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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : hommage à Vladimir Volkoff...

     2005 : Mort de Vladimir Volkoff

     

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    Au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, dont il fut plusieurs années durant l'un des orateurs les plus constants et les plus appréciés...

     

    Voir nos  6 Grands Textes qui lui sont consacrés :  

     

    Le Roi, l'éternelle solution.

    Royauté et Incarnation.

    Du Roi (partie 1) : Du roi comme Père ; de la Reine.

    Du Roi (partie 2) : De l'Héritier (ou : du Prince Royal).

    Monarchie et Royauté.

    Du Sacré. 

     

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    Dans La république des Lettres, le jeudi 07 février 2008, Noël Blandin lui a consacré la petite notice suivante :

    "Arrière petit-neveu du compositeur Tchaïkovsky, Vladimir Volkoff est né à Paris le 07 novembre 1932 de parents russes qui avaient quitté la Russie lors de la Révolution de 1917.
    Après des études de lettres classiques à la Sorbonne et l'obtention d'un doctorat de philosophie de l'Université de Liège, Vladimir Volkoff sert comme officier de renseignement pendant la guerre d'Algérie avant de se consacrer à la littérature. Il compose plusieurs romans de Science-Fiction et d'espionnage tout en enseignant les langues française et le russe pendant plus de dix ans à Atlanta, aux États-Unis. Le grand public découvre l'écrivain en 1979 avec la sortie d'un roman d'espionnage intitulé Le retournement, histoire d'un espion soviétique manipulé qui se convertit à la religion orthodoxe. Le montage, "roman d'espionnage métaphysique" publié en 1982, lui vaut le Prix du roman de l'Académie française.
    Farouchement slave souverainiste et anti-communiste, Vladimir Volkoff est l'auteur de nombreux autres romans, essais, documents, pièces de théâtre, biographies et même scénarios de bande dessinée, la plupart inspirés par le monde du renseignement, les services secrets, l'histoire russe, la désinformation, la manipulation et la guerre. Citons notamment, outre Le retournement et Le montage, Les humeurs de la mer (grande fresque en 4 volumes fondée sur son expérience algérienne), L'interrogatoire, Le bouclage, La Trinité du Mal (pamphlet sur Lénine, Trotski et Staline), Nouvelles américaines, Yalta, La Bête et le Venin, L'agent triple, Alexandre Nevski (BD dessinée par Paul Teng), La Désinformation, arme de guerre, Petite Histoire de la désinformation, Désinformation: flagrant délit et le Manuel du politiquement correct. Il a reçu en 1989 le Prix International de la Paix et en 1995 le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
    Vladimir Volkoff est décédé le 14 septembre 2005 d'une rupture d'anévrisme, à l'âge de 72 ans."

     

    À consulter également :  Prière a Jeanne.pdf 

    Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.

         (Enregistré le 7 novembre 1999, 49 minutes 9 secondes)

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Vladimir Volkoff...

    1932 : Naissance de Vladimir Volkoff

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    Au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, dont il fut plusieurs années durant l'un des orateurs les plus constants et les plus appréciés.

      

    Voici nos  6 Grands Textes qui lui sont consacrés :

     

     • Grands Textes (VI) : Le Roi, l'éternelle solution.

    Grands Textes (XI) : Royauté et Incarnation.

    Grands Textes (XXV) : Du Roi (première partie) : Du roi comme Père; de la Reine.

    Grands Textes (XXVI) : Du Roi (deuxième partie) : De l'Héritier (ou : du Prince Royal).

    Grands Textes (XXIX) : Monarchie et Royauté.

    Grands Textes (XXXI) : Du Sacré.

     

    Dans La république des Lettres, le jeudi 07 février 2008, Noël Blandin lui a consacré la petite notice suivante :           

    "Arrière petit-neveu du compositeur Tchaïkovsky, Vladimir Volkoff est né à Paris le 07 novembre 1932 de parents russes qui avaient quitté la Russie lors de la Révolution de 1917.
    Après des études de lettres classiques à la Sorbonne et l'obtention d'un doctorat de philosophie de l'Université de Liège, Vladimir Volkoff sert comme officier de renseignement pendant la guerre d'Algérie avant de se consacrer à la littérature. Il compose plusieurs romans de Science-Fiction et d'espionnage tout en enseignant les langues française et le russe pendant plus de dix ans à Atlanta, aux Etats-Unis. Le grand public découvre l'écrivain en 1979 avec la sortie d'un roman d'espionnage intitulé Le retournement, histoire d'un espion soviétique manipulé qui se convertit à la religion orthodoxe. Le montage, "roman d'espionnage métaphysique" publié en 1982, lui vaut le Prix du roman de l'Académie française.
    Farouchement slave souverainiste et anti-communiste, Vladimir Volkoff est l'auteur de nombreux autres romans, essais, documents, pièces de théâtre, biographies et même scénarios de bande dessinée, la plupart inspirés par le monde du renseignement, les services secrets, l'histoire russe, la désinformation, la manipulation et la guerre. Citons notamment, outre Le retournement et Le montage, Les humeurs de la mer (grande fresque en 4 volumes fondée sur son expérience algérienne), L'interrogatoire, Le bouclage, La Trinité du Mal (pamphlet sur Lénine, Trotski et Staline), Nouvelles américaines, Yalta, La Bête et le Venin, L'agent triple, Alexandre Nevski (BD dessinée par Paul Teng), La Désinformation, arme de guerre, Petite Histoire de la désinformation, Désinformation: flagrant délit et le Manuel du politiquement correct. Il a reçu en 1989 le Prix International de la Paix et en 1995 le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
    Vladimir Volkoff est décédé le 14 septembre 2005 d'une rupture d'anévrisme, à l'âge de 72 ans."
     

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    À consulter : 

    • prière a Jeanne.pdf

     

    Et à écouter :

    Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.

    (Enregistré le 7 novembre 1999, 49 minutes 9 secondes)

  • On ne peut vaincre l’ensauvagement qu’en restaurant Notre civilisation ! (II), par Christian Vanneste.

    Les violences urbaines de Dijon, de Nice et d’ailleurs, les meurtres gratuits qui témoignent d’une totale indifférence à la vie des autres ont propulsé la notion d’ensauvagement au premier plan de l’actualité. Le fonctionnement médiatique de notre société nous habitue à traverser au pas de charge des séquences saturées par un sujet dominant.

