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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • PARIS : TOUS DEVANT LE FIGARO DEMAIN, VENDREDI, A 19H, POUR DEFENDRE ERIC ZEMMOUR !

    (MERCI à Marc ROUSSET de nous avoir fait parvenir cette info).
     
    « Le parquet ouvre une enquête contre Éric Zemmour pour injures publiques et provocation à la discrimination. »
     
    C’est par ces mots qu’on apprend qu’une nouvelle campagne contre la liberté d’expression en France est lancée.
     
    Il faut réagir immédiatement !

    L’heure est grave : cette enquête est diligentée contre Zemmour suite à son discours du 28 septembre sur l’immigration et l’islam.
     
    Et nombre de journalistes de médias politiquement corrects profitent de cette enquête pour faire pression sur le polémiste.
     
    Ce qui est reproché à Zemmour par ces juges et journalistes, c’est un délit d’opinion.
    Un délit d’opinion, rien de plus.
     
    Et ce n’est pas la première fois. 

    En 2010, Éric Zemmour avait déjà été poursuivi pour des propos sur les délinquants noirs et arabes, alors même que les statistiques officielles lui donnent raison !
     
    Vous l’avez compris, cette chasse au sorcière est politique
     
    La justice est utilisée pour faire taire les opinions divergentes. Pour empêcher le débat d’idées. Pour cacher le réel.
     
    L’heure est d’autant plus grave qu’Éric Zemmour n’est pas le seul concerné.
     
    En effet, la limitation de la liberté d’expression, la censure des idées s’accroît mois après mois
     
    Pour chacun de nous.
     
    Souvenez-vous de la loi « fake-news » de Macron. Adoptée en 2018, elle limite déjà la liberté et donne pouvoir au juge de décider ce qui est vrai ou ce qui est faux.
     
    Même ceux qui ne partagent pas les idées d’Éric Zemmour devraient s’inquiéter. La censure du politiquement correct « progresse » jour après jour.

    Ironie du sort, Éric Zemmour avait dénoncé cette loi proposée par les députés macronistes :

    « Je n’ai aucune confiance dans les juges pour interpréter ce qui est bien et ce qui est mal.
    C’est un scandale de donner ça aux juges.
    C’est leur donner encore plus de pouvoir.
    C’est leur donner le moyen, et j’en parle vraiment en connaissance de cause, de dire ce qu’on doit dire et ce qu’on ne doit pas dire. »
    Et cette année le gouvernement Macron tente de faire passer une « loi contre la haine », instaurant une véritable police de la pensée sur les réseaux sociaux.

    Le député LREM Laetitia Avia qui porte le projet en a d’ailleurs fait la publicité… pour restreindre la possibilité de critiquer l’islam.
    Vous l’avez compris, il y a urgence.

    En signant cette pétition, vous défendez la liberté d’expression face à la censure politique.

    Vous défendez VOTRE liberté.

    Mobilisez-vous maintenant.

    Signez la pétition en cliquant sur le lien ci-dessous :
     
     
    Un grand merci pour votre action !

    Pour la France !
    Samuel Lafont et l'équipe Damoclès
  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 10. Portrait de Charles Maurras

    (Préface de l'ouvrage collectif Charles Maurras : Études, portraits, documents, biographies. Editions de la revue Le Capitole, Paris, 1925)

    Timon de Phlionte disait de son maître Pyrrhon : « Je l'ai vu simple et sans morgue, affranchi de ces inquiétudes avouées ou secrètes dont la multitude des hommes se laisse accabler en tout lieu par l'opinion et par les lois instituées au hasard.»

    Tel nous voyons chaque jour Charles Maurras et ceux qui auront eu le privilège d'être de ses amis auront connu son coeur intrépide.

    Ils auront connu encore la lumière de son esprit. Comme Cicéron le disait de Carnéade : « Jamais il ne soutint une thèse sans la faire triompher. Jamais il n'attaqua une doctrine sans la détruire. » Ainsi Maurras aura paru pour enseigner son siècle. Ainsi de ses flèches rapides, il aura percé les « nuées ».

    Dur aux erreurs, ce dialecticien invincible est indulgent aux hommes. A tous, son génie prête quelque chose de ses richesses. Leibniz ne méprisait presque rien. Maurras ne méprise personne. Le plus humble s'en va, comme le plus orgueilleux, pénétré de son intelligence et de sa bonté, parce qu'il sait, chez tous, faire jaillir l'étincelle divine. Et par là, il est encore un très grand poète. 

    Quand j'aurai ajouté que nul moins que lui ne tient aux honneurs et aux biens de ce monde et qu'il ne place rien au-dessus des idées, on saura que nous avons parmi nous un sage de la Grèce. 

    J'ai lu beaucoup d'études sur Maurras. Aucune ne m'a satisfait complètement. J'indiquerai seulement aux chercheurs qu'ils n'entendront sa pensée, qu'ils ne la cerneront et ne la pénétreront que s'ils remontent jusqu'à Dante.

    Je ris beaucoup quand je vois traiter Maurras comme un monsieur ordinaire... On est prié de ne pas s'adresser au concierge mais à l'altissime. 

    Qu'on se rappelle aussi que le désintéressement de Maurras est absolu. C'est une de ses forces. Il ne recherche pas l'argent, pas même la gloire littéraire. Il aurait pu s'assurer une existence tranquille et agréable, et il ne craint pas de s'exposer à la prison. Quand on est un gouvernement, il est incommode d'avoir un homme pareil contre soi. Maurras ne vit que pour ses idées et on n'a aucune prise sur lui; Henri Vaugeois appelait Mauras le noûs, l'esprit pur. C'est sa définition la plus vraie.

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Cancer mondial métastasé des Bourses, des banques et des économies

    Par Marc Rousset    

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    Depuis l’arrivée de Trump au pouvoir, la dette américaine a augmenté de 1.700 milliards de dollars, pour atteindre 21.700 milliards.

    Trump fait penser au président Hoover qui disait, pendant la crise de 1929, que la prospérité était au coin de la rue : « Nous allons commencer à nous acquitter de notre dette, nous avons une grande dette. »

    En fait, la dette américaine, de 2010 à 2017, a explosé de 8.590 milliards de dollars avec Obama et va exploser de 4.780 milliards de dollars, de 2018 à 2021, avec Trump ! Les 1.500 milliards de dollars des crédits étudiants aux États-Unis, le second segment du crédit à la consommation après le crédit hypothécaire, affiche des taux d’impayés de 10 %, contre 1,1 % pour le crédit hypothécaire et 4 % pour le crédit auto. Trump a beau s’époumoner, la bulle du Dow Jones, aujourd’hui à 25.307, s’est envolée de 38 % entre novembre 2016 et novembre 2018, le déficit commercial américain continue de se creuser avec la Chine tandis que la Fed envisage une quatrième hausse des taux pour le mois de décembre.

    « L’Italie va droit dans le mur », selon Lorenzo Bini Smaghi, ancien membre du directoire de la BCE. Comme la France, l’Italie a besoin d’une politique de redressement de l’offre des entreprises, pas d’une stimulation de la demande. La croissance ralentit, le déficit budgétaire augmente, le taux d’emprunt à dix ans approche les 3,4 % tandis que la démographie chute, que les investissements baissent avec une productivité insuffisante.

    En Chine, l’indice CSI 300 de Shanghai a perdu plus de 25 % depuis le début de l’année et 20 % des titres « technologiques » de la Bourse de Shenzhen ont déjà perdu plus de 50 % de leur valeur. L’économie chinoise traverse un passage à vide avec une dette colossale, une bulle immobilière et une monnaie affaiblie. L’immobilier a plus que doublé en dix ans et les capitaux fuient le pays. Le taux de croissance n’est plus que de 6,5 %, soit le taux de la crise financière mondiale des crédits « subprimes », alors que la Chine, depuis 2008, a injecté dans son économie des centaines de milliards de dollars de crédits bancaires.

    Le stress test des banques européennes relève de la fumisterie médiatique. Douze banques européennes représentent 40 % des actifs totaux du secteur avec des capitaux propres inférieurs à 9 % des actifs (Société générale 7,61 %, Deutsche Bank 8,14 % avec un bénéfice en chute libre de 229 millions d’euros entre juillet et septembre, BNP Paribas 8,64 %). Les banques françaises détiennent pour 277 milliards d’obligations italiennes, 79 milliards pour l’Allemagne, 69 milliards pour l’Espagne, soit une exposition, pour les banques de ces trois pays, de 425 milliards aux obligations italiennes. La banqueroute des banques italiennes pourrait mettre en difficulté de très grandes banques en Europe et provoquer l’éclatement de la zone euro.

