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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • La Belle Histoire de France du 26/09/2021.

     LA FIN DU ROI LOUIS XIV 

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  • LIVRES & HISTOIRE • Éric Zemmour : Les leçons à retenir de Law, premier banquier central de l'histoire de France

     

    Zemmour s'amuse, ici - et nous amuse - au jeu des comparaisons. Qui ne sont jamais tout à fait raison mais peuvent avoir leur morale. Pour nous, par exemple. En tout cas pour ceux qui aujourd'hui voient dans la planche à billets le salut économique. Lorsque Zemmour s'amuse à écrire que Law fut le premier banquier central de l'histoire de France. il nous montre surtout comment le genre d'audace dont Law et ses contemporains crurent faire preuve se terminent en catastrophe. A méditer ? Lafautearousseau 

     

    XVM6312673a-de1a-11e4-b137-20089febc440.jpgOn est dans les Mémoires de Casanova : « Une vie de dandy, un duel, une évasion, une fuite à l'étranger.» Ou dans ceux de Saint-Simon: complots de courtisans et afféteries fielleuses. Ou dans Barry Lyndon: tables de jeu pour aventuriers retors, fêtes galantes et guerres en dentelles. Ou dans Que la fête commence: régent libertin et cardinal Dubois cynique. Ou dans Le Bossu: «touchez ma bosse, Monseigneur ! »

    Magie du XVIIIe siècle : on ouvre un livre sur John Law et notre imagination vagabonde aussitôt. À l'époque, on francise tout en maître: John Law devient Jean Las (qui rime avec hélas); aujourd'hui, on se soumet en esclave à la prononciation anglaise : John Lo (qui sonne comme loi en anglais). On rêvait de retrouver Marisa Berenson dans Barry Lyndon et on retrouve Keynes avec sa théorie économique  Les courbes que l'on nous montre ne sont pas celles auxquelles on avait songé. Et les billets ne sont pas aussi doux qu'on l'avait imaginé.

    C'est la première habileté de l'auteur, Nicolas Buat : il nous fait atterrir de la salle obscure de cinéma à l'amphi d'économie avec suffisamment de douceur, pour qu'on ne soit pas trop secoué. Mais ça secoue quand même; la matière est aride et on est dans la soute. Sous les ors et dentelles, c'est la théorie économique qui naît au forceps: John Law est le premier banquier central français, qui met au point les leviers de la création monétaire et du soutien à l'économie.

    L'Écossais avait vu quelques années plus tôt l'émergence de la Banque centrale anglaise, qui avait permis de financer sans risques les guerres de la Couronne d'Angleterre contre le Roi-Soleil. « En pleine guerre de Succession d'Espagne, le contraste était éclatant entre une France pratiquant la cavalerie financière et une Angleterre maîtresse de ses taux et de son endettement. » Napoléon s'en souviendra lorsqu'il fondera la Banque de France en 1800. Mais il était dit que le génie financier serait l'apanage de la perfide Albion. En vieil allié de la France, l'Écossais nous en livra pourtant ses secrets. Mais sa déconfiture finale nous fit prendre un siècle de retard. Et coûta son trône à une monarchie surendettée. 

    John Law  de Nicolas Buat, Les Belles Lettres, 259 p., 21€.

    FIGAROVOX

     

  • Retrouver notre série de 8 articles « Nietzsche par temps bleu »

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    images.jpgCette série de huit articles de Rémy Hugues, « Nietzsche par temps bleu » , s'est étalée du 11 au 18 février. Elle a été rédigée à l'occasion de la publication du dernier ouvrage du docteur ès Lettres et agrégé de philosophie Philippe Granarolo, intitulé En chemin avec NietzscheRémi Hugues s'et proposé de nous faire découvrir ou redécouvrir l'essence de la pensée de l'auteur de Naissance de la tragédie. Voici les liens qui vous permettront, si vous le souhaitez de relire en continu les huit articles de cette série. Bonne lecture !  LFAR