    christian vanneste.jpgCertains sont imposés d’en haut par l’idéologie qui anime le microcosme des politiques et des communicants, comme le réchauffement climatique, d’autres s’imposent d’eux-mêmes mais sont récupérés par la sphère du pouvoir, comme la pandémie actuelle, qui accroît l’emprise sur la société civile, d’autres encore sont suscités par des groupes de pression idéologiques et déstabilisateurs comme l’étonnante incursion en France du « racialisme » prétendument antiraciste, qui a facilité la scandaleuse exploitation de l’affaire Traoré. Enfin, il y a ceux que les faits eux-mêmes placent en tête des informations. Les violences, les coups de couteau, les blessures, les handicaps à vie, les morts, pour un mauvais regard, pour une cigarette refusée, pour un rappel à l’ordre sont monnaie courante mais demeurent dans la zone grise des faits divers où les revendications islamistes sont signes de déséquilibre mental et les noms des auteurs oubliés ou maquillés. Et puis, en quelques jours, des morts particulièrement cruelles commis par des « sauvages », provoquent une vague émotionnelle et font monter à la surface la réalité que la France d’en-haut veut cacher : celle de ces quartiers et maintenant de ces villes où la loi qui règne n’est pas celle de l’Etat, mais celle des bandes qui vivent des trafics ou des communautés qui s’inspirent d’autres règles que les nôtres. Dans cette France à l’envers, c’est le citoyen qui doit fermer les yeux et baisser la tête, car à vouloir rappeler la loi, il risque sa vie. Cette question est évidemment plus importante que celle du Covid-19, car contrairement à la maladie, elle dépend entièrement de la volonté politique, et qu’elle est d’une durée plus longue. Elle est plus essentielle que l’écologie ou l’économie, car elle est nationale et non mondiale et dépend de nous. C’est pourquoi le gouvernement de contre-sens que notre pays subit depuis trois ans l’a superbement ignorée et écartée. Voici qu’elle lui est jetée à la figure.

    Les chiffres de l’année 2019 traduisent le désintérêt d’un gouvernement plus prompt à utiliser les forces de l’ordre pour réprimer les manifestations que pour protéger les citoyens. Les événements récents ne sont que la pointe émergée d’un iceberg que sont les données de la délinquance de l’année précédente : Après une année 2018 marquée au niveau national par une hausse sensible du nombre de violences sexuelles enregistrées (+19 %), l’année 2019 affiche également une augmentation très nette de ces violences (+12%). Les escroqueries sont en forte progression en 2019 (+11%). Le nombre d’homicides augmente nettement en 2019 (970 victimes). Comme en 2018, les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus enregistrent une forte hausse en 2019 (+8%). On pourra multiplier les excuses, dire que la violence intra-familiale y tient une place importante, se réjouir du ralentissement des délits avec le confinement, ou encore noyer le problème dans un bain lexical en parlant comme l’a fait Macron d’incivilités. Non il s’agit bien d’une augmentation des délits et des crimes, de la montée de ce que Durkheim appelait l’anomie, l’absence de loi et de norme qui est le signe de l’effondrement du corps social.

    La perception de la gravité de ce phénomène se heurte à deux obstacles qui illustrent l’impasse dans laquelle se trouve coincé notre pays. Premier obstacle : il est gouverné depuis bien longtemps déjà par des « techniciens » du pouvoir, politiciens et technocrates, pour beaucoup coulés dans le même moule et qui, bien sûr, n’envisagent que des solutions techniques aux problèmes de civilisation sans appréhender la différence d’échelle considérable qui sépare les premières des secondes. C’est ainsi qu’on annonce la création de 10 000 « postes » de policiers durant l’actuel mandat. D’une part, c’est faux, car beaucoup ne feront que compenser des départs. D’autre part, c’est inopérant, car un policier visible ou non mais mis hors d’état d’agir par les risques du métier et leurs suites judiciaires, menacé lui-même et insulté, dont la présence dans certains secteurs est présentée comme une provocation, ne sert pas à grand chose. C’est sur un plan technique la justice qui est défaillante : non seulement elle manque de moyens, non seulement elle est lente et procédurière, encombrée de sujets de moindre importance que l’ordre public, mais elle applique parfois avec une orientation politique de moins en moins cachée des lois qui n’ont cessé d’émasculer le maintien de l’ordre. On a ainsi appris avec stupéfaction par la bouche triomphante d’Assa Traoré se félicitant de leur humiliation judiciaire que   » Les trois gendarmes Romain Fontaine, Matthias Uhrin et Arnaud Gonzales, qui ont tué Adama Traoré ont été condamnés à payer 2000€ pour procédure abusive suite à leur action judiciaire contre Assa Traoré pour ‘atteinte à la présomption d’innocence des gendarmes ». Que la « justice » serve à humilier la police, que la « présomption d’innocence » soit décidément à deux vitesses  souligne combien c’est l’ensemble de notre système qui dérape. La voie du redressement, s’il est encore possible, n’est pas technique, mais idéologique. Elle suppose de combattre le second obstacle, l’idéologie « progressiste », c’est-à-dire décadente qui anime la sphère du pouvoir évidemment incapable d’endiguer la montée des séparatismes puisqu’il considère l’identité, nationale ou civilisationnelle,  comme un crime ! (à suivre)

  • François de Rugy président de la nouvelle Assemblée Nationale

    L'entrée de l'hôtel de Lassay

     

    En deux mots.jpgFrançois de Rugy est donc  devenu avant-hier président de la nouvelle Assemblée Nationale.

    Personne ne doute qu'il fera un plus digne président que son prédécesseur, Claude Bartolone, réputé homme vulgaire, brutal, sans scrupules et sans manières. A l'hôtel de Lassay, dont la rumeur fait le plus bel appartement de Paris, où vécurent Edouard Herriot, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, Philippe Seguin et quelques autres plus obscurs, un peu d'allure sans-doute se reverra. Il n'y a pas lieu de s'en plaindre, même si l'on ne voit pas là l'essentiel.

    Francois-de-Rugy-elu-President-de-l-Assemblee-nationale-Election-du-President-de-l-Assemblee-nationa_exact1024x768_l.jpgÀ propos de cette assemblée, François de Rugy a osé dire - et peut-être même s'y est-il senti obligé : « Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, nous avons été collectivement choisis par une minorité de Français ».

    Ainsi cette « incomplétude de la démocratie » naguère signalée par Emmanuel Macron avant qu'il ne devînt président de la République, se trouve-t-elle aujourd'hui non pas créée - elle est de son essence - mais aggravée par le fait que désormais, elle s'exerce minoritairement. Car Emmanuel Macron, non plus, n'a pas été élu par une majorité de Français...

    Il ne semble pas que ni l'exécutif, président en tête, ni le législatif, emportés par la vague jeuniste, la confiance en soi, la dynamique des succès, le concours sans défaillance des médias, l'attentisme pour l'heure encore bienveillant des Français, ne s'en émeuvent outre-mesure. Ils vont leur train, le veulent rapide, autoritaire et décidé. 

    Ils veulent opérer une reprise en mains de l'Etat ; ont recadré, c’est-à-dire, au fond, relativisé, le Parlement ; ils ambitionnent une certaine restauration de la fonction présidentielle, redevenue prééminente, et gouvernementale, subordonnée mais dite de plein exercice. Même si ce genre de vœu vit généralement ce que vivent les roses, ou plutôt moins, si les volontés s’émoussent assez vite, et si les mécanismes toujours renaissants du Système viennent inlassablement en ronger les ardeurs, même, en bref, si les velléités de cette espèce portent sous notre République,  la croix de mort de l’éphémère, qui s’en plaindrait légitimement ? Il suffit de les considérer sans illusion.

