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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Vivre Libre ou Mourir, par Frédéric Winkler.

    Il suffit de faire croire aux individus qu'ils sont libres et ainsi les mettre dans les chaînes. Notre civilisation se meurt du bourrage de crâne médiatique du prêt à penser. Nos vies sont déjà gravement menacées par la nourriture dépourvue du nécessaire vital pour notre santé. Comment faire confiance à une société empoisonnant sa population à coup de pesticides et autres chimies sortant des mêmes laboratoires que les gaz de combat !
    Tandis que l’humus disparait progressivement de nos sols les rendant imperméable à toute vie. Redonnons au monde paysan le respect et la liberté de produire comme le faisaient leurs pères et arrêtons de les soumettre à l’esclavage du productivisme. Gilles Lartigot dans son livre EAT, nous interpelle en disant que « nous vivons dans une société toxique pour notre santé. La nourriture industrielle nous rend malade. La pollution, le stress et les produits chimiques font partie de notre quotidien. Ce sont des faits. Il est encore temps d’en réchapper… »

    frédéric winkler.jpgQue devrions nous dire devant la puissance financière pharmaceutique incitant la médecine vers la surconsommation de médicament, est-ce là le serment d’Hippocrate ? La médecine a-t-elle encore une âme ?
    Comment parler aussi de la souffrance du monde animal que l’on soumet au nom de notre consommation aux pires élevages et tortures. Nous ne l’accepterions pas pour des êtres humains, alors ?
    Que sont devenus nos cités, nos rues et la nature environnante, véritablement dépersonnalisés pour le plus grand profit du politiquement correcte. La disparition graduelle des espaces verts, au profit de bureaux et autres cages à poule faisant naître une jeunesse désœuvrée, écœuré et déracinée. Les programmes scolaires sont orientés et falsifiés idéologiquement pour être assénés en vue de l’esclavage de masse sombrant dans un monde chimérique de non existence.

    Tout cela répond-il aux impératifs d'une vie saine et équilibrée ?

    Environnement saccagé, valeurs humaines anéanties, nos vies et nos esprits sont manipulés : voilà ce qu’il convient d’attribuer à la logique de destruction de cette anti-civilisation. Le système s’attache à enlever toute transcendance aux actes de la vie, à anéantir toute valeur alors que les yeux vides de tout idéal on avance aveuglément, musique bruyante aux oreilles dans des délires conditionnés.
    La répression s’abat sur les citoyens quand ils n’acceptent pas d’être soumis alors que l’insécurité s'installe partout en toute impunité. La République devra répondre devant le tribunal de l’histoire pour nos libertés perdues. La puissance bureaucratique et l'inquisition fiscale règnent, c’est une vaste machine à broyer les énergies. La France fonctionnarisé détruit systématiquement la paysannerie, l'artisanat et le petit commerce.
    Proudhon se serait exclamé : contrôlés, étiquetés, amendés, noyautés, enrégimentés, écrasés, endettés et finalement révoltés, enfermés, parfois suicidés ou fusillés...
    Nous ne voulons pas être des numéros. Dans ce système antisocial, la consommation de calment augmente comme le taux de suicide, l’adversaire a pris la forme d’une mécanique implacable, servie par la toute –puissance de l’Etat. C’est ainsi que se construit une société programmée pour la consommation et aboutissant au spectacle permanent de la vie artificielle et idiote.
    Notre travail et nos impôts financent un système bancaire et économique injuste ? Les financiers et des traders sans morale continuent à s’engraisser. Les superprofits explosent alors que des millions de travailleurs se retrouvent sans emploi ? Le travail doit-il être géré comme une marchandise, il se délocalise loin des lieux d’origines avec son lot de déracinement et de misère.

    Est-il admissible de vivre ainsi ?

    Sommes-nous dignes de la sueur et du sang versé par nos pères. Avons-nous bien dans l'esprit l'importance et la profondeur de ce sacrifice pour nos libertés. Faut-il accepter de voir notre langue et nos traditions disparaître au profit d'une culture de supermarché standardisée. La résistance devient la question de survie dans l’exaspération poussée à ses limites...
    Doit-on, aujourd’hui, se contenter de subir sans réagir ?

    Cette république aux scandales incessants, laisse au pouvoir pour cinq ans des petits chefaillons issus des divers partis politique, afin que ceux-ci alimentent la division et la haine entre nous. Des hommes « responsables mais pas coupables » comme le dit la rengaine venus se servir et non servir. Ce triste quotidien, n’est pourtant pas une fatalité ! Nous faisons l’histoire et la destinée de tout un peuple dépend de notre implication. Les soi-disant révolutionnaires, comme une mode de « bobos », ne remettent pas en cause les fondements même du système. Ceux-ci finissent par servir la pieuvre étatique satisfaisant ainsi leurs contestations superficielles.
    On est loin du temps où chaque ville se développait en parfaite harmonie, où il y faisait bon vivre, travailler et s'amuser. L’autonomie vécue était basé sur le savoir-faire et la qualité, jamais consommateur n’aurait été floué comme aujourd’hui car les Corps de métier veillaient. C’est pour cela qu’il faut ouvrir les archives et s’y plonger afin d’y tirer les leçons de nos pères pour demain. Il faut être imperméable contre ce système dans notre vie social et citadine, cela peut paraître surprenant et même inutile aux yeux d’une multitude déjà soumise. L’individualisme, l’inconscience et l’absence de repères favorisent chez certains une vision parfois peu objective des difficultés que subit aujourd’hui notre pays et dont eux-mêmes en sont souvent les victimes. Redonnons à la France la clef de sa civilisation par un régime stable et durable au-dessus des partis et des lobbies et dont la destinée a pour seul objectif de la faire rayonner dans la modernité au service de son peuple.
    Un individu venant au monde dans notre civilisation trouve incomparablement plus qu’il n’apporte, la défense de cet héritage, devient pour nous une priorité fondamentale. Toute initiative, si minime soit-elle n’est jamais inutile que ce soit par la plume, par l’action et dans l’exemple. Nous conclurons en rappelant que la France à vue jaillir jadis dans ses malheurs des preux. Le général Weygand disait : « …Mais si les vivants comprennent et suivent la leçon des morts, leurs « immortels conseilleurs », ils resteront vigilants et ils ne consentiront pas à être faibles ».
    A nous d’être à la hauteur et inlassablement convaincre par l’exemple en retrouvant le sens de la vie communautaire. Nous ne savons pas dans l’avenir, comment l’histoire nommera ceux qui ont lutté pour sortir la France d’aujourd’hui des difficultés qu’elle subit. Espérons seulement qu’elle ne dise pas de nous, que nous avons laissé faire ! Levons nous comme nos ancêtres se sont dressés pour être libre.
    Et relisons la mise en garde de Thierry Maulnier : « Quand la vie nationale est menacée dans ses sources mêmes, elle ne se sauve plus que par le sursaut qui s’attaque aux principes du mal. Dès maintenant, il n’est plus permis de choisir entre la facilité et l’effort, entre la mollesse insidieuse des déclins tranquilles et les dures reconstructions. Si nous ne choisissons pas de réagir et de renaître, il nous faut choisir de sombrer… La situation de l’Europe, la misère présente, la guerre possible, nous annoncent que l’abaissement de la France ne serait pas paisible. De telles menaces doivent nous remplir d’espérance et de courage : puisque l’époque de l’inaction et de la douceur de vivre est passée, faisons en sorte que la rudesse de ce temps soit féconde ; les efforts, les risques de la renaissance ne sont pas plus grands, ils sont plus beaux que ceux de l’agonie. ».
    Cette nouvelle voie reste celle de la vie face aux déstabilisations et destructions humaines où nous entraîne un libéralisme sans frein guidé par le seul intérêt de l’argent. Nous préférons garder l’image d’une famille responsable qu’une société de consommation sans vie aux ordres d’un mondialisme inhumain. Bref la chance de l’élévation de l’homme et non celui de la soumission au matérialisme. Humblement, dans cette voie nouvelle, gardons à l’esprit la justice et l’humanisme qui nous font choisir, par essence écologique, les lys pour une voie royale. …
    Notre Jour Viendra !

    F.W

  • Violences de Tremblay: une seule solution, l'expulsion.....

    Acte I : on a importé -sans les moindres des précautions...- des milliers de personnes d'Afrique, qui vivent sur notre sol de trafics divers, la drogue étant l'un des plus juteux mais pas le seul.

    Acte II : quand la police donne un coup de pied dans la fourmillière, "is" cassent tout, mettent le feu, caillassent les bus, bloquent la circulation.....

    Acte III : "on" envoie la police, on fait accompagner les chauffeurs de bus et tout le toutim...

    Question: va-t-on devoir engager la moitié de la France pour protéger l'autre moitié ?

