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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Toujours "contre nous", par essence et d'une façon existentielle, pourrait-on dire - et cela depuis les Cimbres et les Teutons, il y a maintenant plus de...21 siècles ! - nos ennemis allemands de "l'Allemagne politiquement unifiée" ont monté une sorte de coalition militaire anti-française avec l'Italie, l'Espagne et la Suède pour créer un successeur au char Léopard 2. Sans la France, évidemment, qui a fabriqué le remarquable char Leclerc, cela va de soi !

    Nos Rois avaient bien compris "le danger d'outre-Rhin", quel que soit le nom qu'il porte dans l'Histoire, depuis les Cimbres et les Teutons il y a 21 siècles, jusqu'à Hitler, en passant par Bismarck et Guillaume II. Ils avaient réussi ce "chef d'oeuvre absolu" (le mot est de notre immense Bainville) qu'étaient les Traités de Westphalie : en émiettant les Allemagnes, non seulement ils faisaient disparaître tout danger à l'Est mais, mieux, les Allemands des principautés et villes libres sans nombre devenaient nos amis, et le Maréchal de Saxe grand maître des Armées françaises sous Louis XV, remportait la bataille de Fontenoy, aux côtés du Roi (dont le rôle fut, là, décisif, au dire même de Napoléon, qui s'y connaissait, en batailles... ).

    Cette heureuse division des Allemagnes dura jusque sous Louis XVI, et nous permit de réunir au Royaume l'Alsace, la Franche-Comté, la Flandre gallicante, une petite partie du Hainaut, La Lorraine (n'oublions pas le Roussillon !).

    Nous serions arrivés à "réunir" ce qu'il nous manque de la rive gauche du Rhin sans les Encyclopédistes prussophiles, et leur Révolution, leur République et leur Empire qui, follement, au nom du calamiteux et idéologique "principe des nationalités", ont lancé le mouvement d'unification allemande (la "médiatisation" et le "recès" de Napoléon 1er!) puis ont laissé, toujours aussi follement, ce processus d'unification aller à son terme (Napoléon III) : on a eu les conséquences : 1870 et la perte de l'Alsace-Lorraine, 1914 et son million et demi de "jeunes français couchés froids et sanglants, sur leur terre mal défendue" (Maurras) : tous, Encyclopédistes, révolutionnaires, républicains et Empires ont "bien travaillé" (!) contre les intérêts supérieurs et vitaux de la Nation française, et en "intelligence avec l'ennemi" !

    Encore pouvions-nous, après la brillante mais affreuse victoire de 18, obtenir une rive gauche du Rhin "nettoyée de la Prusse", selon l'heureuse expression de L'Action française : en soutenant le séparatisme rhénan. Mais, là encore, nos ennemis anglo-saxons (cette fois) et, surtout, le Régime, le Système veillaient : détruisant l'Empire catholique Austro-hongrois avec lequel nous pouvions nous réconcilier et qui nous aurait aidé contre les germains du nord, le Régime perdit lamentablement la paix, et laissa l'Allemagne intacte, se contentant de la "mettre en république" croyant que, par la magie des mots, elle deviendrait, ainsi, fréquentable et pacifique : comme le lucide et clairvoyant Bainville l'avait analysé (et l'Action française, et l'Armée, et les Patriotes avec lui...), nous eûmes - et le monde entier avec nous - Hitler et le nazisme et la Seconde Guerre mondiale vingt ans après ! (voir ici et ici).

    Même de Gaulle, intimement royaliste, demanda à Staline, en 44/45, de fixer sur le Rhin la limite ouest de "l'Allemagne maintenue" (comme il venait, par la force brute, de fixer sur la "ligne Oder/Neisse" sa limite est). Staline ne répondit pas aux attentes de de Gaulle, et l'Allemagne fut bien divisée, mais en deux seulement... et l'on connaît la suite.

    Maintenant, bien longtemps après tout cela, nous avons à manoeuvrer avec une Allemagne réunifiée qui, plus faible que nous militairement - et c'est heureux ! - grâce à notre arme atomique, ne nous pardonne justement pas d'être "un pas derrière nous", et a préféré se faire le 51ème État des États désunis d'Amérique plutôt que de jouer loyalement le jeu, avec nous, d'une Europe totalement indépendante de la Maison Blanche...

