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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Non à la vaccination des enfants : le bon sens du Docteur Gérald Kierzek :

    "...Laissons la nature gérer. Cette barrière d’immunité naturelle est peut-être la solution qui nous sortira tous de cette crise, par ce qu’elle permettra de neutraliser le virus... Écoutez son discours rationnel ⁦ sur le bénéfice/risque du vaccin pour les enfants.

    (extrait vidéo 2'07) :

    https://twitter.com/BouchraWilliot/status/1474010615475748867?s=20

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    1. Et encore un fait honteux pour ce semble-gouvernement : aucun membre du gouvernement ne s'est déplacé pour venir auprès de nos soldats, les saluer, els encourager durant cette nuit de Noël : honte à eux, et à leur semble-chef... Zemmour, lui, y était...

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    2. À Cracovie, l'archevêque Jędraszewski "parle vrai" :

    "...Depuis un certain moment, la Commission  européenne usurpe le pouvoir, non seulement politique, mais aussi culturel, sur tous ses états membres... Le monde vit comme si Dieu n'existait pas. Le temps est venu de défendre la croix dans notre pays..."

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    Il est vrai qu'en Pologne, qui a supporté pendant plusieurs décennies l'horreur du marxisme-léninisme, il y a bien longtemps que l'on suit l'exhortation de Saint Jean-Paul II ! :

    "N'AYEZ PAS PEUR !"

     

     

    3. L'évolution de la campagne d'Anne Hidalgo, la saccageuse de Paris, en deux images :

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    4. Et, à propos de la saccageuse, Saccage Paris communique :

    "Tant que Paris ne retrouvera pas son niveau de propreté et d’entretien d’il y a dix ans, #saccageparis perdurera. Ce sera votre fardeau..."

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    5. Parce que l'armée française est mal équipée, nous demandons toujours un budget militaire à 4% du PIB (hors salaires et retraites, évidemment, qui nous amènent à un budget total de 5%) : aujourd'hui, c'est Valeurs qui revient sur cette Armée française mal équipée par le Système (qui préfère gaspiller notre argent ailleurs...) :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/larmee-francaise-mal-equipee-pour-faire-face-a-un-conflit-de-haute-intensite/

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    6. Marseille : une femme tente de percuter plusieurs véhicules en criant "Allah akbar". Évidemment, on la place en hôpital psychiatrique... C'est fou ce qu'il y a de malades mentaux dans la religion musulmane ! C'est même, peut-être et au fond, ce qui la distingue le plus de la religion chrétienne : chez nous, c'est fou ce qu'il y a d'églises qui brûlent, de monuments de tous ordres vandalisés, d'hommes, femmes et enfants assassinés...

    https://www.cnews.fr/faits-divers/2021-12-24/marseille-une-femme-tente-de-percuter-plusieurs-vehicules-en-criant-allah

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    7. Juste pour alimenter le débat... On dit ça, on a rien dit...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'Académie des beaux-arts contre le remplacement des vitraux de Notre-Dame... :

    https://www.latribunedelart.com/l-academie-des-beaux-arts-contre-le-remplacement-des-vitraux-de-notre-dame

    Lien pour signer la pétition (que lafautearousseau a, naturellement, signée) :

    https://www.change.org/p/conservons-%C3%A0-notre-dame-de-paris-les-vitraux-de-viollet-le-duc

     

     

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    1. La Suède se raidit encore un peu plus contre les envahisseurs et l'invasion... : sous l'impulsion des Démocrates, l'aide au développement ne sera plus versée qu'aux pays qui acceptent de reprendre leurs ressortissants. L'idée est de promouvoir le développement économique en échange de la remigration....

     

     

    2. L'effondrement du niveau scolaire, pris avec le sourire... :

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    3. Allez, restons dans la bonne humeur en écoutant cet hallucinant propos d'Esther Benbassa, qui laisse Pierre Gentillet pantois, d'abord, puis franchement rigolard : avouons qu'il y a de quoi ! En somme c'est "quand les gens protégés devaient se protéger des non protégés en forçant les non protégés à utiliser la protection qui n'a pas protégé les protégés !!!!!" :

    (extrait vidéo 0'40)

    https://x.com/NaraShi13876794/status/1738017842761551916?s=20

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    4. Défense de la langue française communique :

    "Le numéro 290 de la revue Défense de la langue française est paru. Pour s'abonner : langue-francaise.org/Bullet_adheren"

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    5. Gilbert Collard a raison de dénoncer la chose en elle-même, mais il a tort d'employer le vocabulaire de l'adversaire : il n'y a pas d' "antifas", il n'y a que de "faux antifas/vrais terroristes"... :

     

     

    6. C'est amusant, et cela contient sa bonne part de vérité... C'est proposé par vosgeshorizondurable :

    "Campagnes et ZAER (zones d'accélération des énergies renouvelables) :  sommes-nous condamnés à vivre prochainement comme des Indiens dans leurs réserves ?..."

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    7. Hélas ! De SACCAGE PARIS :

    "Rue de Rivoli, l'une des plus prestigieuses de Paris mais aussi crade que les autres...   Abonnez-vous à #saccageparis"

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    Hélas pour nous, tant mieux pour eux : à gauche, c'est Bologne, à droite, c'est ce qu'Anne Hidalgo a fait de Paris !...

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    À DEMAIN !

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  • Grigny : l'état d'urgence

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          Pour celles et ceux qui penseraient -peut être....- que nous parlons trop souvent des problèmes d'insécurité; ou que nous exagérons quand nous critiquons la politique que mène la république, quand nous disons qu'elle conduit à la banalisation et à l'institutionnalisation de la violence et de la délinquance ordinaire (la pire, donc...).....

            Voici -sans autres commentaires- l'article publié dans Le Monde du vendredi 25 avril, sous le titre "Grigny: l'état d'urgence".....

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              Au fond du local des boulistes, béret sur la tête et langue bien pendue, un sexagénaire joue aux dominos avec un ami. A côté, sur une autre table, les copains retraités font une partie de rami. Dehors, au milieu des immeubles, c'est la pétanque de 16 heures au soleil. Ambiance formica, verre de thé et franche rigolade : "On n'est pas heureux, là ?" La petite troupe d'anciens acquiesce généreusement. Bienvenue dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny (Essonne).

