= Restent jeudi et vendredi : si le Champsaur n'est pas prêt, on reviendra sur les propos très révélateurs de Manuel Valls sur la "Nation", qu'il présente comme un "cadeau", une innovation offerte à la France par la Révolution. Ce sera l'occasion de bien montrer comment, justement, à partir de la Révolution, l'idéologie a fait irruption dans la pensée politique, au poi
8 heures : après son départ de sa "cellule éducative de base" -entendez, sa famille: ca commence bien !- voici le moment de l'arrivée au collège de notre élève (pardon ! notre "apprenant": ah mais !...); dans "l'espace ludique" (la cour de récré) ses copains tapent dans le ballon ? non: dans "le référentiel bondissant": si, si !; et, pour certains, le ballon de rugby ? là, c'est "le référentiel bondissant aléatoire": promis-juré !...
Mais "l'apprenant" ne s'arrête pas: croyez-vous qu'il aille en classe ? dans une vulgaire salle de classe ? Que non ! il se dirige vers l'un des multiples "sous ensembles de l'espace éducatif" ! eh ben, il s'en passe des choses, dans nos collèges !...
Va-t-il avoir une bonne vieille "interro" ? vous ne comprenez toujours rien: il va subir "une évaluation ponctuelle de l'action éducative spécifique"; et s'il bavarde avec son voisin pendant l'interro ? c'est tout autre chose qu'un vulgaire bavardage: il s'agira d'une "activité verbale non spécifique" ! alors là, on est mort !... Y aviez-vous pensé, quand vous adressiez quelques mots à votre concierge ou à votre voisin, que vous donniez dans le "non spécifique": vos journées n'en acquièrent-elles pas une tout autre dimension ? Évidemment cela "pose" plus que de dire "j'ai bavardé quelques instants avec un-tel..."
Aurait-il oublié son crayon ? N'allez surtout pas vous faire remarquer en parlant d'autre chose que d'un... on vous le donne en mille !: "instrument scripteur" ! Si, si....
Imaginons enfin que notre cher "apprenant" remue un peu trop, et pour tout dire s'agite en classe: ne vous faites pas remarquer en appelant cela de l'agitation ou -horreur passéiste suprême !...- du chahut: apprenez plutôt (et parlez-en à votre docteur de famille pour le recycler) qu'il s'agit d'une "hyper activité motrice perturbante" !
Alors là, vraiment: chapeau ! il a fallu qu'ils se les triturent, les méninges, et dans tous les sens ! pour nous pondre celui-là ! Mais ne vous inquiétez pas: le jargon administratif (pardon: le Jargad...) vous réserve encore de savoureuses surprises et découvertes!
A bientôt !...
L'élection d'un Président se réclamant d'un courant qui n'est pas majoritaire dans le pays fait que, pour la première fois, de la base au sommet, c'est-à-dire de la Commune à la Présidence de la République, en passant par les Conseils généraux (Départements) et les Conseils Régionaux (Régions), sans oublier le Sénat, l'ensemble de la France, qui vote "d'un côté", est majoritairement géré par "l'autre côté" (il y a, évidemment, l'Assemblée nationale, ce qui n'est pas rien...).
Parfaitement légale, mais d'une légitimité parfaitement nulle, cette situation ubuesque est la victoire - posthume et persistante... - de François Mitterand, et celle, bien d'aujourd'hui, de l'incommensurable crétinisme de "la droite la plus bête du monde".
L'espérance des uns, et leurs illusions, passeront vite, et seront rapidement, et cruellement déçues : on peut faire confiance - si l'on peut dire... - à la Crise, pour cela, et surtout à l'invraisemblable attelage que va "conduire" François Hollande : entre Eva Joly et Mélenchon, d'une part, et un PS plus obsolète et plus passéiste que jamais, le drame, c'est que François Hollande ira ans le mur, et y emmènera la France avec lui....