    Et qui a profité de son impossibilité de dépenser des sommes importantes dans l'arme atomique (comme nous) pour se concentrer exclusivement sur son économie, en faire une arme de guerre redoutable contre nous et tous les européens, à qui ils ont réussi à imposer leur mark, sous le faux nez et le faux nom d'euro, ce qui a achevé de déstabiliser complètement notre économie. Il faut cependant dire, à leur décharge, que - depuis Giscard... - les politiques insensées de notre Système et de notre Pays légal les ont bien aidés...

    Voilà où nous en sommes aujourd'hui : on nous pardonnera la longueur de ce rappel historique mais, une fois de plus, il nous permet de constater la justesse du mot d'Auguste Comte : "Les vivants sont de plus en plus gouvernés par les morts"...

    Et ce n'est pas avec un Régime et un Système "essentiellement" prussophiles que l'on pourra agir et traiter avec les Allemands, mais en retrouvant notre Régime traditionnel, l'institution qui a fait la France et qui l'avait débarrassé du "danger de l'est" : sa Royauté...

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    1. D'Eugénie Bastié (qui a bien raison) sur Le Puy du Fou, et son succès colossal, dont nous parlions ici-même, avant-hier

    "Le Puy du fou n’ pas la prétention de donner un cours d’histoire, mais de faire rêver par la légende, d’unir par l’imaginaire. Plus qu’une réussite commerciale, il s’agit d’une victoire culturelle. Les déconstructeurs ne le supportent pas...
    Le Puy du Fou l'assume, il est un des rares lieux qui renoue avec le roman national..."
     
    (extrait vidéo 3'59)
     
     
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    2. En direct, avec Morandini, au coeur du trafic de drogue à Melun... Dénis Cieslik a commencé par écouter les habituelles excuses victimaires des délinquants vendeurs de mort puis a rappelé à ces "jeunes" de banlieue qu’ils sont entièrement responsables de la vie pourrie qu’ils imposent aux autres. Cela ne leur a manifestement pas plu... :

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/DenisCieslik/status/1699755757401407913?s=20

     

    Regardez Denis Cieslik, haut-fonctionnaire, interpellé par des jeunes en  direct dans « Morandini Live » depuis Melun

     

    3. C'est à signaler : Pascale Martin, députée LFI de Dordogne, annonce courageusement son soutien à l'interdiction du port de l'abaya à l'école. Elle a raison, elle fait bien et elle est "gonflée", comme on dit familièrement. Déjà, Andréa Kotarac avait quitté ce parti islamo-gauchiste il y a pas mal de temps, maintenant; on souhaite bonne chance à Pascale Martin, et l'on verra bien comment se passent les choses pour elle...

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    4. (Source : Zone Bourse) L'Allemagne a arrêté ses centrales nucléaires, ce qui a eu un impact majeur sur  la disponibilité de son électricité et  le bilan carbone de son mix électrique.

    https://www.zonebourse.com/cours/action/EON-SE-3818998/actualite/Plus-d-importations-d-electricite-apres-l-arret-des-centrales-nucleaires-allemandes-44782210/

    5. Cela ne nous rassure pas, mais force est de constater que, dans le domaine de l'effondrement sur elles-mêmes, nos ennemis d'Allemagne font encore mieux (c'est-à-dire pire) que nous !

    C'est dans Breizh-Info : Allemagne. Polygamie : des Afghans autorisés à faire venir leur seconde épouse dans le cadre du regroupement familial...

    https://www.breizh-info.com/2023/09/07/224241/allemagne-polygamie/

     

    6. D'accord avec Alexandre del Valle :

    7. lafautearousseau y sera, et appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants, et tous ceux qui pourront être libres et sur place ce samedi 1er octobre à se joindre à cette manifestation d'amitié et de soutien à nos frères arméniens...

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    À DEMAIN !

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  • L'argent est partout ? C'est vrai ! Question : Argent, qui t'a fait roi ?....

    C'est un Patrice de Plunkett enthousiaste qui nous recommande sur son blog ( http://plunkett.hautetfort.com/ ) la lecture du livre de Jean Bastaire, Pour un Christ vert (1). 