    Nietzsche par temps bleu
    [1]   [2]   [3]   [4]   [5]   [6]   [7]   [8]
     
  • Éphéméride du 1er juin

    1500 : Mort de Jean Le Viste, mécène de "La Dame à la Licorne"

     

     

     

    987 : Élection d'Hugues Capet, à Senlis 

     

    Après des débuts brillants, la première dynastie franque, celle de Clovis et de ses successeurs, les Mérovingiens, sombra dans la décadence et laissa la place à la deuxième dynastie, celle de Charlemagne, et de ses successeurs, les Carolingiens.

    Comme la première, cette deuxième dynastie eut des débuts brillants, mais, comme elle également, elle finit par sombrer dans la décadence (les "rois fainéants"), à une époque où les invasions des vikings rendaient plus que jamais nécessaire un pouvoir fort.

    De plus, note Jacques Bainville, ces deux dynasties - malgré les indéniables services rendus à ce qui deviendra la France - portaient en elles deux tares mortelles :

    - la funeste coutume des partages du royaume à la mort de chaque roi;

    - et surtout l'illusion de la chimère impériale : Mérovingiens et Carolingiens se sont épuisés à tenter de reconstituer un Empire romain unanimement regretté, chez nous, mais qui ne pouvait plus être relevé...

    Là sont les origines lointaines de la troisième dynastie, celle des Capétiens, qui va recevoir le pouvoir en 987, avec Hugues Capet. 

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    Alors que les rois fainéants, descendants de Charlemagne et dépositaires de la légitimité théorique, laissaient les populations dont ils avaient la charge sans défense face aux hommes du nord (les north men, d'ou dérive le nom de  normands...), une famille, celle des Robertiens, s'illustra dans la défense de ces mêmes populations (voir l'Éphéméride du 14 mai). Ainsi se créa une légitimité effective, fondée sur les services rendus.

    Les Robertiens - ancêtres des Capétiens - durent cependant se montrer prudents, et patients, tant était fort le souvenir de Charlemagne et l'enracinement de la dynastie Carolingienne. Les premières invasions normandes ayant eu lieu un peu avant 850, ils attendirent presque cent cinquante ans...

    Jusqu'en 987, où fut réunie, à Senlis, une Assemblée chargée de désigner le souverain.          hcapet.jpg

    Monogramme d'Hugues Capet, sur un diplôme du 20 juin 989. Archives nationales, Paris  

     

     "COURONNEZ HUGUES, L'ILLUSTRE DUC..."

    "Le trône ne s'acquiert point par droit héréditaire, et l'on doit mettre à la tête du royaume celui qui se distingue par la noblesse corporelle et par les qualités de l'esprit... Décidez-vous plutôt pour le bonheur que pour le malheur de l'État. Si vous voulez son malheur, créez Charles souverain; si vous êtes attachés à sa prospérité, couronnez Hugues, l'illustre duc. Donnez-vous pour chef le duc, recommandable par ses actions, par sa noblesse et par ses troupes, le duc en qui vous trouverez un défenseur de l'État aussi bien que de vos intérêts privés".

    Cette harangue de l'archevêque de Reims, Adalbéron, emporta l'adhésion des grands du royaume qu'on appelait alors "Francie occidentale", et qui sera la France. Ils écartèrent donc le candidat carolingien, Charles de Basse Lorraine et placèrent Hugues sur le trône.
     
    Hugues était abbé laïc de Saint Martin de Tours. Le surnom de Capet vient peut-être de la cape (Capa) ou manteau de Saint Martin que celui-ci coupa en deux afin de vêtir un pauvre...
     
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    Le chroniqueur Richer, moine de Saint Rémi de Reims a raconté en détail le déroulement de l'élection d'Hugues Capet.
     