    Reste l’autre essentiel : quelle sera la politique menée ? Et là encore, l’on ne sera pas dans la simplicité. Un jour Macron recevra Poutine à Versailles, royalement, semblera tenir tête à Trump, ira au Maroc, y tiendra, avec le roi des réunions d’amitié et de travail, fera prendre à la diplomatie française un virage assurément positif dans l’affaire syrienne … Et ce sera bien. Un autre jour, il voudra conduire l’Europe vers plus de fédéralisme, proposera une C.E.D. revisitée mais tout aussi illusoire, voudra légaliser la PMA, au mépris de la filiation, etc. Et ce sera mal.  

    Face à ce système, plus subtil que sous Sarkozy et Hollande, une opposition polémique, imprécatoire, marquée de radicalité, apparaîtra anachronique, inappropriée, inefficace. Notre opposition – qui perdure – ne vaudra que faite d’analyse, de réflexion et de rigueur. Les royalistes d’Action française, par tradition, en ont les moyens.  

  • 5 Octobre 1914 ... Un article de Barrès nous apprend, brutalement, la mort héroïque de Pierre Gilbert

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    Comme certains on-dit se propagent, par ces temps d'émotion populaire, avec une rapidité bizarre ! Il y a un mois, il s'agissait des "généraux politiques", de Percin et de Sauret, les traîtres responsables de la reddition de Lille et de la défaite de Saint Quentin. Puis c'a été le tour des récits dont Mme Poincaré a été l'héroïne : imposant "sa guerre" au président, selon les uns, et, selon les autres, déclarant à son mari, au moment du départ pour Bordeaux, que son devoir était de rester à l'Elysée. En ce moment, on murmure de village en village que ce sont les prêtres qui ont voulu la guerre et que l'argent du denier de Saint-Pierre est envoyé à Guillaume II. On désigne même les personnes connues pour leurs sentiments conservateurs et pour leur fortune, et on chiffre leur contribution au trésor de guerre de l'ennemi. Ces odieux racontars ont déterminé dans certaines campagnes de véritables jacqueries. Dans le Périgord, M. d'Arsonval, l'illustre savant, désigné comme réactionnaire parce qu'il est châtelain, a failli être assassiné. Sous l'union nationale et la réconciliation sacrée, la guerre civile rôde sans relâche.   

    En même temps, le bruit se répand que, nonobstant la circulaire du ministre de l'Instruction publique, de nombreux maîtres d'école, à la rentrée des classes, ont adressé aux petits enfants de France une allocution humanitaire. L'ignorance alimentée par un imbécile amour-propre est incorrigible... 

    A l'instant même, un article de Barrès dans L'Echo de Paris, nous apprend, brutalement, la mort héroïque de Pierre Gilbert (1), tué à l'ennemi, à Châtel-Raould, voilà près d'un mois déjà. Ce fier, ce délicat jeune homme qui aimait la guerre et les lettres, il est mort comme un de ces grands aristocrates d'autrefois, qui savaient manier l'épée et dont l'esprit était ingénieux et orné. Il était bien, ce jeune intellectuel de la nouvelle génération, de la race de ce prince de Ligne sur qui, je crois, il préparait un livre qui eût été spirituel et enthousiaste. Des souvenirs personnels accroissent l'émotion que me cause cette mort, qui a été magnifique. Et je songe qu'entre toutes les choses que n'ont pas calculées Guillaume II et le grand état-major allemand, il y avait cette jeunesse française dont le patriotisme était lucide et qui aimait passionnément les idées. Péguy, Pierre Gilbert... Il y en aura d'autres encore, d'autres lettrés qui tomberont au champ d'honneur, et dont plus tard les noms seront honorés, dans la littérature et dans l'histoire, comme l'ont été en Allemagne ceux des chantres de l'indépendance, Rückert, Arndt.   

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    1. Pierre Gilbert Grabos (1844-1914), rédacteur en chef de La Revue critique des idées et des livres, fondée en 1908 dans la mouvance de L'Action française; ses critiques littéraires ont été réunies dans La forêt des cippes, Nouvelle Librairie Nationale, 1918. 

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (212)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fidélités royalistes (II) : Catalanes...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Vers le Roi", pages 85/86/87/88 (suite immédiate du précédent passage) :

    "...À Perpignan, le soleil est plus chaud et moins mystique (qu'à Lyon, donc, ndlr). Mais il y a, comme, à Lyon, dans toute la région, un ardent foyer royaliste entretenu, propagé, par nos amis Bertran de Balanda et d'Espéramons, ce dernier orateur de premier ordre.
    Chaque fois que nous allions donner une conférence là-bas - ce qui est une partie de plaisir - nous nous trompions de gare et descendions, sur la foi de Vaugeois, à Rivesaltes.
    Il n'était que temps de remonter dans le train, en poussant nos bagages, comme les fourmis leurs oeufs !
    Directeur du journal local, notre pauvre Alphonse Massé, tué à la guerre, nous attendait, et nous parlait des progrès réalisés.
    Là, de nombreux villages sont royalistes, où l'Action française compte quantités d'abonnés.
    Le vieil hôtel de la Loge , où nous descendions, est un des plus charmants, des plus "ancienne France" que je connaisse, avec ses grandes chambres chauffées au bois et la bonhomie attentive du service...
    Perpignan, cité privilégiée, participe de la mer et de la montagne. Elle a les deux étincellements, celui de l'eau, celui de la neige, l'une et l'autre frappées par le soleil.
    Ainsi que dans l'ode célèbre de Mistral, les Catalans sont mes frères, par leur façon de sentir, d'exprimer et de surmonter, à l'aide de la bonne humeur, les petits, moyens et mêmes gros embêtements de la vie.
    Je parle aussi bien des Catalans espagnols que des Catalans français.
    Quand j'ai fait la connaissance de notre génial Santiago Rusinol, auteur du Catalan de la Manche, des Mystiques et de trente chefs-d'oeuvre (sans compter quelques centaines de toiles admirables), j'ai pensé que je le connaissais depuis toujours et que nous avions été élevés ensemble. Pourquoi cela ? Parce qu'l est une quintessence de Catalan, le Catalan type.
    Avec un auditoire de Catalans, je me sens complètement à mon aise, et je me retiens pour ne pas lui conter des histoires, au lieu de parler politique.
    Ces séjours dans la merveilleuse capitale de la Catalogne française ont toujours été trop brefs à mon gré..."

  • On ne bâtit rien sur des mensonges

    Par François Reloujac 

    Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe se piquent de rétablir la vérité et de bannir les mensonges. Leurs propres paroles, leurs omissions, les angles morts de leurs politiques et même les mesures qu’ils annoncent révèlent pourtant une manière singulière de concevoir la vérité. 

    En présentant ses vœux aux Français, le président de la République a tellement insisté sur ce qui n’est qu’un truisme que l’on peut se demander si ce n’est pas « la poule qui a fait l’œuf qui chante ». Il s’agit là, pour lui, d’une idée récurrente qui l’a conduit, entre autres, à la fameuse loi sur les « fake news¹ ». Car, pour répondre à la lancinante question de Pilate, « qu’est-ce que la vérité ? », il faut désormais se référer au George Orwell de 1984.