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    On le remercie pour son conseil, que l'on va suivre en cette période de vacances où l'on a un peu plus de temps. D'autant plus que l'on retrouvera dans cet ouvrage l'une des préoccupations essentielles dont nous avons déjà parlé à nos lecteurs. Nous leur avons annoncé il y a quelques temps que nous étions en train de relire L'Avenir de l'Intelligence, texte magistral de Maurras datant de 1901. Et de travailler à une présentation nouvelle de ce texte qui, dans la forme a beaucoup vieilli, ce qui le rend de fait illisible aujourd'hui, du moins pour le grand public; alors que son analyse, elle, n'a pas pris une ride dans sa fulgurance et dans la globalité de l'analyse.

    Maurras y montre bien l'origine de la prise du pouvoir par l'Argent, et le siècle de Fer que cela inaugure. En ceci, ce petit ouvrage et son analyse sont infiniment précieux, puisqu'il s'agit de la première -et de la seule- étude de cet évènement considérable, dans sa globalité et son intégralité. 

    S'il est bon de décrire, comme le fait Bastaire cité par Plunkett, le fait que l'argent, naguère, devait composer avec d'autres pouvoirs alors qu'il est devenu aujourd'hui le référent suprême; ou de dénoncer comme le fait la librairie La Procure, dans sa présentation de l'ouvrage, "le totalitarisme de l'Argent qui engendre une société de prédation et de consommation"; on va dans le même sens que Bastaire et la Procure en cherchant à savoir et à comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là; comment et pourquoi cela s'est passé; en cherchant à dater et à avoir une vision claire des origines de cette prise du pouvoir par l'Argent.

    Ceci d'autant plus qu'Helène et Jean Bastaire se placent exclusivement, semble-t-il, et d'après ce que nous en savons par Plunkett, en attendant de l'avoir lu nous-mêmes, sur le seul terrain religieux. Il sera bon, semble-t-il, de doubler cette réflexion d'une réflexion proprement politique -ce qui est notre rôle à nous, dans ce blog....

    Voici donc, d'abord, la note enthousiaste de Plunkett sur l'ouvrage des Bastaire, et la présentation qu'en fait l'éditeur. Nous présenterons à grands traits, demain, L'Avenir de l'Intelligence.

    Chacun pourra alors juger sur pièces s'il n'y a pas d'étonnantes convergences entre les deux réflexions...

    ''Pour un Christ vert''

    C'est le nouveau livre du philosophe catholique Jean Bastaire (éd. Salvator), pour une révolution chrétienne mondiale :

    Voilà un écho philosophique et français à Caritas in veritate : non au passéisme, à la récupération utilitaire des "valeurs spirituelles" (?) par les gérants de la post-démocratie française, au vieux ménage défunt "entre la foi d'hier et la cité d'hier"... Le nouveau livre de Jean Bastaire pose en termes révolutionnaires le problème de l'avenir du christianisme, toujours potentiellement jeune et neuf.

    Face au christianisme : l'argent. Naguère l'argent n'arrivait pas "à contrecarrer et à neutraliser totalement les autres puissances. Il devait composer avec elles… Des concessions et rétrocessions intervenaient où l'argent passait des compromis avec les armes, le droit, l'éducation, les croyances, la culture." Mais aujourd'hui l'argent "accède au rang de référent suprême, de maître absolu". L'argent "est devenu le maître et nous manipule dans un extraordinaire tohu-bohu", qui conduit finalement "à une réduction au chaos". "Commerce de masse, commerce totalitaire" : "briser par tous les moyens la résistance du consommateur...". "Alors que le nécessaire continue de faire défaut à une proportion importante de la société occidentale et majoritaire de la société mondiale, le superflu entre aussi dans la catégorie de ce dont on ne peut se passer. Tout devient nécessaire. La notion de superflu disparaît..."

