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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Humeur: Chirac lance sa fondation: Ah, le brave homme !.....

              Ainsi donc Chirac ne veut rien d'autre que "la diversité des cultures" ? Ainsi donc, il penserait vraiment que "chaque peuple a un message singulier à délivrer au monde", que "chaque peuple peut enrichir l'humanité en apportant sa part de beauté, de création, de vérité" ?

              C'est peut-être vrai. Il est peut-être sincère. Robespierre était peut-être sincère lorsqu'il prétendait qu'il faisait tout ce qu'il faisait pour "régénérer" l'humanité....

    20080609080299174573156.jpg          Le problème de Chirac c'est que la sincérité n'est pas forcément la vérité. Du moins la vérité dans les actes et dans les faits. Et qu'on peut très bien dire une chose, la vouloir, mais faire très concrètement son contraire et en arriver au bout du compte à l'inverse de ce que l'on souhaitait ou que l'on se proposait au départ.

              N'est-ce pas ce qui se passe, en effet, avec Jacques Chirac ? Il veut défendre toutes les Cultures, et promouvoir par exemple la culture pygmée (par le biais d'une radio installée en plein coeur de la forêt du Congo...) ? Fort bien. Nous sommes tout à fait d'accord là-dessus, nous n'avons rien contre la Culture pygmée, nous aimons nous aussi la variété des Cultures et nous pensons nous aussi qu'il faut la défendre. Nous l'aimons même tellement que nous souhaitons en préserver une, menacée de toutes parts, et dont Chirac ne parle pas: la Culture Française (1). Il n'en parle pas, et pour cause: il est celui qui l'a blessée, touchée au coeur, par sa folle politique d'immigration initiée en 1975. Une politique qu'Ivan Rioufol a bien stigmatisée en prenant l'exemple du grain de sucre, qui peut parfaitement se dissoudre dans les flots non maîtrisés de ce qui n'est plus de l'immigration mais de la substitution pure et simple de population (voir l'exemple - le terme de contre exemple serait peut-être plus juste...- de la Seine Saint Denis, où deux personnes sur trois sont d'origine étrangère....).

              Pour garder cet exemple de la Seine Saint Denis, où la France s'efface et disparaît (2), n'est-il donc pas étrange, paradoxal, surprenant, que l'appel à sauver une culture là-bas -la pygmée en l'occurence - soit lancé par celui-là même qui se trouve être à la source directe de l'étouffement d'une culture ici (3) ? Y en a-t-il dans son esprit et dans son échelle de valeurs, de supérieures à d'autres ? Comme ce serait laid ! Certes, il vaut mieux entendre cela que d'être sourd, mais tout de même !....

              Chirac , qui est directement à l'origine de ce mauvais coup contre l'une des Cultures du monde peut-il donc continuer à se pavaner comme il le fait, et à plastronner en prétendant défendre les Cultures, alors qu'il en a mis une en danger de mort ?

              "Médecin, soigne-toi toi même !"......

    (1): pour reprendre, en le paraphrasant, cette sorte de cri du coeur de Patrick Devedjian, lors de l'ouverture pratiquée par Sarkozy au tout début de son mandat:"Je n'ai rien contre l'ouverture; j'en suis même tellement partisan que je pense qu'elle devrait aller jusqu'aux....sarkozystes !".

    (2): Mais cela se passe-t-il par génération spontanée ? Ou y a-t-il une cause bien précise, une politique bien particulière, et donc un/des responsable(s) et coupable(s) ?.....

    (3): Dans un discours remarqué en Afrique du Sud, il avait dit - en parlant du péril écologique - que la maison brûlait et que l'on regardait ailleurs. La formule était heureuse, et elle fut saluée comme telle. Mais se doutait-il que, d'une certaine façon, ce propos pouvait tout aussi bien s'appliquer à un autre contexte, et à ue autre personne : en l'occurrence lui-même ? Et pire encore : c'est lui qui a mis le feu, c'est lui l'incendiaire. Et il viendrait jouer au pompier ?.....

  • Aveuglement, quand tu nous tiens ! : Les mensonges délirants d'un immigrationniste ”angéliste”...(1/2).

              Le quotidien La Provence (1), qui l'a interrogé, l'annonce fièrement: Vincent Tiberg est chercheur au Cevipof. Il faut bien avouer que nous ne connaissions jusque là ni l'un ni l'autre, mais bon....

              Cet éminent politologue -très connu en tout cas dans son immeuble......- est formel: il nous assène, dans le-dit entretien, qu'il faut "....penser l'immigration comme une chance... alors que c'est notamment un moyen d'équilibre démographique, nécessaire par exemple pour le paiement des retraites..."

              Libre à lui de croire et de proférer une telle énormité. Il nous permettra quant à nous d'en douter, et même très fortement !

              Pense-t-il sérieusement, lui et le groupe de pression immigrationniste auquel -de toute évidence- il appartient, que les immigrés soient venus en France pour payer les retraites des indigènes ? Nous avons toujours dit que, dans la masse d'étrangers entrés chez nous depuis 1975, nombreux étaient celles et ceux qui venaient animés d'un bon esprit, avec de bonnes intentions, qui ont donc vocation à s'intégrer et, pourquoi pas, à s'assimiler. Ceux-là, d'évidence, accepteront les devoirs inhérents aux droits conférés par l'acquisition de la nationalité française.

              Mais peut-on penser que cela soit le cas pour tous ? Monsieur Tiberg est-il naïf, ou bien est-il autre chose, complicepar exemple ? les bandes ethniques qui défraient la chronique, ravageant ici une gare, là un centre commercial, et ce dans plus de huits cents quartiers à haut risquerépertoriés (sans compter bien sûr les autres....); Youssef Fofana et son gang des barbares; la tribu noire Ka;tous ceux qui vivent -grassement...- des super profits générés par les divers trafics en tous genres fleurissant et propspèrant allègrement dans les cités de non droit; et tant et tant d'autres...: pense-t-on sérieusement que tous ceux-là -c'est à dire quand même un sacré paquet....- accepteront un jour de... payer des retraites aux autochtones ? Sans rire ?

               La naïveté de Monsieur Tiberg ferait simplement sourire, si on ne discernait pas, derrière son aveuglement, la manipulation de ces intellectuels révolutionnaires, qui ont imaginé de changer le peupledans l'idée qu'ainsi la France (la nouvelle France) devienne enfin ce qu'ils veulent qu'elle soit.

              Toute la question est de savoir si monsieur Tiberg est manipulé, et fait donc partie de ces "idiots utiles" dont parlait Lénine, ou s'il est pleinement conscient de ses actes, et s'il s'agit donc de sa part d'une option politique délibérée.

