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  • Histoire : Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [1]

    Quelque chose de contradictoire animait les passions politiques des leaders de Mai, couramment désignés par l’expression de « révolutionnaires professionnels »[1]. Cette contradiction résidait dans l’opposition entre leurs origines et leurs orientations en matière géostratégique, ces dernières étant fondées, guerre du Vietnam oblige, sur un anti-impérialisme américain radical. Ce qui explique ce paradoxe est justement le caractère mondial de leur combat : comme le souligna le président de Gaulle lors du Conseil des ministres du 5 juillet 1967 : « La jeunesse devient internationale »[2]

    Une patrie : la terre 

    Ces jeunes meneurs de Mai 68 se dépouillaient de la culture qu’ils héritaient de leur milieu familial pour se consacrer entièrement à la lutte de libération internationale. « En tant que ʽʽcitoyens du mondeʼʼ, universalistes et cosmopolites, ils étaient en quête d’une ʽʽpatrieʼʼ, des ʽʽracinesʼʼ en des lieux différents, physiquement, idéologiquement et intellectuellement éloignés : en Chine, en Amérique latine, au Vietnam ou en Algérie. »[3]

    Le groupuscule maoïste dont faisait partie Alain Geismar, l’une des figures majeures de la révolte étudiante, « était violemment antisioniste. Ses deux chefs pourtant, l’officiel comme l’occulte, Geismar et Victor (Benny Lévy), étaient juifs. Mais, à l’époque, il n’y avait rien là de paradoxal. On était ʽʽinternationalisteʼʼ. »[4]

    Relativement à cette question, Maurice Szafran relate le fait suivant : « Dès 1967, au lendemain de la guerre des Six-Jours, Tony Lévy, le frère de Benny, avait fondé à la Cité universitaire un comité des étudiants juifs antisionistes. Le terreau idéologique était on ne peut plus simple. Il tournait autour d’une de ces ʽʽévidencesʼʼ qui fondent le gauchisme : Israël n’est qu’un instrument de l’impérialisme américain. […] Les frères Lévy comptent parmi les premiers responsables gauchistes à comprendre que la cause palestinienne peut leur être utile. Et sur deux plans : faire apparaître de nouveaux héros au firmament de la révolution, s’adresser, par ce biais, aux ouvriers immigrés d’origine arabe. Au fellagah du FLN et au vietcong du FNL doit succéder le fedayin du Fath. »[5] Méprisés par les ouvriers français, les militants de lʼUJC(ml) étaient contraints de se tourner vers les travailleurs immigrés, essentiellement d’origine maghrébine, afin de pouvoir espérer recruter de nouvelles ouailles. 

    Ce groupuscule prochinois fut dissous avec d’autres après les élections législatives de juin 1968 : il fut rebaptisé Gauche prolétarienne. Cette organisation s’attelait notamment à diriger son action militante autour du thème de la défense de la cause palestinienne. Par exemple avec la tenue d’un meeting en 1970 : « Hautparleurs, musique orientale, grands discours en arabe, en français. Drapeaux palestiniens déployés, vert, blanc avec croissant rouge. Portraits de Yasser Arafat. Banderoles... On distribue des tracts du Comité Palestine : En Palestine tout le monde se bat pour la liberté. Pas seulement les feddayin mais aussi les femmes et les enfants. Ils se battent pour reprendre la terre que l’occupant sioniste leur a volée. »[6]

    La même année la GP organisait une manifestation en faveur de la cause arabe en rendant hommage à son avocat le plus célèbre. « Le 28 septembre 1970 Nasser meurt. Ses funérailles auront lieu le 1er octobre. Les maos flairent là ʽʽun bon coupʼʼ. La mort du président égyptien, le Raïs, a déclenché en effet une émotion immense dans le monde arabe, et bien entendu chez les immigrés... Porte Zola, dès avant six heures du matin, on installe des panneaux : portraits du Raïs, d’Arafat, photos de feddayin, kalachnikov au poing. En célébrant Nasser, les chefs maos mettent de l’eau dans leur vin. Ils le méprisent en fait. C’est un larbin de Brejnev, se disent-ils en aparté. Il bouffe à la fois au râtelier du KGB et de la CIA ! Il trahit les Palestiniens... L’Egypte est soutenue par l’URSS. Et la Chine joue contre l’URSS au Moyen-Orient. Mais avec les immigrés arabes, qu’on veut séduire, on n’entre pas dans ces considérations...

    – Pour les funérailles de Nasser, on n’a été que deux cents, au départ, à débrayer dans lʼîle Seguin, raconte un mao maghrébin, surtout des Arabes. […] Régulièrement des camarades prenaient la parole. Et puis on est allé déjeuner à la cantine. Pendant le repas et après, on n’a pas arrêté de discuter. Porte Zola, à la sortie de l’usine, les discussions se poursuivent. […] On argumente, on sʼengueule :

    - Un État palestinien ? On n’en veut pas. Qu’est-ce que ça serait ? Un grand camp de réfugiés surveillé par des flics sionistes ! Non... Il faut poursuivre la révolution, renverser les sionistes et tous les États arabes réactionnaires !

    - On libérera aussi les Juifs de Palestine de la dictature sioniste !

    - Pour les immigrés, ici, en France, il est clair que la seule solution ce sont les armes !

    - Les Français ont trop tendance à vouloir régler les choses pacifiquement. Nous, les maoïstes arabes, quand nous luttons ici contre les patrons, nous luttons en même temps contre les réactionnaires arabes. Notre combat est mondial !...

    Un Maghrébin, portant un paquet de journaux, se glisse dans le groupe, criant :

    - Lisez Fedaï, journal antisémite.

    Un lieutenant de Victor le rabroue. Le vendeur corrige alors le tir :

    - Lisez Fedaï, journal antisioniste ! »[7] 

     

    Cette anecdote illustre bien les ambiguïtés auxquelles étaient confrontés les gauchistes, dont les maoïstes en particulier, dans leur combat antisioniste.  (Dossier à suivre)     

    [1]  Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération. Les années de rêve, Paris, Seuil, 1987, p. 313.

    [2]  Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, III, Paris, Fayard, 2000, p. 250.

    [3]  Yaël Auron, Les juifs d’extrême gauche en mai 68, Paris, Albin Michel, 1998, p. 278.

    [4]  Morgan Sportès, Ils ont tué Pierre Overney, Paris, Grasset, 2008, p. 121.

    [5]  Maurice Szafran, Les juifs dans la politique française de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 1990, p. 188.

    [6]  Morgan Sportès, op. cit., p. 121.

    [7]  Ibid., p. 141-142.

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    L'absurdité, l'inutilité, le danger du bilinguisme sur la nouvelle Carte "nationale" d'identité : l'Académie française va porter l'affaire devant le Conseil d'État : Hélène Carrère d'Encausse pourrait bien (en tout cas, nous le souhaitons) avoir gain de cause...

    Dans Le Figaro :

    "Dès son entrée en vigueur le 2 août dernier, les Académiciens se sont opposés à son caractère bilingue excessif. Ils viennent de faire appel au premier ministre et menacent de saisir le Conseil d'État.

    C'est une démarche inédite : pour la première fois en quelque cinq siècles d'existence, l'Académie française se prévaut de son statut de personne morale pour saisir les autorités politiques et administratives du pays. L'objet de son courroux : la carte nationale d'identité (CNI) bilingue, dont les premiers exemplaires sont en circulation depuis le mois d'août. «Longtemps, l'Académie a réagi par des déclarations et des communiqués qui étaient écoutés. Aujourd'hui toutes les paroles se valent, explique au Figaro, Hélène Carrère d'Encausse, son secrétaire perpétuel. Une autre forme d'intervention s'imposait».

    Munie d'une puce électronique et d'un QR Code, la carte d'identité version 2021 est rédigée en français, mais aussi en anglais. Le titre «Carte d'identité» ainsi que les intitulés «nom», «prénoms», «sexe», «date de naissance», «lieu de naissance», «nom d'usage», «numéro du document», «taille», «date de délivrance» sont écrits dans les deux langues.

    «Une absurdité» pour les Académiciens…"

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    Rappelons que l'article 2 de la Constitution commence par "La langue de la République est le français" : amusant de voir la contradiction des gens qui nous gouvernent - si mal - avec leurs prétendus principes, qu'ils méconnaissent ou bafouent allègrement !...

    1. Oui, il faut abolir la folle "loi SRU", qui bétonne  les villes et les villages en les obligeant à avoir 25 % de logements sociaux, ce qui "essaime l’immigration et les problèmes qui l’accompagnent". Imposée il y a une trentaine d'années par le ministre communiste Gayssot, Zemmour veut supprimer cette loi : nous aussi... :

    (extrait vidéo 0'59)

    https://twitter.com/AlineB_83/status/1479115497899581448?s=20

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    2. Charlotte d'Ornellas et Mathieu Slama ont raison (même si ce dernier exprime sa foi béate en "la république" et "la démocratie" actuelles (alors que nous ne sommes ni en république vraie, ni en démocratie vraie...) : les non vaccinés n’enfreignent aucune loi. Pourquoi créer la déchéance de citoyenneté ? Qu’est-ce que la citoyenneté ?" :

    1. Charlotte d'Ornellas

    (extrait vidéo 1'43)

    https://twitter.com/christine_kelly/status/1478829259422633990?s=20

    2. Mathieu Slama

    (extrait vidéo 1'59)

    https://twitter.com/MathieuSlama/status/1479056928344981504?s=20

     

    3. Une grossière manipulation, en période électorale ? Des doutes sérieux sur la "sincérité" de l'échantillon de personnes ayant interrogé le Président, dans Le Parisien :

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-485731-le-panel-qui-a-interroge-emmanuel-macron-pour-le-parisien-etait-il-en-realite-compose-de-soutiens-au-president-les-revelations-surprenantes-de-c-a-vous-hier-soir-sur-france-5-regardez.html

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    4. Une libération répugante... Alexandre del Valle communique :

    Alexandre del Valle
    "C'est avec une grande tristesse que je vous annonce la libération de Mr Kobili Traore (...qui) n'est plus hospitalisé (...)Honte aux experts psychiatres (...) avocats de la défense. Un criminel psychopathe antisémite en liberté. William Attal, déclaration du Frère de Sarah Halimi."

