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Chaque vendredi, retrouvez TF1 News, qui nous offre les petites phrases qui ont fait la campagne…

Pas de chance, cette semaine, aucune n'est drôle : s'ils deviennent ennuyeux déjà six mois avant !.... Il n'y a que l'idée de voir Jack Lang courir après Montebourg pour lui "coller une bonne baffe" qui fasse un peu sourire...

1 "Avoir le postérieur propre" : Fabius fait dans la délicatesse....

   Dans une interview au Parisien dimanche, l'ex-premier ministre socialiste, Laurent Fabius, n'hésite pas à jouer les sages en citant un proverbe populaire pour fustiger la politique d'austérité prônée par Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon : "Mais comme dit la sagesse populaire, pour monter au mât, il faut avoir le postérieur propre ! En clair, pour parler de maîtrise de déficits, le gouvernement devrait d'abord la pratiquer lui-même... Là, où il faudrait relancer l'activité économique, il nous promet l'austérité perpétuelle".

2. Des tweets et un Kéké... 

   Echange de tweets "affables" entre Cécile Duflot et Eric Besson sur fond de guerre nucléaire et de Greenpeace. Après l'intrusion de neuf militants de l'organisation dans une centrale nucléaire française lundi, la Secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts les remercie sur twitter pour "l'audit gratuit". S'ensuit un échanges savoureux de tweets entre elle et le ministre de l'Industrie. Alors qu'Eric Besson lui propose de changer de sujet : "Au fait Cécile Duflot puisque vous savez me trouver ici. Accepteriez-vous un live tweet contradictoire sur l'accord Verts-PS ?". Réponse ironique de l'intéressée : "Quand vous aurez fait un audit sur la sécurité nucléaire, sans problème. Plus urgent pour un ministre que de faire le kéké sur twitter non ?".

3. Pirouette et cacahuète...

François Hollande est-il le petit homme de la chansonnette ? Oui si l'on en croit le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, sur LCI lundi : "J'imagine la grande difficulté hier de François Hollande quand il était aux côtés des socialistes allemands qui eux, ont approuvé la règle d'or, tandis que lui, il y a un côté pirouette cacahouète".     

4. Hollande en allemand... 

Invité d'honneur du SPD à Berlin mardi, le candidat PS à l'élection présidentielle 2012 n'a pas hésité à utiliser la langue de Goethe et à prendre une posture régalienne pour parler du rapprochement entre l'Allemagne et la France : "Wir gewinnen zusammen" (nous allons gagner ensemble).  

5. L'histoire qui commence avec Bayrou...

   Mercredi le président du MoDem, François Bayrou, a lancé officiellement sa candidature à l'élection présidentielle 2012 dans un discours gaullien : "L'histoire commence, nous sommes vous et moi au seul rendez-vous qui vaille, celui de la lucidité, celui du courage, celui de la volonté optimiste d'un peuple qui va décider de se relever".    

   Réplique immédiate du président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, sur le site internet de son parti : "le camp de l'austérité est désormais presque au grand complet. Manque plus que l'annonce officielle du président-candidat, Nicolas Sarkozy".

6. Le chaos et la dernière chance...

   L'euro encore et la crise économique avec la candidate FN à l'élection présidentielle 2012, Marine Le Pen, qui joue les Cassandre sur RTL jeudi : "Parce qu'on n'a pas préparé la sortie de l'euro, ça va être le chaos. Le chaos économique et social".

   La dernière chance pour l'Europe ? L'avertissement du chef de l'Etat, vendredi,  à quelques heures de l'ouverture du sommet de Bruxelles : "Nous n'aurons pas de seconde chance".

7. le mollet de Hollande...

    "Ce n'est pas la gauche molle, c'est la gauche mollet", a lancé jeudi soir Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, lors d'une réunion publique à Vaujours, Seine-Saint-Denis, où il venait de comparer François Hollande à Guy Mollet "qui n'a jamais pris de décision".

8. Eva Joly, un accident industriel ?...

   Eric Besson signe et regrette. Interrogé sur Canal + jeudi, le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a affirmé qu'Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les
verts (EELV) à l'Elysée, sera "l'accident industriel de l'élection présidentielle". Un peu tard il a regretté la rudesse de ses propos.

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