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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Effondrements et résurgences.....( 1 ).

              Tous les jours maintenant, matin, midi et soir, on nous le ressasse, en boucle pourrait-on dire..., que l'économie s'effondre. Et c'est vrai qu'il faudrait être sourd ou aveugle, ne pas lire les journaux, ne pas écouter la radio, ne pas regarder la télé... pour ne pas le savoir !

              Mais n'y aurait-il pas une autre façon de présenter les choses ? Il faudrait certes prendre du recul, et de la hauteur. Mais ne présenter ce qui se passe que comme un "big bang" de l'économie -outre que la formulation est contestable...- cela rend-il vraiment compte de la réalité et de l'ampleur du phénomène auquel nous assistons ?

              Et de son immense intérêt, de par les évolutions fondamentales qu'il rend possibles ?..... Et possibles dans un avenir proche ?.....

              En effet à quoi assiste-t-on, parallèllement à la crise d'une certaine économie, mais depuis de nombreuses années maintenant (et pas seulement depuis quelques jours...) ? Tout simplement, mais c'est énorme, c'est immense, à la mise en échec des idéologies et, à l’inverse, à la résurgence de ces choses anciennes, finalement solides et fortes (et en tout cas plus solides et plus fortes que les idéologies....) dont certains "princes des nuées"- pour reprendre une expression chère à Maurras - avaient décrété, un peu vite, la mort et la disparition.....

              N’avaient-ils pas, certains naïfs, ou inconscients – en tout cas, idéologues jusqu’au trognon… - pronostiqué pêle-mêle, et d'une façon insensée, la fin de l’Histoire ; la fin des conflits ; la fin des Nations ?... Nous, nous pensions bien qu'ils se trompaient. Et nous ne partagions pas leurs rêveries. Mais là ce n'est plus nous, ce sont les faits qui leur disent qu'ils ont rêvé; qu'ils se sont trompés; bref qu'ils ont faux sur toute la ligne, pour parler familièrement.....

              Qu’est-ce qui est en train de tomber, de disparaître et de faire naufrage en direct, sous nos yeux, sinon – au contraire… - les idéologies et les abstractions ? Ce que Maurras appelait justement « les nuées » ? Le communisme, bien sûr, hier, mais aussi, aujourd'hui cette financiarisation folle dans laquelle se sont aventurés trop d’économies ; et aussi, du coup, par ricochet et comme conséquence(s) induite(s), dans ce qu’elle a de pervers et de malsain, l’Europe ? Du moins une pratique bureaucratique de l’Europe, une façon de la vivre loin des réalités, loin des peuples, loin des intérêts concrets des gens ; bref, non pas l’idée Européenne en soi, dans ce qu’elle a de bon et de positif, mais l’Europe loin des gens, loin du réel ?

              Et lorsque certaines pratiques douteuses du libéralisme s’effondrent, vers quoi se précipitent les opinions, peuples et dirigeants confondus ? Vers ces bonnes vieilles réalités bien concrètes que sont les Nations ! Que l’on médite sur la réaction instantanée d’Angela Merkel ( réaction au demeurant parfaitement normale, et tout à fait compréhensible : c’est celle que la France ne devrait pas hésiter à avoir aussi…).

             Il reste à voir enfin que l'idéologie démocratique, elle aussi a du plomb dans l'aile. Car enfin, que font-ils et comment font-ils, face à la crise, les dirigeants des pays démocratiques (en France comme ailleurs, dans toute l'Europe...) ? Ils se réunissent en petits comités, parfois en pleine nuit, et prennent leurs décisions à quelques uns, sans en référer le moins du monde à quelque autorité que ce soit. Ce n'est d'ailleurs pas critiquable en soi, comment pourraient-ils faire autrement ? Mais si, nous, nous n'avons pas de problème là-dessus, les tenants de l'idéologie démocratique, eux, devraient en avoir un, et un très gros...! Car pas question ni - bien sûr - d'organiser un référendum ou une quelconque consultation populaire, ni même d'organiser un simple vote au parlement, la représentation nationale. On pourrait au moins, hypocritement, tâcher de sauver les apparences, et de faire comme si on consultait, comme si on tenait compte de l'avis des députés. Mais non, on ne fait même plus semblant.....

            Quel(s) démenti(s) aux rêveurs et aux idéologues ! Les faits sont têtus, et ils se vengent... Notre actualité, c’est donc la mise en échec de tout ce qui était idéologique, non naturel et anti naturel. Ce n’est ni « tant mieux » ni « tant pis » : c’est. Et l'on doit en tenir compte, en vertu de l'éternel principe de réalité. Voilà bien la leçon de ce démenti cinglant apporté par réel aux idéologies.....

             Ce retour au réel implique aussi, et c’est une excellente chose, un retour en force du Politique…..

  • Paris, Jeanne d'Arc 2012 : I : le Cortège... (demain, II : le Colloque de samedi...)

    Après le succès de la réunion publique de la veille, ce fut, ce dimanche 13 mai, un beau défilé nationaliste et royaliste sous un soleil digne du 600e anniversaire de la Sainte de la Patrie, en présence du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme.

    Le compte rendu et quelques photos... 

            En cette belle journée printanière du dimanche 13 mai, aux alentours de 10h du matin, une foule compacte de patriotes appelés notamment par la Restauration Nationale et le centre Royaliste d’Action Française s’assemblait devant les marches de l’Opéra.

    De nombreux drapeaux Français et fleurdelisés flottaient au vent ainsi que des bannières à l’image de Jeanne d’Arc dont nous fêtons cette année le six centième anniversaire.

    Environ quatre cents personnes qui portaient chacune une ou plusieurs fleurs de lys se placèrent derrière la banderole du cortège traditionnel. Un service d’ordre composé d’étudiants et de jeunes travailleurs se tenait au devant du cortège, tandis que des équipes « volantes » circulaient latéralement.

    Tambours et cornemuses, comme au temps de la Pucelle, précédaient ce bel ensemble, lequel vers 10h 15 en bon ordre s’ébranla sur l’avenue de l’Opéra en direction de la rue de Rivoli.

    Arrivées place des Pyramides, les deux formations RN et CRAF déposèrent les gerbes au pied de la statue. Puis l’écrivain poète breton Henry Le Bal prononça un discours dont le souffle profond et mystique, malgré une malheureuse panne de micro, combiné à un jeu facétieux de l’écrivain soulignant la surdité du monde contemporain, nous révéla le sens réel et symbolique des voix de Jeanne hier et aujourd’hui.

     Henry Le Bal lisant son hommage à Jeanne

    Le texte d’Henri Le Bal sera bientôt publié car il mérite plus que quelques lignes.

    L’annonce de la présence du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme rehaussa le caractère royal de cette célébration.

     

    La remise des plaques

    Puis il fut procédé à la remise de plaques bleues aux militants les plus actifs du mouvement.

    Avant la dispersion une vibrante royale retentit et chacun pu déposer sa fleur de lys au pied de l’héroïne nationale.

     Le CRAF et la RN enfin réunis ! Alors qu’Olivier Perceval était aux côtés de Sixte-Henri de Bourbon-Parme, de gauche à droite : Marc Savina, Marielle Pujo, François Marcilhac, Elie Hatem, Michel Fromentoux, Alain Bournazel, président du RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France), Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action Française, Hilaire de Crémiers et Bernard Pascaud, président de la Restauration nationale.