    Ne vaudrait-il pas mieux enfin admettre:

    1: qu'on a fait une folie avec l'immigration depuis 1975.

    2: que cette folie ayant été faite, maintenant il faut en sortir. Et pour en sortir, la vraie solution n'est pas d'aller dans les rues avec des armures, de blinder les bus ou de mettre un régiment dans chaque collège et lycée.

    La solution est de déchoir (1) sans délai et d'expulser sans faiblesse.

    Sinon, qu'on ne se plaigne pas.....

    VIOLENCE TREMBLAY.jpg
    "Ils" investissent pour payer nos retraites ? Les braves gens !.....
    (1) : Voici ce que disent -pour l'instant...- les textes. "Pour l'instant", car rien n'empêche les députés de durcir ces règlements et d'aller aussi loin que le souhaiterait l'opinion publique (parfois appelée "peuple souverain !...) si on lui demandait un jour son avis....:
          
           (source: Nathalie BRUNETTI et Carine DIEBOLT - "Droit pour Tous" - 2007):

      Pouvez-vous être déchu de la nationalité française ?

        ·    Oui, la déchéance est une sanction pour indignité ou manque de loyalisme applicable à une personne qui a acquis la nationalité française.

    ·     Quelles sont les conditions de la déchéance ?

    ·     Vous devez avoir acquis la nationalité française. Si vous êtes né français vous ne pouvez être déchu.

    ·     Vous devez avoir commis certains faits dans un délai de 10 ans qui a suivi l'acquisition de la nationalité française.

    ·     Quels sont les faits reprochés ?

    ·     Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.

    ·     Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit pour atteinte à l'administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.

    ·    Condamnation pour s'être soustrait aux obligations du service national

    ·     Actes commis au profit d'un état étranger incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France

    ·    Condamnation en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et pour lequel la personne a été condamnée à une peine d'au moins cinq ans d'emprisonnement.

    La déchéance ne peut avoir lieu que dans un délai de 10 ans à compter de l'acquisition de la nationalité française. Pour organiser votre défense, vous disposez d'un délai d'un mois à compter de la notification vous informant de l'intention du ministre chargé des naturalisations de vous déchoir de la nationalité française.

  • Contre les idéologies: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol d

    En guise de conclusion....

              Arrivés à ce stade de notre raisonnement, faisons une sorte de petite pause, et convenons qu'il est -somme toute- assez amusant de constater qu'en réalité les choses ne se passent pas tout à fait, et même pas du tout, comme le souhaitaient -et comme prétendaient les organiser- nos idéologues de gauche et d'extrême gauche.

              Et la vie dans les banlieues, dans les cités, n'est pas toujours -loin s'en faut- un long fleuve tranquille....

    violences banlieues sego.jpg

              Il est plus facile de casser que de construire: ils en font l'expérience aujourd'hui ! Avec leur machine de guerre contre l'identité française qu'est l'immigration, ils pensaient avoir trouvé une arme imparable: nous étions tous sommés d'accepter sans rien dire la déferlante migratoire, sous peine d'être taxés de racisme, infamie suprême ! Et, nous venons de le voir, pour donner une pseudo légitimité, pseudo historique et pseudo scientifique à leur mauvais coup contre la Nation, ils ont concocté cette histoire abracadabrante de vagues migratoires successives ayant constitué la France.

    violences bandes.jpg
    On m'appelait "Douce France"...

               A chacun sa chimère: pour Staline, c'était la classe ouvrière, pour Hitler, c'était la pureté de la race aryenne, pour nos bobos/gauchos/trotskos (sans oublier les cathos de gauche, en un certain sens les pires...) c'est la pureté de l'immigré...!.

              Mais les choses prennent une autre tournure: on se souvient, par exemple, de la phrase de Ségolène Royal, en visite aux Antilles: "Je serai la Présidente de la République de la France métisse". En parlant ainsi, elle semblait émettre le souhait d'une sorte de nouvelle société (1) qui ressemblerait, en gros, à ce que l'on peut observer au Brésil, pays où s'est effectivement réalisé un métissage important, mais loin cependant d'être total.

               Cependant, si le souhait de Ségolène et des bobos/gauchos/trotskos est de voir se métisser les populations dont ils favorisent et organisent massivement la venue en France, les dites populations ne réagissent pas forcément comme les idéologues l'avaient prévu. Si un nombre non négligeable d'immigrés ont une conduite correcte, et ne posent pas de problèmes particuliers, on est bien obligé de constater qu'à l'inverse, un nombre -lui aussi non négligeable- d'immigrés se tient mal et, justement, pose problème. Et, dans ce cas-là -malheureusement fréquent- les populations concernée s'ignorent, au mieux; se haïssent et se combattent, au pire.... 

               Elles s'ignorent ?: après un lycée musulman, on annonce un lycée Sikh ! bientôt, pourquoi pas, un lycée tamoul, un autre taoïste, hottentot, inuit...et quoi encore ? 

    violences bandes ethniques 16 SEPT 2007.jpg
    Septembre 20007: deux bandes ethniques s'affrontent dans l'Essonne:
     l'une vient de Saint-Michel-sur-Orge, l'autre de Sainte-Geneviève-des-Bois....

               Elles se haïssent ? Voyez le Gang des barbares, de Youssef Fofana, à l'origine du massacre d'Ilan Halimi; ou les propos de la Tribu Ka; ou les violences inter-ethniques; ou l'explosion des violences entre les jeunes "pro-juifs" et les jeunes "pro-palestiniens", dont on voit bien qu'elles sont le fait d'une importation récente de populations sensibles au conflit israélo-palestinien, et qui viennent implanter chez nous un conflit et une haine qui ne nous concernent pas directement, dans lequel nous ne sommes pas directement impliqués; voyez, partout, la guerre entre gens du voyage et maghrébins; et ainsi de suite...

               Le constat est clair et net: le métissage souhaité par la gauche et l'extrême gauche ne se produit pas. Bien au contraire: les populations nouvelles s'affrontent et -comme au Liban- cohabitent tant bien que mal, en attendant le moment où -les mêmes causes produisant les mêmes effets- tout saute, à intervalles réguliers, et de plus en plus rapprochés !

               Voilà à quoi auront abouti les chimères de ceux qui, voulant "du passé faire table rase", n'auront réussi qu'à créer de nouvelles tensions et de nouveaux conflits, dans leur ardeur à détruire la France historique, créée, justement, et par définition, contrairement à leurs rêveries néfastes, par l'Histoire....

               Pour conclure ces trop rapides réflexions -mais il faut bien tâcher de ne pas être trop long !...- nous remettons ici le PDF expliquant notre position sur la prétendue diversité/diffférence, afin d'élargir le débat. En commençant ces réflexions, nous avons en effet pris du recul pour bien montrer dans quel contexte idéologique se situait le problème: au moment de conclure, il n'est peut-être pas inutile d'élargir aussi la vision, afin de bien mesurer l'importance des questions qu'elle soulève.

    RESF.jpg
    L'inévitable RESF, et toutes les Associations financées par nos impôts -sous forme de subventions- se sont mobilisées pour qu'Esmira, jeune Azérie, reste en France. Parce qu'elle est brillante, disent-"ils" !
     Mais c'est justement parce qu'elle est brillante -si elle l'est vraiment, et que ce n'est pas de l'intox-qu'il faut qu'elle rentre chez elle:
     son pays en a besoin.
    Laissera-t-on encore longtemps la mafia néo-colonialiste bobo/gaucho/trotsko planifier en grand
    le pillage des ressources humaines de la terre entière ?

                Car l'on verra que ces faiseurs de beaux discours, tenants auto-proclamés d'une soi disant générosité et ouverture aux autres ne répugnent pas à adopter parfois des comportements qui peuvent les faire apparaître -pêle-mêle et successivement- dans les faits, et très concrètement: anti-démocrates, racistes, sexistes et discriminants, néo-colonialistes, intégristes de leur religion, complices actifs des mafias du trafic de chair humaine, ces négriers des temps modernes....

                Diversité ? Différence ? Entre tartufferie et piège mortel.pdf

    (1) : C'est ce que chante un fidèle soutien de Ségolène: "Je suis métis, mélange de couleurs..." etc...

  • Pourquoi nous ne sommes pas racistes...

              Nous ne sommes pas racistes, et nous ne le serons jamais, tout simplement parce-que nous ne pouvons pas l'être: cela nous est strictement impossible, car les fondements même de notre Culture et de notre Héritage sont aux antipodes de ce fléau. Un fléau dont il est du reste piquant de constater que l'implantation en France a été, au contraire, largement facilité et favorisé par.... les torrents de haine, de xénophobie et de fureur hystérique libérés et exploités par la Révolution et la République ( l' "autrichienne..", "qu'un sang impur abreuve nos sillons !..." ).