La déception des "autres" sera, elle aussi, vite oubliée : Marine Le Pen prépare les Législatives depuis le soir du premier tour, et Coppé prépare... 2017, depuis plus d'un an !
Notre tâche reste donc la même, totalement inchangée et totalement actuelle : proposer aux Français de sortir de ce Système, de ce court-termisme permanent, de cette remise en cause perpétuelle, de cette conduite erratique des affaires. En posant la seule vraie question : et la France, dans tout ça ? Elle va continuer à descendre et à s'affaiblir, et c'est le Système qui en est le premier responsable : plutôt que de préparer sans cesse de nouvelles élections - et de nouvelles déceptions... - c'est un autre combat qu'il faut mener.
En proposant de soustraire le sommet de l'État à la lutte incessante des factions, des intérêts catégoriels et de parti, pour laisser la légitime fluctuation de l'opinion s'exercer, mais pour l'étage d'en dessous; et concilier ainsi la stabilité, au sommet d'un État devenu a-démocratique, avec le changement... Changement d'ailleurs non seulement au sommet et du sommet de l'Etat, dans l'optique de reconstruire une Société selon un Ordre véritable et sur la base de justes principes....
En tout cas, c'est là, dans cette proposition, que se situe notre action, celle qui nous est propre et qui fonde notre raison d'être, notre originalité indissoluble dans les jeux du Système et des Partis; et notre légitimité....
Nous l'avons dit : nous ne donnerons pas de consigne de vote, préférant consacrer toute notre énergie à la tâche qui est la nôtre en propre, et que personne d'autre que nous ne fera à notre place si nous ne le faisons pas : expliquer, à temps et à contre-temps, que ce n'est pas d'un changement d'homme - ou de femme... - dont la France a besoin, mais d'un changement d'Institution : c'est beaucoup moins gratifiant, mais c'est beaucoup plus profond, et - au sens fort du terme - c'est beaucoup plus politique....
Ceci ne veut pas dire que nous nous désintéressons de l'avenir immédiat de notre Pays et que nous nous réfugions sur Sirius. Nous suivons la campagne, analysant les programmes et les propositions de chacun, à la lumière de l'intérêt général et du Bien commun.
Pour le reste, nous voyons bien que se dessinent, chez les royalistes, certaines tendances, et nous ne trouvons pas choquant que les royalistes débattent entre eux : nous pouvons même faire écho, ici, à leurs arguments...
On sait, par exemple, que la NAR (Nouvelle Action Royaliste) appelle à voter pour Nicolas Dupont Aignan. Il suffit de lire les commentaires pour voir que certains de nos lecteurs voteront, eux, Sarkozy : c'est le cas de P.H. qui nous demande si nous serions d'accord pour passer un texte, écrit par Jean Marichez, chercheur à l' École de la Paix de Grenoble, et a priori - ce que ne laisserait pas deviner ce "papier"... - "plutôt à gauche".
Ce Blog étant ouvert à tous nos amis, nous passons bien volontiers ce texte, en ayant pris soin de prévenir P.H. qu'il devait s'attendre à une pluie de "commentaires", et en rappelant ce par quoi nous avons commencé : pour nous, la tâche essentielle n'est pas de vivre au rythme du Système, ni d'entrer dan son jeu, ni d'y dépenser notre énergie, mais de proposer à nos compatriotes de renouer avec l'Institution royale qui a "fait" la France, et sa grandeur.....
Voici le texte envoyé par P.H, qui, n'en doutons pas, va "faire pleuvoir"..... :
Les_resultats_de_Sarkozy.pdf
![bainville le meilleur.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/338418280.jpg)
NRU.jpg
Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.
Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...
Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de professeurs d’universités, d’intellectuels...
Au sommaire de ce numéro 26 (octobre-novembre-décembre 2011) :
![DREYFUS FRANCOIS GEORGES.JPG](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/987989724.JPG)
Hilaire de Crémiers redit d'abord que "Peu de gens ont pris la mesure de la gravité de la crise, non pas de celle qui est derrière nous, mais de celle qui est devant nous......