    Quelques nostalgiques de Nuremberg tentèrent bien de perturber notre cérémonie, mais ils furent vite et fermement raccompagnés par le service d’ordre et trouvèrent refuge derrière les gardes mobiles.

    Belle journée patriotique et d’Action Française : elle faisait suite à notre réunion publique de la veille qui rencontra elle même un beau succès.

    Ces deux journées placées sous le signe de Jeanne d’Arc qui refit l’unité de la France, constituent un retour très prometteur vers l’unité des royalistes pour une Action Française plus forte et plus déterminée que jamais.

    Olivier Perceval, président du CRAF

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (137)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Propos anciens de "l'affectueux" d'alors...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Dans le passage qui précède (Pourquoi l'AF choisit-elle l'Union sacrée...), Daudet ne dit pas à qui parlait Clemenceau, et ne donne pas la date exacte de la conversation. Elle eut forcément lieu après la guerre, en 1919 ou 1920...
    Or, cette attitude de Clemenceau qui, ce jour-là et en ces années-là parla "affectueusement" à l'un des hauts responsables de l'Action française, laisse rêveur...
    En effet, depuis les origines - et c'est peu de le dire... - Clemenceau se situait à l'autre extrême de l'échiquier politique par rapport à l'Action française.
    "Bleu de Vendée", chose assez rare à l'époque (tout comme le grand-père Allard de Léon Daudet était un "bleu de Bretagne", chose là aussi assez rare, à l'époque...) Clemenceau n'avait pas craint de prononcer, en 1881, des propos littéralement scandaleux et répugnants, et peut-être propres aujourd'hui - vu l'évolution des choses - à traîner leur auteur devant les tribunaux, pour apologie de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité.
    C'était le 29 janvier 1881 - quarante ans donc avant la conversation "affectueuse" rapportée par Daudet - suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine". Georges Clemenceau avait répondu à Joseph Reinach :

    "J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.
    J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.
    Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.
    Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".

    Entre ces propos de 1881 et le soutien de l'Action française à Clemenceau, que s'était-il donc passé ?
    La guerre, tout simplement, et le fait que, pour la gagner, il fallait à la tête du pays, un "homme à poigne" (on se souvient du mot de Barrès : "La France, elle est poignarde", c'est-à-dire qu'elle veut être gouvernée par un homme qui sait ce qu'il veut et où il va...).
    Or, dans la déliquescence et l'ambiance délétère créées par un conflit qui s'éternisait, Clemenceau apparut aux dirigeants royalistes, malgré son âge, comme le plus capable, et le seul capable. d'en "finir enfin".
    Leur jugement fut d'ailleurs, curieusement, corroboré par un personnage honni s'il en fut : le propre Kaiser allemand, l'Empereur Guillaume II en personne, le responsable de cette épouvantable hécatombe de 14, celui qui, avait voulu et déclenché cette Grande Guerre, véritable suicide collectif de l'Europe.
    L'empereur déposé Guillaume II écrit en effet, dans ses Mémoires (page 130) :


    "La cause principale de la défaite allemande ? Clemenceau. (…) Non, ce ne fut pas l'entrée en guerre de l'Amérique, avec ses immenses renforts (…) Aucun de ces éléments ne compta auprès de l'indomptable petit vieillard qui était à la tête du gouvernement français. (…) Si nous avions eu un Clemenceau, nous n'aurions pas perdu la guerre..."


    Le jugement des dirigeants de l'Action française corroboré par le Kaiser lui-même ! Et leur décision de soutenir Clemenceau, l'ennemi de toujours - mais pour le salut de la Patrie - validée et légitimée par celui qui était, en quelque sorte... le premier concerné !

  • Les Messes pour Louis XVI ne doivent pas être de pure commémoration - Premières annonces

          Les Messes pour Louis XVI, dites partout en France, et même à l'étranger, depuis son exécution, ne doivent pas être de pure commémoration. Elles doivent aussi, elles doivent surtout, pour aujourd'hui, nourrir le processus de dérévolution dont la France a besoin pour renouer avec son Histoire, se replacer dans le droit fil de sa trajectoire historique et, s'il se peut, reprendre, un jour, sa marche en avant.

          Pendant bien des années, en effet, tous les 21 janvier, les Messes pour Louis XVI étaient, essentiellement, commémoratives.

          Les dernières de cette longue série, que l’Action française était presque seule à maintenir, ne réunissaient plus, du moins en province, malgré une fidélité admirable des participants, que peu de monde; elles étaient plutôt tristes; souvent, le célébrant ne disait pas un mot du roi Louis XVI; ces Messes avaient un air de naufrage du grand souvenir qui les motivait.

          Les choses ont bien changé depuis déjà quelques années.

          Il nous semble qu'elles ont basculé, pour un certain nombre de raisons assez identifiables, autour des années 1987, 1989 et 1993 ...

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          1987, c'était le millénaire capétien où le comte de Paris eût l'heureuse initiative de titrer, avec solennité, ses petits-fils Jean et Eudes, ducs de Vendôme et d'Angoulême ; de désigner le prince Jean comme devant reprendre le flambeau de la Famille de France, de la tradition royale. Par là, il semble qu'il rouvrait à l'espérance monarchique un horizon nouveau ...

          1989, ce fut l'échec patent des commémorations de la Révolution.

          1993, deuxième centenaire de l'exécution de Louis XVI, ce fut, grâce à l'action de quelques uns (Jean Raspail, Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut ...) l'occasion d'un procès en règle de la Révolution, de ses horreurs, de l’exécution du Roi et de la Reine, du martyre de Louis XVII, de la Terreur, du génocide vendéen ...  

          Quelques uns encore (Jean-Marc Varaut, Alain Besançon, Jean-François Mattéi) ont développé l’idée que cette révolution était la matrice des horreurs révolutionnaires et totalitaires qui ont marqué tout le XXème siècle. Ainsi, le rejet de la Révolution commençait à s’inscrire dans notre modernité. Et aboutissait, de facto, à la remettre en cause.

          Au cours des années qui ont suivi, la redécouverte progressive de notre histoire monarchique par un certain nombre d’intellectuels, mais aussi dans la presse, les médias, et, finalement, une frange non négligeable de l’opinion française, s’est faite, de plus en plus, de façon non plus négative, mais positive.

          De fait, notre hypothèse étant qu’un certain basculement de ce que Barrès nommait « les puissances du sentiment » s’est produit, en France, à partir de 1987 jusqu’à aujourd’hui, l’on ne peut plus parler ni de la Révolution ni de notre passé monarchique, après, comme on en parlait avant…  

          Ce n’est sûrement pas une coïncidence, si, simultanément, dans toute la France, les Messes du 21 janvier ont pris, de façon a priori surprenante, un nouveau visage. Les assistances sont devenues nombreuses, ferventes, priantes ; les prêtres sont devenus sensibles à l’exemplarité du Roi et de la Reine, au sort indigne infligé à Louis XVII, aux conséquences sociales, politiques et, même, religieuses de la Révolution. Ces Messes ont cessé d’être des Messes d’enterrement. Elles ont retrouvé un sens. La liturgie y est, souvent, redevenue très belle et la présence des Princes, à Paris, comme en Province, donne à ce qu’elles commémorent une incarnation qui pourrait être utile au temps présent.