    Il rapporte qu'une première assemblée des Grands avait été convoquée à Compiègne en mai 987 pour examiner le cas de l'archevêque de Reims, Adalbéron, que le roi carolingien Louis V accusait de trahison. Mais le roi meurt accidentellement, Hugues prend la direction de l'assemblée et fait acquitter Adalbéron. Lequel, d'accusé, devient personnage clé de l'élection : son discours va décider de celle-ci. 
     
    Deux candidats sont en présence : Charles, duc de Basse Lorraine, frère du défunt, et Hugues, duc des Francs. Celui-ci a l'appui de l'Église. Gerbert d'Aurillac, écolâtre à Reims (c'est-à-dire directeur des écoles) écrivait :
     
    "Le roi Lothaire (Louis V, ndlr) n'est le premier en France que par son titre. Hugues l'est, non par son titre, mais par ses faits et gestes."
     
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    Âgé de 45 ans à son élection, Hugues régnera dix ans. C'est un pauvre roi.
     
    Bainville écrit des premiers Capétiens (ce qui vaut donc aussi, évidemment, pour Hugues) : "Les premiers règnes furent sans éclat...".
     
    Le roi ne règne que sur quelques villes (Senlis, sa résidence favorite, Étampes, Melun, le port de Montreuil...); sur une dizaine d'évêchés (Orléans, Laon, Sens, Beauvais, Paris...); et quelques abbayes qui lui assurent un revenu économique mais aussi un appui spirituel (Saint Martin de Tours, Saint Benoît sur Loire, Saint Germain des Prés, Saint Maur des Fossés, Saint Riquier...).
     
    Mais il aura l'habileté de faire sacrer son fils Robert, de son vivant, à Orléans, le 30 décembre 987. La dynastie est là pour mille ans...
     
    Il est à noter que, s'il fut élu à Senlis, Hugues, fort habilement, alla se faire sacrer à Noyon, là où avait eu lieu le sacre de Charlemagne. Il souhaitait ainsi manifester qu'il se rattachait, plutôt que de la combattre, à cette dynastie Carolingienne dont il prenait la suite. De même il se fera enterrer, comme les Carolingiens, à l'abbaye de Saint-Denis, monastère dont ses ancêtres étaient les patrons et où ils étaient également enterrés.
     
    La nécropole des rois de France est ainsi désignée dès le début de la dynastie (voir notre Album La basilique de Saint-Denis, nécropole royale)...
     
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    Tableau de la cathédrale de Tours : Martin partage son manteau avec un pauvre.  
        
    À l'époque de Martin, officier de l'armée romaine, l'équipement des officiers était payé moitié par l'Empereur (c'est-à-dire l'État) et moitié par l'officier. Martin ne pouvait donc, malgré son désir, donner tout son manteau au pauvre, puisque la moitié de ce manteau ne lui appartenait pas, mais appartenait à l'Empereur.
    Par contre, en donnant l'autre moitié du manteau, qui lui appartenait, il a bien donné tout ce qu'il avait en pleine possession.
    Il est pour cela considéré comme l'un des piliers de la charité.
    Martin est le patronyme le plus donné en France.
     
     
     

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    1500 : Mort de Jean Le Viste, mécène de "La Dame à la Licorne"
      
     

    1. Sur Jean Le Viste :

    bondy-histoire.chez-alice.fr/Abondy/leviste.html

     

    2. Sur la tapisserie :

    sarah.vanden.free.fr/pages/historique.html    

      

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    Le Goût... 

     

    Signification des tapisseries

     

     La série de La Dame à la Licorne est composée de 6 tapisseries. Les cinq premières tentures représentent les 5 sens : le goût, l’odorat, l’ouïe, le toucher et la vue. Quant à la sixième nommée "À Mon Seul Désir", elle est plus énigmatique et mystérieuse…

    Voici au travers des tapisseries, une petite explication des sens représentés.

     La Vue : La Dame tient un miroir dans lequel la licorne a le loisir de se contempler.

     L'Ouïe : La Jeune femme joue de l'orgue pendant que la servante actionne les soufflets.

