Goldnadel "recadre" Schiappa et le PC sur le Parti communiste collabo : il a bien raison !
1. Acte 1. : Quelqu'un a tagué "collabo" sur le siège du PCF à Paris. Aussitôt Marlène Schiappa est sortie du bois, en tweetant : "Quand les insultes remplacent les arguments, les mots n’ont plus de sens. En mémoire de tous les communistes résistants ou déportés, il est inadmissible de traiter le @PCF de collabo. Et dans tous les cas, le taguer est illégal."
Ce à quoi Goldnadel a immédiatement répondu (toujours sur tweeter):
G-William Goldnadel
Chère @MarleneSchiappa depuis 30 ans des gens taxés d’extrême-droite sont taxés de fachos et de collabos sans appartenir à un parti ayant soutenu le pacte avec Hitler et publié son journal avec l’accord des nazis . L’anticommunisme est un humanisme. Modérez donc votre indignation.
2. Acte 2. :
Ensuite, des cocos ayant manifesté leur indignation ("Honte à ceux qui s'attaquent à notre parti. Notre histoire est celle de résistantes et de résistants. Nous porterons plainte et continuerons notre combat pour la liberté, pour une République sociale et démocratique !" ont-ils eux aussi tweeté; ajoutant, dans un second tweet : "Les héritiers de la collaboration avec les Nazis souillent du mot « collabo » le siège du Parti communiste. Le parti dont les militants se sont levé à la première heure contre le fascisme. Progressistes répliquons"), Goldnadel les a recadrés à leur tour : bis repetita placent !
• premier tweet : Le PCF s’est déshonoré en faisant paraître l’Humanité en négociant avec les nazis et en souhaitant la bienvenue à leurs soldats. Thorez a déserté. J’ai honte pour vous que vous n’en rougissiez pas davantage que vous l’êtes. J’attends votre plainte avec une sérénité amusée .
• second tweet : Ils se sont levé juste après la signature du pacte germano-soviétique, le sabotage des arsenaux français et la parution de L’Humanité souhaitant la bienvenue aux soldats nazis en insultant les « juifs Blum et Mandel». La première heure après comme vous dites .
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Nous donnerons demain Monsieur Georges Mandel, de Jacques Bainville : un texte en deux parties où l'on voit la différence de traitement et de considération qu'il y avait entre le PCF insultant "le juif Mandel" et Bainville et l'Action française, parlant de "monsieur" Georges Mandel : Georges Mandel et l'AF s'estimaient, se respectaient et se considéraient mutuellement, ce qui n'était évidemment pas le cas au PCF...