    Les achats d’or des banques centrales (Turquie, Chine, Kazakhstan, Inde, Pologne…) atteignent des niveaux record, anticipant un système monétaire international qui s’éloigne du dollar, tandis que la Banque de Russie, qui détient d’ores et déjà 2.036 tonnes d’or, continue de se débarrasser de ses obligations américaines. En Allemagne, la demande d’or du public vient de passer de 17 à 100 tonnes par an. Le ratio Dow Jones/prix de l’once d’or est de l’ordre de 20, alors qu’il était de 6 en 2011 et de 1 en 1980. Seul un krach boursier avec envol du prix de l’or pourra rétablir les anciens ratios.

    La politique monétaire américaine de la Fed (dollar fort et hausse des taux d’intérêt) pourrait déstabiliser les pays émergents et la zone euro, à six mois des élections européennes, tandis que l’endettement mondial, pour des raisons diverses selon les pays (laxisme social, nombre pléthorique de fonctionnaires, coût démentiel et suicidaire de l’immigration extra-européenne..), pourrait se traduire, par exemple, par un krach bancaire et boursier en Italie avec des conséquences en chaîne jusqu’à Wall Street, en Asie, au Japon et en Chine.

    La mort, comme nous l’a si magnifiquement montré Bergman dans Le Septième Sceau, ne fait pas crédit éternellement…  ■  

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    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Mineurs étrangers : une filière d’immigration en pleine expansion et à bas bruit médiatique, par Marc Rousset

    Les arrivées de mineurs étrangers en France n’ont pas pris de vacances. Parmi les incitations à venir dans notre pays, certaines dispositions du code de l’action sociale sont bien placées. L’aide sociale à l’enfance (ASE) prévoit en effet une prise en charge inconditionnelle des « mineurs isolés ». Initialement prévue pour protéger les jeunes en rupture ou sans famille, cette mesure est depuis quelques années détournée de son objectif initial et facilite une immigration clandestine de plus en plus massive. Nous nous sommes attardés sur le traitement médiatique durant l’été de ce phénomène en pleine expansion...

    mineurs étrangers.jpgDans une distribution des rôles convenue, chaque média respecte sa vocation : les journaux régionaux dispensent des informations locales quand les médias nationaux tentent d’analyser le phénomène. Dans les articles, le choix des sujets et des mots, le traitement des événements et les personnes interviewées, sous des apparences de récits factuels, ont des partis pris implicites.

    L’ouverture de structure d’accueil

    Le Figaro nous informe le 8 juillet que « les services d’aide sociale à l‘enfance ont pris en charge plus de 25 000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». La tendance en 2018 est toujours à la hausse. Les ouvertures de structures d’accueil pour mineurs isolés sont annoncées comme autant de bonnes nouvelles et témoignages de l’hospitalité de la France.

    Parmi les récentes annonces, à Lyon, Lyon Mag fait état le 24 juillet d’« un lieu de répit pour mineurs non-accompagnés (qui) ouvre ses portes dans le 1er arrondissement ». Une élue interviewée affirme : « il est de notre responsabilité morale de mettre à l’abri ces mineurs et d’organiser leur accueil dans les meilleures conditions possibles ».

    Ouest-France annonce l’ouverture à Guérande d’« une structure pour insérer les mineurs non accompagnés. Elle vient en soutien à des jeunes étrangers en souffrance, qui ont parfois, eux aussi, vécu des situations de guerre ou d’oppression dans leur pays, qu’ils ont fui. Ils se retrouvent en France, 500 en Loire-Atlantique, et espèrent des jours meilleurs ».

    Le quotidien régional consacre un article le 21 juillet à un autre nouveau foyer pour mineurs non accompagnés, à Pontivy. « Dix-huit jeunes y vivent en attendant leur majorité. Ils sont préparés à devenir indépendants ». « Ils ont entre 15 et 18 ans, viennent du Cameroun, du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, de l’Albanie et d’Afghanistan », explique Emmanuel Panis, directeur de l’Arass ». « Ces adolescents sont très autonomes car la plupart vivaient en chambre d’hôtels juste avant de rejoindre le foyer. Chacun dispose de sa propre chambre ».

    France Info relate « la bonne intégration des migrants mineurs en zone rurale à St Macaire en Gironde. La scolarisation, les apprentissages, les stages sont plus faciles à trouver en milieu rural pour les jeunes migrants mineurs. La métropole bordelaise étant saturée. A St Macaire, 23 garçons sont accueillis depuis le mois de mars dans l’ancienne gendarmerie. Et déjà bien intégrés. 890 migrants mineurs sont actuellement accueillis en Gironde. Un nombre qui a doublé en trois ans.».

    Rue 89 Bordeaux annonce en mars que dans le département, « six structures supplémentaires ont vu le jour ou verront le jour dans les prochaines semaines : à Saint-Macaire, à Martillac, à Parempuyre, à Mérignac, à La Réole (en projet) et dans des tétrodons aménagés (petits espaces habitables et modulables) à Bordeaux (Darwin) ». L’explication : « Comme Moussa, Abdou et Yamoussa, des centaines de mineurs viennent chaque année en Gironde. 500 mineurs supplémentaires ont été confiés au département depuis le 1er janvier 2017. Le département en avait en charge 529 au 31 décembre 2017 ».

    L’Est Républicain annonce le 20 juillet que « 74 mineurs isolés seront accueillis en deux temps sur l’ex campus de l’ONF d’ici l’automne » à Velaine. « Le conseil municipal de Velaine a couché sur papier sa désapprobation face à cette nouvelle décision. Principalement originaires de Guinée, Côte d’Ivoire et Mali, les jeunes, âgés de 16 à 17 ans, seront hébergés dans deux bâtiments distincts d’une capacité de 37 places chacun. Ils étaient 20 en 2012 et 600 l’an dernier. D’où la décision du préfet de mettre à disposition de la collectivité ses locaux ».

    Ce qui est passé sous silence

    Les articles ont plusieurs points communs :

    • Les jeunes étrangers sont présentés comme souhaitant s’insérer. Ils sont de plus en plus nombreux mais le problème relevé par la majorité des titres régionaux est le manque de places dans des structures qui – pourtant – ne cessent de s’ouvrir. La Charente Libre le résume de la façon suivante : « Accueil des enfants migrants: la Charente débordée, les moyens ne suivent pas ».
    • Le coût pour le contribuable est par contre très souvent passé sous silence. Un coût annuel estimé en avril à 1,9 milliard selon le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne dans Le Figaro.
    • Le fait que nombre de ces jeunes viennent de pays dits sûrs n’est jamais évoqué.
    • Les personnes interviewées sont les jeunes, les encadrants associatifs ou des élus et fonctionnaires des Conseils départementaux. L’avis de la population, des voisins de ces centres et des élus hostiles à cet accueil n’est pratiquement jamais demandé. L’ouverture incessante de nouveaux centres accueillant quasi- exclusivement des étrangers ne fait pas débat.

    mineurs étrangers 1.jpgOccupations illégales

    Les occupations illégales par des jeunes clandestins se multiplient sur le territoire : à Clermont-Ferrand, La Montagne évoque le squat de La Pardieu à Clermont-Ferrand. Dans deux maisons « vivent depuis septembre dernier plusieurs dizaines de mineurs non accompagnés ».

    Le 27 juillet, La Nouvelle République nous informe que « 25 mineurs sont accueillis dans un campement de fortune, à Saint-Pierre-des-Corps. Une occupation des lieux sans autorisation ».

    Selon Le Progrès, le squat du Pennessuy compte plusieurs mineurs, essentiellement venus des Balkans. « Il s’organise ». A Lille, ils sont une centaine qui « survivent dans un squat «5 étoiles sans eau potable depuis des mois » selon La Voix du Nord. A Angers, Ouest-France nous apprend que « 14 jeunes se déclarant mineurs non isolés, mais non reconnus comme tels par le Département occupent un squat de la Vendange, à Saint-Barthélemy-d’Anjou ». On apprend qu’ils sont défendus par plusieurs associations. Streetpress fait état d’un squat dans le 12e arrondissement de Paris. Les 16 mineurs sans papiers y « reprennent goût à la vie ».

    A Nantes, selon Breizh-Info, « des ouvreurs de squat proches de la mouvance d’extrême-gauche pro-migrants ont installé sept mineurs isolés étrangers – ou du moins qui se disent comme tels – dans les anciens locaux du Secours Populaire, rue Émile Zola à Rezé. Ils sont originaires d’Afrique de l’Ouest – de l’immigration purement économique donc ».