    Vérité et mensonge sur la responsabilité du Gouvernement

    Comme chacun le sait, la révolte des Gilets jaunes a explosé avec la mise en place d’une nouvelle taxe sur les carburants. Le gouvernement ne pouvait pas faire autrement que de mettre cette taxe en vigueur puisque ce sont les Français qui, par leur mode de vie, par leur recours insensé à la voiture pour se déplacer, par leur choix d’aller habiter loin de leur lieu de travail et des écoles de leurs enfants dans des zone où les transports en commun ont été supprimés faute de rentabilité, sont responsables de la pollution qui s’ensuit et donc du réchauffement climatique.

    Si les impôts ne sont pas suffisants pour couvrir les dépenses c’est parce que les grands groupes multinationaux, les artistes, les sportifs et les patrons qui gagnent en un an ce que les représentants des classes moyennes ne gagneront pas pendant toute leur vie, ne payent pas suffisamment d’impôts en France. Le Pouvoir exécutif actuel ne peut quand même pas être tenu pour responsable des lois fiscales (nationales et internationales) qu’il n’a fait qu’accentuer et dont ses représentants, les députés et les sénateurs bénéficient aussi.

    Si Monsieur Philippe, à son corps défendant, a dû céder sur certaines revendications qui ont fait boule de neige et mettent à mal le budget prévisionnel, c’est parce que le mouvement de révolte, non encadré par des syndicats qui ne représentent plus grand-chose, n’a pas pourri aussi vite qu’on pouvait l’espérer. Pourtant, on n’avait pas lésiné sur les mises en garde médiatiques, l’emploi des gaz lacrymogènes, les gardes à vue et les condamnations en comparution immédiate.

    7873473_fd89cdf2-adf7-11e8-8010-2a80f23ffc3e-1_1000x625.jpgLes membres du gouvernement, trop intelligents, trop subtils, ne sont pas responsables du fait que ce peuple de Gaulois est réfractaire au progrès et aux réformes, bref au changement.

    Vérité ou mensonge sur l’état de l’économie

    Les rentrées fiscales prévues par le Gouvernement ont été calculées avec un taux de croissance de 1,7 % en 2018 et en 2019, pour être approuvées par la Commission européenne. Que la Banque de France ait constaté, dans ses études de conjoncture que la croissance réelle, pendant les trois premiers trimestres de 2018, soit d’à peine 0,7 %, ce n’est pas grave car si l’économie française connaît un passage à vide, c’est la responsabilité des Gilets jaunes qui ont empêché les citoyens d’aller acheter des produits venus de Chine, pour fêter dignement la fin de l’année. Qu’importe que le déficit public estimé pour l’exécution du budget reste attendu à 86,7 milliards d’euros alors que celui enregistré sur les neuf premiers mois était déjà de 104,9 milliards ?

    Le Pouvoir actuel ne peut quand même pas être tenu pour responsable des lois fiscales qu’il n’a fait qu’accentuer !

    cover-r4x3w1000-5bd083837e3c7-150069-opel-corsa-gsi-502064.jpg« Tout va très bien, Monsieur le petit marquis » : le marché de l’automobile s’est bien comporté en 2018, tiré notamment par les ventes de voitures françaises. Pensez donc, si la croissance du nombre de voitures neuves vendues s’établit à 2,97 %, c’est grâce au groupe Peugeot dont les ventes ont bondi de plus de 13,3 %. Qu’importe que cette augmentation provienne des voitures Opel/Vauxhall, qui n’y sont comptabilisées que depuis la mi-2017 ? Ne parlons donc pas de Renault qui, avant même que n’éclate l’affaire Carlos Ghosn, n’avait vu ses ventes augmenter que de 2,48% (moins bien que l’ensemble du marché). Quant aux ventes du mois de décembre, il est trop tôt pour tirer les conclusions d’une chute de près de 20% ; n’en parlons pas.

    Il ne convient pas non plus d’évoquer ici la question de la réforme des retraites puisque notre régime par répartition attribue des droits en fonction des cotisations vieillesse des actifs du moment et ne permet en rien de préparer sa propre retraite future. Un euro cotisé ne peut donc pas donner en tout temps le même montant de droit à la retraite. Comme le disait Alfred Sauvy, « nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations mais par nos enfants ». Pas grave, dit-on, puisque les migrants viendront travailler en lieux et places des enfants que les Français n’ont pas eus. Il faudra d’ici là qu’ils deviennent plus productifs car force est de constater qu’aujourd’hui le taux de chômage est de 9,1 % pour les natifs, contre 20 % pour les néo-migrants et 23 % pour ceux de la deuxième génération.

    Vérité et mensonge sur la démocratie

    Comme chacun le sait, dans un système démocratique la loi est l’émanation de la volonté du peuple qui la vote par ses représentants. C’est d’ailleurs à cela que servent les élections législatives qui reviennent tous les cinq ans. Mais, outre le fait que de nombreuses lois ne sont que la transposition de règlements venant de Bruxelles, les députés ne représentent plus le peuple. Élus dans la foulée des élections présidentielles et pour la même durée de mandat que le président, ils font campagne, non pour représenter le peuple, mais pour donner une majorité au président et mettre ainsi dans ses mains, à côté du pouvoir exécutif, la réalité du pouvoir législatif. Les députés sont donc devenus les véritables missi dominici du chef de l’État et si l’un d’entre eux ose ne pas voter les lois proposées par celui-là, il est exclu du groupe parlementaire présidentiel et n’aura donc plus les moyens financiers de briguer un nouveau mandat. D’ailleurs, le président du groupe parlementaire présidentiel, en bon pédagogue, est chargé de veiller à ce que tous les députés utilisent les mêmes « éléments de langage ».

    avocat.jpgOn feint de continuer à croire que, par ses représentants, le peuple consent à l’impôt. Mais c’est oublier que plus de la moitié des électeurs ne payent pas d’impôt direct et que les plus fortunés savent qu’ils peuvent compter sur la complexité des lois fiscales préparées par les hauts fonctionnaires de Bercy pour trouver, avec l’aide des cabinets d’avocats internationaux, les moyens d’éviter la spoliation. Pourtant le montant des impôts directs perçus augmentent. Mais c’est un nombre de plus en plus restreint – les plus productifs mais aussi les moins représentés – qui supportent une facture toujours plus lourde.

    Il était important qu’en présentant ses vœux aux Français, le président leur dise que « l’on ne bâtit rien sur des mensonges ». Car, si l’on regarde le passé de la Cinquième République, on constate que le mensonge a été omniprésent et qu’elle s’est pourtant maintenue. Mais pour cela, avec l’aide du Conseil constitutionnel, elle a souvent changé le sens des mots : le mariage n’est plus, comme il l’a été pendant des millénaires, l’union d’un homme et d’une femme mais le contrat passé entre des individus qui s’aiment ! Il semblerait désormais que ce que l’on appelait autrefois un « régime policier » s’appelle maintenant un « État de droit »… et ainsi de suite. N’est-ce pas ce changement-là que les Français attendent ? Alexis de Tocqueville avait raison quand il disait, en regardant le fonctionnement de la démocratie en Amérique : « l’omnipotence de la majorité, en même temps qu’elle favorise le despotisme légal du législateur, favorise aussi l’arbitraire du magistrat. La majorité étant maîtresse absolue de faire la loi et d’en surveiller l’exécution, ayant un égal contrôle sur les gouvernants et les gouvernés, regarde les fonctionnaires publics comme ses agents passifs, et se repose volontiers sur eux du soin de servir leur dessein ».