              Bienvenue ? En fin d'après-midi, au même endroit, où à quelques dizaines de mètres, selon les soirs, l'ambiance peut changer radicalement. Des adolescents ou de jeunes adultes enfilent des cagoules ou se dissimulent sous leurs capuches. Puis ils remplissent des chariots Leclerc avec des pierres ou des cocktails Molotov. Et se lancent à l'assaut des policiers en patrouille. Le ministère de l'intérieur parle de véritables "guets-apens". Convaincus qu'un jour il y aura un mort, les policiers de terrain évoquent, eux, des scènes de "guérilla urbaine".

              De la quiétude du terrain de pétanque à l'émeute et à l'ultraviolence. Des vieux immigrés, qui s'excuseraient presque d'être là, aux jeunes cagoulés clamant leur haine de l'Etat. Du jour à la nuit. Quantitativement, le noyau dur des émeutiers représente une cinquantaine d'"individus". A peine plus, si l'on ose dire, que le noyau dur des boulistes. Une goutte d'eau sur les 11 000 habitants du quartier, coincés entre l'autoroute A6, une route nationale et une zone industrielle. Mais un impact social énorme. L'image d'une ville tout entière, l'image d'une jeunesse enragée.

              Dans le palmarès informel des cités difficiles, la Grande-Borne est au sommet. "Certainement un des quartiers les plus durs d'Ile-de-France", note Michel Lernoux, procureur adjoint de la République à Evry. Toujours précurseur dans les violences urbaines, bien plus sensible, en réalité, que Clichy-sous-Bois (Hauts-de-Seine) ou Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), les stars mondiales des french riots. Les premiers coups de feu contre les policiers pendant des émeutes ? A Grigny, lors des violences de l'automne 2005, puis à nouveau en mars 2008. La mode des incendies de bus ? Grande-Borne, octobre 2006. Les "caillassages" de pompiers ? Les mortiers improvisés avec des feux d'artifice ? Les attaques de particuliers sur la nationale ? Les incendies d'école ? De voitures ? La Grande-Borne, encore et toujours. Le quartier, dont une petite partie se trouve sur le territoire de Viry-Châtillon, était pourtant né d'une utopie. Celle de l'architecte Emile Aillaud de créer une cité-dortoir qui devienne une "cité des enfants". Des immeubles de deux ou trois étages, construits entre 1967 et 1971 pour faire face à la poussée démographique. Des ruelles piétonnières qui serpentent entre les bâtiments colorés. Des places où les anciens prennent le soleil l'après-midi et où les enfants peuvent jouer. Et, au milieu de ce triangle, un immense espace vert - pelouse, pâquerettes, arbres - qui donne un faux air de campus universitaire, en moins bien entretenu.

              Mais cette utopie s'est transformée en cauchemar sécuritaire. Les livreurs ne viennent pas - ou alors, avant 10 heures du matin, avant que les "racailles" qui se couchent tard ne commencent à se réveiller. Des médecins refusent les visites. Une partie des commerçants ont baissé le rideau, fatigués de subir des braquages. Des enseignants ont fait grève après plusieurs agressions. Les employeurs mettent de côté les CV où figure l'adresse de la cité. La police, elle, envoie régulièrement un hélicoptère survoler le quartier. Des patrouilles incessantes en journée. Des fouilles de véhicules, des contrôles d'identité innombrables. Des camionnettes de CRS qui tournent au ralenti le soir et qui donnent le sentiment de se trouver dans un territoire occupé.

              Quelques dizaines d'adolescents face à l'Etat. Une poignée de jeunes face à 11 000 habitants. Le rapport de forces semble déséquilibré. Et pourtant, ce sont les premiers qui tiennent le territoire, qui imposent leur loi. Les anciens comme les mères de famille peuvent certes circuler en toute tranquillité. Y compris la nuit. Mais à condition de ne pas regarder ce qu'ils ne doivent pas voir - ou du moins de faire comme s'ils n'avaient rien vu. Les boulistes peuvent bien jouer, rigoler, plaisanter, vivre leur vie - et ils ne s'en privent pas. Mais à condition de ne pas déranger, de ne pas se mêler des affaires des autres.

              "On est bien ici, mais faut se tenir à sa place", répète le président de l'association des boulistes retraités, dans le quartier depuis 1971. Il refuse que son nom soit publié. On le comprend : derrière le terrain de pétanque, sur les places bétonnées, c'est une autre partie qui se joue, partiellement invisible. Selon la police, la zone est une "plaque tournante" du trafic de stupéfiants, essentiellement du cannabis amené par l'autoroute A6. Un secret de polichinelle dans la cité. "Il y a des centaines de kilos qui transitent par cette place", glisse un commerçant.

              La Grande-Borne, c'est finalement l'histoire d'une prise de pouvoir par une poignée de jeunes. Lorsque commence une émeute, une bagarre, lorsque se déroulent des opérations liées aux trafics, les adultes poursuivent leur chemin, comme si de rien n'était. Agnès Daviau, 77 ans, dont trente-six passés à la Grande-Borne, n'a pas peur de vivre au milieu du quartier. La militante, bénévole dans une association de soutien scolaire, réfléchit. Aucune agression subie. Pas de menaces particulières. Mais une obligation de discrétion qu'elle a intégrée dans sa vie quotidienne. "Faut pas prendre la mouche, ici. Un jeune peut te bousculer parce qu'il a un truc dans les oreilles", raconte cette ancienne "travailleuse familiale". "Quand on leur parle, on met pas de violence dans nos réponses. Quand ils font du bruit à 23 heures, devant nos fenêtres, on est tolérants."

              Sylvie Alipio, 35 ans, six enfants, prend le café chez son amie, Orkia Benaïssa, 39 ans, trois enfants, au milieu de la Grande-Borne. Salon oriental, immense écran plat, appartement briqué. Elles racontent la convivialité et le plaisir d'habiter un "village" qui font oublier la difficulté à boucler les fins de mois avec un RMI. Mais Sylvie Alipio décrit aussi la loi implicite de la cité. Rester discret, laisser faire plutôt que de prendre le risque d'intervenir.

              "Quand on habite ici, il ne faut jamais montrer qu'on a peur. Il faut toujours faire comme si c'était normal. Il y a une arme ? C'est normal. Il y a une bagarre ? C'est normal. Il y a une émeute ? C'est normal." Avec quelques parents d'élèves, les deux mères de famille tentent de faire évoluer cette culture du silence. Courageusement, elles ont organisé une marche contre la violence à l'automne 2007. Mais la reconquête est difficile : "Au fond, les adultes ont peur des enfants. Même des gamins de 10 ans", se désole Sylvie Alipio.

