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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Peut on caricaturer Mahomet ?

    Certains musulmans ne veulent pas que l'on caricature Mahomet, ni que l'on critique l'Islam: une telle attitude est-elle  défendable ou souhaitable, est-elle même possible dans nos sociétés occidentales ? Comme l'ont très bien dit Jacques Julliard et Luc Ferry, au cours d'un débat sur LCI, il est impossible que les musulmans demandent un traitement de faveur, un régime d'exception en quelque sorte: en France, depuis deux siècles, on "bouffe du curé" allègrement, on se permet toutes sortes de critiques ou de moqueries -parfois de très mauvais goût, parfois carrément scandaleuses...- à propos du christianisme: pourquoi, en vertu de quoi, des tenants d'une autre religion, fraîchement débarqués chez nous, seraient ils préservés de cet esprit anti religieux qui sévit partout ? Ils savent dans quelle société ils mettent les pieds en venant ici, ils sont tenus d'en accepter l'atmosphère, les moeurs, les pratiques; venir vivre en France n'est une obligation pour personne, respecter ses moeurs et ses habitudes est par contre une obligation pour tous...

    Telle fut la position adoptée par Jacques Julliard, qui avait d'ailleurs du mal à contenir son exaspération vis à vis de l'arrogance de ceux qui formulent une telle demande....Luc Ferry abondait dans son sens, mais d'une façon différente, en prenant comme exemple Hegel et ses brûlots contre le christianisme: va-t-on cesser d'enseigner Hegel dans nos Universités? Poser la question, bien sûr, c'est y répondre: l'Islam a besoin, au contraire, d'être critiqué, comme toutes les religions, toutes les philosophies, tous les systèmes, et c'est précisément cela qui l'obligera enfin à faire cette introspection qu'il n'a jamais faite, à se remettre en cause, à s'étudier lui même, comme le fait par exemple le Christianisme depuis 2000 ans: si l'Islam se pose un problème à lui même, en quelque sorte, en même temps qu'il pose un problème au monde, c'est aussi et tout simplement parce que, dans les pays où il domine, il n'a jamais toléré aucune forme de critique ou d'opposition; il n'a jamais suscité d'investigations ni de recherches sur son texte fondateur (alors que la Bible ne cesse d'être commentée et étudiée...).

    La grande Mosquée de Paris, la Ligue Islamique Mondiale et l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) ont commis une erreur stratégique et ont mené un combat d'arrière garde lorsqu'elles ont intenté un procès à Charlie Hebdo, qui avait publié des caricatures de Mahomet: toutes trois ont été heureusement déboutées par les Tribunaux, qui ont relaxé Charlie Hebdo, au nom -entre autres...- de la liberté d'expression; un tel jugement (22 mars 2007) devrait inciter les responsables religieux musulmans à aller à l'essentiel, à balayer devant leur porte, à s'occuper des dérives qui poussent un nombre important de leurs coreligionnaires vers une violence aberrante et suicidaire; comment se fait il que ceux et celles qui pratiquent cette violence le fassent au nom du Coran? et qu'ils affirment trouver dans le Coran leur justification? Voila qui devrait occuper pendant un bon moment les responsables musulmans: ils trouveront là une occupation plus utile que celle qui consiste à pousser des cris d'orfraie dès qu'on ose pointer du doigt les multiples contradictions de leur livre et de leur prophète... 

  • L'exemple des royautés nordiques.

                Cela devrait en "interpeller quelque part" plus d'un ! Dans tous les domaines: éducation, écologie et modernité, emploi, progrès social etc..., neuf fois sur dix "on" nous cite en exemple des pays nordiques ou scandinaves.

                Fort bien.

                Mais les mêmes personnes qui citent ces pays exemplaires oublient aussi, neuf fois sur dix, de dire une chose importante : à part l'Irlande et la Finlande, ces pays modèles sont tous des monarchies, et depuis toujours.

                Est-ce anecdotique ? Nous ne le pensons pas.....

                Remarquons d 'abord que ces pays n'ont pas connu le traumatisme que nous a infligé la Révolution; ils n'ont pas, comme nous, subi les destructions, les saignées démographiques, les ruptures radicales avec leur Histoire et leur(s) Tradition(s) que nous avons connues à partir de 1789. Et leur système politique ne s'est pas construit en dehors de leur trajectoire historique, et encore moins contre elle; il n'a rien d'idéologique, comme chez nous; et la Royauté continue d'y rendre le premier de ses services: en supprimant la "guerre civile permanente" pour la conquête du sommet de l'État, conquête épuisante, toujours à recommencer, et grande dévoreuse d'énergie.

                Nocolas Sarkozy, encore candidat, avait d'ailleurs développé pendant sa campagne electorale une analyse fort juste et tout à fait pertinente de ce mécanisme (!) : l'énergie employée à conquérir le pouvoir, puis à le garder ( "à durer", disait-il...) on ne pouvait plus l'employer ailleurs... Ou : quand tout un chacun peut relayer notre critique et nos propositions.....

                Il est en effet bien là, le premier service rendu par la Royauté, même si elle a peu de pouvoirs de gouvernement direct (1) : la classe politique ne se bat plus "que" pour le poste de Premier Ministre, ce qui pour le coup est légitime, et permet d'équilibrer l'État: un élément, le Roi, qui incarne les intérêts permanents de la totalité de la Nation, sur le temps long, et qui soustrait son poste aux querelles des Partis; un autre élément, le Premier Ministre, issu des élections, et qui reflète donc les évolutions et les opinions temporairement et successivement majoritaires de la Société: le mouvement, légitime, dans la Permanence, indispensable.

                Du coup, les élus s'attaquent aux vrais problèmes, aux problèmes de fond, et voilà pourquoi les royautés nordiques et scandinaves ont permis à leurs peuples de prendre de l'avance sur nous dans la plupart des domaines de la vie courante. Ce n'est pas parce qu'ils sont meilleurs ou que nous sommes moins bons; ce n'est pas parce qu'ils seraient plus intelligents ou plus malins alors que nous serions, nous, moins intelligents et moins futés: c'est aussi et tout simplement parce que le poste suprême est soustrait aux ambitions personnelles, et que la classe politique ne stérilise pas la plus grande partie de ses énergies à conquérir et à garder le pouvoir, mais à travailler à la satisfaction des besoins profonds de la Société...