    Ennemi direct "contre lequel les chrétiens doivent mobiliser toute leur foi et toute leur action" : le consumérisme, où "l'offre suscite, commande, impose la demande". L'accroissement constant de la consommation, présenté comme la base même de la civilisation, est l'idéologie de masse du matérialisme mercantile. D'où le pillage de la planète, et la sourde angoisse qui gagne l'opinion publique devant les conséquences – humaines et écologiques – de ce pillage. D'où aussi le conflit, de plus en plus évident, entre ce système et le christianisme. Pour le christianisme, "tout est donné à l'homme et rien ne lui appartient".

    La propriété privée (célébrée classiquement comme "de droit naturel") a ses limites et ne doit pas accaparer les ressources vitales de l'humanité. Il y a donc "opposition frontale" entre le consumérisme et le christianisme, dont l'une des missions est "d'appliquer la Trinité aux réalités économiques" : en d'autres termes, "placer l'Amour au centre des relations de subsistance que l'homme entretient avec ses semblables et le reste de la Création". Il ne s'agit pas "d'introduire plus de justice dans la dévoration", mais "de dénoncer la dévoration comme le désordre de base". L'exigence est celle "d'une conversion", un retournement à 180 degrés de l'attitude intérieure de l'homme, un "demi-tour existentiel" : "au souci du nombril doit succéder l'inquiétude pour la communion universelle" .

    D'une part, le système nous veut voraces. D'autre part, notre inquiétude pour l'avenir de nos enfants, notre conscience (qui se réveille) nous commandent de devenir sobres. On ne peut être à la fois sobres et voraces, souligne Bastaire ! Il y a donc conflit entre le système économique mondial et notre conscience. Particulièrement si elle est chrétienne. "Le rajeunissement du christianisme est comme toujours de revenir à ses fondamentaux en les interprétant selon les conditions de la société actuelle. A partir de sa tradition, il est d'inventer une nouvelle expression de la foi et une nouvelle manière de la vivre..."

    Aujourd'hui l'exigence décisive est "de faire front contre la suprématie de l'argent",qui a enfermé la planète dans une situation invivable. Face à cela, l'amour et la vérité commandent une révolution. Elle doit être écologique, dit Bastaire : c'est "la réponse chrétienne à l'agonie de notre temps, à la lutte sans merci que l'humanité livre contre le mal pour sauver en Christ l'homme et l'ensemble des créatures" .

    Dans le sillage des papes (Jean-Paul II, Benoît XVI), le philosophe en appelle au "Christ vert" pour qui "sauvegarde et salut de la Création vont de pair. Il s'agit à la fois de mener à bien la réforme des coeurs dans la gestion de l'univers et de consommer en Christ la promotion finale de toutes choses pour que le Christ les offre toutes au Père... Telle est l'annonce onéreuse et joyeuse qu'on attend des chrétiens aujourd'hui. La nouvelle évangélisation passe par là... Nous sommes au terme d'un cycle. L'impérialisme de l'argent a fini d'avaler toutes les autres valeurs, comme ce capitalisme financier en quoi se résorbe dans une bulle gigantesque la totalité de l'économie mondiale. Le Christ vert est seul capable de crever cette bulle et de sauver l'homme solidaire de l'univers." 

    J'applaudis et je salue Jean Bastaire, maître-pionnier de l'écologie catholique. Lisez son livre ! 

    (1) :

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    Édition Salvator, 122 pages, 12,26 euros
     
     
     Présentation de l'éditeur :
     
    Hélène Bastaire, médecin, et Jean, son mari, écrivain chrétien, ont déjà publié une dizaine d’ouvrage d’orientation écologiste, des poèmes, des essais, des ouvrages sur Péguy.

    Pour le fond, on peut dire qu’il s’agit d’un ouvrage de théologie morale dont la thèse peut se résumer ainsi :
     
    Une révolution est nécessaire pour rendre la santé à une société qui s’étouffe. Cette révolution doit être une conversion des cœurs impliquant un regard évangélique sur l’argent et la consommation, qui ne sont pas mauvais en soi, mais seulement quand ils deviennent tyranniques et totalitaires et sont vécus dans une perspective de prédation, comme c’est le cas aujourd’hui. Dans la recherche de plus de justice et d’une meilleure répartition des ressources de la planète, il ne s’agit pas de partager des richesses dans un esprit d’accaparement et de faire des petits riches avides et envieux, mais de recevoir ces biens de la terre comme un don immérité appelant la louange, et de les gérer dans l’esprit de pauvreté prêché dans les Béatitudes. Donc dans un esprit d’oblation et de générosité impliquant une certaine sobriété, le renoncement au superflu qui nous est imposé par la publicité et dont le résultat est une formidable production de déchets et un universel gaspillage.
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    "EMPRISE DE L'ALLEMAGNE : De la puissance militaire à la puissance économique, permanence de l’impérialisme allemand..."