               Ce sont en fait quatre Traditions majeures qui structurent à tout jamais notre pensée sur ce sujet: la première étant notre Christianisme, consubstantiel à la Royauté depuis le sacre de Clovis à Reims: depuis cet évènement fondateur, Catholicisme et Royauté ont toujours cheminé ensemble, s'appuyant l'un l'autre et guidant de conserve le Peuple Français, chacun dans son ordre, distingués mais non séparés; est-il besoin de redire en quoi - et pourquoi - le message libérateur universel de Jésus Christ contredit et exclut radicalement le racisme, et le mot et la chose ? 

              Notre deuxième tradition majeure est notre Romanité: pour notre plus grand bien, et notre plus grand bonheur, nous avons fait partie pendant 500 ans de cette merveille que fut -malgré ses parts d'ombre...- l'Empire Romain (Jacques Bainville aimait à rappeler qu'un quart de notre Histoire est romaine); or l'Empire Romain c'est la Patrie Humaine, le rêve utopique devenu réalité, réunissant sous les mêmes lois bénéfiques et la même bienheureuse Pax Romana le Gaulois et l'Egyptien, le Maure et le Grec, l'Hispanique et le Roumain; nous regrettons toujours cette "plage brillante", selon Pierre Grimal, que fut notre grand Empire Romain, et ce n'est pas à nous qu'il faut venir expliquer l'interêt de la diversité dans l'Unité...

              Notre troisième tradition majeure nous vient de notre Famille de France elle même, de la façon dont les Rois ont vécu et gouverné: la famille royale a toujours été très internationale, par les mariages qui ont été conclus avec des princesses de presque toutes les régions d'Europe, et la politiques des Rois a toujours été une politique d'accueil envers tous ceux qui souhaitaient servir la France (ministres, chefs de guerre, artistes: Lulli et Léonard de Vinci, le maréchal de Saxe, Anne d'Autriche et Blanche de Castille, Mazarin...qui oserait accuser la Royauté de frilosité ou de fermeture envers "l'autre" ?)...

              Enfin, une dernière tradition majeure, mais non la moindre, nous vient de notre passé militaire: grâce à Louis Philippe, et à sa géniale intuition qui lui a fait creer la "Légion Étrangère", la France est le seul pays au monde a accueillir une si grande quantité d'étrangers qui viennent, avec une constance qui ne se dément pas, la servir et l'aimer, au point de répandre leur sang pour elle: Louis Philippe, avec cette Légion unique au monde, récapitulait magnifiquement la grande tradition de la Royauté qui a toujours accueilli des étrangers au service de la France ("Royal Allemand", "Royal Irlandais"...); l'Armée Française ne dit-elle pas:

    "Qui sait si l'Inconnu, qui dort sous l'arche immense,

     Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,

     N'est pas cet étranger devenu fils de France 

     Non par le sang reçu, mais par le sang versé ?"   

              On rappellera juste, pour conclure et pour mémoire, qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente, deux fois, pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François Ier); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).

               Anti racisme et promotion de la femme : où est la modernité ? Dans le match République/Royauté, n'y a-t-il pas quatre/zéro, six/zéro pour la Royauté ?....                                                                                                                                                       

  • Chaque vendredi, retrouvez TF1 News, qui nous offre les petites phrases qui ont fait la campagne…

    Pas de chance, cette semaine, aucune n'est drôle : s'ils deviennent ennuyeux déjà six mois avant !.... Il n'y a que l'idée de voir Jack Lang courir après Montebourg pour lui "coller une bonne baffe" qui fasse un peu sourire...

    1 "Avoir le postérieur propre" : Fabius fait dans la délicatesse....

       Dans une interview au Parisien dimanche, l'ex-premier ministre socialiste, Laurent Fabius, n'hésite pas à jouer les sages en citant un proverbe populaire pour fustiger la politique d'austérité prônée par Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon : "Mais comme dit la sagesse populaire, pour monter au mât, il faut avoir le postérieur propre ! En clair, pour parler de maîtrise de déficits, le gouvernement devrait d'abord la pratiquer lui-même... Là, où il faudrait relancer l'activité économique, il nous promet l'austérité perpétuelle".

    2. Des tweets et un Kéké... 

       Echange de tweets "affables" entre Cécile Duflot et Eric Besson sur fond de guerre nucléaire et de Greenpeace. Après l'intrusion de neuf militants de l'organisation dans une centrale nucléaire française lundi, la Secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts les remercie sur twitter pour "l'audit gratuit". S'ensuit un échanges savoureux de tweets entre elle et le ministre de l'Industrie. Alors qu'Eric Besson lui propose de changer de sujet : "Au fait Cécile Duflot puisque vous savez me trouver ici. Accepteriez-vous un live tweet contradictoire sur l'accord Verts-PS ?". Réponse ironique de l'intéressée : "Quand vous aurez fait un audit sur la sécurité nucléaire, sans problème. Plus urgent pour un ministre que de faire le kéké sur twitter non ?".

    3. Pirouette et cacahuète...

    François Hollande est-il le petit homme de la chansonnette ? Oui si l'on en croit le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, sur LCI lundi : "J'imagine la grande difficulté hier de François Hollande quand il était aux côtés des socialistes allemands qui eux, ont approuvé la règle d'or, tandis que lui, il y a un côté pirouette cacahouète".     

    4. Hollande en allemand... 

    Invité d'honneur du SPD à Berlin mardi, le candidat PS à l'élection présidentielle 2012 n'a pas hésité à utiliser la langue de Goethe et à prendre une posture régalienne pour parler du rapprochement entre l'Allemagne et la France : "Wir gewinnen zusammen" (nous allons gagner ensemble).  

    5. L'histoire qui commence avec Bayrou...

       Mercredi le président du MoDem, François Bayrou, a lancé officiellement sa candidature à l'élection présidentielle 2012 dans un discours gaullien : "L'histoire commence, nous sommes vous et moi au seul rendez-vous qui vaille, celui de la lucidité, celui du courage, celui de la volonté optimiste d'un peuple qui va décider de se relever".    

       Réplique immédiate du président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, sur le site internet de son parti : "le camp de l'austérité est désormais presque au grand complet. Manque plus que l'annonce officielle du président-candidat, Nicolas Sarkozy".

    6. Le chaos et la dernière chance...

       L'euro encore et la crise économique avec la candidate FN à l'élection présidentielle 2012, Marine Le Pen, qui joue les Cassandre sur RTL jeudi : "Parce qu'on n'a pas préparé la sortie de l'euro, ça va être le chaos. Le chaos économique et social".

       La dernière chance pour l'Europe ? L'avertissement du chef de l'Etat, vendredi,  à quelques heures de l'ouverture du sommet de Bruxelles : "Nous n'aurons pas de seconde chance".

    7. le mollet de Hollande...

        "Ce n'est pas la gauche molle, c'est la gauche mollet", a lancé jeudi soir Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, lors d'une réunion publique à Vaujours, Seine-Saint-Denis, où il venait de comparer François Hollande à Guy Mollet "qui n'a jamais pris de décision".

    8. Eva Joly, un accident industriel ?...

       Eric Besson signe et regrette. Interrogé sur Canal + jeudi, le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a affirmé qu'Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les
    verts (EELV) à l'Elysée, sera "l'accident industriel de l'élection présidentielle". Un peu tard il a regretté la rudesse de ses propos.

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique. 
                            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    Cet antiracisme qui n'aime pas le Blanc  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    La gauche, plus morale ?  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Marine monte au front Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Art financier à l'hôtel de la Marine ?  Aude de KERROS  Graveur, essayiste, critique d'art
    Le populisme en Europe  François-Georges DREYFUS  Historien, politologue, Professeur émérite à la Sorbonne 
    Immigration : l'Europe est désarmée 
    Ivan RIOUFOL  Journaliste
    La crise du monde arabe remet en cause les traditions diplomatiques  Roland HUREAUX, Essayiste
    L’Age du Renoncement  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur de philosophie politique Vient de paraître aux Editions du Cerf

    Extrait du Hureaux La crise du monde arabe remet en cause les traditions diplomatiques (dernières lignes) :

          "...C’est enfin, faut-il le rappeler, une illusion idéologique, que de croire que tout changement va vers plus de démocratie, que la fin de l’histoire, telle la Parousie, est proche. Même si le renversement de dictateurs depuis longtemps en place ne peut que réjouir les Français, ne nous faisons pas trop d’illusions sur ce qui va suivre de peur d’être vite déçus. Un général proaméricain qui remplace un autre général proaméricain : est-ce cela que nous voulons ? Les mêmes qui célébrèrent la chute du régime du shah d’Iran durent déchanter. Même sans céder au fantasme du risque islamiste, sachons regarder ce qui se passe au sud de la Méditerranée - et ailleurs - en gardant la tête froide."