              Le problème, c'est qu'à la Grande-Borne, la jeunesse déborde. Avant d'être la ville des émeutes, Grigny est la ville des poussettes. Près de 800 naissances par an, soit un millième du total des naissances en France pour une commune de 25 000 habitants. Le taux de natalité de la ville se situe exactement entre la moyenne française (13 naissances pour 1 000 habitants) et la moyenne du continent africain (38 pour 1 000). Des gamins partout, dans les crèches, les écoles, le collège, au bas des immeubles, dans les halls, sur les places, au gymnase, sur les stades : 28 % de la population ont moins de 14 ans, 23 % ont entre 15 et 29 ans. "On doit être la ville la plus jeune de France", relève Omar Dawson, 29 ans, titulaire d'un DESS en commerce international, créateur de sa PME dans l'audiovisuel.

              Grigny sert de porte d'entrée aux migrants qui arrivent en provenance d'Afrique noire, notamment. Des zones rurales à la banlieue parisienne, la secousse est rude. Oreillette Bluetooth qui clignote, pantalon et veste en jean, De-Charles Claude Aka, fils de diplomate ivoirien, a longtemps été éducateur spécialisé dans les rues de Grigny. Il s'occupe aujourd'hui d'une association qui propose des cours d'alphabétisation. De ce poste, il observe, au quotidien, le choc culturel pour les parents et les enfants. "Quand les familles arrivent ici, elles sont sur une conception traditionnelle de l'éducation : elles pensent que tout le monde va être responsable des enfants. Que les voisins, les tantes, les cousins vont surveiller les gamins."

              Au milieu de fratries importantes, notamment lorsqu'il s'agit de familles polygames, ces jeunes finissent par s'élever tout seuls ou entre eux. Dans la rue, pour certains. Dans son F5, au 2e étage, Orkia Benaïssa montre du doigt le bâtiment en face de chez elle. "Un soir, il faisait nuit, il y avait des petits de 8 ans qui jouaient sur le toit. Ils pouvaient tomber et se tuer. Les parents, ils sont où ?" Pas démissionnaires, mais dépassés par un mode de vie et des codes sociaux qu'ils ne maîtrisent pas. Dépassés par l'obligation d'assurer la survie immédiate. Déboussolés aussi par leurs enfants qui apprennent le français plus rapidement et qui obtiennent un statut d'adulte en rapportant un peu d'argent grâce au "business". Le résultat est désastreux : une large partie des jeunes quitte le système éducatif sans le moindre diplôme. Donc sans possibilité d'insertion durable.

              A la rupture culturelle s'ajoutent la précarité et la pauvreté. Le chômage est deux fois plus élevé à la Grande-Borne que sur le reste du territoire. Les revenus sont inférieurs de moitié à la moyenne nationale. Une situation connue : depuis trente ans, les pouvoirs publics n'ont jamais cessé d'envoyer dans le quartier les familles les plus en difficulté. "On ramène à la Grande-Borne tous ceux dont on veut pas ailleurs. Et on s'étonne que ça n'aille pas bien !", note le président des boulistes, nostalgique du temps où il y avait encore des "Français" - comprenez des "Blancs" - en nombre. L'Etat a beau avoir la volonté d'investir des centaines de millions d'euros pour la rénovation urbaine, c'est le sentiment d'abandon qui prévaut. "La Grande-Borne, c'est comme le triangle des Bermudes. On vous y met et c'est comme si vous y disparaissiez de la société", résume Omar Dawson.

              Des jeunes, des pauvres, des "sans-avenir". Un cocktail explosif. Avec un acteur qui fait l'unanimité contre lui et fédère les générations : la police. Les jeunes sont les seuls à jeter des pierres contre les forces de l'ordre mais la colère est beaucoup plus vaste. Plus inquiétante aussi. La perte de confiance est totale et générale. "Le manque de respect de la police, c'est pour les habitants le signe du manque de respect de la société tout entière", décrypte Hervé Seurat, l'écrivain public du quartier qui vivote en rendant service à des adultes perdus dans les démarches administratives.

              Vieux, jeunes, hommes, femmes, les habitants ont tous des anecdotes vécues personnellement. Le patron des boulistes, du haut de ses 67 ans : "Quand un policier vous arrête à Paris, il vous salue poliment. Ici, il demande de mettre les mains sur le toit de la voiture." Alain Huillé, 56 ans, le président de l'amicale des locataires, habitant de la Grande Borne depuis trente-deux ans : "L'autre jour, on va acheter une pizza. On passe devant des CRS qui nous contrôlent. On revient par l'autre côté et d'autres CRS nous contrôlent." Orkia Benaïssa : "Il y avait une altercation en bas de chez moi. J'ai dit au policier : "Vous n'y arriverez pas sans discuter." Ils m'ont répondu : "On n'est pas là pour se faire écouter." Comme je parlais avec les mains, un autre policier est arrivé et a pointé son flash-ball sur moi."

              Pour les travaux pratiques, il suffit de suivre une patrouille dans le quartier. Contrôle d'identité, tutoiement de rigueur et dialogue musclé avec deux jeunes sur un parking en milieu d'après-midi. Le policier approche son visage à une dizaine de centimètres de son interlocuteur du même âge : "Tu restes pas là, tu rentres chez toi, maintenant." Un abus d'autorité mais les deux jeunes sans uniforme plient bagage devant le jeune en uniforme. Ils connaissent la règle : un mot de trop, et c'est l'"outrage" avec condamnation quasi automatique. On connaît malheureusement la suite. Pour les plus solides ou les plus raisonnables, un sentiment d'injustice. Pour les plus fragiles ou les plus violents, la tentation des représailles une fois la nuit tombée : la rage au ventre, une capuche sur la tête, une pierre dans la main... Et Grigny explosera à nouveau.

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Historia : « Le drapeau blanc fait disparaître la monarchie ».

    Voici un magnifique article écrit en 1958 par le duc de La Force, pour le célèbre magazine Historia. Dans cet article l’historien et membre de l’Académie Française, nous fit revire cette tragique histoire du drapeau blanc, qui fit échouer en 1873, le projet de restauration de la monarchie…  

    Le drapeau blanc fait disparaître la monarchie

    Cet article répond à de nombreux lecteurs qui nous interrogent sur la question du drapeau blanc. On sait qu’après la libération du territoire, les luttes politiques reprirent de plus belle. Les monarchistes, dirigés par le duc de Broglie, étaient puissants. Ils firent élire président le maréchal de Mac-Mahon et préparèrent le retour du roi. L’obstacle était la division entre légitimistes et orléanistes. Il paraissait surmonté grâce à la fusion, c’est-à-dire la réconciliation des deux branches, quand la question du drapeau remit tout en cause.