    "Réservé aux abonnés", le simple titre de ce bon article d'Atlantico dit, à lui seul l'essentiel...

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    Herr Scholz, Chancelier du Quatrième Reich, bien obligé de supporter la pilule très amère d'une France puissance nucléaire (et, lui, pas) mais bien décidé, aussi, à nous le faire payer chèrement...

    Nos ennemis allemands sont prêts à tout. Tout, comme par exemple devenir le 51ème État des États désunis d'Amérique; ou faire de l'Europe une succursale états-unienne, une arrière-cour de la Maison blanche : tout, plutôt que d'être un tant soit peu dans un ensemble où la France serait "une case devant"...

    Et, bien entendu, tout faire pour "casser" tout ce que l'on peut "casser" de cette France que l'on veut toujours dominer : en particulier son EDF et son nucléaire... notre pauvre semble-président Macron disant "Amen" à tout, dans son utopie du "couple franco-allemand" qui n'a jamais existé ailleurs que dans les têtes de nos dirigeants; et qui ne rêve que d'être, non pas le président de la France, mais d'une Europe qui - selon l'idée qu'il s'en fait - n'a jamais existé et n'existera jamais...

    L'extérieur a changé : plus de casque à pointe ni de croix gammée, c'est sûr; l'impérialisme allemand porte aujourd'hui costard/cravate : cela passe mieux, dans l'opinion. Mais l'expansionnisme germanique, sa volonté de puissance, pour être seulement économique, aujourd'hui, n'en reste pas moins destructeur et ravageur, en particulier pour nous, dans ses conséquences économiques, bien sûr, mais aussi... politiques !

    "Devant l'Allemagne éternelle" est le titre d'un livre de Maurras. Nous avons toujours aujourd'hui devant nous, et contre nous, cette Allemagne unifiée que le Système et Clemenceau n'ont pas voulu abattre en 1918...

     

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    1. Une citation de Charette, dans Le Figaro de ce lundi...

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    Actualité/modernité de Charette, dont ces propos recoupent exactement ceux de Simone Weil, un siècle et demi plus tard : 

    "L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie." 

     

    2. Entièrement d'accord avec Grégoire de Fournas : les pitreries et autres gamineries d'esprits bas de plafond et totalement déconnectés du réel, n'ayant que "la com" pour principe, cela commence à bien faire !... :

    "Zéro solution contre la concurrence étrangère déloyale ou les normes absurdes qui tuent nos agriculteurs, mais un nouveau gadget : des moutons et des poules dans la cour de l’Assemblée nationale ! Les agriculteurs ne veulent pas de la démagogie mais des solutions !"

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    3. On sait que, pour Dupond-Moretti, "la France n'est pas un coupe-gorge", ce que dément quotidiennement l'actualité la plus angoissante. Par contre, ce qui indéniable, c'est qu'elle est devenue, par la faute et l'action du Système, un gigantesque foutoir/pétaudière, dont les péripéties prêteraient presque à sourire, s'il ne s'agissait de personnes qui, peut-être, ont déjà tué et vont, du coup, peut-être recommencer...

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    Merci Éric !

    Si ce "détenu" fait quelque chose de grave un jour prochain, on s'en souviendra, et on saura à qui le rappeler !!!!!

     

    4. Europhobe a raison :

    "Au lieu de l'affaire #Palmade, c'est la fermeture des deux usines #Latécoère (Labège, Montredon) qui devrait faire la une des chaînes info ! L'avionneur français a une avance technologique dans le LIFI (Internet par la lumière). #Macron laisse les Américains tout rafler !"

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    LE SYTÈME ET SON CHEF (?) ACTUEL NE DEFEND PAS LA FRANCE :

    IL LA VEND "À LA DÉCOUPE' !

