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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Après l’avertissement octobre 2018, un octobre 2019 pire qu’octobre 1929 !

    Par Marc Rousset    

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    L’économie européenne ralentit en 2018 alors que la BCE a injecté 2.700 milliards d’euros en rachetant des obligations, ce qui est plus qu’inquiétant.

    Le secteur bancaire italien est très fragile tandis que l’économie italienne, la troisième de la zone euro, vacille avec un taux de croissance zéro. Le feu couve sous la braise italienne ; les taux d’intérêt vont inéluctablement remonter en 2019. S’il est impossible de prévoir l’avenir, l’Italie paraît de mieux en mieux placée pour mettre le feu aux poudres.

    Les actions des pays émergents sont dans un marché baissier de 25 % par rapport à janvier 2018, et celles de l’Euro Stoxx 50 en baisse de 15 %, soit leur niveau d’il y a deux ans. Aux États-Unis, Trump remporte des victoires économiques à la Pyrrhus avec un déficit budgétaire de 779 milliards de dollars, suite à un accroissement des dépenses militaires et à une baisse des recettes fiscales. Depuis le début de l’année, les taux sur les obligations américaines sur deux et dix ans ont significativement augmenté de 1 % et 0,85 %.

    Bruxelles a rejeté le budget italien tandis que Salvini affirme « qu’il ne reculera pas d’un demi-centimètre ». Depuis mai 2018, la Bourse de Milan a perdu 22 %. Le secteur bancaire, qui compte dans son portefeuille 372 milliards d’euros de dette italienne, a dévissé de plus de 37 %. L’Italie pourrait être le prochain pays, après la Grèce, à avoir besoin du MES, le Mécanisme européen de solidarité chargé d’aider les pays confrontés à des crises de financement.

    Le 19 octobre, l’agence Moody’s a déclassé la notation des titres d’État italiens de Baa2 à Baa3, un degré seulement avant d’être assimilés à des obligations spéculatives (« junk bonds »). Depuis mai 2018, les investisseurs internationaux ont vendu 67 milliards d’euros de titres d’État, soit un dixième des titres détenus.

    L’agence Standard & Poor’s, le 26 octobre, a maintenu la note BBB de l’Italie, mais en passant la perspective de « stable » à « négative ». Aujourd’hui, 430 milliards d’euros de titres d’État, représentant 20 % de la dette souveraine italienne, sont détenus par la Banque d’Italie et le Système européen de banques centrales. La BCE a déjà fait savoir qu’elle ne vendrait pas ses titres italiens lorsqu’elle arrêtera ses achats début 2019. Si les taux d’intérêt augmentent, le déficit italien deviendra ingérable. Avec une simple différence de taux d’intérêt de 4 % par rapport aux taux allemands, il sera nécessaire que l’État italien recapitalise les banques italiennes qui détiennent déjà 35 % des emprunts d’État italiens ! À noter que les banques françaises sont présentes en Italie au travers de filiales qui financent les entreprises et les ménages à hauteur de 280 milliards d’euros…

    Pour l’instant, la différence avec les taux allemands a atteint 3,592 % ; on n’est donc pas très loin du seuil critique de 4 %. Si les quatre grandes agences rabaissent encore leur notation, la BCE sera obligée, selon ses procédures, d’arrêter les refinancements de la dette italienne, ce qui reviendrait à exclure l’Italie de la zone euro. La croissance nulle de l’Italie n’arrange pas les choses. L’Italie fait face à la quadrature du cercle ; son déficit public est incompatible avec son désir de rester dans la zone euro. L’Italie se dirige tout droit vers la banqueroute, l’explosion et la sortie de la zone euro, ou vers un scénario peu probable à la grecque, car trop lourd à supporter pour les autres pays et qui ne ferait, de toute façon, que retarder l’explosion inéluctable à venir.

    La BCE, face au dilemme, déclare qu’elle n’augmentera pas ses taux avant septembre 2019. Pour qu’elle puisse voler au secours de l’Italie, encore faudrait-il que Salvini accepte auparavant les conditions budgétaires strictes et les réformes structurelles du MES, ce qui est peu probable.

    La triste vérité c’est que la BCE, la Fed et les gouvernements, avec l’éléphant dettes dans le corridor, ont déjà tout donné, ont les mains liées et sont impuissants si le cycle économique se retourne. On se dirige tout droit vers un krach monstrueux avec « la plus formidable bulle spéculative depuis 1929 », selon le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui avait déjà prévu la crise de 2008. Le seul élément étonnant, selon l’économiste en chef d’Allianz Mohamed Aly-El-Erian, c’est que le krach, depuis les niveaux délirants atteints en 2015 par les marchés, ne se soit pas encore produit ! « Arrive là-dessus Donald Trump qui crée un nouvel emballement de la croissance avec un choc fiscal et qui tend encore plus le ressort », s’alarme l’économiste Philippe Béchade.  ■  

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    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Quand Alain Minc, finalement, renvoie au Maurras de Kiel et Tanger…

              Alain Minc vient de publier Une Histoire de France (1).