                Mais si le gaspillage d'énergie démentiel auquel nous assistons chez nous, et qui dure depuis plus d'un siècle, n'existe pas dans les monarchies nordiques; si toute l'energie gaspillée en pure perte, ici, peut donc être employée ailleurs, là-haut ( ailleurs, c'est-à-dire dans la résolution des vrais problèmes de la vie courante ); cela vient de la présence de la Royauté, qui est la seule à pouvoir instaurer à la tête de l'Etat cet espace a-politique qui permet tant de choses, qui rend tant de services, et dont le pays profite pleinement......

    (1) : Comme nous le faisions remarquer pour le Roi d'Espagne. Voir la note "L'exemple espagnol", dans la catégorie "République ou Royauté ?".

  • Refonder l’école de la République …

    CARICATURE ECOLE EN DANGER.jpgOu comment s’enivrer d’annonces...

    Notre ministre de l’Education Nationale nous assène à intervalle régulier depuis sa nomination, une série de slogans, censés redonner espoir aux familles effondrées devant ce qu’elles découvrent chaque jour. Dans sa dernière grande intervention à Marseille (La Provence, dimanche 9 septembre), l’antienne est « Remonter la pente fatale ».

    Cette page d’entretien ne contient que des projets « gadgets » ou des questions de budget. Ou ce qui revient à peu près au même, des questions d’effectifs.

    Pas un mot sur les programmes qui sont pourtant le socle de l’acquisition des connaissances.

    Il vient de m’être donné, par hasard, d’ouvrir un manuel d’histoire & géographie pour les 5ème. C’est un choc immense pour ceux qui ont gardé en mémoire leurs cours d’Albert Mallet et de Jules Isaac. Aujourd’hui le manuel de 5ème s’ouvre sur « Origine et extension de l’islam » …Outre que le chapitre n’est pas relié au contexte historique de la péninsule arabique pendant les années d’expansion de cette religion, le maigre texte qui accompagne l’exposé n’est d’aucune aide pour éclairer ce que fut l’histoire. L’essentiel du livre étant un album d’images, dans une succession décousue. Un élève de 5ème dans les années 1960, trouvait dans le Mallet Isaac de 1960, environ 14 pages d’une imprimerie dense, sur « Mahomet et l’empire arabe ». On y développait des notions aussi difficiles que la prédestination. Devons nous en conclure que nos jeunes cervelles d’aujourd’hui sont beaucoup plus fermées à l’étude ? A moins que les professeurs eux-mêmes n’aient pas les capacités d’enseigner plus de substance. Nous sommes en droit de nous poser la question quand on lit qu’un livre de 300 pages, séparé pour moitié en Histoire et pour moitié en Géographie, est signé par pas moins de 15 professeurs, chaque page couverte de photos, avec un texte réduit à des légendes. Rappelons que le résultat d’un tel désastre est signé d’un ministre de l’Education Nationale du nom de Xavier Darcos, qui fut aussi en son temps, Directeur de Cabinet d’un certain François Bayrou, lui-même ministre pendant 4 ans (gouvernements Balladur et Juppé).

    Et comme il faut occuper les media en s’étourdissant de formules, monsieur Peillon verrait bien que l’on reparle de la « morale républicaine ». Dans le Figaro du 7 Septembre Mme Chantal Delsol répond que « En réalité le cours de morale dans les écoles publiques sera un catéchisme où l’on enseignera la bien-pensance du moment, avec intolérance, et sous le manteau d’une morale universelle – ce qui est particulièrement odieux … En cela son discours (- du Ministre -) est tout à fait immoral. »

    Mais la réalité sanctionne les divagations. L’OCDE vient de nous dire que notre système scolaire est en ruine :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/11/01016-20120911ARTFIG00419-le-decrochage-des-lyceens-francais-preoccupe-l-ocde.php 

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202260017775-l-ocde-juge-preoccupant-le-decrochage-scolaire-en-france-360781.php

    évaluation qui arrive après le classement de Shangai sur les universités. Le total étant à peu près irrécupérable …

    Champsaur

  • Chronique de la France qui souffre... : déchoir, expulser, la seule solution...

    immigration dehors.jpgIl ne s'agit bien sûr pas, pour nous, d 'accuser "tous" les étrangers de tous les maux de la terre : viols, meurtres, crimes, horreurs diverses et variées ont toujours existées, en France et en Europe.
    Nous disons simplement que nous sommes contre les délocalisations, qu'elles soient économiques ou qu'il s'agisse de délocaliser la misère : car, déplacer un problème, cela n'a jamais été le résoudre, mais ajouter, pour tous ces déplacés, un problème supplémentaire : celui, précisément de leur arrachement de leur terre d'origine...

    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf

    Et nous dénonçons sans cesse, à temps et à contretemps, les deux causes principales de cet afflux f'étrangers imposés au peuple français : le désir bassement matériel de "faire plus de fric" pour les uns, en se payant une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci: et, pour les autres, le désir idéologique de noyer une vielle Nation historique qui résiste encore et toujours à leurs élucubrations, d'en finir avec elle en la diluant dans une masse étrangère.

    Alors, quand, en plus, ces étrangers, sont de véritables délinquants, nous demandons un changement et un durcissement de nos lois, permettant de les déchoir de la nationalité farnçaise et de les expulser...

    1. Congolais violeur d'enfants : LA PROVENCE CONGOLAIS VIOLEUR.JPG

    2. La fusillade d'Orly-Ville (vendredi 23 novembre, 1 mort, 4 blessés) liée à "l'affaire Khider" : ancien candidat de la Ferme Célébrités en Afrique sur TF1, Liesse Khider a eu un différend (!!!); le 5 octobre 2012, au cours d'un véritable guet-apens, ses "interlocuteurs" (dixit la presse ! si, si...) ont sorti des armes à feu et ont tiré sur lui et son frère : il en est mort...