              Nous ne le savons évidemment pas; mais de toutes façons les propos insensés de ce monsieur doivent être dénoncés pour ce qu'ils sont: d'abord une ineptie. Ensuite une ineptie qui cache et recouvre une perfidie dangereuse, voire mortelle, pour la France.

              Mais le plus surprenant est que, quelques jours à peine après la parution de cet entretien, le même quotidien publiait un article alarmiste, démentant évidemment les propos angélistes et lénifiants du politologue..... (à suivre).

    (1): La Provence du 24 juin.

  • Une famille formidable !.....ou: Simple, simpliste, simplet.....

              Non, il ne s'agit pas du feuilleton de TF1 ! Il s'agit des socialistes (en particulier) et de ceux qu'ils influencent (au sens large), et cela à propos du pouvoir d'achat. Voyez-les, écoutez-les se répandre dans l'ensemble des médias, et se déchaîner sur les salaires qui n'augmentent pas....

              Pourquoi ? Parce qu'ils ont -croient-ils...- trouvé là matière à condamner le gouvernement, et surtout à faire oublier leurs propres erreurs et leur propre absence de propositions. Et la guerre ouverte qui a commencé chez eux, et entre eux, pour la présidence du parti, et la présidence tout court. Et.... et.... et.....

              Ils se répandent donc en affirmant péremptoirement que "le pouvoir d'achat n'y est pas", et à la suite de François Hollande, demandent: "Combien en plus sur la feuille de paye ?". Pour en conclure que le gouvernement a échoué. C'est court, c'est simple: ils pensent que le message peut passer, va passer.

              C'est vrai que le contexte est mauvais et que les apparences jouent sinon pour eux, du moins contre le gouvernement. Ils ont juste oublié que si c'était court et simple comme message -ce qui est vrai- c'est, aussi, simpliste et même franchement simplet. Car enfin, qui sont-ils pour venir se plaindre de ce que le pouvoir d'achat stagne? Ce sont eux, les socialistes idéologues (1), qui ont imposé "à la Bismarck", "à la prussienne", les 35 heures à une économie française qu'ils ont ainsi durablement affaiblie, face à la concurrence effrénée de la mondialisation. En même temps qu'ils envoyaient à l'opinion un signal fort, mais pernicieux et moralement mauvais : l'idée que travailler moins était une bonne solution, "la" bonne solution....

              Les choses sont donc fort simples et fort claires. Que tout aille mal, c'est une évidence. Que le pouvoir d'achat stagne, tout le monde l'avait remarqué. Mais il y a dix ans que la France travaille moins, donc qu'elle produit moins, qu'elle crée moins de richesse(s). Qu'elle a donc moins de parts de gâteau à partager.  Un enfant de sixième comprend cela sans difficulté: comment distribuer du pouvoir d'achat -c'est à dire de la richesse- si on ne l'a pas au préalable créée ?

               C'est avant qu'il fallait y penser! que Martine Aubry et Lionel Jospin auraient dû y penser, au lieu de nous entraîner dans une voie qu'aucun pays au monde n'a empruntée.

              Quand ils ont le culot de venir dire que les salaires n'augmentent pas, sont-ils plus ridicules que malhonnêtes, ou l'inverse ? Et quand quasiment personne, chez les socialistes, ne fait de "mea culpa" sur cette erreur historique monumentale, ne font-ils pas penser au vieil adage: "Errare humanum est, perseverare diabolicum" ?.....

    (1): qui ne représentent bien sûr pas toute la famille, nous l'avons plusieurs fois fait remarquer..... en profitant de toutes les occasions que nous offraient l'actualité pour saluer l'indépendance d'esprit et la pertinence de jugement d'un Védrine par exemple; ou les prises de position souvent courageuses, car à contre-courant de son parti, d'un Manuel Valls; et d'autres encore.....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à

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    Bernard Thibault. Gonflé à bloc, mais surtout gonflé tout court, voici ce qu'il a déclaré à un journaliste qui l'interrogeait sur le conflit dans les ports: ".....rien ne justifie à nos yeux que l'on raisonne en termes de transfert d'activités et de modification du statut des personnels, qui seront sans conséquence directe sur l'activité économique des ports. Nous butons aujourd'hui sur la posture idéologique du gouvernement".

              Voilà bien un discours d'adepte du "plus c'est gros, plus ça passe..."  Mais c'est exactement l'inverse qui est vrai. C'est le gouvernement qui est réaliste, et progressiste; et c'est la CGT qui est archaïque, braquée qu'elle est sur des positions obsolètes, et empêtrée dans ses schémas mentaux d'un autre âge; elle qui mène un combat désespéré d'arrière garde pour tenter de conserver les avantages exorbitants qu'elle a obtenu sur les quais au lendemain de la deuxième Guerre.....

              Qu'il en coûte à Bernard Thibault de voir disparaître bientôt l'un des derniers vestiges de la toute puissance de la CGT, on peut le comprendre. Après plus d'un demi siècle de règne sans partage sur les quais !.... Mais qu'il en vienne à dire que la réforme "sera sans conséquence directe sur l'activité économique des ports", alors qu'elle est au contraire leur dernière chance, et la condition sine qua non de leur renouveau, là c'est un peu fort !...

              A ce stade, il n'y a que trois solutions. Ou bien Bernard Thibault ne sait pas ce qu'il dit, ce qui est évidemment exclu. Ou bien il pense que l'on peut dire n'importe quoi au(x) journaliste(s) -et donc au(x) lecteur(s)...-, parce qu'il ne connaissent rien au(x) problème(s) des ports; ce qui est possible. Ou bien, et c'est le plus probable, les bon vieux réflexes mentaux, les bonnes vieilles habitudes dialectiques refont surface et réapparaissent, plus vivantes que jamais, comme au bon vieux temps du règne sans partage du communisme triomphant sur les quais, en 1945....

              Au risque d'être un peu méchants, on rappellera ce vieux dicton bien connu à Bernard Thibault: "La caque sent toujours le hareng...".

              le prix orange: à François Fillon. En tournée express à Malte et à Chypre (les 8 et 9 mai) il a déclaré à Nicosie que la "cause chypriote" serait l'un des axes de la présidence française, et qu'il apportait son soutien aux efforts de négociation entrepris récemment pour réunir les deux parties de l'île par Dimitris Christofias, le président de la république chypriote (qui a la particularité d'être le seul chef d'État communiste de l'UE.....ndlr).

              François Fillon a surtout réitéré le refus de voir la Turquie rejoindre les 27, rappelant opportunément, au passage, une évidence souvent évacuée par certains (n'est-ce pas, monsieur Barroso ?....): "Nous ne pouvons pas imaginer qu'un pays puisse vouloir adhérer à l'Union Européenne alors que son armée occupe le territoire d'un autre pays de l'Union Européenne".