              Au journaliste qui l'interroge ( Quel est aujourd'hui le problème de la France ? ) il répond ceci, qui ne manque pas d'intérêt :

    ( 1 ) : Alain Minc, Une histoire de France, Grasset, 486 pages, 20,80 euros.

               9782246728719.gif                                    "C'est une banalité de le dire, mais son problème, c'est le monde. Après des siècles de grandeur, tant par la démographie que par l'influence politique, nous avons eu du mal à comprendre que le monde existait. Par la suite, nous avons cru que, par notre universalisme, une forme de talent intrinsèque, nous serions un pays missionnaire qui le dominerait. Eh bien non ! Comme l'a dit avec justesse, mais trop tôt, Valéry Giscard d'Estaing, « la France est une grande puissance moyenne ». Il lui faudra désormais raisonner comme en aïkido où la prise est celle du faible au fort. Pour être plus précis, celle du faible qui sait se servir de la force de l'adversaire pour la retourner contre lui."

                    Lire le XXIVème chapitre de Kiel et Tanger après avoir tenu ces propos, cela ne permettrait-il pas à Alain Minc de développer encore son point de vue ? et de nous faire part d'autres propos qui pourraient se révéler fort intéressants ?...

                    Nos lecteurs savent qu'ils peuvent lire (et faire lire...) ce chapitre XXIV, dans son intégralité, en se rendant dans la Catégorie Grands Textes.

  • Nos voeux à ”Maurras.net”, en réponse aux siens....

            En même temps qu'il envoie ses voeux à ses amis "des cinq continents", le site Maurras.net fait l'état des lieux, et donne de bonnes nouvelles....

            L'état des lieux ? :  "Francophones, mais répartis sur les cinq continents, et nous en sommes certains tous également curieux de décrypter les arcanes du fonctionnement de nos sociétés modernes, tels sont les 46 092 visiteurs uniques que notre site a accueillis durant l’année 2010....

            ...Nous sommes entrés dans notre cinquantième mois d’existence, notre bibliothèque maurrassienne est désormais riche de plus de 150 entrées auxquelles il faut ajouter plusieurs dizaines de textes périphériques. Et nous n’avons pas d’autre projet que de poursuivre, patiemment et méthodiquement, la numérisation et la publication de l’œuvre de Charles Maurras, convenablement commentée et annotée."
           
            On se doute que ce travail, patient et méthodique, est très certainement, parfois, difficile; et même, parfois aussi, ingrat. On mesure, en lisant les chiffres ci-dessus, la quantité d'efforts qu'il a fallu fournir, l'ampleur de la tâche effectuée et, au final, le service rendu à la Cause à laquelle il s'est vouée, et qui nous est chère à tous, par "Maurras.net". 

            Les bonnes nouvelles ? : "Nous sommes néanmoins sensibles au fait que notre bibliothèque ne contienne toujours pas divers livres majeurs comme Le Chemin de Paradis, Anthinéa ou l’Enquête sur la monarchie. Sachez que leur numérisation est en cours, et que si nous nous refusons toujours, par prudence, à annoncer une date de parution, notre intention est bien de faire en sorte qu’en 2012, lorsque sera commémoré le soixantième anniversaire de la mort de Charles Maurras, la quasi-totalité de ses « grands » ouvrages soit en ligne sur notre site. Ou plutôt, sur votre site."

            C'est évidemment avec beaucoup d'intérêt que l'on prend note de tout ceci. 2012 peut être, et doit être, en effet, une bonne opportunité pour stimuler encore plus les activités et réalisations diverses autour de la pensée et de l'oeuvre de Charles Maurras (1). 

            Les voeux que nous envoyons à notre tour au site Maurras.net, en réponse aux siens, coulent donc de source, en quelque sorte : que rien ne vienne entraver le difficile, mais si nécessaire, travail auquel s'est attaché le site, et que l'achèvement de la tâche vienne récompenser le labeur des bons ouvriers....

            "...la beauté véritable est au terme des choses..."

    (1) : En ce qui nous concerne, nous avons d'ores et déjà, nous aussi, réfléchi à la façon dont nous pourrions utilement contribuer à faire de cette année, passées les tribulations de l'élection présidentielle et du cinquantenaire de l'indépendance algérienne, une année positive pour faire re-découvrir Maurras...

  • A la découverte de l'homme Maurras : Le Mur des Fastes (3)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Le mur des fastes (3)...

