour parler de tant de situations aussi différentes ! Ce n'est évidemment plus de l'analyse politique, ni même de l'information, mais de l'incantation pure, du manque de sérieux. Oh, grand n'importe-quoi, quand tu nous tiens !....