    3. Allez "jihader" et "bomber" ailleurs ! : Une mère qui a prénommé son fils Jihad est renvoyée devant le tribunal correctionnel d’Avignon, le 19 décembre. Elle est poursuivie pour « apologie de crime » à la suite d’une enquête diligentée par le procureur de la République d’Avignon saisi lui-même par le maire de la ville. Les faits se sont déroulés le 25 septembre et ont fait réagir le personnel enseignant et les parents d’élèves d’une petite école maternelle de Sorgues, près d’Avignon (Vaucluse).  

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-odieuse-provocation-de-la-maman-du-petit-jihad-01-12-2012-2371413.php

    4. Fatou a poussé Jessica... :  La jeune fille de 15 ans poussée sous le RER D et qui a eu les jambes sectionnées est "une petite blonde énergique" et se prénomme Jessica. La bête sauvage qui l'a balancée se prénomme, elle, Fatou même si Le Parisien l'a renommée "Marine" : une jeune africaine enragée de 17 ans a poussé une jeune française sous un train; imaginons l'émoi médiatique si cela avait été l'inverse. Il n'est pas sûr que les prénoms aient été modifiés...  

    5. L'avocate marseillaise de la rue Saint-Fé n'a pas echappé aux égorgeurs : elle n'avait aucune chance, seule contre trois, le père, Azziez, et ses deux enfants : Hadou et Samir. A une époque, le "parti immigrationniste" a eu ce mot impayable : "ils" sont venus ici "pour payer nos retraites"... Pour une retraite, ce n'est pas le terme  de "liquider" qui est employé ? Eh, bien, pour l'avocate, c'est fait, elle est "liquidée"...

  • L'hommage de François à Jules, raciste assumé et sûr de lui : symbole éclatant de l'hypocrisie et de la tartufferie ambi

    jules_ferry.jpg        Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".

              Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."

    * L'Arc de Triomphe de l'Etoile porte en belles (!) lettres les noms des acteurs du premier Génocide des Temps modernes : Lazare Carnot, Turreau, Amey...;

     

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    * Napoléon, qui disait des Juifs "Ce sont des sauterelles  et des chenilles qui ravagent la France", dispose aux Invalides d'un splendide monument d'orgueil délirant;

    * Voltaire, antisémite furieux et joyeusement raciste lui aussi, comme Jules (Ferry pour les intimes) est enterré au Panthéon, sous l'inscription "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante";   

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    * et on ne compte plus le nombre de rues, collèges ou écoles, édifices divers et variés portant les noms d'ancêtres-en-socialisme du brave François que sont Jaurès et Blum :

    - Blum qui déclarait, sans sourciller : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. (Discours devant l’Assemblée nationale sur le budget des colonies, 9 juillet 1925);

    - et Jaurès, encore mieux, si l'on peut dire : "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain." Les 93% de musulmans qui ont voté Hollande apprécieront (Sondage OpinionWay)...

            Bref, il est bien entouré, le François, dans ses premiers jours et ses premiers hommages aux grands hommes du grand mensonge officiel, promu vérité d'Etat, et qui n'est rien d'autre qu'une gigantesque et sinistre farce, monument de cynisme, de mensonge, d'hypocrisie et de tartufferie...

            Mais, rassurez-vous, braves gens, Maurras, lui, est condamné, et il reste en enfer : c'est bien cela l'essentiel, non, pour le mensonge officiel qui nous tient lieu de "Valeurs (!) de la République" ?

           On appelle "ça" le Système : méfiez-vous, c'est un Tartuffe, il est pourri...

  • Le numéro 28 de la Nouvelle Revue universelle vient de paraître.....

    bainville le meilleur.jpg

    Pour s'abonner :  NRU.jpg

           Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de professeurs d’universités, d’intellectuels...

                Au sommaire de ce numéro 28 (avril - mai - juin 2012) :    

            "Ca finira mal !..." car "tout le personnel politique, à droite comme à gauche, joue comme si demain sera comme hier.  La surprise sera d'autant plus grande. Et la violence d'autant plus immaîtrisable...".

             C'est ainsi, en parlant vrai, haut et fort, qu'Hilaire de Crémiers à choisi de débuter son "A nos lecteurs", en tête de revue... 

            Georges Rousseau ouvre les débats en faisant un tour d'horizon sur La situation inteernationale en 2012 et 2013.  Puis Yvan Blot analyse et présente Le renouveau spirituel de la Russie et ses conséquences politiques.

    nouvelle revue universelle

            François Reloujac - économiste et chroniqueur à Politique magazine - poursuit ses analyses économiques, avec ses Quelques réflexions sur le libre-échange. Yves Morel étudie le livre de Philippe Meirieu et propose Le meilleur et le pire, à propos du livre de Philippe Meirieu, "Un pédagogue dans la cité". (Yves Morel est Docteur ès lettres, titulaire d'un DEA en sciences de l'Education; il a rédigé divers ouvrages d'histoire et de pédagogie : son dernier livre, La fatale perversion du système scolaire français est paru en 2011 aux Editions Via Romana). Puis Frédéric Rouvillois propose un Jeanne, une politique de la légitimité. (Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l'université Paris Descartes; il a contribué au récent Cahier de l'Herne Charles Maurras, par une brillante analyse sur le féralisme; écrivain, son dernier ouvrage, Libertés fondamentales, est paru en 2012 chez Flammarion, collection Champs Université).  

    Frederic-Rouvillois_5728.jpg

            En ce tri-centenaire de Rousseau que les "autorités" ont si peu - voire pas du tout... - célébré (ce qui est un signe des temps), Yves Morel signe une deuxième contribution : L'éthique de l'Emile de Rousseau entre tradition et révolution. Pierre-Henri Chalvidan propose Gaudium et spes, relectures. Jean du Verdier, la suite de son "Conte drolatique, philosophique et optimiste" : Un nouveau Candide (la suite et fin dans le prochain numéro).

           Toujours caustique - et profond... - Yves-Henri Allard fait suivre sa Lettre d'un incroyant par Le professeur A. Sinus dresse l'oreille. Et Claude Wallaert termine, en poésie, avec Trois roses pour Marie.

            Enfin, la recension "Dans les livres" présente les trois ouvrages suivants : Au coeur des services spéciaux : la menace islamiste (d'Alain Chouet); Plaidoyer pour une instruction publique (de Rama Yade); et Le cosmopolitisme ou la France, l'idéologie cosmopolite, voilà l'ennemi (de Pierre Milloz).....