          C’est ainsi que les Messes pour Louis XVI contribuent symboliquement et performativement à ce que nous appelons le processus de dérévolution. Processus dont la France a besoin pour rompre le cycle schizophrène qui, depuis deux siècles, l’a coupée d’elle-même.

          Nous avons la chance historique – pour la première fois depuis fort longtemps – que les Princes de la Maison de France, y soient, à titre éminent, partie prenante.  

          Si nous savons contribuer à activer et amplifier ce processus, tout simplement, nous serons utiles, non à notre propre plaisir, mais à notre Pays.

          Nous publierons ici la liste de toutes celles dont nous aurons connaissance....

     

    Samedi 22 janvier :

    -   Louailles : Messe en l’église de Louailles, à 11 heures .

        (Sarthe, 8,5 km de Sablé sur Sarthe sur la route La Flèche-Tours). Suivie à 12 h 30 d’un déjeuner-débat à la salle des fêtes de Vion (3,5 km de Louailles). Bruno de Chergé, neveu de Christian de Chergé, prieur de Tibhirine, prononcera une conférence-débat sur Les moines de Tibhirine, martyrs de l'espérance. Participation aux frais : 16 € par personne (ecclésiastiques, étudiants, chômeurs : 8 €). Renseignements et inscrip-tions : F.R.M, BP 5, Ballée. Tél/Fax : 02 43 98 43 44.

    -   Amiens : Rectificatif : la Messe initialement prévue à 17h aura lieu à 17h30, à la Chapelle 191,195 rue Léon Dupontreué. A l’issue de la messe aura lieu un diner amical à partir de 19 heures. 

    -   Dijon : Basilique Saint Bernard de Fontaines-lès-Dijon, à 11 heures.

    -   Nîmes : Eglise Sainte Pepétue, à 11h.

    -   Colmar : En l'église d'Ammerschwihr (8km de Colmar), à 16 heures. 

    -   Strasbourg : Cathédrale Notre-Dame, à 16h30.

    -   Thiberville (Eure) : à 17 heures.  

     

    Dimanche 23 janvier :

    - Belloy en France : Messe à 11h en l'église de Belloy

    - Nantes :  12 h 15 : dépôt de gerbe au pied de la statue de Louis XVI.

                      13 h : Déjeuner à La Taverne du Château,  1, place de la Duchesse Anne 44000 Nantes.

                      15 h : Conférence d’Augustin Debacker sur le Royalisme aujourd’hui

                      Il est demandé de communiquer votre participation à cette journée en appelant le 06 81 35 53 69 avant le 13 janvier.  Prix du repas à la Taverne du Château 22 euros.

    - Bayonne : Chapelle Saint François des Capucins, Avenue de la Légion Tchèque, à 10h30.

    - Nancy : Eglise Saint-Pierre, Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, à 9h25.

                     La Messe est suivie de la Fête des Rois de l'USRL et de La Lorraine royaliste, "Chez Maître Marcel", au coin des rues Raymond Poincaré et de l'Armée Patton; allocution de Jean-Marie Cuny, Paul Luporsi et Philippe Schneider - renseignements : 06 19 19 10 69.

    - Nice : Chapelle  de la Confrérie  de la Très Sainte Trinité. 1, rue du Saint Suaire, à 10 heures

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    Colonne et statue de Louis XVI, Nantes 

    Construite en 1790, haute de 28 mètres et surmontée d'une statue du souverain. Elle date de 1823 et est une œuvre du sculpteur Dominique Molknecht. La place LOUIS XVI est une des places les plus connues de Nantes et son ensemble architectural conçu au XVIIIe siècle est situé entre les cours Saint-Pierre et Saint André.

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (21)

    Immigration italienne dans les années 30 (Musée national de l'histoire de l'immigration)

     

    2293089609.14.jpgNous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000.

    Nous sommes ici dans la 2ème partie de cette étude. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000. 

    Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener.

    Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

     

    2235704335.jpg2ème partie : Une révolution copernicienne 

    LES NOUVELLES INVASIONS BARBARES

    Il ne reste plus grand temps. Si, dans la prochaine décennie, les Français continuent de subir un déclin démographique, ancien et profond, qui brutalement s'accélère depuis 1974, la vieille nation sortira de la scène de l'Histoire. Ce ne sera pas sous les bravos et les hourrahs. L'événement peut être daté avec une certaine précision. Il devrait se produire vers.2050, un peu plus tôt, un peu plus tard. En tout cas, tout se sera joué en l'an 2000. Le processus deviendra irréversible. Seules des circonstances fortuites, liées à des conflits locaux ou généralisés, pour l'heure imprévisibles, allongeront ou accourciront les délais.

    Nous sommes les derniers Français capables de renverser le destin. C'est une affaire de nombre. Le redressement temporaire du taux de fécondité qui a suivi la seconde guerre mondiale, s'est continué jusqu'en 1964 et n'a décliné que progressivement, jusqu'en 1974, fera sentir ses effets pendant une dizaine d'années encore. En 1982, on a commencé de fermer des classes, dans le primaire. On continue d'en ouvrir dans le secondaire. Jusqu'à la fin du siècle, à condition de commencer immédiatement, une moyenne de trois enfants par famille suffirait pour assurer la survie de la nation. Dans les décennies suivantes, compte tenu du nombre décroissant de femmes capables d'engendrer, il en faudrait quatre, puis cinq.

    Objectif réalisable, étant donné la fécondité naturelle de l'espèce mais qui supposerait, pour être atteint, une dictature de fer, à la chinoise. On peut imaginer qu'un régime totalitaire imposerait, à chaque couple, d'avoir, dans les délais requis, le nombre d'enfants indispensable !! Ceux qui feraient mieux seraient richement récompensés. Les défaillants, exclus de la fonction publique et du Parti unique, accablés d'impôts, mis au ban de la société, seraient privés du bénéfice des retraites, tout en supportant la charge. Il ne leur resterait pour échapper à la vindicte publique, que la ressource de l'insémination artificielle et de la location d'utérus. Il ne s'agit encore que de politique-fiction. Pourtant le moment approche où il ne restera plus d'autre choix, en dehors de la résignation à la servitude.

    Nous pouvons encore éviter le recours à un totalitarisme, qui s'accompagnerait nécessairement d'une idéologie raciste et xénophobe sans, pour autant, accepter la fatalité du déclin. Il faudrait une volonté politique. En avons-nous le désir ? Chacun semble occupé à défendre son niveau de vie, ses grands privilèges ou ses petits, ses intérêts corporatifs, son confort. Un pays qui se contente de vivre au jour le jour se rend incapable de penser à long terme.

    Pourtant, selon l'expression de M. Mitterrand, « c’est une question de survie » et M. Chirac évoque le moment où l'Europe ne pourra plus résister à la poussée des peuples pauvres et nombreux. Un Français sur cinq se montre sensible à la propagande de M. Le Pen, dont ses adversaires reconnaissent qu'elle pose « les vraies questions » tout en n'apportant pas les bonnes réponses. Certes, il ne suffit pas de prendre des mesures policières et de refouler les étrangers. Il est néanmoins difficile de contester que si notre génération n'adopte pas une politique cohérente, celle qui nous suit sera acculée à choisir entre l'Apartheid et la transformation en mosquée de Notre Dame de Paris. Pour ne pas déranger le sommeil des Français, les hommes politiques leur chantent des complaintes. Le 14 Novembre 1984, après sa fameuse déclaration sur « la question de survie » le Président de la République s'est borné à approuver des mesures empruntées à l'attirail, désormais classique, des « aides financières à la famille » d'une consternante mesquinerie. Quant aux propositions de l'opposition, elles témoignent d'un manque d'imagination que les difficultés économiques ne suffisent pas à expliquer.