    Selon Rue 89 Bordeaux, « le squat pour ados exilés La Ruche ne « lâchera rien ». « En première instance, 80 % de ces derniers sont reconnus comme majeurs. Après un recours, 80 % de ces mêmes jeunes sont évalués mineurs ». » D’après le département, en charge de l’aide à l’enfance, environ un millier de jeunes mineurs isolés sont arrivés en Gironde en 2017 ».

    On pourrait multiplier les exemples. Il est vrai qu’à Nantes, un signal fort a été donné : une maison de retraite désaffectée, a selon 20 Minutes été « transformée en squat puis en centre d’hébergement d’urgence depuis début mars ».

    Les capacités d’accueil des conseils départementaux sont complètement saturées, comme en témoignait déjà l’été dernier le Président du département du Nord. Il affirmait au micro de RMC ne plus avoir les moyens d’accueillir de jeunes nordistes « car priorité est donnée aux mineurs non accompagnés étrangers », « qui arrivent à raison de 100 par semaine ». Pas de quoi ébranler les certitudes d’associations qui se mobilisent comme à Angers pour que le département prenne en charge des jeunes squatters étrangers…non reconnus mineurs !

    mineurs étrangers 2.jpgLes articles dans les médias nationaux

    Parmi les articles sur les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), on trouve d’une part ceux qui considèrent essentiellement les jeunes comme des victimes. D’autres, moins nombreux, écartent une victimisation systématique et démontrent que les MNA ont des stratégies et des objectifs, et qu’ils s’en donnent les moyens.

    Le mineur étranger comme victime

    Le mensuel Carto, « l’actualité internationale grâce aux cartes », consacre dans son numéro de mars 2018 un article aux « migrants et mineurs ». On y apprend qu’en matière d’aide sociale à l’enfance, « l’Allemagne et la France sont plus réactives que l’Italie et la Grèce ». Par ailleurs, « 60% des demandeurs se font recaler par les départements ». Ne serait-il donc pas plus adéquat de parler de jeunes clandestins ? Des cartes illustrent l’origine et la localisation des mineurs étrangers en France. L’article ne traite le sujet que sous l’angle des droits des mineurs étrangers, qui ne seraient pas toujours respectés.

    Même tonalité avec le site Infomigrants : « de plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent en Europe et en France à la recherche d’une protection mais ils ne connaissent rien à la législation française ». Pour remédier à cela, le site cofinancé par le service public fait le point sur la procédure à suivre pour faire reconnaître sa minorité sur le sol français. Et nous rappelle qu’en vertu des lois européennes et de la Convention internationale des droits de l’enfant, un mineur est un enfant avant d’être un migrant. « À ce titre, il a le droit d’entrer dans le dispositif français de protection de l’enfance ». La Croix s’interroge : « quelle solution pour les mineurs migrants ? ». La question qui semble essentielle en mars 2018 est… qui doit prendre en charge la phase d’évaluation des jeunes étrangers ?

    Médiapart dédie un blog aux « jeunes étrangers isolés ». Les articles sont une longue litanie des droits revendiqués par les étrangers et les associations les défendant.

    Pour le site Slate, la question est : « Les migrants mineurs sont-ils mieux traités en France qu’aux États-Unis ? ». « Sans aller jusqu’à séparer les familles, la France place toujours plus d’enfants en rétention, y compris des mineurs isolés étrangers, normalement protégés ». « Les procédures qui permettent de vérifier l’âge des mineurs isolés étrangers sont critiquées par plusieurs associations »«L’évaluation de la minorité doit être revue», selon Corinne Torre, cheffe de mission France pour Médecins sans frontières. Plusieurs articles relaient les accusations d’associations de défense des migrants selon lesquelles l’évaluation de l’âge des migrants serait déficiente : Le Figaro donne la parole le 8 juillet à Human Rights Watch, tout comme 20 MinutesL’Obs37degrés.mag, etc..

    Le mineur étranger vu comme acteur d’une stratégie

    Certains articles comportent des informations accréditant l’idée que les jeunes étrangers peuvent avoir une stratégie plus ou moins élaborée visant à s’installer en France.

    Sur les ondes de RMC, le Président du Conseil départemental du Nord indique : « ils ne viennent pas de boat people. Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ».

    mineurs étrangers 3.jpgMême stratégie dans les Landes selon France Bleu : « à chaque fois, le scénario est le même. Les jeunes, pour la plupart originaire d’Afrique de l’Ouest, de Guinée Conakry ou du Mali, arrivent en train sans papiers, se présentent d’eux-mêmes au commissariat de Dax ou de Mont-de-Marsan. Ils racontent être nés au début des années 2000, et donc, être mineurs ».

    Dans une interview accordée au Figaro le 16 septembre 2017, le Président de l’Assemblée des départements de France indiquait avoir noté que « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». Ouest-France nous apprend en août 2017 qu’à Laval, on constate « un afflux de mineurs étrangers ». « Ceux qui les envoient leur disent de venir à Laval car il y a déjà une communauté », selon le Président du Conseil départemental. Le scénario se répète : « Ils arrivent à la gare, souvent sans billet, et viennent directement au conseil départemental ou sont récupérés par la police et le 115. Le logement relève ensuite de notre responsabilité, car ils sont mineurs ». « Certains hôtels ont été sollicités ». Le mensuel Causeur souligne que la récente croissance économique des pays subsahariens accélère les départs, « des parentèles africaines se cotisant pour financer les départs ». « L’émigration est considérée comme une filière économique à part entière ».

    Faux mineurs, vrais clandestins

    Le statut de mineur permet une prise en charge inconditionnelle en France. Cela n’est pas sans effet : Le Figaro Magazine estime le 7 juillet que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ». « Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés ».

    Le mensuel Causeur consacre fin 2017 un article sur le thème : « Comment les migrants adultes se font passer pour des mineurs isolés ? ». « En deux ans, le nombre de clandestins mineurs non accompagnés, donc inexpulsables, a doublé en France. Leur prise en charge absorbe autour d’un milliard d’euro. Une tâche que l’État et les départements vont sous-traiter au secteur associatif, malgré les risque de dérives financières ».

    État des lieux juridique et détournement de l’aide à l’enfance

    Les mises en perspective européenne et juridique de l’accueil des mineurs étrangers sont ass

  • Lu sur le site du CRAF : CMRDS 2013 et manifestation du Printemps CMRDS 2013 et manifestation du Printemps français à Ly

    Il est tard et après un semaine de formation et de préparation à l’action militante au château d’Ailly dans le pays Roannais et la participation de l’Action Française à la manifestation publique du Printemps Français Place Carnot à Lyon ce samedi 31 août, voici quelques photos, en attendant un reportage plus complet. 

    Une partie des campeurs durant une conférence...

    Maître Pichon, fondateur du Collectif des Avocats Contre la Répression Policière (CARP), à la veillée du vendredi 30 août au CMRDS

     

    LE LENDEMAIN... 

     

    L’ancien député, Christian Vanneste, président du RPF, ouvre le meeting en appelant à la mobilisation contre Hollande et la fausse droite.

     

    Maître Pichon évoque la répression policière et salue Nicolas Bernard-Busse en invitant l’assemblée à se lever contre l’arbitraire et un système nihiliste qui préfère nous faire courir le risque d’une guerre au services du Qatar que d’assurer l’avenir de la société française.

     

    Isabelle Fradot des Enfants des Terreaux invite à des actions militantes décalées et efficaces

     

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, conclut le rassemblement en déclarant qu’ IL EST TEMPS, DÉSORMAIS, DE RENVERSER LE SYSTÈME !

  • La préfecture de police s'attaque même aux morts !

     
     

    Paris, le 31 octobre 2023

     

    La préfecture de police s'attaque même aux morts !

     

    L’action française vient de recevoir une nouvelle interdiction de « manifester » émanant de la préfecture de Paris. Mais de quelle manifestation s'agit-il ? Il s’agit du rassemblement annuel au cimetière de Vaugirard pour célébrer la mémoire des défunts de l’Action française, rassemblement organisé depuis 1926 à la Toussaint, dans le calme et la dignité. On se souvient qu’en mai dernier une même interdiction nous avait été signifiée pour le cortège en l'honneur de Jeanne d’Arc, fête nationale ! organisé par l’Action française depuis plus d’un siècle. Suite à nos référés liberté, l’interdiction de manifester avait été levée et l’État condamné à nous verser 3ooo euros, que nous attendons toujours presque six mois après la saisine du tribunal administratif.

