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  • Christophe Geffroy.

                Passe de trois pour Sébasto ! Il verse en effet un troisième document au débat, aussi intéressant que les deux premiers: un deuxième texte de Christophe Geffroy (intitulé Irréductible opposition à Benoît XVI), dont nous citons ci-dessous le dernier paragraphe.

                 Nous avons préparé, presqu'au pied levé, en quelque sorte, une petite notice pour celles et ceux qui connaîtraient mal Christophe Geffroy. Vous la lirez après cet extrait:

                 "...Nos benêts parisiens pensent que le monde entier nous envie cette conception de la vie qu’ils assimilent à la « liberté ». En réalité, s’ils n’étaient pas aveuglés par leur nombrilisme, les deux affaires de Recife et du préservatif en Afrique auraient pu leur ouvrir les yeux et leur montrer combien les Sud-Américains et les Africains rejettent ce modèle « occidental » qui conduit à la mort, au lent suicide d’une civilisation – qui, de ce point de vue-là, n’a plus rien de judéo-chrétien. Une société qui a complètement perdu la tête au point de ne plus reconnaître de nature humaine (et donc de loi naturelle), de ne plus faire de différence entre l’homme et la femme, le père et la mère (cf. le projet de loi sur le statut de « beau-parent »), qui s’acharne à détruire la famille stable, seule cellule où puisse s’épanouir un petit d’homme, qui se méprise soi-même au point de cracher sur son histoire, de renier sa propre identité et d’abandonner sa souveraineté politique, est condamnée à mort. À ce stade de déliquescence intellectuelle, spirituelle et morale, ce n’est plus de réformes dont nous avons besoin, mais d’une profonde révolution mentale – une conversion – qui nous ouvre les yeux sur l’abîme où nous sommes tombés.

    La virulence qui se manifeste contre le pape Benoît XVI et l’Église n’est pas prête de s’éteindre, car elle manifeste l’opposition irréductible entre l’anthropologie chrétienne et celle de l’idéologie dominante qui tend de plus en plus à ramener l’homme au rang de l’animal."

                      C'est tout simplement excellent... Voici quelques mots sur Chritophe Geffroy.

    christophegeffroy.jpg            Christophe Geffroy, né en 1959, est journaliste et écrivain. En 1990 il fonde la revue mensuelle catholique traditionaliste La Nef  ( http://www.lanef.net/ ) dont il est depuis lors le directeur et rédacteur en chef. En janvier 2009, il devient le suppléant de Paul-Marie Coûteaux pour le Libre Journal de la nuit sur Radio courtoisie.

                Il est diplômé de l'École centrale de Nantes et de l'Institut d'études politiques de Paris.

                Il est intervenu à plusieurs reprises dans le débat concernant la levée de l'excommunication des évêques lefebvristes, notamment sur la chaîne catholique KTO ou au cours de l'émission de Frédéric Taddeï Ce soir (ou jamais !)

                 Il a écrit les ouvrages suivants:

                 - Enquête sur la Messe traditionnelle, La Nef, 1998, 432 p., en collaboration avec Philippe Maxence.

                 - Au fil des mois, La Nef, 2000, 290 p.

                            - Portraits littéraires de notre temps(dir.), La Nef, 2005, 256 p.

                            - Jean-Paul II, les clés du pontificat, La Nef, 2005 (248 pages, 14 euros), en collaboration avec Yves Chiron et Luc Perrin

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                            - Oser agir chrétien– un regard de rébellion, ouvrage collectif sous la direction de Gwen Garnier-Duguy, éditions La Nef, 2008 ; sa contribution s'intitule « Espérance spirituelle, espérance temporelle ».

                            - Benoît XVI et la « paix liturgique », éditions du Cerf, 2008 (320 pages, 24 euros).

    • chriustophe geffroy 1.jpg
  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    Le journal Québec Presse Nouvelles relate La manif pour tous du 24 mars : http://journalquebecpresse.org/modules/news/article.php?storyid=3213

     

    1. La fin du gauchisme culturel (par Jean-Pierre Le Goff, dans Famille chrétienne, n° 1839) : Scan.jpg et Scan 1.jpg

    Rappel : écoutez, ou ré-écoutez, notre note du 10 Novembre dernier, sur l'excellente émission Répliques, de Finkielkraut, sur France culture, dans laquelle intervient Jean-Pierre Le Goff : la fin du village...  

    2. Malgré l'échec du référendum en Alsace, "En finir avec le millefeuilles territiorial", apr Jacques Godet : GODET MILLEFEUILLES.jpg

    3. La "PETITE FEUILLE VERTE" N° 106 : présente deux livres d'Henri de SAINT-BON, (Secrétaire Général de l'association CLARIFIER), parus récemment aux éditions de l'OEUVRE : " L'islam à la lumière de la foi chrétienne" et "Petit lexique islamo-chrétien" : pfv_106__deux_livres_a_lire.pdf

    4. Cahuzac, Bernheim, Thatcher, la société libérale... Le Débat de la semaine sur Radio Notre-Dame... 

    5. Le peuple catholqiue s'est levé : http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/le-peuple-catholique-sest-leve-et-il-a-de-beaux-restes,18934?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=d02839069c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    Rappel : nous parlions justement d'Honoré d'Estienne d'Orves dimanche dernier, sur lafauterousseau : Honoré d'Estienne d'Orves, premier Résistant fusillé" par les Allemands : "catholique pratiquant", oui. Royaliste pratiquant, aussi...

    6. Le choix est simple : l'immigration ou la France : http://www.bvoltaire.fr/adrienabauzit/le-choix-est-simple-limmigration-ou-la-france,18810?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=0266d47b8d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    7. Culture : Strasbourg prépare le millénaire de sa cathédrale : http://patrimoine.blog.pelerin.info/2013/04/09/strasbourg-prepare-le-millenaire-de-sa-cathedrale/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PatrimoineEnBlog+%28Patrimoine+en+blog%29

     

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Et le-transparent-de-Nantes y va de sa sentence, sans voir que son projet nihiliste et l'affront fait à la nature a peu de rapport avec ses coupures idéologiques entre droite et gauche ... Voilà ce qui est supposé diriger la France : http://www.lepoint.fr/politique/manifs-anti-mariage-gay-ayrault-apostrophe-la-droite-13-04-2013-1654657_20.php 

    2. J’ai regardé les funérailles poignantes de Margaret Thatcher. On était très loin des vociférations et de l’intoxication médiatique à la française. Un peuple de Londres recueilli. Malgré la polémique que l’extrême gauche britannique a essayé d’allumer sur le coût de la cérémonie. Sans succès : http://www.lepoint.fr/monde/l-adieu-des-britanniques-a-leur-dame-de-fer-17-04-2013-1656059_24.php

    3. Comment "Belle-Kacem" ou "NVB" si vous préférez, se f...de nous. Évidemment on a envie de pleurer devant la triste situation de la smicarde des ministres obligée de rouler en scooter d'occasion, on aurait presque envie de se cotiser pour lui en acheter un neuf, sachant quand même qu'une voiture avec chauffeur la suit éventuellement en cas de panne. Elle n'était pas obligée de le dire, mais elle est étonnamment pudique sur tous les avantage de sa fonction probablement supérieurs à son patrimoine, auxquels il faut ajouter dans son cas la rémunération de son haut fonctionnaire de mari, qui met largement ce sympathique couple socialiste au delà des fins de mois difficiles que connaissent des millions de Français. On comprend qu'au strip-tease elle préfère métaphoriquement la burka, au moins on ne voit pas ce qu'il ne faut pas voir  : http://www.economiematin.fr/les-experts/item/4403-le-strip-tease-de-matignon-avec-najat-vallaud-belkacem/?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_campaign=NL-2013-04-17

     Rappel (ndlr) : NVB et Djamel Debbouze sont ultra royalistes au Maroc (monarchie "énergique" dirons-nous, pour pratiquer l'euphémisme; ici, ils jouent aux socialos et aux gens de "gôche" : qui est le plus à critiquer, eux deux qui sont à ce point hypocrites, ou les socialos, qui cautionnnet cette hypocrisie ?...

  • Républicain, moi-même ! Pour Causeur, République, un mot-valise, vide de sens, qui épuise le citoyen ?

    Gare à la leguénisation des esprits ! (Photo ZIHNIOGLU KAMIL/SIPA)

     

    L'auteur des lignes qui suivent, bien troussées et pleines d'esprit, est Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur. Sans-doute ne partage-t-il pas la critique que nous faisons ici du régime républicain à la française. Mais il s'agace de l'usage immodéré de cette invocation à la République et à ses valeurs qui s'est emparé de la totalité de la classe politique. Il est ainsi de la cohorte de ceux que désormais le mot agace. Le mot, puis, parfois, aussi la chose. Elle-même. Comme si la République était en danger, comme si elle était une forteresse assiégée de toutes parts ! Alors que - n'étant plus au temps ni des Ligues ni du Komintern - rien d'extérieur ne la menace et qu'elle n'a plus grand chose d'autre à redouter que de s'effondrer sur elle-même ... Nous partageons d'ailleurs à cet égard l'avis de Houllebecq qui dit qu'en pareil cas, nous n'aurons rien à regretter ... Lafautearousseau

    Le grognard du gouvernement a encore frappé. Interrogé ce matin sur Sud Radio, le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement s’en est vivement pris à l’UMP. Pour une fois, ce ne sont pas les frondeurs socialistes qui sont l’objet de son courroux social-démocrate n’admettant pas d’autre ligne à la gauche du vallsisme. Non, la pomme de discorde entre cet ex-strauss kahnien et ses adversaires de droite porte sur une simple expression, en l’occurrence « Les Républicains », nouveau nom que Nicolas Sarkozy voudrait proposer à l’UMP. Verdict du ministre : « C’est évidemment un abus de pouvoir. Non pas qu’il n’y ait pas une droite qui ne soit pas républicaine, moi personnellement je sais faire la différence entre des idées d’extrême-droite et la droite » mais « ce qui est vrai – on l’a vu avec cette affaire du ni-ni -, c’est qu’elle n’est pas toujours au clair », a-t-il expliqué en désignant la droite avec la répétition du sujet si chère à François Hollande. Et la sentence de tomber : « Donc il y a à mon avis un abus de position que de vouloir se réclamer républicain de la part de l’UMP ». Certes, on ne sache pas que la hargne de l’ancien médecin, très engagé dans la lutte contre l’obésité, ait fait dégrossir les scores mirobolants du Front national, mais seule l’intention compte…

    Explication de texte. L’UMP refusant de faire barrage au Front national par tous les moyens, y compris d’appeler à voter pour un candidat de gauche au second tour, le parti post-gaulliste ne peut se prévaloir de l’épithète de « républicain ». Clair comme de l’eau de roche : pour avoir droit au label AOC, encore faut-il respecter le sacrosaint « pacte républicain » et passer avec succès l’inspection des troupes qu’impose le brigadier chef Le Guen. Qu’un parti socialiste, dont le slogan était encore « pas un canton pour le FN » en 2011 puisse poser en arbitre des élégances républicaines surprendra les naïfs. Mais quoi, comme son n+1 Valls, Jean-Marie Le Guen a toute légitimité pour distribuer les bons points et décider qui est républicain et qui ne l’est pas. Je me répète ? C’est que vous n’avez pas saisi l’axiome de base du leguénisme : la République, c’est moi !

    Le piquant de cette affaire, c’est que Sarkozy n’a évidemment pas choisi ce label par hasard. Las de s’entendre amalgamés à l’intérieur du monstre « UMPS », ses militants le pressaient de changer de nom, afin d’échapper aux imprécations verbales de Marine Le Pen. Voilà pour le flanc droit du parti, que l’association avec le PS insupporte. Mais Sarkozy, qui n’a rien d’un idéologue et tout du parfait opportuniste, avait également pour souci de satisfaire son hémisphère gauche en apposant un brevet de républicanisme au logo de l’UMP. La République comme ADN, nom et prénom, avec comme supplément d’âme un clin d’œil à l’Amérique, que demander de plus ? « Je suis républicain parce que je le dis » : horreur, malheur, le principe élémentaire du leguénisme a infusé à droite !

