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Journées du Patrimoine puis Municipales : quel sort pour la Maison de Maurras, à Martigues ?

Dans un an, les Municipales...

En ligne de mire, en Provence, Roquevaire et Martigues, où le dernier "Mur de Berlin" d'Europe entoure la maison de Charles Maurras...

Comme d'habitude, Lafautearousseau (LFAR) ne donnera pas de consigne de vote précise : d'une part, nous considérons nos lecteurs comme suffisamment formés, ils ne sont pas notre propriété et nous les laissons parfaitement libres de leur choix ; d'autre part, les positions de la Rédaction sont suffisamment explicites pour que l'on puisse aisément imaginer quels succès - ou quelles défaites - nous souhaitons...

Il y aura cependant deux cas "à part" l'année prochaine en Provence : celui de Roquevaire et celui de Martigues, actuellement dirigées par un maire apparenté communiste (après une parenthèse UMP) pour la première, et par un maire communiste depuis 1946 pour la seconde (avec deux parenthèses SFIO).

Ces deux villes revêtent une importance particulière pour les maurrassiens que nous sommes :

maurras caveau.jpg Roquevaire, car elle abrite le caveau de la famille Maurras (ci contre), où celui-ci repose aux côtés de son père Jean, de sa mère Marie-Pélagie et de son frère Joseph, entre autres...

Beaucoup l'ignorent, mais les Maurras ne sont pas du tout originaires de Martigues : ils viennent de Haute Provence, où se trouve toujours un hameau dit "Les Maurras"... Une sorte de migration familiale (tiens ! les Maurras étaient des "migrants" ? Voilà qui va intéresser le Pape François et toute notre bonne intelligentsia politiquement beaucoup trop correcte !!!) amena une partie des Maurras à "descendre" de la montagne vers la mer, mais toujours en restant à l'est de Marseille.

Le père de Maurras, Jean, était receveur à l'enregistrement à Roquevaire, ville qui n'a malheureusement pas conservé sa maison, de moindre intérêt, il est vrai, que celle de sa mère à Martigues…

Martigues, car elle abrite la maison de la mère de Maurras (qui était une Garnier), donnée par Jacques Maurras à la Mairie de Martigues le 27 septembre 1997, conformément au voeu exprès de Charles Maurras.

Or, si le cas de Roquevaire n'est pas franchement "gênant" pour nous (l'accès au cimetière est relativement aisé), il n'en va pas de même à Martigues, où l'actuel Conseil municipal du communiste Gaby Charroux (élu le 29 mai 2009, puis réélu) a adopté, vis-à-vis de la maison de Maurras, une attitude radicalement différente de celle de l'ancien maire, Paul Lombard, lui aussi communiste, mais qui permettait un accès facile au lieu.

On a même pu entendre proférer une énormité par un membre du Conseil municipal de Martigues, au MUCEM de Marseille, lors d'un pseudo colloque sur Maurras (en juin 2018) qu'il faut bien appeler par son nom de "colloque-bidon" : cet élu martégal a osé dire - en substance - que la maison de Maurras, ce n'était rien du tout, c'était quatre murs, et un ensemble vide, sans rien.

Or, tout le monde sait très bien que la maison de Maurras est une maison "pleine", et qui ne demande qu'à vivre : une maison pleine des souvenirs, des objets, des livres du Maître, et dont nous demandons - rappelons-le au passage - qu'on l'ajoute à la déjà longue liste des Maisons des Illustres, afin de la soustraire, justement, à l'esprit aussi partisan qu'irresponsable et misérable de certains élus communistes, qui pratiquent une sorte de véritable génocide culturel en interdisant de fait l'accès à la Maison, et même au Jardin !

Il va donc sans dire que, même sans donner de consignes de vote, nous verrions d'un bon oeil la chute d'une municipalité haineuse et sectaire, à Martigues, même si nous ne nous faisons guère d'illusions, sur ceux qui la remplaceraient. Mais au moins pourrait-on espérer ne plus se heurter à l'actuel mur du mépris, du refus, de la haine - pour parler clair - qui se dresse actuellement, tout aussi infranchissable que l'ancien Mur de Berlin, de sinistre mémoire, et, comme lui, dressé par des staliniens qui relèvent plus de la paléontologie que de la politique...

Alors, oui, nous posons au moins la question : faudra-t-il voter même pour "peu importe qui", appliquer la politique du « TOUT SAUF » à Martigues ?

Devrons-nous retourner la stratégie des électeurs de gauche contre eux et contre le maire PCF (ils appellent cela "la discipline républicaine"), c’est-à-dire voter pour la liste d’en face qui pourrait l'emporter; n'importe quelle liste et ainsi « faire barrage » aux derniers représentants du stalinisme ?

A ceux qui d’aventure hurleraient à la trahison doctrinale dans un pharisaïsme qui leur est cher, nous répondrions ceci : préférez-vous voir la maison du Maître finalement s'écrouler, à force de manque d'entretien; finalement détruite, donc, mais, vous, gardant vos mains bien propres et votre conscience tranquille ? 

La question se posera également pour Roquevaire, bien que, nous l'avons dit, à un degré de gravité bien moindre.

lafautearousseau lance le débat…

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