              Tout le monde sait, en effet, sauf semble-t-il Manuel Barroso et sa clique (ou alors cela ne les gêne pas...), que 40.000 soldats turcs occupent depuis trente quatre ans le nord de Chypre. On saura gré au premier Ministre de l'avoir rappelé. Et d'avoir redit que le "partenariat privilégié" était la solution la plus réaliste, puisque "...l'adhésion de la Turquie à l'Europe n'est pas la bonne solution. Il existe encore aujourd'hui beaucoup trop d'obstacles à cette adhésion...."

  • Pour clôre le débat sur l'Arche de Zoé : considérations sur la psychologie des idéologues...(fin)

              Toutes proportions gardées, cela fait penser un peu à ce qui s'est passé à Tchernobyl, pour l'URSS et le monde communiste. Dieu sait qu'il y croyait, le monde communiste, en la Science libératrice: c'était son horizon insurpassable, qui allait apporter le bonheur et la prospérité, et qui devait remplacer Dieu pour les masses.      

              Et voilà qu'un jour cette Science, dans laquelle il avait placé tous ses espoirs et qui était bel et bien sa religion, lui a explosé à la figure (on nous pardonnera la familiarité de l'expression, mais c'est bien celle qui s'impose là....): sa démoralisation fut à la mesure de la perte de ses illusions sur cette Science idolâtrée....

              Ainsi en est-il et en sera-t-il de "la secte a Breteau": elle est rentrée en France, mais penaude et déconfite. Ses partisans, eux, sont assommés par ce coup de massue. La bulle a explosé: c'est une retraite de Russie, une Bérézina pour le "parti immigrationniste".....Qui s'en plaindra? Certainement pas nous!.....

              Qu'on ne croie pas qu'il s'agisse, dans toute cette réflexion, d'affirmations gratuites ou haineuses de notre part. Nous ne faisons que nous baser sur ce qu'a dit Eric Breteau lui-même. Il suffit de rappeler ses propos lorsque, avec une arrogance qui n'eut d'égale que son inconscience, il s'est cru malin de vendre la mèche et de dévoiler ses véritables intentions: "Monsieur le président, avec votre permission, je vais faire un peu de politique. En effet, ce n'est pas parce que certaines personnes en France veulent intégrer l'usage de tests ADN dans la législation qu'il n'y a dans mon pays que des racistes. Mais vous avez raison, il y a beaucoup de gens qui auraient été bien embêtés de voir débarquer 103 petits Africains. Eh bien je vais vous dire : ces gens-là, on était bien content de les embêter en obligeant la France à s'impliquer dans le drame du Darfour." Et voilà, tout est dit et le "mécanisme intellectuel" parfaitement mis au jour....

              Arracher des enfants à leurs parents, "on" s'en fiche; leur mettre des pansements bidons pour faire croire qu'ils sont gravement blessés, et donc mentir à tout le monde et prendre tout le monde pour des imbéciles, "on" s'en fiche aussi; toucher au passage 2000 euros par enfant de la part des couples qui devaient les recevoir, cela n'est pas gênant: seul compte le calcul et l'arrière-pensée idéologique, la construction mentale d'un idéologue dur, sec et froid. Autrefois, lors des boucheries écoeurantes de la Grande Guerre, on a pu parler de "chair à canon". Avec Breteau on peut transposer l'expression: les enfants ne sont pas aimés en tant qu'enfants, ils sont simplement de "la chair à calculs idéologiques"!

              Non, il l'a reconnu lui-même, Breteau et les siens n'aiment pas l'Afrique et les Africains. Ils n'aiment que l'idée qu'ils s'en font, et que le "service" qu'ils peuvent leur rendre dans leur entreprise, laquelle concourt, à son niveau, à la dilution de la Nation française historique. Ils n'aiment que leur idéologie. Et pour cela ils sont prêts à tout, y compris à l'une des choses les plus inhumaines qui soient: séparer des enfants de leurs parents, les arracher à leur cadre de vie. Traiter ainsi des êtres humains, les considérer comme du bétail, pour parler comme une ministre, n'est-ce pas carrément "dégueulasse"?..... (fin)

  • Encore un effort, Monsieur le Président !...

              Lors de l'intervention du Chef de L'État (1) on a eu un bon exemple d'une rupture profonde avec son prédécesseur Chirac. Ne le cachons pas, et ne boudons pas notre plaisir, nous avons été assez satisfaits d'entendre Nicolas Sarkozy parler français et, sans craindre d'appeler un chat un chat, qualifier à plusieurs reprises les émeutiers de Villiers-le-Bel de "voyous".

              Quelle différence avec Chirac qui, lors des émeutes de 2005, les avait appelé "les enfants de la république" et avait persisté - contre toute évidence - à voir en eux "une chance pour la France"! Comme il fut agréable d'entendre Nicolas Sarkozy "remettre à sa place" une Arlette Chabaud qui reprenait le refrain "gnan-gnan" du "parti immigrationniste" des "pauvres-jeunes-des-banlieues-exclus-et-marginalisés-et-gna-gna-gna-" (2). On gardera en mémoire cette façon qu'il a eue, sans grossièreté cependant, mais avec une fermeté de bon aloi, de l'interrompre en lui disant - en substance - que maintenant cela suffisait avec cette pensée unique, et qu'il ne fallait plus dire n'importe quoi.....
              Une réelle avancée, donc, qui doit être saluée pour ce qu'elle est vraiment: enfin, à la tête de l'Etat, on rompt avec un aveuglement officiel et un discours en décalage parfait avec la réalité. Enfin on voit les choses comme elles sont. Du moins on commence....
              "On commence" car, si Nicolas Sarkozy a accompli un pas important, fondamental, sur le bon chemin, disons-le tout net, il n'est pas encore arrivé au bout du chemin. Il ne suffit pas d'appeler "voyous" ces délinquants: il faut dire non pas une part de la vérité, mais toute la vérité. Et s'il est bon de commencer à rompre avec le mensonge de Chirac, il sera encore meilleur de rompre jusqu'au bout. Ces voyous, d'où viennent-ils? et comment, par quelle aberration, sont-ils arrivés chez nous?
              Et là, malheureusement, force est de constater que Sarkozy s'est arrêté: pour quelle raison n'a-t-il pas -pas encore...- énoncé la "deuxième partie" de la proposition, et s'est-il arrêté à la première? Pourquoi, sur sa lancée, n'a-t-il pas donné la totalité de la vérité, que tout le monde voit bien et qu'Alain Finkielkraut aura eu le mérite de proclamer le premier: il s'agit de voyous africains, venus d'Afrique noire ou d'Afrique du Nord, peu importe: ce sont des voyous étrangers, même si – au moins pour une partie d’entre eux - la république a joué avec le feu et avec notre sécurité en leur octroyant follement, sans prendre la moindre précaution, la nationalité française;