    Aujourd’hui c’est l’hommage à nos morts qui est contesté pour des raisons grotesques, reprenant les termes des arrêtés annulés en y ajoutant une absurde accusation participer à la "désagrégation nationale" [sic]. Depuis quand rendre hommage aux morts revient à contester la République ? Et la préfecture de police, aux ordres d'Emmanuel Macron, se croit-elle véritablement gardienne d'une Nation unie quand toutes les actions du chef de l'État et de son ministre de l'Intérieur ne visent qu'à réprimer leurs contradicteurs et à diviser les Français ? Et en quoi la célébration de nos morts, dont beaucoup sont tombés durant la Grande Guerre, dans le cadre de l’Union Sacrée, serait-t-elle contraire à l’esprit d’unité nationale ?

    L'AF a toujours servi le pays au-delà des divisions. Nous déposons aujourd’hui même un référé au tribunal administratif.

  • CALAIS POUR TOUS

     

    Par François Marcilhac

    Qui livre ici une analyse de la situation du pays - notamment électorale - sur la quelle on pourra débattre et réfléchir. LFAR 

     

    500021990.3.jpgAlors que la situation générale, économique (Alstom, notamment), sociale (le chômage qui n’en finit pas de grimper) et internationale (la Syrie, la Libye) s’aggrave chaque jour, c’est donc à l’heure des différentes primaires qu’il nous faut désormais vivre : « Républicaines », socialistes, écologistes... 

    Comme si le pays pouvait perdre quasiment une année en la consacrant à la précampagne des élections présidentielle et législatives puis à la campagne elle-même début 2017. Chez les Républicains, Juppé, qui s’appuie sur le centre gauche, voire une partie de l’électorat socialiste (ainsi que, sur sa droite, sur Mariton qui a échangé ses électeurs virtuels contre un plat de lentilles tout aussi virtuelles) est donné vainqueur contre Sarkozy, tandis qu’au parti socialiste, c’est Montebourg qui devancerait Hollande, si celui-ci se représentait et acceptait de participer au pré-scrutin organisé par la rue de Solferino.

    Ce qui en dit long sur l’affaiblissement de la fonction présidentielle, qui s’est accéléré depuis 2012, mais auquel les mandats de Chirac et de Sarkozy avaient largement concouru du fait de l’incapacité des deux prédécesseurs d’Hollande d’habiter pleinement leur fonction — une fonction que Mitterrand, il est vrai, avait cyniquement déjà affaiblie par le traité de Maëstrichit. Mais comment en serait-il autrement, alors que les media de l’oligarchie nous présentent les primaires, du moins du côté de l’ex-UMP, comme devant désigner le futur président de la république s’il est vrai que le second tour de l’élection elle-même devrait se gagner, plus ou moins facilement, mais sûrement, contre Marine Le Pen ?

    LE CAS POISSON

    Alors que la gauche n’a jamais été aussi affaiblie dans le pays, à tel point qu’elle est donnée perdante dès le premier tour, le plus étrange est que nous ayons affaire à une droite toujours aussi dépourvue de personnalité et d’audace, qui ne cesse de surenchérir sur des principes qui ne sont pas les siens, ou qui ne devraient pas l’être si, du moins elle en avait encore, que ce soit en matière sociétale ou d’identité plus ou moins béatement heureuse. On dira que Sarkozy la joue, au contraire, encore plus « identitaire » qu’en 2007 ? Mais qui peut le croire alors qu’il n’a cessé, le plus souvent avec un cynisme éhonté, de trahir ceux qui avaient pris au sérieux par le passé ses rodomontades patriotiques, souverainistes ou sécuritaires ? Je ne perdrai ni mon temps, ni celui de mes lecteurs, à rappeler pourquoi il me sera de toute façon impossible, à aucun moment, d’appeler à voter Sarkozy au nom d’une politique du « moindre mal » qui, dans ce cas, serait celle du mensonge — ces mensonges qui nous ont déjà fait tant de mal dans notre histoire.

    Des primaires de l’UMP, l’Action française ne saurait être partie prenante, tout simplement parce qu’elle ignore ce que sont ces étranges « valeurs républicaines de la droite et du centre » qu’il faudrait partager pour choisir entre Jean-Frédéric Poisson et Nathalie Kosciusko-Morizet — auraient-ils donc des « valeurs » en commun ? Quant à « s’engager pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France », que cette « alternance » ne soit pas qualifiée en fait un OPNI — objet politique non identifié — du plus haut comique. Car passer de Hollande à Montebourg ou à Marine Le Pen représenterait une alternance bien plus significative que de passer de Hollande à Juppé, voire à Sarkozy. 

    Ce qui ne signifie pas que nous nous désintéressions du résultat de ces primaires, en raison même de leur impact sur la teneur du débat politique. Plus Jean-Frédéric Poisson fera de voix, plus les questions anthropologiques, qui ne sont pas les seules à être essentielles « pour le redressement de la France » mais le sont, elles aussi, seront au centre des préoccupations de tous les candidats à la présidentielle, y compris Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Toutes les voix sont bonnes à séduire. Autant que ce soit pour la bonne cause.

    LE GRAND REMPLACEMENT VALIDÉ PAR L’INSEE

    Une bonne cause que la gauche, avec son arrogance coutumière, continue a contrario de définir en diabolisant ses adversaires, ce qui en dit long sur la résilience du gène stalinien, même chez des socialistes qu’on dit passés au libéralisme. Pour Taubira, « le vote FN, chez les jeunes, c’est une déviance » (sic) (déclaration à Sciences-Po Nancy le 29 septembre dernier). La Croix, le quotidien des cathos de gauche, a, quant à lui, décidé d’inviter « les catholiques séduits par le FN » — qui sont de plus en plus nombreux — « à réfléchir ». Devront-ils aller à confesse s’ils votent « mal » ? Et promettre de se rendre en pénitents à genoux rue de Solférino ? Car La Croix, en revanche, ne voit aucun mal à ce que des catholiques votent pour un PS qui, non seulement, a légalisé la parodie de mariage et la validation en France des GPA réalisées à l’étranger, mais s’apprête, de plus, par une proposition de loi après l’échec de Laurence Rossignol, ministre des familles (sic) sur le même sujet au Sénat, à créer un nouveau délit d’opinion, celui d’entrave numérique à l’infanticide, en vue d’interdire, sur la Toile, toute information politiquement incorrecte sur l’avortement.

    Quant à Cazeneuve, ce qu’il a décidé, lui, c’est d’interdire tout référendum local sur sa politique migratoire, qu’il veut imposer au pays contre la volonté des maires, pourtant seuls vrais élus d’un pays réel condamné à rester muet devant la submersion. Une politique qui ne manquera pas de disséminer partout en France les joies vécues par les Calésiens depuis tant d’années — merci Chirac, merci Sarkozy ! Car les faux réfugiés seront bientôt remplacés à Calais par d’autres, qu’il faudra, évidemment, de nouveau disséminer dans tout le pays. Cette « politique de peuplement », voulue par Valls, et reposant sur des appels d’air successifs, ne vise qu’à accélérer un grand remplacement dont l’INSEE, institut démographique d’ordinaire pourtant très docile, reconnaît dans son dernier rapport la terrifiante réalité [1] — un grand remplacement qui s’est accéléré selon l’institut, depuis 2011, consécutivement aux politiques migratoires de Sarkozy et de Hollande.

    LE SALUT DANS LE RÉFÉRENDUM ?

    Toutefois, ceux qui croient que le salut se trouverait dans un quelconque référendum national devraient méditer la leçon hongroise. Car seuls les thuriféraires de Viktor Orban crient à son triomphe parce que, dimanche 2 octobre, 98,5 % des Hongrois ont refusé le diktat européen sur les quotas de migrants. Certes, la légalité bruxelloise ne saurait prévaloir sur la légitimité du pays réel hongrois. Toutefois, au regard même de la constitution hongroise, ce référendum n’a aucune valeur, le quota... des électeurs (50%) n’ayant pas été atteint. Orban a péché par une trop grande assurance, entre ceux qui, croyant la victoire certaine, ne se sont pas déplacés, les abstentionnistes professionnels et les opposants qui savaient que s’abstenir était le seul moyen d’invalider un scrutin sinon perdu d’avance. Certes le peuple hongrois est majoritairement derrière son premier ministre pour défendre sa liberté et refuser, soixante ans après les « événements » de Budapest, que sa politique soit dictée par Bruxelles et Berlin comme hier par Moscou. Mais même si un tel quota n’existe pas en France — sinon ni le bradage programmé de la Nouvelle-Calédonie ni le quinquennat n’auraient été adoptés —, toutefois, jouer l’avenir de son pays, comme l’envisage certain, à la roulette référendaire, pourrait se révéler contre-productif. L’Europe est désormais morte dans les cœurs. Ne prenons pas le risque de la relégitimer par la voie des réflexes conditionnés. 