    Les problèmes conjoints de la natalité et de l'immigration ne datent pas d'aujourd'hui. En 1911, déjà, les étrangers (en comptant les naturalisés de fraîche date) représentaient 3,3 % de la population française. Ce qui provoquait des rixes sanglantes à Marseille et dans le bassin minier du Nord, les syndicats ouvriers reprochant aux patrons de recruter à l'étranger des briseurs de grève et des travailleurs au rabais. L'opinion s'inquiétait déjà de l'insécurité dont elle tenait les immigrés pour responsables, de la charge qu'ils représentaient pour l'assistance publique, de leurs mœurs irrégulières. En 1911, précisément, Jacques Bertillon publiait un livre, « la dépopulation de la France » ; qui condamnait « la colonisation » du pays par les étrangers qui s'introduisaient librement dans notre pays.

    Ces dangers, rétrospectivement, paraissent dérisoires. Les immigrés, dans l'ensemble, se sont intégrés. Les mariages mixtes l'emportaient d'ailleurs sur ceux dont deux époux étaient étrangers. Mais d'où venaient ces travailleurs, qui acceptaient les tâches les plus pénibles et les moins bien payées, dont, déjà, les Français ne voulaient plus ? Des Belges, des Allemands, des Anglais et des Suisses jusqu'au milieu du XIXème siècle, puis de plus en plus d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais, tous gens facilement assimilables.

    Le rayonnement de notre culture exerçait une véritable fascination. Devenir Français représentait une promotion sociale, ainsi qu'en témoignent Kessel ou Ikor. De fait, l'intégration provoquait en une génération, un alignement sur le mode de vie des Français de souche. La misère des premières années, qui engendrait la délinquance, la promiscuité sexuelle et les aides de l'assistance publique faisait place à une aisance relative, à la vie de famille, à la stabilité de l'emploi. L'école, publique ou privée, y contribuait pour une bonne part. Dans ma petite ville, le fils du « turc », qui vendait sa camelote en plein air, possède depuis longtemps une belle boutique, préside l'association des anciens élèves et s'est marié à une chrétienne.

    Bertillon, comme Guiot, criait au loup et s'il y en avait un, du moins, ne demandait-il qu'à se transformer en chien de garde. Aujourd'hui, le loup est d'une autre espèce. Il n'a pas l'intention de se laisser domestiquer. Nos avertissements risquent cependant de n'être pas pris au sérieux. Après tout, il est facile de nous objecter que nos craintes naissent, comme celles de M. Bertillon, d'un imaginaire corrompu par un racisme inconscient. Hitler ayant déshonoré l'antisémitisme, nous n'oserions plus nous attaquer aux Juifs et nous les remplacerions par les arabes, qui après tout, sont aussi, des sémites. Quelques groupuscules d'extrême droite, qui crient « la France aux Français » justifient les dénonciations vertueuses des grandes consciences de la gauche malthusienne. S'il n'y a plus de Français, ou trop peu, il faudra bien que la France soit à d'autres. Les grandes consciences malthusiennes, à leur insu, font le lit du racisme et de la xénophobie, qui, à leur tour, les confortent dans leur aveuglement. Il y a là un cercle vicieux, une dialectique qu'il convient de briser.

    Les mouvements migratoires sont aussi anciens que le genre humain. Ils constituent un facteur de progrès. Nos rois l'avaient si bien compris qu'ils encourageaient des travailleurs étrangers à venir travailler chez nous afin de nous enseigner des techniques que nous maitrisions mal. C'est ainsi que des paysans hollandais asséchèrent le marais poitevin. Qui serait assez fou pour soutenir que Madame Curie, parce que née Skodowska, n'a pas servi le prestige de la France ? D'ailleurs, les groupes humains, qu'isolèrent les conditions géographiques, sont demeurés à l'âge de pierre.   

    A suivre  (A venir : Les nouvelles invasions barbares 2).

     

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    (1)  (2)  (3)  (4)  (5)  (6)  (7)  (8)  (9)  (10)  (11)  (12)  (13)  (14)  (15)  (16)  (17)    (18)  (19)  (20)

  • Cercle Aristote, Alexis Troude : Pendant la pandémie, l'UE avance dans le dos des populations.

    Alexis Troude, Chercheur en histoire et en géopolitique, spécialiste des balkans répond aux questions de Pierre-Yves Rougeyron sur les actions de l'UE en Europe de l'Est durant cette période de pandémie.


  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf ) :

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     Dimanche : Evocation : Deux grands sculpteurs de la Renaissance, sur lesquels on sait fort peu de choses, hormis leur immense talent : Jean Goujon, le Phidias français, et Germain Pilon...

     Lundi : 987 : Hugues Capet fait sacrer son fils Robert. 1370 : Election de Grégoire XI. 1671 : Création de l’Académie royale d’Architecture. 

    • Mardi : 406 : Les tribus barbares franchissent le Rhin, gelé. 1441 : Naissance de Jacques Cartier. 1578 : Création de l’Ordre du Saint Esprit. 1671 : François d'Orbay est admis à l'Académie Royale d'Architecture. 1776 : Benjamin Franklin à Paris pour demander son aide à Louis XVI. 1805 : Fin du calendrier révolutionnaire. 1869 : Naissance d’Henri Matisse

    • Mercredi : 1452 : Les Hospices de Beaune reçoivent leur premier patient. 1515 : Mort de Louis XII. 1540 : Entrée de Charles Quint dans Paris. 1560 : Mort de Du Bellay. 1565 : pour la première fois, l'année civile commence le premier janvier. 1677 : Première de Phèdre. 1697 : Naissance de Dupleix. 1762 : Louis XV refonde la Gazette de France. 1776 : Naissance de Cadoudal. 1777 : Premier numéro du Journal de Paris. 1860 : Paris passe de 12 à 20 arrondissements

    Jeudi :

  • Explosion de l’insécurité : même les bonnes âmes admettent que l’immigration y est un peu pour quelque chose…, par Nicol

    Si l’on en croit une certaine vulgate médiatique, le véritable souci serait plus le « sentiment d’insécurité » que l’insécurité elle-même. Il n’empêche qu’en l’occurrence, les Français, à moins d’être aveugles et sourds, ont surtout le « sentiment » que le pouvoir leur cache en permanence ce qu’ils voient chaque jour de leurs propres yeux.

    9.jpgCertes, on peut faire dire ce que bon semble aux chiffres ; ces derniers sont néanmoins têtus, tel qu’en témoigne le bilan en la matière publié, ce 28 juillet, par Le Figaro. Première donnée brute : « La hausse est spectaculaire […] avec plus de 350.000 agressions constatées en six mois, contre 300.000 au premier semestre 2020 et 320.000 sur la même période de 2019. » Bref, la délinquance profite elle aussi de ce relatif déconfinement.