    L'inscription relatant brièvement l'histoire du Consul Marius est comprise entre deux modestes piliers carrés :

    • au sommet de l'un (celui de gauche) : le bas-relief d'Aristarchê, copie fidèle de celui de l'Académie de Marseille... :

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    • au sommet de l'autre (celui de droite) : le relief ovale des Tremaïe, réunissant les trois personnages cités par Plutarque :


    - Marius, viril sous la toge;

    - Marthe, la prophétesse syrienne, long voilé à l'oriental;


    - Julie, à la toge romaine, la tante de César et femme de Marius, le fondateur des Légions romaines... :

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    Vous remarquerez que la grande prêtresse est au milieu, comme personnage principal, alors que le général vainqueur est, en quelque sorte, "relégué" à gauche : car c'est la prophétesse qui a insufflé aux combattants la foi en la victoire...

    Pour mieux connaître cet immense événement que fut l'écrasement définitif des Cimbres et des Teutons à côté de notre actuelle Aix-en-Provence, vous pouvez vous reporter à notre Ephéméride du 17 janvier...

    lafautearousseau

  • Autonomie en Corse : la revanche de Maurras, par Benoit Vaillot, historien...

    Merci à Philippe Kaminski, pour nous avoir transmis ce texte, que nous avions "laissé passer" : il y ajoute ce court "commentaire" :  "L'hommage du Vice à la Vertu... Peu importe que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'on en parle..."

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    Tribune publiée dans l'Humanité du 28 mars 2024

    Le projet visant à inscrire un statut d’autonomie pour la Corse dans la Constitution, porté par Gérald Darmanin, met au jour la vraie nature de toute la politique territoriale entreprise par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir : une conception maurrassienne de l’identité, de l’État et de la France. Nous avions déjà pu apprécier les propos du président de la République en 2020, lorsqu’il distinguait un « pays légal » et un « pays réel ».

    Devant les élus corses, en septembre 2023, il évoquait la reconnaissance en Corse d’une « communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre ». Des paroles, Emmanuel Macron est passé aux actes, sa déclaration constituant mot pour mot le premier alinéa de l’article proposé par Gérald Darmanin aux élus corses pour inscrire l’autonomie de la Corse dans la Constitution, dans la perspective de sa révision.

    La classe politique française ne saisit pas la revanche historique de Charles Maurras à laquelle nous assistons. L’intellectuel réactionnaire défendait en effet un « nationalisme intégral » en opposant un « pays réel », enraciné dans la religion, les traditions et les langues régionales, à un « pays légal », incarné par la raison, l’égalité entre les citoyens et les institutions républicaines, dominé par les quatre « États confédérés des protestants, juifs, francs-maçons et métèques ».

    Selon Charles Maurras, « la loi doit se plier aux variétés physiques et morales du pays, ou plutôt découler de ces variétés » afin d’abattre le « pays légal ». L’un des principes fondamentaux de la pensée maurrassienne a ainsi trait à la question de l’organisation territoriale, et prône une organisation politique et administrative différente pour chaque territoire. L’autonomie de la Corse n’est ainsi rien d’autre que le triomphe de la conception ethnique de l’identité des « nationalistes intégraux » corses contre la République.

    Le président de la République et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seuls à céder au maurrassisme ambiant, plusieurs élus régionaux, comme des vautours autour du cadavre de la République, se sont empressés de réclamer à leur tour, non pas les moyens d’assurer les compétences dont ils ont la charge – ce qui s’entend –, non pas des prérogatives supplémentaires dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation – ce qui se discute –, mais rien moins que la même chose que pour la Corse.

    La différenciation territoriale mise en œuvre par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir transpire une vision maurrassienne de la France remaniée à la sauce néolibérale. En a-t-il même conscience ? Ne nous y trompons pas, accorder l’autonomie à la Corse ou à un quelconque autre territoire aujourd’hui, c’est adhérer à une vision ethnique de l’identité, participer à la destruction des services publics et préparer les sécessions territoriales, demain.

    Cette conception de l’organisation territoriale de la France, même l’État de Vichy n’avait pas osé la mettre en œuvre. La prochaine étape sera sans nul doute l’abolition des départements et l’abandon pur et simple de certains territoires ; cela a déjà commencé outre-mer. Rappelons que cette différenciation territoriale, dans toutes ses variantes, a été refusée par les Français chaque fois qu’on les a interrogés. On ne prend plus le risque de les consulter, et pour cause !

    Les Corses interrogés par référendum en 2003 ont explicitement refusé la création d’une collectivité unique : elle a été créée de manière insidieuse à travers la loi NOTRe. Les Alsaciens, eux aussi, ont écarté par référendum en 2013 la fusion des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : non seulement la collectivité européenne d’Alsace leur a été imposée, mais on l’a aussi dotée de pouvoirs exorbitants de droit commun.

