A la découverte de l'homme Maurras (1) : D'où viennent les Maurras ?
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui : les origines de la famille Maurras...
Beaucoup l'ignorent : la famille Maurras n'est pas de Martigues, mais de Roquevaire, où se trouve le caveau familial. Et vient de plus loin et de plus haut encore : de la Haute Provence (photo demain).
C'est d'ailleurs à Roquevaire que Charles Maurras est enterré, ainsi que son frère, Joseph, son père et sa mère.
Seul son coeur se trouve à Martigues, dans le jardin de "sa" maison, qui est la sienne parcequ'elle était celle de sa mère, qui était une Garnier.
Le père de cette madame Garnier - laquelle épousa donc le père de Charles Maurras, - était marin, et navigua avec le Prince de Joinville, qui vint un jour visiter son ami dans sa maison, à Martigues.
De même, à Martigues, Maurras n'est pas né dans "sa" maison du Chemin de Paradis, mais dans une autre, très étroite, située sur l'actuel Quai Marceau.
A l'époque ce Quai s'appelait le Quai Brescon sur toute sa longueur.
Aujourd'hui, seule l'extrémité du Miroir aux oiseaux s'appelle encore Quai Brescon : l'autre partie, à l'opposé, où se trouve donc la maison natale de Maurras, s'appelle maintenant Quai Marceau.
Voilà pourquoi on peut voir une ancienne photo montrant l'actuelle pointe du Quai Brescon/Miroir aux oiseaux sur laquelle Maurras a écrit de sa main : "Mon quai natal"...