    République, république, république : une telle avalanche de mot-valise vide de sens finit par épuiser ce qu’il reste de citoyens. Pendant ce temps, un petit parti qui monte, qui monte, qui monte capitalise sur le projet d’une république sociale, à la laïcité intransigeante, malgré ses casseroles et son passé de cancre de la classe politique. Sarkozy et Le Guen auront beau faire tourner les tables en tous sens, j’en connais une qui a le front de se définir comme la seule femme politique républicaine, nationale et sociale. Diable, le leguénisme aurait-il contaminé le FN ? 

    Daoud Boughezala

  • Polémique « Nique la France » : derrière l'antiracisme des Indigènes de la République, le racisme anti-blanc

     

    Par Gilles William Goldnadel           

    Défendant la liberté de dire « Nique la France » et s'interrogeant sur les raisons de déclarer « Vive la France », la député insoumise, Danièle Obono, a provoqué de vives réactions. Gilles-William Goldnadel dénonce ici avec raison [Figarovox, 26.06] le racisme anti-blanc, la haine de la France. LFAR

     

    XVM50cce1a8-4a93-11e7-9fe8-035f9d604401.jpgL'affaire Obono est un tristement banal concentré de tout ce qui abrase quotidiennement et progressivement la société française.

    C'est d'abord l'histoire d'une hypocrite imposture. Lorsqu'au micro d'une radio que je connais bien, la nouvelle député prétendument insoumise raconte qu'elle ne soutient l'expression « Nique la France ! » qu'au nom de la sacro-sainte liberté d'expression, elle ment effrontément. Il suffit de lire la pétition qu'elle a signée en faveur du groupe rap qui avait mis en musique la formule consacrée pour se convaincre qu'elle adhère à l'idéologie anti-vieille France effrayante diffusée par ces Indigènes de la République indigents avec lesquels elle fraye.

    Contrairement aux dénégations de son camarade Alexis Corbière, les tweets de la « camaradobono » sont moins mensongers qu'elle : « meufs , indigènes et salle comble, bougnoulesunited pour les 10 ans du PIR à St Denis , la classe» (8 mai 2015). Pour l'ambiance, je rappellerai également un autre de ses doux gazouillis : « la police vous parle tous les soirs à 20h ,manifgaza, Israël assassin, Hollande complice » ce tweet est daté du 19 juillet 2014, date mémorable d'une manifestation pro Hamas ou l'on entendit force slogans antijuifs.

    Il est, en tout état de cause, piquant de constater que ceux qui se sont empressés de voler au secours de la député insoumise par soumission idéologique et feint de croire à sa fable sur la liberté d'expression appartiennent précisément au camp de ceux qui traquent la phrase déviante. Un souvenir, à ce sujet, me revient. Je défendais un syndicat de policiers, émus par la chanson du groupe rap « Ministère Amer » intitulée « Sacrifice de poulets ». Mathieu Kassovitz était venu fièrement défendre à la barre la liberté totale d'expression. Je lui demandai alors s'il défendait aussi celle de Jean-Marie Le Pen. Le silence qui s'ensuivit fut encore plus pesant que celui que prit Mme Obono pour confirmer sans enthousiasme qu'elle pouvait bien murmurer « Vive la France »…

    L'affaire Obono symbolise également la complaisance médiatique qui accueille dans le cadre d'un psychodrame névrotique tous les débordements commis par les tenants de l'affrontement ethnique ou racial au nom de l'immigration souffrante. A fortiori, lorsque leurs militants invoquent le combat social-révolutionnaire. C'est ainsi qu'une pétition en faveur d'une Houria Bouteldja qui pose à côté du slogan « sionistes au goulag » a les honneurs du Monde.

    On ne dira aussi jamais assez combien le chavezisme confortable de M. Mélenchon bénéficie également d'une bienveillance médiatique exceptionnelle.

    L'affaire Obono montre également clairement comment se met immédiatement en place non seulement le phénomène de victimisation raciale de l'intéressée mais également de culpabilisation raciste de celui qui ose mettre celle-ci en cause. On trouve ici la marque de l'obsession de la race propre à l'antiracisme gauchisant. C'est ainsi que le journaliste qui questionne une député qui vient de soutenir « Nique la France » sur un éventuel soutien à « Vive la France » n'est pas censé avoir questionné une militante racialiste issue de la LCR et du NPA mais, selon Mélenchon et autres, une malheureuse jeune femme noire…

    Mais ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que si je m'arrêtais là dans la description des causes de cette affaire symptomatique de la désagrégation de la société française, je n'aurais rien dit.

    Car dans le creux de cette affaire de mensonges, d'impunité, de victimisation, de culpabilisation, se niche le non-dit: celui de la haine du blanc. C'est pour cela qu'on veut niquer le pays maudit dans lequel il est encore majoritaire, c'est pour cela que l'on veut tuer ses juifs qui ne sont plus depuis longtemps des métèques mais des super blancs, et c'est pour cela aussi que l'on déteste ses policiers forcément racistes.

    Mieux qu'un dessin, une preuve: ce gazouillis de Daniel Simonnet, représentante insoumise parisienne : « Vive la France ? Oui, sauf celle des vieux cons blancs qui exigent d'une jeune député noire de le dire ! »

    Mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique ou judiciaire, si un obscur conseiller cantonal d'un parti très à droite, en réaction à quelque « Nique la France », avait invectivé électroniquement cette nouvelle France des « jeunes cons noirs ».

    M. Mélenchon , une réaction ?

    L'excellente Cécile Pina se demandait dans ces colonnes si on pouvait être député d'une nation que l'on déteste.

    Je pose à mon tour une question plus existentielle : quelle sorte de nation est encore celle qui ne montre que faiblesse envers ceux qui la détestent et le professent ? 

    « Dans le creux de cette affaire de mensonges, d'impunité, de victimisation, de culpabilisation, se niche le non-dit : celui de la haine du blanc. » 

    Gilles William Goldnadel   

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.         

    Peut-on être député d'une nation que l'on déteste ?

  • L’entreprise de racolage de Macron dézinguée par Finkielkraut

     

    Par Nicolas Gauthier

    Au moment où nous rédigeons ces lignes s'est achevé le débat indigne et sans qualité ayant infligé deux heures et demie d'écoute dégradante et inutile à des millions et des millions de Français. Achèvement de la plus insane des campagnes présidentielles qui ait existé sous nos cinq républiques. Il paraît radicalement impossible qu'un Chef de l'Etat digne de gouverner comme il convient un grand pays comme la France, puisse jamais sortir de telles procédures  - qui laissent le spectateur sidéré, abattu, dégoûté.  Epuisement du régime ? Autres exemples : les deux sujets de cette nouvelle excellente chronique, comme souvent celles de Nicolas Gauthier, parue dans Boulevard Voltaire, hier, 3 mai. Sans autres commentaires.  LFAR  

     

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    La campagne de second tour d’Emmanuel Macron ? Après le grotesque – la récupération de ceux qui font le show –, l’ignoble : l’instrumentalisation des victimes de la Shoah.

    Le grotesque, pour une fois, n’est pas totalement de son fait, mais de celui d’artistes pétitionnaires – au nombre de cent – appelant (quelle surprise) à faire « barrage à Marine Le Pen ». Inutile, chez ces gens, de chercher les têtes d’affiche de leurs arts respectifs, s’agissant plutôt de têtes de gondole destinées aux soldes de printemps ; bref, de troisièmes ou quatrièmes couteaux jouant à se faire peur avec une possible Nuit des petits canifs.

    Leur texte est grotesque à double titre. Par sa formulation hasardeuse, déjà : « Le Front national ne cesse de tirer à boulets rouges sur l’art contemporain, c’est-à-dire sur les formes de l’art sans précédent » [définition pour le moins sujette à caution, NDLR]. C’est pourtant là que réside l’éminente fonction de l’art qu’est la subversion, qui va du léger déplacement au renversement scandaleux. La liberté de penser et de créer, la liberté d’inventer et d’affirmer, la liberté d’interpréter et de critiquer le monde comme il va ou ne va pas, sont choses précieuses, ô combien ! »

    Aussi précieuses que leurs subventions publiques, soit l’argent du contribuable ? Nos anarchistes d’État ne le précisent pas.

    Pis : ces mutins de Panurge, incapables d’aller au bout de leur logique, n’appellent même pas à voter pour Emmanuel Macron, puisqu’il est reproché à ce dernier de vouloir privilégier « mécénat et partenariat privé ». Nos chers zartistes ne devraient pourtant pas faire la fine bouche, à en juger du goût de latrines de milliardaires tels que Bernard Arnault, jamais avare de prébendes. Surtout lorsque distribuées avec un mauvais goût très sûr aux tenants d’un art « conceptuel » aux concepts plus que flous, art volontiers « dérangeant », mais ne dérangeant finalement plus personne : le bourgeois contemporain, au même titre que l’antifâchiste classique, donne aujourd’hui d’indéniables signes de fatigue.

    Après le grotesque, l’ignoble. Et là, les récentes déclarations d’Emmanuel Macron ne prêtent plus à rire, au contraire de la très distrayante pétition plus haut évoquée. 

    Ainsi, ce dimanche 30 avril, après une visite à Oradour-sur-Glane, le jeune Trogneux était-il en marche vers le mémorial de la Shoah, dans le IVème arrondissement parisien, histoire de rendre hommage à « toutes ces vies fauchées par les extrêmes ». Suivez le regard appuyé et l’œil en coin. Les extrêmes ? Le Pen ou Mélenchon ? Quel cadavre planqué dans l’armoire en caleçon à croix gammées ? Ce n’est pas pour rien que sa Brigitte lui a enseigné le théâtre ; de boulevard, semble-t-il. 

    Puis, toujours en roue libre, le même d’assener : « Nous avons aujourd’hui un devoir qui est double, le devoir de mémoire. Nous avons aussi le devoir que cela n’advienne plus jamais, en acceptant en rien l’affaiblissement moral qui peut tenter certains, le relativisme qui peut en tenter d’autres, le négationnisme dans lequel certains trouvent refuge. »

    S’il avait poursuivi de ses assiduités sa prof d’histoire plutôt que celle de français, Emmanuel Macron aurait su que l’un des premiers à s’être historiquement « réfugié » dans le négationnisme n’était autre que Jean-Gabriel Cohn-Bendit, frère de Dany Cohn-Bendit, l’un des premiers soutiens du micro-parti En marche ! Comme quoi « l’affaiblissement moral » se niche aussi dans les meilleures familles, entre aîné révisionniste et cadet appréciant les mains enfantines dans sa braguette…

    Cette visite aux allures de racolage sur des lieux de mémoire a provoqué la sainte colère d’Alain Finkielkraut qui, ce dimanche, sur les ondes de RCJ (Radio communauté juive), lors de l’émission hebdomadaire « L’Esprit d’escalier », présentée par Élisabeth Lévy, s’insurge de la sorte : « C’est le fils de déporté en moi qui hurlait. On ne peut pas faire de l’extermination des Juifs un argument de campagne. Les morts ne sont pas à disposition. Le devoir de mémoire dont on parle tant consiste à veiller sur l’indisponibilité des morts. »

    Pour ce philosophe, dont une grande partie de la famille est morte en déportation, de tels comportements paraissent, à juste titre, relever plus encore de l’obscénité que de l’ignominie : « La question du négationnisme demande tout autre chose qu’une halte rue Geoffroy-l’Asnier [adresse parisienne du mémorial en question, NDLR] pour mobiliser l’électorat juif contre Marine Le Pen, car ce ne sont pas des jeunes militants du FN qui rendent impossible l’enseignement de la Shoah dans les écoles ou qui vont chercher des faits alternatifs aux camps de la mort. De cette terrible réalité, je ne vois guère d’écho dans la campagne d’Emmanuel Macron. Il ne cesse de faire des clins d’œil aux jeunes des banlieues et réserve ses coups à la bonne vieille bête immonde. »

    Il n’empêche qu’à reculons et du bout des doigts, Alain Finkielkraut déposera néanmoins un bulletin Macron dans l’urne ce dimanche prochain, tout en se désolant de la sorte : « Marine Le Pen sera peut-être battue, mais comment se réjouir d’une victoire du faux ? » Il y a, décidément, des pas qu’Alain Finkielkraut peine à franchir, posant de bonnes questions tout en y apportant de mauvaises réponses, tel qu’affirmait jadis Laurent Fabius à propos d’un certain Jean-Marie Le Pen. 