               "En France, on aimerait bien réduire ces émeutes à leur dimension sociale, les voir comme une révolte des jeunes des banlieues contre leur situation, contre la discrimination dont ils souffrent, contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont des Noirs ou des Arabes avec une identité musulmane. Regardez ! En France il y a aussi des immigrés dont la situation est difficile — des Chinois, des Vietnamiens, des Portugais — et ils ne prennent pas part aux émeutes. C'est pourquoi il est clair que cette révolte a un caractère ethnique et religieux". 
                Et ce qui est parfaitement clair, c'est que ces voyous qui se regroupent par bandes, dont le fondement est "ethnico-religieux" (pardon pour le terme!), ne s'assimilent pas et ne s'assimileront pas, tout simplement parce qu'ils ne le souhaitent pas. Cqfd.....
              C'est cela aussi qu'il faut dire et dénoncer, Monsieur le Président: allez, encore un effort!.....

    (1): intervention du Président de la République sur TF1, interrogé par Arlette Chabaud et Patrick Poivre d'Arvor, le jeudi 29 novembre.

    (2): on aura remarqué qu'à côté d'une Arlette Chabaud aveuglée jusqu'au trognon par l'idéologie, le discours officiel et le conformisme sclérosant de la pensée unique, PPDA est resté nettement plus raisonnable, et très en retrait par rapport à l'attitude de sa consoeur coupée des réalités.....

  • 1.000 soldats français de plus en Afghanistan !....(2/2)

              Cette décision est donc fort surprenante. Elle n'a pas, cependant, que des aspects proprement militaires et "nationaux".

              De même que la guerre en Irak a des répercussions autres que strictement militaires (renforcement du terrorisme mondial, et accélération de la disparition des chrétientés primitives historiques entre autres...) la guerre en Afghanistan a, elle aussi, ses effets pervers, ses "dommages collatéraux"....

              Voici, à ce propos, ce qu'écrit sur son blog (http://plunkett.hautetfort.com) Patrice de Plunkett, dans une note percutante intitulée "Afghanistan : qu'allons-nous faire dans cette galère ? D'après Londres, l’armée française va être engagée dans les zones de combat afghanes "

              Nicolas Sarkozy à Londres cette semaine. Selon des sources proches du gouvernement britannique, le président français va envoyer un millier de parachutistes en Afghanistan dans les zones de combat. Les experts militaires français sont consternés. En effet, tout le monde sait que la guerre d’Afghanistan est enlisée, voire perdue d’avance. Mal conçue, mal menée… L’idée de stabiliser la région était juste, mais il fallait l’appliquer par des moyens autres qu’une invasion-occupation massive sous l’égide de l’OTAN. Il ne fallait pas envahir un pays qui a toujours su expulser l’envahisseur (britannique puis soviétique)… Au bout de six ans de guerre foireuse au sol et de bavures aériennes, dans un climat de trahison généralisée autour du pouvoir en carton de M. Karzaï, l’Afghanistan est un chaos. Les seigneurs de guerre ethniques ne se soucient que de gérer la production d’opium (record mondial). Les talibans contrôlent des régions entières et ne cessent de progresser. Pourquoi ? Parce que les populations comprennent le sens de leur lutte, alors que les Occidentaux sont des étrangers, venus au nom de rien et n’arrivant pas à cacher ce vide.

              Nos parachutistes vont donc aller se faire tuer là-bas, et nous allons dépenser des sommes astronomiques pour cette guerre alors que nos caisses sont vides - comme le disait Sarkozy lui-même récemment. Pourquoi le fait-il ? Les intérêts français ne sont pas concernés par cette « guerre bâtarde ». Ce qui l’est, c’est le tropisme atlantiste du chef de l’Etat. Sa décision est prise pour être bien vu de la Maison Blanche et resserrer le lien de Paris avec l’OTAN, afin de se montrer, comme on disait au Moyen Âge (élogieusement), bon vassal. Mais la vassalité n’est pas une vocation de la Ve République, et ce suzerain serait particulièrement à fuir !

              Du point de vue chrétien qui est celui de ce blog, la décision de Sarkozy est catastrophique. Envoyer nos troupes se battre sous le commandement de Bush après avoir prononcé le discours du Latran, c’est fournir à Ben Laden la pseudo-preuve dont il a besoin : celle d’une pseudo-connivence entre le Vatican et Washington. Alors qu'il n'en est rigoureusement rien dans la réalité...

            Cette confusion est navrante au moment où le roi Abdallah d'Arabie saoudite, après avoir été reçu par Benoît XVI en novembre 2007, propose d'organiser un dialogue entre les religions musulmane, juive et chrétienne. Les oulémas saoudiens auraient déjà donné leur accord. Le roi se propose d'en parler aux autorités islamiques du reste du monde. Ceci paraît autrement important que le rêve élyséen d'être bien vu sur le Potomac...

  • Le mot et la chose...

              On le sait, on n'a pas le droit en République de parler de Dieu. Cela ne se fait pas, c'est un gros mot: la république, qui se veut -elle- une religion et qui veut supplanter le catholicisme, donc d'abord l'extirper de notre Mémoire, a frappé la religion chrétienne d'ostracisme et pratique à son égard la "conspiration du silence": rappelez-vous, il y a quelques jours à peine, Madame Boutin s'était faite "rappeler à l'ordre" par François Hollande; sa faute? elle avait dit sous forme de boutade, en parlant de ses rapports avec Fadela Amara, quelque chose comme: "Entre la catholique et la musulmane, le courant passe bien..." ou "tout se passe bien"(peu importe ici le mot exact, c'est le fond qui compte, à savoir l'emploi des mots "catholique" et "musulmane", c'est à dire une référence explicite à la Religion...). Immédiatement François Hollande avait interpellé le Chef du Gouvernement pour lui demander de rappeler à Madame Boutin qu'on était dans un État laïque et qu'il était intolérable de faire une quelconque référence à Dieu!