    L’ACTION FRANÇAISE 2000

    * A lire ici : http://www.insee.fr/fr/themes/detai...

  • Pour présenter le Prince Jean : un Album mis à jour...

            Notre Cause n'est pas une cause sans visage : au contraire, elle a un visage : celui du Prince Jean et de sa famille.....

            Jusqu'à présent, un Album présentant Le Prince Jean, héritier de la dynastie fondatrice de notre Nation était disponible sur ce Blog. En 31 photos, expliquées par autant de commentaires, il donnait une première image des activités du Prince, de ses voyages à l'étranger (Maroc, Liban, États-Unis, Pologne...) mais aussi en France (avec Henri de Lumley, aux Baux-de-Provence, avec des sportifs de haut niveau...).

            Les promesses que renfermaient ces pemières photos sur la personne et l'action du Prince ont été tenues puisque, non seulement le Prince n'a pas ralenti ses activités, mais au contraire, il a maintenu et même accéléré son rythme, à la rencontre des gens, de la France et du Monde d'aujourd'hui, afin d'en appréhender correctement les réalités et d'en avoir une connaissance directe et concrète, qu'il enrichit et complète à chacun de ses déplacements....

            21 nouvelles photos ont donc été ajoutées aux 31 premières, ce qui permet à ce nouvel Album - maintenant de 52 photos - d'actualiser l'image du Prince, de refléter fidèlement la poursuite et l'évolution de son action, de montrer combien il travaille et combien il prend au sérieux son rôle de Recours, qu'il représente pour la France et les Français.

            Et de matérialiser les progrès accomplis depuis le moment où le premier Album s'arrêtait, temporairement.....

            Il fallait, en effet, montrer le mariage du Prince, la parution de son premier livre et la naissance du Prince Gaston; il fallait montrer l'activité importante du Prince, à travers toute la France, pour la promotion d' Un Prince français; ses tribunes dans la Presse, ses rencontres  - et les liens forts qu'il a tissés avec elles - avec des personnalités de premier plan telles que Jean Piat, Max Gallo, Lorant Deutsch, le Professeur Jean-François Mattéi...; son nouveau Site internet, de grande qualité, et la Page Facebook que le Blog de la Couronne a ouvert pour lui; son voyage en Asie centrale, qui lui a permis, entre autres, d'aller à la rencontre de l'Armée française au contact; mais aussi de montrer qu'il rencontrait tous les Français, quelles que soient leurs conditions sociales, leurs âges, leurs situations : de l'Aga Khan à des jeunes de quartiers défavorisés, à qui il avait promis de passer une journée avec eux, ce qui donna lieu à une kermesse mémorable, dans la bonne humeur et la joie simple...

            Voici donc, non pas un nouvel Album sur le Prince Jean, mais un Album continué et enrichi; comme il le sera encore, plusieurs fois, certainement, afin de rendre compte, le plus fidèlement possible de l'activité et des entreprises déployées par l'Héritier des siècles.

            Voici, actualisée, la preuve par l'image et par les faits que les promesses qu'il représentait, les espoirs placés en lui depuis plusieurs années non seulement n'ont pas été déçus mais se confirment, au contraire, et confortent l'image d'un Prince qui travaille, qui se prépare à devenir de plus en plus ce qu'il est : le Recours vers lequel la France pourra se tourner lorsque les circonstances l'exigeront....

            "...Et les fruits passeront les promesses des fleurs"  (Malherbe)

     

    Le prince Jean de France, héritier de la dynastie fondatrice de notre nation

     

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    Le prince Jean de France, héritier de la dynastie fondatrice de notre nation

     

    Le prince Jean de France entend affirmer sa présence dans la société française d’aujourd’hui ; son action s’inscrit au cœur même de la mémoire et de l’activité nationales.
    Héritier direct d’une dynastie qui incarne la France –une dynastie restée toujours fidèle à ses principes et à sa tradition –, il aspire à servir son pays.
    Son action se situe au confluent des grandes aspirations du monde d’aujourd’hui : il veut y apporter des réponses fortes, pertinentes et réalistes.

  • Théâtre • Comédie du pouvoir

     

    par Bruno Stéphane-Chambon

     

    Nous arrivons au printemps et pour le fêter, l’association Le Parti d’en rire, qui réunit des amoureux du théâtre, nous convie à une représentation qui s’annonce jubilatoire.

    La troupe a pris ce pseudonyme en souvenir du sketch de Francis Blanche et Pierre Dac qui avait créé, dans les années 1950, Le parti d’en rire, un parti politique humoristique qui avait donné lieu à une chanson célèbre sur la musique du Boléro de Ravel. Cet hymne parodique avait été repris ensuite avec succès par les 4 Barbus.

    En compagnie d’amis et de sa fratrie, l’animateur de la troupe, Joseph Darantière, a écrit une comédie inédite qui illustre les arcanes de la politique actuelle et les tractations menées en coulisse pour de prochaines élections : Le discours du président.

    Par-delà le simple désir d’amuser, l’auteur de la pièce, après une mission humanitaire auprès de la fondation Martin de Porres, en Colombie, s’est engagé à récolter des fonds destinés à achever le développement d’une école, à Anolaima, dans le département de Cundinamarca. Les enfants démunis y reçoivent une bonne formation scolaire, adaptée à leur environnement naturel. Les fonds servent aussi à parrainer un enfant dont la famille ne peut assurer les frais de scolarité.

    On pourra donc se rencontrer de façon conviviale pour encourager ces jeunes comédiens qui choisissent l’humour corrosif et allègre plutôt que la pensée correcte et morose qui affecte la jeunesse germanopratine.

    Mise en scène de François-Xavier Joyeux, avec Anne-Laure de Reviers ; Marie Verny ; Marie-Ange Darantière ; Thérèse Darantière ; Michel Darantière ; Joseph Darantière, Victor Carpentier, Paul-Louis de Roincé, Philippe Huten, Côme de Vannoise et Hugues Lefer.

    Théâtre Le Passage Vers les Etoiles,
    17, Cité Joly Paris 11ème
    Le vendredi 8, samedi 9, mardi 12, mercredi 13 et jeudi 14 avril à 20h.
    Téléphone : 09 50 00 60 17
    passageversetoiles@free.fr
    Pour vos réservations en direct : http://lepartidenrire.com/reservations/
    Pour les contacter : denrireleparti@gmail.com
    Pour en savoir plus sur l’association : http://lepartidenrire.com/ 

     

  • Bien-sûr que les soutiens des migrants agissent par idéologie !

    Le Karaboudjan du capitaine Haddock alias l'Aquarius

     

    Par Antiquus

    Excellent commentaire, du mardi 8 août, à propos de notre publication « Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée ! ». En réponse à un commentaire d'Hugues Noël, auquel on devra se reporter ainsi qu'à notre article. (Lien ci-dessous).   LFAR 

     

    3142485460.jpgBien sûr que c'est par idéologie. Il y a de nombreuses catégories d'idéologues qui favorisent l'immigration de masse. 

    D'abord il y a ceux qui veulent dynamiter la société et la culture européenne, dans une vision trotsko-gramsciste, afin de rendre la révolution inévitable. C'est à cette catégorie qu'appartient Cédric Herrou.

    Ensuite il y a ceux qui, au nom d'un christianisme dévoyé, reprennent pour argent comptant les paroles de certains papes récents qui considèrent que l'immigration et la suppression des frontières font partie du plan de Dieu. Ils savent que c'est suicidaire pour l'Europe mais pensent que l'Europe a fait son temps.

    Il y a les cercles puissants de financiers comme Soros, qui fournissent de l'argent à ces associations sans cacher un but double: faire sauter les frontières qui sont un obstacle à la poursuite de la mondialisation, et fournir une main-d'oeuvre pas chère qui permet de bloquer les salaires qui, je vous le rappelle, ont baissé en valeur restituée depuis 40 ans. Ont partie liée avec ces cercles les organes dirigeants de la communauté européenne, et les néoconservateurs américains qui sont justement responsables des guerres un peu partout. Un général américain concluait un exposé à l'OTAN il y a quelques années: "malheur aux peuples qui refuseront de se métisser!"

    Conclusion, si vos bons sentiments provoquent chez vous des remontées stomacales, vous êtes priés de ne pas nous en faire profiter.  

    Lire ...

    Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée !

  • Destructions de statues : une longue tradition anti-vendéenne.

