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A la découverte de l'homme Maurras (3) : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

Aujourd'hui : Il y a bien longtemps, bien avant l'actuelle maison de Martigues...

Ce sont donc les hasards de l'existence qui ont fait se rencontrer les Maurras - venant de Haute Provence - et les Garnier, habitant Martigues de longue date, et propriétaires de ce qui deviendra "la maison de Charles Maurras" : Jean Maurras, père de Charles, receveur à Roquevaire, fut muté à Martigues, où il rencontra celle qui allait devenir sa femme, et la mère de Charles.

Mais il nous faut d'abord parler un peu de Martigues, "avant"...

Au seizième siècle, avant que les trois communes de Jonquières (la première, en arrivant de Marseille), l'Île et Ferrières (au Nord) ne s'unissent pour former une seule commune - Martigues - selon la volonté expresse d'Henri III, le "quartier" de Ferrières - où se trouve la très belle "maison de Maurras" - était le moins favorisé des trois.

maurras chapelle.jpg

Une église, du XVIIème siècle, dominait sa colline : elle est toujours là, aujourd'hui, dominant l'ensemble de la ville et donc, aussi, sur l'arrière, la maison de Maurras : c'est l'église Notre-Dame de Miséricorde, dite également Notre-Dame des Marins (ci dessus)...

Non loin de cette église, mais en contrebas, se trouve le seul moulin restauré - du moins, pour l'instant... - de Martigues, qui en compte plusieurs autres. Il est situé entre l'église et la maison de Maurras, qu'il domine donc, lui aussi...

MAURRAS MOULIN.jpg


Pour le reste, l'ensemble du quartier était constitué d'une terre relativement ingrate, vouée à l'agriculture, et plutôt instable.

Tout en bas, au bord de l'eau, se trouvaient des marais salants : ils s'étendaient devant la maison, entre elle et les eaux séparant Ferrières (le quartier de Maurras) de l'Île...


Sur cette (mauvaise) photo d'époque, la maison de Maurras est à gauche; le quartier de l'Île est en face d'elle, "au loin" :

maurras marais salants.jpg

Aujourd'hui, les marais salants que l'on voit devant la maison ont intégralement disparus, remplacés par un Stade, le Théâtre et... l'urbanisation, et il y a, maintenant, plusieurs centaines de mètres entre la maison et l'actuel Quai Paul Doumer.
Si certains sites, certains lieux ont peu, ou pas changés depuis qu'on les connaît, il est clair qu'on ne peut en dire autant du "quartier de Charles Maurras", ni, du reste, du "Martigues de Charles Maurras"...

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