    Journaliste, écrivain
  • 3e Prix des lecteurs de la presse française libre.

    Le premier Prix du Livre des Lecteurs et Amis avait été attribué, en 2019, à Jean-Marie Le Pen pour le premier tome de ses mémoires. En 2020, le prix avait récompensé François Bousquet et son essai sur le courage en politique. Quel livre sera récompensé en janvier 2021 ?

    La compétition sera très ouverte, bien plus ouverte que les deux années précédentes, car 2020 a été une année gravement perturbée par la crise sanitaire, le confinement : les éditeurs ont souvent reporté ou annulé les parutions de livres qui auraient dû constituer des « locomotives ». Il n’empêche que cette année aussi, plusieurs livres reviennent dans les conversations.

    Alain Sanders a par exemple attiré notre attention sur le dernier livre de Bernard Lugan, Le Banquet des soudards, sorte de conte mythologique et politique (La Nouvelle Librairie). « Ce livre, hautement jubilatoire en ces temps de femmelitudes dégradantes, ce livre qui deviendra un classique, est l’occasion de s’offrir l’antidote à la terreur molle que fait peser sur nous la société compassionnelle » (Présent du 28 août). On parle aussi beaucoup du livre de Thomas Clavel, Un Traître mot (même éditeur). « On évoque parfois Orwell à propos de mon livre, notait Thomas Clavel dans un entretien récent, ce qui m’honore bien sûr, mais m’écrase un peu. » (voir Xavier Eman dans Présent du 5 septembre). Mais il faut citer aussi L’Homme rétréci par les Lumières, de Xavier Martin (Présent du 26 septembre), ou Les Cosaques et le Saint-Esprit, par Bruno Lafourcade (Présent du 5 septembre). En fait, de nombreux essais de qualité ont été publiés avant et après le confinement. Actuellement, dans la perspective des fêtes de fin d’année, romans, bandes dessinées, guides et ouvrages culturels et artistiques apparaissent dans les rayons de nos librairies préférées. Alors à vos plumes pour désigner l’ouvrage, paru en 2020, qui vous paraît le plus important.

    Ce prix est placé sous la présidence de Maître Thierry Bouclier. Avocat bordelais, spécialiste des questions fiscales, Thierry Bouclier est également un écrivain réputé. Il a publié plusieurs biographies : ADG, Alphonse de Châteaubriant, Tixier-Vignancour, Pierre Poujade, Drieu La Rochelle. Cette dernière biographie mériterait le prix, si Thierry Bouclier n’était pas précisément le président du prix : mais nous ne saurions prêter le flanc à une accusation de conflit d’intérêt ! Le président du prix a également publié des essais importants et deux romans policiers, parus sous le signe du « lys noir », qui font partie des meilleurs de cette jeune collection, comme Présent a eu l’occasion de l’écrire.

    Mais le président du prix des Lecteurs et Amis n’a pas pour objectif de faire un choix à votre place. Il s’agira essentiellement pour lui de vérifier que la désignation du vainqueur aura été réalisée de façon éthique, et de remettre le prix au lauréat, dans le courant du mois de janvier.

    Rappelons les règles : ce prix récompense un livre paru en 2020, et illustrant les causes qui nous sont chères. Les livres visés ne se rattachent pas obligatoirement à un genre littéraire précis. Il peut s’agir d’essais, de romans, de bandes dessinées, de souvenirs, d’ouvrages artistiques, de guides etc.

    L’an dernier, nous avions intéressé les lecteurs des revues Livr’Arbitres et Eléments à cette aventure. Cette année, nous voudrions élargir toujours plus le public des votants, en associant des revues proches par l’esprit (Le Bien commun, Politique magazine etc.), et – pourquoi pas ? – les auditeurs de Radio Courtoisie et les téléspectateurs de TVLibertés.

    L’élargissement du public invité à plébisciter ainsi l’ouvrage de l’année écoulée nous conduit à changer le nom du prix, qui s’appellera désormais : « Prix des lecteurs de la presse française libre ».

    Mais n’oublions pas que ce prix est d’abord et avant tout un outil de promotion des livres, et Présent va donc vous parler, pendant deux mois, des grands livres parus en 2020, et ainsi nous donner des idées de cadeaux de Noël.

    Le prix 2021 des lecteurs de la presse française libre
    1. Il récompense un livre publié pour la première fois en 2020. Les rééditions ne sont donc pas concernées.
    2. Aucun genre littéraire n’est écarté.
    3. Ne peuvent pas être sélectionnés des livres écrits par des journalistes salariés ou mandataires (actuels ou passés) de Présent, et des éventuels médias associés, ni par le président du Prix, ou les lauréats des années précédentes bien entendu.
    4. Tous les lecteurs, abonnés ou non, peuvent voter, par courrier, comme par courriel ; ils sont invités en outre (sans que ce soit une obligation) à expliquer pourquoi ils soutiennent ce livre précisément. Nous publierons, en novembre et décembre, certains de ces textes.
    5. Le vote sera clos le 31 décembre.
    6. Le livre ayant obtenu le plus de suffrages à l’issue de cette période sera désigné comme bénéficiaire du prix.
    7. La récompense pour ce prix prendra la forme de dix encarts publicitaires gratuits pour le livre, dans les pages de Présent, et de rédactionnels traitant (ou traitant à nouveau) de ce livre et/ou de son auteur.
    Comment exprimer votre choix ?

    Par la poste (1 rue de Courcelles 75008 Paris), ou par courriel (prixlecteurs.politiquemagazine@gmail.com) ou en écrivant aux titres associés.

    Vous pouvez télécharger le bulletin de vote : bulletindevote2021

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Après l’effroi, la France craint que Samuel Paty soit mort pour rien, par Ingrid Riocreux.

    Paris, 21 octobre 2020, hommage national à l'enseignant d'histoire décapité, Samuel Paty © Francois Mori/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22504966_000016

    Je croyais qu’on avait décidé de nommer les choses...

    Un texte d’Ingrid Riocreux, spécialiste du langage médiatique

    L’hommage national, c’est bien. Mais la plus belle manière d’honorer la mémoire de notre courageux collègue n’est-elle pas de faire en sorte qu’il ne soit pas mort pour rien? De tirer les leçons de son assassinat pour qu’il soit le seul et non le premier?

    8.jpgJe croyais qu’on avait décidé de nommer les choses. Alors pourquoi entendons-nous encore nombre de journalistes, de professeurs et d’hommes politiques affirmer : « il faut reconnaître que dans certains quartiers, il est difficile d’aborder certains sujets avec certains élèves ». Ce qui est certain, c’est qu’en reconnaissant cela, on ne reconnaît rien du tout.

    La parole officielle, c’est-à-dire le discours dominant, et lexicalement prescriptif, porté par la sphère politico-médiatique tente de maintenir la distinction entre islam et islamisme comme entre deux communautés étanches, à tout prix. Au prix même du sang. Plus surprenant, sur les forums de discussion entre professeurs et dans les messages syndicaux, l’une des principales préoccupations semble être encore et toujours d’éviter les amalgames.

    Le lendemain de l’assassinat, nous professeurs avons reçu beaucoup de messages sur notre boîte électronique professionnelle, dont la teneur pouvait faire bondir. Je cite un extrait du message de la FSU (fédération syndical unitaire) : « [la FSU] demande que chacun s’abstienne de toute instrumentalisation politique. Elle refusera toute stigmatisation des musulmans. » Or, qui sont les « certains élèves » avec qui il est difficile de traiter « certains » sujets? Sont-ce des islamistes, de dangereux extrémistes fanatiques et sanguinaires, des « barbares » comme on le dit aussi par une métaphore aussi pudique que grandiloquente? Non, bien sûr, ce sont de simples musulmans. La plupart d’entre eux ne feraient pas de mal à une mouche et n’auraient jamais tué un professeur… mais peuvent approuver son assassinat. Cette mise à mort atroce a fait exploser la frontière artificielle savamment construite par le discours officiel de la grande presse et des politiciens pusillanimes entre islam et islamisme. L’assassin n’a été que le bras armé d’une révolte lancée par des musulmans outrés qui ne s’offusquent pas tous (ou pas tous réellement) de l’issue du scandale.

    Bien entendu, nous aurons droit à quelques mesurettes de circonstance dont l’inefficacité n’aura d’égale que la mousse médiatique qui les entourera. Mais comme beaucoup de mes collègues, je n’ai plus guère d’espoir que la situation s’améliore. Je la crois condamnée à empirer inexorablement. Et comment ne pas déplorer, au demeurant, la réaction de tant de professeurs qui affirment fièrement qu’ils « continueront à éveiller l’esprit critique des élèves pour en faire des citoyens libres ». Continuez, vous avez raison : cela marche si bien. Il me semble qu’on prend comme une incitation à persévérer un événement qui devrait, tout au contraire, nous inciter à changer de méthode, et vite.

    Rentrant de weekend dimanche soir, mon mari et moi traversions en voiture un quartier résidentiel tranquille non loin de chez nous et sommes tombés sur la sortie du dimanche d’une classe de caté coranique. Alors que la radio relatait en édition spéciale les manifestations d’hommage à Samuel Paty, cette vision nous a laissés bien pensifs et fort inquiets. Rien d’illégal, juste un grand barbu en djellaba bleue entouré d’une nuée d’enfants, rien qui puisse justifier un signalement à la police mais tout pour engendrer une forme de malaise chez quiconque assistait à ce spectacle. Et chez nous particulièrement : parce que les enfants qui faisaient cette sortie du dimanche avec leur terrifiant catéchiste, avec ce barbu bleu qui leur a sans doute répété que « tuer un professeur est mal mais se moquer du prophète est pire », ces enfants, dans dix ans, seront élèves dans le lycée où nous enseignons tous les deux. Et nous avons eu cette vision de notre gros lycée public sans histoire, notre gros lycée sympathique et agréable parce que nos élèves ne sont pas des bourgeois arrogants pourris d’argent mais des enfants issus des classes populaires ou de familles immigrées qui croient encore en l’école, où les groupes d’amis font encore merveilleusement fi des appartenances ethniques, où la religion donne lieu à des taquineries innocentes entre élèves, entre profs et même entre profs et élèves, notre lycée, nous avons entrevu ce qu’il sera dans dix ans, gangrené par la peur, rendu triste et sombre par les élèves du grand barbu en djellaba bleue, devenus grands, devenus dangereux.

    Et Samuel Paty sera mort pour rien.

    Source : https://www.causeur.fr/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    L'état actuel de l'Armée française : une présentation objective sur France info...

    L'Armée française est la première en Europe (le Royaume désuni s'étant "éclipsé") puisqu'elle dispose de l'atout nucléaire. Avec environ 200.000 hommes dans l'ensemble, elle peut en mobiliser 100.000 "sur le terrain". Elle a d'excellentes armes dans tous les domaines (aérien, maritime, terrestre). Mais, si elle est "complète", notre Armée manque de "masse", et son budget n'est que de 2%. Voilà pourquoi il est impératif de le ramener à son niveau des années 60, du temps de de Gaulle, c'est-à-dire à 4% du PIB.

    En effet, pour lui donner cette "masse" qui lui manque (munitions, chars, avions, canons...) mais aussi pour le nouveau défi urgentissime du "parapluie" universel : à savoir, ces drones et missiles (sol-sol mais surtout sol-air/anti missiles) qui protègeront la totalité du territoire de tout ce qui peut "venir du ciel", il n'y a pas d'autre solution que de mener une politique de commandes et d'achat, c'est-à-dire... doubler l'actuel budget. 