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    Kobili Traoré (à droite, photo ci dessus) se fait appeler Fofana, comme le tueur d'Ilan Halimi (à gauche, photo ci dessous)

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    5.  Les propos clairs de Mgr Charles Pope sur #TraditionisCustodes (article en anglais) :

    https://www.ncregister.com/blog/a-pastor-responds-to-the-responsa

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    6. Est-il plus béta que scandaleux ? En tout cas l'AF Vannes a bien réagi (sur tweeter) au commentaire (?) débile de Jean-Baptiste Djebbari accompagnant cette photo de l'Élysée aux couleurs européennes :

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    • Jean-Baptiste Djebbari :
     
    "In Europe we trust."
     
    • Réponse pertinente de l'AF Vannes :
     
    Action Française - Vannes
    "Ce message est symptomatique de la décrépitude républicaine, où des Ministres délaissent la France et l'Histoire de la Patrie pour la pieuvre bruxelloise, en usant d'une langue étrangère ! "La France seule" doit redevenir l'axiome de gouvernance nationale : Au Roi, et vite !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par le gigantesque "flop" du maire escrolo de Bordeaux : son ridicule et minable sapin n'a fait rêver personne... ! Il a même fait l'unanimité contre lui... :

    https://www.valeursactuelles.com/regions/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/societe/bordeaux-le-faux-sapin-de-noel-de-la-mairie-fait-lunanimite-contre-lui/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Arménie agréssée par les nazéris fanatiques, terroristes, épurateurs etniques et religieux, destructeurs et "effaceurs de mémoire"... Jean-Christophe Buisson communique :
     
    "Pour ceux qui doutent de la réalité des destructions par les Azéris du patrimoine historique et religieux #armenien en #Artsakh #HautKarabakh depuis 2020, ces preuves en images présentées par l'ombudsman, défenseur des droits en #Artsakh."
     
    Gegham Stepanyan
     
    "Damage to cultural property belonging to any people whatsoever means damage to the cultural heritage of all mankind since each people makes its contribution to the culture of the world" CONVENTION FOR THE PROTECTION OF CULTURAL PROPERTY IN THE EVENT OF ARMED CONFLICT Hague 1954

    (vidéo 2'10)

    https://twitter.com/jchribuisson/status/1584527661850066945?s=20&t=vNWrXbxioBl9iZSWuIC_mg

    2021 : After visiting a 12th century church in occupied Hadrut, Azeri President Ilham Aliyev ordered the removal of medieval inscriptions, calling them “fake”.
    En français :
    2021 : Après avoir visité une église du douzième siècle dans l'Hadrut occupé, le président azéri Ilham Aliyev ordonne la suppression d'inscriptions médiévales, les qualifaint d'infox... 

     

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    1. "La charia, faut pas charrier !" : "Pas raciste mais réaliste", lucide, la Polynésie française manifeste - ici, à Papeete - contre l'islamisme terroriste (pardon pour le pléonasme, mais il est intentionnel !). BRAVO À ELLE ! Les tahitiens manifestent clairement contre l’installation d’une mosquée et de l’islam en général en Polynésie … 

    https://twitter.com/bronner_max/status/1584658395268874240?s=20&t=vNWrXbxioBl9iZSWuIC_mg

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     Ici, les 7 candidates au titre de Miss Vahine-Tane 2019 (Photo : Polynésie la 1ère - Franceinfo). Pour paraphraser "Monsieur Fernand", dans "Les Tontons flingueurs", "faut tout d'même bien reconnaître qu'entre une vahiné et une burqa, y'a pas photo" !!!!!
     
     
    2. Le Professeur Perronne a gagné, il avait raison, il a dit la vérité, mais on a voulu le mettre sur un bûcher... D'accord avec Geoffroy Lejeune et Georges Fenech : Sur le sujet du covid, il y a eu une doxa dont il ne fallait pas dévier. L'entretien réalisé par Valeurs avec le Professeur Perronne avait été censuré et la chaîne YouTube de VA+ avait été bannie pendant 1 semaine car il avait dit que le vaccin n'empêchait pas la transmission...
     
     

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    2 BIS. Deux choses à noter, en marge de cette "affaire Perronne" :
     
    • Donc, Emmanuel Macron a remis la Légion d'honneur aux membres du conseil scientifique; pour les remercier d'avoir menti et "emmerdé" les français jusqu'au bout ?
    • Le professeur Péronne a dit et maintient que PERSONNE ne connaissait à ce jour la totalité des substances contenues dans le produit injecté "de force" à des milliards d'individus et que SEULE la France n'avait pris aucune décision quant au rétablissement des suspendus...

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    2 TER. Justement, à propos des non vaccinés suspendus, Perronne et Bercoff protestent contre ce "Monsieur Braun, un très grand ministre qui restera dans l'Histoire" :
     

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    5. Qu'est-ce qui définit la France ? Excellente intervention de Charlotte d'Ornellas, en réponse à la tartuferie des LFI et autres collabos de l'islmao-gauchisme...
     
    (extrait vidéo 1'15)
     

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    6. Piere Gentillet répond à Olivier Véran, qui a osé déclarer que l'ensauvagement de la société française était un fantasme ! Un peu comme ce pauvre Dupond-Moretti (qui a, ce jour-là, perdu une belle occasion de se taire) disait : "La France n'est pas un coupe-gorge"... :
     
    "...Peut-être que si l’on déplaçait le porte-parolat du gouvernement à Bondy ou la Courneuve son avis changerait rapidement (métro obligatoire). Confrontons ces élites à la réalité qu’elles nient !..."
     
    (extrait vidéo 0'32)
     

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    7. Le climat ? Il faut rester prudent, et, d'abord et avant tout, s'informer. Par exemple, en lisant cet intéressant article du Figaro Sciences : Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030...
     

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    Bon, vous êtes prévenus : achetez et faites le plein de bon vêtements d'hiver bien chauds, tant qu'on vous parle de canicule et qu'ils ne sont donc pas (trop) chers...

    Et...

     
     
     
     
    À  DEMAIN !

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  • Éphéméride du 4 septembre

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    Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France : de gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre...

     

     

    1768 : Naissance de Chateaubriand 

     

    La fulgurance visionnaire dont Chateaubriand fait preuve dans le passage suivant n'est-elle pas, à proprement parler, fascinante ? Voici un extrait de L'Avenir du Monde, annexé en Variantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe (La Pléiade, tome II, pages 1051/1052).

    Et ces lignes ont été écrite vers 1834 ! 

    Il est d'ailleurs à noter - preuve supplémentaire de l'intérêt exercé par les Mémoires en particulier, et Chateaubriand en général... - que ce texte a été lu en direct par Jacques Julliard sur LCI, lors d'un de ses débats hebdomadaires avec Luc Ferry...

    "...Quelle sera la société nouvelle ? Je l'ignore. Ses lois me sont inconnues; je ne la comprends pas plus que les anciens ne comprenaient la société sans esclaves produite par le christianisme. Comment les fortunes se nivelleront-elles, comment le salaire se balancera-t-il avec le travail, comment la femme parviendra-t-elle à l'émancipation légale ? Je n'en sais rien. Jusqu'à présent la société a procédé par agrégation et par famille; quel aspect offrira-telle lorsqu'elle ne sera plus qu'individuelle, ainsi qu'elle tend à le devenir, ainsi qu'on la voit déjà se former aux États-Unis ?

    Vraisemblablement l'espèce humaine s'agrandira, mais il est à craindre que l'homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l'imagination, la poésie, les arts ne meurent dans les trous d'une société-ruche où chaque individu ne sera plus qu'une abeille, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée. Si la religion chrétienne s'éteignait, on arriverait par la liberté à la pétrification sociale où la Chine est arrivée par l'esclavage.

    La société moderne a mis dix siècles à se composer; maintenant elle se décompose. Les générations du moyen âge étaient vigoureuses parce qu'elles étaient dans la progression ascendante; nous, nous sommes débiles parce que nous sommes dans la progression descendante. Ce monde décroissant ne reprendra de force que quand il aura atteint le dernier degré; alors il commencera à remonter vers une nouvelle vie.

    Je vois bien une population qui s'agite, qui proclame sa puissance, qui s'écrie : "Je veux ! je serai ! à moi l'avenir ! je découvre l'univers ! On n'avait rien vu avant moi; le monde m'attendait; je suis incomparable. Mes pères étaient des enfants et des idiots."

    Les faits ont-ils répondu à ces magnifiques paroles ? Que d'espérances n'ont point été déçues en talents et en caractères ? Si vous en exceptez une trentaine d'hommes d'un mérite réel, quel troupeau de générations libertines, avortées, sans convictions, sans foi politique et religieuse, se précipitant sur l'argent et les places comme des pauvres sur une distribution gratuite : troupeau qui ne reconnaît point de berger, qui court de la plaine à la montagne et de la montagne à la plaine, dédaignant l'expérience des vieux pâtres durcis au vent et au soleil !

    Nous ne sommes que des générations de passage, intermédiaires, obscures, vouées à l'oubli, formant la chaîne pour atteindre les mains qui cueilleront l'avenir".

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    Hôtel de la Gicquelais, Saint Malo, maison natale de Chateaubriand 

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    • Voir notre Feuilleton Chateaubriand, "l'enchanteur" royaliste et/ou notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand (90 photos)

     

    • Le jeune Vicomte de Chateaubriand servit dans le Régiment de Navarre, l'un des plus anciens régiments du Royaume : dans notre Album Drapeaux des régiments du Royaume de France, voir la photo "Le Régiment de Navarre"...

     

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    1784 : Mort de Cassini de Thury 

     

    Il y eut une véritable dynastie des Cassini, qui dirigèrent l'Observatoire de Paris, fondé le 21 juin 1667 (voir l'Éphéméride du 21 juin), et dont Jean-Dominique fut le premier directeur.

    Ses enfants continuèrent son oeuvre, et c'est, par exemple, Jean-Baptiste qui, en 1671, appela l'astronome Danois Röemer, qui y détermina la vitesse de la lumière (voir l'Éphéméride du 7 décembre).

    Un astronome Danois, appelé par un savant Italien qui dirigeait l'Observatoire de Paris : heureuse époque que celle de Colbert et Louis XIV, durant laquelle une monarchie éclairée subventionnait les savants et artistes de l'Europe entière; l'Europe, la vraie, la bonne, mais, n'est-elle pas derrière nous ? En tout cas, les Rois de France y ont contribué...