Et la Revue rend un hommage appuyé à François-Georges Dreyfus (ci dessus).
Yvan Blot (ci dessus) traite de Otto von Habsbourg, un homme d'avnt-hier et de demain.. Yves-Marie Laulan signe un Crise structurelle, endettement et révolution copernicienne. François Reloujac pose la question : Les banques disposent-elles de fonds propre suffisants ? Claude Fouquet traite de Dette et banqueroute, et Gilles Varanges explique Un Proche-Orient en voie de libanisation.
![nouvelle revue universelle](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/4251624381.2.jpg)
Xavier Walter (ci dessus) qui vient de nous quitter est présent dans ce numéro, avec les notes qu'il livra à une jeune journaliste sur le livre de Peyrefitte, Quand la Chine s'éveillera..... La jeune journaliste en question ne semblant pas s'être servi de ces notes, dans l'article qu'elle publia le 26 août, Xavier Walter avait décidé de nous en faire profiter.....(pages 93 à 101). Mais on trouvera aussi, de lui, Le catholicisme en Chine (pages 103 à 109).
Claude Wallaert propose une pièce en un acte, La sorcière d'En-Dor, et le poème Récital. Pierre Chalvidan traite de Action caritative : la spécificité chrétienne, et Ludovic Greling de L'unification politique par l'argent. Yves-Henri Allard propose un Eloge de l'incertitude, et AndréPertuzio (ci-dessous) Le droit des gens n'est plus.
L'article que publie cette semaine Hilaire de Crémiers a été rédigé au lendemain des élections municipales et cantonales de 2008, mais il pose le problème permanent des Institutions, dans lesquelles le peuple n'est pas représenté, et dans lesquelles il ne se reconnaît pas, ne se retrouve pas.
D'où une désaffection grandissante, qui se retrouve - entre autres... - dans une abstentation devenue habituelle, et dont le taux ne cesse de croître à chaque consultation électorale, ce qui est forcément malsain....
On remarquera que les dernières lignes de l'article, évoquant la stabilité que procure à son pays la reine d'Angleterre, renvoient irrésistiblement à cette réflexion de Christine Ockrent à un journalistes du Times, lors d'un débat télévisé :
"Vous, vous avez la chance d'avoir la reine d'Angleterre; ce n'est pas notre cas..."
Voici un court extrait de ce texte, après la photo introductive :
"La visite d’État en Angleterre du président français et de son épouse ne peut que donner à réfléchir. Ils ont rencontré une grande dame : elle était reine."
"Que s’est-il passé une fois de plus ? Les Français désabusés, qui ont cru – encore une fois – à un redressement possible, se sont sentis floués et ils l’ont dit. À leur manière. Ces Français n’ont jamais la parole dans les médias. Ils ne peuvent être comptés que par défaut. Sans être nécessairement ni de gauche ni de droite, au sens partisan du terme, car généralement ils n’aiment pas l’esprit de parti, ils veulent seulement que la France existe, qu’elle ne change pas radicalement de population et de peuplement, qu’elle préserve son identité qui est de civilisation chrétienne millénaire, qu’elle ait du prestige et qu’elle mène une action intelligente et pondérée dans le monde, qu’elle ait une défense appropriée, que la vie sociale y soit sûre, que la culture ne soit par une entreprise de subversion ou d’abrutissement mental mais corresponde au génie français, que la famille et le patrimoine soient protégés, que les enfants apprennent à l’école, qu’il soit possible de travailler sans être poursuivi par le fisc et accablé de prélèvements obligatoires…
Bref, des choses fort simples et qui, exprimées, créeraient une étonnante unanimité et, précisons-le, trouveraient vraisemblablement un accord profond dans des populations issues de l’immigration et qui ne demanderaient pas mieux que d’aimer la France, pourvu que la France ait des principes et s’y tienne fermement, au lieu d’agiter des slogans. Oui, toute la question de fond est dans les principes. À jouer avec les principes, sous prétexte de plaire aux subversifs qui tiennent presque tout l’ensemble des moyens de communications, les gouvernements perdent progressivement leur légitimité et finalement leur assise populaire. Reste alors à faire face aux passions déchaînées !....."