     “La comtesse de Balbi a laissé une correspondance, – encore inédite, – qui forme une chronique vive, spirituelle et brillante du temps de la Restauration. Rien n’échappe à la plume légère, souvent mordante de cette Anne de Caumont La Force dont Louis XVIII avait si longtemps goûté l’esprit et la verve. Une de ses meilleures lettres est celle qu’elle écrivit à son frère le duc de La Force, le 29 septembre 1820, pour lui annoncer la naissance du duc de Bordeaux qui, après l’assassinat de son père, le duc de Berri, donnait un héritier à la couronne de France. On y trouve comme un écho de Mme de Sévigné :

    « J’ai été éveillée à deux heures et demie du matin par un valet de pied de M. de Mesnard qui nous donnait la nouvelle que nous possédions un gros garçon. Jugez, cher ami, de notre joie. Celle de Paris est à son comble. A cinq heures j’étais au château (des Tuileries) ; j’ai embrassé tout ce que j’ai rencontré, même, je crois, l’évêque Bombelles en grand camail. Mme la duchesse de Berri n’a souffert que dix minutes.

     L’accoucheur était en chemise, n’ayant pas eu le temps de mettre son habit. Les témoins étaient le duc de Coigny et celui d’Albufera ; le premier, quoique couché dans le château, n’a pu arriver à temps. La princesse n’a pas voulu qu’on coupe le cordon, avant que le duc d’Albufera soit arrivé. On a fait entrer les gardes nationaux dans la chambre, qui ont aussi vu l’enfant tenant à la mère.

     M. le duc d’Orléans est arrivé assez longtemps après. Quoiqu’il parle assez bas, on l’a entendu dire au maréchal : « Vous l’avez bien vu? Vous étiez là? ». Il a bien assuré que c’était de ses yeux. Le maréchal a été à merveille. »

     Louis-Philippe, duc d’Orléans, n’était pas plus heureux de cette naissance que Gaston, duc d’Orléans, ne l’avait été, le 5 septembre 1638, de celle du futur Louis XIV.

    « Les soldats de la garde nationale sont enchantés, continuait Mme de Balbi ; on les a fait passer par deux devant le duc de Bordeaux ; ils en ont assez vu pour assurer qu’il serait un fier luron, mais en termes plus énergiques. L’un d’eux a été un peu embarrassé de ce qu’il venait de dire, mais le prince l’a rassuré en lui disant : Va, on peut tout dire aujourd’hui ».

     Et Lamartine accordait sa lyre pour chanter, quelques mois après l’assassinat du duc de Berry, le nouveau-né, l’enfant posthume désigné par le Ciel pour succéder à Louis XVIII et Charles X sous le nom de Henri V :

    Il est né l’enfant du miracle,

      Héritier du sang d’un martyre.

      Il est né d’un tardif oracle,

      Il est né d’un dernier soupir!

      (…)

      Sourds aux leçons efféminées,

      Dont le siècle aime à les nourrir,

      Il saura que les destinées

      Font roi pour vaincre ou pour mourir ;

      Que des vieux héros de sa race

      Le premier titre fut l’audace

      Et le premier trône un pavois.

     Cinquante-trois ans plus tard, il saura tout cela. Mais voudra-t-il? Le duc de Bordeaux, devenu le comte de Chambord, voudra-t-il être Henri V?

     C’était en 1873. La révolution de 1830 avait emporté le trône de Charles X ; en 1848, Louis-Philippe avait perdu la couronne destinée à Henri V et, après l’intermède de la seconde République et du second Empire, la France, vaincue par la Prusse en 1871, se tournait vers la vieille Monarchie, qui durant tant de siècles, l’avait “bercée sur ses genoux”. L’Empire s’était abîmé dans la catastrophe de Sedan ; le nom de République était à peine toléré ; la monarchie de Louis-Philippe semblait s’incliner devant celle de Charles X ; le comte de Chambord, petit-fils du roi des Ordonnances, et le comte de Paris, petit-fils du roi-citoyen, n’avaient plus de haine ; 1873 allait effacer 1830.  L’oubli était d’autant plus facile que, le comte de Chambord n’ayant point d’enfant, le comte de Paris devenait son légitime successeur.

     Le comte de Maillé fut délégué par la droite de l’Assemblée nationale auprès de Henri V, avec deux de ses collègues, le vicomte de Gontaut et Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Bisaccia, pour conjurer le Prince d’accepter le drapeau tricolore, seule condition que mettait alors la France à la restauration monarchique souhaitée par tous les Français.  Les délégués se rendirent au château de Chambord le 5 juillet 1873.  Le comte de Maillé, qui était né en 1816, avait été un compagnon de jeux du duc de Bordeaux, dans le jardin privé du parc de Saint-Cloud. Il m’a conté que Charles X survenait parfois pendant leurs ébats. Tandis que les deux enfants luttaient et roulaient sur le gazon, le vieux roi, amusé, criait au jeune Maillé :

     – Allons, Armand, rosse-le!

     A présent, les gens qui voyaient le comte de Chambord pour la première fois étaient impressionnés par ses façons royales, un je ne sais quoi de majestueux et de cordial dont ils demeuraient charmés.  Ils admiraient l’élévation de son esprit, l’étendue de ses connaissances, la profondeur de ses convictions religieuses, sa foi en ce principe de la légitimité qui avait restauré Louis XVIII en 1814, sauvé la France du démembrement et qui aujourd’hui le plaçait sur le trône.  Cependant, à Chambord, les délégués étaient reçus par M. de Monti et le comte de Blacas, qui les introduisaient auprès du Prince. Celui-ci vient à eux, les invite à s’asseoir et les engage à lui « dire tout ce qu’ils ont sur le cœur, sans crainte de pouvoir l’offenser ». Ce fut le comte de Maillé qui prit la parole au nom de ses deux collègues, comme étant le plus âgé.

    Légitimiste ainsi que MM. de Gontaut et de Bisaccia, il venait de spécifier différents points relatifs à la fusion, c’est-à-dire la réconciliation des deux branches de la maison de Bourbon et le Prince venait de dire à propos de son dernier manifeste :

     – Je suis plus libéral que vous ne pensez et peut-être plus que vous.

     M. de Maillé répondit aussitôt :

     – Nous le croyons volontiers, mais le manifeste n’a pas été compris ainsi : il faut que Monseigneur sache que le principal caractère des dernières élections est anti-légitimiste. Quant aux points réservés et ne comprenant pas ce que cela voulait dire, nous avons été trouver M. de La Ferté pour obtenir de lui des renseignements à cet égard. M. de La Ferté nous a dit qu’il croyait que le point capital était la question du drapeau.