              S'étant couvert de ridicule par ce "rappel à l'ordre" (?!) aussi incongru que grotesque, et complètement isolé dans cette "croisade laïcarde" qui n'intéressa strictement personne, François Hollande avait du remballer ses prétentions dans l'indifférence générale; sa "sortie", au final, n'ayant eu absolument aucun écho dans le public, et aboutissant simplement à le faire apparaître pour ce qu'il est vraiment, à savoir un sectaire plus proche de l'entourage de Peppone que de l'évolution actuelle de l'opinion publique française.. Puisque Monsieur Hollande ne veut pas que l'on parle de Dieu, eh bien parlons-en: parlons-en aussi souvent que cela sera utile; aussi souvent que cela sera nécessaire; aussi souvent que cela viendra dans la discussion et la réflexion: au risque de voir ce cher François s'étrangler ou faire un infarctus!

              Et pour lui montrer quel crédit nous accordons à ses prétentions et à celles des siens, quel cas nous faisons de ses oukases fulminants, reprenons, en les lui dédiant, ces fortes et belles paroles de l'Abbé de la Morandais, confesseur et ami de Michel Serrault, interrogé par LCI après la mort de celui-ci: à la question "La Foi tenait-elle une place importante dans sa vie?" l'Abbé répond: "Il disait toujours: "La Foi fait partie de ma vie, je crois à l'Inexprimable, à l'Indéfinissable, aux instants de Grâce..."; et à la question: "Quel souvenir gardez-vous de lui?" la réponse est: "...D'un homme de Foi, d'abord....Nous ne célébrerons pas des obsèques tristes, ce ne serait pas du tout dans l'esprit...un homme de Foi qui croyait en la Résurrection et qui avait envie de retrouver l'Éternel..."

              Voilà des mots et des pensées qui manquent trop souvent dans notre "paysage", parce qu'"on" les occulte volontairement, "on" veut les voir disparaître d'abord de notre univers "physique" afin qu'ils finissent par disparaître ensuite aussi, assez logiquement, de notre univers "mental"; le coup est assez bien joué; à chacun d'y faire obstacle, en employant le mot pour ne pas oublier la chose; ou, ce qui revient au même, en parlant de la chose, afin de ne pas laisser se perdre le mot...

  • Nouvelles du blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Clip de fin pour les extraits du lundi de Jean-François Mattéi, et son Regard vide. Nous publierons lundi les quatre derniers de la série, dont nous avons commencé la publication le lundi 7 septembre, dans le but de donner envie au plus grand nombre de cheminer avec Jean-François Mattéi, et de retrouver "le chemin qui conduit chez nous".

                Trois mois en bonne compagnie, tous les lundis, et une provision de sagesse pour laquelle il faut être reconnaissant à Jean-François MATTEI. Dans Le Regard vide, il dit, un grand nombre de choses fondamentales sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.

                Ce livre est donc tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.....

                Pour ce qui est de la fréquentation du Blog, elle continue à monter, à monter: si on prolonge les stats des dix premiers jours de décembre, on battra encore fin décembre le record de fin novembre, et ce sera le quinzième mois de croissance consécutif (rappelons que nous avons doublé le nombre des lecteurs entre septembre 2008 et septembre 2009....).

      Sinon, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

    • Notes longues : 
    • Dimanche :GRANDS TEXTES ( XVII) : Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....
    • Lundi : Le Regard vide, extrais n° 22, 23, 24 et 25 (et dernier).
    • Mardi :De Cantona à... Pierre Boutang !
    • Mercredi : Ils vampirisent l'Afrique, en toute bonne conscience, les néo-colonialistes....
    • Jeudi : Considérations "militaires" (1/2).
    • Vendredi : Considérations "militaires" (2/2).
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Les Suisses ont préféré les coucous aux minarets...).
    • Lundi: Chantal Delsol répond aux anti démocrates....
    • Mardi: Jacques Collet et Benoît XVI, pape moderne, affronté au monde moderne
    • Mercredi: Les Éditions du Triomphe: cadeaux intelligents et formateurs pour les jeunes (et les autres....) 
    • Jeudi: Les aventure de Super Pédago (tiré du Blog SOS Éducation).
    • Vendredi: Pulsetur et aperietur vobis, ou: pour bien naviguer dans le Blog.
    • Samedi: Enfin des réactions officielles au(x) scandale(s) du Rap français (!) ?

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance d'Henri IV. Première de Britannicus. Retour de la Joconde au Louvre. Naissance: Gustave Eiffel.

    ·       Lundi  : Célébration de Sainte Odile. Naissance de Nostradamus. Inauguration du Viaduc de Millau.

    ·       Mardi : Naissance de La Rochefoucauld. Naissance de Michel Delalande. Naissance d'Henri Becquerel. Mort de Turreau. Mort de Folco de Baroncelli, marquis de Javon, aux origines de la Camargue moderne. Premier forage du Tunnel sous la Manche.

    ·       Mercredi : Henri VI d'Angleterre se fait sacrer à Notre-Dame de Paris. Exécution de Jean-Baptiste Carrier.

    ·       Jeudi : La France reconnaît l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Mort d'Antoine Parmentier.

    ·       Vendredi : Mort de Théodulphe. Réception de Charles Quint à Chambord. Fondation du Centre Métallurgique du  Creusot. Mort de Saint François de Sales. Mort de Jean-Baptiste Lamarck. Découverte de la Grotte Chauvet.

    ·       Samedi : Mort d'Urbain V, le "pape de Marseille". Supplice du Connétable de Saint Pol. Bataille de Dreux, entre catholiques et protestants. Création du Parc national de Port Cros.

  • Même affublée d’un Goncourt, un(e) insignifiant(e) reste un(e) insignifiant(e)…

                On ne compte plus les talents privés d’honneur et de reconnaissance officielle -que ce soit l’Académie française ou les prix littéraires- alors qu’à l’inverse, de nombreux fantômes ont été reconnus, soit par leur élection à l’Académie soit par tel ou tel prix, avant de (re)devenir ce qu’ils ou elles sont, pour l’éternité : d’illustres inconnu(e)s.

                Aujourd’hui, les radios et les journaux (du moins certaines et certains) bruissent des déclarations venimeuses d’une certaine Marie Ndiaye, qui trouve « monstrueuse » la France de Sarkozy et qui a donc préféré partir vivre à Berlin (1).

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    Peut-on savoir pourquoi cette dame se croit autorisée à tenir des propos xénophobes ?
    Pense-t-elle qu'elle a plus de droits que les autres ?

                Déjà, écrire dans les Inrockuptibles, cela vous classe un personnage, surtout à prétention littéraire (!). On est bien loin de Chateaubriand et de Marcel Proust ! Ensuite, quel mépris du suffrage universel, et du peuple français dans son ensemble. Alors parce qu’elle a voté Sarko, la France est devenue "monstrueuse" ? Parce que la France a voté à droite, l'ensemble du peuple français est marqué d'infâmie ? Soit cette femme ne connaît pas le sens des mots qu'elle emploie (un comble pour quelqu'un qui, encore une fois, a des prétentions littéraires !), soit elle tient des propos xénophobes, voire à connotations vaguement... racistes ! Dans les deux cas, c’est minable....