     Le Goût : la Dame prend une friandise dans le drageoir apporté par sa servante. Le Goût est aussi représenté par le singe qui goûte à un fruit et par le lion montrant des signes de gourmandise.

    L'Odorat : la Dame tresse un collier de fleurs parfumées, pendant que le singe respire une fleur saisie dans le panier.

     Le Toucher : La Dame prend délicatement la corne de la licorne de sa main gauche et un étendard de l’autre main.

  • Paris : Jean-Pierre Dickès au Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, c'est ce soir...

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    Cercle Histoire, Culture et Patrimoine : à 20h, Salle Henry de Seilhac de l’ASIEM,  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème : Jean-Pierre Dickès, médecin et écrivain, parlera sur le thème: Manipulations génétiques : Quel avenir pour l’homme.

  • Toulon : l'abbé Guillaume de Tanouarn au Café Histoire, c'est cet après-midi...

    TANOUARN.JPG A l'heure où la grande presse s'inquiète de l'influence maurrassienne dans le developpement de ce qu'elle nomme " l'ultra droite"...

    Où les mêmes s'inquiètent de l'influence maurrassienne d'un ancien conseiller de la présidence de la république...

    Qu'en est-il réellement, en 2014, de l'héritage intellectuel de Charles Maurras ?

    L'abbé de Tanouarn apportera sa réponse ce dimanche 16 mars, à 15h00
    au Café russe, boulevard de Strasbourg à Toulon.

    Renseignements : Cafehistoiredetoulon@gmail.com  

  • Paris : Fabrice Madouas au Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, c'est ce soir...

    fabrice madouas.jpgA 20h, Conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, en la salle Henry de Seilhac de l’ASIEM,  6, rue Albert de Lapparent (7ème).

    François Madouas, Rédacteur en chef de “Valeurs Actuelles” parlera sur le thème:  Le gouvernement et la rue. Questions politiques. (Participation aux frais). 

  • Café Histoire de Toulon, avec l'abbé de Tanouarn : c'est en mars...

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     Nos amis de Toulon (et région...) nous demandent de passer l'annonce suivante :

    Les personnes souhaitant assiter à une conférence de l'abbé de Tanouarn à Toulon en mars 2014 peuvent contacter le Café Histoire de Toulon :

    Cafehistoiredetoulon@gmail.com 

  • Secrets d'Histoire, ”François premier, le Roi des rois” a réuni 3.470.000 téléspectateurs...

    FRANCOIS PREMIER.jpg

     

    ...soit 13.0% du public présent entre 20h48 et 22h25, ce qui place France 2 à la troisième position des chaînes nationales en première partie de soirée, ce mardi 18 février, (alors qu'il s'agissait d'une rediffusion, le téléfilm ayant été programmé une première fois l'été dernier).

     

  • Marseille : Castelvieil Conférences, Cycle Histoire, La Grande Guerre... : c'est ce soir...

    CASTELVIEIL.JPGMarseille, Castelvieil Conférences ( 19h45, au 6, rue Vallence, 13008 - Tel 04 91 23 33 80 - www.castelvieil.org ) : Cycle Histoire, La Grande Guerre...

    1. Ce mardi 25 février : "Combats et tactiques en 14/18", par Philippe Richardot, Professeur agrégé et Docteur en Histoire, Administrateur National et Délégué Méditerranée de la Commission Française d'Histoire militaire. 

    Rappel : prochaines conférences :

    2. Lundi 17 mars : "Le rôle du Saint-Siège dans la première guerre mondiale", par Jean-Marc Ticchi, Docteur en Histoire, Memre associé du Centre d'Anthropologie Religieuse Européenne à l'EHESS du CNRS.

    3. Lundi 12 mai : "Le retour à la France de l'Alsace-Lorraine en 1918 : imagerie patriotique et réalité", par Eric Necker, Conservateur en chef, Responsable du projet de Grand musée de Guerre de 1870 à Gravelotte (Moselle).