    Sans ce changement fondamental, on ne peut que constater avec le général de Villiers que « l’État n’est plus au service de la Nation, c’est la Nation qui est au service de l’État ». Comment, dans ces conditions rétablir la confiance nécessaire qui doit exister entre les dirigeants et les dirigés ? Cela ne peut se faire par le mensonge. 

    1. Ce type de mensonge est désigné par une expression qui n’appartient pas à la langue française… ni à sa culture ? 
    François Reloujac
    Journaliste, spécialiste des questions économiques
  • Où Atlantico réagit à l'affaire Benalla en termes plus intelligents que les partis, les parlementaires et les médias ...

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    Scandale de l'été

    Publié le

    Affaire Benalla, croissance au ralenti, Europe à l’arrêt…Emmanuel Macron a-t-il bénéficié d’un « a priori de compétence » disproportionné par rapport à ses capacités ?

    La gestion de l’affaire Benalla a montré de profondes failles dans le dispositif du chef de l’Etat, des failles qui s’observent également dans la manière de traiter les plus grands dossiers de l’Elysée. C’est la question de la compétence face aux défis du monde actuel qui se pose dès cette première année complète d’exercice. ...   

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • 30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    https://www.lamanifpourtous.fr/actualites/communiques-de-presse/30-et-31-janvier-manifestations-marchons-enfants-partout-en-france-contre-la-pma-sans-pere-la-gpa-et-le-projet-de-loi-bioethique?utm_source=newsletter&utm_medium=bouton-cp-30-31-janvier&utm_campaign=nl29122020&fbclid=IwAR1yi2CEnh14L8SAGKPGV6USjrsMJWzbYO9bTDj8zQ9Q3-mIshQI9wD6-qA

     

     

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    • Hommage au "Colonel Armand" Armand Tuffin de la Rouërie Commune de Saint-Denoual, Samedi 30 Janvier, 11h

     

    C'est avec un très grand plaisir que nous avons reçu hier le message suivant de notre ami Thierry BECTARTE, que nous vous communiquons sans délai. Bien entendu, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs et amis qui le pourront à se rendre à cette journée d'hommage à laquelle nous souhaitons le plus grand succès possible; et dont nous ne manquerons pas de rendre compte.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
     

    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
    Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
    Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'histoire du diocèse de Toulon


    Par ailleurs nous vous informons de la publication d'un très bel ouvrage de notre paroissien occasionnel Jean Sévillia sur "L'histoire de la France cartographiée, de la préhistoire à nos jours".
    En cinq parties – « Les origines », « Le royaume de France », « La nation française », « À l'épreuve du XXe  siècle» et « Vers la France de demain » – et plus de 100 cartes inédites et richement détaillées, de celle des principaux sites préhistoriques à celle de la pandémie du Covid-19, cet ouvrage novateur donne à voir, véritablement, une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères de l'an 1000 au XIIe siècle, l'art roman ou gothique, les croisades, la France de François Ier, les principaux monuments de la Renaissance, les résidences de Louis XIV, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les minorités religieuses aux XVIIe  et XVIIIe  siècles, les guerres de Vendée, la France du Premier Empire, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe, l'alphabétisation,
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    • 30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

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  • LITTERATURE & SOCIETE • Princesse de Clèves, Modiano : qui a peur des écrivains ?

     

    Sébastien Lapaque, dans sa dernière tribune du Figaro pointe l'inculture des hommes politiques qui ne prennent plus le temps de lire. Négligence condamnable autant pour les dirigeants de droite que de gauche.

    Les lecteurs de Lafautearousseau savent bien que nous sommes attentifs aux écrits de Sébastien Lapaque, tant pour des raisons déjà anciennes qui nous relient à sa réflexion et nous donnent le sentiment de lui être proches, que pour son souci de fond - et patriotique - touchant au statut dégradé de la culture, de la littérature, des livres eux-mêmes, et à leur marchandisation, dans notre France contemporaine, notre chère et vieille nation, jadis littéraire. Par là, Lapaque rejoint, pour ce qui est de notre aujourd'hui, l'une des obsessions d'Alain Finkielkraut, mais de quelques autres aussi, et, si nous remontons bien plus loin, aux environs de l'année 1900, l'une des thèses les plus prophétiques de Charles Maurras, développée avec minutie dans son Avenir de l'Intelligence. Au fond, le statut aujourd'hui dégradé, lui aussi, des politiques n'est-il pas, au moins pour partie, fonction de l'aggravation de leur inculture ? Et cette dialectique néfaste produit notre abaissement collectif, ce qui est plus grave. En quoi nous rejoignons parfaitement Sébastien Lapaque.  Lafautearousseau     

     

    Sébastien_Lapaque.jpgQuoi qu'on en dise, ce fut une affaire assez stupéfiante. Il est regrettable que certains l'aient si vite oubliée et pardonnée. Le 26 octobre 2014, après l'annonce, par les jurés suédois du prix Nobel de littérature, de leur choix d'honorer Patrick Modiano, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, s'est révélée incapable de citer le titre de l'un de ses romans. Quels titres pourtant ! La Place de l'Etoile, Rue des Boutiques obscures, Dans le café de la jeunesse perdue… A ceux qui l'interrogeaient, la ministre expliqua qu'elle n'avait plus le temps de lire depuis deux ans. Une façon de sous-entendre qu'une fonction sérieuse ne s'accordait pas à des futilités telles que la littérature. Elle avait visiblement oublié Charles de Gaulle lisant Lord Jim de Conrad lors d'un voyage en avion et François Mitterrand savourant Chasses subtiles de Jünger avant ses réunions à l'Elysée.  

    Ce qui est effrayant, c'est que dix-sept jours séparaient les aveux de la ministre de la Culture de l'annonce des jurés suédois. Deux semaines n'avaient donc pas suffi à l'exquise Fleur Pellerin pour envoyer l'un de ses collaborateurs à la librairie Delamain (155, rue Saint Honoré à Paris, en face de son ministère), acheter les éditions de poche de Dora Bruder (144 pages), de Voyage de noces (157 pages) ou de Vestiaire de l'enfance (150 pages) afin de les lire de toute urgence et de découvrir un écrivain dont la reconnaissance internationale honore la France — et surtout perpétue l'idée que le monde continue de se faire de la France : une nation littéraire. Cette technicienne, si prompte à parler d'« offres » et de « contenus », n'avait même pas songé à demander à son chauffeur de glisser un disque dans le lecteur de sa Citröen C6 blindée afin d'entrer dans l'univers soyeux de Patrick Modiano par l'intermédiaire d'un livre-audio tandis qu'elle se rendait à l'aéroport dans une ambiance paisible et climatisée. La preuve que la littérature n'a plus la moindre valeur aux yeux de cette femme bardée de diplômes. Ni d'usage, ni d'échange. 