                On se fiche éperdument, ici, de cette Marie Ndiaye, dont on ignorait même l’existence avant que le Goncourt ne vienne célébrer sa suffisance, son arrogance, son mauvais esprit. Et qui disparaîtra aussi vite qu’elle sera apparu –fugacement- dans le ciel médiatique, créée de toutes pièces par certains, qui croient influer sur le cours des choses alors qu’ils ne sont que des faiseurs de bruit ou des remplisseurs de pages.

                Nous voulions juste marquer le coup et dire qu’on en avait marre – comme des millions de nos concitoyens - de ces gens qui viennent, à intervalle régulier, cracher sur la France, et nous trouver –nous collectivement- ceci ou cela. Madame Ndiaye n'approuve pas le  choix du peuple français ? C'est son droit. Elle nous insulte, tous collectivement, en déclarant la France d'après les élections "monstrueuse" ? C'est notre droit de lui dire qu'elle manie scandaleusement l'insulte et la vulgarité, et qu'elle a rudement bien fait de partir.

                Elle ne nous manque pas, ni elle, ni son mauvais esprit, ni ses insanités

                En ce qui la concerne, nous laisserons le mot de la fin à Talleyrand et à son immortel « Aussi suffisant qu’insuffisant… »

    (1)    Dans Les Inrockuptibles, numéro daté du 18-24 août. Marie Ndiaye expliquait notamment pourquoi elle avait choisi de vivre à Berlin avec son compagnon et leurs trois enfants depuis deux ans. "Nous sommes partis juste après les élections", disait-elle,"en grande partie à cause de Sarkozy... Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux". Des propos très critiques qu'elle appuyait encore en réponse à la question "Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?" : "Je trouve cette France-là monstrueuse".

  • Un cadeau intelligent, à faire ou à se faire: 365 Merveilles du patrimoine chrétien de la France. Une photo et un texte

                       Que dire de plus, et pourquoi dire plus ? : cet ouvrage -qui se veut "une invitation à redécouvrir les merveilles du patrimoine chrétien français... avec de magnifiques photos et une sélection de citations des grandes figures spirituelles", nous dit La Procure- regroupe et concentre, de fait... une bonne part de l'essentiel: France, christianisme, racines, patrimoine, religion, spiritualité.....

                Il s'agit en effet pour les auteurs de présenter un panorama des sites et monuments religieux des différentes régions françaises, reflétant la beauté et les merveilles du petit et du grand patrimoine français. La citation -toujours courte- est sur la page de gauche, tandis que la page de droite est reservée aux illustrations, toujours intelligentes, souvent remarquables....

     

     

     
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                Un exemple: la pensée pour le 18 février:

                         "Lorsque je l'aime, il est vrai que j'aime une certaine lumière, une voix, un baiser; mais ils sont à l'image de ce que j'aime au fond de moi, quand mon âme est baignée d'une lumière qui n'est pas limitée par l'espace, quand elle écoute un son qui ne meurt jamais, quand elle se perd dans un embrassement qui ne prend pas fin dans l'accomplissement du désir. Voilà ce que j'aime, quand j'aime mon Dieu" (Saint Augustin). 

                          Et son illustration, la Cathédrale Saint Lazare d'Autun:

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                Avec des textes et pensées de:

          Saint Jean, Benedikt Baur, Saint Bernardin De Sienne, Georges Bernanos, Saint Ambroise, Sainte Thérèse D'Àvila, Jean-Paul II, Charles Péguy, Isaïe, Le Bienheureux Charles De Foucauld, Simone Weil, Baudouin De Ford, Saint Basile De Césarée, Le Cardinal Charles Journet, Saint Athanase D'alexandrie, Le Pasteur D'hermas, Le Cardinal John Henri Newman, Saint Grégoire De Nysse, Ernest Hello, Jacques-Bénigne Bossuet, Marthe Robin, Job, Henri Nouwen, La Bienheureuse Mère Teresa De Calcutta, Osée, Saint Matthieu, Marie Noël, Anne De Gonzague De Clèves, Princesse Palatine, Saint Grégoire, Blaise Pascal, Sheila Cassidy, Saint Louis-Marie Grignion De Monfort, Le Cardinal Joseph Bernardin, Chiara Lubich, Saint Clément De Rome, Saint Thomas D'Aquin, Charles Baudelaire, Saint Luc, Paul Claudel, Ernest Psichari, Michel Gasnier, Jean-Pierre De Caussade, Raniero Cantalamessa, Léon Bloy, Saint Augustin, Thomas Merton, Benoit XVI, Sainte Thérèse De L'enfant-Jésus et De La Sainte-Face, Saint Paul, Dostoïevski, Saint Maximilien Kolbe, Saint Éphrem, Baudouin Roi Des Belges, Sainte Catherine De Sienne, Sainte Thérèse-Bénédicte De La Croix (Édith Stein), Saint Jean Chrysostome, Saint Anselme, Saint Jean Damascène, Le Père Léonce De Grandmaison, Saint Bernard, Maître Eckhart, Saint Césaire D'arles, Saint Siméon, Saint Silouane De L'athos, Saint Alphonse-Marie De Liguori, Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Saint Théophane Le Confesseur, Saint Jean De La Croix, Saint Germain De Constantinople, Saint Pierre, Paul Claudel, Thomas A Kempis, Saint Cyril D'alexandrie, Saint Irénée, Saint Grégoire De Naziance, Dag Hammarskjöld, Saint Louis Roi De France, Paul Verlaine, Saint Théophane Le Reclus, Saint Padre Pio, Saint Cyprien De Carthage, Fabrice Hadjadj, Sainte Rita, Dom Hélder Camara, Le Saint Curé D'Ars, Frère Éphraïm, Saint François D'Assise, Anthony De Mello, Saint Apollonius, Léon Wuillaume, Saint François De Sales, Saint Jean Eudes, Saint Anselme De Ganterbury, Le Bienheureux Antoine Chevrier, Saint Vincent De Paul, Saint Diadoque De Photicé, Origène, Sainte Faustine Kowalska, Saint Cyrille De Jérusalem, Sainte Bernadette, Saint Patrick, Barbey D'aurevilly, Jean Racine, Raïssa Maritain, Saint Claude De La Colombière, Jean-Paul Sartre, Saint Léon Le Grand, Saint Julien Martyr.