     – Monseigneur nous permettra-t-il de lui dire en toute sincérité que nous nous étions d’autant plus avancés sur cette question qu’elle ne paraissait pas faire de doute dans l’esprit de Monseigneur. Nous nous appuyions, en effet, sur ses instructions et particulièrement sur celles de 1856.

     – J’ai dit que je ne ferai rien loin de la France et sans la France.

     – Mais, reprit M. de Maillé, que signifie cette phrase, si elle ne veut pas dire que Monseigneur suivrait l’avis de la France? Or elle veut incontestablement et unanimement le drapeau tricolore.

     – Peut-être pas aussi unanimement que vous le croyez.

     S’animant alors, M. de Maillé répliqua :

     – Nos pères ont combattu auprès des vôtres sous le drapeau blanc, c’est donc un aussi grand sacrifice pour nous que pour vous de l’abandonner, cependant c’est une nécessité absolue. Le drapeau tricolore est le symbole du régime moderne ; quand on agite le drapeau blanc, le peuple croit voir le retour des privilèges, de la féodalité et la suppression de l’égalité. Le maintien du drapeau tricolore est une nécessité absolue et si Monseigneur renonce à lui, il faut qu’il renonce à la Couronne de France.

     – La France ne tient pas si exclusivement au drapeau tricolore, puisqu’on l’a mis de côté à Paris, pour prendre le drapeau rouge. Elle peut donc accepter le drapeau blanc qui a, en outre, le mérite de n’être pas suspendu dans les arsenaux de l’Allemagne.

     – La France aime le drapeau tricolore malgré ses infortunes. En opposition au drapeau rouge, il représente l’ordre et l’autorité. Il n’est plus le sanglant emblème des massacres de la Révolution, il est devenu l’emblème de l’ordre. Il a abrité et défendu les causes les plus saintes.

     Mais le prince s’obstinait :

     – Je ne puis revenir en France, déclara-t-il, qu’avec mon principe et mon drapeau. Je sais qu’avec le drapeau tricolore je ne suis plus moi-même et que je ne puis rendre au pays les services qu’il attend de moi en étant le représentant de l’ordre et de la liberté.

     M. de Maillé alors osa répondre :

     – Permettez-nous de vous dire, Monseigneur, que le drapeau blanc ne vous appartient pas à vous exclusivement. Il a été le drapeau de la France et non celui de votre maison ; dès qu’il n’est plus celui de la France, vous devez prendre celui qu’elle veut avoir. Il n’y a pas un légitimiste qui vous suivra dans cette voix.

     – Cela prouve, répliqua le comte de Chambord, que les idées révolutionnaires ont de plus profondes racines que je ne le croyais.

     – Pensez, Monseigneur, reprit M. de Maillé, que vous tuez le principe de la légitimité si nécessaire au repos du pays ; vous tuez la France, vous vous tuez vous-même. Ayez pitié de ce grand parti légitimiste qui vous a donné tant de preuves de dévouement qui, depuis quarante ans, vous a sacrifié carrières, honneurs et fortune. Nous vous supplions, Monseigneur, de suspendre tout manifeste. Qu’il paraisse en maintenant le drapeau blanc, le parti légitimiste n’existe plus.

     – Oui, si vous m’abandonnez.

    Désespéré, M. de Maillé revient à la charge :

     – Il est impossible à un député, s’écria-t-il, de défendre la légitimité avec le drapeau. Nous ne savons plus ce que nous pourrons être. Nous vous adjurons, Monseigneur, de vous laisser persuader ; pas un seul de vos amis ne vous approuve. Ayez pitié de nos enfants, de nous-même, de la patrie. Quelle cruelle destinée, quand nous avons travaillé heureusement pendant quatre mois à faire la fusion qui est notre rêve depuis vingt ans, que ce soit par vous qui l’avez toujours désirée, qu’elle vienne à manquer!

     Tout était inutile ; avec un calme entêtement, le Prince conclut :

     – J’ai beaucoup réfléchi, j’y ai beaucoup pensé, c’est une question d’honneur et de conscience politique pour moi. Je ne puis rien dire de plus. Séparons-nous, nous serons toujours amis.

     Le Prince alors prit la main aux trois délégués, qu’il congédia non sans les avoir « embrassés avec effusion ».

     Bientôt, dans un hôtel de Blois, puis sur la table du coupé de l’express qui le ramenait à Paris avec ses deux collègues, le comte de Maillé rédigea le procès-verbal de l’entrevue. Il le signa, le vicomte de Gontaut fit de même. Quant au duc de Bisaccia, trouvant les propos de M. de Maillé trop audacieux, il refusa de mettre son nom à côté des autres. Le manifeste du Prince parut le 6 juillet. S’il préconisait la décentralisation administrative, les franchises locales, le maintien du suffrage universel, un gouvernement contrôlé par deux Chambres, il ne cachait point qu’il ne “laisserait pas arracher de ses mains l’étendard de Henri IV, de François Ier et de Jeanne d’Arc”.  Il l’avait « reçu comme un dépôt sacré du vieux roi, son aïeul mourant en exil ». Cet étendard avait toujours été pour lui « inséparable du souvenir de la patrie absente ; il avait flotté sur son berceau » ; le Prince voulait qu’il ombrageât sa tombe… Henri V ne pouvait « abandonner le drapeau de Henri IV ».

     Ce refus, était-ce le dernier mot du comte de Chambord? La restauration va-t-elle échouer, alors que les monarchistes tiennent les avenues du pouvoir, alors que, selon l’heureuse formule du vicomte d’Haussonville, membre orléaniste de l’Assemblée nationale, « le palais de la Présidence est occupé par un maréchal de France qu ne demande qu’à en sortir »?

     Le 5 août 1873, un mois jour pour jour après l’entretien de Chambord, le comte de Paris se rend à Frohsdorf, résidence autrichienne de Henri V. Il est reçu avec joie, avec chaleur ; la fusion est accomplie. Nul doute que la monarchie ne se fasse. Le comte de Chambord qui, jusque-là, avait refusé d’accepter le drapeau tricolore, semble disposé à une transaction.

  • Du Front national au PS, ils étaient tous - dixit la presse - ”dans l'unanimité” (moins l'extrême-gauche, tout de même)

    france identite nationale.jpgMais, cela voudrait-il dire qu'ils approuvent - tous - ces trois propos dudit Général ? Il serait intéressant de leur poser la question, et, surtout, d'entendre leur(s) réponses(s)... ! :

    1. :  "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs".