    C’est plus de services publics, plus d’État et plus de République que réclament les Français, et non la destruction des premiers, le désengagement du deuxième et la dissolution de la dernière. La crise du logement en Corse est-elle une question d’autonomie ou la conséquence d’une absence de politique de logement ? L’existence de déserts administratifs et médicaux est-elle une affaire de compétence législative ou d’abandon des services publics par l’État ?

    Emmanuel Macron répond par la différenciation territoriale à toutes les conséquences de sa politique antisociale. Voilà, là encore, une constante des héritiers de Charles Maurras, de répondre par l’identité à une question sociale et politique. Le formidable travail de soi sur soi, où la France, pendant mille ans, a constitué son unité, où la République, pendant deux cents ans, l’a rendue indivisible, est en train d’être brisé par ceux-là mêmes qui devaient en être les protecteurs.

  • Tous nos vœux aux bons ouvriers de Maurras.net….

         

               Sur le site Maurras.net ( http://maurras.net/ ), les administrateurs du site et l’Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis présentent leurs « meilleurs vœux de joie, de santé, de réussite et d’espérance pour l’année 2009 ». Qu’ils en soient remerciés, et qu’ils reçoivent en retour les nôtres.

               En dehors de l’amitié d’esprit qui nous réunit avec ce site, deux choses ont retenu notre attention dans ce message de vœux.      

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    "J’écris au flanc d’une colline couronnée d’un moulin qui a cessé de moudre et qu’on prendrait de loin pour un vieux château ruiné, comme on en voit le long du Rhône. Cinq ou six pins retiennent le sol friable de cette terre inconstante, et l’on y trouve aussi quelques oliviers lumineux…" (Charles Maurras, début d’un texte de 1895, repris plus tard en exergue de L’Étang de Berre.)

    (Illustration et citation tirées du site).

               D’abord, nous avons noté avec intérêt l’information selon laquelle la mairie de Martigues , qui a dû entreprendre de lourds travaux dans la maison de Maurras (1), attend avec impatience l’ "achèvement de ces travaux, la réhabilitation du jardin et leur réouverture au public, ainsi que celle de la bibliothèque dont les ouvrages, mis à l’abri des termites, attendent depuis des années au fond de dizaines de caisses le jour où un lecteur viendra enfin leur rendre hommage, dans une Bastide refaite à neuf !" 

               "Il en est de même, nous dit le message, des services municipaux de la Culture, de Madame la conservatrice du Musée Ziem et de toute son équipe". On ne peut que s’en réjouir, et formuler le même voeu que le site Maurras.net : « Souhaitons que l’année qui s’ouvre voie enfin l’achèvement des travaux…. »

               La deuxième chose qui nous a fait plaisir, disons-le simplement, c’est la lecture des paragraphes suivants :

               " …Quant à nous, nous poursuivrons sans faiblir en 2009 le développement du site Maurras, votre site, afin qu’il soit toujours plus complet et plus attractif. Trente mois après sa création, nous restons sur la même ligne, celle d’une qualité sans faille et d’une documentation aussi complète que possible des textes que nous mettons en ligne. C’est un travail de longue haleine, parfois fastidieux, mais qui ne doit laisser aucune place aux erreurs, aux imprécisions ou aux omissions.

               L’édifice se construit donc lentement, mais de façon cumulative ; contrairement au livre, l’édition électronique n’est jamais épuisée, jamais introuvable ; elle reste disponible, en permanence, sur les cinq continents, gratuitement et immédiatement. Avec le temps, la richesse et la diversité de votre site préféré deviennent appréciables ; rien que pour la bibliothèque des œuvres maurrassiennes, nous comptons en ce début 2009 pas moins de 76 entrées.

               La fréquentation progresse en rapport ; nous avons régulièrement plus de 200 visiteurs uniques par jour, presque 3000 par mois ; le nombre de téléchargements est en constante augmentation. Jamais sans doute le rayonnement de l’œuvre maurrassienne n’aura connu en si peu de temps un telle accélération.

               Il y a deux ans, on trouvait en ligne divers textes de Maurras, numérisés à la va-vite par des bonnes volontés mais souvent emplis de coquilles, peu ou pas du tout documentés, et souvent aussi placés en mauvaise compagnie sur des sites amateurs. Ils existent toujours, mais on ne les voit plus ; désormais, ce sont vers nos versions, fiables et annotées, que les moteurs de recherche orientent les internautes. Et la rançon de notre succès, c’est que nous sommes maintenant pillés sans vergogne… mais c’est la loi du genre, l’hommage du vice à la vertu. Nous ne nous en plaignons pas trop." 