    Et n'oublions pas qu'il n'y a pas que la métropole qui soit concernée : il faut aussi d'urgence protéger la France du Pacifique (Nouvelle Calédonie et Polynésie) face à l'expansionnisme agressif et dangereux de l'ogre marxiste-léniniste Chinois; et aussi la France de l'Océan Indien (Réunion et Mayotte), et celle des Amériques...

    L'émission de France info (23 minutes) :

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-du-matin/journee-speciale-armee-francaise-quels-moyens-pour-notre-defense-les-informes-du-matin-du-mercredi-22-fevrier-2023_5645993.html

     

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    1. Pourquoi le Pape persécute-t-il l'Église ? Il veut entrer dans l'Histoire sous le nom de François le mauvais ? Là où Benoît XVI avait "mis de la paix" (pour reprendre l'expression de Saint Louis) en permettant largement l'utilisation du rite tridentin traditionnel, François a déjà commencé à le restreindre fortement, et maintenant, semble-t-il, il veut carrément sa peau. Il n'a pas mieux à faire, ce Pape de guerre civile, avec toutes les persécutions dont souffre l'Église partout dans le monde ?... L'article de Jean-Marie Guénois, dans Le FigaroLe pape François donne un nouveau tour de vis pour contenir les communautés traditionalistes...

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-pape-francois-renforce-encore-le-controle-sur-les-traditionalistes-20230221

     
    Le pape François lors de l'audience hebdomadaire du 15 février 2023 au Vatican.

     

    1 BIS. À François le mauvais, Pape de guerre civile, on rappellera juste cette parole de son prédécésseur, homme de paix, lui :

    "Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste." Benoît XVI 

    EN SOMME, LA SOLUTION EST DE FAIRE APPEL DU PAPE... AU PAPE !

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    3. Y a-t-il une "affaire Daragon" à Valence ? Concrètement, un Maire sous influence islamiste ? Sous emprise ?

    Nicolas Daragon, maire de Valence (Drome) et vice-president de la region Auvergne-Rhone-Alpes, a Lyon, le 8 decembre 2022.
    Nicolas Daragon, maire de Valence (Drôme) et vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes...

     

    4. Danger pour les forêts françaises, à protéger d'urgence. D'accord avec Jean-Michel CADENAS :

     

    5. Patriote Sécurité Reconquete FDO communique :

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    N'y a-t-il pas assez de Français SDF à aider, à héberger ?

     

    6. Encore Tidiane Ndiaye, dont on parlé plusieurs fois cette semaine, avec cette courte vidéo, toujours proposée par Le Fascisme Islamiste Dévoilé :

    (extrait vidéo 2'13)

    "Les intellectuels musulmans refusent d'ouvrir le débat sur l'esclavage arabo-musulman. La colonisation par les européens de l'Afrique a mis fin à la traite arabo-musulmane. Réduire la colonisation de l'Afrique à une série de crimes contre l'humanité ne serait pas honnête."

    (extrait vidéo 2'13)

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1628154345903558657?s=20

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    7. En réponse à ce pauvre Martinez : un "sans papiers", cela n'existe pas. Il s'agit d'un clandestin, entré illégalement sur le territoire, où il n'a, à priori, rien à faire. De plus, si d'aventure il travaille, il prend la place d'un Français qui souhaiterait, lui, travailler. Pour peu que le salaire et les conditions de travail soient décentes, ce qui souvent n'est pas le cas dans notre Système...

  • Mgr Athanasius Schneider : « L’exemple de ceux qui ont courageusement manifesté en public pour le droit à la liberté de

    Monseigneur Schneider, avec l’interdiction des messes publiques imposée par le , nous avons assisté à des scènes que nous n’aurions jamais pensé voir en France… messes clandestines volets fermés, dénonciation des voisins, intervention des forces de l’ordre. Elles rappellent un peu vos souvenirs d’enfance, que vous dépeignez dans votre dernier livre Christus Vincit… un signe inquiétant, selon vous ?

    En effet, les circonstances que vous avez évoquées me rappellent très vivement l’époque dans l’Église persécutée où les prêtres et les fidèles devaient se réunir en secret pour la célébration de la sainte et des sacrements. L’interdiction sans compromis du culte public dans les églises de nombreux pays du soi-disant Occident libre, et notamment en France, en Irlande et en Grande-Bretagne, est un signe indéniable de la persécution de l’Église par la classe politique dirigeante. Ces événements doivent nous réveiller tous. De nombreux catholiques ont, jusqu’à présent, vécu sous l’illusion que le monde et la classe politique de notre époque montraient de la sympathie pour l’Église. On peut espérer que leurs yeux aient enfin été ouverts à la vérité que l’Église n’est pas de ce monde et que les dirigeants de ce monde, ayant dépouillé Christ de sa royauté sociale, le persécuteront toujours ainsi que ses disciples.

    Par charité, les catholiques devraient accepter de sacrifier leur messe pour protéger leur prochain, lit-on souvent sur les réseaux sociaux. Que répondez-vous à cela ?

    Tant que les gens peuvent aller au supermarché et utiliser les transports en commun, cet argument reste un argument fallacieux. Cet argument ne serait crédible que si l’on disait que les catholiques doivent accepter le sacrifice de ne plus aller dans une épicerie ou de ne plus sortir dans la rue pour protéger leur voisin de la contagion. Cependant, ce raisonnement révèle également le véritable état d’esprit d’un bon nombre de ses partisans. Dans ce cas, c’est l’expression d’un matérialisme fortement développé. Dans cette vision des choses, seuls les besoins du corps et d’autres valeurs temporelles sont considérés comme d’une importance vitale. Cependant, l’âme est plus importante que le corps, la vie éternelle est plus importante que la vie temporelle. On oublie cet important enseignement divin de notre Seigneur qui disait : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4:4) et « Quel profit en effet aura l’homme, s’il gagne le monde entier, mais perd son âme ? » (Mt 16:26). C’est avec regret et étonnement que nous constatons que l’hérésie du matérialisme et du naturalisme a déjà pénétré si profondément dans les pensées et les actions de nombreux catholiques et même de nombreux prêtres et évêques. L’Église doit restaurer la primauté de l’âme et de la vie éternelle.

    Dans pas moins de 69 villes, les catholiques français se sont réunis sur le parvis de leur cathédrale pour protester contre cette interdiction. Essentiellement des laïcs. Les évêques les ayant soutenus se comptent sur les doigts d’une seule main. Plusieurs les ont même explicitement désavoués. Faut-il y voir la marque de cette « asthénie cardiaque » qui frappe l’Église actuellement, comme vous l’écrivez dans votre livre, ou est-il assez légitime qu’en phase de négociation avec le gouvernement, ces prélats se montrent prudents ?

    L’exemple des catholiques français, et parmi eux d’un nombre élevé de jeunes gens et même d’enfants, qui ont courageusement manifesté en public pour le droit à la liberté de culte chrétien restera une page glorieuse dans l’histoire du catholicisme français contemporain. Comme si souvent dans l’Histoire, Dieu choisit les « petits » pour faire honte à de nombreux apparatchiks cléricaux et à de nombreux évêques, qui sont lâches devant les puissants du monde politique et médiatique et se taisent à son propre profit. Nous vivons une situation très étonnante : les petites brebis n’ont pas peur des loups, tandis que les bergers se cachent des loups. Nous avons tant besoin de vrais bergers à l’exemple de Jésus et de tant de saints évêques courageux de l’histoire de l’Église, à savoir un saint Athanase, Hilaire, Ambroise, Jean Chrysostome, depuis des temps plus récents l’exemple d’un cardinal Pie, un saint Pie X, un bienheureux cardinal von Galen. Quelle est l’actualité de l’avertissement suivant du pape Grégoire le Grand aux évêques ! Il semble que cette mise en garde a été écrite pour notre situation actuelle : « Fréquemment d’imprévoyants pasteurs redoutant de perdre la faveur humaine n’osent pas librement prêcher la franche doctrine et, selon la parole de la Vérité, s’emploient à la garde de leur troupeau non point avec le dévouement des bergers, mais à la façon des mercenaires : car en se réfugiant ainsi qu’ils font dans le silence, ils s’enfuient à l’approche du loup. Ce sont eux, véritablement, que le Seigneur accuse quand il les qualifie par le prophète de “chiens muets qui ne peuvent pas aboyer” » (Is 56,99). Et, se plaignant de nouveau, il ajoute : « Vous n’êtes pas montés aux brèches, vous n’avez pas élevé muraille autour de la maison d’Israël, pour tenir ferme dans la bataille, au jour du Seigneur » (Ez 13,5). Or « monter aux brèches », c’est parler librement contre les puissances de ce siècle pour la défense du troupeau. Avoir peur de s’exprimer en toute franchise, qu’est-ce, en effet, pour un pasteur, sinon, en se taisant, abandonner son poste ? Mais s’il s’expose lui-même pour la défense de son troupeau, il élève, face aux ennemis, « une muraille autour de la maison d’Israël » (Regula pastoralis, II, 4).

    Pour le journaliste du Figaro Jean-Marie Guénois, spécialiste des affaires religieuses, cette affaire serait le signe d’une division plus profonde, non pas tactique mais théologique, qui porterait sur « la foi en l’Eucharistie » et en la présence réelle. Qu’en pensez-vous ?

    Je pense que cette remarque est correcte. L’interdiction du culte public et la réaction incompréhensiblement timide de nombreux évêques, expose la véritable blessure profonde de la crise actuelle de l’Église. Cette blessure est la « blessure eucharistique ». Faisant allusion à la question de Jésus dans l’Évangile : « Qui dit-on qu’est le Fils de l’homme ? » (Mt 16:13), se pose maintenant cette question pour chaque catholique, chaque prêtre et chaque évêque : « Quoi et qui pensez-vous que l’Eucharistie est ? » Nous devons prendre l’exemple de nos frères et sœurs de l’époque de la persécution dans les premiers siècles et proclamer haut et fort : « Sans la sainte Eucharistie, sans la sainte messe du dimanche, nous ne pouvons pas vivre ! » (sine Dominico non possumus). Puisse le feu de la courageuse confession des catholiques français, que nous avons vu ces derniers dimanches, brûler possiblement dans toutes les villes de France et aussi des autres pays catholiques, et que retentisse ce cri digne et intrépide : « Sans la messe de dimanche, nous ne pouvons pas vivre ! »

     

  • Éphéméride du 8 décembre

     1852 : Création de la Fête des Lumières à Lyon

     

     

     

     

    1554 : Ambroise Paré reçoit le titre de Docteur en chirurgie

     

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    Cet autodidacte a appris la chirurgie sur les champs de bataille.

    Il est célèbre aussi bien pour ses qualités humaines que pour son habileté de praticien.

    Considéré comme l'un des fondateurs de la chirurgie moderne, Ambroise Paré fut notamment le premier à pratiquer la ligature des artères avant une amputation.

    En 1529, il entre comme compagnon chirurgien à l'Hôtel-Dieu et déclare : 

     

    "Ce n'est rien de feuilleter les livres, de gazouiller, de caqueter en chaire de la chirurgie, si la main ne met en usage ce que la raison ordonne".

    Durant trois années, Paré côtoie "tout ce qui peut être d'altération et maladies au corps humain". Il observe et apprend par expérience.

    En 1537, à la bataille du Pas de Suse, il pratique la première désarticulation du coude.

    En 1545 il publie La Méthode de traiter les plaies faites par les arquebuts et autres bastons à feu, et celles qui sont faites par la poudre à canon puis un Traité sur l'accouchement et l'anatomie. 

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    Il cherche à adoucir les méthodes de guérison trop brutales qui consistent par exemple à cautériser les plaies à l'huile bouillante ou au fer rouge. Le maréchal de Brissac ayant reçu une balle dans l'épaule, il a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour récupérer la balle perdue.