    César-François Cassini, dit aussi Cassini III ou Casssini de Thury, est le géographe qui - sous Louis XV - leva le plan topographique de la France entière, et détermina par ce moyen la distance de tous les lieux à la méridienne de Paris et à la perpendiculaire de cette méridienne : ce fut la première carte moderne de France. 

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    Carte de France de Cassini
     

    Les cartes de Cassini indiquent géographiquement les lieux des paroisses ou des lieux-dits oubliés ou existants. Ces cartes ont été établies fin XVIIIème et début XIXème siècles.
    C'est à l'initiative de Louis XV qu'est levée la première carte géométrique du Royaume de France.
    César François Cassini de Thury dit Cassini III, fils de Jacques, réalise ce travail à l'échelle "d'une ligne pour cent toises", soit 1/86400ème.
    La carte s'appuie sur le réseau géodésique que viennent d'établir (de 1683 à 1744) Jean-Dominique Cassini et son fils Jacques (père de Cassini de Thury).
    Les levées commencent en 1760 avec César François Cassini de Thury.

    Jacques Dominique de Cassini, fils de César François de Cassini de Thury les achève en 1789 : il aura donc fallu presque 30 ans pour effectuer ce travail gigantesque, la publication étant retardée par les évènements de la Révolution pour n'être achevée qu'en 1815.

    Quatre générations de Cassini se seront consacrées à la réalisation de la carte qui mérite de porter aujourd'hui le nom de cette famille

    La carte de Cassini servira de référence aux cartographies des principales nations européennes pendant la première moitié du XIXème siècle.
    L'Institut Géographique National (IGN) conserve les originaux.

    http://www.cdip.com/cassini/cassini_histoire.htm

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Les Cartes de Cassini"

     

     

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    1911 : Roland Garros bat le record du monde d'altitude

     

    À bord d'un Blériot XI, il réussit à grimper jusqu'à 3.910 mètres...

    Il réussira également la première traversée de la Méditerranée le 23 septembre 1913, entre Saint-Raphaël et Bizerte.

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    1965 : Mort d'Albert Schweitzer

     

    Il a été Prix Nobel de la Paix 1952.

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    1989 : Mort de Georges Simenon

  • Éphéméride du 19 novembre

    1895 : Naissance de Pierre Gaxotte

     

     

     

     

    1665 : Mort de Nicolas Poussin 

     

    C'est lui qui a exprimé les deux pensées célèbres :  

     

      "Le but de l'Art, c'est la délectation"...

     

      "Ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait...    

     

    Voici son autoportrait, peint pour Paul Fréart de Chantelou, qui était son ami, et un grand amateur de sa peinture (1650, Louvre) : 

     

    Ci dessous, Le Massacre des Innocents :  

     

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    Les amateurs de ce maître du classicisme trouveront de nombreux tableaux commentés et expliqués sur le site suivant : 

     

    http://www.nicolas-poussin.com 

     

     

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    1703 : Mort du Masque de fer

     

    Ce prisonnier, dont personne ne connaît l'identité, meurt à 45 ans à la Bastille où il est enfermé depuis 1698.

    Il n'a cessé d'être emprisonné, d'abord à Pignerol puis à Sainte-Marguerite et enfin à Paris. Il gardera l'anonymat tout au long de sa captivité grâce à un masque de velours qui lui cache le visage. Ce déguisement lui vaudra d'être surnommé le "masque de fer".    

    De nombreuses rumeurs concernant sa véritable identité circulent : certains - comme Voltaire - parlent d'un frère, jumeau ou aîné, du roi Louis XIV; d'autres d'un fils adultérin d'Anne d'Autriche, la mère de Louis XIV; d'autres - comme Alexandre Dumas - parlent du jumeau du Roi... emprisonné pour avoir révélé des informations confidentielles concernant Louis XIV...

    Les indices sont ténus. La seule chose dont on est sûr c'est qu'à  sa mort ses affaires sont brûlées, sa vaisselle fondue, les murs de sa cellule passés à la chaux et le pavement du sol remplacé...

     

    petitfils le masque de fer.gifhttps://www.herodote.net/19_novembre_1703-evenement-17031119.php

     

     

     

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    1739 : Naissance de Bouillé

     

    François-Claude-Amour, marquis de Bouillé, naquit au château de Cluzel, en Auvergne. Général, puis Gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent durant la Guerre d’Amérique, il combattit avec succès aux Antilles contre les Britanniques, à qui il enleva plusieurs îles.

    En 1789, il fut nommé commandant des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter la discipline à Metz et à Nancy et réprima sévèrement la mutinerie de la garnison de Nancy, le 31 août 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères). Il se fit ainsi détester par les révolutionnaires. Royaliste convaincu, il fut chois par Louis XVI pour organiser son évasion le 20 juin 1791 (voir l'Éphéméride du 21 juin).

    Après l’échec de l’évasion, qui avait fini pourtant par réussir, il se réfugia à Coblence, et fit des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du roi. Il entra dans l'armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1792, puis se retira en Grande-Bretagne où il mourut le 14 novembre 1800, après avoir publié des Mémoires sur la Révolution française, en 1797...

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    Eh, oui : contrairement au mensonge officiel, devenu vérité officielle, l'évasion de Louis XVI avait réussi, malgré les lenteurs et les retards pris par un couple royal insouciant, et malgré les rendez-vous manqués des Dragons de Bouillé, pas assez patients pour rester envers et contre tout sur le lieu de leur rencontre prévue avec le Roi : arrivé à Varennes, le couple royal fut bien rejoint par des personnes hostiles, mais les Dragons de Bouillé, aussi, étaient là. Il eût suffi que Louis XVI donnât l'ordre de dégager la route, comme le raconte Michel Mourre (voir l'Éphéméride du 21 juin)... 

    Chateaubriand a bien raison : "Louis XVI a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie"...

     

     

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    1799 : Naissance de René Caillié

     

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    rené caillié biographie abrégée.pdf

     

     http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18280420

     

     

     

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    1805 : Naissance de Ferdinand de Lesseps

     

    LESSEPS EN 1865.jpgEn 1865...
     
     

     

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    1849 : L'eau du Canal de Marseille arrive enfin dans la ville, au Palais Longchamp...

     

    Canal de Marseille : histoire, ouvrages, gestion | Provence 7

     

    Depuis ses origines, la ville de Marseille manquait d'eau. Malgré sa croissance régulière et ses périodes fastes (Antiquité, Moyen-Âge avec les bateaux des Croisades, expansion sous Louis XIV...) elle n'avait jamais réussi à régler ce problème, pourtant vital. Au XIXème siècle, après plusieurs épidémies de choléra, et l'expansion de la ville continuant de plus belle, le Maire, Maximin-Dominique Consolat, maire de 1832 à 1843) décida d'amener à Marseille l'eau de la Durance, "quoi qu'il advienne, quoi qu'il en coûte".

    Construit en une quinzaine d'années, cette prouesse technique qu'est le Canal de Marseille est, pour l'essentiel, l'ouvre de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher (sur son chef d'oeuvre, l'Aqueduc de Roquefavour, voir l'Éphéméride du 30 juin... ). Sa longueur est de 80 kilomètres (dont 17 en souterrains); il possède 18 ponts-aqueducs importants, des bassins et de nombreux ouvrages techniques :

    https://madeinmarseille.net/14317-histoire-construction-canal-eau-durance/

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    Pour en savoir un peu plus sur le splendide Aqueduc de Roquefavour, voir notre Éphéméride du 30 juin...

     

     

     

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    1895 : Naissance de Pierre Gaxotte

     

  • GRANDS TEXTES (51) : ”L'Avant propos - En manière d'introduction” du ”Stupide XIXème siècle”, de Léon Daudet...

     

     

    DAUDET ASSEMBLEE.jpgC'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).

    Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux. Ainsi que d'un brillant esprit de synthèse.

    Sens du raccourci ? "...la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?"...

    Art de la synthèse ? "...les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle."

    Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés  "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :

    le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);

    puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).

    Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable...

    Le stupide XIXème siècle

    Avant-propos En manière d'introduction



    "...Essayons auparavant de situer le XIXème siècle en France, quant à ces vastes mouvements de l’esprit humain, comparables à des lames de fond, qui déferlent, au cours de l’histoire, sur les sociétés, et dont l’origine demeure obscure, comme celle des grandes conflagrations, invasions ou tueries où elles atterrissent et qui en paraissent les chocs en retour.

    Le moyen âge français est dominé, quant à l’esprit, par l’incomparable scolastique — dont nous commençons à peine à retrouver les linéaments — et par saint Thomas d’Aquin; quant à la pierre, par les cathédrales; quant au mouvement, par les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle.

    Puis vient la Renaissance, personnifiée chez nous par ces trois noms : François 1er (avec sa prodigieuse couronne d’artistes, de poètes, d’érudits), Rabelais, Montaigne et ce qui s’ensuivit. Si cette époque nous est mieux connue que le moyen âge, elle est loin cependant de nous avoir livré ses secrets et sa filiation. Car la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?

    Maintenant voici la Réforme, avec Luther, Calvin, l’assombrissement de l’esprit européen par la négation du miracle, finalement la déification de l’instinct et de la convoitise brute. De la Réforme sortent Rousseau à Genève et Kant à Koenigsberg. Ce dernier ébranle la raison occidentale par cette exhaustion de la réalité qui s’appelle le criticisme transcendantal, et en niant l’adéquation de la chose à l’esprit, du monde extérieur au monde intérieur.

    À la Réforme succède la Révolution française, directement inspirée de Rousseau, puis de l’Encyclopédie. C’est la fin du XVIIIème siècle et aussi l’aurore sanglante du XIXème. Examinons ce dernier, enfant et jeune homme (1806 à 1815), puis adulte (1848), puis vieillissant (1870), puis moribond (1900 à 1914). Car il faut tenir compte du décalage de quelques années, entre la morne et fatale Exposition de 1900 et la grande guerre, comme du décalage des débuts, entre le Directoire et l’assiette de l’Empire. Les siècles ont, comme les gens, une part de continuité héréditaire et une part d’originalité, un moi et un soi. Je renvoie, pour cette démonstration, à l’Hérédo et au Monde des Images.