    Détail de la statue de Real del Sarte, Le Vendéen

    Source : http://www.vendeensetchouans.com/

    Depuis les années 1830, les statues érigées en hommage aux héros de 93 ont constitué des cibles idéales aux yeux des adversaires de la Vendée. Le monument sculpté par Maxime Real del Sarte porte dans sa pierre, plus qu’aucun autre, la trace de cette lutte des mémoires.

    La Vendée – entendez la « région-mémoire » qui déborde largement le département éponyme – supporte depuis longtemps la dégradation ou la destruction de ses monuments. Les attaques des années 1830 la marquèrent par leur ampleur et leur caractère quasi institutionnel. Il s’agissait, pour la monarchie de Juillet et ses représentants, d’effacer la mémoire des Guerres de Vendée de l’espace public en supprimant les monuments commémoratifs qui avaient été érigés sous la Restauration.

    La statue de Charette, élevée en 1826 devant la chapelle Notre-Dame de Pitié, fut abattue dans le feu de la tentative de soulèvement de la duchesse de Berry, le 6 juin 1832, au soir du combat du Chêne, par des soldats du 36e régiment de ligne alors en garnison dans la ville.

    La statue de Cathelineau, qui trônait au centre du Pin-en-Mauges depuis 1827, fut abîmée lorsqu’on la descendit, très officiellement, de son piédestal : « Contre la loi qui protège toute propriété (1), le 24 juillet 1832, M. Merlet, sous-préfet de Beaupréau, d’après un ordre qu’il disait avoir reçu du ministre de l’Intérieur, s’est transporté au Pin-en-Mauges accompagné du substitut du procureur du roi près le tribunal de Beaupréau, de M. Lachèse, architecte du département, et escorté d’un détachement d’environ 200 hommes, pour ôter la statue de son piédestal. L’ayant mal attachée, on l’a mutilée en la descendant. M. le sous-préfet a laissé démolir par les soldats le piédestal, enlever les médailles et pièces de monnaie qu’on avait déposées dans la pierre de fondation, et, en outre, laissé mutiler les colonnes qui formaient le contour du monument » (2). La suite des péripéties de la statue de Cathelineau est à lire ici.

    Les coups s’abattirent également sur l’obélisque de Stofflet à Maulévrier, la Colonne de Torfou et celle de Saint-Florent-le-Vieil qui perdirent leurs ornements et leurs inscriptions, faute de pouvoir s’en prendre à leur maçonnerie trop volumineuse. C’est ce qui sauva d’ailleurs la chapelle du Mont des Alouettes.

    Il faudra de la persévérance aux défenseurs de la mémoire vendéenne pour rétablir ces monuments, à l’exception de la statue de Charette à Legé, disparue à jamais.

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      À gauche, la statue de Charette à Legé, détruite en 1832 ; à droite, celle de Cathelineau qui, après maintes péripéties, a trouvé refuge dans l'église Saint-Pavin au Pin-en-Mauges.

    Le Vendéen, symbole de la lutte des mémoires

    Le Vendéen réalisé par le sculpteur Maxime Real del Sarte (3) connut un sort similaire à une époque plus récente. Son histoire témoigne, dès l’origine, des enjeux et des luttes toujours vives autour de cette mémoire.

    Il fut inauguré le 5 septembre 1937 lors d’une cérémonie qui fit affluer à Cholet des milliers de personnes : « Les abords de l’église Saint-Pierre furent littéralement couverts de monde à la sortie de la messe. Une épingle n’aurait pu tomber sur le sol » (4). Cependant la statue avait été placée dans une propriété privée, au Bois-Grolleau, « afin de ne pas l’exposer à la vue du public ». Les autorités municipales se montraient prudentes sur les effets qu’un tel monument pouvait encore provoquer près d’un siècle et demi après l’insurrection de 1793.

    Le contexte politique de 1942 permit de mettre cette statue plus en vue en la déplaçant à l’intersection du boulevard de la Victoire et de la rue des Tisserands. Ce ne fut pas une si bonne idée, d’abord parce que le déménagement du Vendéen à cet endroit lui brisa la main et la faux qui dépassaient du camion, en passant sous le pont situé en haut de la rue Sadi-Carnot. D’autre part, et surtout, cette exposition livrait le monument à toutes les injures.

    « Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1944 (5), des inconnus étrangers à Cholet – a-t-on dit – le firent sauter à la dynamite. La croix massive et toute la partie supérieure de la statue ont été brisées et il ne subsiste plus qu’un moignon informe et méconnaissable. Fait assez curieux : le chapelet du cou et le Sacré-Cœur de la veste demeurent encore, plus ou moins détériorés, comme si la Providence avait voulu permettre que soient respectés les emblèmes sacrés qui donnent leur plein sens à la levée d’armes vendéenne. En tout cas, un résultat que n’escomptaient sans doute pas les auteurs de cet odieux et stupide attentat a été le mouvement presque unanime de réprobation qui l’a accueilli (…) Suivant l’avis d’experts consultés, la statue serait réparable… » (6)

    Les débris de la statue avaient aussitôt été recueillis, ce qui permit de réparer tant bien que mal le monument, aux frais de la mairie de Cholet qui la déplaça à nouveau en un lieu plus discret, dans le parc Perroteau (7). Arborant les stigmates des violences qu’il a subies, le Vendéen est désormais à l’abri à l’intérieur du Musée d’Art et d’Histoire, dont il a intégré les collections, au titre des dépôts du Souvenir Vendéen (8), après sa restauration en 1998.

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    Le Vendéen avant l'attentat de 1944 et après la restauration de 1998

    Notes :

    1. Le terrain sur lequel avait été érigé le monument en mémoire de Jacques Cathelineau appartenait à M. de Lostanges.
    2. F. Uzureau, Le monument de Cathelineau au Pin-en-Mauges, L’Anjou historique, 1930, p. 57. En 1979, la statue de Cathelineau subit un nouvel outrage : son poignet droit, qui tenait l’épée, fut brisé et emporté. Chose curieuse, la seconde statue qui ornait la grande salle de la mairie du Pin-en-Mauges fut elle aussi mutilée, le fusil sur lequel s’appuyait Cathelineau fut brisé.
    3. Maxime Real del Sarte (1888-1954) était aussi le premier chef des Camelots du roi, mouvement antirépublicain lié à l'Action française.
    4. L’Ouest-Éclair, 6 septembre 1937.
    5. La ville de Cholet était libérée de l’occupation allemande depuis le 31 août précédent.
    6. Lettre du Souvenir Vendéen, 1er octobre 1945.
    7. Parc situé entre l'avenue Gambetta et la rue du Paradis.
    8. Le Vendéen de Real del Sarte demeure la propriété de l’association du Souvenir Vendéen.
  • Giscard ? Paix aux morts, mais nous ne le pleurerons pas !...

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    De Giscard, Pompidou disait qu'il ne lui confierait rien d'important, "et surtout pas la France". C'est pourtant à Giscard qu'échut la France, après la trahison par Chirac de sa famille politique d'alors, emmenée par Chaban Delmas. Torpillant la candidature de celui-ci et ralliant Giscard, Chirac le fit élire en 74, avant de se séparer de lui par la suite, avec pertes et fracas, illustrant parfaitement le "Celui qui vend sa patrie pour un shekel vendra sa nouvelle patrie pour un demi shekel"...

    Ensemble - Giscard Président et Chirac Premier ministre - les deux hommes prendront, sur une période d'une seule année (75/76), trois mesures qui blesseront la France au coeur : l'avortement, le Collège unique et le regroupement familial.
    Dans sa biographie, écrite par Éric Roussel, Giscard, qui s'est confié au journaliste, s'est d'ailleurs condamné lui-même, en reconnaissant "son plus grand regret" le regroupement familial. Il a été décidé en 1976 par Jacques Chirac par un simple décret. "J’ai eu le tort - déclare Giscard au journaliste - de ne pas plus surveiller l’application...L’idée en soi était juste et généreuse... mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application; j’en ai donc la responsabilité…Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents...".
    C'est peu, c'est trop tard, mais accordons-lui que, au moins, il l'a reconnu...ce qui ne fut pas le cas de Chirac.
    Ainsi, donc, Giscard fut le Président des trois blessures peut-être mortelles dont il faudra bien que la France guérisse un jour, si elle ne veut pas disparaître.
    Que dire de plus ? Sinon en revenir à l'essentiel : à la France et à sa survie, ou à la disparition de ce qu'elle a été et qu'elle a représenté. La fin du septennat de Giscard fut assombrie par "l'affaire des diamants de Bokassa". Gardons cette image de diamant, et retenons que Giscard ne fut que l'une des facettes de cet anti-diamant qu'est le Système, qui nous déclasse, qui nous ruine, qui nous détruit. Ce n'est pas Giscard en tant que personne, pas plus que Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou Macron qu'il faut haïr ou détester : c'est le Système qu'ils ont représenté, qu'ils ont accepté, qu'ils ont présidé, devenant ainsi, tous, collectivement, responsables et coupables, de l'abaissement, du déclassement et finalement du danger de mort dans lequel se trouve la France aujourd'hui.
    Paix aux morts, donc, et nous ne nous en "prendrons" pas aux personnes, en tant que personnes. Pas plus à Giscard qu'à un autre. Mais continuons notre guerre totale contre le Système, puisqu'il mène une guerre totale, une guerre d'extermination, contre les racines et les fondements de notre France traditionnelle. Continuons jusqu'au bout à mener la seule action qui vaille de l'être, et qui est politique, dépassant évidemment, et de très loin, les simples personnes : cette action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" à laquelle nous a appelée, une fois pour toutes, Léon Daudet et l'Action française.
     