  • Du nouveau dans notre Album Bainville : huit nouvelles photos ajoutées, concernant l' ”Histoire de deux Peuples”......

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg"Vulgarisation" : si l'on s'en tient, pour une fois, à Wikipedia - "pour une fois", car Wikipedia n'est pas toujours le nec plus ultra - on trouve, comme définition du mot "vulgarisation" cet excellent enoncé : La vulgarisation est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée de tous et chacun.

    Voilà bien ce que nous essayons de faire, avec nos Albums : non pas oeuvre d'érudition, réservée à un cénacle d'initiés, restant dans un "entre-soi" aussi douillet qu'égoïste et inconscient; mais, au contraire, s'adresser à l'immense foule de ceux qui sont dehors, qui ne savent pas et ne connaissent pas, entre autres parce qu'un Ministère de la des-Education nationale, religieux et confit dans son sectarisme haineux, ne leur a pas appris leurs Racines; les a, au contraire, soigneusement occultées, quand il ne les a pas, volontairement, travesties et déformées mensongèrement.

    A cette masse de nos concitoyens, qui ne connaissent ni Maurras, ni Daudet, ni Bainville, ni - du reste - quasiment plus personne, et ne savent quasiment plus rien sur rien, il faut bien proposer de connaître la France, son Histoire, ses grands esprits, en se substituant à un Ministère défaillant par sectarisme, en exerçant une sorte de régence de l'information : nos Albums n'ont pas d'autre objet...

    Sur les 20 Albums que nous proposons, trois sont consacrés aux Maîtres de l'Action française : celui sur Charles Maurras : Une visite chez Charles Maurras... (103 photos : Au sommaire de cet Album);  celui sur Jacques Bainville : Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. (173 photos : Au sommaire de cet Album); et celui sur Léon Daudet : Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (286 photos : Au sommaire de cet Album).

    Chacun donne un très grand nombre de renseignements très précis et permet ainsi au néophyte de commencer à se familiariser avec Charles Maurras, avec l'histoire de l'Action française (la naissance du mouvement, ses différents sièges parisiens, ses principaux dirigeants...), avec les personnalités, l'oeuvre et la vie de Léon Daudet et de Jacques Bainville, sans conteste l'un des plus grands historiens de tous les temps. 

    C'est de lui qu'il s'agit aujourd'hui, puisque notre Album Jacques Bainville vient de s'enrichir de 8 documents, portant sur l' "Histoire de deux peuples" : six documents pour le livre de 1915, et deux pour sa "reprise" en 1933 : "Histoire de deux Peuples, continuée jusu'à Hitler".  Les six premiers documents se trouvent dans la "partie 4" : Oeuvre et action, de l'avant-guerre à 1920... Et les deux derniers dans la "partie "5" : Oeuvre et action, de 1920 à la fin...

    Voici les liens renvoyant à ces documents, et leur illustration :

     

    1. Histoire de deux peuples (1915) :

     

     

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     1915 : Parution de "Histoire de deux peuples"

     

     

     

     

     

     

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     Les sept premières pages du Chapitre premier...

     

     

     

     

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     1756 : le divorce entre Royauté et opinion (I)

     

     

     

     

     

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    1756 : le divorce entre Royauté et opinion (II)

     

     

     

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     Le "principe des nationalités" : Rousseau coupable

     

     

     

     

     

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     Les Hohenzollerns, "Capétiens" de l'Allemagne...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Histoire de deux peuples, continée jusqu'à Hitler (1933) : 

     

     

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     1933 : Histoire de deux peuples, jusqu'à Hitler

     

     

     

     

     

     

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    L'ajout de 1933 : le chapitre VII...