     

    5. "L’avenir d’EDF se joue à Bruxelles et dépend de la réforme du marché européen de l’électricité". Les prochains mois seront décisifs pour l’entreprise française, perçue par la Commission européenne comme un Léviathan industriel et monopolistique, constate, dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au Monde... :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/27/l-avenir-d-edf-se-joue-a-bruxelles-et-depend-de-la-reforme-du-marche-europeen-de-l-electricite_6163512_3232.html

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    6. MacLesggy ne dit pas merci aux "verts" allemands : soit, il a raison. Mais il ne faut pas dire merci, non plus, au Pays légal allemand tout entier, et à son chancelier Herr Scholz, qui est complice et marche à fond dans la combine !...

    "Hallucinante quantité de CO2 émise au kWh en Allemagne ce matin : 714 g eqCO2/kWh ! Sans une base nucléaire conséquente, les énergies intermittentes, EN EUROPE, font le lit du gaz et du charbon, et accélèrent le changement climatique. Pas merci "die Grünen" !"

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    VIVE LE NUCLÉAIRE, HERR SCHOLZ !

    ET N'OUBLIEZ PAS :

    HITLER KAPUT !

     

    7. Peut-on lutter contre le "frérisme", et comment ? Matthieu Bock-Côté reçoit Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, chargée de recherches au CNRS :

    "On a mis 40 ans pour commencer à réaliser le projet des frères musulmans parce que les études sur l'islamisme ont été ostracisées et coupées de fonds au profit d'études sur l'islamophobie. Il faudrait que l'UE arrête de financer les assos antiracistes qui financent le frérisme."

    (extrait vidéo 2'10)

    https://twitter.com/IslamismeFrance/status/1630264129666666499?s=20

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    416 pages, 25 euros

    Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu’il s’est développé en Europe : Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l’origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d’endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l’homme ou en « islamisant » la connaissance.
    Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c’est le résultat d’une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l’islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d’eux pour imposer une stratégie d’islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l’économie à l’écologie, de l’école à l’université.

    Un document de référence, qui éclaire un phénomène souvent mal cerné. Un livre précieux pour sa mesure et sa lucidité, qui nourrit le débat de faits plutôt que d’anathèmes idéologiques.

    Florence Bergeaud-Blackler est anthropologue, chargée de recherche CNRS (HDR) au groupe Sociétés, religions, laïcité à l’École pratique des hautes études. 

     

     

    À DEMAIN !

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  • GRANDS TEXTES (3) : ”Reprendre le Pouvoir” (Postface), de Pierre Boutang.

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    Voici un extrait - court, mais, malgré tout, significatif... - de la Postface du "Reprendre le Pouvoir", de Pierre Boutang, intitulée "VERS LA LEGITIMITE REVOLUTIONNAIRE".

    On reconnaîtra dans notre illustration la couverture du livre de Boutang: il s'agit de l'une des têtes des Rois de Juda, stupidement décapitées en 1793 - les vandales croyant qu'il s'agissait des Rois de France... - puis jetées au sol et abandonnées, et qui devaient être retrouvées bien plus tard, et déposées depuis au musée...

    Boutang propose ici aux Français sidérés par tant de bassesse de la part du Système, une pensée qui sauve, une pensée des profondeurs, capable de restaurer l'ordre légitime et profond, en lieu et place de la désolante pourriture aujourd'hui dominante.

    « Reprendre le Pouvoir » s'entend d'abord en ce sens. 

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     REPRENDRE LE POUVOIR » (POSTFACE, extrait, 1978)  

                 

    "...Et nous, qui essayons d'être chrétien, sans renoncer à une foi politique, qu'oserons-nous proposer, indiquer à l'horizon du désir, qui ne soit objet premier du mirage ? La réflexion sur Foucault nous a, bizarrement, conduit à l'idée, ou au mythe d'une légitimité révolutionnaire, d'une révolution pour instaurer l'ordre légitime et profond. Ce n'est pas que nous n'éprouvions du dégoût pour le mot de révolution. Nous savons d'expérience, comment elles se terminent toutes, et nous n'envions, pour nous ni pour nos fils, les prestiges de leur commencement.