    Paru dans Liberté politique, 18 février 2011

    PS : comme l'auront remarqué les lecteurs attentifs, nous mettons à partir d'aujourd'hui, dans le chapeau explicatif de Magistro, le lien vers le Blog d'Henri Hude. Signalons simplement que, depuis qu'Henri Hude nous en a révélé l'existence, nous nous rendons régulièrement sur son Blog, et toujours avec intérêt. On lira, dans la dernière livraison, les réflexions d'Henri Hude suite à un dîner en ville où il a été question des révolutions dans le monde arabe. Ne pouvant tout citer, nous nous contentons de l'indiquer à ceux qui s'intéressent à ce problème, en mettant malgré tout le court extrait suivant :

    Un dîner en ville. Réflexions sur la Révolution arabe

     

    Question : « Est-ce que le gouvernement du Président Obama a été pris au dépourvu par la Révolution ? Quelle était la politique américaine avant les derniers événements, quelle est-elle maintenant, comment est-on passé de l’une à l’autre ? »  

    Début de la réponse : Oui. Ils n’ont rien vu venir et ont été pris complètement par surprise.  

    Mon premier commentaire: A leur décharge : ils ne sont pas les seuls, et ce n’est pas la première fois dans l’Histoire. Qui a réellement vu venir la chute du communisme, ou la révolution française ? Prévoir est à la fois facile et difficile. Tout le monde sait, de manière spéculative, que tout empire finira, que tout régime tombera un jour. Et rétrospectivement, on trouve toujours dans une situation d’excellentes raisons pour expliquer ce qui s’est produit ; mais soyons honnêtes, on y trouverait tout aussi bien les moyens d’expliquer le contraire, si le contraire s’était produit.

    Comme je raisonnais ainsi avec le Commandant Legrier, il y a une semaine, il me fit cette observation, qui me parut pertinente : « Je suis quand même fasciné par ce grand pays, qui dépense des milliards de dollars et qui met en œuvre des trésors de technologie de pointe pour tout observer, tout surveiller, tout écouter, et qui n’arrive pas à savoir ce que, peut-être, il aurait moyen de savoir avec assurance, s’il envoyait se promener sur le souk trois agents modestes, cultivés et intelligents. »  

    C’est bien là notre problème aujourd’hui. Jean Guitton, né en 1901, me disait en 1990 : « Je suis mille fois plus informé que quand j’avais vingt ans, mais je ne suis pas mieux renseigné. » La denrée précieuse, ce n’est pas l’information, qui est de plus en plus un bien libre, comme l’air ou l’eau ; c’est le renseignement. L’information ne vaut plus rien, elle est gratuite sur YouTube. Le renseignement vaut de l’or.  

  • Entre tartufferie et piège mortel : la différence et la diversité, ou l'arnaque du siècle. II : Pourquoi nous sommes con

                Quand France Info fait l’éloge de la diversité : ou : l’inconséquence promue valeur suprême !

                On est prévenus : intonation gourmande, voire voluptueuse, à l’appui, le journaliste le répète plusieurs fois : aujourd’hui (19 janvier, ndlr) et toute la journée, veille de l’investiture de Barack Obama, la rédaction de France Info fait le point sur l’état de la diversité en France.

                Bien sûr pour dire qu’il n’y en a pas assez : conformisme idéologique, quand tu les tiens !.....

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    Délocaliser le Mali (et toute l'Afrique ?) en France ?......

                Mais a-t-il réfléchi, ce journaliste, à cette chose toute simple : la France, telle qu’elle surgit de l’Histoire, forgée par ses traditions et tout ce qui lui est propre, a reçu des siècles un legs qui fait qu’elle n’est justement pas un carré numéroté, perdu au milieu d’autres carrés numérotés eux aussi, tous semblables et interchangeables, au milieu de nulle part. Et c’est seulement par ce legs, unique dans le monde, que la France est elle aussi un élément de diversité dans le concert des presque deux cents pays officiellement constitués qui forment l’ONU.

                Et nous l'aimons tellement, la diversité, mais alors tellement, tellement ! nous en sommes tellement fanatiques, mais alors jusqu'à l'hystérie,  que nous voulons l'appliquer... à la France ! Eh, oui, nous voulons préserver, à côté de l'ottentote, de la lapone et de l'amazonienne, la diversité française ! sans oublier, bien sûr, la zouloue, la kabardino-ingouche, l'inuit....

                Vouloir à toute force imposer de la diversité, de la différence à cette France qui est ce qu’elle est parce l’Histoire en a décidé ainsi, cela revient précisément à casser une des diversités du monde, à la détruire, à la faire disparaître. C’est-à-dire, finalement, et qu’on le veuille ou non, lutter contre la diversité. Et sous prétexte de la promouvoir, en réalité l’affaiblir et la réduire. Bref, à faire le contraire, dans les faits et très concrètement, de ce que l’on dit, et de ce que l’on affirme.

                 CQFD.

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    Et où mettra-t-on la France, qui en inventant ce qu'elle
    a inventé a précisément enrichi la diversité du monde ?....
     
     
     

                Ne connaissant pas le journaliste qui a sévi ce matin-là sur France info, dès six heures du matin, nous ne savons pas dans laquelle des deux catégories il se range : soit celle des idiots utiles, dont parlait Lénine, qui n’ont rien compris au film et qui répètent ce avec quoi d’autres, qui tirent les ficelles, leur ont bourré le crâne ; soit, justement, celle de ceux qui ont très bien compris, qui savent parfaitement ce qu’ils font en dynamitant toutes les vieilles Nations historiques (pour nous, concrètement, la nôtre, la France. …) au nom d’une différence bidon, d’une diversité bidon, qui ne sont que des niaiseries grotesques mais mortelles. Et, à cause de gens comme ce journaliste de France info, efficaces…

                C’est lassant, on l’a déjà dit et fait mille fois, mais il faut le refaire et le re-dire ; et recommencer, encore et encore, à temps et à contre-temps.

                Aux gauchos/trotskos, il faut arracher leur masque de Tartuffes, dénoncer leur hypocrisie, démythifier et démystifier leur pseudo-anti racisme, leur pseudo diversité, leur pseudo différence… qui ne sont que des machines de guerre infernales contre toutes les Nations historiques, les Héritages, les Traditions, les Êtres profonds de nos vieux peuples, de France et d’Europe. Idéologues jusqu’au trognon, incapables de reconnaître leur erreur et d’y renoncer, ils ont remplacé leur défunte idéologie marxiste par une autre : l’anti racisme, qui sera précisément le marxisme du XXI° siècle, selon la fine analyse d’Alain Finkielkraut. Le but restant le même : du passé faire table rase, détruire et démolir tout ce qui est Héritage et Tradition….

                 Au peuple, à qui l’on ment à jet continu, à qui l’on bourre quotidiennement le crâne, et que l’on intoxique à dose aussi massives que journalières, il faut inlassablement expliquer la supercherie de la chose. Et que le soi-disant anti racisme, la soi-disant différence, la soi-disant diversité n’est qu’un piège à double détente, inventé par les révolutionnaires orphelins du marxisme. Dans un premier temps, on laisse entrer une quantité déraisonnable et insensée de personnes étrangères (en France, par exemple, plus de dix millions en trente ans); dans un deuxième temps, on prétend imposer leur reconnaissance en tant que telles. Ce qui aboutit, ni plus ni moins, à la dislocation de la France historique.

                 En quelque sorte, Je te prends ton pays et tu la fermes….

  • A propos d'Ingrid Betancourt: Douce France.....

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              C’est une (bonne) leçon, reçue de Montaigne : pourquoi s’épuiser à redire (parfois plus mal, d’ailleurs…) ce qui a déjà été dit, et bien dit, par d’autres ? Ne vaut-il pas mieux -en citant la source, évidemment...- mettre carrément à la portée de celles et ceux qui peut-être n’en auraient pas disposé tel ou tel article pertinent, ou de bonne vulgarisation, qui permet de bien faire le point sur tel ou tel problème ?..... Et, comme La Fontaine, aller "de fleur en fleur, et d'objet en objet" -en l'ocurence d'article en article...- en prenant son bien où on le trouve ?..... 