  • Retour sur la conférence de l'abbé de Tanouarn, au Café Histoire de Toulon, le 16 mars dernier

    untitled.jpgRN VAR a caractérisé ainsi cette réunion : Assistance très jeune à la causerie de l'abbé Guillaume de Tanouarn sur "l'héritage de Maurras pour la nouvelle génération 2014". Cette conférence avait lieu au "local russe", devant l'ancien quai Kronstadt de Toulon, ou l'on put voir la flotte du Tsar en 1893...

    Et précisément, nous donnons à lire, aujourd’hui, les notes organisées prises, à cette occasion, par une étudiante aixoise participant à ce Café : elle les a simplement mises en forme, à notre demande, et chacun pourra, ainsi, prendre connaissance de l'articulation de cette intervention...

    Ainsi, pour de nombreux jeunes Français, Maurras ce n'est pas M le Maudit, mais bien plutôt Maurras contemporain capital  

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     L’héritage de Charles Maurras 

    Notes organisées de la conférence donnée à Toulon, le 16. III. 2014, par M. l’abbé de Tanoüarn 

    Rien n’est plus contraire à l’œuvre maurrassienne et à l’esprit de son auteur que de la considérer comme un ensemble de dogmes immuables et éternels. L’héritage de Charles Maurras se résume davantage en une méthode : l’empirisme organisateur.

    Réellement influencé, d’une part, par la pensée platonicienne (I), Charles Maurras a été, par à la mise en œuvre du positivisme aristotélicien, d’autre part, « le plus moderne des antimodernes » (II).

    I- Une recherche de la vérité politique

    L’influence de Platon est indubitable dans l’élaboration de la pensée politique de Charles Maurras : le fondateur de l’Académie constitue la première référence anti-démocratique du directeur de l’Action française.

    1- Une œuvre pédagogique et dialectique

    L’œuvre de Charles Maurras est pédagogique. 

    En effet, les idées sont reprises et chaque fois réexpliquées. C’est une « pédagogie de l’affirmation » (abbé de Tanoüarn).

    La méthode de Charles Maurras est dialectique.

    Conformément, au procédé socratique de la maïeutique, il s’agit de « faire accoucher » le contradicteur de la vérité ; Maurras aimait dialoguer et débattre.

    2- Une dimension métaphysique : le rejet de la démocratie et la réalisation de la Justice

    Contrairement à Aristote (Politique) et en accord avec Platon (Les Lois, La République), il n’existe pas, pour Maurras, de bonne démocratie ; il écrivait ainsi, « la démocratie, c’est la mort ».

    A l’instar de Platon, il considère que la politique est une manière de rechercher le Beau et le Juste, de rechercher la Vérité ; la politique permet de défendre les choses nobles.

     

    Cette quête platonicienne n’exclut néanmoins pas le caractère proprement positiviste de sa pensée, transformant ainsi son œuvre en une véritable méthode.

    Qu’est-ce que l’empirisme organisateur ?

    L’empirisme organisateur maurrassien est une méthode selon laquelle la politique nationale doit être conduite grâce à l’observation.

    Le caractère empirique réside dans l’affirmation selon laquelle la politique est avant toute chose une question d’observation du réel, du donné.

    Le caractère organisateur, dans le fait d’ordonner les fruits de l’observation à un principe, celui de l’intérêt  national.

     

    II- Une « pensée en action »

    Dans la mesure où l’héritage de Charles Maurras est une méthode, ordonnée toutefois à une véritable quête de la vérité politique dont l’organe de prédilection est la raison, son œuvre n’est pas dogmatique mais substantielle, et les principes dégagés sont adaptables et non immuables.

    1- Une méthode analytique : l’exemple de la laïcité

    A la manière d’Aristote, et cette fois-ci en contradiction avec l’idéalisme platonicien (et, en l’espèce, son utopisme), Charles Maurras analyse la situation politique de son époque à partir du donné que celle-ci constitue : il travaille avec les outils de son temps qu’il ordonne, par le truchement de la raison, à une fin.

    Dès lors, la laïcité (dans sa forme naturelle, étymologique) est un donné dont il s’agit seulement de reconnaître l’existence ; elle relève du fait. Elle ne doit toutefois pas devenir une religion républicaine.