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  • Éphéméride du 21 novembre

    1430  : Jeanne d'Arc livrée aux Anglais 

     

    Jean de Luxembourg, qui l'avait capturée à Compiègne, remet Jeanne d'Arc aux Anglais pour la somme de 10.000 livres.          

     

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    Du point de vue humain, c'est pour elle le commencement de la fin, et de l'échec apparent : elle fut jugée à Rouen, au cours d'un procès instruit par Pierre Cauchon (évêque de Beauvais, car Jeanne avait été prise dans son diocèse) et par Jean Lemaître, Vice-inquisiteur de France.
     
    Condamnée, elle sera brûlée vive le 30 mai 1431 sur la Place du Vieux-Marché, à Rouen.

    Et pourtant !...

    Du chapitre VI de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :

    "...Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, ce qu'il y a d'incomparable chez Jeanne d'Arc, c'est la justesse du coup d'œil, le bon sens, la rectitude du jugement. Pour sauver la France créée par ses rois, confondue avec eux, il fallait relever la royauté. Pour relever la royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l'héritier qui finissait par perdre espoir, et peut-être doutait de sa naissance même. C'est pourquoi la première rencontre de Jeanne et de Charles VII est si émouvante. Le geste de Jeanne, reconnaissant le dauphin qui la met à l'épreuve, et tombant à ses genoux, est décisif. Le principe sauveur, la monarchie, est désigné. À l'homme, au roi légitime, la confiance en lui-même est rendue..."

     

    Charles VII couronné, la Guerre de Cent Ans ne durerait plus guère...

    Dès 1450, Charles VII ouvrit une enquête sur son procès et son supplice, et le pape Calixte III prononça sa réhabilitation en 1456.

    Béatifiée en 1909, Jeanne d'Arc fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920. Un mois après, le 24 juin, et suite à la vigoureuse campagne menée, entre autres, par l'Action française (10.000 jours de prison cumulés pour les Camelots du Roi), le Parlement français décida qu'une Fête nationale aurait lieu en son honneur le deuxième dimanche de mai  : la loi promulguant cette Fête nationale parut le 10 juillet 1920 (voir l'Éphéméride du 10 juillet).

     

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement".

     

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    Place des Pyramides, Paris...
     
    "Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal.
    Êtes-vous catholique ? C'est une martyre et une sainte que l'Église vient de mettre sur les autels.
    Êtes-vous royaliste ? C'est l'héroïne qui a fait consacrer le fils de saint Louis par le sacrement gallican de Reims...
    Pour les républicains c'est l'enfant du peuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies...
    Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu'elle disait : "J'ai été été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux."
    Ainsi tous les partis peuvent se réclamer de Jeanne d'Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer. »  (Maurice Barrès)

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

     

    Et, dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir les deux qui lui sont consacrées :

    • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

    • Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Canonisation de Jeanne d'Arc...

     

     

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    1629 : Louis XIII nomme le cardinal Richelieu "principal ministre d'État" et "Conseiller en nos dits conseils"

     

    Le 26, il sera fait Duc et Pair de France.

    Singulier destin que d'être fils de Henri IV et père de Louis XIV...

     

    De Michel Mourre :

    "Il serait tout à fait erroné de ne voir en Louis XIII qu'un souverain fantoche, dominé par un tout puissant ministre. De faible santé, timide, gauche, dissimulé, le roi était cependant très soucieux de ses devoirs et de son autorité; sa piété le portait à se juger responsable personnellement devant Dieu de tout ce qui était fait en son nom. Aucune grande décision de Richelieu ne fut prise sans son consentement, et c'est Louis XIII, lors des grands complots qui agitèrent le règne, qui refusa les grâces et exigea des châtiments exemplaires...

    Après la mort du cardinal, Louis XIII poursuivit sans hésitation la politique de Richelieu, à laquelle il n'avait cessé d'être étroitement associé..."

     

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    1694 : Naissance de Voltaire.

     

    De Chateaubriand, sur Voltaire et le Christianisme... (tiré de notre album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand, photo "Sur Voltaire".) :

     

    "Une chose m'étonne toujours quand je pense à Voltaire: avec un esprit supérieur, raisonnable, éclairé, il est resté complètement étranger au christianisme; jamais il n'a vu ce que chacun voit : que l'établissement de l'Évangile, à ne considérer que le rapport humain, est la plus grande révolution qui se soit opérée sur la terre.

    Il est vrai de dire qu'au siècle de Voltaire cette idée n'était venue dans la tête de personne. Les théologiens défendaient le christianisme comme un fait accompli, comme une vérité fondée sur des lois émanées de l'autorité spirituelle et temporelle; les philosophes l'attaquaient comme un abus venu de prêtres et des rois : on n'allait pas plus loin que cela.

    Je ne doute pas que si l'on eût pu présenter tout à coup à Voltaire l'autre côté de la question, son intelligence lucide et prompte n'en eût été frappée : on rougit de la manière mesquine et bornée dont il traitait un sujet qui n'embrasse rien moins que la transformation des peuples, l'introduction de la morale, un principe nouveau de société, un autre droit des gens, un autre ordre d'idées, le changement total de l'humanité.

    Malheureusement le grand écrivain qui se perd en répandant des idées funestes entraîne beaucoup d'esprits d'une moindre étendue dans sa chute : il ressemble à ces anciens despotes de l'Orient sur le tombeau desquels on immolait des esclaves."      

    ("Mémoires d'Outre-Tombe", La Pléiade, tome 2, page 505.)

     

  • Les membres de Gens de France, hôtes des Princes, à Dreux ...

    Le duc et la duchesse de Vendôme ont donc réuni, samedi dernier, 13 octobre, à la Chapelle Royale de Dreux, les membres de Gens de France, pour l’assemblée générale annuelle de l’association.

    C’est dans ce cadre exceptionnel qui est, depuis plus d’un siècle, un lieu tout à fait central pour la Famille de France, que,  pour la première fois, cette rencontre s’est déroulée. Les participants ont ainsi été, cette année, les hôtes des Princes, qui les ont reçus, en quelque sorte, chez eux, avec une chaleur et une simplicité que tous ont appréciées.   

    Les réunions se sont tenues, tant au cours de la matinée que l’après-midi,  dans la très belle salle « Henri VI, comte de Paris » où, malgré la pluie et le vent, de nombreux amis des Princes et de Gens de France avaient pris place.      

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    Au cours des deux assemblées générales (ordinaire et extraordinaire) qui ont ouvert la journée, le duc de Vendôme a fait part des orientations qu’il souhaite donner à Gens de France, dont il sera désormais président d’honneur, tandis que la princesse Philomena sera "présidente opérationnelle" de l'association et Jean-Pierre Deutsch secrétaire général, succédant à Christian Franchet d’Espérey. C’est, notamment, dans les divers domaines de l’action sociale, et pour faire connaître du plus grand nombre possible l’histoire et les traditions de notre pays, que Gens de France portera ses efforts. 

    Après cette première réunion, la plupart des participants, ont assisté, à la Chapelle Royale, à une très belle messe que servait le Prince lui-même. Certes, tous les Français d’aujourd’hui ne sont pas croyants, ni même, forcément, tous les amis de la Maison de France, mais la vocation spirituelle, naturellement catholique, de la famille royale française est constitutive de sa tradition, toujours vivante, comme il était manifeste tout au long de cette magnifique célébration…    

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     Après la Messe à la Chapelle Royale, un excellent buffet campagnard était dressé dans la salle « Henri VI comte de Paris » et servi, avec élégance, par toute une équipe de jeunes-gens, tandis que les rencontres et les conversations allaient bon train.   

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    L’après-midi s’est divisée en deux temps.

    En premier lieu, le prince Jean a fait visiter, par groupes de vingt à trente personnes, la Chapelle Royale et, au dessous, les différents niveaux où reposent les princes et princesses de la Famille de France.  