    Quelle est la part du moyen âge, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Entièrement nulle. Le XIXème siècle court après une philosophie de la connaissance, c’est-à-dire après une métaphysique, sans la trouver. Car le kantisme est l’ennemi de la connaissance, puisqu’il en nie le mécanisme essentiel (adœquatio rei et intellectus). Le XIXème siècle n’a pas d’architecture, ce qui est le signe d’une pauvreté à la cime de l’esprit, et aussi d’un profond désaccord social entre le maître d’œuvres et l’artisan. Le XIXème siècle n’a pas de mouvement, dans le sens que je donne à ce mot, en parlant des Croisades et de Jeanne d’Arc. Il n’a que de la tuerie. Nous dirons pourquoi. Bonaparte est une sorte de parodie sacrilège des Croisades. Il représente la Croisade pour rien.

    Quelle est la part de la Renaissance, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Presque nulle. L’ignorance s’y répand largement par la démocratie, et elle gagne jusqu’au corps enseignant, par le progrès de la métaphysique allemande; si bien que le primaire finit par y influencer le supérieur; ce qui est le grand signe de toute déchéance. Lorsque le bas commande au haut, la hiérarchie des choses et des gens est renversée. Mon « presque » est motivé par quelques érudits et penseurs (notamment un Fustel de Coulanges, un Quicherat, un Longnon, un Luchaire), héritiers de l’esprit sublime qui remonta aux causes, tout le long du XVIème siècle, par la fréquentation des anciens; et aussi par quelques peintres (école de Fontainebleau) et sculpteurs (Rude, Puget, Carpeaux, Rodin) animés du feu de Rome et d’Athènes.

    Quelle est la part de la Réforme, mêlée à sa fille sanglante la Révolution, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Considérable. Bien mieux, totale. Je comparerai ce bloc de l’erreur, réformée et révolutionnaire, à un immense quartier de roc, placé à l’entrée du XIXème siècle français et qui en intercepte la lumière, réduisant ses habitants au tâtonnement intellectuel. Qu’est-ce en effet que le romantisme, sinon la Révolution en littérature, qui ôte à la pensée sa discipline et au verbe sa richesse avec sa précision. Car le clinquant n’est pas de l’or et Boileau l’a joliment dit..."

     

     

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    "GRANDS TEXTES"...

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (180)

     

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    Aujourd'hui : 1922 : "Le stupide XIXème siècle"... (2/2)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Avant-propos En manière d'introduction

    "...Essayons auparavant de situer le XIXème siècle en France, quant à ces vastes mouvements de l’esprit humain, comparables à des lames de fond, qui déferlent, au cours de l’histoire, sur les sociétés, et dont l’origine demeure obscure, comme celle des grandes conflagrations, invasions ou tueries où elles atterrissent et qui en paraissent les chocs en retour.

    Le moyen âge français est dominé, quant à l’esprit, par l’incomparable scolastique — dont nous commençons à peine à retrouver les linéaments — et par saint Thomas d’Aquin; quant à la pierre, par les cathédrales; quant au mouvement, par les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle.

    Puis vient la Renaissance, personnifiée chez nous par ces trois noms : François 1er (avec sa prodigieuse couronne d’artistes, de poètes, d’érudits), Rabelais, Montaigne et ce qui s’ensuivit. Si cette époque nous est mieux connue que le moyen âge, elle est loin cependant de nous avoir livré ses secrets et sa filiation. Car la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?

    Maintenant voici la Réforme, avec Luther, Calvin, l’assombrissement de l’esprit européen par la négation du miracle, finalement la déification de l’instinct et de la convoitise brute. De la Réforme sortent Rousseau à Genève et Kant à Koenigsberg. Ce dernier ébranle la raison occidentale par cette exhaustion de la réalité qui s’appelle le criticisme transcendantal, et en niant l’adéquation de la chose à l’esprit, du monde extérieur au monde intérieur.

    À la Réforme succède la Révolution française, directement inspirée de Rousseau, puis de l’Encyclopédie. C’est la fin du XVIIIème siècle et aussi l’aurore sanglante du XIXème. Examinons ce dernier, enfant et jeune homme (1806 à 1815), puis adulte (1848), puis vieillissant (1870), puis moribond (1900 à 1914). Car il faut tenir compte du décalage de quelques années, entre la morne et fatale Exposition de 1900 et la grande guerre, comme du décalage des débuts, entre le Directoire et l’assiette de l’Empire. Les siècles ont, comme les gens, une part de continuité héréditaire et une part d’originalité, un moi et un soi. Je renvoie, pour cette démonstration, à l’Hérédo et au Monde des Images.

    Quelle est la part du moyen âge, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Entièrement nulle. Le XIXème siècle court après une philosophie de la connaissance, c’est-à-dire après une métaphysique, sans la trouver. Car le kantisme est l’ennemi de la connaissance, puisqu’il en nie le mécanisme essentiel (adœquatio rei et intellectus). Le XIXème siècle n’a pas d’architecture, ce qui est le signe d’une pauvreté à la cime de l’esprit, et aussi d’un profond désaccord social entre le maître d’œuvres et l’artisan. Le XIXème siècle n’a pas de mouvement, dans le sens que je donne à ce mot, en parlant des Croisades et de Jeanne d’Arc. Il n’a que de la tuerie. Nous dirons pourquoi. Bonaparte est une sorte de parodie sacrilège des Croisades. Il représente la Croisade pour rien.

    Quelle est la part de la Renaissance, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Presque nulle. L’ignorance s’y répand largement par la démocratie, et elle gagne jusqu’au corps enseignant, par le progrès de la métaphysique allemande; si bien que le primaire finit par y influencer le supérieur; ce qui est le grand signe de toute déchéance. Lorsque le bas commande au haut, la hiérarchie des choses et des gens est renversée. Mon « presque » est motivé par quelques érudits et penseurs (notamment un Fustel de Coulanges, un Quicherat, un Longnon, un Luchaire), héritiers de l’esprit sublime qui remonta aux causes, tout le long du XVIIème siècle, par la fréquentation des anciens ; et aussi par quelques peintres (école de Fontainebleau) et sculpteurs (Rude, Puget, Carpeaux, Rodin) animés du feu de Rome et d’Athènes.

    Quelle est la part de la Réforme, mêlée à sa fille sanglante la Révolution, dans l’esprit et le corps du XIXème siècle français ? Considérable. Bien mieux, totale. Je comparerai ce bloc de l’erreur, réformée et révolutionnaire, à un immense quartier de roc, placé à l’entrée du XIXème siècle français et qui en intercepte la lumière, réduisant ses habitants au tâtonnement intellectuel. Qu’est-ce en effet que le romantisme, sinon la Révolution en littérature, qui ôte à la pensée sa discipline et au verbe sa richesse avec sa précision. Car le clinquant n’est pas de l’or et Boileau l’a joliment dit..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (202)

     

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    Aujourd'hui : ...qui s'achèvent en un immense éclat de rire !

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Paris vécu", 2ème série, rive gauche, pages 76 à 81 (extraits) :

    "...J'ajoute que nous avons, mon vaillant compagnon et moi, gardé tout le temps notre bonne humeur, notre appétit, et l'amour de la bonne littérature.
    Nous n'avons pas récité de Valéry, mais nous nous sommes gargarisés de Banville, de Maurras, de Baudelaire, et de Verlaine.
    Puis il y avait nos causeries politiques et philosophiques, et nos petits frichtis, surveillés de près par ma femme, embellis de harnais de gueule magnifiques, et que nous faisions durer le plus possible, avec le café et le riquiqui (Charente ou Armagnac), bien entendu.
    J'ai initié Delest, qui aime la médecine, aux questions de la symbiose et de la tension électrique intracellulaire.
    Il m'a appris le rôle essentiel du bois odorant dans la pipe et dans l'eau-de-vie.
    Chaque matin, le cher M. Catry, directeur de la prison, coiffé de son képi à feuilles d'argent - insigne de sa fonction - venait s'informer de nos nouvelles, suivi d'un petit chien vif et joyeux...
    Nous avions aussi la visite d'un bienveillant et spirituel aumônier, à la messe bien dite duquel, le jeudi de la Fête-Dieu, et le dimanche suivant, nous avons assisté.
    Quant au jeune médecin de la prison, il m'a laissé le meilleur souvenir et j'ai pu apprécier l'étendue et l'acuité de ses connaissances...
    Ainsi devisions-nous, Delest et moi, "regonflant des souvenirs divers", comme les nymphes de Mallarmé...
    Delest est de Gascogne. Je suis un vieux Parisien. Nous avons, l'un et l'autre, l'expérience des trucs et des combines politiques.
    Nous échangions nos impressions bien avant quelquefois dans la nuit.
    J'ignorais tout du projet de délivrance.
    On me l'avait caché parce qu'on craignait mon scrupule de nuire à un fonctionnaire aussi juste et droit que M. Catry.
    Le fait est que j'eus ainsi la conscience plus libre pour manifester ma très vive satisfaction, mêlée de quelque étonnement, quand la porte s'ouvrit : "Messieurs, le Conseil des Ministres vient de signer votre mise en liberté immédiate."
    Nous demandâmes ensemble, Joseph et moi : "Est-ce bien sûr ?"
    - C'est certain, répondit le directeur. Je me suis assuré de l'authenticité du coup de téléphone libérateur. Dépêchez-vous, je vous prie, monsieur Daudet, afin d'éviter toute manifestation.
    Je ris de bon coeur... Je dis à M. Catry : "Ne craignez rien, j'ai grand'hâte d'être dehors. Mais cela m'ennuie de laisser les alcarazas odoriférants de mon frère Lucien."
    Je dus cependant les abandonner au voleur ou à l'assassin qui m'a succédé.
    Le directeur continuait à me presser et à me talonner. "Je vous en prie, monsieur Daudet, on m'a fait trois fois la recommandation..."
    En fin de compte, comme dans une pantomime, je bourrai mes effets dans mes valises, pêle-mêle, entremêlant ces préparatifs bousculés de poignées de main et de promesses, que je commence à tenir ici, à mes gardiens.
    Les couloirs étaient pleins de personnel et de détenus, qui me paraissaient tous agréables et même délicieux.
    Ce fut une sortie triomphale, et telle que les assistants ne l'oublieront pas de sitôt ! Il ne me manquait que de jeter des dragées, comme à un baptême.
    J'aurais voulu laisser une somme pour le Syndicat des gardiens. Mais le directeur m'en dissuada, de sorte que ma dette vis-à-vis de ces braves gens demeure entière. Je ne l'oublie pas.
    Dans un cortège impressionnant et rapide, nous arrivâmes à la salle de l'écrou où le personnel averti était sous les armes : "Inutile, messieurs, dans votre cas, la levée est automatique !"
    Automatique, ô tomates, ô liberté, ô air pur et dézolaté ! Mais, ici, une première surprise : un gardien était allé chercher une "ouature", comme on dit à Paris. Qui vois-je sur le siège de ce taxi ? Un Camelot du Roi, un camarade de Philippe, que j'aime beaucoup et qui me le rend. Ca, par exemple, c'est de la veine ! "Tiens, qu'est-ce que tu fais là ?"
    - Je passais dans la rue, alors voilà...
    Cette explication laconique me parut aussi simple qu'en rêve.
    La lourde porte grinça de nouveau, ouvrant une profondeur d'azur, où j'aurais voulu tremper mes mains et ma figure.
    Ah ! mâtin, quel bleu, mon bon Kents, supérieur à celui de votre sonnet ! quel bleu, cher Angelico, supérieur à celui de vos anges ! quel bleu, ô Léonard, plus profond que celui de vos lacs et monticules, derrière vos saints ! quel bleu, ô ciel divin de Touraine !
    Dans ma voiture avaient bondi quelques copains, chers entre les plus chers, mais qui, chose étrange, avaient la mine préoccupée. Puis de vingt en vingt mètres, le long d'un boulevard, apparaissaient des silhouettes connues et graves.
    Là je me dis : "Tout de même, c'est drôle ! Une réunion est prévue quelque part et on veut en garder le secret. Mais combien ils sont sérieux tous !"
    Alors... mais non, ici, chut, motus ! La suite est encore plus belle, et au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je vous la conterai une autre fois..."