              Voici, donc, à propos d’Ingrid Betancourt l’excellent article écrit par Alexis Brézet,  en guise d’éditorial, dans Le Figaro Magazine du 11 juillet. Puisqu’il résume parfaitement ce que nous avons-nous-même ressenti face à l’attitude d’Ingrid Betancourt après sa libération, et aux diverses leçons que l’on peut en tirer, nous avons choisi de le reproduire intégralement.  Ce n’est du reste pas la première fois que nous nous permettons de reprendre à notre compte, en quelque sorte, certains propos d’Alexis Brézet.  Celui-ci  s’impose peu à peu, au fil de ses éditoriaux du Figaro Magazine, comme un journaliste talentueux au service d'idées saines. Que demande le Peuple ?

    betancourt5.jpg          On pourrait dire que trop c’est trop. Que le battage médiatique qui, depuis dix jours, fait à Ingrid Betancourt un bruyant cortège d’adulation a quelque chose de ridicule et d’indécent. Après tout, la sénatrice franco-colombienne n’est ni Jeanne d’Arc ni Indira Gandhi. Elle laisse derrière elle, dans la jungle des Farc, des centaines d’autres otages dont on ne parle guère et qui pourtant n’ont pas moins qu’elle droit à notre compassion. Ces larmes, ces beaux discours, ces émissions de télévision… classique et dérisoire tribut de la société du spectacle aux « foule sentimentales ».Voilà ce que l’on pourrait dire si l’on voulait –passion française- jouer les esprits forts jamais dupes de rien.

              Mais non ! De la droite à la gauche, du sommet de l’Etat jusqu’au plus petit village, l’émotion s’exprime, et dure, avec un accent de sincérité qui ne trompe pas. Il y a dans l’incroyable aventure d’Ingrid Betancourt quelque chose qui désarme le sarcasme, qui suspend la dérision. Et qui rend vain tout procès en récupération politique, toute polémique sur le versement d’une éventuelle rançon…..

              C’est ce que Ségolène Royal n’a pas compris. A la lettre, elle avait raison : la France n’est pour rien dans cette libération. Mais elle a eu tort de vouloir gâcher la fête. En cherchant à la droite une mesquine querelle, alors même que Nicolas Sarkozy –heureux et inhabituel scrupule- s’était bien gardé de s’attribuer les lauriers de l’opération, l’ex-candidate socialiste est passée à côté de l’essentiel : Ingrid Betancourt –son histoire, ses gestes, ses mots- nous tend un miroir où la France reconnaît ce qu’elle a de meilleur. Des ressorts oubliés, des valeurs très anciennes, des vertus un peu désuètes en apparence, mais dont l’écho résonne d’autant plus profondément dans notre imaginaire qu’elles sont rarement exprimées.

              Sur son visage rayonnant, ce que les français ont lu, c’est l’amour d’une fille pour sa mère, d’une mère pour ses enfants. Et l’amour aussi, sur les visages de Yolanda, Mélanie et Lorenzo, que rien n’a découragés. Quand l’époque inflige au modèle familial traditionnel, les bouleversements que l’on sait, les retrouvailles de cette famille « moderne » (Ingrid est séparée du père de ses enfants) pèsent leur poids de symboles : si les liens qui unissent cette famille-là ont été plus forts que la folie de l’Histoire, pourquoi les familles « ordinaires » ne sauraient-elles pas se retrouver par-delà les aléas de la vie ?

              C’est le courage, aussi, d’une femme qui, durant les 2321 jours qu’a duré sa détention, n’a jamais renoncé, malgré les épreuves physiques et l es souffrances psychologiques. Une femme qui, dans les jours de doute, a su puiser dans la solidarité absolue qui l’unissait à ses compagnons d’infortune la force de redresser la tête et de résister. Dans la France de 2008, où tant de souffrance morales prospèrent à l’ombre de tant de confort matériel, où la dictature de l’argent émousse parfois jusqu’au plus élémentaire réflexe de fraternité, comment cet exemple n’aurait-il pas alimenté une sourde nostalgie ?

              Ce que les français ont vu, c’est la foi –incongrue pour l’époque- de cette catholique qui n’a pas craint de s’agenouiller sur le tarmac pour rendre grâce à Dieu et qui, chapelet de fortune au poignet, multiplie depuis les démonstrations de ferveur sous l’œil un peu interloqué de nos responsables politiques. « La femme de foi –écrit Max Gallo- parle à un vieux fond chrétien. Sa force spirituelle touche la sensibilité de chacun. » En ces temps synonymes pour beaucoup d’incertitude sinon de désarroi, ce témoignage d’espérance pouvait-il ne pas émouvoir ceux qui croient au ciel comme ceux qui n’y croient pas ?

              C’est, enfin, cet aveu de patriotisme tranquille, inattendu dans la bouche de celle en qui l’on s’était habitué à voir la « Madone de Bogota ». « Ma douce France » ! Depuis combien de temps avions-nous entendu ces mots-là ? Quel homme politique, quel intellectuel, quel chef d’entreprise, quel syndicaliste aurait osé les prononcer ?

              « Beaucoup d’internationalisme –a dit Jaurès- ramène à la patrie ». Il aura fallu qu’une Franco-Colombienne, pétrie d’universalisme, d’éducation très cosmopolite, rêve notre pays depuis sa prison pour que les français redécouvrent –car ils le savaient déjà- que la France est douce en dépit des maux qui l’accablent, qu’elle peut être grande, et qu’il est permis de l’aimer.   

  • Quand Philippe Verdin répond à Michel Onfray (mais aussi à beaucoup d'autres, ses semblables...)

            Philippe Verdin est dominicain. Né en 1966, il a été ordonné prêtre en 1999. Il fut aumônier d'étudiants à Dakar (Sénégal) pendant cinq ans. Depuis 2006, il dirige le pèlerinage du Rosaire à Lourdes.

            Il est co auteur du livre "La République, les religions, l'espérance" (1).

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                On a pu le voir sur LCI, le 21 Janvier, interrogé par Julien Arnaud en présence de PIierre-Luc Séguillon et Jean Bauberot, historien de la laïcité. Le thème de "Question d'actu" était consacré, ce jour là, à la laïcité ("Sarkozy: et la laïcité dans tout ça ?").

               Très à l'aise devant les caméras, et très au fait de son sujet, le Père Verdin continue d'ailleurs ses rencontres et débats, au cours desquels il développe un argument central: "l'interprétation de la philosophie des Lumières s'est épuisée"..... Il vient ainsi, par exemple, de dialoguer avec Jean-Michel Quillardet, dans le Figaro Magazine (2).

               Et que dit-il, en substance, ce dominicain sympathique, spirituel (à tous les sens du terme...) et somme toute assez convaincant ? Une chose - parmi tant d'autres - qui devrait aller droit au coeur de Michel Onfray et de ceux qui, comme lui, n'ont pas de mots assez durs pour critiquer les erreurs historiques, les fautes et les crimes des religions en général, et du christianisme en particulier.

              Ces erreurs et ces horreurs qu'ont produit les religions et le christianisme, dans le passé, sont un fait historique, avéré. Et ce n'est pas leur dénonciation qui nous gêne. Il y a belle lurette, depuis la langue d'Esope qui nous vient tout droit de l'Antiquité grecque (cela fait tout de même pas loin de vingt cinq siècles...) que l'on sait ceci: les religions, comme toute chose sur terre, peuvent produire le meilleur comme le pire. Elles "produisent" des Mère Thérésa, des Vincent de Paul, des Maximilien Kolbe. Mais aussi, qui pourrait le nier ?, des bûchers, des fanatismes, d'inquiétantes régressions intellectuelles et mentales. Bien. Mais le dénoncer sans avoir un seul mot pour d'autres fanatismes et d'autres régressions, n'est-ce pas tout simplement curieux ?

              Or c'est ce que fait un Michel Onfray, qui - s'il enfonce très courageusement les portes grandes ouvertes de l'anti catholicisme - ne parle jamais, mais absolument jamais, d'autres horreurs, d'autres monstruosités: celles commises par les tenants des idéologies "sans Dieu", héritières directes de la Révolution française. S'il ne saurait être question d'exonérer les siècles passés de leurs erreurs et de leurs monstruosités au regard de ce qui a suivi, force est de constater que les exterminations ont été cent fois, mille fois plus effroyables lorsqu'elles furent opérées par ceux qui se sont voulus les héritiers du culte de la déesse Raison. Si toute horreur, tout crime reste impardonnable, force est de constater qu'après la Révolution, et à partir d'elle (et à cause d'elle....), l'échelle de l'horreur a été démultipliée.

             C'est cela que dit, tout simplement, Philippe Verdin: "Des dizaines de millions de gens sont morts au cours du dernier siècle à cause des idéologies sans Dieu".

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             Avec sérénité, l'essentiel est dit. Qu'y a-t-il à rajouter ?...