    L’autre donnée majeure, c’est la montée en puissance de cette même délinquance en nos campagnes. Après les voyous des villes, ceux des champs, où les violences faites aux personnes sont en train d’augmenter de manière plus qu’alarmante : « Meuse, +61 %. Calvados, +57 %. Morbihan, +52 %. Maine-et-Loire, +51 %. Saône-et-Loire, +48 %. Vienne, +40 %. Lot-et-Garonne, +39 %. Ille-et-Vilaine, +31 %. »

    À ce phénomène vient s’ajouter la délinquance des fameux MNA (mineurs non accompagnés), immigrés plus ou moins , donc pas toujours « mineurs » et généralement « accompagnés » de réseaux criminels, à en croire Rémy Heitz, procureur de , auditionné par la commission des lois du Sénat, en janvier 2020 : « Ces jeunes délinquants, souvent exploités par des adultes, sont extrêmement mobiles, utilisent fréquemment de multiples alias et leur minorité (réelle ou supposée) signifie en pratique qu’il n’est pas possible de les envoyer en prison. » Et le même d’avouer : « Nous sommes face à des mineurs qui sont des multirécidivistes […] Ils jouissent d’un sentiment d’impunité extrêmement fort. »

    Après, il y a évidemment le grand non-dit : quid de la proportion d’étrangers, en situation régulière ou pas, ou tout simplement enfants d’étrangers, dans ce tsunami d’ ? Les Français ont bien évidemment leur idée sur la question ; mais, une fois encore, il ne doit s’agir encore que d’un simple « sentiment »… Sauf que voilà, le mur du silence se fissure, à en croire ces voix commençant à timidement s’élever.

    Celle du sociologue Hugues Lagrange, pour commencer : « Les adolescents éduqués dans les familles du Sahel sont trois à quatre fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans les familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans les familles maghrébines, deux fois plus. » Une prime par défaut à l’Afrique du Nord, donc, par rapport à l’Afrique noire, dira-t-on. Autre voix, celle de Laurent Mucchielli, sociologue, qui est obligé d’admettre : « L’observation des populations poursuivies par la et la justice montre qu’il existe bien, du moins en apparence, une importante “surreprésentation” de cette partie de la jeunesse dans la délinquance. » Ou de l’ de sauver ces mêmes « apparences », tout en finissant par vider son sac : « Les jeunes dits d’origine maghrébine ou africaine sont surtout surreprésentés dans la catégorie des atteintes aux personnes “dépositaires de l’autorité publique” (policiers) ou “chargés d’une mission de service public” (enseignants), ainsi que dans celles des vols avec violence, commis le plus souvent en “réunion”. Ils le sont également dans la catégorie des dégradations, type tags, et dans celle des destructions, type incendie de véhicules. »

    Après avoir abjuré son angélisme sociétal, laissons le soin à ce repenti de conclure : « En milieu urbain, les jeunes délinquants sont-ils souvent issus de l’ ? Oui. »

    Et en guise de post-scriptum, le mot de Xavier Raufer, criminologue bien connu de nos lecteurs : « Les voyous ne s’arrêtent que lorsqu’on les arrête. »

    Et les politiques, coupables de ce désastre, que faudra-t-il faire pour les arrêter ?

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • En vente à la Librairie de Flore.

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    L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Certes, hic et nunc, elle n’a pas atteint – pas encore ! – le terme logiquement prévu et ardemment souhaité de sa raison d’être.

     

  • Le mythe fondateur de la Révolution : une tribune libre de Christian Vanneste...

    vanneste,republique,révolution,erreur...intéressante, en tant que nouvelle illustration du processus de dé-révolution dans les esprits; on sera frappé, à la lecture de ce texte, par les renvois qu'il suggère irrésistiblement vers ces deux documents qui sont à disposition permanente sur lafautearousseau :

    1. Le premier est un de nos 33 Grands Textes (le XXXIIème), écrit par Yvan Blot : La démocratie est-elle la fille de la Révolution française ? 

    2. Le second se rapporte à quelqu'un de bien différent, Edgar Morin, et se trouve dans notre Catégorie Vidéos. Ce document se subdivise, en réalité, en deux vidéos, accompagnées de nos rapides commentaires, dans lesquelles Edgar Morin (comme Yvan Blot) dit des choses qui rejoignent exactement celles que souligne ici Christian Vanneste : La très remarquable évolution d'Edgar Morin

    Dé-mythifier, dé-mystifier, oui, évidemment. On ne peut qu'apprécier le pas important fait par Christian Vanneste en ce sens...

    La contradiction qu'on lui apportera ne sera donc pas sur cette idée-là, mais bien plutôt sur son refus de la phrase de Clemenceau ("La Révolution est un bloc") et sur sa dernière phrase : "se libérer du mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices".

    "Se libérer du mythe révolutionnaire", oui, bien sûr, mais celui-ci étant une religion, une idéologie, ne peut être amendé. C'est bel et bien un "bloc", cohérent dans sa malfaisance, mais dont aucune pièce ne peut être retirée, par aucune "sagesse des réformes conservatrices", sous peine de voir s'écrouler l'ensemble, idéologique donc abstrait. Léon Daudet a déjà répondu à Christain Vanneste: "...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Système"... 

    Voici le texte (intégral) de la tribune libre de Christian Vanneste :

    Le mythe fondateur de la Révolution, Tribune libre de Christian Vanneste (ancien député UMP du Nord)

    En ce lendemain de 21 janvier qui fut en 1793 le jour de l’exécution de Louis XVI, celui où, selon Ernest Renan, en coupant la tête de son roi, la France commit un suicide, il peut être instructif de se pencher sur le rapport qu’entretient l’idéologie dominante dans notre pays avec ce concept de Révolution. La prise de la Bastille symbolise la chute de l’Ancien Régime et la mort du roi est le point culminant de ce qui a été présenté comme une rupture avec le passé, et comme la naissance de la nation française. La gauche, en particulier, a tendance à voir dans la Révolution le début de notre histoire. La domination de l’idéologie socialiste, et souvent  marxiste, dans l’enseignement, de l’histoire notamment, a eu un triple effet : d’abord, elle a presque toujours suscité une sympathie assez scandaleuse et dépourvue de discernement pour les révolutionnaires et leurs régimes liberticides, comme encore pour la vanneste,republique,révolution,erreurdictature castriste de Cuba. Elle a, ensuite, fait naître une conception erronée et dangereuse du progrès fondée sur des confrontations dures, voire violentes entre le parti éclairé et les résistances obscures de l’ordre établi, plutôt que sur des réformes lentement élaborées dans le souci du Bien Commun. Enfin, elle a entraîné cette arrogance ridicule du modèle français, universellement envié, parce que la France aurait tracé avec sa Révolution la voie pour les autres pays vers le paradis des Droits de l’Homme.

    Dans la situation qui est la sienne, la France ne doit pas se livrer à d’absurdes repentances mais seulement à une cure de lucidité et de modestie. L’Angleterre, qui est toujours une monarchie a créé une démocratie exemplaire, régulièrement réformée, dans un régime stabilisé après deux révolutions dont la dernière a eu lieu un siècle avant la nôtre. Si la France a su donner à sa déclaration des Droits de l’Homme une portée universelle, les idées en étaient présentes auparavant dans les Constitutions des États Américains, dont la vieille monarchie française a assuré l’indépendance. Dès le début de la Révolution, c’est un britannique, Burke, qui attira l’attention de ses compatriotes et des contemporains sur les risques pour la liberté de ce qui se passait en France. L’enthousiasme soulevé chez de nombreux Européens sera vite déçu par la dérive terroriste d’abord puis par la succession au pouvoir de la corruption politique et de la dictature militaire. C’est pourquoi, comme l’avait fait François Furet, il faut « penser la Révolution », déconstruire le mythe et s’en approprier la réalité.