    Au siège de Danvilliers, il doit amputer l'un des gentilshommes de l'armée du comte de Rohan : plutôt que d'appliquer le fer rouge pour éviter l'hémorragie, il tente sa nouvelle méthode et ligature les artères du blessé, qui se rétablira.

     

     http://medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/pare.html

     

     

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    1626 : Mort de Salomon de Brosse

     

    8 décembre,ambroise paré,lyon,fête des lumières,bergson,camille claudel,bailli de suffren,salomon de brosse,luxembourg,meliesC’est grâce à la promulgation de l'Édit de Nantes par Henri IV que ce protestant put venir à Paris. Il est le petit fils de Jacques 1er Androuet du Cerceau et le neveu de Jacques II Androuet du Cerceau, avec qui il travailla et dont il prit la succession en tant qu'architecte de la reine Marie de Médicis en 1614.

    Son style se trouve à la charnière entre Renaissance et le XVIIème siècle, et, s’il a réalisé ou inspiré aussi d’autres œuvres intéressantes (la façade de l’Église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris, ou la façade du Parlement de Bretagne), sa réalisation principale reste évidemment le Palais du Luxembourg.

    Édifié pour Marie de Médicis, et inspiré du Palais Pitti, afin de lui rappeler sa Toscane natale, le Palais du Luxembourg est aujourd'hui le siège du Sénat :

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    Sur le Palais du Luxembourg :

    http://www.senat.fr/visite/index.html

     

    Et sur Salomon de Brosse :

    http://www.museeprotestant.org/Pages/Notices.php?scatid=40&noticeid=223&lev=1

     

     

     

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    1788 : Mort du Bailli de Suffren

     

    Il est l’un des plus grands marins français, et en tout cas reconnu comme tel par les Anglais, qui s’y connaissent en gens de mer, et qui le classent parmi les cinq plus grands marins de tous les temps.

    Dans le Mémorial de Sainte Hélène, Emmanuel Las Cases revient plusieurs fois sur les propos tenus par Napoléon sur le Bailli :

    "Oh ! pourquoi cet homme n’a-t-il pas vécu jusqu’à moi, ou pourquoi n’en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j’en eusse fait notre Nelson, et les affaires eussent pris une autre tournure, mais j’ai passé tout mon temps à chercher l’homme de la marine sans avoir pu le rencontrer..."

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    http://www.netmarine.net/bat/fregates/suffren/celebre.htm 

     

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    Insolite, le monument que dicta à un cousin du bailli la piété familiale : Maurras en parle, sur le Mur des Fastes du Jardin de sa maison de Martigues :

    "...Le Bailli de Suffren commanda les marins de Martigues, surnommés les coursiers de la mer. Son cousin, l'abbé de Régis, lui dédia un vaisseau taillé dans le roc, grand bâtiment sans mouvement qui lui coûta beaucoup d'argent..." 

     

     

     

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    1852 : Naissance de la Fête des Lumières à Lyon

     

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    En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Fabisch, et la date du 8 septembre 1852 est choisie pour son inauguration. 

    Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée. L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l’Immaculée conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

    Dès 18h, les premières fenêtres s’allument, et à 20h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit. Ce soir là, une véritable fête est née !

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    La statue de Louis XIV, Place Bellecour
     
     
     
     
     
     
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    1861 : Naissance de Georges Méliès

     

    En tant que réalisateur, il est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des "trucages", première appellation des "effets spéciaux". 

    C'est lui qui créa le premier studio de cinéma en France, à Montreuil.

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    http://www.melies.eu/

     

    http://georgesmelies.wifeo.com/#a%20la%20conqete%20du%20pole

     

  • Éphéméride du 4 Janvier

    Place Royale de Bordeaux (aujourd'hui, dite "de la Bourse")

     

     

     

    1782 : Mort d'Ange-Jacques Gabriel 

     

    Premier architecte du roi, et jouissant de toute la confiance de Louis XV, on lui doit quelques unes des plus belles réussites architecturales de notre Patrimoine.

    Véritables merveilles, expressions achevées d'un art et d'une civilisation raffinées parvenues à leur apogée, les constructions d'Ange-Jacques Gabriel symbolisent et résument parfaitement la société du XVIIIème siècle français, arrivée au plus haut degré de perfectionnement.         

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    Portrait, par Jean-Baptiste Greuze
     
     

    À Versailles, il réalisa le Petit Trianon :

     

              http://eosclio.blogspot.com/2009/05/ange-jacques-gabriel-petit-trianon.html

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    ...et l'Opéra :

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    Salle transformable, l'Opéra fut inauguré en grande pompe le 16 mai 1770, pour le mariage du futur Louis XVI avec Marie-Antoinette, qui scellait le renversement des alliances et mettait fin à la guerre multi-séculaire entre la France et la Maison d'Autriche : pour l'occasion, l'Opéra fut successivement salle de banquet (incessamment renouvelée, la foule des spectateurs est évaluée à 200.000 personnes...), théâtre, salle de bal, salle de spectacle (huit cents personnes se retrouvèrent sur la scène, avec des chars et des chevaux).  

             

    À Paris, Gabriel réalisa la Place Louis XV (aujourd'hui de la Concorde) et l'École Militaire;

    À Compiègne, il reprit complètement l'ancien château, l'embellit et le transforma. Le 14 mai 1770, Louis XV, qui se plaisait beaucoup à Compiègne, y accueillera Marie Antoinette, qui avait quitté Vienne le 21 avril précédent pour venir épouser le futur Louis XVI (voir l'Éphéméride du 21 avril);

    À Bordeaux, il réalisa la  Place Royale (aujourd'hui de la Bourse, ci dessous).

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    D'autres renseignements sur Ange-Jacques Gabriel dans notre Éphéméride du 23 octobre...
     
    "Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que le plaisir de vivre" (Talleyrand)

     

     

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    1790 : Naissance de Berryer

     

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    Photographié par Nadar

     

    Avocat d’un immense talent, Pierre Antoine Berryer fut un grand défenseur du peuple, grand perdant de la révolution de 1789. Il devint royaliste par empirisme en voyant la condition ouvrière et les désastres révolutionnaires.

    À la Chambre, il fut le porte-parole de l'opposition Légitimiste, et protesta fermement contre le Coup d'État du 2 décembre 1851 :

     

    BERRYER.pdf 

     

    Comme tout député, il a droit à sa biographie officielle :

    http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=9068

     

    Sa réputation est telle qu’elle a donné lieu à "La Berryer" :

    http://laconference.typepad.fr/conf2/la-confrence-berryer.html

            

    Quelques jours avant sa mort, le 18 novembre, il envoya une lettre au comte de Chambord, dans laquelle il témoignait de son inaltérable fidélité à la cause légitimiste :

           

    Ô Monseigneur, Ô mon Roi,

    On me dit que je touche à ma dernière heure. Je meurs avec la douleur de n'avoir pas vu le triomphe de vos droits héréditaires, consacrant le développement des libertés dont la France a besoin. Je porte ce vœu au Ciel pour Votre Majesté, pour Sa Majesté la Reine, pour notre chère France. Pour qu'il soit moins indigne d'être exaucé par Dieu, je quitte la vie armé de tous les secours de notre Sainte Religion.

    Adieu Sire, que Dieu vous protège et sauve la France.

    Votre fidèle et dévoué sujet,

    Berryer

     

     

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    1794 : Marseille "Ville sans nom". 

     

    4 janvier,ange-jacques gabriel,louis xv,versailles,petit trianon,opéra de versailles,place de la concorde,place de la bourse,marseille,ville sans nom,camus,braille,bergsonPar un de ces innombrables et grandiloquents Décrets, dont on ne sait plus trop s'il faut en rire ou en pleurer, la Convention rebaptise Marseille Ville sans nom, pour la punir de son fédéralisme :  

    "Les représentants du peuple considérant que la commune de Marseille a la première sonné le tocsin de la rébellion dans le Midi... arrêtent : le nom de Marseille sera changé; la Convention nationale sera invitée de lui en donner un autre; provisoirement elle reste "sans nom" et portera cette dénomination.

    Fait au Port-la-Montagne (Toulon), 15 Nivôse, an II (4 janvier 1794 ndlr) ".
     

    Proclamation de Barras et Fréron (12 décembre 1793) :

    "On parle de république une et indivisible, et le fédéralisme est ancré dans les coeurs ! Il semble circuler avec le sang et la vie. On parle de soumission aux lois, et on se permet de discuter si on les exécutera. On parle d'obéissance à la Convention nationale, seul centre de l'unité républicaine, et on élève sans cesse une lutte criminelle de volontés particulières contre la volonté générale… conduite rebelle et fédéraliste… Voilà l'esprit de Marseille, un esprit d'égoïsme, d'intérêt, de cupidité, de fédéralisme, d'isolement, de domination."

     Du représentant en mission Maignet au Comité de Salut Public :

    "On veut que Marseille n'existe plus, mais je voudrais qu'elle existât, mais qu'elle existât purgé de tous les traîtres qui ont cherché à lui faire perdre l'estime et la considération qu'elle s'était acquise par les services qu'elle avait rendus à la patrie".

     

    Marseille retrouvera son nom nom un mois plus tard, le 12 février 1794.

    Elle aura eu finalement plus de chance que Bourg-en-Bresse ou Saint Pierre des Corps, devenues pour un temps Bourg régénéré et La Clarté Républicaine !

    CONVENTION.JPG
    Pourtant... : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
    (Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793 !)
     
     
     
     
  • A quand les excuses d’Alger pour la traite des esclaves européens ?, par Bernard Lugan.

    Pères de l’Ordre des Trinitaires négociant le rachat d’esclaves français à Alger au début du XVIIe siècle.
     
    En ces temps de repentance et d’ethno-masochisme, puisque ceux qu’il est difficile de désigner autrement que par le terme d’ennemis, vu leur comportement à l’égard de la France, s’amusent à jongler avec le contexte historique, alors, faisons de même. 
     
    L’Algérie aux abois économiquement, ruinée par les profiteurs du Système qui depuis 1962 se sont méthodiquement engraissés en pillant ses ressources, a donc l’outrecuidance de demander des excuses à la France. Pourquoi pas d’ailleurs, puisque, comme le disait Etienne de la Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » ? 

    bernard lugan.jpgDes excuses donc pour avoir tracé en Algérie 54 000 kilomètres de routes et pistes (80 000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9000 kilomètres goudronnés, construit 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800 000 enfants scolarisés dans 17 000 classes (soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et jusqu’à la semoule pour le couscous… 
     
    Or, tout ce que la France légua à l’Algérie en 1962 fut construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même le nom lui fut donné par le colonisateur... Tout avait été payé par les impôts des Français. En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait ainsi 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce ! (Voir à ce sujet mon livre Algérie l’Histoire à l’endroit). 
     
    L’Algérie a exigé, et sur ce point comment ne pas être d’accord avec elle, que la France lui restitue les cranes de combattants vaincus par l’armée française lors de la conquête. Mais alors, quid des restes des dizaines de milliers d’esclaves européens dont des milliers de Français enlevés en mer ou par des razzia littorales, morts en Algérie et enterrés dans la banlieue d’Alger dans ce qui, avant la conquête était désigné comme le cimetière des chrétiens ? C’est en effet par dizaines de milliers que des hommes, des femmes et des enfants européens furent pris en mer ou enlevés à terre par les pirates barbaresques. De 1689 à 1697, Marseille perdit ainsi 260 navires ou barques de pêche et plusieurs milliers de marins et de passagers, tous ayant été réduits en esclavage. En 1718, la comtesse du Bourk, ses enfants et ses domestiques qui avaient embarqué à Sète pour rejoindre via Barcelone son mari ambassadeur en Espagne furent capturés en mer. La petite Marie-Anne du Bourk alors âgée de 9 ans, fut rachetée en 1720. 
     