             Peut-être ceci: que les religions lorsque des horreurs ou des monstruosités sont commises en leur nom restent sujettes au fond de charité ou de compassion qui est en elles; ce fond, toujours présent, limite en quelque manière l'étendue des désastres qui constituent toujours une sorte d'infidélité, que beaucoup combattent et regrettent. Tandis que les idéologies, parce qu'ellles sont purement abstraites, et parce que rien ne les limite vraiment, produisent des destructions infiniment supérieures, quasi industrielles comme on l'a vu sous la Terreur, sous le régime stalinien ou national-socialiste au vingtième siècle...

             Oui, les crimes perpétrés au nom de la raison humaine ont bien été, dans la dure réalité de l'Histoire, sans commune mesure avec ceux qui ont pu l'être au nom de la foi.

    (1): "La République, les religions, l'espérance", par Nicolas Sarkozy. Entretiens avec Thibaud Collin et Philippe Verdin (novembre 2004, 176 pages, 17 euros; Éditions du Cerf, collection "L'Histoire à vif").

    (2): "Le Figaro magazine" (samedi 26 janvier 2008), débat sur le thème "La laïcité est-elle vraiment en danger ?". Jean-Michel Quillardet, avocat, est grand-maître du Grand Orient de France (GODF), obédience maçonnique qui revendique 55.000 membres.

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  • Société • Climatiquement incorrect …

    Le nouveau tapis d’honneur dans la cour de l’Elysée : écologie oblige ! © Copyright : DR

    Par Péroncel-Hugoz

    A la veille du Sommet climatique de Paris, sur le succès duquel comptent MM. Hollande et Fabius pour redorer leur piteux blason, Peroncel-Hugoz s’en donne à cœur joie, en mordant tout azimuts … Et Lafautearousseau n'a pas résisté à la tentation de publier cette chronique dès aujourd'hui, en guise d'introduction iconoclaste à l'ouverture de la COP 21, demain lundi...  LFAR.

     

     peroncel-hugoz 2.jpg« Climatosceptique », « climato-alarmiste », « réchauffiste », « climatocorrect » ou « incorrect », « climato-optimiste » ou « pessimiste » et même « climato-agnostique », je ne cite pas tous les néologismes surgis à la faveur des empoignades médiatiques provoquées depuis plus d’un an à travers les cinq  continents par la perspective de la Conférence mondiale de Paris, à partir du 30 novembre, sur le « réchauffement climatique ». 

    Pour ma part, je ne me suis pas jeté dans ce vaste débat journalistique, car d’une part je n’ai aucune conviction scientifique sérieuse à avancer sur le thème climatique ; d’autre part, j’ai lu de longue date l’ouvrage un peu oublié d’Emmanuel Leroy-Ladurie, professeur au Collège de France, « Histoire du climat depuis l’an mil »*, et sur cette base de solide érudition je me suis forgé une religion (si j’ose dire !)  personnelle : le ou plutôt les climats ont toujours été, par définition, irréguliers, aussi loin que remonte notre mémoire savante. 

    C’est donc faire injure au climat que de l’accuser d’être « déréglé », de lui-même ou par la faute des hommes, car le climat est tout simplement … le climat, si vous m’autorisez cette lapalissade … De tout temps, et sous toutes les latitudes, il y a eu des cycles plus froids ou plus chauds, des hivers doux et des étés humides, des raz-de-marée, des inondations, des sécheresses, des épidémies et ça continue sous nos yeux. Des climatologues portugais viennent même de publier dans la revue « Science » un rapport établissant que l’Atlantique a produit il y a 70.000 ans, un mégatsunami, suite à l’effondrement d’un volcan de l’archipel du Cap-Vert, ce qui projeta d’énormes rochers à près de 300 m du rivage. 

    Cependant les « climato-corrects » professent, eux, que l’ère industrielle est responsable du « trou de la couche d’ozone » (on emploie moins cette effrayante expression depuis quelques mois …) et des « gaz à effets de serre » (dont on nous rebat les oreilles tous les jours sans jamais expliquer au citoyen de base ce que c’est exactement …).  Et de nous culpabiliser avec des pauvres ours blancs sur leur banquise fondante ou bien, ça a été moins exploité, une dame hindoue en très chic sari rose réfugiée avec son agneau sur un îlot rongé par les flots montants … Sur cette lancée, New-York, Londres, Marseille et Casablanca devraient bientôt devenir de nouvelles Venise … Ce ne serait d’ailleurs peut-être pas négatif pour le tourisme ? Passons. 

    La colère de Mme Morizet 

    En France, les discussions font rage au point que notre confrère Philippe Verdier, le très écouté Monsieur Méteo de la chaîne France 2, a été licencié dans l’heure pour avoir publié « Climat Investigation »** où il s’interroge sur le « dogme » du « réchauffement climatique », en tout esprit de modération et de curiosité propre à un journaliste digne de ce nom. Eh bien non ! Il ne faut pas contrarier MM Hollande et Fabius qui clament partout leur croyance dans les dangers proches du réchauffement, croyance que ne partage pas vraiment le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Or les Etats-Unis sont, de loin, le principal pollueur de la planète. Les forêts canadiennes mortes en savent quelque chose … Si les émanations industrielles de la Chine à l’Allemagne, via Safi au Maroc ou l’étang de Berre en France, sont partout nuisibles et pour les bronches humaines et pour les fruits et les fleurs, rien ne prouve vraiment que les dites émanations ont un effet direct sur le fameux « réchauffement ». 

    Les Européens qui ne croient plus à rien, ni en Dieu, ni en la Providence, ni au Hasard se sont imaginés que l’Homme, nouveau démiurge, pouvait à volonté régler ou dérégler les climats à sa guise … Quelle outrecuidance ! Et la très snob Mme Nathalie Morizet, caution de gauche de l’ex-président Sarkozy, a traité carrément de « connards » les climatosceptiques … 

    Terminons quand même sur une note d’humour, même s’il s’agit d’humour noir : le dessinateur Goubelle a publié récemment une caricature dans l’hebdo populaire parisien « VSD » où l’on peut voir deux barbus de Daech, ramasser les tracts que l’aviation française largue sur Mossoul et Raqqa entre deux bombardements, des tracts qui, selon l’humoriste, sont en fait des invitations au «Califat islamique » pour qu’il participe, lui aussi, à la Conférence climatique de Paris …  MM Hollande et Fabius, je vous l’ai dit, sont prêts à tout pour que le Sommet climatique soit un succès. Inchallah. On vient même de changer la couleur du tapis d’honneur dans la cour de l’Elysée : vert au lieu du rouge habituel. Vert Islam ou Vert Ecologie ? Les deux sans doute car il faut ratisser le plus large possible …  

    * Champs-Histoire, 2 tomes, Flammarion

    ** Ed . Ring. Paris

  • Béziers, 29 mars, 19 h : Jacques Trémolet de Villers parle du procès de Jeanne d'Arc. C'est aujourd”hui !

     

    Conférence de 

        Jacques Trémolet de Villers
    Avocat à la Cour d’appel de Paris
        auteur de l’ouvrage qu’il dédicacera :

        « Jeanne d’Arc - Le procès de Rouen »

        le mercredi 29 mars 2017 à 19 h
        au restaurant Maria Thérésa à Béziers
        Entrée : 54 avenue du 22 août ou 23 rue Solferino

    La soirée se déroulera de la manière suivante :

    •  19 h :      Accueil. Un apéritif sera servi.
    •  19 h 30 : Conférence.
    •  20 h 30 : Pour ceux qui le désirent, dîner sur place avec le conférencier qui continuera à répondre aux questions (Prix 15 € : entrée, plat, dessert, vin en sus – Salle privatisée).

     

    Tremollet J.jpgLe 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.

    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.

    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.

    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour. Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

    Jacques Trémolet de Villers a plaidé de nombreuses affaires civiles et pénales à caractère politique, idéologique et médiatique. Écrivain, il a publié une biographie du célèbre avocat du XIXe siècle Pierre-Antoine Berryer, Aux marches du palais, de même que Heureux qui comme Ulysse, commentaire de son anthologie de la poésie française Vingt-quatre poèmes que nous devrions savoir par coeur pour les dire à nos enfants. Il poursuit son travail avec cet « Évangile selon Pilate » qu’est le procès de Jeanne d’Arc.

    Source : Le Midi Blanc

    QU'EN DIT LA PRESSE ? LISEZ LA SUITE ...

    QU'EN DIT LA PRESSE ?

