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Les prix du mardi...

          le prix citron: à

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Bernard Thibault. Gonflé à bloc, mais surtout gonflé tout court, voici ce qu'il a déclaré à un journaliste qui l'interrogeait sur le conflit dans les ports: ".....rien ne justifie à nos yeux que l'on raisonne en termes de transfert d'activités et de modification du statut des personnels, qui seront sans conséquence directe sur l'activité économique des ports. Nous butons aujourd'hui sur la posture idéologique du gouvernement".

          Voilà bien un discours d'adepte du "plus c'est gros, plus ça passe..."  Mais c'est exactement l'inverse qui est vrai. C'est le gouvernement qui est réaliste, et progressiste; et c'est la CGT qui est archaïque, braquée qu'elle est sur des positions obsolètes, et empêtrée dans ses schémas mentaux d'un autre âge; elle qui mène un combat désespéré d'arrière garde pour tenter de conserver les avantages exorbitants qu'elle a obtenu sur les quais au lendemain de la deuxième Guerre.....

          Qu'il en coûte à Bernard Thibault de voir disparaître bientôt l'un des derniers vestiges de la toute puissance de la CGT, on peut le comprendre. Après plus d'un demi siècle de règne sans partage sur les quais !.... Mais qu'il en vienne à dire que la réforme "sera sans conséquence directe sur l'activité économique des ports", alors qu'elle est au contraire leur dernière chance, et la condition sine qua non de leur renouveau, là c'est un peu fort !...

          A ce stade, il n'y a que trois solutions. Ou bien Bernard Thibault ne sait pas ce qu'il dit, ce qui est évidemment exclu. Ou bien il pense que l'on peut dire n'importe quoi au(x) journaliste(s) -et donc au(x) lecteur(s)...-, parce qu'il ne connaissent rien au(x) problème(s) des ports; ce qui est possible. Ou bien, et c'est le plus probable, les bon vieux réflexes mentaux, les bonnes vieilles habitudes dialectiques refont surface et réapparaissent, plus vivantes que jamais, comme au bon vieux temps du règne sans partage du communisme triomphant sur les quais, en 1945....

          Au risque d'être un peu méchants, on rappellera ce vieux dicton bien connu à Bernard Thibault: "La caque sent toujours le hareng...".

          le prix orange: à François Fillon. En tournée express à Malte et à Chypre (les 8 et 9 mai) il a déclaré à Nicosie que la "cause chypriote" serait l'un des axes de la présidence française, et qu'il apportait son soutien aux efforts de négociation entrepris récemment pour réunir les deux parties de l'île par Dimitris Christofias, le président de la république chypriote (qui a la particularité d'être le seul chef d'État communiste de l'UE.....ndlr).

          François Fillon a surtout réitéré le refus de voir la Turquie rejoindre les 27, rappelant opportunément, au passage, une évidence souvent évacuée par certains (n'est-ce pas, monsieur Barroso ?....): "Nous ne pouvons pas imaginer qu'un pays puisse vouloir adhérer à l'Union Européenne alors que son armée occupe le territoire d'un autre pays de l'Union Européenne".

          Tout le monde sait, en effet, sauf semble-t-il Manuel Barroso et sa clique (ou alors cela ne les gêne pas...), que 40.000 soldats turcs occupent depuis trente quatre ans le nord de Chypre. On saura gré au premier Ministre de l'avoir rappelé. Et d'avoir redit que le "partenariat privilégié" était la solution la plus réaliste, puisque "...l'adhésion de la Turquie à l'Europe n'est pas la bonne solution. Il existe encore aujourd'hui beaucoup trop d'obstacles à cette adhésion...."

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