    « La France a maintenant une ardente obligation de se libérer de son mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices. »

    D’abord, il faut se délivrer des deux erreurs suivant lesquelles la Révolution serait une naissance nationale et aurait été « un bloc », selon le mot de Clemenceau. Marc Bloch, comme Renan, après 1870, pense la France avec lucidité, après 1940. Il écrit, cet historien de gauche : « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France, ceux qui qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la Fête de la Fédération. » Notre pays s’est construit en 1 000 ans de monarchie, et celle-ci aurait pu se transformer dans un consensus national, si la Révolution, qui avait atteint ses objectifs essentiels, s’était arrêtée le 14 Juillet 1790, avant ce dérapage dont les Jacobins seront la force motrice. Sont présents à ce moment les mauvais génies qui vont inspirer les idées fausses qui pèsent encore sur notre pensée actuelle, par exemple l’idée qu’un parti, une minorité agissante, est le dépositaire éclairé de l’intérêt du peuple, le moyen d’expression légitime de la volonté générale. Regardons le mépris avec lequel le pouvoir socialiste traite les opposants au « mariage »homosexuel, en faisant semblant d’ignorer la possibilité d’un référendum, pourtant introduite par la réforme constitutionnelle de 2008. C’est le même qui animait la haine revancharde des radicaux contre l’Église et qui les faisait s’opposer, sans doute au nom du progrès (?), au vote des femmes. Cette idée fausse a atteint son paroxysme chez ceux qui ont vu dans la Révolution française, vanneste,republique,révolution,erreurbourgeoise, la préfiguration de la vraie, la prolétarienne de 1917. Aujourd’hui que celle-ci a dévoilé la réalité de ses goulags, de son désastre économique, de ses pouvoirs confisqués par une caste, et que son Empire a éclaté, les « intellectuels » communistes et leurs compagnons de route jouissent trop souvent dans notre pays d’une considération pour le moins déplacée. Politiquement, Sartre était un crétin dangereux, par exemple. D’autres crétins, encore, ont magnifié l’entrée des Khmers rouges à Phnom-Penh.

    Ensuite, parmi les erreurs funestes léguées par la période révolutionnaire, il y à le « sinistrisme », cette idée que le sens de l’histoire ne peut s’écrire et se déchiffrer que de droite à gauche, par une égalité toujours plus nivelante, la conquête de nouveaux droits et l’effacement de valeurs jugées archaïques. Après un siècle de hoquets révolutionnaires, la France de 1914 n’était pas parvenue, pourtant, à un système social plus généreux que celui de l’Allemagne laquelle n’avait subi aucune révolution victorieuse. Aujourd’hui encore, imbibée profondément par la pensée de gauche même lorsque la « droite » est apparemment au pouvoir, la France s’entête à imposer ses marottes à la réalité. La diminution du temps de travail, traduction légale du « droit à la paresse » de Paul Lafargue, le gendre de Marx, dans la semaine, l’année, la vie se heurte aux murs de la démographie, de la compétitivité et de la diversité des tâches. La lutte contre les discriminations, la reconnaissance du droit à la différence, la revendication de l’égalité réelle, la discrimination positive, c’est-à-dire compensatoire soulèvent des contradictions insolubles et engagent l’action politique dans des impasses. Ce sera le communautarisme, la limitation de la liberté d’expression, l’affaiblissement de la nation et de la citoyenneté, du mariage et de la famille, la disparition dans notre pays de la volonté de se distinguer par l’effort, le courage et le mérite. Paradoxalement, les « avancées » revendiquées ont donc un point commun : elles détruisent les acquis positifs de la Révolution ! Notre vieux pays n’est pas né en 1789. Il a connu de grands moments où l’ordre restauré, et non la Révolution, lui a permis de véritables progrès, de Richelieu à de Gaulle. Il a maintenant une ardente obligation de se libérer de son mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices.

  • Martin Fourcade : des adieux la tête haute, avec une ultime victoire, pour son ultime course...

    Le plus grand biathlète français de l’histoire a tiré sa révérence, ce samedi, en remportant la poursuite de Kontiolahti, en Finlande.

    Avec deux titres olympiques à Sotchi en 2014 (poursuite et individuel) et trois titres à Pyeongchang en 2018 (poursuite, mass start et relais mixte), Fourcade est le sportif le plus couvert d'or de l'Olympisme français (été et hiver confondus).

    Sept fois de suite, il a remporté le Gros Globe de cristal : record du monde !

    Il a été onze fois champion du monde en solo, et totalise 83 victoires individuelles...

    Au moment de tirer sa révérence, le champion est devenu une légende...

    lafautearousseau

  • L'argent est partout ? C'est vrai ! Question : Argent, qui t'a fait roi ?....

    C'est un Patrice de Plunkett enthousiaste qui nous recommande sur son blog ( http://plunkett.hautetfort.com/ ) la lecture du livre de Jean Bastaire, Pour un Christ vert (1). 

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    On le remercie pour son conseil, que l'on va suivre en cette période de vacances où l'on a un peu plus de temps. D'autant plus que l'on retrouvera dans cet ouvrage l'une des préoccupations essentielles dont nous avons déjà parlé à nos lecteurs. Nous leur avons annoncé il y a quelques temps que nous étions en train de relire L'Avenir de l'Intelligence, texte magistral de Maurras datant de 1901. Et de travailler à une présentation nouvelle de ce texte qui, dans la forme a beaucoup vieilli, ce qui le rend de fait illisible aujourd'hui, du moins pour le grand public; alors que son analyse, elle, n'a pas pris une ride dans sa fulgurance et dans la globalité de l'analyse.

    Maurras y montre bien l'origine de la prise du pouvoir par l'Argent, et le siècle de Fer que cela inaugure. En ceci, ce petit ouvrage et son analyse sont infiniment précieux, puisqu'il s'agit de la première -et de la seule- étude de cet évènement considérable, dans sa globalité et son intégralité. 

    S'il est bon de décrire, comme le fait Bastaire cité par Plunkett, le fait que l'argent, naguère, devait composer avec d'autres pouvoirs alors qu'il est devenu aujourd'hui le référent suprême; ou de dénoncer comme le fait la librairie La Procure, dans sa présentation de l'ouvrage, "le totalitarisme de l'Argent qui engendre une société de prédation et de consommation"; on va dans le même sens que Bastaire et la Procure en cherchant à savoir et à comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là; comment et pourquoi cela s'est passé; en cherchant à dater et à avoir une vision claire des origines de cette prise du pouvoir par l'Argent.

    Ceci d'autant plus qu'Helène et Jean Bastaire se placent exclusivement, semble-t-il, et d'après ce que nous en savons par Plunkett, en attendant de l'avoir lu nous-mêmes, sur le seul terrain religieux. Il sera bon, semble-t-il, de doubler cette réflexion d'une réflexion proprement politique -ce qui est notre rôle à nous, dans ce blog....

    Voici donc, d'abord, la note enthousiaste de Plunkett sur l'ouvrage des Bastaire, et la présentation qu'en fait l'éditeur. Nous présenterons à grands traits, demain, L'Avenir de l'Intelligence.

    Chacun pourra alors juger sur pièces s'il n'y a pas d'étonnantes convergences entre les deux réflexions...