    Dans La Haine de la littérature (Editions de Minuit, 220 p., 19 €), un livre remarquable de savoir, de précision et d'intelligence, William Marx montre à quelles hauteurs s'est élevée cette passion destructrice au cours de l'histoire. Il faut découvrir la réflexion vagabonde de cet ancien élève de l'Ecole normale supérieure, professeur de littératures comparées à Nanterre. Son livre est féroce et souvent très drôle. Sa lecture achevée, une question se pose cependant. Pourquoi l'érudit subtil, doué pour le commerce des classiques, a-t-il cherché une illustration à sa thèse dans « l'affaire de la Princesse de Clèves », longuement commentée, et non pas dans « l'affaire Modiano », si fraîche, si éloquente, mais évoquée de manière allusive et renvoyée en note ? Pourquoi reproche-t-il à la ministre qui ne lit pas Patrick Modiano sa « maladresse », quand il accuse le président qui s'est moqué de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, d'être « populiste » ? 

    Une asymétrie nous chagrine dans cette perspective. On peut bien penser que trop d'années furent arrachées du milieu de notre vie par un César inculte venu de la droite. On l'a partout répété ; on s'en est lamenté. Ce qui est étonnant, c'est d'observer, aujourd'hui, qu'aucun des champions de La Princesse de Clèves, gardiens de l'honneur des belles lettres et du statut littéraire de la chère et vieille nation, ne se scandalise de la voir présentement tombée sous le joug d'un César inculte venu de la gauche, qui confesse ne jamais lire de romans et affiche peu de goût pour le théâtre. Une inculture serait-elle à ce point préférable à une autre ? 

    Les écrivains ne font pas peur qu'aux seuls bourgeois des beaux quartiers. La haine de la littérature dont William Marx propose une typologie convaincante — c'est au nom que l'autorité, de la vérité, de la moralité et de la société qu'on a de tout temps pourchassé les doctes, les lettrés, les poètes — n'a pas établi ses campements sur la seule Rive droite. Il est un anti-littérature et un anti-intellectualisme de gauche au moins aussi détestables que l'anti-littérature et l'anti-intellectualisme de droite. 

    Quand ceux-ci consistent à dire : « Nous possédons probablement dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C'est pourquoi j'aimerais vous dire: assez pensé, assez tergiversé, retroussons tout simplement nos manches » (comme l'expliqua Christine Lagarde, Ministre de l'Economie et des Finances en 2007), ceux-là reviennent à écrire : «Ne dites plus : Monsieur le Professeur, dites : crève salope ! », (comme le firent quelques agités du Quartier latin en 1968). 

    Lorsqu'on aime les livres, l'encre, le papier, le savoir, la pensée, les poètes mélancoliques et les romanciers aventureux, il n'y a aucune raison d'être plus indulgent à l'égard des uns que des autres. Dans l'instant, la haine des livres est de toutes parts, l'inutilité de la littérature dénoncée sur les deux rives de la Seine, l'opulente et la bohème. D'accord avec William Marx pour penser que l'indifférence, l'ironie et la moquerie à l'égard des écrivains de grand style est une tache de sang intellectuelle que « toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver » (pour reprendre une image frappante de Lautréamont), nous nous permettons d'ajouter, afin que nulle méprise ne subsiste : sur la gauche comme sur la droite du visage. 

    Sébastien Lapaque            

  • Éphéméride du 13 avril

    1598 : Henri IV signe l'Édit de Nantes

     

    13 avril,henri iv,édit de nantes,bainville,jean de la fontaine,charles perrault,oudry,ligue,espagne,calvinistes,protestantsDe Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre X, Henri IV restaure la monarchie et relève l'État :

    "...Presque en même temps que la paix de Vervins fut signé l'Édit de Nantes (13 avril 1598). Les protestants avaient été aussi longs que la Ligue et l'Espagne à reconnaître le fait accompli. Depuis la conversion du roi, ils ne cessaient de s'agiter, de tenir des assemblées, d'adresser au gouvernement des plaintes et des sommations, de chercher des appuis au-dehors, et même de profiter, pour accroître leurs exigences, des embarras et des revers du gouvernement, comme ce fut le cas au désastre d'Amiens. C'est quand ils virent que la paix avec l'Espagne allait être conclue qu'ils réduisirent leurs prétentions et acceptèrent un accord.

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    Philippe II d'Espagne 

     

    En effet, l'Édit de Nantes ne fut pas un acte gracieux, dû à la volonté du roi, dans la plénitude de sa souveraineté, mais un traité dont les articles furent débattus comme avec des belligérants. Si Henri IV l'avait pu, il n'aurait pas payé l'apaisement d'un tel prix, ni accepté des conditions aussi dangereuses. Si les calvinistes n'avaient été remplis de méfiance, s'ils avaient désiré rentrer dans la communauté au lieu de rester organisés en parti, ils se fussent contentés de la liberté de conscience. À cette liberté, il fallut, pour obtenir leur signature, ajouter les garanties non seulement politiques, mais territoriales : plus de cent villes, dont quelques-unes très importantes et capables de soutenir un siège, La Rochelle, Saumur, Montauban, Montpellier. Et ces places de sûreté devaient être entretenues aux frais du Trésor, c'est-à-dire par tous les contribuables, même catholiques. En outre, avec leur synode et leurs assemblées, les calvinistes gardaient les organes d'un gouvernement, une autonomie, ce qu'on a pu définir une "république autorisée".

    Un pareil démembrement de la souveraineté publique serait inconcevable de nos jours. Même alors, quand le régime des privilèges et des franchises était couramment admis, les concessions accordées au parti protestant parurent fortes. Il ne devait pas tarder à paraître qu'elles étaient dangereuses. Ces conditions s'accordaient mal, de part et d'autre, avec l'idée de tolérance.

    Henri IV signa sans doute avec l'espoir que c'était un premier pas, que l'apaisement définitif viendrait... Il dut surtout considérer que le parti protestant était toujours capable de mettre sur pied vingt-cinq mille soldats et de reprendre la guerre. Les huguenots lui avaient arraché l'Édit de Nantes par la force comme la Ligue lui avait arraché sa conversion. L'opinion publique ne s'y trompa pas et l'Édit ne passa qu'avec peine : c'était l'annonce de la future révocation (document ci dessous, ndlr). Il fallut, pour obtenir l'enregistrement, que le roi négociât, que le traité subît des retouches, enfin qu'il agît sur les Parlements soit par son éloquence, soit par autorité. Celui de Rouen ne s'inclina tout à fait qu'en 1609..."

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     Dans notre Éphéméride du 18 octobre, nous laissons la parole à François Bluche, qui explique magistralement pourquoi Louis XIV a bien fait de révoquer l'Édit que son grand-père avait bien fait de signer...
    C'est la persécution des réformés qui est critiquable, et qui est l'erreur de Louis XIV, non la révocation elle-même, qui était devenue une mesure indispensable...
     