     

    COSMOPOLITISME.JPG

     

    Editions Godefroy de Bouillon, 230 pages, 24 euros

     

  • Négation d'Auschwitz par un groupuscule grec : une négation, qui renvoie à une autre négation...

              "Auschwitz, quoi Auschwitz ? Je n'y suis pas allé. Que s'y est-il passé ? Vous, y étiez vous ?" Tel est le propos tenu par le chef du groupe néo-nazi Chryssi Avghi ("Aube dorée"), le mardi 15 mai.

            Le propos a été abondamment rapporté par la presse écrite et parlée, condamnant à bon droit l'energumène et... s'arrêtant là.

            Mais ce négationniste/révisionniste n'est, hélas, pas seul de son espèce; et celle-ci ne sévit pas seulement en Grèce : elle prospère chez nous, aussi, bien confortablement installée dans le monument de mensonge officiel édifié sur le monceau de cadavres du Génocide vendéen....

            Voilà ce qu'ont omis de nous dire les journalistes, justement scandalisés mais s'arrêtant net dans leur élan, là où cela devait commencer à devenir intéressant....

            Eh, oui, car leur belle et grande République idéologique, leur nouvelle religion républicaine (que, croient-ils, le monde entier nous envie..., cette bonne blague !), elle a bel et bien commencé par le Génocide vendéen, toujours nié deux siècles après...

            Mais, bien conformatés par le mensonge officiel, promu vérité d'Etat, et dont ils sont un pur produit, nos journalistes ne sont pas allés voir plus loin : volà pourquoi il faut, et il faudra encore, à temps et à contretemps, redire et remontrer les mêmes choses, jusqu'à ce que la vérité vraie finisse par entrer dans les têtes, à commencer par les leurs : Voir notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...  :

    Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... 

              ...Et, pire que nié, effacé de l'histoire par une conspiration du silence terriblement efficace, même si l'édifice commence sérieusement à craquer et se lézarder de toutes parts : il va tomber, il tombe, "avec lenteur", comme dirait La Fontaine, mais il s'effrite et se délite chaque jour un peu plus .....

            Il n'empêche : le discours tenu par le chef grec d'"Aube dorée" (!) est exactement le même que celui que tiennent les descendants de Saint Just, pour qui la révolution était, aussi, une "aube dorée" : et leurs "descendants" d'aujourd'hui disent la même chose : "Génocide vendéen, quoi Génocide vendéen ? Je n'y suis pas allé. Que s'y est-il passé ? Vous, y étiez-vous ?"...

             Bien sûr que non, nous n'y étions pas. Et pourtant, il a bel et bien eu lieu. N'en déplaise aux révisonnistes/négationnistes du Système en place, dont les fondements sont le mensonge et le travestissement des réalités; et qui, au crime de Génocide, ajoutent celui de Mémoricide....; tel celui qui se fait appeler "le citoyen Thimèle", et à qui nous avons répondu rapidement ceci :

             Au citoyen Thimèle.pdf       

            Ils ont bonne mine, eux qui donnent des leçons de morale à la terre entière et qui crient de grands mots : "Fraternité", par exemple...

           Fraternité ? Génocide, répondit l'écho.....

  • Après Le Bourget et Marseille : c'est parti pour deux mois très rudes.....

    Elections-300-pr.JPG        Nous ne donnerons pas plus de consignes de vote cette fois-ci qu'en 2007, ni qu'avant d'ailleurs, car notre rôle n'est pas là : nous ne nous dépensons pas pour la conquête du pouvoir par un Parti ou par un homme (ou une femme) mais pour la promotion d'une Institution et le changement de Système. 

            Tout le monde sait pertinemment que des royalistes voteront Hollande, d'autres Bayrou, d'autres Sarkozy, d'autres Le Pen. A quoi servirait, d’ailleurs, que nous disions pour qui nous croyons qu’il faudra voter ? Qui s’en soucierait ? Car chacun, de fait, fera selon ses penchants.

            Nous essaierons d’être utiles de deux manières : la première consistera à analyser, comparer, faire ressortir le positif et le négatif des politiques, des programmes, des hommes en « compétition », au seul regard du Bien Commun, celui de la France et des Français. C’est ainsi que nous contribuerons le plus utilement au jugement que chacun se forgera, à la décision que chacun prendra. Nous aussi, nous disposerons des deux mois qui viennent pour nous y essayer. Car , bien-sûr, nous ne nous désintéressons pas de l’avenir immédiat de notre pays. Et notre seconde manière d’être utiles se situera du point de vue d’un horizon plus lointain mais singulièrement plus essentiel : nous, nous rappellerons simplement qu'une fois passée la fièvre électorale, et quel que soit le candidat porté au pouvoir, à peu de choses près, car Droite et Gauche ont des politiques de plus en plus semblables, la France se retrouvera avec ses problèmes, le premier d'entre eux étant ses Institutions...

    sarkozy marseille election 2012.jpg        Quelques mots pourtant sur la première "grande" réunion de Sarkozy, à Marseille, qui "répondait" en quelque sorte à la grande réunion de Hollande au Bourget. On ne peut que constater que Hollande a réussi son coup, au Bourget, et Sarkozy le sien à Marseille : discours habile, affirmations musclées, propos alléchants, hymne à "la France"... il y avait même un subjonctif imparfait !

            Il est clair que - comme Chirac - Sarkozy est une "bête à élections" : ce qu'il en fait, ou peut en faire, après les avoir gagnées, c'est un autre sujet, mais, si l'on s'en tient à la forme, la principale révélation du meeting de Marseille est que la Campagne va être courte (deux mois de turbulences, qui seront longs pour la France) mais très, très rude : ce n'est pas à fleurets mouchetés mais à boulets rouges vifs que Sarkozy a tonné hier. Hollande - et Sarkozy lui-même - tiendront-ils la distance, auront-ils assez de souffle, de "coffre", pour tenir ce rythme ?