    ''Pour un Christ vert''

    C'est le nouveau livre du philosophe catholique Jean Bastaire (éd. Salvator), pour une révolution chrétienne mondiale :

    Voilà un écho philosophique et français à Caritas in veritate : non au passéisme, à la récupération utilitaire des "valeurs spirituelles" (?) par les gérants de la post-démocratie française, au vieux ménage défunt "entre la foi d'hier et la cité d'hier"... Le nouveau livre de Jean Bastaire pose en termes révolutionnaires le problème de l'avenir du christianisme, toujours potentiellement jeune et neuf.

    Face au christianisme : l'argent. Naguère l'argent n'arrivait pas "à contrecarrer et à neutraliser totalement les autres puissances. Il devait composer avec elles… Des concessions et rétrocessions intervenaient où l'argent passait des compromis avec les armes, le droit, l'éducation, les croyances, la culture." Mais aujourd'hui l'argent "accède au rang de référent suprême, de maître absolu". L'argent "est devenu le maître et nous manipule dans un extraordinaire tohu-bohu", qui conduit finalement "à une réduction au chaos". "Commerce de masse, commerce totalitaire" : "briser par tous les moyens la résistance du consommateur...". "Alors que le nécessaire continue de faire défaut à une proportion importante de la société occidentale et majoritaire de la société mondiale, le superflu entre aussi dans la catégorie de ce dont on ne peut se passer. Tout devient nécessaire. La notion de superflu disparaît..."

    Ennemi direct "contre lequel les chrétiens doivent mobiliser toute leur foi et toute leur action" : le consumérisme, où "l'offre suscite, commande, impose la demande". L'accroissement constant de la consommation, présenté comme la base même de la civilisation, est l'idéologie de masse du matérialisme mercantile. D'où le pillage de la planète, et la sourde angoisse qui gagne l'opinion publique devant les conséquences – humaines et écologiques – de ce pillage. D'où aussi le conflit, de plus en plus évident, entre ce système et le christianisme. Pour le christianisme, "tout est donné à l'homme et rien ne lui appartient".

    La propriété privée (célébrée classiquement comme "de droit naturel") a ses limites et ne doit pas accaparer les ressources vitales de l'humanité. Il y a donc "opposition frontale" entre le consumérisme et le christianisme, dont l'une des missions est "d'appliquer la Trinité aux réalités économiques" : en d'autres termes, "placer l'Amour au centre des relations de subsistance que l'homme entretient avec ses semblables et le reste de la Création". Il ne s'agit pas "d'introduire plus de justice dans la dévoration", mais "de dénoncer la dévoration comme le désordre de base". L'exigence est celle "d'une conversion", un retournement à 180 degrés de l'attitude intérieure de l'homme, un "demi-tour existentiel" : "au souci du nombril doit succéder l'inquiétude pour la communion universelle" .

    D'une part, le système nous veut voraces. D'autre part, notre inquiétude pour l'avenir de nos enfants, notre conscience (qui se réveille) nous commandent de devenir sobres. On ne peut être à la fois sobres et voraces, souligne Bastaire ! Il y a donc conflit entre le système économique mondial et notre conscience. Particulièrement si elle est chrétienne. "Le rajeunissement du christianisme est comme toujours de revenir à ses fondamentaux en les interprétant selon les conditions de la société actuelle. A partir de sa tradition, il est d'inventer une nouvelle expression de la foi et une nouvelle manière de la vivre..."

    Aujourd'hui l'exigence décisive est "de faire front contre la suprématie de l'argent",qui a enfermé la planète dans une situation invivable. Face à cela, l'amour et la vérité commandent une révolution. Elle doit être écologique, dit Bastaire : c'est "la réponse chrétienne à l'agonie de notre temps, à la lutte sans merci que l'humanité livre contre le mal pour sauver en Christ l'homme et l'ensemble des créatures" .

    Dans le sillage des papes (Jean-Paul II, Benoît XVI), le philosophe en appelle au "Christ vert" pour qui "sauvegarde et salut de la Création vont de pair. Il s'agit à la fois de mener à bien la réforme des coeurs dans la gestion de l'univers et de consommer en Christ la promotion finale de toutes choses pour que le Christ les offre toutes au Père... Telle est l'annonce onéreuse et joyeuse qu'on attend des chrétiens aujourd'hui. La nouvelle évangélisation passe par là... Nous sommes au terme d'un cycle. L'impérialisme de l'argent a fini d'avaler toutes les autres valeurs, comme ce capitalisme financier en quoi se résorbe dans une bulle gigantesque la totalité de l'économie mondiale. Le Christ vert est seul capable de crever cette bulle et de sauver l'homme solidaire de l'univers." 

    J'applaudis et je salue Jean Bastaire, maître-pionnier de l'écologie catholique. Lisez son livre ! 

    (1) :

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    Édition Salvator, 122 pages, 12,26 euros
     
     
     Présentation de l'éditeur :
     
    Hélène Bastaire, médecin, et Jean, son mari, écrivain chrétien, ont déjà publié une dizaine d’ouvrage d’orientation écologiste, des poèmes, des essais, des ouvrages sur Péguy.

    Pour le fond, on peut dire qu’il s’agit d’un ouvrage de théologie morale dont la thèse peut se résumer ainsi :
     
    Une révolution est nécessaire pour rendre la santé à une société qui s’étouffe. Cette révolution doit être une conversion des cœurs impliquant un regard évangélique sur l’argent et la consommation, qui ne sont pas mauvais en soi, mais seulement quand ils deviennent tyranniques et totalitaires et sont vécus dans une perspective de prédation, comme c’est le cas aujourd’hui. Dans la recherche de plus de justice et d’une meilleure répartition des ressources de la planète, il ne s’agit pas de partager des richesses dans un esprit d’accaparement et de faire des petits riches avides et envieux, mais de recevoir ces biens de la terre comme un don immérité appelant la louange, et de les gérer dans l’esprit de pauvreté prêché dans les Béatitudes. Donc dans un esprit d’oblation et de générosité impliquant une certaine sobriété, le renoncement au superflu qui nous est imposé par la publicité et dont le résultat est une formidable production de déchets et un universel gaspillage.
  • Marseille : un motif de satisfaction partagée après l'élimination du cacique Patrick Menucci

     
     
    1939836_498902073553223_1794630765_n.jpgAction Française - Provence :

    Bonne nouvelle pour la surcharge pondérale de Mennucci, celui-ci va se retrouver à la diète !

    Qu’il semble loin le temps béni où notre ancien maire d’arrondissement engraissait sa bedaine grâce à une cuisine à 13 000 euros payée avec les deniers publics. Aujourd’hui, le nouveau régime ne lui réussit guère. La tapine électoraliste exercée, notamment, auprès de ses "amis" musulmans au moment de la rupture de jeûne n’aura servi à rien.

    Heureusement, il lui reste toujours la bouillabaisse promise par Mélenchon. 

     Action Française - Provence
  • Sur la page facebook de nos camarades et amis du Mans...