    Le résultat est saisissant.
    Famille chrétienne - 13/02/2016

    Voici un livre à lire de toute urgence.
    Le Figaro littéraire - 28/01/2016

    Précieux document historique, ce beau livre est aussi une leçon politique et spirituelle...
    Le Figaro magazine - 29/01/2016

    Lues et commentées par un avocat, les minutes du procès de Jeanne d'Arc sont l'occasion d'une méditation sur le bien commun, la justice et l'iniquité des procès politiques.
    Le Figaro Histoire - 01/02/2016

    La leçon est de grande portée, et d'une brûlante actualité.
    Politique magazine - 01/02/2016

    Jacques Trémolet de Villers ne refait pas le procès, il le vit.
    Livres Hebdo - 08/01/2016

    Me Trémolet de Villers l'éclaire (le procès) pour nous en expert et en amoureux, par une lecture limpide et lyrique.
    Valeurs actuelles - 03/03/2016

    C'est la première fois qu'un homme de métier commente pas à pas le procès.
    La Croix - 25/02/2016

    La belle étude que publie maître Trémolet de Villers, en effet, apporte à ces textes si souvent lus et commentés, le regard, les connaissances, l'expertise du juriste, et surtout l'expérience, précieuse, de l'avocat...
    NRH - 01/05/2016

    Jacques Trémolet de Villers (...) est revenu sur ce procès avec le regard neuf d'un avocat qui découvre un dossier pour la première fois.
    lefigaro.fr - 30/05/2016

  • La Monarchie est-elle une grande chose morte ? Quand la République s'inspire de la Monarchie... [2]

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

    4184008190.jpgLa France vit actuellement en République : cela paraît indéniable si l'on se réfère, non seulement au titre de l’État, à son affirmation d'être une République et de sa répétition rituelle, faite d'habitudes et de commémorations qui rappellent l'histoire du régime républicain ou qui lui sont rattachées, de façon parfois abusive d'ailleurs : le cas de 1789, par exemple, pourrait bien lui être disputé, comme le feront d'ailleurs les « monarchiens » (monarchistes constitutionnels et centristes) de ce temps et les partisans du roi Louis-Philippe ensuite, les uns et les autres se référant à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen rédigée par les monarchistes Mounier et La Fayette (et dénoncée, en 1793, par les républicains Saint-Just et Robespierre...). En revanche, sa gêne (dans le meilleur des cas) à l'égard de certains événements historiques nationaux, comme la commémoration de Bouvines en 2014, est révélatrice d'une volonté de ne pas remettre en cause le mythe de Valmy, plus « républicainement correct »... 

    Tous les candidats à la prochaine présidentielle font aussi profession de foi républicaine, avec quelque ambiguïté parfois, et « les valeurs de la République » sont régulièrement et automatiquement évoquées dès qu'un problème surgit, véritable « mantra » gouvernemental et politicien : il n'est pas sûr que cela soit vraiment rassurant ou suffisant au regard des défis contemporains. 

    En somme, qui n'est pas républicain aujourd'hui ? Mais, en fait, il y a une confusion, voulue et entretenue depuis Jules Ferry, entre République et France, et certains qui parlent République pensent, d'abord, France, mais sans l'avouer explicitement, par peur d'être mis au ban des institutions et de toute espérance ministérielle ou présidentielle. 

    Et pourtant ! La Cinquième République garde (ou renouvelle ?) la marque de la Monarchie, dans ses institutions comme dans ses pratiques, et si l'on voulait pousser plus loin, elle reprend de la Monarchie, sans l'avouer, ce qui peut lui donner quelques racines, quelques évidences, voire quelque légitimité : cela était déjà vrai avec la Troisième République qui, dans ses livres d'histoire pourtant si peu neutres et véritablement « stato-républicains », valorisaient certains aspects de feue la Monarchie d'avant 1789. Ainsi, Saint Louis n'était pas renié, ni le « bon roi » Henri IV et sa « poule au pot », le qualificatif de « bon » étant sans doute le moyen de distinguer de ses prédécesseurs et successeurs (Henri III et Louis XV étant particulièrement dévalués dans les cours de la Troisième), ceux-ci servant de repoussoirs pour montrer les « dangers » de la Royauté. Le statut accordé à Louis XIV était ambigu : si la Troisième République voulait bien en recueillir la gloire et les territoires conquis (en particulier l'Alsace, sous le joug allemand de 1870 à 1918), elle en dénonçait le Pouvoir absolu avec des grimaces de dégoût, au risque de commettre un impair sur la nature même de la Monarchie louisquatorzienne... 

    La Cinquième République a été, souvent, longtemps et encore aujourd'hui si l'on écoute MM. Mélenchon et Devedjian, considérée comme une sorte de « monarchie » présidentielle ou républicaine, et son fondateur comparé au roi-soleil par le célèbre dessinateur Moisan (du Canard enchaîné). La Gauche, dans le même temps du paroissien de Colombey-les-deux-églises, manifestait pour la « défense de la République » avant que, à son tour, elle s'installe dans le trône élyséen sous les traits des deux François, MM. Mitterrand et Hollande, le premier sachant, comme le général de Gaulle, ce qu'il devait à la tradition monarchique, ce qui lui valut d'être surnommé « le dernier des capétiens », comme si, depuis, nous étions rentrés dans une sorte de « régence sans fin »... 

    Ainsi, la Monarchie a-t-elle inspiré la Cinquième République : quel destin pour une « grande chose morte » supposée ! Certes, ce rôle particulier et éminemment symbolique ne suffit pas pour faire de ce qui reste une République une Monarchie pleine et entière, « à la française », c'est-à-dire royale, héréditaire, politique. En paraphrasant Pierre Boutang, l'on pourrait dire que la Cinquième est une « Semble-Monarchie » tout comme l’État républicain n'est, surtout actuellement, qu'un « Semble-État » : n'est-ce pas mieux que rien, ou est-ce encore pire, il peut y avoir débat. 

    C'est d'ailleurs cette apparence de Monarchie qui fournit à l’État actuel une certaine aura et une place particulière dans le concert des nations et de leurs relations : à l'étranger, on sait (et on voit) qui dirige, au sens politique, la France et son État, et lorsque le Chef de l’État n'assume pas son rôle de « monarque », la France paraît absente de la scène mondiale, ou trop dépendante des grandes puissances contemporaines (États-Unis ou Allemagne, entre autres). Si le Président oublie son statut particulier et que son élection n'est rien d'autre, en définitive, qu'une « acclamation » (au sens médiéval du terme) chargée d'une confiance populaire (qui peut être aussi une menace), une sorte de pacte qui rappelle le sens du sacre royal, le « pays réel » lui coupe la tête (électoralement parlant, bien sûr), en se fondant le temps d'une élection dans le « pays légal ». Ce n'est pas d'être « trop monarque » qu'on lui reproche (même si c'est souvent le discours tenu par les politiques), mais de ne pas l'être assez : de ne pas être le garant de la justice (qu'elle soit politique ou sociale, ou simplement « morale ») comme l'était saint Louis sous le chêne de Vincennes ; de ne pas être l'arbitre suprême, ou d'oublier ses devoirs d’État à l'égard du pays comme de ses citoyens... 

    M. Hollande s'est voulu un « président normal », mais c'est quand il exerce (pour de bonnes ou mauvaises raisons, là n’est pas la question) son droit de grâce, d'essence royale et reliquat (selon quelques magistrats agacés) de l'Ancien régime, « survivance monarchique » selon les partisans de la République des juges, qu'il est écouté et compris, à tort ou à raison, des Français : n'est-ce pas la confirmation que la Monarchie, ou au moins son esprit, reste, d'une certaine manière, bien ancrée dans l'inconscient collectif national ?  •  (A suivre).

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    La Monarchie est-elle une grande chose morte ? [1]

  • Sur la page facebook de notre ami Frédéric de Natal : Le chef de la maison royale de France invité par la Marine nationa

    Le chef de la maison royale de France invité par la Marine nationale*. Le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, invité aujourd'hui* à la cérémonie de remise de fanion de la promotion "Amiral de Joinville" suite à l'invitation de la "Royale", surnom que l'on donne à la Marine nationale .

    Fils de Louis-Philippe Ier d'Orléans, prince du sang, François Ferdinand Philippe Louis Marie d’Orléans (1818-1900) fera ses classes respectivement à Toulon, avant de rejoindre brièvement la Corse, la Toscane, Naples et enfin Alger. Passionné par la Marine, il participera à la conquête des côtes barbaresques, future Algérie française. Voyageur infatigable, très populaire parmi les marins, le fils du roi des français s'illustre encore au Mexique et conduira le retour des cendres de l'empereur Napoléon Ier en 1840.

    Marié à la princesse impériale du Brésil, Françoise de Bragance, il devient contre-amiral en 1843. Volontiers politique, il est un des rares princes à s'opposer à la politique du président François Guizot, président du Conseil jusqu'à la chute de la monarchie. Exilé, on pense alors à lui en 1852 afin qu'il prenne la présidence de la seconde république.Il faisait consensus face à Louis-Napoléon Bonaparte qui finit par s'emparer du pouvoir et proclamer le second empire.