    Grâce aux rapports des pères des Ordres religieux dits de « rédemption des captifs », qu’il s’agisse de l’Ordre des Trinitaires fondé par Jean de Matha et Félix de Valois, ou des Pères de la Merci, les Mercédaires, un ordre religieux fondé par Pierre Nolasque, nous connaissons les noms de milliers d’esclaves rachetés, ainsi que leurs villes ou villages d’origine, cependant que, faute de moyens, des dizaines de milliers d’autres ne le furent pas et moururent dans les chaînes.
     
    En 1643, le Père Lucien Héraut, prêtre de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, rentra en France avec 50 malheureux Français qu’il venait de racheter aux esclavagistes algérois. Faute de moyens, la mort dans l’âme, il avait laissé derrière lui plusieurs milliers d’autres Français, sans compter les milliers d’esclaves appartenant aux autres nations européennes enlevés en mer ou sur le littoral. 

    Dans une lettre d’une grande puissance de témoignage adressée à Anne d’Autriche, Reine-Régente du royaume de France, le père Héraut se fit l’interprète des captifs, s’adressant à la reine en leur nom, afin de lui demander une aide financière pour les racheter. Une lettre qui devrait clore les prétentions et les exigences d’excuses des descendants des esclavagistes algérois : « Larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643. 


    « (…) ainsi qu’il arrive ordinairement aux vassaux de vostre Majesté, qui croupissent miserablement dans l’horrible esclavage (…) cette mesme necessité addresse aux pieds de sa clemence et Royalle bonté, les larmes et soupirs de plus de deux milles François de nation Esclaves en la seule ville d’Alger en Barbarie, à l’endroit desquels s’exerce les plus grandes cruautés que l’esprit humain puisse excogiter, et les seuls esprits infernaux inventer. 


    Ce n’est pas, Madame, une simple exaggeration (…) de ceux, qui par malheur sont tombés dans les griffes de ces Monstres Affricains, et qui ont ressenty, comme nous, leur infernalle cruauté, pendant le long sejour d’une dure captivité, les rigueurs de laquelle nous experimentons de jour en jour par des nouveaux tourments: la faim, le soif, le froid, le fer, et les gibets (…) mais il est certain que les Turcs et Barbares encherissent aujourd’hui par-dessus tout cela, inventans journellement de nouveaux tourments, contre ceux qu’ils veulent miserablement prostituer, notamment à l’endroit de la jeunesse, captive de l’un et l’autre sexe, afin de la corrompre à porter à des pechés si horribles et infames, qu’ils n’ont point de nom, et qui ne se commettent que parmys ces monstres et furies infernales et ceux qui resistent à leurs brutales passions, sont écorchez et dechirez à coup de bastons, les pendants tous nuds à un plancher par les pieds, leur arrachant les ongles des doigts, brullant la plante des pieds avec des flambeaux ardents, en sorte que bien souvent ils meurent en ce tourment. Aux autres plus agés ils font porter des chaisne de plus de cent livres de poids, lesquelles ils traisnent miserablement partout où ils sont contrains d’aller, et apres tout cela si l’on vient à manquer au moindre coup de siflet ou au moindre signal qu’ils font, pour executer leurs commandements, nous sommes pour l’ordinaire bastonnez sur la plante des pieds, qui est une peine intollerable, et si grande, qu’il y en a bien souvent qui en meurent, et lors qu’ils ont condamné une personne à six cent coups de bastons, s’il vient à mourir auparavant que ce nombre soit achevé, ils ne laissent pas de continuer ce qui reste sur le corps mort. 


    Les empalements son ordinaires, et le crucifiment se pratique encore parmy ces maudits barbares, en cette sorte ils attachent le pauvre patient sur une manière d’echelle, et lui clouent les deux pieds, et les deux mains à icelle, puis après ils dressent ladite Eschelle contre une muraille en quelque place publique, où aux portes et entrées des villes (…) et demeurent aussi quelque fois trois ou quatre jours à languir sans qu’il soit permis à aucun de leur donner soulagement. 


    D’autres sont écorchez tous vifs, et quantitez de bruslez à petit feu, specialement ceux qui blasphement ou mesprisent leur faux Prophete Mahomet, et à la moindre accusation et sans autre forme de procez, sont trainez à ce rigoureux supplice, et là attachez tout nuds avec une chaine à un poteau, et un feu lent tout autour rangé en rond, de vingt-cinq pieds ou environ de diametre, afin de faire rostir à loisir, et cependant leur servir de passe-temps, d’autres sont accrochez aux tours ou portes des villes, à des pointes de fer, où bien souvent ils languissent fort long temps. 


    Nous voions souvent de nos compatriots mourir de faim entre quatre murailles, et dans des trous qu’ils font en terre, où ils les mettent tout vif, et perissent ainsi miserablement. Depuis peu s’est pratiqué un genre de tourment nouveau à l’endroit d’un jeune homme de l’Archevesché de Rouen pour le contraindre a quitter Dieu et nostre saincte Religion, pour laquelle il fut enchaisné avec un cheval dans la campagne, l’espace de vingt-cinq jours, à la merci du froid et du chaud et quantitez d’autres incommoditez, lesquelles ne pouvant plus supporter fit banqueroute à notre saincte loy. 


    Mille pareilles cruautez font apostasier bien souvent les plus courageux, et mesme les plus doctes et sçavants : ainsi qu’il arriva au commencement de cette presente année en la personne d’un Père Jacobin d’Espagne, lequel retenu Captif, et ne pouvant supporter tant de miseres, fit profession de la loy de Mahomet, en laquelle il demeura environ six mois, pendant lesquels (…) il avoit scandalisez plus de trente mille Chrestiens esclaves de toutes nations (…) il se resolu à estre brullé tout vif, qui est le supplice ordinaire de ceux qui renoncent à Mahomet (…)en suite deqoy il fut jetté en une prison obscure et infame (…) Le Bascha le fit conduire au supplice(…) il fut rosty à petit feu un peu hors de la ville près le Cimitiere des Chrestiens. 


    Nous n’aurions jamais fait, et nous serions trop importuns envers votre Majesté, de raconter icy toute les miseres et calamitez que nous souffrons : il suffit de dire que nous sommes icy traittez comme de pauvres bestes, vendus et revendus aux places publiques à la volonté de ces inhumains, lesquels puis apres nous traittent comme des chiens, prodiguans nostre vie, et nous l’ostans, lors que bon leur semble (…). 


    Tout cecy, Madame, est plus que suffisant pour émouvoir la tendresse de vos affections royales envers vos pauvres subjets captifs desquels les douleurs sont sans nombre, et la mort continuelle dans l’ennuy d’une si douleureuse vie (…), et perdre l’ame apres le corps, le salut apres la liberté, sous l’impatience de la charge si pesante de tant d’oppressions, qui s’exercent journellement en nos personnes, sans aucune consideration de sexe ny de condition, de vieil ou du jeune, du fort ou du foible : au contraire celuy qui paroist delicat, est reputé pour riche, et par consequent plus mal traitté, afin de l’obliger à une rançon excessive, par lui ou par les siens (…) nous implorons sans cesse, jettant continuellement des soupirs au Ciel afin d’impetrer les graces favorables pour la conservation de vostre Majesté, et de nostre Roy son cher fils, destiné de Dieu pour subjuguer cette nation autant perfide que cruelle, au grand souhait de tous les Catholiques, notamment de ceux qui languissent dans ce miserable enfer d’Alger, une partie desquels ont signé cette requeste en qualité, Madame, de vos tres humbles, tres obeyssants, tres fidels serviteurs et vassaux les plus miserables de la terre, desquels les noms suivent selon les Dioceses et Provinces de votre Royaume. » 


    Le numéro du mois de septembre de l’Afrique Réelle sera un numéro spécial consacré à la repentance et à l’esclavage et, le 1er septembre, je publierai un livre intitulé Esclavage, l’histoire à l’endroit, une arme de réfutation de la doxa culpabilisatrice. Les lecteurs de ce blog et les abonnés à la revue seront informés dès sa parution.


    Bernard Lugan
  • ”Anemic cinéma”, par Michel Onfray.

    LES CÉSARS D'UN EMPIRE EFFONDRÉ

    Cette anagramme, Anemic cinema, est de Marcel Duchamp. A ce jour, elle a donc déjà plus d’un siècle… A l’époque où ce bon mot, qui est aussi une bonne idée, se trouve proféré, le cinéma lui-même est vieux d’une vingtaine d’année, c’est donc un art naissant.

    Si l’on en juge par ce qu’en fit Abel Gance dans Napoléon (1927) ou, rions un peu, avec… J’accuse (1919), le cinéma offrait de magnifiques potentialités esthétiques. C’était un art nouveau, au sens littéral du terme, comme le théâtre ou l’opéra le furent en leurs temps reculés, l’antiquité grecque pour le premier, le baroque italien pour le second, il s’agissait dans ce cas de l’Europe industrielle. On était en passe d’en attendre des chefs d’œuvre, il y en eut –la plupart en noir et blanc…

    michel onfray.jpgJ’ai parlé du théâtre et de l’opéra: ce sont des arts qui coûtent cher, au contraire d’une peinture ou d’une sculpture, d’un recueil de poèmes ou d’une partition pour instrument seul. Car, en plus des comédiens, des acteurs ou des chanteurs lyriques, il faut à l’auteur d’une pièce ou au compositeur d’un opéra, le lourd dispositif d’un lieu avec son personnel, des régisseurs, des costumiers, des comédiens, des metteurs en scène, des éclairagistes, des machinistes, des habilleurs, des coiffeurs, des maquilleurs, des directeurs, des administrateurs, des communicants, des publicitaires, des tourneurs –j’en oublie probablement… De sorte qu’un opéra n’est pas qu’un opéra, c’est aussi une aventure commerciale.

    Longtemps ce fut aussi, mais c’est maintenant devenu surtout une affaire commerciale. Car, depuis les pleins pouvoirs donnés au Veau d’or, autrement dit après l’ère post-gaulliste donc post-Malraux, les responsables de productions culturelles n’ont plus aucun souci  de la qualité d’un roman ou d’un opéra, d’un film ou d’une pièce: ils veulent enchaîner et accumuler les affaires rentables.

    Le cinéma, plus qu’un autre art, est une entreprise commerciale dispendieuse: il est à notre civilisation des machines l’équivalent des pyramides ou des cathédrales pour les civilisations des pharaons ou des rois de France. C’est un art Moloch, insatiable, qui exige pour nourriture des millions de dollars.

    Le film qui arrive en tête des ventes mondiales est américain, on ne s’en étonnera pas, il a pour titre: Avengers : Endgame. Les réalisateurs ont pour nom: Anthony et Joe Russo. Il a coûté 356.000.000 $ et rapporté 2.569.125.278 $: il a donc enregistré un rentabilité de 822 %. Qui dit mieux? Les trente films de ce classement mondial sont américains, seul le vingt-et-unième est anglais. Voici donc la mesure. Cette œuvre, disons-le tout de même avec ce mot-là, est classée dans le genre "super-héros"…

    Le cinéma n’est pas un genre neutre, bien au contraire: il est un art de masse qui permet d’imposer la mythologie américaine en lieu et place de la vérité historique.

    Par exemple: ce qui a eu lieu historiquement avec le débarquement du 6 juin 1944 n’a pas grand-chose à voir avec ce que montre Le Jour le plus long en 1962.