    2. : "Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne." 

    3. (propos rapportés et retranscris par Alain Peyrefitte) :

    "...Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées..."

    Bon appétit, Messieurs les "unanimistes" !...

  • Qui a peur de l'ouverture des archives du FLN et de l'ALN...

                Daniel Lefeuvre revient sur les origines de la fusillade qui devait conduire aux massacres d'Européens, à Oran, le 5 juillet 1962, à propos de la communication présentée par Gilbert Meynier, lors d'une journée sur "Paris et la guerre d'Algérie, Une mémoire partagée", le 19 mai 2009.

                Il remarque que "cette hypothèse est présentée avec toutes les précautions nécessaires. Néanmoins, elle semble suffisamment crédible aux yeux d'un historien scrupuleux comme Gilbert Meynier pour  qu'il ait souhaité l'annoncer publiquement. Cette version témoigne par ailleurs, et une fois de plus, de l'intérêt qu'aurait l'ouverture des archives de l'ALN et du FLN à tous les historiens. Sauf à ce que certains documents soient dérangeant pour l'histoire algérienne officielle !..."

     

                Tout ceci au moment où Saïd Sadi publie son livre, Amirouche, une vie, deux morts, un testament, dont le message est clair :  la pseudo-légitimité du gouvernement algérien "repose sur une histoire falsifiée..."

     

                Face aux rodomontades répétées et à l'arrogance permanente de Bouteflika et compagnie, demander l'ouverture totale des archives est bien l'attitude la plus raisonnable. Mais la clique en question semble plus pressée de ressasser sa pseudo histoire officielle que d'aller franchement aux faits: cela cacherait-il quelque chose ?...

     

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  • L’évêque de Bayonne parle, entre autre, de l’identité nationale….

                La France est une longue Histoire. Elle n'est pas née d'hier, elle n'a pas commencé avec la Révolution; elle n'est pas davantage un "conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble". Elle a des Racines clairement identifiables, qui sont les garantes du vivre ensemble, dans une harmonieuse diversité enrichissante, mais qui sont aussi -certains l'oublient- la condition de l'accueil d'autres personnes, au départ etrangères à ces Racines.

                C'est ce que pense très justement l'évêque de Bayonne, Monseigneur Aillet. Et qu'il dit très bien dans un beau texte, pertinent et fort.

                On trouvera l'intégralité de ses excellents propos ici: http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article1672

                Et quelques extraits ci-après:

    AILLET.jpg

                "...Qu’est-ce que l’identité nationale ? Sur quoi repose-t-elle ? Si elle repose sur des principes qui pourraient demeurer artificiels parce que récents dans l’Histoire, une sorte de consensus sur des valeurs républicaines, c’est une chose. Mais à mon avis, l’identité nationale est fondée dans des réalités plus profondes qui sont aussi des particularités culturelles propres aux diverses régions, bien typées, qui constituent notre unité nationale. La culture bretonne, la culture basque ont tout à fait le droit d’exister dans une communauté nationale qui dépasse les particularités régionales.

                Ce qui fait l’unité nationale en France, qui réunit en mosaïque ces particularités régionales, ce ne sont pas d’abord des valeurs républicaines, qui définissent un mode de vivre ensemble, dans une étape donnée de notre Histoire, mais ce sont des racines plus profondes, ce sont des racines de civilisation, ce sont des racines – disons le mot – chrétiennes. Si on  veut parler d’identité nationale, retrouvons nos racines communes qui font que, tout en étant différents et nous enrichissant mutuellement de nos différences culturelles, nous pouvons prétendre à vivre dans une certaine unité.

                A partir de ce moment, cette unité nationale ne peut pas être fermée aux autres cultures, qui ne seraient plus étrangères, et la question se pose en effet aujourd’hui avec la population d’immigrés, en particulier venant du Maghreb, et donc d’une autre culture, qui est celle de l’islam. Ceux que nous accueillons doivent être dans le grand respect de ce qui fait notre identité nationale, c'est-à-dire dans le grand respect de nos racines culturelles chrétiennes."

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    Baptême de Clovis, acte fondateur
  • Le roman des rois, de Max Gallo

                Max Gallo a publié en automne 2009 Le roman des rois : les Grands Capétiens, qui traite précisément des portraits et des règnes de Philippe II Auguste (1180-1223), Saint-Louis (1226-1270) et Philippe IV le Bel (1285-1314).

     

                Il s’entretient ici avec Jacques Paugam de ce livre mais, plus généralement, de l’histoire et du rôle de l’historien en pointant la naissance d’un moment essentiel : le surgissement d’une identité nationale.

     

                http://www.canalacademie.com/Le-roman-des-rois-de-Max-Gallo-de.html

     

    GALLO ROMAN DES ROIS.jpg

     Fayard, 504 Pages, 22 euros

     

    Quatrième de couverture

    Qui sont-ils Philippe auguste le conquérant, saint Louis le croisé, Philippe le bel l'énigmatique ?
    Fondateurs du royaume de France, ces grands capétiens ont composé les premières pages illustres de notre histoire en peuplant notre mémoire de légendes, de gloire et de crimes.
    Les croisades contre les infidèles, mais aussi contre les albigeois et les cathares ? l'inquisition, les persécutions, les gibets et les bûchers ? la lutte contre le pape ? les batailles où se forge le sentiment national ? ce sont eux !  

    A leur côté, Max Gallo fait revivre la lignée des Villeneuve de thorenc qui les suivent pas à pas : ils sont sur le champ de la bataille de Bouvines aux côtés de Philippe auguste, avec saint Louis agonisant à tunis, et proches de Philippe le bel quand commence le procès des templiers. ils nous ont légué, parmi les monuments innombrables qui constituent notre patrimoine,l'abbaye du Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres, la Sainte-Chapelle, le Louvre... et Paris, la plus grande ville de ce XIIeme siècle, le grand siècle du Moyen Âge.

    Max gallo raconte tout : la gloire et les turpitudes. la foi et le fanatisme. la compassion, la haine et l'injustice.
    Le roman des rois est l'histoire vivante de ces grands capétiens qui ont modelé leur siècle et fondé la France.

  • L'Eglise et les Cathares

                  A l'occasion des Ephémérides d'aujourd'hui, qui évoquent entre autres la Croisade des Albigeois, nous signalons à nos lecteurs l'ouvrage de Pierre de Meuse, l'Eglise et les Cathares, qui viendra utilement permettre à celles et ceux qui le souhaitent d'approfondir le sujet.