            Réponse dans deux mois : à ce moment-là, lancinant, se reposera le problème qui justifie notre existence et notre action, temporairement éclipsé, pour les superficiels, par l'affrontement virulent qui démarre - une fois de plus - pour la conquête d'un pouvoir qui, au contraire, devrait être "séquestré", selon la formule de Renan, "réservé", selon celle de Maurras; a-démocratique, afin d'assurer stabilité et continuité à l'action pérenne en vue du Bien Commun.

            C'est peut-être moins exaltant, moins poudre aux yeux, moins bluffant, qu'une campagne électorale, mais, comme nous l’avons dit plus haut, c'est nettement plus profond.....

  • Ils ont acheté la presse.....

    ILS ONT ACHETE LA PRESSE.jpg 

    Editions Picollec 342 pages, 22 euros

     

            Enfin un livre courageux et extrêmement documenté. On est loin du robinet d’eau tiède que nous servent, dans leurs ouvrages, ces rebelles modernes qui vivent du système dont ils prétendent dénoncer les scandales. Voici une véritable enquête fouillée et passionnante. Fruit de deux ans de travail, ce brûlot nous emmène dans l’envers du décor de la grande comédie « médiacratique » de la presse de gauche. Après avoir lu « Ils ont acheté la presse », de Benjamin Dormann, vous ne lirez plus jamais Le Monde ou le Nouvel Observateur notamment avec le même regard.  

            Au passage, on en apprend de belles sur les coulisses de l’organisation des primaires du Parti Socialiste ou sur la nomination de Van Rompuy à la Présidence de l’Europe…  Une preuve de plus que notre démocratie est malade, au point de ne pas laisser place à ce type de critique, comme elle le devrait si elle était sure d’elle.

            Qu’importe qu’on ne connaisse pas l’auteur de cette enquête qui se dévore comme un roman, ce qu’il nous apprend et la réflexion que suscite son livre enrichit son lecteur et ouvre des débats nécessaires.

            Un livre rare à lire et à faire lire, tant qu’il nous reste encore des d’éditeurs assez libres pour publier ce type de pamphlet.

            On ne peut que partager les premiers commentaires sur cet ouvrage :

    * « Des  analyses fines et décapantes (qui) montrent la distance qui existe entre les discours et les actes ». Jean-Clément Texier (Président Ringier France. Ringier, groupe Suisse de médias d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires mondial.)

    * « Une enquête, mais aussi un voyage décoiffant, et qui réussit à nous étonner nous autres qui, sur le sujet, sommes pourtant ferrés à glace…  sibien informé [...], si précis […], si éclairé ».  Alain Sanders, journal Présent

      

    Dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, pourquoi les journalistes français ont-ils attendu sa chute, pour commencer à enfin sortir du silence et révéler ce qu’ils savaient ?
    Parce que la presse d’opinion a pour priorité de contrecarrer la réélection de Nicolas Sarkozy. Du coup, elle communique plus qu’elle n’enquête ou n’informe, reproduisant trop souvent avec complaisance des scénarios mis en scène par des communicants amis.
    Parce que cette presse a docilement accepté de recevoir des centaines de millions de subventions supplémentaires du pouvoir sarkozyste, plutôt que de s’intéresser aux lecteurs.
    Enfin, parce qu’elle s’est de plus en plus vendue à des financiers dits « de gauche », qui, dans la presse comme ailleurs, restent des financiers. En suivant notamment de près les exemples de la reprise du Monde par Matthieu Pigasse et la gestion du Nouvel Observateur par Denis Olivennes, on découvre la réalité méconnue de leurs pratiques …
    Si ce 4ème pouvoir ne joue plus son rôle aujourd’hui, c’est qu’il a accepté de se fondre dans le 5ème pouvoir que l’on pénètre ici : celui des vastes réseaux mondiaux dominants, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant dans la plus grande discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques. Un voyage dans les coulisses où l’on croise notamment Le Siècle, le Young Leader Arnaud Montebourg, le Bilderberger Manuel Valls, le German Marshall Fund, financeur américain de Terra Nova, initiateur des Primaires du Parti Socialiste,… et où l’on apprend les incroyables conditions de la nomination d’Herman Van Rompuy à la Présidence du Conseil Européen.


    Biographie de l'auteur :
     
    Benjamin Dormann a été journaliste dans la presse financière, trésorier d'un parti politique "divers gauche" et candidat à des élections européennes et législatives. Diplômé d'un MBA en finance de l'université de Chicago, il est depuis quatorze ans associé d'un cabinet de consultants indépendants, spécialisé en gestion de risques et en crédit aux entreprises, et executive chairman d'une structure internationale active dans trente pays.
  • Les ”printemps arabes” ? Les réponses des faits aux nuées de BHL et Compagnie...

            La Charia comme seule source du droit décidée en Libye, avant même les élections; les islamistes en tête en Tunisie; 100.000 copte ayant fui l'Egypte durant ces dernières semaines....

            C'est beau, un BHL flamboyant, genre La liberté guidant le peuple de Delacroix. Sauf que c'est ridicule, comme le tableau lui-même, et que cela vient buter sur les faits qui, eux sont têtus. Il n'y aura pas de démocratie arabe, ni en Libye, ni en Tunisie, ni en Egypte ni ailleurs (en Syrie, par exemple...). Même si les dirigeants d'avant ne valaient pas grand'chose, les billevesées de BHL et consorts ont leur réponse : ce sera charia partout et pour tous, et pays vidés de leurs premiers habitants.

            Pour l'Irak, c'était déjà bien avancé, pour d'autres raisons; pour la Syrie, les gens qui savent sont très inquiets...

            On l'a déjà dit ailleurs : pseudo "printemps arabes", vrais hivers pour les autochtones, et la vraie liberté.... 

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    Mustapha Abdeljalil, membre éminent du CNT-cher-à-BHL annonce la charia avant même toute élection "démocratique" (!). Il y en a qui appellent cela "printemps arabe" !.... 