    Pour l’histoire: Pearl-Harbour a eu lieu le 7 novembre 1941, Hitler a déclaré la guerre aux Etats-Unis le 11 décembre 1941, le III° Reich travaille à une bombe atomique depuis 1939 et à des avions à réaction, qui effectuent leur premier vol en mars 1944 -l’ingénieur nazi Wernher von Braun qui pilote ce projet  sera embauché après guerre, sans passer par la case prison, par les Etats-Unis qui enverront le premier homme sur la lune grâce à son zèle. Les USA ne veulent pas qu’Hitler exporte cette guerre sur leur sol national. Ils décident donc de la mener en Europe, en commençant par la France, avec pour première hypothèse d’aller jusqu’à Moscou afin d’en finir avec le régime bolchevique. Pour ce faire, ils ont le projet de vassaliser la France: le nom de code du débarquement est Overlord, ce qui veut dire Suzerain. On ne peut mieux annoncer la couleur! Dans ce projet, la France libérée se fait immédiatement occuper par leurs libérateurs avec une politique coloniale ayant pour nom l’AMGOT (l’acronyme d’Allied Military Government of Occupied Territories, autrement dit Gouvernement militaire allié des territoires occupés). L’université de Charlottesville (Virginie) forme les cadres de cette vassalisation des Français; une monnaie est battue, des billets sont imprimés. La France sert donc de tête de pont à une opération militaire plus vaste qui vise à libérer l’Europe du national-socialisme, certes, mais également l’URSS du marxisme-léninisme. Le général de Gaulle réussira à contrecarrer ce projet américain. On connaît la suite, du moins je le suppose... Du vivant du général, la France reste souveraine. Ce qui ne sera plus le cas après son départ des affaires en 1969 et sa mort l’année suivante.

    Pour le cinéma: les Américains aiment tellement la liberté qu’ils auraient mis sur pied, bénévolement, gratuitement, généreusement, gracieusement, la plus grande opération militaire de tous les temps! Ils mobilisent pour ce faire des héros du cinéma: John Wayne, Robert Mitchum, Richard Burton, Henry Fonda, Curd Jürgens, Gert Fröbe, Mel Ferrer, Clint Eastwood, John Crawford, on trouve dans l’équipe des scénaristes Romain Gary et Erich Maria Remarque, l’auteur d’A l’ouest rien de nouveau, la société de production est la Twentieth Century Fox. Pour cette super production, pas moins de quatre réalisateurs sont embauchés -Ken Annakin, Andrew Marton, Darryl F. Zanuck, Bernhard Wicki et Gerd Oswald.

    En même temps, comme dirait l’autre, Bourvil, bien connu pour ses rôles d’abruti sympathique, joue celui du maire de Colleville, qui se trouve accessoirement résistant: neuneu à souhait, sot, niais, le jour du débarquement, après avoir écouté Radio-Londres sur la table de la cuisine, une radio sans fil électrique qu’il place ensuite dans le placard alors qu’elle distille encore ses messages, "Jean a de grandes moustaches" par exemple, le message qui annoncerait le jour du débarquement, Bourvil, donc, fait sauter un série de poteaux électriques en disant, la seconde qui suit, avec le style nigaud et benêt qu’on lui connait: "ça marche!", tout étonné en effet que ça puisse marcher… Une autre scène le montre avec un casque de pompier sur la tête, riant comme un crétin, apportant du champagne aux soldats américains virils qui ne mouftent pas alors qu’ils se trouvent dans le capharnaüm des plages du débarquement… Chacun aura compris que les Français sont des guignols, que les résistants sont des comiques, que les habitants des campagnes sont des arriérés et qu’il était temps que des soldats US viriloïdes arrivent pour remettre de l’ordre dans tout ça…

    De l’ordre, depuis, les Américains en ont remis: ce qu’ils n’ont pas réussi à imposer avec leurs troupes et leur administration empêchés par de Gaulle, ils l’ont obtenu avec leur plan Marshall qui, après leurs tapis de bombes destinés à détruire les villes de Normandie, leur a permis de financer la reconstruction de cette guerre, donc d’engranger des bénéfices considérables, donc de faire marcher à plein la machine économique yankee.

    Ils ont donc réalisé leur projet de vassalisation avec leur plan Marshall, certes, mais aussi, d’une façon magistralement gramscienne, en imposant leur mode de vie, le fameux American Way Of Life, dans lequel le cinéma n’a pas joué un petit rôle! Ajoutons à cela la fabrication du désir des objets de la société de consommation par la publicité: la télévision, la mode, le jazz, le rock, la bande dessinée, les cigarettes blondes, le chewing-gum, le coca-cola, le blue-jean, autrement dit: un Overlord light, un Débarquement cool.

    Qu’on se souvienne de la chanson de Boris Vian, La complainte du progrès, c’était en 1955, il listait les désirs des Français fascinés par le modèle venu d’outre-Atlantique: un frigidaire, un joli scooter, un atomixer, un Dunlopillo, une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts, des pelles à gâteau, une tourniquette pour faire la vinaigrette, un bel aérateur pour bouffer les odeurs, des draps qui chauffent, un pistolet à gaufres, un avion pour deux, une armoire à cuillers, un évier en fer, un poêle à mazout, un cire-godasses, un repasse-limaces, un tabouret-à-glace, un chauffe-filous, un ratatine-ordures, un coupe-friture, un efface-poussière, un chauffe-savates, un canon à patates, un éventre-tomates, un écorche-poulet. C’est avec ce vide-grenier, chacun a pu le voir depuis, que la civilisation occidentale est devenue grande…  

    Le cinéma comme art français inventé à l’époque de l’affaire Dreyfus, est donc devenu un commerce américain qui fournit le paradigme mondial de la profession.

    Certes, il existe deux extrémités à ce bâton sans bois: le cinéma intellectuel, onaniste et cérébral, ennuyeux et narcissique, snob et prétentieux, un cinéma de cinéphiles, celui de Godard s’il faut un nom, ou bien encore de Béla Tarr, et un cinéma de distraction, disons celui des Tuche, méprisé par les amateurs du premier, une situation qui se modifiera  peut-être dans un demi-siècle quand les intellectuels du moment agiront comme Olivier Mongin ou Valère Novarina qui découvrent ces temps-ci la supposée profondeur de Louis de Funès en estimant que Le Gendarme de Saint-Tropez mérite désormais de figurer dans la liste qui commence avec Méliès et Gance… Télérama et France-Inter, France-Culture et L’Obs, si tout ça existe encore, gloussera en citant Les Tuche à l’Elysée -qui sait d’ailleurs, peut-être y seront-ils, l’Etat profond pourra se  permettre de les y placer puisqu’il sait bien que le pouvoir véritable se trouve ailleurs…

    Le cinéma fait donc partie de cet Etat profond qui, avec les médias et les banques, la finance et l’édition, la classe politique et l’université, reproduisent une idéologie sans jamais l’interroger.

    Sur les questions de l’islam et de l’immigration, de la cause LGBT et de la marchandisation des corps, du réchauffisme et du capitalisme vert, de l’écologisme et du marché, de l’abolition des frontières et du gouvernement mondial, en un mot: de la transformation de la planète en vaste marché  dans lequel tout se vendrait, et où, donc, les riches réduits à la portion congrue seraient les rois du pétrole pendant que les pauvres, devenus un sous-prolétariat mondial, vivraient une condition pire que celle des esclaves, sur ces questions, donc, il n’y aurait rien à dire ou à penser, mais tout à réciter sans jamais se demander qui a écrit ce catéchisme ultra-libéral et pour quelles raisons.

    Après la dernière cérémonie des Césars, fut-il dit, plus jamais rien ne serait comme avant: en effet, tout le monde a désormais compris comment fonctionnait ce petit milieu incestueux. La machine s’est trouvée mise à nu, on a vu ses rouages. En vertu du principe hégélien de ruse de la raison, cette catégorie sociétale se fait le porte-voix d’une cause qui les asservit. Ils sont les bourreaux et les victimes -"Héautontimorouménos" aurait dit Baudelaire, le marteau et l’enclume, la gifle et la joue. En effet, ils dénoncent un monde dont ils vivent et se font, de ce fait, les courroies de transmission de l’idéologie du moment en croyant incarner une avant-garde alors qu’ils ne sont que des chiens de garde.

    Sous régime fasciste, sous régime vichyste, sous régime nazi, sous régime communiste, sous régime franquiste, sous régime maoïste, sous régime capitaliste, sous régime libéral, sous régime maastrichtien, sauf rares exceptions, le cinéma est toujours l’un des engrenages de l’idéologie dominante. De la même manière que le cinéma américain est un cinéma de propagande qui défend son idéologie partout sur la planète, le cinéma européen vend la camelote maastrichtienne égocentrée, narcissique, célébrant avec force encens les mantras qui imposent la tyrannie des minorités. Dans un grand geste d’auto-congratulation, cette idéologie se nomme progressiste alors qu’elle n’est que progrès dans le nihilisme.

    J’ai lu avec plaisir un livre enlevé et drôle d’Eric Neuhoff intitulé (Très) Cher Cinéma français (Albin Michel). Dans ce texte voltairien, il dénonce ce cinéma exsangue mieux que je ne pourrais le faire avec force exemples et quantité de détails.

    Le cinéma a cessé d’être un art, faute de combattants ; il est devenu un marché, il a pour commerciaux, des voyageurs de commerce allant de festival en festival, des légions armées; le nom de leurs maréchaux se retrouve dans la liste bidon des Français prétendument préférés des Français.

    Le paradoxe du comédien de Diderot a trouvé sa résolution: un grand nombre de gens qui font profession de changer d’identité tous les jours, plusieurs fois par jour même pour certains, s’offrent une difficile identité en ville à moindre frais. Rien n’est plus simple dans cas cas-là que d’enfiler les idées du jour comme un imperméable dont on se défait le moment venu. Or, ce vêtement est un uniforme -mais, ne leur dites pas, ils l’ignorent sous prétexte qu’il est signé par de grands couturiers…

    Michel Onfray

  • Éphéméride du 15 mai

    1954 : Mort de Maxime Real del Sarte, sculpteur, fondateur des Camelots du Roi

     

     

     

     

    1685 : Le Doge de Gênes est à Versailles pour "demander pardon" à Louis XIV 

     

    En 1684, Louis XIV fit bombarder Gênes, dont le Doge, Francesco Maria Imperiali Lercari avait pris parti pour l'Espagne - alors en guerre avec la France - et avait autorisé la construction, pour elle, de quatre galères. Par ailleurs, le Doge avait aussi permis la livraison de diverses fournitures aux pirates barbaresques d'Alger, eux aussi en conflit - mais permanent, celui-là - avec la France.

    Le roi avait, au préalable, suggéré au Doge de ne prendre ni l'une ni l'autre de ces décisions, mais celui-ci passa outre : toute une flotte française appareilla donc de Toulon, et lança... 14.000 bombes sur la ville de Gênes ! Puis Louis XIV obligea le Doge en personne, accompagné des quatre principaux sénateurs de Gênes, à venir lui présenter sa soumission à Versailles.

    Or, la loi perpétuelle de Gênes interdisait à tout Doge de quitter la ville un seul instant, et destituait d'office tout Doge en exercice absent un seul jour de la ville : il fallut donc aux Génois voter une loi spéciale, autorisant exceptionnellement leur doge à quitter Gênes pour Paris...

    Michel Mourre assure que Louis XIV sut "adoucir les exigences de sa politique par l'urbanité de son accueil" .

    De son côté, le Doge Imperiali, qui ne manquait pas d'humour, fit cette réponse à ceux qui lui demandaient ce qu'il trouvait de plus remarquable à la Cour de France : "C'est de m'y voir..." : l'humour était sauf !

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    Réparation faite à Louis XIV par le Doge de Gênes, Francesco Maria Imperiali, dans la Grande Galerie du château de Versailles, le 15 mai 1685 - Tableau de C.G. Halle, Musée national du Château de Versailles

     

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    1703 : Mort de Charles Perrault

            

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    clpav.fr/perrault.htm  

     

      Charles Perrault était admiratif devant l'éclat de la culture et de la civilisation française sous Louis XIV; et il savait fort bien reconnaître le mérite du Grand roi - mécène et protecteur des Arts, des Sciences et des Lettres - dans l'éclosion magnifique de talents qui reste la marque de son règne.

    Considérant qu'à ce stade de maturité et de fécondité, la France de Louis le Grand n'avait plus rien à envier aux Anciens de l'Antiquité grecque et romaine, dont elle était issue, et reconnaissante de sa filiation, il fut à l'origine de la Querelle des Anciens et des Modernes : voir l'Éphéméride du 12 janvier...

     

     

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    1768 : La Corse devient française

     

    La réunion de la Corse est officialisée par le Traité de Versailles, signé entre la France et la République de Gênes.