     

     

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    L'Eglise et les cathares

    , par Pierre de Meuse. Editions Tempora, Perpignan, collection La véritable histoire (novembre 2008), 238 pages, 18,90 euros.

     

                    A partir des causes initiales des doctrines et de leurs implications sur le fonctionnement de la vie en société, l'auteur rapporte les conflits qui ont opposé la religion cathare et l'Eglise catholique, mettant en évidence les implications religieuses, politiques et économiques de ces évènements.

                 L'hérésie cathare s'est trouvée au confluent de plusieurs grands mouvements de l'Histoire de l'Europe : la volonté des papes d'assumer le pouvoir temporel concurrente avec celle des empereurs germaniques de contrôler la puissance spirituelle et la volonté d'indépendance et d'expansion des rois capétiens. Il s'en est suivi une tragédie qui a marqué durablement le midi languedocien. En effet, la contre-Église hérétique a dû faire face à la croisade décidée par Innocent III, puis, devant son échec, à l'organisation d'une machine judiciaire et policière créée pour la combattre : l'Inquisition.

                    Pendant des siècles, l'interprétation de ce phénomène historique étrange a été rendue impossible à cause de l'instrumentalisation partisane des évènements par des courants religieux et politiques : le protestantisme, d'abord, puis le régionalisme et l'anticléricalisme. Même la lecture de cette Histoire par l'Église a été faussée par les impératifs de la conversion, de sorte que la mémoire du catharisme s'est trouvée engluée dans un ésotérisme proche de la mystification.

                    Le but de l'ouvrage est de remettre les choses en place en s'appuyant sur les recherches les plus récentes.

  • Quoi de neuf ? Védrine !...

                Le bon mot de Guitry sur Molière, transposé aujourd'hui dans le domaine de la politique, ce pourrait être Quoi de neuf ? Finkielkraut ! ou Zemmour ! ou... Védrine !

                Dans Le Monde du 15 Janvier, Corinne Lesnes, correspondante à Washington, propose un  article décapant et fort réjouissant, directement inspiré par les propos de notre Védrine national. Il est intitulé Hubert Védrine et l'Amérique de Barack Obama, et on y trouve ces deux paragraphes assez sympathiques sur les Lumières et les droits-de-l'hommistes...   

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                ...Invité à Washington par la Brookings Institution et l'ambassade de France à l'occasion de la parution en anglais de son livre Continuer l'Histoire (Fayard, 2007) - sous un titre très " Star Wars " : History Strikes Back, L'Histoire contre-attaque -, M. Védrine a discuté avec son ancienne homologue et livré ses réflexions sur l'état du monde à quelques jours de l'investiture, le 20 janvier, de Barack Obama. M. Védrine continue à se méfier des idéalistes.

               Plus que les "vieilles idées des Lumières", il pense que c'est peut-être la défense de l'environnement qui deviendra la valeur universelle de demain. Pour lui, les Occidentaux ont péché par arrogance depuis la chute de l'URSS : " On se prenait pour les maîtres du monde sur l'Olympe. On décidait de qui on sanctionne, qui on bombarde... "

                Hubert Védrine plaide pour un retour au réalisme : "On ne peut plus continuer le prosélytisme occidental comme si rien ne s'était passé." Pour lui, le monde n'est pas encore "post-américain", selon l'expression de l'éditorialiste Fareed Zakaria, mais le "monopole occidental sur l'Histoire" est fini. Pour l'ancien ministre, "un jour on se dira peut-être que les droits-de-l'hommistes n'auront pas eu plus d'influence sur la Chine que les missionnaires catholiques".....

               Quoi de neuf ? Védrine, on vous dit !...

  • Livres & Voyage • Venise, mythe éternel


    Par Jean Sévillia

     

    2266144432.jpgLes touristes peuvent envahir la place Saint-Marc et d'invraisemblables navires de croisière, semblables à des immeubles flottants, se profiler sur la lagune, le charme des lieux opère toujours : défiant le temps, écrasant de sa superbe les clichés qui courent à son encontre, Venise reste un des sites les plus saisissants au monde. Ici, dans un décor qu'il ne se lasse pas d'admirer, le visiteur a tout à la fois rendez-vous avec la foi, la politique, la littérature, la fête, la sensualité, la musique, la peinture, le . théâtre, l'opéra, le carnaval ou le cinéma, sans parler de la séduction de l'Italie. Afin de rendre compte de la multiplicité de ces facettes, la collection Bouquins consacre à la ville un livre qui s'inscrit dans une série où figurent Berlin, Istanbul, Lisbonne, New York, Saint-Pétersbourg ou Shanghaï (Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire). Ce volume manifeste toutefois la volonté de passer en revue les classiques sans lesquels Venise ne serait plus Venise, mais aussi de mettre en avant des aspects moins connus, plus originaux, plus novateurs. Car la ville n'est pas une belle endormie, prisonnière de son passé : au XXIe siècle, elle demeure, quoi
    qu'il en soit, le coeur battant d'une aventure commencée sous Byzance. Dans ce livre, cinq chapitres initiaux sur l'histoire de la ville et un précieux résumé chronologique, à la fin de l'ouvrage, fournissent d'indispensables repères sur l'échelle des siècles, de l'élection du premier doge, en 697, à la chute de la République, en 1797, et de l'unité italienne à nos jours. Le reste du volume est organisé par thèmes. Quartier par quartier, les promenades nous guident entre canaux, églises et palais. L'anthologie littéraire nous conduit à travers les mille sources qui ont inspiré les écrivains d'hier et d'aujourd'hui : on passe, dans un savant désordre, de Hemingway à Julien Gracq, de Lawrence Durrell à Michel Tournier, et de Françoise Sagan à Philippe Delerm. Quant au dictionnaire, de Canaletto à Vivaldi et du Grand Canal à la Salute, il permet de réviser ses connaissances en quelques minutes. A lire pour préparer son voyage, à glisser dans sa valise en partant, et à relire après. 

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    Venise. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, sous la direction de Delphine Cachet et Alessandro Scarsella, Robert Laffont, « Bouquins », 1216 p., 32 C.

    [Le Figaro magazine, 22.04]

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Sur la route de Madison.