     
     

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    1696 : Mort de Jean de La Fontaine

              

    Il avait 74 ans : on aura une biographie écrite par Perrault et des illustrations de Jean-Baptiste Oudry pour une vingtaine de Fables, ainsi que beaucoup d'autres renseignements, en cliquant sur le lien suivant : 

    http://17emesiecle.free.fr/La_Fontaine.php 

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     Dans notre Éphéméride du 20 janvier, voir les deux épitaphes composées par La Fontaine pour lui-même et pour son ami Molière, qui reposent tous deux, côte à côte, dans le cimetière du Père Lachaise...
     
     
     En 1981 - et il avait été vivement encouragé par Charles Maurras à écrire cet ouvrage... - Pierre Boutang fit paraître un magistral La Fontaine politique. À l'occasion de la ré-édition de cet ouvrage, la philosophe Bérénice Levet lui consacra le très bel article suivant : 
     
     
     
     
     
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    1836 : Mort de Sol de Grisolles       
     

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    Portrait d'après signalements, réalisé par la Police de Paris, vers 1800-1804.
     
    • Éléments de biographie : Louis Charles René de Sol de Grisolles.pdf
     
     
     
     
     
     
     
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    1895 : Découverte du trésor de Boscoreale
     
              
    Le trésor de Boscoreale est un ensemble de plus d'une centaine de pièces de vaisselle, objets de toilette et bijoux, essentiellement en argent, découverts dans les vestiges d'une ancienne villa romaine de Boscoreale, près de Pompéi, au sud-est du Vésuve, détruite et ensevelie par l'éruption de 79.
    Acquis par Edmond de Rotschild, qui l'offrit au musée, il est aujourd'hui conservé au Musée du Louvre.
     

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    Triomphe de l'empereur Tibère : Skyphos (gobelet) en argent repoussé, fin du 1er siècle avant. J.-C./début du 1er siècle après. J.-C.

    Provenance : villa della Pisanella à Boscoreale, 1895

    persee.fr/web/revues/home/prescript/article/piot_1148-6023_1899_num_5_1_1160

     
     

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    2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlisCette Ephéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

    et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Ephémérides  :

     

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  • Éphéméride du 18 janvier

     Les Hospices de Beaune, aujourd'hui

     

     

    1462 : Mort du Chancelier Nicolas Rolin 

     

    Grande figure politique de la Bourgogne et de la France du XVème siècle, il fut chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, durant 40 ans.

    Fondateur du célèbre Hospice de Beaune, il fut un homme politique clairvoyant et intelligent : il sut gagner la confiance du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui lui décerna le titre de conseiller et fit de lui son avocat au parlement de Paris. Après l'assassinat de Jean sans Peur, par des Armagnacs, en 1419, il se mit au service de Philippe le Bon, qui le nomma Chancelier de Bourgogne en 1422.

    Après l'épopée de Jeanne d'Arc, Rolin jugea la cause anglaise perdue et incita Philippe le Bon à quitter la famille des Lancastre pour celle des Valois et à obtenir les faveurs de Charles VII, ce que fit Philippe le Bon lors du congrès d'Arras (1435), où le chancelier Rolin était le porte-parole du duc et de la duchesse de Bourgogne.

    C'est lui qui commanda la célébrissime Vierge du Chancelier Rolin, aujourd'hui unique oeuvre de Jan Van Eyck que possède la Louvre : 

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    Sur la fondation des Hospices de Beaune, le 4 août 1443, voir notre Éphéméride du 4 août ; et l'Éphéméride du 1er janvier, jour où ces Hospices ont reçu leur premier patient.

    Et, sur les causes profondes de la guerre entre la France et la Maison de Bourgogne, voir l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre

     

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    1641 : Naissance de François Michel le Tellier, marquis de Louvois

     

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    http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Fran%C3%A7ois_Michel_Le_Tellier_seigneur_de_Chaville_marquis_de_Louvois/130507

     

    Voir aussi le court article Louvois dans l'excellente présentation de Louis XIV, la Cour du Roi soleil...

     

     

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    1650 : Début de la Fronde des Princes

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XII, Les leçons de la Fronde :

    "On a pris l'habitude de regarder la Fronde comme un épisode romanesque et même galant à cause des belles dames qui s'en mêlèrent. Ce fut, en réalité, la poussée révolutionnaire du dix-septième siècle. Ce "grand siècle" n'est devenu celui de l'ordre qu'après avoir passé par le désordre. Il a eu, vers son milieu, une fièvre, une éruption répandue sur plusieurs pays d'Europe. Nous avons déjà vu le roi d'Espagne aux prises avec des mouvements d'indépendance en Catalogue et au Portugal. À Naples, le pêcheur Masaniello prit le pouvoir et son histoire frappa les imaginations. À Paris, dans les rues, au passage d'Anne d'Autriche, on criait : "À Naples !" Mais rien ne saurait se comparer à l'impression que produisit la révolution d'Angleterre. L'exécution de Charles 1er, beau-frère de Louis XIII, semblait annoncer la fin des monarchies. Le rapport de ces événements avec les troubles qui éclatèrent en France n'est pas douteux.

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    Retour de Louis XIV dans Paris, après la fin de la Fronde
     
     

    On retrouve dans la Fronde les éléments ordinaires dont les révolutions se composent. L'effort et la fatigue de la guerre de Trente Ans y entrèrent pour une part. Richelieu avait demandé beaucoup au pays et tout ce qui avait été contenu sous sa main de fer se libéra sous Mazarin. Il se fit une alliance des grands qu'il avait contraints à la discipline nationale, et de la bourgeoisie qui avait souffert dans ses intérêts d'argent. Pour une autre part, et non la moindre, il y eut le jansénisme, cette Réforme sans schisme, qu'on a pu appeler "la Fronde religieuse". Les pamphlets contre Mazarin et les polémiques avec les jésuites, les "mazarinades" et les Provinciales (bien que légèrement postérieures) partent du même esprit. Un admirateur de la Fronde l'a appelée "la guerre des honnêtes gens contre les malhonnêtes gens". Si elle avait réussi, on lui aurait certainement reconnu les caractères intellectuels et moraux d'une révolution véritable.

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    Deux représentations de Louis XIV terrassant la Fronde, par Gilles Guérin :
    Statuette, Paris, musée Carnavalet (ci dessus)... 

       

    Lorsque les troubles éclatèrent, au commencement de 1648, l'année du traité de Westphalie, le gouvernement était depuis plusieurs mois en conflit avec le Parlement qui déclarait illégales quelques taxes nouvelles. La raison du mécontentement était toujours la même : la guerre, l'action extérieure, l'achèvement du territoire coûtaient cher. Le Trésor était vide. Il fallait emprunter, imposer, quelquefois "retrancher un quartier" de la rente, ce que les bourgeois prenaient mal comme on s'en douterait si la satire de Boileau ne l'avait dit. Mazarin, tout aux grandes affaires européennes, laissait les finances et la fiscalité au surintendant. Lorsque les choses se gâtaient, il se flattait de les arranger par des moyens subtils. Il eut le tort, quand le Parlement adressa au pouvoir ses premières remontrances, de ne pas voir qu'il s'agissait de quelque chose de plus sérieux que les cabales d'Importants dont il était venu à bout au début de la régence. La résistance du Parlement faisait partie d'un mouvement politique. On demandait des réformes. On parlait de liberté.