            Maintenant, comme nous l'avons déjà écrit sur ce Blog, seul nos intérêts doivent compter, pour nous, en France et dans le monde. La prise du pouvoir par des islamistes purs et durs serait, certes, pour les non musulmans de ces pays, la certitude d'un avenir plus noir que rose; mais, dans un autre domaine, force est de constater que, de fait, les pays à l'Islam virulent, comme l'Iran par exemple, n'ont pas été les pires, dans le passé, en ce qui concerne l'exportation de la violence. Par contre, les pays traditionnellement - et stupidement... - dits "modérés", voire "amis de l'occident (?) comme l'Arabie ont bel et bien, eux, couvés et favorisés l'islamisme pur et dur : d'où est "sorti" Ben Laden ?..

               La France doit s'occuper d'abord de ses propres problèmes, en fonction de ses propres intérêts; et non se transformer en donneuse de leçons universelle. Ce qui ne veut bien sûr pas dire qu'elle ne doive pas s'intéresser à ce qui se passe dans le monde, et y oeuvrer en fonction, justement, de ses intérêts...

             Pour le problème qui nous préoccupe ici - radicalisation d'une bonne partie des mondes musulmans - la vraie question pour nous, plutôt que de nous immiscer dans des affaires intérieures sur lesquelles nous n'avons ni juridiction ni, du reste, aucun pouvoir, est de savoir comment réagiront les masses musulmanes que le Système a follement laissé entrer en si grand nombre chez nous.

             Si elles adoptent une attitude "modéree", pour reprendre les mots à la mode, cela ne pourra que conforter les plans de ceux qui rêvent à une sorte de grand tout universel, nivelé, uniformisé, cosmopolite et, bien évidemmment, destructeurs par là-même des particularités créées par l'Histoire; au contraire, si ces masses, ou une partie suffisamment nombreuse d'entre elles, se radicalisent, elles nourriront, en le remettant sur le devant de la scène, un vieil antagonisme de cultures (par exemple, opposition Islam/Chretienté) : ce qui va se passer sera donc intéressant à suivre, et peut-être porteurs de conséquences fort importantes.

            En un certains sens, les printemps arabes se jouent, aussi - et peut-être, pour nous, surtout - en France, dans ses banlieues et partout où des populations nouvelles ont pris une importance inédite dans l'histoire de notre vieille Nation..... 

  • Une date, un symbole, une réussite : c'est le numéro 100 pour Politique magazine....

    Politique magazine ? J'aime, je soutiens, je participe !

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            En voici l'Editorial : Au bord du précipice

    Au bord du précipice...

    Nous sommes au bord du précipice. C’est une évidence. Barack Obama nous le crie. Certes, il n’est pas, lui-même, dans une situation plus confortable. Mais l’Américain, du moins, est maître chez lui, quelles que soient les contradictions internes de son pays. Maître de sa monnaie, donc de son économie, donc de sa politique.

    Les Européens, aux mises en garde des Américains, ont bombé le torse : pas de leçon à recevoir ! Soit. Mais les Européens ne sont plus maîtres de rien. Ils ne savent pas où ils vont. Et les unités de façade commencent à se craqueler.  Les discours d’un jour, un vote d’un moment ne font pas une politique. 

    Chacun va devoir penser à soi. C’est ce qui se fait tout naturellement et dans la douleur. Les Grecs ne cherchent qu’à gagner du temps, les Irlandais se remettent au travail, les Portugais vont faire le nécessaire, l’Italie si mal en point s’y essaye, l’Espagne devra y passer, l’Allemagne se fixe des règles et des perspectives, même la Belgique cherchera des moyens, et les autres pays européens sur le bord de la faillite ou en faillite virtuelle vont se sentir dans l’obligation de prendre des décisions…

    La France ? L’idée de rigueur avec le budget 2012 commence à faire son chemin. Il est vrai qu’elle a joui d’une dépense publique telle, qu’elle peut se flatter d’avoir peut-être moins souffert que d’autres… Et encore. Mais sa dette qui s’alourdit ne lui appartient plus.

    Le crise la rattrape à nouveau et, cette fois -ci, c’est d’une gravité extrême. Tout se joue dans les mois qui viennent. Peu le voit encore. Les élites – ou ce qu’on appelle telles – n’ont ni vu ni prévu. Ce qui les préoccupe comme toujours, ce sont les postes, les places.

    Cependant la France est une vieille nation ; elle devrait s’unir pour faire bloc dans l’adversité. Pas du tout ! Le système politique veut que dans l’adversité l’occupation principale des dirigeants soit de s’entretuer. Ils n’est question que des affaires… Affaires à droite, affaires à gauche. Elles sortent maintenant pour régler des comptes. Emplois fictifs, attentat de Karachi, mallettes de Bourgi, contrats de Takiedine et de Djouri, affaire Bettencourt, affaire Guérini, magistrats compromis, Bruguière suspecté, le procueur Courroye obligé de se présenter lui-même devant le juge, la juge Prévost-Desprez interrogée : partout des accusations et qui visent toujours au plus haut. La politique contre la politique, la justice contre la justice, la finance contre la finance, tout contre tout. C’est un grand déballage et qui ira jusqu’où ? Jusqu’à tuer ? 

    La République irréprochable, ce sont des mots. ça n’existe pas. D’ailleurs, aucune République, en France, n’est tombée à l’occasion d’un scandale. La Première est née dans un scandale, celui de la Compagnie des Indes ! Le régime vit par nature de corruption : les hommes politiques ont besoin d’argent ; ils votent les lois. Tous les scandales, si nombreux de la IIIe République, de Panama à Stavisky, trouvent dans cette logique leur explication. Les témoins y étaient supprimés. La IVe République a fait très bon ménage avec les affaires. Et la Ve…

    Tout le monde savait pour certaines affaires…Tout le monde ! Pourquoi jouer les indignations ? Non, la République ne s’effondre pas à cause des scandales ; elle y prospère. Elle tombe dans les catastrophes que son impéritie a entraînées ! Seulement les scandales deviennent vraiment doublement scandaleux quand ils sont matière à luttes politiciennes… au bord du précipice ! ■

  • C'était dans ”La Revue critique des idées et des livres”...