    Nous sommes le 25 juin 1927. Entré à la Santé le 13 juin, Léon Daudet et Joseph Delest n'y seront restés que douze jours : un invraisemblable et stupéfiant canulard a été monté - et réussi - par les Camelots du Roi, qui viennent de faire libérer Léon Daudet, et qui vont faire éclater de rire toute la France - et même au-delà des frontières...

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (201)

     

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    Aujourd'hui : Douze jours à la Santé, avec Joseph Delest...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Paris vécu", 2ème série, rive gauche, pages 71 à 74 :

    "…Condamné à cinq mois de prison par la Cour d’Assises de la Seine, d’ordre de la Sûreté Générale (manœuvrant elle-même le Parquet de Paris et le Garde des Sceaux Louis Barthou), pour avoir défendu la mémoire de mon fils Philippe assassiné, j’ai été incarcéré à la Santé, à l’âge de soixante ans, dans une cellule de droit commun, avec mon ami et collaborateur Joseph Delest, le 13 juin 1927.
    Nous avons appris et observé, Delest et moi, un certain nombre de choses très intéressantes pendant notre séjour en prison.
    Nous y avons appris d’abord – je le répète et j’y insiste – à estimer le personnel qui remplit les rudes fonctions de surveillance.
    Nous étions logés dans une partie saine et aérée de la prison, mais auprès des assassins, de ceux qu’on appelle les "mains rouges". Ces bandits-là, qui ont des yeux forcenés, dans des visages crayeux ou verts, sont sanguinaires.
    Ce sont des fauves, avec l’hypocrisie et la perversité de l’homme en plus.
    J’ai vu, au cours de ma vie, bien du mauvais monde, dans les hôpitaux, dans les salons, dans les journaux.
    J’ai discerné des vicieux et des aspirants criminels, des voleurs et des demi-mabouls.
    Cela d’ailleurs ne m’a pas rendu pessimiste, ni optimiste non plus, je dois le dire.
    Je n’ai jamais vu d’aussi terribles faces qu’à la Santé.
    Ceux qui ont la surveillance de ces tigres risquent leur vie, on peut le dire, chaque jour et plusieurs fois par jour et pour un maigre salaire. Quel contact ! Je les plaignais sincèrement.
    Vers le soir des jours de juin, chauds et dorés, où nous étions, des voix partaient de derrière les grillages, d’une amplitude impressionnante, surabondante de force, de rage et de désir, proférant les pires obscénités. C’est là le côté grimaçant et sinistre de la vie, celui dont on se détourne avec horreur, et qui se débride en temps de révolution, rejoignant la crasse et le sang, toute la lie organique de l’être. Disons le mot : c’est le bagne….
    …Le matin, nous avions, séparés de nous par deux séries de fenêtres et de grilles, dans une vison d’aquarium, les voleurs et produits des rafles…
    Ils s’entretenaient de notre cas :
    - Mon vieux, çui qu’est là, c’est Daudet. C’est tout de même raide qu’il soit avec nous (textuel !).
    - Mais Voltaire aussi a été emprisonné, mon vieux…
    - Mais on ne lui avait pas tué son gosse, comme à Daudet.
    - Ca c’est vrai.
    Ces gens-là ont plus d’âme que des jurés de Cour d’Assises ou que des conseillers à la Cour de Cassation.
    Le lendemain de notre arrivée, il fut question de Poincaré, d’ailleurs sévèrement jugé.
    Quelques jours après (cette fois-là entre deux grilles du troisième étage), de Maurras.
    Enfin, notre arrivée fit évènement, et, quand nous allions nous dérouiller les jambes dans le préau, les détenus alignés face au mur, comme des timbres-postes collés à l’envers, se retournaient pour nous examiner.
    Les gardiens nous avaient bien recommandé de n’adresser la parole à quiconque.
    Nous n’en avions certes pas envie.
    Nous nous rendions compte de ce fait important que la Révolution est l’ouverture des prisons et que l’essentiel de la Terreur consiste dans la libération des fauves, des types qui tuent "avec plaisir", comme disent les gardiens, et parce que la poisse rouge leur est une volupté.
    Pour comprendre les massacres de septembre et les grandes journées chères à Michelet, cette infâme chiennerie écarlate conduite par des robins, des assommeurs et des filles publiques, il faut avoir vu la santé. Quelle odeur ! D’un fade qui correspond au grisâtre des murs, et où flottent des relents de sueur d’angoisse, d’excréments, de carie dentaire, d’oignon de mauvaise qualité et d’urine.
    La chambrée de la caserne, à une heure du matin, est un "jardin de l’infante" à côté de ça.
    Mon frère Lucien, qui est un grand artiste, un esprit merveilleux, une âme infiniment délicate et la fleur "aristo" de la tige des Daudet, des Raynaud et des Allard, en était positivement malade, à chacune de ses visites. Il nous avait apporté de petits pots de grès, remplis d'odeurs saines et roboratives, au-dessus de l'eau de Cologne et même de l'Houbigant, que l'on pouvait accrocher aux murs et qui désempuantissaient nos cellules…"

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (240)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : "C'était les Daudet", de Stéphane Giocanti...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    ...présenté par Charles-Henri d'Andigné, dans "Famille chrétienne" (du 26 janvier 2012, n° 1828) :

    1. L'article (texte intégral) :

    "À travers l'histoire de la famille Daudet, c'est tout un pan de l'Histoire de France, de la révolution industrielle à la Deuxième Guerre mondiale, que l'écrivain Stéphane Giocanti fait revivre avec talent.

    Qu'est-ce qui unit la famille Daudet ? La politique ? Non, mais la littérature, incontestablement, et la Provence. Alphonse Daudet, le plus connu, est né à Nîmes en 1840. Après une enfance pauvre à Lyon, qui inspirera plus tard Le Petit Chose, il monte à Paris où il devient secrétaire du duc de Morny, ce qui lui laisse pas mal de temps pour se livrer à son activité favorite : l'écriture. Il ne dédaigne pas non plus les plaisirs terrestres, aidé en cela par un physique avantageux. Freud, qu'il croise un jour chez le Dr Charcot, le décrit ainsi : "Il est très beau, un visage magnifique... une grande vivacité de mouvements, une voix sonore."

    Alphonse, le père, chantre de la Provence natale.

    Disciple de Flaubert, émule de Dickens, ami de Frédéric Mistral - le père du Félibrige (1) -, et de Zola, Alphonse Daudet devient peu à peu un des grands écrivains de l'enfance et le chantre de sa Provence natale. "Les Lettres de mon moulin", en 1866, marquent un tournant dans sa carrière. Certains le comparent à La Fontaine. "Tu as réussi avec un merveilleux talent ce problème difficile : écrire le français en provençal", lui écrit son ami Mistral. Même le normand Barbey d'Aurevilly est conquis. Parmi ces "Lettres", le célébrissime "Curé de Cucugnan", "petit monument de théologie provençale et d'intelligence chrétienne", souligne Stéphane Giocanti.
    Avec sa femme, Julia, il reçoit le tout-Paris littéraire et artistique. Le poète Leconte de Lisle, le musicien Massenet, les écrivains Mirbeau, Barrès, Loti, pour ne citer qu'eux, sont des familiers. C'est dans ce "prodigieux bain de culture" qua naîtra Léon. Dès sa prime enfance, celui-ci fait preuve d'un appétit de lecture insatiable.
    Après une adolescence influencée par un professeur de philosophie kantien - il en perdra plus ou moins la foi -, il se lance avec fougue dans des études de médecine, marqué qu'il est par la santé très fragile de son père. Bientôt il se marie - civilement - avec Jeanne Hugo, petite-fille de Victor, dont il divorcera rapidement avant de renouer avec la foi de son enfance. Non sans avoir connu, lui aussi, force conquêtes féminines. C'est grâce à son épouse, Marthe Allard, épousée religieusement en 1903, qu'il renoue définitivement avec l'Eglise.