    2- Le principe organisateur

    La fin susmentionnée est la pérennité française.

    En effet, l’agnosticisme de Maurras le conduit à rejeter tous principes, hormis celui de l’intérêt national. L’intérêt de la France, qui réside dans sa pérennité, constitue la seule finalité de la politique française, le principe qui organise toutes les données empiriquement décelées.

    Charles Maurras retient une conception de la France, celle, aujourd’hui, d’une nation équilibrée qui trouve sa place dans le concert des Nations, place harmonieusement définie par l’histoire ; il s’agit désormais de la reconnaître et d’agir en fonction. Une telle conception est proprement adéquate avec l’idée de la France monarchique (et non impériale qui n’assouvit jamais son désir d’expansion) : toutes deux se retrouvent dans l’harmonie et l’équilibre.

    Telle est l’image de la France que lègue également Maurras ; tel est le « schéma national maurrassien » (abbé de Tanoüarn).

     

                Ainsi, il ne s’agit pas tant de consacrer le contenu de l’analyse (bien que celui-ci revête un intérêt considérable, mais dont une partie peut sembler aujourd’hui obsolète, comme l’analyse des quatre Etats confédérés), que l’analyse elle-même. Cette méthode d’analyse qu’est l’empirisme organisateur constitue le seul caractère véritablement immuable de sa pensée, et peut, en raison de cette immutabilité, être dès lors reçue comme un véritable héritage.

  • Stéphane Bern et son ”Secrets d'Histoire” sur Richelieu : remarquable, de bout en bout...

    bern richelieu.jpgOn ne peut que féliciter Stéphane Bern pour cette émission dont l'intérêt et l'intensité n'ont pas fléchi une seule seconde, de la première à la dernière. 

    "Nous lui devons tant..." : c'est par ces mots que conclut Stéphane Bern, grâce à qui des centaines de milliers de nos compatriotes auront découvert un pan majeur de leur véritable histoire; auront appris à l'aimer, et, à travers elle, à aimer la France, l'Art, la Culture... bref tout ce qui tire vers le haut.

    Ce n'est pas la première fois que Stéphane Bern tient magistralement les promesses de ses annonces : il nous a donné rendez-vous pour d'autres Secrets d'Histoire, cette émission qui honore le service public et qui est diffusée à une heure de grande écoute, et qui donne son vrai sens aU terme de vulgarisation : mettre le savoir et la culture à la portée du plus grand nombrte, en les rendant aimables...

    Autant d'excellentes soirées en perspective...

  • Secrets d'Histoire : cette fois-ci, c'est Richelieu...

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    Après la soirée à Versailles, quand la France rayonnait, parce que Louis XIV menait une authentique "politique de civilisation", pour reprendre l'expression chère à Edgar Morin, voici que Stéphane Bern nous emmène sur les traces de Richelieu...

    "Un héritage précieux", dit le chroniqueur" ? Et comment ! Nous verrons bien ce qu'en dit Bern, mais, pour nous en tenir à trois seuls exemples, Richelieu c'est :

    1. Le créateur véritable de la marine française : sous Louis XVI, elle permit à l'armée française de traverser l'Atlantique, et d'aller écraser les Anglais sur terre, donnant leur indépendance aux Etat-Unis. Vingt ans après, suite aux folies révolutionnaires et à l'incurie impériale, Napoléon la laissait au fond de l'eau en seulement deux désastres - Aboukir et Trafalgar - et se révélait impuissant à franchir les 30 malheureux kilomètres de la Manche !

    2. Le constructeur visonnaire et grandiose de Richelieu, ville et château, château hélas démoli intégralement par la fureur révolutionnaire, qui  - on le sait - nous a définitivement privé du quart, voire du tiers, de notre Patrimoine artistique, commettant ainsi un crime contre la France, son Histoire, ses Arts et son Patrimoine; mais aussi un crime contre la Culture universelle et contre l'humanité; un crime imprescriptible.....