    Il participe à la guerre de sécession du côté du nord anti-esclavagiste et rejoint le duc de Chartres et le comte de Paris, Philippe (VII) d'Orléans, tous deux ses neveux engagés dans l'armée yankee. Il a d'ailleurs été croqué dans le n"53 des "Tuniques bleues", principal personnage de l'album intitulé "Sang bleu chez les Bleus ".

    A la chute du second empire, il est élu député de Seine et Marne en 1871. La loi d'exil en 1886 le forcera à l'exil une nouvelle fois, entamant le dernier chapitre d'une vie qui aura été tumultueuse.

    Le maire de Neuilly et le commandant de la Marine à Paris ont tenu à inviter le chef de la maison royale de France et honorer ainsi une dynastie qui a contribué à l'essor de sa marine durant la monarchie de juillet.

    LES PHOTOS ET LE DISCOURS DU PRINCE :

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    Ce samedi 7 décembre, le chef de la maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, était invité par la Marine Nationale, à assister à  la cérémonie de remise de fanion de la promotion “Amiral de Joinville”. Le maire de Neuilly et le commandant de la Marine à Paris ont tenu à inviter le chef de la maison royale de France et honorer ainsi une dynastie qui a contribué à l’essor de sa marine durant la monarchie de juillet.  

    Devant les 30 marins de la première promotion de la préparation militaire marine (PMM) “Amiral de Joinville”, l’héritier des rois de France a prononcé un discours en présence des autorités militaires de la “Royale” sur le parvis du théâtre des Sablons à Neuilly-sur-Seine.  

     

    Monsieur le Maire,

    Amiral,

    Mesdames et Messieurs,

     

    La cérémonie d’aujourd’hui me touche à beaucoup d’égards.

     

    Elle me touche d’abord en tant que descendant du prince de Joinville qui donne son nom à cette nouvelle Préparation Militaire. Comme ses frères il a été fidèle à son pays tout au long de sa vie. C’est un exemple admirable pour nous tous et pour les futurs stagiaires.

     

    Elle me touche ensuite parce que j’admire particulièrement le roi Louis-Philippe, et que c’est ici à Neuilly, dans un domaine dont la ville est l’héritière qu’il a passé ses jours les plus heureux auprès de ses enfants et de sa femme.

     

    Un lien au passé avec ceux qui nous ont précédé et qui ont donné leur vie pour leur pays tout au long de notre histoire.

     

    Mais aussi un lien au présent que nous avons pu ressentir dans la tristesse lundi dernier aux Invalides ; que nous pouvons ressentir dans l’enthousiasme cette après-midi au cœur de la ville de Neuilly-sur-Seine.

     

    Merci à M. Fromantin d’avoir pris l’initiative de cette belle aventure. Merci à la Marine Nationale de perpétuer cette relation forte entre l’armée, la Nation et notre Histoire.

     

    Vive la promotion Joinville

    Vive la France

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    Vous pouvez consulter également, grâce au lien ci-après, l'article paru chez nos amis du Blog La Couronne :

    https://www.la-couronne.org/actualite-royale/monseigneur-le-comte-de-paris-invite-dhonneur-de-la-marine-nationale/?fbclid=IwAR1-ygud32_WjIUZLOcsDJ79u2Iaxbg6gYtjgqAjIycGPvuP1bDiHdbcSz8

  • Mathieu Bock-Côté : « Racisme anti-Blancs, le déni »

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLe rappeur Nick Conrad, et son clip PLB, pour « Pendez les blancs », s'inscrit dans la longue liste des provocations antifrançaises. Mais pour Mathieu Bock-Côté, cela ne suffit pas à ébranler la certitude de ceux qui ont décidé une fois pour toutes que le racisme était à sens unique.   [Le Figaro, 28.09].  LFAR

     

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    Le rappeur Nick Conrad était à peu près inconnu il y a quelques jours, jusqu'à ce qu'on découvre son clip PLB, où il en appelle à « pendre les Blanc s». La formule, d'une violence extrême, a provoqué sans surprise une vive polémique, qui s'inscrit dans la longue liste des provocations antifrançaises caractérisant l'histoire d'un certain rap. On se souvient de Monsieur R qui, en 2005, disait « baiser la France », voulait la traiter comme « une salope » en plus de « pisser sur Napoléon et le général de Gaulle », de Rohff dans Dirty Hous qui disait : « J'baise l'État depuis tout petit, j'ai pas encore craché » ou de Médine, plus récemment, qui s'enthousiasmait à l'idée de crucifier les « laïcards comme à Golgotha ». On pourrait en évoquer bien d'autres.

    Mais on passe ici du racisme pur et simple à l'appel au meurtre, ce qui pourrait suffire pour clore un procès qui n'est pas celui d'un genre musical mais d'une aversion pour la France qui vire à la haine raciale. L'abjection est totale lorsque est célébré l'assassinat des « bébés blancs ». Il y a là manifestement une quête de transgression qui doit aller jusqu'au bout d'elle-même et qui pourrait quitter un jour le simple domaine de la représentation « artistique ». On ne se vautre pas dans la tentation du mal radical sans réveiller la part la plus sombre du cœur humain. La civilisation construit des digues contre elle, mais certains font tout ce qu'ils peuvent pour les faire céder. Mais cela n'a pas suffi à ébranler la certitude de ceux qui ont décidé une fois pour toutes que le racisme était à sens unique et que les Blancs en étaient toujours coupables, et jamais victimes : c'est même un élément central du dogme multiculturaliste.

    À la télévision comme à la radio, les militants communautaristes, déguisés ou non en universitaires, expliquent inlassablement que le racisme est un système d'exploitation lié à l'expansion européenne et qu'on ne saurait l'en dissocier. En gros, le racisme anti-Blancs serait une impossibilité logique à démonter. On comprend le message : le mâle blanc disposerait ainsi du triste monopole du mal structurel dans l'histoire. Les médias accordent à cette thèse tordue un écho indéniable, comme s'ils souhaitaient la normaliser. Dans cet esprit, la haine raciale contre les Blancs, même si elle est condamnable, ne serait plus qu'un réflexe de survie, ou encore, pour ceux qui ont le plus de culot dans le déni, une manière d'appeler à l'aide contre une civilisation injuste envers ses minorités. C'est d'ailleurs la ligne de défense adoptée par Nick Conrad, qui a présenté sa chanson comme une entreprise pour réveiller les consciences devant le malheur historique du « peuple noir ». La racialisation des appartenances entretenue par une sociologie simpliste venue des États-Unis est désormais banalisée au nom de l'insurrection des banlieues. La France n'est plus une nation mais un territoire qu'on veut pousser vers la guerre des races.

    Nick_Conrad-PLB-400x330.jpgPuisqu'un tel clip est indéfendable et qu'il y a des limites à prendre n'importe quoi pour de l'art, le parti diversitaire et les spécialistes du déni à son service ont misé sur une autre ligne de défense: Nick Conrad serait un rappeur inconnu et il aurait eu vocation à le rester. Comme d'habitude, c'est la supposée « fachosphère » qui est accusée d'avoir sorti des marges une chanson qui aurait dû y demeurer pour monter de toutes pièces une controverse excitant ses obsessions idéologiques. Derrière la colère contre PLB, il n'y aurait rien d'autre qu'une xénophobie mal cachée, fouillant dans l'actualité pour trouver des faits divers l'alimentant. Nick Conrad ne serait qu'un pion dans la stratégie machiavélique de «l 'extrême droite ». C'est moins ce clip qui devrait inquiéter que la réaction qu'il suscite. C'est le même argument qui est utilisé après chaque attentat islamiste : une fois l'attentat condamné de manière plus ou moins rituelle, on s'inquiète surtout de la réaction qu'il pourrait susciter dans la population.

    Irebeus-renois.jpgl faudrait dire clairement ce qu'on se contente généralement de chuchoter : il y a dans une certaine jeunesse issue de l'immigration une haine de la France qui s'inscrit dans une mouvance plus générale de partition du territoire, où se multiplient les zones se dérobant à la fois à la souveraineté nationale et à l'identité française. Et ceux qui en appellent à la reconquête des territoires perdus de la France sont accusés de vouloir soumettre les banlieues au communautarisme majoritaire. Traditionnellement, le colonialisme consistait à vouloir imposer sa culture chez les autres. Dans la logique indigéniste et postcoloniale, cela consiste désormais à vouloir imposer sa propre culture chez soi. Le sens des mots est inversé. Dans cet esprit, la décolonisation n'arrivera à son terme que lorsque les Français seront considérés comme une communauté étrangère chez eux. 

    Mathieu Bock-Côté        

    Le-nouveau-regime.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017)
  • Ce samedi, jour de l'Assomption, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait ”relâche”, comme les jours de Pâques et de

    christianisme.jpg"A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

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