               Paul Gilbert nous adresse un message amical. Il nous demande de signaler que son billet sur le Soliloque du prisonnier - que nous avons publié avant-hier - est paru sur le site de "La Revue critique des idées et des livres", dont, comme demandé, nous communiquons bien volontiers le lien :   http://lebulletincritique.over-blog.fr/ 

               Dans la même ligne d'une amitié d'esprit que nous constatons réciproque, nous avons aussi apprécié une note de Paul Gilbert, parue dans la même Revue critique, à propos d'une surprenante déclaration de Martine Aubry sur la problématique du Quinquennat, exprimant sa préférence pour le Septennat.

                Si Martine Aubry devait en effet persister dans cette opinion, il y aurait là matière à semer un trouble profond non seulement dans le petit monde socialiste, comme l'indique Paul Gilbert, mais plus encore dans toutes les composantes du Système, ce qui nous intéresse bien davantage...

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    Quinquennat

               Quand Mme Aubry s'interroge

            Est-ce la lucidité ou l'odeur de la victoire et la perspective des postes à prendre qui stimulent l'intelligence des politiques ? On préférerait évidemment la première option mais il existe après tout des grâces d'Etat et l'espoir du succès n'est pas toujours le plus mauvais conseiller. Mme Aubry a dressé ce soir, dans un entretien accordé au site Médiapart, un procès sans complaisance du quinquennat. Peu importe ce qui a motivé cette condamnation.  Elle est claire, sans bavure et le fait qu'elle émane de la principale responsable de l'opposition lui donne une force particulière.

            Que nous dit Mme Aubry ?  "Je pense qu'il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans", observe-t-elle. "Il faut donner le temps pour que la réforme soit comprise et que les gens se l'approprient. Pour moi, être à la tête d'un pays, c'est faire en sorte de le projeter dans  l'avenir. Le temps actuel est un temps qui ne permet pas de prendre en considération la complexité de la société, le temps de la démocratie et le temps de l'action", analyse-t-elle. Du coup, on est obligé de faire les choses rapidement et brutalement, car la visée électorale est plus importante que la visée politique".

            Il n'y a rien à rajouter ni à retrancher à ces propos. On pourrait même dire qu'ils tombent sous le sens. Combien de Français percoivent aujourd'hui, au travers de la désastreuse expérience du sarkozysme, l'erreur monumentale que nous avons commise en réduisant le mandat présidentiel à 5 ans. On ne pointera jamais assez la responsabilité de Lionel Jospin et de quelques socialistes ivres de pouvoir dans cette décision calamiteuse. La "divine surprise" est que ce soit aujourd'hui la première secrétaire du PS qui mette ce sujet au coeur des débats.

            Le diagnostic est bon, il faut maintenant agir. Les socialistes sont-ils prêts à revenir sur la décision prise il y a 10 ans, à susciter un nouveau référendum, à l'inscrire en bonne place dans leur plateforme présidentielle ? "La réflexion n'est pas officiellement ouverte au sein du PS", nous précise Mme Aubry, "et ce ne sont là que des réflexions personnelles". Dont acte et l'on imagine les réactions et les oppositions que cette prise de position va susciter au sein de la maison socialiste, et singulièrement chez les "républicains orthodoxes" comme MM. Montebourg, Peillon ou chez les partisans du régime présidentiel, comme MM. Strauss Kahn ou Fabius. Tant mieux: si la décision est difficile à prendre, c'est précisément qu'elle est importante et attendue. Sur ce sujet capital, Mme Aubry joue sa crédibilité.

       Paul Gilbert.

  • Quelques instants en bonne compagnie...(12/15).

                Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...

                Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...

                Quelques mises en bouche ?.....

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                                                                                       237 pages, 19,50 euros

    Quelles réformes préconisez-vous pour relancer l'économie française ?

                Il y a trois grands axes d'action: réformer le marché du travail, réformer l'Etat et investir dans la recherche. Si nous tardons encore, ce sont nos enfants qui paieront le prix de notre imprévoyance.

                La réforme du marché du travail doit insuffler aux Français une culture du risque et de la responsabilité. Sur les 2,2 millions de postes de travail créés ces vingt dernières années en France, 60% l'ont été dans les administrations publiques. Ce n'est pas normal. Pour moi, la priorité, c'est que nous produisions des richesses marchandes et que nous réduisions la sphère de "l'économie administrée". 

                Comment y parvenir ? Chacun le sait. Simplifier le droit du travail: c'est indispensable pour favoriser l'embauche des salariés. Remettre à plat notre système fiscal: il est si complexe que personne n'y comprend rien ! Alléger les charges qui pèsent sur les entreprises, donc sur l'emploi. Promouvoir les innovations scientifiques et techniques qui seront au XXIème siècle le facteur déterminant de la richesse et de la puissance des nations. Redonner, enfin, toute sa dignité au travail.

                Pour réformer le marché du travail, il faut aider les salariés à développer leurs compétences, d'où l'importance de la formation. Chaque année, des dizaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, faute de personnels formés ! C'est ce que m'expliquait Jean-Claude George lors d'un déplacement à Nice: ce chef d'entreprise, "patron" d'une PME spécialisée dans la maintenance d'ascenseurs, est obligé de rechercher ses techniciens en Europe centrale, comme l'ensemble de la profession. Ce n'est pas normal.

                La qualité de la main d'oeuvre est capitale si nous voulons préserver nos emplois. Les délocalisations ne sont pas irréversibles. Je connais des entreprises qui ont rapatrié leurs centres d'appel téléphonique en France. Parce que le coût du travail ne fait pas tout: il faut tenir compte aussi de la compétence des salariés, dont dépend la qualité du service rendu au client. Pour que la France redevienne le modèle économique qu'elle a longtemps été, il me paraît necéssaire d'investir massivement dans les systèmers d'éducation professionnelles et de les rapprocher des besoins et des filières de formation des entreprises. L'apprentissage mérite d'être développé. Ces réformes sont indispensables pour préserver nos industrie de main d'oeuvre. (Chapitre 8, Economie, pages 162/163).

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  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Nous sommes enfin sortis des problèmes que nous a causés ce satané virus: merci à Gilles, qui a dû tout nettoyer de fond en comble; pas de dégats, au final, et rien de perdu, sauf une bonne semaine sans messagerie, et sans pouvoir donc répondre à plusieurs d'entre vous: nous vous présentons de nouveau toute nos excuses, pour cette interruption momentanée du son, tout à fait indépendante de notre volonté.....