               Là est l’explication de l’expression que nous avons choisi d’employer dans notre titre. Il ne s’agit pas de flatter qui que ce soit, ni de tomber dans une dythirambe facile. Nous faisons partie de ceux qui savent et comprennent que la tâche à laquelle s’est attelé le site Maurras.net est ardue et immense, souvent difficile, parfois ingrate. Mais que c’est une Oeuvre, et que ceux qui la réalisent sont des Ouvriers, au sens plein et fort de ce mot si beau.

               Nous apprécions le travail de l’équipe qui s’attelle à cette Oeuvre de longue haleine, nous le consultons régulièrement, nous nous en faisons tout aussi régulièrement l'écho. Il est donc juste d’exprimer de temps à autre de légitimes encouragements à ceux qui les méritent.

               Et comme nous souhaitons un développement toujours plus important au site, de le dire, en toute simplicité, en toute amitié….  

    (1) : non seulement pour préserver la Maison des termites, mais pour stabiliser les murs porteurs qui commençaient de se désolidariser suite à un affaissement du terrain,

     

  • A la découverte de l'homme Maurras : Le Mur des Fastes (1)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Le mur des fastes (1)...

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    Vous le savez, maintenant : le terrain sur lequel se trouvent maison et jardin de Maurras est un terrain assez fortement pentu.

    Lorsque Maurras a voulu honorer Gérard Tenque dans son jardin, il a pensé aussi à ne pas se limiter à une seule gloire "municipale" - fût-elle immense - mais à rappeler l'ensemble des gloires de sa chère cité, "Mon Martigues plus beau que tout", écrit-il dans son poème Où suis-je ?

    Il a donc architecturé le quart supérieur gauche - comme vous l voyez ci-dessus - où il a pu, tout à loisir, réaliser son dessein...

    On commence, en bas de cette composition, par Gérard Tenque, qui est à la base de tout ("à la base", au propre comme au figuré puisque, pour voir le reste des hommages il va falloir monter...).

    Et, tout en haut de cette composition, vous voyez une balustrade : elle surmonte le Mur des Fastes, sur lequel Maurras a raconté, à grands traits, l'histoire de Martigues.

    Cette suite d'énumérations commencera par les "armes parlantes" de la cité, et sa devise latine :

    "Tuta manet in pelago, damnoque fit tutior" (Elle reste forte dans la mer calme et devient plus forte dans la tourmente)... 

    "Tour d'argent, sur fond d'azur, aux clefs de dextre et de senestre, auxquelles est confiée la garde de notre mer... écrit Maurras sur son Mur. Puis commence l'abrégé des gloires historiques, en débutant par les plus anciennes :

    "Six cents ans avant notre ère, au témoignage de Strabon, Aristarchê, prêtresse de Diane d'Ephèse, accompagna en Gaule les colons phocéens. Son monument a été retrouvé à Martigues....

     

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    P.S. : Proposition permanente :

    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

    François Davin , Blogmestre

    lafautearousseau

  • Neuvième année bientôt en cours ... Comment allons-nous ?

     

    Depuis sa création [28.02.2007], nos lecteurs se sont toujours intéressés à la progression de Lafautearousseau et en ont été tenus informés. Nous continuerons de le faire, notre lectorat constituant, au moins dans sa plus grande part, une désormais assez vaste communauté d'idées, dont l'amitié d'esprit, parfois l'amitié tout court, sont le ciment.

    Disons tout d'abord que Lafautearousseau continue de progresser régulièrement. Et plutôt que de donner une série de chiffres comme nous l'avons fait souvent, précisons simplement, pour marquer une tendance plutôt qu'un instantané, qu'au cours des trois derniers mois [novembre, décembre et janvier] l'audience de Lafautearousseau a été de 15% supérieure à celle des trois précédents. 

    Ce dont nous voudrions faire part ici, c'est de trois faits précis, significatifs et récents :

    kathedrale-lodz-polen-37077012.jpg Le premier atteste de l'intérêt que suscite Lafautearousseau hors de nos frontières, que ce soit de la part de Français expatriés, ou d'étrangers qui, d'une certaine façon, se rattachent à notre famille de pensée ou souhaitent s'en informer. Nos outils statistiques nous indiquent l'ensemble des pays, nombreux et dans le monde entier, d'où nous sommes regardés et lus. Mais il y a parfois intérêt et de plus adhésion. Ainsi, la liste des localités d'où des dons nous sont parvenus, mentionne désormais la ville de Lodz, en Pologne, d'où un citoyen polonais, nous a adressé récemment un chèque de soutien d'un montant non-négligeable. Qu'il en soit remercié. Et surtout remercié de nous avoir manifesté ainsi son adhésion aux idées que nous tentons d'illustrer ici, dans la tradition du royalisme français et dans un esprit d'Action française. 