     
     

    Au Mans les migrants se tirent dessus à la kalashnikov.
    Nous demandons l’évacuation de leur squat et leur expulsion du territoire immédiatement.
    Loin des lubies de l'extrême-gauche, où le migrant est élevé au rang de dieu, la réalité répond à coup de fusil.
    Malgré ces faits divers récurrents la priorité de Christophe Counil, adjoint à la sécurité de la ville du Mans, est de participer à des marches, aux côtés des militants antifas, contre l'Action française.
    Pour rejoindre un mouvement qui se bat pour la France rejoignez-nous !
    lemans.etudiants@actionfrancaise.net

     

     

  • Éphéméride du 13 janvier

    Poitiers, de nos jours

     

     

    367 ou 368 : Mort d'Hilaire de Poitiers 

     

    Né dans une famille gallo-romaine païenne d'Aquitaine, noble et riche, Hilaire demande le baptême à 30 ans, puis est élu évêque de Poitiers.

    Il rencontre saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne.

    Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme. Il revient d'Orient après la mort de Constance pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368.

    En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme. 

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    Saint Hilaire et Saint Athanase, champions de l'orthodoxie chrétienne face à l'arianisme

     

    http://sainthilaire-culture.monsite-orange.fr/hilairedepoitiers/index.html 

     

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    1129 : Hugues de Payns fonde l'Ordre du Temple

     

    Le nouvel ordre - religieux et militaire - suit la règle de Saint Benoît, et ses membres deviennent vite célèbres sous le nom de Templiers.

    Il fut créé par Hugues de Payns (prononcer "pin") au Concile de Troyes, sous forme de la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il reçut sa reconnaissance canonique dix ans plus tard, le 29 mars 1139.

    Il ne dura pas tout à fait deux siècles, puisqu’il fut dissous le 22 mars 1312, par le Concile de Vienne.

    En France, tous ses membres furent arrêtés d'un coup, le même jour, le 13 octobre 1307, sur ordre de Philippe le Bel (voir l'Éphéméride du 13 octobre) et le Grand maître de l'Ordre, Jacques de Molay, fut brûlé vif à Paris en 1314 (voir l'Éphéméride du 18 mars)  :

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    http://templiers.org/templiers.php

     

     

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    1151 : Mort de Suger

     

    On a presque tout dit de Suger et sur Suger - en tout cas on a cerné l'essentiel de son être profond... - lorsqu'on a rappelé sa célèbre et magnifique devise : 

    De materialibus ad immaterialia...

    Une règle de vie qu'il a tirée de l'inépuisable trésor constitué par la sagesse et la philosophie antique; qu'il a reçue et apprise de ces grecs et de ces romains dont nous sommes issus et à qui nous devons tout...

    Toute la vie, toute l'oeuvre de Suger tient en cela en effet : amener les hommes, par des choses matérielles et sensibles, vers les choses supérieures et immatérielles.

    On sait que Suger peut être légitimement regardé comme celui qui a, sinon inventé, du moins donné ses lettres de noblesse à ce que l'on appelle fort improprement l'Art gothique, et dont le nom véritable est Art ogival ou Art français. C'est précisément à travers cet Art, dont Saint Denis (qu'il a reconstruit, ci dessous) est le premier exemple que Suger a mis en application sa doctrine.

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    Ce n'est pas tant la croisée d'ogives (connue par les architectes romans) qui caractérise le nouveau style que va imposer Suger. C'est bien plutôt le passage du mur porteur au pilier porteur, comme le montrent les deux croquis suivants :

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    Les parties hautes (charpente, toiture...) sont désormais supportées par des ogives,
    qui retombent non sur les murs mais sur des piliers.
     
     

    Pour faire court, donc, le bâtiment roman "fonctionnait" par muralité, c'est-à-dire que le poids des parties supérieures (charpentes et toitures, sommet des murs et des tours etc...) reposait intégralement sur les murs extérieurs - alors que le nouveau style va "fonctionner" par piliers porteurs. Les murs, dasn l'art roman, devaient donc être extrêmement épais et, par voie de conséquence, ne pouvaient ni monter très haut ni être percés de trop larges fenêtres, ce qui les aurait affaiblis et aurait entraîné l'écroulement de l'ensemble. 

    suger Croisee Ogive.JPG
     Même chose, mais vue par en-dessous...
     

    D'où, à l'intérieur, cette ambiance très intime de l'Art roman. Au demeurant fort belle et fort prenante, et tout à fait propre à élever l'âme...

    Avec le nouveau style, et Suger, tout va changer, comme on le voit ci dessous avec ces deux vues intérieures de Saint-Denis :

    Bas7.jpg

              La consécration du chevet de Saint Denis eut lieu le 11 juin 1144, six ans et demi avant la mort de Suger : voir l'Éphéméride du 11 juin

     

    L'idée est, bien sûr, de faire se croiser les ogives, comme on le faisait depuis longtemps, mais surtout et essentiellement de reporter au maximum la poussée des parties supérieures sur des piliers : énormes (voyez ceux de Notre-Dame de Paris) ces piliers vont soulager les murs; qui, du coup, pourront monter beaucoup plus haut mais, surtout, être percés de larges baies.

    Voire même, comme à la Sainte Chapelle, disparaître presque complètement. D'où des édifices inondés de lumière à l'intérieur (voyez Amiens...) et une ambiance radicalement différente de celle de l'art roman.

    Il s'agit bien là d'une conception théologique de la lumière, pourrait-on dire : cette lumière qui inonde tout, et qu'il faut laisser entrer à flots, pour Suger, c'est évidemment "la" seule et unique vraie lumière, celle du Christ, éclairant et illuminant les hommes.

    Et voilà comment, "de materialibus"..., ceux-ci sont conduits "ad immaterialia"...

    028.jpg

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes. voir la photo "Expansion de l'art ogival (ou "art français)"

     

    http://www.tourisme93.com/document.php? project=basilique&locale=fr&level1=menu1_basilique_b1_1&level2=3&doc=dec_architecture&page=2

     

     

    Voir aussi notre Album : La Basilique de Saint Denis, nécropole royale.... 

    ou ce même Album en version "vidéo" :  En vidéos : Lieux, Monuments, Personnages majeurs de nos Racines, de notre Histoire, de notre Être profond... )

     

     

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    1654 : Mort de Jacques Lemercier

     

    Architecte et Ingénieur du Roi, il s'est largement illustré à Paris, où il a bâti L'oratoire du Louvre, la Chapelle de la Sorbonne, le Palais-Royal (appelé d'abord Palais Cardinal), l'église Saint-Joseph des Carmes, le Val de Grâce (commencé par François Mansart, qui n'y travailla qu'une année, remplacé ensuite par Lemercier : voir l'Éphéméride du 10 février consacrée au Voeu de Louis XIII), le Pavillon de l'Horloge au Louvre, ainsi que le quart Nord-Ouest de la Cour carrée : il double la façade de Pierre Lescot, élève le pavillon d'angle et commence l'aile septentrionale...

    Il est aussi celui qu'a choisi Richelieu - à partir de 1631 - pour faire édifier la ville et le Palais de Richelieu : si le Palais a été, hélas, intégralement démoli à la Révolution, la ville, elle, reste un très intéressant exemple de modernité urbanistique à l'époque et de la cité idéale, telle qu'on la concevait alors... 

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     Jacques Lemercier, représenté devant une vue de la chapelle de la Sorbonne, construite entre 1635-1653, Philippe de Champaigne, 1644

     

           À propos de Richelieu (ville et Château) les deux vidéos suivantes permettent de se faire une petite idée de la beauté et de la richesse de ce Patrimoine dont nous a privé la Révolution :

     

              • Ensemble, extérieur et intérieur :

              http://www.dailymotion.com/video/x2kmkt_trailer-richelieu...

     

             • Extérieur et jardins seuls :