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    ... et sculpture, à Chantilly, dans le Musée Condé
     

    Surtout on en voulait à l'administration laissée par Richelieu, à ces intendants qu'il avait créés et qui accroissaient l'autorité du pouvoir central. Les hauts magistrats recevaient des encouragements de tous les côtés. Les concessions par lesquelles Mazarin crut les apaiser furent donc inutiles. Le Parlement s'enhardit, et bien qu'il n'eût que le nom de commun avec celui de Londres, l'exemple de la révolution anglaise ne fut pas sans échauffer les imaginations. En somme le Parlement de Paris, le plus souvent soutenu par ceux des provinces, prétendait agir comme une assemblée souveraine et, au nom des antiques institutions et libertés du royaume, limiter l'autorité de la monarchie, singulièrement renforcée sous la dictature de Richelieu. Les Parlements deviennent dès ce moment-là ce qu'ils seront encore bien plus au dix-huitième siècle : un centre de résistance au pouvoir et d'opposition aux réformes, d'agitation et de réaction à la fois, un obstacle à la marche de l'État..."

     

     

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    1695 : Louis XIV institue la première Capitation

     

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    "...Louis XVI eût-il réussi, financièrement et psychologiquement, la même opération en 1780 - au coeur de la guerre d'Amérique - la monarchie capétienne était sauvée..." (François Bluche)

    (Pour la seconde Capitation, instaurée le 14 octobre 1710, voir l'Éphéméride du 14 octobre...)

      

    De François Bluche, Louis XIV, Fayard, pages 747 à 750 (extraits) :

    Les sujets de Sa Majesté en coupe et en élévation

    ...Le 18 janvier 1695, une déclaration du Roi instaurait en France une capitation, une redevance annuelle par tête, impôt nouveau chez nous, assez révolutionnaire (puisque la noblesse y était soumise) bien qu'imité de l'Europe centrale. Saint-Simon pense que le contrôleur Pontchartrain ne l'a instaurée qu'à contrecoeur, n'a été qu'un éditeur malgré lui. On ne peut en dire autant de Louis XIV. Il a suivi pendant toute l'année 1694 les préparatifs et modalités de la capitation. Si les riches paient, si les nobles crachent au bassinet, le Roi l'a plus qu'accepté, il l'a voulu.

    Cette particularité qui rattache le nouvel impôt à un dessein économique et social, à une politique globale, suffirait à marquer l'exceptionnelle importante de la capitation. On y trouve aujourd'hui un autre intérêt. Car, non content de renflouer, en pleine guerre, les caisses du trésor public, l'impôt de capitation de ce mois de janvier 1695 nous instruit sur l'ancien régime français et sa structure, la politique sociale de Louis XIV et sa réussite...

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    Ce ne sont pas trois ordres (clergé, noblesse, tiers état), ou deux camps (privilégiés et roturiers, riches et pauvres, dominants et dominés) qui sont taxés, mais vingt-deux "classes" de contribuables. Elles ne regroupent pas moins de 559 rangs, correspondant à des dignités, des états, des grades des métiers. La première, qui comprend notamment la famille royale, les ministres et les principaux financiers, est taxée 2.000 livres; la deuxième, celle des ducs et du premier président, paie mille livres; la huitième, qui compte en son sein les maréchaux de camp et les conseillers au Parlement, est imposée pour 200 francs; la quinzième, où figurent les greffiers des présidiaux et les rentiers des villes moyennes, paie 40 livres. La dernière, celle des simples soldats et des petits domestiques, n'est taxée qu'à une livre. La capitation n'étant ni impôt sur le capital, ni impôt sur le revenu, mais imposition du rang, son tarif est une véritable radiographie de la société française, saisie aux deux tiers d'un grand règne.  

    La population du royaume n'est ni société d'ordres fondée sur le protocole, ni société de classes réglée sur l'argent. La division de la nation en trois ordres n'est plus une réalité sociale (même si un noble est élégamment décapité là où un roturier est vulgairement pendu). C'est pourquoi la première classe de capitation englobe un bon nombre de financiers roturiers. La hiérarchie des fiefs de dignité n'a plus de sens, à l'exception de l'éminente primauté des maisons ducales. Les marquis, comtes, vicomtes et barons sont démocratiquement mis au même rang : le Roi les a laissé placer en septième classe, où ils accompagnent, non moins démocratiquement, les receveurs des tailles et les contrôleurs des postes. Quant aux "gentilshommes n'ayant ni fief ni château" - ce qui est un peu le niveau de Cadet Rousselle -, le contrôleur général les a mis en dix-neuvième classe, auprès des appariteurs d'université, des cabaretiers, des garde-chasse !..."   

     

     

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    1701 : Le Grand électeur de Brandebourg se proclame Roi de Prusse

     

    On sait - et Jacques Bainville écrit qu'ils ne le trompaient pas... - que les dernières années de Charlemagne furent assombris par de funestes pressentiments concernant l'avenir de son Empire, à cause de ces peuplades venues du Nord sur leurs drakkars, dont on lui parlait...

    18 janvier,fronde,bainville,louis xiv,banque de france,napoleon,louvois,pontmain,becquerelLouis XIV eut la même réaction lorsqu'on lui apprit que, de sa propre et seule autorité, le Grand Électeur de Brandebourg - qui était roi, en Prusse... - venait de se proclamer Roi de Prusse : c'était une atteinte aux Traités de Westphalie, ce chef-d'oeuvre de Richelieu et de la Royauté française qui, morcelant l'Allemagne en une multitude de micros États indépendants ("la croix des géographes", disait-on...), et en nous donnant légalement le moyen d'intervenir dans leurs querelles annihilait le péril germanique, et assurait la prépondérance française en Europe; avec, en prime, l'assurance de ne plus

  • Pénurie de masques aujourd'hui par faute gouvernementale lourde hier : France info confirme notre information de ce jeud

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    Ce matin, dans son journal de 6H30, la chaîne publique a bel et bien confirmé ce que vous disait la très courte vidéo que nous avons passée hier matin, et que nous remettons après le lien donnant accès aux propos de France info : 

    l'entreprise française Plaintel, installée en Bretagne, qui pouvait fabriquer jusqu’à 200 millions de masques par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Cette entreprise était parfaitement rentable.

    Le premier responsable est, certes, l'acheteur états-unien; mais l'Etat français, donc le Système, et le gouvernement en place à l'époque, n'est-il pas responsable premier ex-aequo ?

    En effet, à quoi sert un Etat s'il n'est pas d'abord là pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ? En 2018, "on" a laissé sacrifier la sécurité sanitaire du peuple français; c'est de la non assistance à personne en danger, c'est de la mise en danger de la vie d'autrui...

    Au fait, qui est ce "on", manifestement

    RESPONSABLE ET COUPABLE !

    1. le lien vers l'article de France info :

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-comment-la-france-a-sacrifie-sa-principale-usine-de-masques-basee-en-bretagne_3896665.html

    2. reprise de la vidéo que nous vous proposions hier :

    le scandale des masques a commencé il y a bien longtemps...

    lafautearousseau