    philippe%20de%20saint%20robert%205.jpg Un autre soutien nous a touchés. Il est lui aussi récent et nous est précieux parce qu'il émane d'un homme dont nous respectons depuis longtemps l'œuvre, le style et la pensée : il s'agit de Philippe de Saint Robert qui, avec sa participation pour Lafautearousseau, nous a adressé ces simples mots : « Bravo pour votre site et, surtout continuez ». Inutile de dire que, venant de lui, nous en sommes honorés. [Philippe de Saint Robert - Wikipédia]

     

    aubagne20vielle20ville.jpg D'un lecteur ami ancien résidant à Aubagne, nous recevons, aussi, avec un chèque d'un montant qui n'avait rien de modeste, les lignes suivantes qui nous touchent encore : « le 26 janvier, Chers amis, Voici, ci-joint, ma modeste contribution au développement de votre site d'informations que je lis chaque jour avec un immense plaisir. Je vous souhaite une excellente année 2016, pleine de santé et de bonheur pour vous et vos familles. Longue vie au site lafautearousseau ! Avec mes amitiés ». Nos remerciements et nos amitiés.

    Le lecteur tirera des quelques informations qui précèdent les conclusions qui lui paraîtront convenir. Quant à nous, elles nous encouragent à poursuivre notre travail, souvent très prenant, pour réaliser au quotidien un site qui nous semble faire œuvre vraiment utile.  Lafautearousseau  •

     

  • lafautearousseau ”lanceur d'alerte” : Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !...

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    Voici la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

     

    27/09. Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !... lafautearousseau "lanceur d'alerte"...

    26/09. Intégrer la Maison de Maurras au réseau des Maisons des Illustres...

    25/09. Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ? 

    24/09. IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX "MAISONS DES ILLUSTRES" !

    23 et 22/09. En vidéo, puisque la mairie communiste l'interdit "en vrai" :lafautearousseau vous invite à visiter le jardin de la maison de Maurras à Martigues

    21/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (II/II)

    19 et 20/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    En 2019 

    maurras defendez sa maison.jpg

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    Voici la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

     

    5/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (V/V)

    4.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (IV/V)

    3.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre repfroches (III/V)

    2.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (II/V)...

    1/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (I/V)...

    30/09. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'émission Répliques de Finkilekraut...

    27/09. Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !... lafautearousseau "lanceur d'alerte"...

    26/09. Intégrer la Maison de Maurras au réseau des Maisons des Illustres...

    25/09. Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ? 

    24/09. IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX "MAISONS DES ILLUSTRES" !

    22 et 23/09. En vidéo, puisque la mairie communiste l'interdit "en vrai" : lafautearousseau vous invite à visiter le jardin de la maison de Maurras à Martigues

    21/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (II/II)

    19 et 20/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    En 2019 ;

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    Voici la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

     

    5/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (V/V)

    4.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (IV/V)

    3.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre repfroches (III/V)

    2.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (II/V)...

    1/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (I/V)...

    30/09. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'émission Répliques de Finkilekraut...

    27/09. Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !... lafautearousseau "lanceur d'alerte"...

    26/09. Intégrer la Maison de Maurras au réseau des Maisons des Illustres...

    25/09. Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ? 

    24/09. IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX "MAISONS DES ILLUSTRES" !

    22 et 23/09. En vidéo, puisque la mairie communiste l'interdit "en vrai" :lafautearousseau vous invite à visiter le jardin de la maison de Maurras à Martigues

    21/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (II/II)

    19 et 20/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    En 2019 ;

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    Voici la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

     

    11/10. A la découverte de l'homme Maurras (4) : Les changements du lieu, d'hier à aujourd'hui...

    10/10. A la découverte de l'homme Maurras (3) : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

    9/10. A la découverte de l'homme Maurras (2) : En Haute Provence, le hameau Les Maurras...

    8/10. A la découverte de l'homme Maurras (1) : d'où viennent les Maurras ?

    7/10. A partir de demain, sur lafautearousseau : à la découverte de l'homme Maurras...

    5/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (V/V)

    4/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (IV/V)

    3/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (III/V)

    2.10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (II/V)...

    1/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (I/V)...

    30/09. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'émission Répliques de Finkilekraut...

    27/09. Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !... lafautearousseau "lanceur d'alerte"...

    26/09. Intégrer la Maison de Maurras au réseau des Maisons des Illustres...

    25/09. Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ? 

    24/09. IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX "MAISONS DES ILLUSTRES" !

    22 et 23/09. En vidéo, puisque la mairie communiste l'interdit "en vrai" : lafautearousseau vous invite à visiter le jardin de la maison de Maurras à Martigues

    21/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (II/II)

    19 et 20/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    En 2019 ;

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    Voici la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

     

    11/10. A la découverte de l'homme Maurras (4) : Les changements du lieu, d'hier à aujourd'hui...