                Malgré cela, la progression du Blog s'est poursuivie: toujours non spectaculaire, mais d'une belle régularité. Vous savez que nous nous sommes fixé comme objectif de doubler une nouvelle fois le nombre de nos lecteurs, entre septembre 2009 et septembre 2010, comme nous l'avions doublé entre septembre 2008 et septembre 2009. Arrivés à un peu plus de la moitié de l'année (si on la démarre en septembre) nous avons effectivement accompli -exactement- nettement plus que la moitié du chemin: si l'on continue comme cela, on y sera donc arrivé à la fin septembre: à vous de jouer, en faisant connaître au maximum le Blog autour de vous, en envoyant des notes à vos connaissances, en nous transmettant des listes pour nos lettres d'information etc...

              Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):               

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Bruno-Roger Petit explique pourquoi il a signé l'Appel à verité, en défense de Benoît XVI.
    • Lundi : Raconté par l'actualité, l'échec du merveilleux Système.....
    • Mardi : Les étudiants préfèrent les écoles de commerce à la fac. Ou: le bon sens contre l'idéologie....
    • Mercredi : Pourquoi la « laïcité à la française » est-elle unique en Europe ?
    • Jeudi : Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer...: Regards croisés sur l'Islam (II).
    • Vendredi : GRANDS TEXTES (XXII): Discours de Malraux du 31 mai 1964, "Oh Jehanne, sans sépulcre et sans portrait..."
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche : Le sourire du dimanche: Pourquoi le monde aurait-il été radicalement différent si Adam et Eve avaient été chinois ?
    • Lundi : La Belgique s'effrite....
    • Mardi : Humeur sur Patrice Bertin, et ce qu'il a dit du pape....
    • Mercredi : L'Islam en face...
    • Jeudi : Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...(12/15).
    • Vendredi : Makine: Dans cette France qu'on oublie d'aimer....
    • Samedi : Racines et Patrimoine: découverte majeure à Carcassonne...

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Mort de Léonard de Vinci. Paix de Vervins. Paix d'Aix-la-Chapelle (Lille devient française). La Fontaine entre à l'Académie française.

    ·       Lundi : La cession de la Louisiane aux États-Unis devient définitive. Décès de Clément Ader, père de l'aviation. Lancement du satellite SPOT 5.

    ·       Mardi : Évocation: Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde: 46 mètres 77.

    ·       Mercredi : Ouverture des Etats Généraux de 1789. Mort de Napoléon.

    ·       Jeudi: Paix de Beaulieu (fin de la 5ème Guerre de religion. Louis XIV s'installe définitivement à Versailles. Inauguration du tunnel sous la Manche.

    ·       Vendredi : Grand incendie de Toulouse (1463). Adoption du culte de l'Etre Suprême. Signature de la reddition inconditionnelle de l'Allemagne nazie. Chute de Dien Bien Phu. Les Gorges du Verdon deviennent un Site national protégé.

    ·       Samedi : Jeanne d'Arc libère Orléans. Lavoisier guillotiné. Mort de Jules Dumont d'Urville. Eruption de la montagne Pelée.

  • Quelques instants en bonne compagnie: Extraits d'Un Prince français (16/20)....

                Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...

                Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...

                Quelques mises en bouche ?.....

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                                                                           237 pages, 19,50 euros

    - Mais comment contrôler les dépenses de l'Etat ?

      Je propose que l'ensemble des dépenses de l'Etat fasse l'objet d'une évaluation indépendante. Et que les dépenses nouvelles soient sélectionnées après avoir été évaluées et non pas décidées dans l'urgence comme c'est le cas aujourd'hui, souvent pour consolider les "avantages acquis". Pour moi, il ne peut y avoir d'échappatoire: les hausses d'impôts ne font qu'induire à terme des dépenses équivalentes ou supérieures. Toutes les études le montrent, en France comme chez nos partenaires.

      Il faut donc revoir complètement le fonctionnement de l'Etat et s'obliger à rendre des arbitrages politiques, forcément douloureux pour les "lobbies" qui ont capturé l'Etat et l'intérêt général à leur profit. Car, en définitive, se fixer comme priorité la politique sociale, l'environnement, la solidarité, en plus de la sécurité, la justice et bien d'autres encore, c'est n'en avoir aucune. Cela revient à laisser filer les dépenses publiques. Nous n'avons pas d'autre choix que de faire des choix. Et nous devons nous assurer qu'ils seront mis en oeuvre dans des conditions optimales. Il faut donc évaluer sytématiquement toutes les entreprises publiques et toutes les administrations.

      Mais l'évaluation n'est pas suffisante. Sans doute faudrait-il introduire plus de concurrence entre le public et le privé (par exemple dans le secteur hospitalier ou dans le système éducatif) mais aussi entre le services publics eux-mêmes. Cette concurrence comparative pourra ainsi permettre d'étalonner de bonnes pratiques.

      Cette maîtrise des dépenses devrait être suffisante pour autoriser une baisse des prélèvements obligatoires. Il n'y a pas, pour moi, de fatalité à ce que notre pays reste l'un des plus imposés de l'OCDE. Le taux de prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) avoisine chez nous 44% du PIB: neuf points de plus qu'en Allemagne, dix-neuf points de plus qu'aux Etats-Unis ! N'oublions pas que la concurence fiscale est liée à la mondialisation. J'ai parfois l'impression que nos hommes politiques raisonnent comme si notre économie était toujours fermée, comme si les personnes ou l'épargne ne circulaient pas librement. C'est assez surprenant !

      L'impôt sur la fortune (ISF) pousse des contribuables, très souvent des chefs d'entreprise qui ont cédé leur société, à quitter la France pour s'installer officiellement en Belgique, au Luxembourg ou en Suisse par exemple. Ce qui, d'ailleurs, retombe, en termes de pression fiscale, sur tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas quitter notre pays. De nombreuses entreprises françaises font domicilier leur siège social aux Pays-Bas, en raison d'une moindre fiscalité: l'impôt sur les sociétés dépasse 34% en France, il n'est que de 25% aux Pays-Bas et même de 19% en Pologne !

    (Chapitre 8 - Economie - pages 164/165/166).

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