La dernière livraison du Blog d'Hilaire de Crémiers revient sur la boulimie de réformes de Nicolas Sarkozy ( http://leblogdhilairedecremiers.hautetfort.com/ ).
Dans sa volonté affichée de rupture, le Président a, en effet, lancé un grand nombre de réformes tous azimuts, et plusieurs en même temps, ou peu s'en faut.
Tout cela est bel et bon, note Hilaire de Crémiers, qui ne conteste ni l'intérêt de ces réformes, ni leur necessité, mais qui remarque que C’est un cadre intellectuel qu’il conviendrait d’abord d’établir. Et qui pose la question : Les réformes, pourquoi ?
Voici les premières lignes de cet excellent article, qui emmènera - entre autres... - du côté du discours de Benoît XVI à l'Onu, en 2008 (dont on pourra lire le texte intégral)....
Une volonté affichée de rupture(s) et de réforme(s) tous azimuts,
et pour beaucoup lancées en même temps...:
Nicolas Sarkozy en visite a Nancy, le 12 mai 2009, pour présenter sa reforme de l'hôpital.
"ll est des épuisements dont les sociétés ne se relèvent pas. Rien ne sert de crier à la réforme, c’est l’âme qui est atteinte. Et comme un refus obstiné est opposé à toute volonté de restaurer cette âme dans ses droits imprescriptibles à la vie, le corps social continue à languir et à dépérir : il reste embarrassé de ses maladies comme de ses remèdes qui sont par nature insuffisants pour lui rendre l’énergie spirituelle, par ailleurs perdue.
Voilà des réformes dont certaines, sinon toutes, pourraient être bonnes ou apporter des améliorations, mais elles se réduisent à des procédures, à des moyens, à des techniques ; aucun esprit véritable ne se dégage de l’amas des textes ; aucune fin n’est assignée à l’action engagée ; aucun principe n’inspire, ne dirige, n’achève le mouvement opéré. Le risque est de tout perdre, y compris les points positifs de la réforme..."
Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !
MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.
Des acteurs touchés par la grâce Marie-Noëlle TRANCHANT Journaliste culturelle
Châteaux de cinéma Marie-Noëlle TRANCHANT Journaliste culturelle
Enseignement : au-delà du métier Hyacinte-Marie HOUARD Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers
Perpétuité soldée Bertrand GALIMARD FLAVIGNY Journaliste, écrivain
Ma prédiction pour 2011 Ivan RIOUFOL Journaliste
En République démocratique du Congo, le Cardinal et le Président Alain JOLY Pasteur luthérien, Président du Consistoire luthérien de Paris
Au chevet de Madagascar et de la Côte d'Ivoire Alain JOLY Pasteur luthérien
Pour une Epiphanie des Chrétiens d’Orient Frigide BARJOT Parodiste
Les bergers, premiers chroniqueurs de Noël Alain JOLY Pasteur luthérien
Pour comprendre la crise de l'Eglise François BRUNE Prêtre, théologien
Extrait du Tranchant (Des acteurs touché par la grâce, début) :
L’Esprit souffle où il veut.
Et pourquoi pas à travers un film ? Sorti depuis trois mois, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, qui relate les derniers moments des moines de Tibhirine, poursuit sa course à travers le monde. 3 millions de spectateurs l’ont vu en France, 50 pays étrangers l’ont acheté. Le film vient de recevoir une première récompense américaine, le prix de la critique new yorkaise.