    10/10. A la découverte de l'homme Maurras (3) : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

    9/10. A la découverte de l'homme Maurras (2) : En Haute Provence, le hameau Les Maurras...

    8/10. A la découverte de l'homme Maurras (1) : d'où viennent les Maurras ?

    7/10. A partir de demain, sur lafautearousseau : à la découverte de l'homme Maurras...

    5/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (V/V)

    4/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (IV/V)

    3/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (III/V)

    2/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (II/V)...

    1/10. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (I/V)...

    30/09. Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'émission Répliques de Finkilekraut...

    27/09. Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !... lafautearousseau "lanceur d'alerte"...

    26/09. Intégrer la Maison de Maurras au réseau des Maisons des Illustres...

    25/09. Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ? 

    24/09. IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX "MAISONS DES ILLUSTRES" !

    22 et 23/09. En vidéo, puisque la mairie communiste l'interdit "en vrai" : lafautearousseau vous invite à visiter le jardin de la maison de Maurras à Martigues

    21/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (II/II)

    19 et 20/09. Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    En 2019 ;

  • MAURRAS A LA UNE : CE SERAIT BIEN AUTRE CHOSE S’IL AVAIT « GAGNE »

    maurras cahier de l'herne.jpg        Nathalie Kosciusko-Morizet est, à l’évidence, une femme intelligente et distinguée. Elle a de la classe et de la tenue; sa beauté séduit. Et puis, elle a, par ailleurs, un passé, des origines ; une famille et une histoire. Ceux qui ne croient pas que nous soyons d’abord des héritiers, mais, plutôt, de libres contractants, feront bien de lire la fiche que lui consacre Wikipédia. Sous toutes réserves, car Wikipédia n’est pas une garantie d’exactitude, nous ajoutons, en fin de note le lien qui y conduit. Lisez-la. Vous y trouverez de solides éléments d’explication.

            Explication à quoi ? A ce que son dépit, après la défaite de son camp, avec lequel elle s’est trouvée en désaccord, où son influence ne s’exerçait plus assez à son goût, dont elle désapprouvait les orientations de campagne, ait soudainement  trouvé un bouc émissaire, un responsable inattendu, sur lequel transférer ce dépit : Charles Maurras, via Patrick Buisson, le conseiller de Sarkozy, objet de sa détestation !

            Ainsi, Buisson, instrumentalisant Sarkozy, aurait voulu faire gagner non le président sortant, mais Charles Maurras ! Comment une personne intelligente peut-elle imaginer et prononcer, en public, pour une diffusion dans toute la presse, sur toutes les radios, toutes les chaînes de télévision, une hypothèse plus alambiquée, plus ridicule, plus improbable ? Et tous les commentateurs, tous les éditorialistes, tous les politologues, d’y faire aussitôt le plus large écho.   

            Sans s’interroger sur ce que cette affirmation saugrenue pouvait bien signifier. Quel sens a-t-elle ? Et qui est ce Charles Maurras improbable que l’on aurait, en haut lieu, voulu faire gagner et qui serait, en dernière analyse, le responsable de la défaite de Nicolas Sarkozy ? Personne ne s’y arrête. Personne ne relève l’énormité du propos. Personne ne cherche à savoir qui était ce vieil homme de nouveau accusé d’une défaite, mais de si petite dimension, cette fois-ci, qu’elle ne le concerne ni de près ni de loin, alors que ses disciples, commémorent le soixantième anniversaire de sa mort ! A cette classe politicienne et médiatique, le fond importe peu. Seule l’image compte. Et celle qu’ils ont forgée de Charles Maurras, toute faite, toute simple, toute bête, toute convenue, est négative. Elle est commodément située, reléguée, à l’extrême-droite. Elle se veut chargée d’opprobre. Cela leur suffit.

            Que Nathalie Kosciusko-Morizet ait trouvé le moyen d’impliquer un Charles Maurras convenu et faux, dans la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, que ce nom lui soit, spontanément ou non, venu à l’esprit, dans cette circonstance, peut s’expliquer simplement par le contexte personnel et familial de cette femme politique, par goût personnel, mais aussi, par atavisme. Contexte de vieille haine devenue instinctive. Mais plus largement, l’épisode en dit long sur le désarroi et le vide idéologique dans lequel se débat le personnel politique de cette Vème république, finissante, comme il y a cinquante quatre ans, la IVème.

            Bien que, en effet, dans les dernières semaines de sa campagne, Nicolas Sarkozy ait tenté de réveiller à son profit tout un vieux fond patriotique français, sa victoire, en aucun cas, n’eût été celle de Charles Maurras.