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           La "tête de Maure" est d'origine aragonaise. Elle figurait au Moyen-Âge sur les étendards des rois d'Aragon qui luttaient contre les musulmans dans le cadre de la Reconquista, et représentait un roi sarrasin vaincu. La tête de Maure avait alors les yeux bandés. C'est en 1297 que la Corse et la Sardaigne furent confiées par le Pape au Roi d'Aragon.

    Sur le drapeau corse, le bandeau sur les yeux, signe d'esclavage, aurait été relevé sur le front par Pascal Paoli pour symboliser la libération de la patrie, selon l'historien Paul Arrighi.

     

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    Des esprits à très courte vue politique continuent, après tant de temps, à véhiculer l'ineptie - de plus inutilement blessante pour les Corses... - selon laquelle Louis XV aurait "acheté" la Corse ! En réalité, les Anglais s'intéressaient de très près à l'Île, et Louis XV, roi de paix en Corse - comme il le fut en Lorraine... - trouva un excellent stratagème pour ôter aux Anglais tout prétexte de refuser la réunion de la province à la France, ou, pire, d'intervenir, purement et simplement. Dans les deux cas de la Corse et de la Lorraine, on ne peut que louer l'esprit d'habileté et d'intelligence, qui permet à un roi pacifique d'agrandir pacifiquement le royaume (comme ce fut d'ailleurs le cas avec d'autre rois pour d'autres provinces : si certaines furent - et parfois durement... - réunies par la guerre - Normandie, Alsace, Franche-Comté, Roussillon...- plusieurs autres, et non des moindres (Champagne, Provence ou... Corse !) furent "réunies" par des moyens pacifiques (mariages, héritages, diplomatie...)...

    Avec Louis XV, on arrive donc à l'aboutissement final du lent processus de rapprochement entre la France et la Corse, initié et symbolisé dès le XVIème siècle par Sampiero Corso, les deux entités luttant contre les mêmes adversaires, Espagnols et Génois (nous essayons d'expliquer ce rapprochement et cette vieille amitié entre la France et la Corse dans notre Éphéméride du 23 mai, au sujet de la naissance de Sampiero Corso...). 

     

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    Timbre commémoratif du deuxième centenaire du rattachement de la Corse à la France

     

     À propos de l'hymne corse, "Dio vi salvi, Regina..."

     

    On aura ci-après deux versions du Dio vi salvi Regina, la première plus traditionnelle (voix seules, féminine et masculines), la deuxième orchestrée et plus inattendue :

     

    Anghjula potentini : Dio vi salvi regina.mp3

    Terra : Dio vi salvi Regina - Terra.mp3

                 

    Voici les paroles de cet "hymne" des Corses :

     

    Dio vi salvi regina / E madre universale / Per cui favor si sale / Al paradiso (Dieu vous garde, ô Reine / Et mère de tous / Par les faveurs de qui / On monte au paradis).

    Voi siete gioia e risu / Di tutti i sconsolati. / Di tutti i tribulati / Unica speme (Vous êtes joie et rire / De tous les affligés. / De tous les tourmentés / Vous êtes l'unique espoir).

    Gradite ed'ascoltate / O vergine Maria / Dolce, clemente e pià / Gli affliti nostri (Agréez et écoutez  / O Vierge Marie / Douce clémente et généreuse, / Nos afflictions).

    Voi da i nemici nostri / A noi date vittoria / E poi l'eterna gloria / In paradiso (Vous, sur nos ennemis / A nous, donnez la victoire, /Et puis l'éternelle gloire, / Au paradis).

     

    C'est à la Cunsulta di Corti, le 30 janvier 1735, que l'on vota une constitution démocratique et que l'on plaça la Corse sous la protection de Marie :

    "...Nous élisons pour la protection de notre patrie et de tout le royaume, l'Immaculée Conception Vierge Marie, et nous décrétons de plus que toutes les armes et drapeaux de notre dit royaume soient empreints de l'image de l'Immaculé Conception, que la veille et les jours de sa fête soient célébrés dans tout le royaume avec la plus parfaite dévotion et les démonstrations de joie les plus grandes..." 

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    La Cunsulta choisit donc la fête de l'Immaculée conception, le 8 décembre, comme jour de fête nationale insulaire, et adopta le Dio Vi Salvi Regina comme chant national. Ce chant est une prière à Marie, la Mère Universelle. C'est à Naples - où il fut imprimé pour la première fois en 1681 - que remontent les origines lointaines de cet hymne marial composée par San Francesco di Geronimo.

    Cet hymne est issu du Salve Regina (ou Antienne du Puy), écrite en 1097 par Adhémar de Monteil, évêque du Puy (1080), légat apostolique d'Urbain II pour la Première Croisade, mort de la peste à Antioche, et dont la bannière portait l'image de la Vierge.

     

     

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    1842 : Mort de Las Cases, rédacteur du Mémorial de Sainte-Hélène

     

    D’abord royaliste, Las Cases émigre en 1789, passe plusieurs années en Allemagne et en Angleterre, puis participe au débarquement de Quiberon, en 1795, dont il est l'un des rares survivants et retourne à Londres. Rentré clandestinement en France pendant le Consulat, il se rallie à Napoléon, reçoit en 1810 le titre de Chambellan et de Comte d'Empire. Après la première abdication de  Napoléon, il se retire en Angleterre, mais revient en France durant les Cent Jours pour se mettre à son service.

    Après Waterloo, il accompagne l'empereur déchu à Sainte-Hélène, et partage son exil jusqu'à la fin de l’année 1816, jusqu’à ce que - on ne sait exactement pourquoi - le gouverneur de Longwood, Hudson Lowe, le fasse expulser de l’île à la fin de l’année. Durant sa présence à ses côtés, il tint  lieu à Napoléon de secrétaire particulier, prenant différentes notes de leurs conversations, qu'il mettra  en ordre dans son Mémorial de Sainte-Hélène, qu’il fit paraître en 1823.

    Contrairement à la légende qui veut que Napoléon ait "dicté" ses pensées à son secrétaire, il s’agit donc bien de l’oeuvre personnelle d’Emmanuel Las Cases, même si Napoléon devait bien se douter de l’usage que son "secrétaire" pourrait, éventuellement, faire de ses propos et confidences…

    Jacques Bainville n'est pas tendre avec lui, et parle, à propos de son ouvrage d'un "évangile" malfaisant :

    Dans notre Album Maîtres et témoins(II) : Jacques Bainville., voir les trois photos "Le Mémorial, "évangile" malfaisant (I/III)""Le Mémorial, "évangile" malfaisant...(II/III)" et "Le Mémorial, "évangile" malfaisant (III/III)".

     

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    1859 : Naissance de Pierre Curie

           

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    histoire-cnrs.revues.org/374

     

     

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    1954 : Mort de Maxime Real del Sarte

  • Sur Médiapart, Chloroquine : fake ou scandale ?.

    Récapitulons les faits :

    - le mari d’Agnès Buzyn, Monsieur Levy, participe à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan d’où le virus est sorti;
    - avant cela, le même mari d’Agnes Buzyn s’est fâché avec Didier Raoult, en refusant les labels de l’INSERM au centre de recherche mondialement réputé (IHU) dirigé par le professeur Didier Raoult

    - le professeur Didier Raoult montre que le classique médicament de la Chloroquine soigne 90% des cas de coronavirus s’ils sont dépistés assez tôt, il s’oppose au confinement généralisé des porteurs sains qu’il juge digne du Moyen-Age. Il prône un dépistage généralisé, et un traitement rapide avec la chloroquine, et avec confinement des seuls malades
    - la chloroquine coûte 10 centimes le comprimé. Il est sûr que les laboratoires qui financent l’Inserm cherchent des solutions bien plus coûteuses;
    - en octobre 2019, il faut savoir que Monsieur Levy, président de l’Inserm et mari de la Ministre, a révoqué le statut de « fondation » des IHU, pour reprendre le contrôle sur leurs recherches : le Professeur Raoult dirige l’IHU de Marseille, et est visé directement par cette directive
    - le 13 janvier 2020, alors que l’épidémie se répand en Chine, Agnès Buzyn classe la Chloroquine (le fameux remède) dans les substances vénéneuses (disponible seulement sur ordonnance), alors que cela fait 50 ans qu’elle est en vente libre
    - il y a quelques jours, Agnès Buzyn a dit avoir su que ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède
    - le gouvernement de Macron fait un confinement généralisé de la population, il ne parle pas de la chloroquine;
    - il affirme que les policiers ne doivent pas porter de masques (ils ont été volés pour la plupart, et il n’y en a même pas pour les soignants)
    - il refuse le dépistage de masse, pourtant pratiqué allègrement en Corée et en Allemagne, avec succès
    - il refuse de fermer les frontières avec les pays contaminés
    - Le journal le Monde et l’Agence d’Etat de la santé qualifient les recherches du professeur Raoult de Fake News, avant de se rétracter
    - le Professeur François Perrone révèle il y a quelques jours sur LCI que le stock de chloroquine de la pharmacie centrale française a été pillé
    - ailleurs dans le monde, la semaine dernière, grâce à un tweet d’Elon Musk, en 48h, Donald Trump met a disposition de tous les américains la Chloroquine
    - le Maroc achète les stocks de chloroquine de Sanofi à Casablanca
    - le Pakistan va accroître sa production de chloroquine à destination de la Chine
    - la Suisse exclut elle aussi le confinement généralisé de la population, pratique un large dépistage et traitement rapide, et accuse la France de faire de la politique spectacle
    -la société TEVA en Israël annonce qu’elle va livrer gratuitement plus de 10 millions de dose de chloroquine aux USA
    - Estrosi, soigné lui-même a la chloroquine, sans réponse du gouvernement, a appelé directement Sanofi pour qu’ils livrent la chloroquine aux hôpitaux de Nice
    - sous le lobbying intensif du Professeur Raoult, un test à grande échelle de la chloroquine a commencé finalement en France, sous la direction de l’Inserm (!), qui veut "refaire les expérimentations dans d’autres centres médicaux indépendants », ce qui prendra 6 semaines de plus"...
    Presqu’aucun média n’en parle.

    A vous d'enquêter et de nous dire ce qu'il en est !

     

    A cela, nous pouvons apporter quelques éléments de réponses.

    Le Dr Raoult est « un des experts mondiaux en matière de maladies infectieuses et tropicales. Il est à la tête de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, dans la deuxième ville de France.»
    Selon, M. Tassé, le Dr Didier Raoult s'est mis à dos les "compagnies pharmaceutiques qui n'aiment pas que quelqu'un propose un traitement à partir d'un médicament qui ne coûte presque rien.


    Mais il y a pire :

    1. Il a remis en question le modèle darwinien de l'évolution
    Le Dr Raoult a osé remettre en question le Darwinisme, vache sacré des chercheurs de tout poil : En effet, en 2009, il osait décrire à l'Agence France Presse la composition génétique de certains virus géants, qui ont un patrimoine génétique composite, ce qui remet en question la notion darwinienne d'ancêtre commun à toutes les espèces.

    2. Il a osé remettre en question les données sur le réchauffement climatique
    En 2014, au grand dam des gauchistes qui s'improvisent climatologues, il remet en question les données sur le réchauffement climatique et se trouve classé parmi les «climatosceptiques» donc exclu de l'élite des chercheurs reconnus mondialement.

    3. Il manque de modestie et se gausse de l'élite scientifique de France
    « Le 25 février, il a annoncé que la chloroquine, antipaludéen bien connu (Nivaquine, Plaquenil), est « le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le Covid-19 ». « Le 16 mars, il dévoile les premiers résultats de ses essais: sur 24 malades, les trois quarts n'étaient plus porteurs après six jours. « C'est l'antibiotique des virus, faut pas chercher midi à quatorze heures» (...). »
    Les infectiologues qui mettent en garde contre les «effets d'annonce», les «faux espoirs», les « médicaments miracles», il les les traite de « petits marquis parisiens».


    Bref, il a tout pour déplaire.