  • AFRIQUE, QUAND TU NOUS TIENS … par Louis-Joseph Delanglade

    Au début du mois, un article du « Figaro » (reproduit, d'ailleurs, dans ce blog) révélait que le gouvernement de Londres n'avait pas hésité à déchoir de leur nationalité britannique des « binationaux » pour cause de lien avéré avec une entreprise terroriste islamique : il est apparu à l'exécutif qu'un tel engagement renvoyait ipso facto, et du coup de jure, le « bi » à ses seules origines ethniques. D'ailleurs, certains de ces déchus ont par la suite été tués dans des opérations militaires anti-terroristes en Somalie ou ailleurs, justifiant ainsi la décision londonienne.


    En France, le sujet est tabou. Arc-boutée sur son idéologie immigrationniste et sur sa prétention à transformer les gens d'un coup de baguette « républicaine », l'ensemble du pays légal élimine toute allusion au problème par l'ostracisme intellectuel ou le légalisme aveugle. Il n'est certes plus besoin de prouver que l'incorporation massive dans le corps national, par naturalisation ou droit du sol, de centaines de milliers d'étrangers, a pour conséquence collatérale de « franciser » un nombre considérable de voyous : les noms de la majorité des délinquants parlent d'eux-mêmes... Mais c'est bien la tolérance à l'égard de la « binationalité » qui pose problème. Outre que, le plus souvent, la double nationalité ne correspond à aucune réalité juridique, elle permet à trop de gens de profiter de leur nationalité française pour servir des intérêts étrangers, voire hostiles à notre pays.

    On apprend ainsi que, si plusieurs Français ont été arrêtés à l'occasion des événements du Mali, tous, semble-t-il, sont des “franco-xxx” : « franco-congolais », « franco-malien », « franco-algérien », etc. M. Le Drian nous explique qu'il s'agit de « certains jeunes en quête d'un destin radical ». Nous savons lire : « jeunes » signifie dans la France d'aujourd'hui tout être humain de 15-35 ans ayant ce que certains appellent pudiquement « des origines ». Nous connaissons aussi le sens des mots : « radical » renvoie aux racines. Traduction de la phrase de M. Le Drian : « de prétendus Français engagés dans un combat identitaire islamiste ». Schizophrénie, dira-t-on. Peut-être, mais qui est schizophrène ? Sont-ce ces « jeunes » ? N'est-ce pas plutôt le ministre ?


    Creusons un peu. M. Ibrahim Aziz Ouattara est né il a vingt-cinq ans de parents maliens (il est donc malien), à Aubervilliers (il est donc français). En 2010, il est poursuivi et incarcéré pour projet d'attentat contre la mosquée de Paris. Il sort (évidemment) en 2012, l'affaire n'ayant pas encore été jugée, et se soustrait au contrôle judiciaire. Elevé dans les écoles de la République, c'est-à-dire aux frais du Gaulois de base, monsieur désire mourir en martyr (encore un mot qu'il faut traduire : le martyr est désormais un être violent cherchant à tuer) dans les zones de combat au Mali... donc là où se battent les soldats français. Projet terroriste, projet d'attaquer éventuellement des soldats français en guerre : c'est plus qu'il n'en faut, la cause est entendue. 

    Ou devrait l'être. Or, évoquant M. Ouattara et les autres, M. Hollande parle de « concitoyens perdus ». Cherchez l'erreur.

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    Français, ce "djihadiste français" ? Ah, que non !....

  • Mali : piège ou opportunité ? par Louis-Joseph Delanglade

    On ne reprochera pas à M. Hollande d’avoir radicalement changé de cap dans l’affaire malienne, lui qui, deux semaines auparavant, semblait si proche de la position algérienne (laquelle, du coup, s’en trouve modifiée). Les réalités ont la vie dure, plus dure en tout cas que le bla-bla idéologique, et il a bien fallu en tenir compte.

     

    Certes, les premières justifications avancées par le chef de l’Etat lors de l’annonce de l’opération « serval », paraissent quelque peu oiseuses, puisqu’il croit bon de se retrancher derrière une prétendue « légalité internationale » et de souligner qu’il ne s’agit pas de « nos intérêts fondamentaux ». Mais, dès le lendemain, le même M. Hollande affirme qu’il s’agit de « la sauvegarde d’un pays ami ». C’est mieux, parce que c’est reconnaître, de facto, que le Mali, création géographique du colonialisme français, continue de s’inscrire dans une zone d’influence française - ce qui  tranche radicalement avec la mascarade libyenne.

     

    En revanche, on condamnera le refus, manifeste au début, de nommer notre ennemi : ce sont des « terroristes » et des « criminels » répètent à l’envi MM. Hollande et Fabius (ministre des Affaires étrangères). Pourquoi ne pas identifier l’ennemi ? Pourquoi même le dévaloriser en confondant volontairement ses buts et ses moyens ? On donne ainsi la fâcheuse impression qu’on le culpabilise pour mieux occulter son identité. M. Le Drian, ministre de la Défense, a, lui, tout de suite, et fort justement, parlé de « djihadistes », c’est-à-dire, si les mots ont un sens, de « combattants d’une guerre sainte menée au nom de la défense ou de l’extension de l’islam » (ce qui est bien le cas au Mali).

     

    D’ailleurs, le renforcement du plan vigipirate, sur le sol français donc, prouve qu’il existe un véritable ennemi, susceptible de nous attaquer, avec ses armes et ses méthodes. Cet ennemi, ce n’est pas seulement une bande de terroristes-criminels, trafiquants de drogue et d’otages, basés dans le nord du Mali, ce sont, disséminés partout dans le monde – et en France même - des guerriers islamistes. Cet ennemi, c’est l’islam-isme, même si le C.F.C.M. (Conseil Français du Culte Musulman) fait régulièrement pression sur les autorités et sur les médias, souvent avec succès, pour qu’on évite le terme.