            Edgar Morin, lui, a publiquement déploré la vacuité dont nous venons de parler et l’absence, le manque de toute grande pensée politique dans le paysage français et, sans-doute, européen. Parmi celles-ci, il distingue trois grandes familles : celle issue de Marx (le matérialisme révolutionnaire ; le communisme) ; celle issue de Tocqueville (La démocratie, le libéralisme) ; celle de Maurras (la Tradition, contre la Révolution).  

            On sait que la première a fini dans l’impasse d’un univers concentrationnaire aujourd’hui effondré. Edgar Morin, lui-même, se refuse, désormais, à l’emploi du mot Révolution. Son opposé, la démocratie mondialisée, se craquelle et son unique vrai ressort, le matérialisme consumériste, l’abondance, fût-elle misérable, ne sont plus vraiment au rendez-vous.

            Maurras n’était pas ce qu’il est trop commode de nommer un extrémiste. Mais il est vrai qu’il était soulevé par la passion, parfois violente, de la France, et de la civilisation classique, qu’il voyait, l’une et l’autre, menacées de mort. Cette passion violente peut expliquer des excès ou des erreurs. Elle ne rend pas sa pensée caduque. Dans l’effondrement successif des divers avatars de la Révolution, sa pensée, une pensée axée sur la Tradition, est, peut-être, aujourd’hui, la seule qui tienne encore debout. Une pensée, comme disait Boutang, venue des profondeurs. Une pensée qui sauve. Pour Maurras, là est, ou serait, sa vraie victoire. Le reste, ce sont, évidemment, des enfantillages et des sottises, tout simplement. Il eût pourtant été paradoxal que, nous qui sommes maurrassiens, nous n'y réagissions pas.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Kosciusko-Morizet

  • Histoire & Actualité • Hommage républicain à la Résistance royaliste : Inauguration de la place Mireille-et-Jacques-Re

     

    par Daoud Boughezala
    rédacteur en chef de Causeur

    S'il est plusieurs façons possibles d'être et agir en royaliste - pourvu de ne pas nuire à l'objectif poursuivi - cet article en est un exemple. Intéressant, honnête et bien écrit, comme d'ordinaire les articles de Daoud Boughezala. LFAR

     

    boughezala.jpgIls étaient venus, ils étaient tous là à Saint-Germain-des-Prés ce samedi 26 mars pour honorer un couple de grands résistants en inaugurant la place Mireille-et-Jacques-Renouvin : le maire de Paris Anne Hidalgo, le député frondeur Pascal Cherki, l’adjointe communiste Catherine Vieu-Charier et le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq. Quelque 250 quidams, parmi lesquels des militants d’Action française, des membres de la Nouvelle Action royaliste fondée par Bertrand Renouvin, mais aussi Gabriel Matzneff et Lorànt Deutsch côté people, vibraient au son du Chant des partisans.

    Jean-Pierre Lecoq a longuement rendu hommage au camelot du roi et compagnon de la Libération Jacques Renouvin qui avait participé « à tous les chahuts et bagarres décidés par Léon Daudet et Charles Maurras » dans sa jeunesse avant de se retourner contre ses anciens maîtres, à la signature des accords de Munich en novembre 1938. Le futur héros de guerre gifla publiquement le président du Conseil, Pierre-Antoine Flandin, après que celui-ci avait envoyé un télégramme de félicitations à Hitler.

    Non sans courage, Anne Hidalgo a reconnu la filiation « patriote » et « monarchiste » d’une branche de la Résistance qui s’était élevée contre « la démission de Charles Maurras face à la menace allemande ». Engagé volontaire la guerre venue, prisonnier des Allemands puis résistant FFI après l’armistice, Jacques Renouvin rencontra une dénommée Mireille Tronchon lors d’un sabotage antipétainiste. Particulièrement inspiré, le maire de Paris est longuement revenu sur cet amour né au cœur de la Résistance, entre une jeune démocrate-chrétienne et un « fervent catholique » monarchiste qui multiplièrent les opérations punitives anticollabos. Arrêtés en Corrèze par la Gestapo un jour de janvier 1943, ils se marièrent en prison avant de se séparer, Jacques mourant d’épuisement dans le camp de Mauthausen tandis que Mireille allait donner naissance à leur fils Bertrand, figure du royalisme de gauche.

     

    On connaît le mot de Clemenceau, « la Révolution française est un bloc » ; on peut en dire autant de la Résistance. Si on avait épuré sa mémoire des admirateurs de Staline, des royalistes germanophobes et autres nationalistes tenant d’une France éternelle, l’armée des ombres serait réduite à peau de chagrin. C’est pourquoi le Front républicain, le vrai, devrait s’étendre jusqu’aux royalistes !   

    Daoud Boughezala