    Léon, le fis : l'orateur redouté

    Léon Daudet, c'est avant tout un incroyable tempérament. Sans avoir le physique de son père, il a de "belles mains" qui "semblent distribuer des faveurs", dira Pauline Benda, qui souligne aussi "la chevelure ondulée d'un Vénusien, l'oeil brillant d'un Provençal, le nez busqué d'un enfant d'Israël, la bouche gourmande d'un enfant de Rabelais".
    Il a également une voix de stentor et un talent d'orateur hors pair, que redouteront ses collègues parlementaires. Plein d'humour et de verve, il fait rire les salons en imitant Zola et son zézaiement. Impétueux, boulimique, généreux, doté d'une sensibilité à fleur de peau et d'une vitalité débordante, il s'intéresse à tout, à la musique comme à la littérature, à la politique comme à la psychologie.
    Réactionnaire, Léon ? Politiquement, oui, sans doute. Il s'est converti au principe monarchique sous l'influence de Maurras, et, à la tête du quotidien L'Action française, il se battra pour que triomphent ses idées avec une vigueur assez rare.
    Mais sur le plan littéraire, c'est l'ouverture même. "La patrie, je luis dis merde, quand il s'agit de littérature !" dira-t-il un jour. Il perçoit le génie de Proust, "observateur puissant et aigu de la nature humaine", et celui de Céline, dont l'écriture haletante et syncopée choque nombre de lecteurs; il lance Paul Morand ("écrivain de race, écrivain rapide"), célèbre Alain Fournier et son "Grand Meaulnes", prend la défense de Gide, encense Bernanos dont il loue la "grande force intellectuelle et imaginative".
    C'est aussi un des meilleurs mémorialistes du siècle, laissant, dans ses "Souvenirs littéraires", une suite inoubliable de portraits
    tous plus brillants et pittoresques les uns que les autres.
    Les Daudet ? "Aucune famille ne s'est trouvée davantage au centre de la vie artistique, littéraire et politique", résume Stéphane Giocanti.
    Charles-Henri d'Andigné


    2. "Le scandale Debussy", court extrait du livre de Giocanti :

    "...Au mois de mai 1902 a lieu l'un des grands scandales de l'histoire de la musique : la création de Pelléas et Mélisande, le drame musical de Claude Debussy. Sifflets, quolibets, formation des partis pour et contre...
    Tandis que la presse est presqu'unanime à critiquer un chef d'oeuvre qui rompt avec le chant wagnérien et invente de nouvelles harmonies, Léon prend fait et cause pour Debussy - parti pris qui n'est ni celui d'un conservateur, ni d'un réactionnaire. "L'atmosphère tenait de la bataille et du lancement d'un beau navire", se souvient-il....
    Fidèle à l'esprit d'ouverture révélé par son père dans son salon, Léon comprend ce qui ne s'appelle pas encore l'avant-garde musicale, il vomit "cette horreur du beau qui dort dans l'esprit de beaucoup de bourgeois".
    Après cette soirée mémorable, il court féliciter Debussy..."

  • Éphéméride du 8 avril

    1271 : Chute du Krak des Chevaliers

     

     

     

    819 : Louis le Pieux signe la Charte de fondation de l'Abbaye de Conques 

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    http://www.mondaye.com/les-prieures/sainte-foy-de-conques/bienvenue

    L'abbaye est, par ailleurs, au coeur d'un village qui fait partie du réseau des Plus beaux villages de France :

    http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/conques-0 

     

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    1271 : Baybars, Sultan des Mameluks, s'empare du Krak des Chevaliers 

     

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    La plus grande, la plus majestueuse, la plus puissante, la plus belle de toutes les forteresses construites par "les Francs" (ci dessus) ne se trouve ni en France ni même en Europe, mais en Syrie, qui fut un temps - en partie - conquise par les Croisés puis, sous forme de mandat temporaire, confiée à la France au XXème siècle.

    La chute de la forteresse - un an après la mort de Saint Louis devant Tunis - marqua véritablement la fin des Croisades et des quatre États latins d'Orient :

    le Comté d'Édesse, qui se trouvait le plus au Nord et le plus en pointe, avait disparu dès 1146;

    la Principauté d'Antioche, trois ans auparavant, en 1268;

    le Comté de Tripoli (où se trouve le Krak des Chevaliers) n'avait plus que dix-sept ans à vivre : il disparaîtra en 1288;

    enfin, la ville même de Jérusalem étant perdue depuis bien longtemps, le Royaume de Jérusalem, réfugié à Saint-Jean d'Acre, disparaîtra vingt ans plus tard, en 1291. 

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos La route des Croisades (I/II) et...et les États latins d'Orient (II/II)

     

    Sur le Krak lui-même : whc.unesco.org/fr/list/1229/

     

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    1364 : Jean II le Bon, second roi de France à mourir à l'étranger

     

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    Ce portrait semble le premier exemple conservé depuis l’Antiquité d’un "portrait peint indépendant". L’inscription "Jehan roi de France" est sans doute postérieure au tableau, qui représente le roi sans couronne, apparemment donc avant son accession au trône (1350), à une époque où il n’était encore que duc de Normandie.

    Vu la rareté des peintures de chevalet du XIVème siècle qui nous sont parvenues, ce tableau serait le plus ancien "portrait indépendant" peint en France...

    À noter : "le Bon" ne se réfère nullement à des vertus morales, mais signifie "courageux, vaillant au combat, batailleur..."

      

    Prisonnier des Anglais depuis la défaite de Poitiers, le 19 septembre 1356, Jean le Bon recouvre la liberté, par le Traité de Brétigny, après quatre ans de captivité et en échange d'otages livrés au roi d'Angleterre. Mais l'un de ces otages, Louis d'Anjou, le propre fils du roi, s'enfuit. Jean le Bon déclare alors que, pour sauver son honneur, sa parole ayant été bafouée, il souhaite retourner à Londres, où il meurt, le 8 avril 1364, à l'Hôtel de Savoie.

    Avec Louis IX, mort de la peste devant Tunis, lors de la dernière Croisade, le 25 août 1270, Jean II est le seul roi régnant à être décédé à l'étranger.

    Deux autres rois, ayant effectivement régné mais décédés après avoir perdu leur trône - alors que, comme Louis XVI, ils auraient parfaitement pu le conserver... - sont morts en exil :

    • Charles X (mort le 6 novembre 1836 à Gorizia, et inhumé, avec son fils dans le sanctuaire de Kostanjevica, à Nova Gorica, en Slovénie);

    Louis-Philippe, mort le 26 août 1850, à Claremont House, en Angleterre, et enterré, lui, en France, dans la chapelle royale de Dreux.

    Enfin, pour être complets, et puisque - selon la superbe formule du duc d'Orléans "Tout ce qui est national est nôtre" - ces Éphémérides, qui veulent rendre compte de ce qu'est l'aventure France ne sauraient éviter de mentionner les deux Napoléons, morts eux aussi en terre étrangère :

    le premier à Sainte-Hélène, le 5 mai 1821,

    et son neveu à Chislehurst, le 9 janvier 1873.

    Ils ont en effet l'un et l'autre exercé le pouvoir, de façon effective, même si ce fut pour le plus grand malheur du peuple français, comme le dit si bien Jacques Bainville, en un raccourci saisissant : "Trois invasions, deux pour l'oncle, une pour le neveu : voilà une famille qui a coûté cher à la France !".

     

    Morts à l'étranger, faits prisonnier sur le champ de bataille, préférant quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, assassinés : plusieurs rois de France ont eu un destin hors du commun, que recensent quatre de nos Éphémérides :

    pour les rois morts à l'étranger, voir l'Éphéméride du 8 avril;

    pour les rois faits prisonniers sur le champ de bataille, voir l'Éphéméride du 11 février;

    pour les rois ayant préféré quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, voir l'Éphéméride du 21 mars;

    pour les rois assassinés, voir l'Éphéméride du 30 juillet...

     

     

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    1431 : Date possible de la naissance de François Villon       

     

    "Eh Dieu! si j'eusse étudié,
    Du temps de ma jeunesse folle,
    Et à bonnes moeurs dédié
    J'eusse maison et couche molle;
    Hélas, je fuyais l'école,
    Comme fait le mauvais enfant.
    En écoutant cette parole,
    À peu que le coeur ne me fend"

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    Georges Brassens chante la "Ballade des Dames du temps jadis" :
     
     
    Ce poème est une évocation des grandes figures féminines de la mythologie gréco-romaine, des légendes chrétiennes et de l'histoire antique et médiévale :
    • Flora était la déesse romaine des fleurs;
    • Villon était meilleur poète qu'historien, puisqu'il confond "Archipiades" et Alcibiade (450-404 av JC) homme d’état grec, disciple et ami de Socrate; Thaïs, elle, fut une sainte égyptienne du IVème siècle;
    • Écho était une nymphe de la mythologie grecque;
    • Héloïse d’Argenteuil fut célèbre pour les sentiments qu'elle inspira au professeur Abélard, le scandale évoluant de la façon tragique que l'on sait (voir l'Éphéméride du 16 juin) ...;
    • La Reine "qui commanda à Buridan" est une évocation d'une autre affaire tragique, celle "de la tour de Nesle", et de la débauche d'au moins deux des trois belles-filles de Philippe le Bel : il peut s'agir de Marguerite, Jeanne ou Blanche de Bourgogne (voir l'Éphéméride du 19 avril); mais, là aussi, Villon est meilleur poète qu'historien, car il ne peut s'agir en aucun cas du grand et puissant maître de philosophie que fut Jean Buridan...
    • "La reine Blanche" est Blanche de Castille (1188-1252), mère de Saint-Louis : chantait-elle donc aussi bien ? Nul ne peut l'affirmer...
    • Berthe au grand pied est Bertrade de Laon (720-783)
    • Bietrix est une référence probable à Béatrice Portinari, person
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Quentin Bataillon, député Macroniste de la Loire (ndlr : c'est beau de s'appeler "Renaissance" dans la Loire ! ) veut fusionner l'Audiovisuel public... pour éviter la privatisation voulue par le RN (mais pas seulement par le RN...). Donc, fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA !...

    C'est Goldnadel qui va être content, lui qui n'a de cesse - et il a mille fois raison - de dénonce l'odieux "sévice public"...

    Nous aussi nous serons contents... mais, en face, ceux qui ont un très lucratif "fond de commerce" depuis leur sinistre "épuration" de 45 et leur soviétisation de pans entiers de notre pays, dont justement... l'odieux visuel (ou "idiot visuel", au choix) ?

    Dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/medias-audiovisuel-public-une-fusion-pour-eviter-la-privatisation-voulue-par-le-rn/

     

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    DERNIÈRE MINUTE : L'HORREUR À INCARVILLE

    D'accord avec Bastien Frimas (sur tweeter) :

    "C'est typiquement une opération de cartel sud-américain. Et il faut commencer à y répondre sur le même ton. La société multiraciale et multiconflictuelle nous condamne à être le Mexique jusqu'à ce que nous redevenions la France... ou jusqu'à ce que nous devenions le Gabon."
     
    Attaque à la voiture bélier et au fusil à pompe : nous sommes face à une armée barbare qui agit de façon barbare, sans le moindre sentiment. On ne la combattra pas avec des gants blancs, de la courtoisie, des marches blanches pour les victimes, et des "messieurs les cartels, tirez les premiers".
    À cette barbarie totalement débridée, "à la sud-américaine", on ne répondra que par une riposte d'extermination, encore plus violente et sans état d'âme :
     
    Messieurs les policiers, tirez les premiers, et tirez pour tuer les tueurs, afin qu'ils ne tuent plus...
     
    Quant aux Juges, s'ils daignaient se bouger un peu afin d'aller interroger les criminels en prison, au lieu de rester comme des nababs sur leurs sofas de privilégiés et d'exiger qu'on leur amène les délinquants, serait-ce trop demander à Leurs Seigneuries ? Car c'est cela qui est dangereux : "l'extraction" du tueur, qui rend possible ces horreurs, comme celle d'Incarville aujourd'hui...
     
    Condoléances aux familles et soutien au personnel de Police et de la Pénitencière...
     
    Hier soir Marc Menant a parlé pour tout un peuple qui n’en peut plus. Et Christine Kelly a pleuré pour nous tous :
     
    (extrait vidéo 1'23) 
     
     

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    1. Sur cette nullité ultra-vulgaire et ultra-grossière qu'est devenue l'Eurovision, d'accord avec Guillaume Bigot :

    "En regardant l’Eurovision, je me suis demandé si ce n’était pas Poutine qui avait piraté l’émission… tant l’image renvoyée par les pays participants (sauf France et Israël) sur jouait la décadence."

    (extrait vidéo 1'19)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1790074751676772601

    Eurovision : les looks les plus extravagants des candidats

    "Ça", de l'art ? "Ça" de la chanson ?

    DANS LES TOILETTES, SANS OUBLIER DE TIRER LA CHASSE !

     

    2. "Français de souche", la bonne expression, la seule qui convienne... BPL a évidemment raison de le rappeler (sur tweeter) : toute vérité est bonne  à dire et à redire sans cesse, à temps et à contretemps :

    "Aucune invasion, que ce soit romaine, germanique ou viking ne s'est accompagnée d'un remplacement de population. Le peuple historique Français, descendant des Gaulois est resté le même durant 2.000 ans."

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    3. Nouvelle Calédonie : d'Officiers et Commissaires de police :

    "#Nouméa, triste bilan après une nuit d’émeutes. 11 policiers et 35 gendarmes blessés. Des tirs à l’arme lourde. 50 commerces et 200 véhicules incendiés, pillages. Des délinquants de 18 à 25 ans essayent de semer le chaos en #NouvelleCalédonie Envoie du RAID, GIGN et forces mobiles. Total soutien à l’ensemble des #FDO qui luttent sans relâche pour protéger l’ensemble de nos citoyens contre une poignée de délinquants."

    Image

     

    3 BIS. Un habitant de Nouvelle-Calédonie, inquiet de la situation actuelle sur l'île : 

    "C'est le chaos, tout le monde est chez soi, plus personne ne circule. Tout est pillé, brûlé, incendié, cassé..."

    (extrait vidéo 2'25)

    https://x.com/CNEWS/status/1790249926074499519

    Image

     

    5. Macron est tout content, tout frétillant, avec son "choisir la France", qu'il traduit avec son ridicule globish de "choose France". Arthur de Watrigant remet les choses à l'endroit, et cela fait l'effet d'une douche froide : au moins, c'est tonique !!!

    "#ChooseFrance, c'est demander à des entreprises étrangères de développer notre industrie. Nous adoptons une attitude de pays sous-développé et le gouvernement s'en réjouit. C'est fascinant."

    (extrait vidéo 1'09)

    https://x.com/WatrigantArthur/status/1790250937870647645

     

    Le dessin de Chaunu : le sommet « Choose France »

     

    5 BIS. Et, à propos de ces annonces mirifiques concernant les investissements étrangers en France, Dimitri Pavlenko vient confirmer (et illustrer) Watrigant :

    "L’an dernier, avec 13 milliards d’investissements, il y a eu seulement 2.000 postes créés. Pourtant, cet événement est présenté comme l’étendard de la réindustrialisation française..."

    (extrait vidéo 2'26)

    https://x.com/CNEWS/status/1790071935738458305

     

    7. De SOS PARIS :

    "Parvenu jusqu'à nous depuis le XVIIIe s. Une des dernières opportunités d'offrir un beau parc aux Parisiens, paisible et champêtre. @APHP et mairie veulent bien sûr le bétonner et y mettre des commerces. Les assoc. y sont totalement opposées. La pétition :
  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (205)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 20 août 1927 : la conférence en exil, à Spa...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Léon Daudet prononça une mémorable conférence, "littéraire" - et non "politique, on va voir pourquoi... - à l'Apollo, de Spa, le 20 août 1927.

    C'est au début de son exil qu'il fut invité à faire cette conférence à Spa, au cinéma Apollo, le samedi 20 août, à 17 heures.
    Le thème de l'exposé était : "Les salons littéraires de la IIIème République".
    Après la conférence à l'Apollo et un détour par le Neubois, où il pensait pouvoir visiter l'abri du Kaiser, Léon Daudet fut invité à dîner chez le baron de Crawhez, route de la Sauvenière.
    Léon Daudet a raconté cela dans "Vingt-neuf mois d'exil", dont voici un extrait significatif :

    "...Tout de suite, les Cahiers mosans, dont s'occupent, avec talent et persévérance, Paul Dresse et Raymond Janne, m'avaient demandé de faire une conférence à Spa.
    Conférence littéraire, bien entendu. Car très résolu à continuer mes campagnes quotidiennes dans l'Action Française avec la même virulence que lorsque j'étais dans mon bureau de la rue de Rome, je n'étais pas moins décidé à ne manifester aucune activité politique en Belgique même et, bien entendu, à ne créer aucune difficulté, d'aucun ordre, au noble pays dont j'étais l'hôte.
    Il y a, à Bruxelles, un groupement important d'Action française, je veux dire de Français et de Belges, qui suivent les doctrines de Maurras et commentent le journal.
    Je n'y ai jamais mis les pieds, m'excusant auprès de nos amis et leur exposant de vive voix ce que je viens de dire.
    J'étais d'ailleurs averti que l'ambassadeur de France Herbette, le pauvre diable qui a eu récemment à Paris, pendant un séjour, la fin lamentable que l'on sait, était prêt à me chercher des poux et à tracasser le gouvernement belge à mon sujet. Mais il n'en eut pas le prétexte.
    Je n'avais jamais encore eu l'occasion de visiter Spa, où séjourna Guillaume II pendant la guerre européenne.
    C'est une ville d'eaux ravissante et luxueuse, située à l'entrée des Ardennes, entourée de vallonnements sauvages et nuancés, aux courbes harmonieuses.
    Il y a là des domaines et des villas de toute beauté, dominant des forêts à la Shakespeare et que l'on sent prêtes à se mettre en marche, comme dans Macbeth. Ces installations princières et d'un goût sobre, sans nulle flamboyance, rappelant les demeures écossaises, semblent propices à la poésie et au rêve. Parmi elles, celle des parents de Paul Dresse (son père fut jeté en prison pendant l'occupation) et de l'aimable bourgmestre, le baron Crawhez, me remplirent d'admiration.
    Nous déjeunâmes dans la première avant la conférence et nous dînâmes dans la seconde. Bien qu'on fût au mois d'août, il y avait un joli feu de bois dans les vastes cheminées.
    Tout se passa le mieux du monde. Des Camelots du roi étaient arrivés de Paris pour faire discrètement la police de la salle, certains bruits bizarres étant parvenus à nos services de renseignements.
    Je sus plus tard, de très bonne source, que ces bruits étaient fondés.
    Voici ce qu'on me raconta; des inspecteurs de la Sûreté générale avaient l'intention de passer la frontière, avec une forte automobile, de soulever un incident violent pendant que je parlerais et, à la faveur du brouhaha, de m'enlever de vive force !
    Le duc d'Enghien, au petit pied, quoi !
    Mais le baron Crawhez, ayant eu vent de ce complot, vint à la conférence avec son écharpe; sa présence et celle, vite éventée, des Camelots, firent réfléchir "ces messieurs", qui demeurèrent cois et inodores.
    Le public me manifesta chaleureusement sa sympathie.
    La Sûreté française ne prévoyait pas les conséquences d'une telle violation de territoire qui, aux yeux du peuple indépendant qu'est le peuple belge, fût apparue comme une intolérable injure.
    Il est heureux, pour les argousins, que le beau projet ait fusé".
    (tiré de "Souvenirs littéraires", Le Livre de Poche, pages 452/445).

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    Léon Daudet à Spa...

     



    L'illustration (en début de note) du compte-rendu de la conférence, dans L'Action française du 22 août 1927 (en "Une", partie inférieure de la deuxième colonne) étant peu lisible (même lorsque l'on clique dessus pour l'agrandir) en voici la transcription :



    La conférence de Léon Daudet à Spa.