     

    Voilà qui pose la seule question qui vaille : jusqu’où la France peut-elle et doit-elle aller dans cette affaire, seule et directement, ou avec d’autres et même indirectement ? Restaurer le statu quo ante, et laisser perdurer un état islamique sauvage au nord du Mali, cela signifierait que tous les Français qui seront tombés dans cette guerre – à commencer par le premier d’entre eux, le lieutenant Boiteux – seront morts pour rien. Pis : une intervention militaire qui ne répond pas à une ligne politique ferme peut vite se transformer en piège, comme le montre l’exemple de l’inutile et coûteux enlisement de nos troupes en Afghanistan…

     

    L’affrontement avec les djihadistes du Mali (quelle que soit la complexité de leur provenance) constitue une belle opportunité qu’il ne faut pas laisser passer : nos soldats doivent avoir pour mission d’anéantir un ennemi avec lequel toute négociation est impossible, de conforter par là une politique africaine plutôt défaillante et d’envoyer un message de force à ceux qui ne comprennent que la force.

    mali,hollande 

  • Franc-parler et langue de bois, par Louis-Joseph Delanglade

    edouard martin.jpg     M. Edouard Martin, responsable syndical C.F.D.T. de Florange n’a pas sa langue dans la poche. Aussi n’a-t-il pas hésité, jeudi 6, à interpeller, par média interposé, M. François Hollande lui-même et à lui lancer, d’un ton à la fois menaçant et désespéré : « Nous allons être votre malheur !». Immédiatement, le désarroi s’est fait jour chez les intellectuels de gauche. Il fallait voir, par exemple, le visage de Nicolas Domenach (samedi 8 décembre, sur I-télé), et surtout l’entendre : qu’une stèle rappelle les promesses non tenues de M. Nicolas Sarkozy à Gandrange, c’est compréhensible ; mais qu’un ouvrier, incarnation « de tout ce que nous sommes » (comprendre : nous, la gauche) qu’un ouvrier, donc, s’en prenne à un président dela République socialiste, c’est plus que déroutant ou consternant, c’est tragique…

         M. Nicolas Domenach, et avec lui tous les bien-penseurs de la gauche, sont indécrottables. La gauche (et l’extrême-gauche) politicienne a-t-elle jamais fait autre chose que de se servir (beaucoup) du monde ouvrier (et plus généralement du petit peuple laborieux) en le servant (un peu).A quoi bon rappeler tous les exemples qui, dès 1791 (loi Le Chapelier : proscription des organisations ouvrières) confortent cette approche ?

         Le paradoxe est que, cette fois, ce n’est pas son jusqu’auboutisme idéologique mais un certain pragmatisme qui la met en difficulté, M. Jean-Marc Ayrault ayant expliqué que la nationalisation de Florange aurait coûté presque un milliard d’euros « pour un résultat hypothétique ». On ne saurait, bien entendu, reprocher à un Premier ministre de faire preuve du sens des réalités. Seul l’avenir dira ce qu’il en a vraiment été.

         En attendant, on ne peut que constater qu’en France même, il est bien puissant ce M. Lakshmi Mittal (il « pèse » plusieurs sites industriels et des milliers d’emplois), un peu trop sans doute et il doit être bien difficile, si ce n’est impossible, de le faire rester à sa place (toute sa place, rien que sa place), dans le carcan euro-mondialiste. Et il se pourrait tout aussi bien qu’on ait eu un bel exemple de langue de bois (« à la française », s’il-vous plaît) et que le gouvernement ait, tout simplement, cédé à la puissance d’un membre de ce que nous avons la semaine dernière appelé les groupes financiaro-industriels mondialisés.

         En tout cas, c’est l’analyse de M. Edouard Martin, lequel avait déjà affirmé, peu avant sa tonitruante imprécation, mais cette fois de façon plus conséquente, en même temps que plus étonnante (au sens étymologique) : « On a deux ennemis maintenant : Mittal et le gouvernement ! ». Retour à la politique, la vraie. Un véritable représentant du peuple (et même du peuple de gauche !) en guerre contre le pouvoir socialiste allié à un représentant de la finance et de l’industrie mondialisées : quelle que soit la tournure des événements, le franc-parler de M. Edouard Martin, a donc, d’ores-et-déjà, le mérite de proposer les termes d’une alternative.

  • T’AS DE BEAUX YEUX…par Louis-Joseph Delanglade

    HOLLANDE CHANGEMENT MAINTENANT.jpgLes aveux et les excuses de M. Cahuzac (tout autant, d’ailleurs, que les réactions outrancières de l’opposition) révèlent une progression inquiétante de l’américanisation de la société française. Quand l’ex-ministre « demande pardon », il rappelle étrangement M. Clinton, contrit et piteux. Mais, après tout, le puritanisme est du même tonneau anglo-saxon que le libéralisme marchand. 

    L’« affaire Cahuzac » souligne aussi, et une fois de plus, le côté minable des factions : psychodrame ridicule et pleurnichard au P.S., opportunisme débridé des autres. Elle n’est sans doute pas terminée mais il est impossible de dire aujourd’hui si on en restera au stade d’un énième scandale (il paraît que M. Plenel en a encore sous le coude) ou si les conséquences politiques seront plus sérieuses – et donc graves pour le pays. MM. Ayrault et Hollande ne sont peut-être ainsi que de piètres tartuffes bientôt découverts. A défaut, ils sont de dangereux naïfs qui, « les yeux dans les yeux », ont cru « à la parole de cet homme ». Et toujours très au-dessous de leurs tâches : M. Hollande, plus Premier ministre que jamais, propose quelques mesures législatives ; M. Ayrault, sorte de D.R.H., demande à M. Cahuzac de renoncer à ses indemnités d’ex-ministre. 

    En fait, les socialistes sont pris à leur propre piège de l’ultra-moralisation. Pourtant, ce sont d’impénitents récidivistes. Malgré des antécédents récents et fâcheux (bref florilège : les petits secrets de M. Mitterrand, la folle jeunesse de M. Jospin, les frasques de M. Strauss-Kahn), ils n’ont de cesse, comme M. Hollande, d’exiger une « république exemplaire » fondée sur la « vertu » - ce qui n’est pas sans rappeler le grand ancêtre et grand guillotineur, Robespierre dit « l’incorruptible ». C’est beaucoup - c’est trop - en demander. C’est oublier que la corruption est de toutes les époques. C’est oublier surtout que les régimes parlementaires y échappent moins que les autres et qu’on peut même se demander si ce n’est pas le propre de ces régimes d’être corrompus. 

    Le rêve d’une impossible pureté n’est d’ailleurs pas sans danger. A la poursuite de cette utopie, M. Hollande prétend « renforcer l’indépendance de la justice ». Ce qui signifie, en clair, un pas de plus vers une plus grande judiciarisation (toujours le rêve américain…) de la société. Plus sérieux que leurs prétendus représentants, les Français – comme l’indique le dernier sondage BVA – mettent la compétence très au-dessus de l’honnêteté pour un homme politique. Les analystes y voient du cynisme. C’est plutôt du bon sens, l’homme étant ce qu’il est. Et cela signifie à coup sûr que seuls les résultats confèrent une sorte de légitimité, le reste relevant trop souvent du verbiage et de la gesticulation, lesquels sont presque toujours destinés à enfumer l’opinion. 

    C’est ainsi que le très vertueux M. Désir, ne craignant aucun ridicule et les yeux dans les yeux des Français, prône un « choc de moralisation » (encore un choc et encore de la morale !). Droit dans le mur mais droit dans le mur en toute moralité.