"C’est plus profond que le simple succès. Xavier Beauvois a fait de nous des témoins et des passeurs", dit l’un des acteurs. Toute l’équipe du film a le sentiment d’avoir vécu une aventure qui marque la vie, et qui se prolonge dans les rencontres avec le public, diffusant un esprit de fraternité et de paix dont le cinéma n’est pas coutumier.
"Si le tournage était exceptionnel par son intensité et son harmonie, les contacts avec le public ne le sont pas moins" dit Lambert Wilson. Comme il est le plus célèbre des acteurs du film, il est le plus habitué aux hommages populaires. "Mais là, il y a une tonalité nouvelle pour moi. Ce ne sont pas des compliments, mais des remerciements. Après des semaines, la ferveur et l’émotion restent intactes : c’est comme une action de grâces. Je n’ai jamais connu un effet pareil. L’autre nouveauté, pour moi, tient à l’aspect multigénérationnel : les ados ou les personnes âgées s’y retrouvent, en parlent avec le même élan de sincérité".
Sage décision que celle prise par Eric Zemmour…
Il ne fait pas appel, afin de ne pas se laisser engluer dans un débat biaisé et, surtout, afin de ne pas se laisser entraîner à livrer bataille sur le terrain chois par l’ennemi (1) : il vaut mieux porter le débat devant le public – ou le peuple, comme on voudra… - car, là, « ils » ne pourront pas bâillonner ni museler tout une opinion, tout un peuple, ni le faire taire, comme « ils » le peuvent, en prenant les gens individuellement : ce n’est qu’un jeu, trop facile pour eux, grâce à ces lois scélérates qu’ils ont réussi à imposer par leur terreur intellectuelle à un pouvoir politique lâche, veule mais, surtout, corrompu lui aussi, à la source, par la même idéologie…..
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/110301100710.mkck2ksc.htm
![zemmour](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/818145110.jpg)
"A la manière... d'eux..." : leur "meilleur des mondes".....
Zemmour a donc préféré laisser tomber, de ce côté-là, puisqu’aussi bien, comme il le rappelle avec justesse, il a a été acquitté sur l’essentiel. Et il va porter le fer là où il excelle : devant le public.
Il a déjà commencé, en participant à une journée UMP sur le trop plein de normes. Il s'est ainsi adressé aux élus (2) pour les appeler à "supprimer" notamment les lois mémorielles, et "l'action pénale pour les associations anti-racistes". Et d'ajouter sous les applaudissements : "Et pendant que vous y êtes, si vous pouviez supprimer leurs subventions, cela ferait du bien au budget de l'Etat".
A quoi, bien évidemment, il faut ajouter la suppression de la Halde....
(1) : "J'aurais, selon les magistrats, "dépassé les limites autorisées du droit à la liberté d'expression". "Je crois savoir ce qu'est la liberté d'expression", a poursuivi le journaliste, citant Montaigne, Voltaire et Zola, "mais je ne sais pas ce que sont les limites de la liberté d'expression, où elles se situent, qui les fixe, comment et au nom de quoi on les fixe".
(2) : qui sont, tout de même, au pouvoir : n'est-il pas trop facile - ou bête à pleurer, comme on voudra... - de se déclarer "consterné", comme l'a fait Thierry Mariani, par la condamnation de Zemmour ? Plutôt que de se lamenter en versant des larmes de crocodile, il ferait mieux en effet - comme le demande Zemmour ainsi qu'une large part de l'opinion, dont nous.... - d'utiliser "sa" majorité à l'Assemblée pour voter illico, lui et ses camarades "consternés", ce programme de salubrité publique : suppression de la Loi Gayssot et de la Loi Pleven, suppression immédiate de toute aide publique (avec "notre" argent, donc, en provenance de "nos" impôts...) aux associations de guerre civile, suppression de la Halde : mieux vaut être "actif" que "consterné", autre mot qui commence mal !.....
Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...
Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...
Quelques mises en bouche ?.....