    Samedi, lorsqu'à 5h14, Léon Daudet fit son entrée sur la scène de l'Apollo de Spa, la salle, pleine à craquer depuis de longs instants déjà, fit à notre directeur une ovation qui, pour quelques moments, le replonge dans l'atmosphère enthousiaste de ses vastes auditoires parisiens.
    En quelques mots émouvants, Léon Daudet montre la ressemblance des auditoires devant lesquels il lui a été donné de parler et de ses auditoires français; elle est telle que pour lui ils ne font qu'un, comme à ses yeux Belges et Français sont frères.
    Puis, devant un public suspendu à ses lèvres et qui, par des applaudissements répétés, bientôt devenus d'interminables ovations, lui marquent son plaisir et son admiration, Léon Daudet fait défiler les rénovateurs de la langue d'oc.
    Il glorifie ces félibres dont l'oeuvre prend chaque jour une place plus importante dans la littérature française, le maître, Frédéric Mistral, et ces deux très grands poètes, Roumanille et Théodore Aubanel.
    Puis il présente rapidement quelques uns des écrivains et savants qui se rencontraient autour de son père à Champrosay.
    Il campe et anime magnifiquement tour à tour Drumont, Rochefort, Clemenceau, Geoffroy, Paul Arène, Théodore de Banville.
    Sur chacun, anecdotes inédites, souvenirs curieux et caractéristiques, jugements fortement motivés qui font la joie de ses auditeurs et leur révèlent un Daudet trop peu connu des foules.
    Il est près de 7 heures lorsque cette magnifique conférence se termine.
    Elle soulève une ovation finale qui rappelle les beaux jours de Luna Park et de la salle Wagram.
    Quels que soient les bruits qui avaient pu circuler, aucun incident ne s'est produit; cela est d'autant plus heureux qu'un certain nombre de nos amis belges étaient bien décidés à faire respecter leur hôte et les traditions généreuses de leur patrie.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Sur Challenge, le point - objectif et neutre - sur la dissuasion française et la folie/trahison des européistes, macronistes, traîtres et Compagnie qui poussent à la roue afin que NOTRE dissuasion nucléaire française tombe dans les mains du "machin" monstrueux qu'est "cette" U.E. ! 

    https://www.challenges.fr/monde/nucleaire-une-dissuasion-francaise-pour-l-europe_884220

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    Le Waterloo de la visite (?) de Macron au Salon de l'Agriculture bien résumé par ce court message de Christine Kelly (sur tweeter) et les cinq secondes de vidéo qui suivent :

    "Cette image est le symbole du malaise d'un peuple. Des agriculteurs qui ne comprennent pas qu'on leur envoie les CRS, des CRS qui ne comprennent pas qu'on leur demande de réprimer les agriculteurs."
     
     
    Malmené au Salon de l'agriculture, Macron attaque le RN

     

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    1. Dans Le Figaro International : C'est une opération policière de haute volée, menée par la France, l’Allemagne et la Belgique, sous l’égide d’Europol et d’Eurojust. 19 individus de nationalités irakienne et syrienne d’origine kurde ont été interpellés ce mercredi en Allemagne...

    https://www.lefigaro.fr/international/l-un-des-plus-importants-reseaux-de-passeurs-de-migrants-demantele-par-la-france-l-allemagne-et-la-belgique-20240222

    (extrait vidéo 1'25)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1761073685103001833?s=20

    L'un des plus importants réseaux de passeurs de migrants démantelé par la  France, l'Allemagne et la Belgique
     
    Comme quoi, quand on veut, on peut !...

     

    1 BIS. Mais qu'a fait le Pays légal, jusqu'à présent ? Un exemple, avec le magistrat Charles Prats, qui a dénoncé les énormes fraudes sociales réalisées par les associations gauchistes et les migrants, et alerté le pouvoir... 

    https://x.com/JefHugo99582/status/1760993111054922230?s=20

    Fraude sociale … | Gaullisme.fr

     

    3. (Source : Valeurs) Dans le Royaume désuni de Grande Bretagne etc... etc... Les islamistes et les extrémistes prennent le contrôle de la Grande-Bretagne, selon l'ancienne ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, qui assure que "les islamistes, les extrémistes et les antisémites sont désormais aux commandes" du pays... :

    https://www.valeursactuelles.com/monde/les-islamistes-et-les-extremistes-prennent-le-controle-de-la-grande-bretagne-selon-une-ancienne-ministre

    Suella Braverman ne souhaite pas que son pays devienne une « société ghettoïsée ». © Wiktor Szymanowicz/Shutterstock/SIPA

     

    4. Macron a un vrai problème avec le peuple, avec les vrais gens... D'accord avec Amaury Brelet (Rédacteur en chef à Valeurs) :

     "Les smicards préfèrent des abonnements VOD à une alimentation plus saine." Emmanuel Macron se lâche encore dans le mépris social. Gilets jaunes, Mahorais, agriculteurs en colère... Il a un vrai problème avec le peuple."

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    5. (Sur Opex News) Un partenariat militaire avec l’Arménie ? Le pari de Macron dans le Caucase ? Pour l'instant, tout est très peu clair (combien ? s'agit-il vraiment d'un achat ?) mais... :

    "Selon une source arménienne des demandes concernant des canons #CAESAr auraient également été formulées par l’Arménie lors de la visite de Catherine Colonna en octobre, et à nouveau évoqués à la mi-février lors d’un entretien entre le ministre de la défense arménien et l’ambassadeur de France en Arménie."
     

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    6. On l'a dit ici plusieurs fois déjà, et en voici une nouvelle preuve, donnée par SOS PAYSAGES  :

    « Le vent tourne contre les éoliennes ! », pour le collectif de sauvegarde du pays breton

    Composé de 18 associations, le collectif pour la sauvegarde du pays breton poursuit son travail d’information des habitants et des élus sur, d’après lui, « l’inefficacité et les nuisances des éoliennes ». Il vient de rendre public une enquête réalisée auprès de 40 riverains du parc éolien de Biterne, entre Yvignac-la-Tour et Broons, près de Dinan (Côtes-d’Armor).

    Les intentions sont claires :  Nous voulons informer sans relâche sur le scandale absolu des éoliennes qui ne répondent en rien aux besoins de la France. Et sur leurs nuisances. » Le collectif pour la sauvegarde du pays breton a présenté ses actions de l’année 2024 à Dinan (Côtes-d’Armor) mercredi 21 février. Il est aussi revenu sur les résultats d’une enquête menée, par leurs soins, auprès des riverains du parc éolien de Biterne, entre Yvignac et Broons..."

    Les éoliennes du parc éolien de Biterne, entre Yvignac-la-Tour et Broons, ont une hauteur de 150 mètres. Le collectif de sauvegarde du pays breton vient de rencontrer les habitants du secteur.
    Les éoliennes du parc éolien de Biterne, entre Yvignac-la-Tour et Broons, ont une hauteur de 150 mètres. Le collectif de sauvegarde du pays breton vient de rencontrer les habitants du secteur. |  OUEST-FRANCE

    7. De SOS CALVAIRES :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Jean-Dominique Merchet - par ailleurs très intéressant à écouter, la plupart du temps - a perdu une bonne occasion de sa taire; ce qui lui a valu ce "pan sur le bec" bien mérité, asséné par une Gabrielle Cluzel très en forme... :

    1. le propos stupéfiant, et condamnable en tout point, de "jean-do" (parlant de notre magnifique École de Saint Cyr) :

    "J’ai été effaré de retrouver le même état d’esprit que celui que j’avais connu. C’est toujours la même société imprégnée d’ultra-catholicisme et de relents de droite extrême..." 

    2. "Tu l'as voulu, tu l'as eu !" Après ce propos inqualifiable (qu'est-ce qui lui  a pris ?) le tacle cinglant de Gabrielle Cluzel, qui tape vite, juste et fort :

    "Ah tiens, il y avait longtemps qu’on ne s’était pas attaqué à l’un des rares trucs qui fonctionnent encore dans notre pays. Après Stan, Saint-Cyr…"

    Saint-Cyr à l'épreuve des ruptures – Académie des Sciences Morales et  Politiques
     

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    1. De Nicolas Pouvreau-Monti (sur CNews) :

    "Les clandestins représentent un quart à un tiers de la population de Mayotte, mais aussi jusqu'à un quart de la population en Seine-Saint-Denis... La situation de Mayotte fait écho à des réalités qui émergent également en métropole..."

    (extrait vidéo 0'41)

    https://x.com/ObservatoireID/status/1757296025172054243?s=20

    Légale et/ou illégale :

    Stop immigration - 50 exemplaires - Librairie de Flore

     

    2. Sur OpexNews (source : La Lettre) : et encore une "vente à la découpe" de la France et de ses savoir faire !

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    Présentée dans Capital, par (extrait) :

    Preligens : la startup qui met l'intelligence artificielle au service du renseignement français

    INTELLIGENCE ARTIFICIELLE 
     
    Arnaud Guérin et Renaud Allioux ont fondé Preligens. ©Sophie PALMIER/REA

    Renaud Allioux et son associé Arnaud Guérin ont créé Preligens en 2016. En sept ans, les solutions d’intelligence artificielle développées par la start-up l’ont imposée comme une référence dans le paysage de la Défense nationale.

    Aider les armées à repérer des mouvements anormaux sur des sites sensibles, compter le nombre d’avions dans des zones de conflit, suivre leurs déplacements, cartographier les routes ou les murets près d’un poste-frontière… C’est le travail quotidien de Preligens. Cette start-up analyse et valorise des millions de données provenant d’images satellites ou de vidéos prises par des drones, des avions ou n’importe quel engin terrestre ou marin...

     

    3. Un sondage sur CNews, à propos de la suppression du droit du sol sur l'ensemble du territoire français, et pas seulement à Mayotte : 73% des Français favorables à l'abolition du droit du sol à Mayotte, 65% sur l'ensemble du territoire. 35% sont contre : on aimerait savoir depuis quand ces "contre" sont français : "Français de plastique", depuis le scélérats "décrets Chirac" de 75/76 ?...

    (extrait vidéo 0'47) 

    https://x.com/valerieboyer13/status/1757227825688457415?s=20

     

    Mayotte : étendons la suppression du droit du sol à l'ensemble du  territoire français ! - YouTube

     

    4. Bravo au Mérovingien, qui a publié cet extrait sur tweeter :

    Un tableau de ce Monet, qui "ajoute à l'univers", comme le disait si joliment notre Léon Daudet; et, devant, les deux foldingues, toutes contentes de s'être livrée à leur cinglerie...

    "C'est ben vrai, çha", comme le disait jadis la publicité de "la mère Denis", à la télé : on manque vraiment de place, en psychiatrie !!!!!

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    5. BRAVO ! De Officiers et Commissaires de Police (sur tweeter) :

    (extrait vidéo 0'25)

    https://x.com/PoliceSCSI/status/1757316735055605828?s=20

     

    MESSIEURS LES POLICIERS,

     

    TIREZ LES PREMIERS !