              Les deux vidéos suivantes permettent de se faire une

     petite idée de cette folie criminelle :

     

              Ensemble, extérieur et intérieur :

              http://www.dailymotion.com/video/x2kmkt_trailer-richelieu-complet_tech

             Extérieur et jardins seuls :

             http://www.dailymotion.com/video/x2k4r6_nautilus-richelieu-phase-2_creation

              Voici une vue de la ville de Richelieu dans son état actuel:

    VILLE DE RICHELIEU.JPG

    3. Et aussi, et surtout, le génial artisan des Traités de Westphalie, qui emerveillaient tant Jacques Bainville, et qui devaient assurer à la France deux siècles de prépondérance en Europe; lui permettre de repousser ses frontières (acquisitions de la Franche-Comté, de l'Alsace, de la Flandre gallicante, de la Lorraine...) : une prépondérance et une marche vers sa frontière naturelle du Rhin stoppée net par la funeste Révolution, qui inaugura la politique d' "intelligence avec l'ennemi" (la Prusse), initiée par les philosophes - du moins, auto-proclamés tels... - et poursuivie par la Révolution, la République et les deux Empires, jusqu'à sa conséquence logique : Sedan, et la construction, à nos portes, de l'immense Empire allemand, et l'impossibilité d'achever notre "marche vers le Rhin", c'est-à-dire d' "achever" le territoire national...

  • Marie-Antoinette, une héroïne pour l'éternité : encore un ”Secrets d'Histoire” de haut vol...

    marie antoinettte vigee lebrun.jpgComme à son habitude, Stéphane Bern a pris la parti le plus intelligent qui soit : le meilleur, qui consiste à dire, simplement, la vérité, toute la vérité. Et l'on voit que, oui, Marie-Antoinette a eu des défauts et a commis des erreurs. Mais les défauts - et même bien pire... - comme ils sont répandus dans notre classe politique largement corrompue d'aujourd'hui, dans cette Républqique idéologique que Saint Just, dans sa folie sanguinaire, avait rêvée "régénérée" !

    Mais elle eut aussi ses qualités et ses charmes : femme moderne, éprise de liberté personnelle, étonamment "d'aujourd'hui" pourrait-on dire. Sorte de Coco Channel avant l'heure, donnant une impulsion décisive à ce qui deviendra le secteur de la Mode et de la Haute couture, qui pèse d'un poids économique non négligeable aujourd'hui encore, deux siècles après, et contribue, aussi, au rayonnement de la France. Et, surtout, ce destin tragique et injuste qui fait d'elle ce qu'elle reste aux yeux du monde entier - les "bourreaux barbouilleurs de lois" maudits par Chénier, lui aussi assassiné par eux, dussent-ils s'en étouffer de rage : une héroïne, d'un rare courage, d'une rare élégance face à l'horreur et à la barbarie de ses accusateurs, chez qui la laideur morale finit par rejaillir sur le physique.

    Eh, oui : Marie-Antoinette acquittée par l'Histoire, et par les foules du monde entier. Prenant place dans l'immense cortège des Justes martyrisés par les Mauvais, depuis l'origine des Temps et jusqu'aux Totalitaires modernes, tous fils de ce Robespierre qui l'a fait mourir, comme Mao, Pol Pot, Ho Chi Minh, Hitler, Staline... Les dernières minutes de l'émission sont particulièrement "denses", lorsque Stéphane Bern raconte comment les hommages se sont multipliés tout au long de l'interminable parcours de la "charette" qui conduisait la Reine vers son Destin : silence, absence totale d'insulte et, au contraire, respect et hommages (des gens se signaient...) qui étaient autant de condamnations du sieur Robespierre et de sa bande sanguinaire. 

    Avoir bien montré tout cela n'est pas l'un des moindres mérites de ce nouvel excellent "Secrets d'Histoire"...