![prince jean couverture.png](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/873665563.2.png)
237 pages, 19,50 euros
- La crise que traverse le christianisme est-elle pour vous une source d'inquiétude ? Comment l'expliquez-vous ? Vous êtes-vous intéressé à l'évolution récente du christianisme, depuis Vatican II ?
"...Je pense simplement que la France et, au-delà, l'Europe ont pris une mauvaise direction il y a quarante ou cinquante ans. L'Église elle-même insistait plus sur l'action sociale que sur la foi et l'espérance, ce qui explique sans doute que son audience ait diminué: pourquoi resterait-on fidèle à l'Église si rien ou presque ne la distinguait d'une banale ONG ?
Je force le trait, mais c'est pour me faire comprendre: si l'Église ne dérange plus nos habitudes, si elle ne bouscule plus nos certitudes, le risque est d'oublier l'essentiel. Annoncer le Christ, ce n'est pas cultiver le consensus ! Être chrétien, c'est accepter d'être différent, de se démarquer, non par plaisir mais par nécessité quand certaines lois méprisent la personne humaine, quand certains comportements choquent le bon sens. Le Christ est un "signe de contradiction" : "Scandale pour les Juifs, folie pour les païens", dit saint Paul. Je pense que nous avons perdu de vue le Christ pendant quelques décennies, mais les choses évoluent bien. Nous le devons à Jean-Paul II dont la pastorale a remis les chrétiens sur les bons rails en recentrant le message sur les "fondamentaux". Nous le devons à Benoît XVI qui approfondit le sillon creusé par son prédécesseur. De nouveau, tout s'organise autour du Christ. Le reste en découle....." (Chapitre 6 - Foi, pages 124/125).
Au journaliste qui lui demande les raisons de son succès -c'était il y a longtemps, et ce sont maintenant de précieuses images d'archives...- Yves Rocher répond du tac au tac:
1) mon amour et mon respect de la Nature.
2) le goût d'entreprendre et du travail bien fait.
3) mon amour pour ma Bretagne.
Ne cherchons pas à faire dire aux choses et aux mots plus qu'elles -et ils- n'en disent, mais n'a-t-on malgré tout pas, là, une attitude, un comportement et un état d'esprit qui sont furieusement aux antipodes de tout ce qui a, précisément, généré "la" crise que nous connaissons ? Et qui est certes, une crise économique, mais, bien plus profondément, une crise beaucoup plus vaste et beaucoup plus générale: une crise de l'Homme; une crise anthropologique et ontologique ?
Question à nos lecteurs: qui aura la perspicacité de retrouver l'auteur de ces lignes, qui -convenons-en- s'appliquent parfaitement à cet Yves Rocher dont nous saluons aujourd'hui l'attitude et l'action ?:
"Non, ce que j'ai vu de ce pays ne correspond pas à ce que j'entends dire parfois. Les Français ont leurs défauts: ils se querellent souvent entre eux. Jules César le disait déjà des Gaulois ! Mais ils sont industrieux. Ils sont ingénieux. Ils sont généreux. Les uns taiseux, les autres exubérants. Certains croient au ciel, d'autres n'y croient pas. Qu'importe -et même tant mieux ! Ils forment un même peuple. La France ne se ramène pas à deux ou trois classes sociales, elle en a une infinie variété et, dans chaque classe, des hommes remarquables. J'ai touché du doigt, dans mes voyages, la richesse du génie français. J'ai vu des entreprises qui sont des merveilles de savoir-faire dans tous les domaines: l'agro-alimentaire, la pharmacie, la construction aéronautique, l'industrie des parfums et jusqu'au traitement des déchets, où nous avons les usines les plus performantes au monde. J'ai rencontré des responsables de chambres d'industrie, des commerçants, des patrons de PME qui ne baissent pas les bras face à la crise. Tous sont attachés à la qualité de leur production. C'est une très grande force...."
![yves-rocher_359.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/734875287.jpg)
Yves Rocher en 1960