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    A la télé : Sur la route de Madison, un film de Clint Eastwood (1995), avec Clint Eastwood et Meryl Streep.

    guilhem de tarlé.jpgDans son "Dictionnaire passionné du cinéma" Laurent Dandrieu attribue 4 étoiles à cette romance de 2H1/4... soit, selon moi, 2 étoiles et 1 heure de trop, et réciproquement.
    Certes les deux stars tiennent bien l'écran, et on ne s'ennuie pas... mais on n'en est pas loin.
    C'est l'histoire d'un frère et d'une sœur qui, à la mort de leur mère,  découvrent son amour caché.
    Ou plutôt, c'est l'histoire de cette "aventure", de ce "coup de canif" que leur mère a visiblement, véritablement, recherché, provoqué, et dont elle est manifestement responsable et coupable.
    On ne ressent aucune empathie pour cette femme qui s'est jetée dans les griffes du loup, en lui ouvrant sa porte, sa table et son lit.
    C'est long, c'est lent... Y a pas photo, comme ne le dit pas son photographe, c'est sans intérêt...
    D'ailleurs mon épouse n'est pas restée jusqu'au bout, qui avait déjà vu ce long-métrage et le considère pourtant comme un "bon film".
    Elle m'affirme que, moi aussi, je l'avais déjà vu...

     


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : Pourquoi ne pas profiter de ce carême cinématographique avec un nouveau tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Sympathie pour le Diable

    Guillaume de Fontenay

    Un bon film

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Light of my life.

    10.jpg

     

     

     

     

    A l’affiche : Light of my life, un film américain de Casey Affleck, avec Casey Affleck, Elisabrth Moss et Anna Pniowsky (les parents et leur fille Mar ou Rag),

    guilhem de tarlé.jpgLight of my life… apparemment un film d’actualité sur fond de pandémie. Ça commence très mal par une histoire interminable, à lire en VOSTF, que le père raconte à son enfant… une histoire pour endormir à l’heure du coucher, une histoire à « dormir debout »… et le réalisateur y arrive très bien avec un long-métrage de deux heures, fait de bavardages, et de longueurs et de lenteurs, durant lesquelles il ne se passe rien sauf, éventuellement, à la fin… mais précisément celle-ci nous laisse sur notre fin faim.

    Bref, je me suis ennuyé en luttant contre l’endormissement… Mon épouse, moins que moi, mais elle n’éprouve pas mon allergie pour la VOSTF.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

    Août 2020

    Les Parfums

  • Entre le PCF qui évoquait ”le juif Mandel” et Bainville qui parlait de ”Monsieur Georges Mandel”...

    Hier matin, nous relations le recadrage de Marlène Schiappa par Goldnadel, à la suite d'un tag ("Collabo") inscrit sur un bâtiment du PCF : Goldnadel "recadre" Schiappa et le PC sur le Parti communiste collabo : il a bien raison !

    Bainville.jpgEt nous terminions ce "récit" en annonçant la publication d'un texte extrêmement intéressant de Jacques Bainville, paru dans La Revue universelle,  le 1er décembre 1920 (Tome IV, n° 21).

    Eh, oui ! L'Histoire, la vraie, est bien méconnue, et les communistes - entre autres - ont réussi, en 45, à imposer "leur" histoire officielle, notamment en s'emparant de l'École et de l'Université - où son monopole se fissure un peu aujourd'hui, mais bien tard, grâce aux "réseaux sociaux"... - mais aussi en imposant une chape de plomb  sur une bonne part des médias, notamment audio-visuels...

    Qui sait vraiment aujourd'hui que l'antisémitisme a sévi partout, y compris "à gauche", de Jaurès à L'Humanité, alors que les maîtres du royalisme entretenaient les relations les plus amicales avec bon nombre de membres éminents de la communauté juive ? En tout cas, pas Marlène Schiappa, de toute évidence. Son recadrage par Goldnadel fait plaisir à lire, mais il nous a semblé utile de contribuer à ce recadrage en allant un peu plus loin, à partir d'un cas plus concret et aisément vérifiable par tous...

    Et l'on verra, grâce à ce texte de Jacques Bainville, l'influence immense que nos idées et nos maîtres exerçaient avant guerre, eux qui n'étaient pas du tout ce que l'histoire officielle d'après 45 - qui n'est qu'un grossier mensonge - ne cesse d'inculquer aux Français, par le biais d'un Ministère de la des-Éducation presqu'entièrement soumis à leur "politiquement/historiquement correct"...

    Lire Jacques Bainville (XXXVII) : Monsieur Georges Mandel (I/II)

    Lire Jacques Bainville (XXXVIII) : Monsieur Georges Mandel (II/II)

    1A.jpg

    Ce texte de Bainville est tiré de notre Catégorie, consultable en permanence sur notre site : Lire Jacques Bainville (57 notes)

  • NAPOLÉON JUSTE, par Claude Wallaert.

    Que l’on soit partisan ou non de la célébration des anniversaires relatifs à l’aventure (ou l’épopée ?) napoléonienne, les publications récentes ne brillent pas par leur impartialité.

    Il n’est pas jusqu’aux chefs d’État qui ne négligent cette figure de l’histoire par prétendue conviction ou vraie démagogie. Citons entre autres Jacques Chirac qui a refusé de commémorer le bicentenaire de la bataille d’Austerlitz.

    En lisant l’ouvrage de Thierry Lentz on est partagé entre la thèse de Jacques Bainville « sauf pour l’art, sauf pour la gloire, il eût probablement mieux valu qu’il n’eût pas existé », et la reconnaissance raisonnable de ce que la France contemporaine lui doit encore aujourd’hui : le Conseil d’Etat, l’organisation de l’enseignement et de la société, le fameux Code Civil, modèle d’écriture selon Stendhal etc.

    Le présent ouvrage a le mérite de mettre l’œuvre de Napoléon en perspective, entre la Révolution, dont il ne porte pas la responsabilité, le concert européen hostile qu’il lui a fallu affronter et la France telle qu’elle était au moment de son accession au pouvoir.

    Par ailleurs, nous ne pouvons que souscrire aux remarques de Thierry Lentz qui font justice de certaines attaques : personnalité exceptionnelle, aptitudes multiples dépassant largement les talents guerriers, force de volonté…

    Pour conclure, laissons la parole à l’auteur : « Tout bien réfléchi, cet essai aurait pu aussi s’intituler “Pour l’Histoire’’. Même lorsqu’elle est tragique, elle est une richesse… Surtout, l’étude et la connaissance de l’histoire rendent libre. J’oserais même dire plus intelligent et moins perméable aux tromperies à la mode ». Voilà qui résume l’esprit et l’intérêt de cet ouvrage

     

    Pour Napoléon, Thierry Lentz, Éditions Perrin, 214 p., 15 €.

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    Source : https://politiquemagazine.fr/