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    La seconde partie de l’après-midi a été marquée par une originale et très remarquable intervention d’un invité des Princes, leur cousin, le prince Alvaro de Orleans Borbón, descendant du duc de Montpensier, le plus jeune fils du roi Louis-Philippe, qui avait épousé l’infante Louise-Fernande, fille du roi Ferdinand VII et sœur de la reine Isabelle II d’Espagne. Ainsi, la famille du prince Alvaro de Orleans Borbón a-t-elle été étroitement associée à toute l’histoire de l’Espagne – et de l’Europe - modernes ; son grand-père, passionné d’aviation dont il fut un pionnier, a été, sous le règne du roi Alphonse XIII, l’introducteur et l’organisateur de l’aviation militaire espagnole. Lui-même est grand amoureux de vol à voile, sport dans lequel il excelle. Son intervention, sans rapport apparent avec l’objet de cette journée de Dreux, à travers nombre d’anecdotes, liées à l’histoire de sa famille et contées avec beaucoup d’humour, a pourtant dit ce qui est probablement l’essentiel : en quoi les princes d’aujourd’hui peuvent être utiles aux sociétés contemporaines, dominées, non par le souci d’excellence, en quelque domaine que ce soit, qui est la définition même de toute aristocratie véritable, mais par les seuls critères de l’argent, de la consommation et du profit. Cette intervention a été, de fait, une remarquable illustration des vertus et traditions de l’aristocratie européenne, qui peuvent, d’ailleurs, avoir leurs correspondances à tous les niveaux de la société.

    Nous sommes tous conscients que l’éventualité d’une monarchie, en France, n’est pas, pour l’instant, immédiatement inscrite à l’horizon du possible, ou du probable, si nécessaire qu’elle puisse nous apparaître et, même, si, selon nous, le recours qu’elle représente peut et doit continuer d’être maintenu, proposé, explicité. Mais d’ores et déjà, ce que le duc de Vendôme a appelé « un esprit de royauté » peut être proposé à nos compatriotes. Proposé, diffusé et, à la façon du prince Alvaro de Orleans Borbón, illustré et promu.

    Sans-doute est-ce là, parmi les activités que peuvent se fixer ceux qui, comme nous, sont attachés à la tradition royale de la France, l’un des axes les plus réalistes et les plus utiles. Et les Princes en sont la représentation la plus vivante.

    Ce sont là nos impressions de cette journée particulièrement marquante de Dreux.   

    Un compte-rendu complet de cette belle journée, et d'autres très bonnes photographies, se trouvent, d'ores et déjà, sur le site officiel du prince Jean de France, auquel nous conseillons de se reporter.

    Par ailleurs, une vidéo sera disponible dans les jours qui viennent.

  • Le parti de l’étranger est à l’Elysée !, par Christian Vanneste.

    La récente disparition de VGE a rappelé à beaucoup son duel mortifère pour la droite contre Chirac. Avec une véhémence jugée par beaucoup excessive, ce dernier avait notamment lancé, le 6 Décembre 1978, son fameux appel de Cochin, dénonçant le “parti de l’étranger” qui désignait très clairement mais sans le nommer le président Giscard d’Estaing et le centre-droit pro-européen. 

    christian vanneste.jpgInspiré par Pierre Juillet et Marie-France Garaud, écrit sans doute par celle-ci, ce texte était, dans les mots et les idées, gaulliste, et donc légitime dans le cadre du débat démocratique national. Après la défaite aux élections européennes de 1979, Chirac devint davantage libéral, puis travailliste, puis redevint ce qu’il était vraiment, un bon radical opportuniste. Le RPR se maria avec l’UDF pour reprendre la plupart des thèses combattues auparavant. Entre-temps, la gauche était arrivée aux affaires, et le parti de l’étranger était ainsi devenu réalité. Avec Macron qui veut réunir le centre-gauche et certains des héritiers du giscardisme, les “orléanistes”, comme aurait dit René Rémond, cette vérité est criante, mais comme dans le conte où à force d’annoncer le loup à tort, le crieur n’est pas cru lorsque le loup arrive vraiment, il n’y a plus aucun veilleur capable de lancer l’appel de façon à être entendu, aucun pour clamer que le parti de l’étranger, plus destructeur que jamais, est à l’Elysée !

    La mise en scène présidentielle de l’interview offerte à “Brut” était évidemment une opération démagogique envers des jeunes, plutôt de gauche, plutôt immigrés, et votant Mélenchon. Le ton et les mots y étaient. Opportunément, c’était un désaveu de l’action policière, menée quelques jours auparavant, contre un campement sauvage de migrants place de la République au cours de laquelle M. Buisine, le journaliste de Brut animant l’émission, aurait été molesté. La différence de niveau entre Macron et ses interlocuteurs a permis au premier de faire son numéro. Toutefois, derrière la maîtrise des réponses techniques alignant une fois de plus la longue liste des mesures et des dépenses qui n’empêchent pas la France de poursuivre sa descente aux abîmes, l’actuel occupant de l’Elysée laisse apparaître son vrai visage. Il est le parti de l’étranger, et sans complexe.

    L’axe central de cette politique est la culpabilisation du peuple français, déjà mise en oeuvre pour expliquer les difficultés à réduire l’épidémie actuelle.  Parce que les Français ne sont pas assez disciplinés, le virus se propage. De même, le séparatisme islamiste voire le terrorisme viennent d’un “mal qui est en nous” ose dire aux Français leur “président”. L’islamisme est une idéologie qui prospère sur nos échecs. Il faudrait mieux accueillir et héberger d’urgence les migrants qui “arrivent” sur notre territoire. Le pire est atteint lorsqu’il déclare que “ceux qui ont fait le Bataclan sont une part de nous”, comme si nous étions collectivement responsables des crimes commis par des fanatiques venus d’ailleurs et animés par une religion étrangère à notre histoire. En somme, ce phénomène, ce “quelque chose qui s’est installé dans nos sociétés” était inévitable et nous n’avons pas su nous y adapter ! Nous allons donc devoir nous y mettre, réviser notre mémoire nationale, changer le nom des rues et remplacer les statues, revoir la guerre d’Algérie sous l’angle des porteurs de valises, à la Benjamin Stora, en traitant les terroristes du FLN et leurs thuriféraires d’aujourd’hui, avec la préférence qui s’impose face aux Pieds-Noirs et aux Harkis chassés de chez eux ou massacrés. Nous allons devoir “réinventer le fait d’être français” !

    Là, le technocrate tombe le masque. Cet homme ignore l’histoire. Il est sans bagages, citoyen du monde, ou plutôt oligarque mondialiste cachant derrière un prétendu respect des valeurs universelles un aveuglement plein de mépris pour la réalité nationale. Notre pays serait celui du droit du sol, et le Tchétchène “assassiné”, lâche-t-il, qui a décapité Samuel Paty, étant sur le sol français depuis plusieurs années, appelle notre responsabilité dans l’acte qu’il a commis. On mesure dans ces mots l’ignorance présidentielle décorée de quelques réflexes idéologiques de gauche. Non, dans notre pays, il y a aussi le droit du sang qui transmet la nationalité entre parents et enfants, et les étrangers qui vivent en France ne sont pas vraiment français pour autant. Ils ne devraient pouvoir le devenir que par l’assimilation à la nation française, à son histoire, à ses valeurs, à sa fierté. Un “combattant  de la liberté” tchétchène, comme dit encore Macron, sans vergogne, est avant tout un nationaliste tchétchène, islamiste, dont toute “l’éducation” est contraire à celle qui devrait former un Français. Et le problème, c’est précisément qu’il soit sur le sol français, parce que les vrais responsables, les vrais coupables, M. Macron en tête, les laissent entrer et pensent même à leur faciliter le séjour au détriment des Français. Dans son élan, le président dit quand même que c’est la langue qui unit les Français, et dans la foulée, il préconise l’apprentissage renforcé des langues d’origine des immigrés. Tout le charme du “en même temps” !

    Fort de la soumission des Français tétanisés par la peur pandémique, le Président ressort maintenant son référendum pour intégrer l’urgence climatique dans la  Constitution. Jusqu’où les Français vont-ils se laisser berner, manipuler, mépriser, ridiculiser ? S’il y a un référendum urgent, c’est sur l’immigration qu’il doit se faire, ce mot que Macron a évité d’employer pendant la plus grande partie de l’émission avec Brut, ce mot qui est le vrai problème, et dont les politiciens sont les vrais responsables, depuis le regroupement familial sous Giscard jusqu’à maintenant.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/