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    "Et nous, qui essayons d'être chrétien, sans renoncer à une foi politique, qu'oserons-nous proposer...
    La réflexion sur Foucault nous a, bizarrement, conduit à l'idée, ou au mythe d'une légitimité révolutionnaire, d'une révolution pour instaurer l'ordre légitime et profond"

               

     

    Il y aurait pire que l'usage - indirect ou adjectif - de ce mot : ce serait l'illusion que la société par nous héritée, puis empirée, est compatible avec une légitimité quelconque, qu'un État légitime peut être greffé ou plaqué sur cette désolante pourriture. Mais, si corrompue qu'elle soit par le mal universel de l'usure (plus encore que par la pornocratie et l'alphabétisme idiot), chaque enfant d'une race et d'une langue, chaque nouveau-né recommence l'énorme aventure, retrouve la chance de tous les saluts ; le tissu premier de la politique, la source et l'objet du pouvoir sauveur, c'est la naissance.

    Chaque naissance dans une famille est le modèle idéal et réel des renaissances nationales ; l'apparition effective d'une telle renaissance exige la conjonction (pas plus invraisemblable, certes, que celle dont la révolution marxiste ne peut théoriquement se passer : une concentration du prolétariat dépossédé, et une volonté révolutionnaire) d'un état de la corruption ploutocratique avec une décision de rétablissement de la nature politique et du droit naturel. Que cette conjonction doive être héroïque, cela résulte de l'extrême contrainte exercée, à l'âge moderne, par l'extrême artifice, et par les techniques d'avilissement. Le noyau naturel de notre présence terrestre est attaqué de telle sorte que la nature même ne peut plus être que l'objet d'une reconquête. Que cette reconquête puisse demeurer pacifique est probablement une illusion dont les écologistes sérieux ne soutiennent pas la vraisemblance. 

     

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    Giambattista ou Giovanni Battista Vico (1668 - 1744), philosophe italien, précurseur de la philosophie de l'histoire.   

            

               

    Lorsque « l'âge de l'homme » décrit - nous l'avons vu, de manière ambiguë - par Vico, tombe, à l'occasion de l'un des ricorsi, bien au-dessous des Lumières, et produit la société d'usurpation et de mensonge que nous connaissons, il n'y a plus qu'à attendre et préparer activement le nouvel âge héroïque. Cela malgré les surprises que nulle prévision ne nous épargnera, malgré la difficulté liée à l'existence d'un autre type de corruption dans d'autres sociétés ou nations concurrentes, malgré la perte d'énergie considérable que les systèmes sociaux, comme les systèmes physiques, éprouvent au cours de tous leurs changements majeurs. Une théorie du pouvoir associée à une foi politique doit prévoir quelle entropie elle peut supporter et risquer, et quelle « néguentropie » elle apporte avec elle, comme toute décision vivante. Il doit - on est tenté de dire il va - y avoir un moment où survivre dans cet état de pourriture apparaîtra, dans un éclair comme indigne et impossible.

    Cette prévision ne diffère de celle des marxistes que par les sujets de l'impossibilité vécue : là où les marxistes les déli­mitaient comme prolétariat victime du salariat, nous reconnaissons en eux les Français (et les diverses nations d'Europe selon une modalité particulière), en tant qu'hommes empêchés de vivre naturellement, soumis à des objectifs étatiques tantôt fous, tantôt criminels. Quelques-uns parmi eux, sont capables de guetter la conjonction libératrice, mais, à l'instant élu la communauté tout entière, par l'effet de l'universelle agression qu'elle a subie, peut être capable de consentir à la décision, d'initier un nouvel âge héroïque. Il ne sera certes pas celui des philosophes, nouveaux ni anciens. Les philosophes, s'ils se délivrent de leur préjugé que l'Esprit doit être sans puissance et que tout pouvoir est mauvais y pourront jouer un rôle moins absurde, finalement que celui de Platon à Syracuse. Quant aux spirituels, c'est l'un d'eux, Martin Buber, qui prophétisait la bonne modification du pouvoir en un nouvel âge 

     

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            Martin Mordekaï Buber (1878 - 1965) philosophe israélien et autrichien.

     

                 

    "Je vois monter à l'horizon avec la lenteur de tous les processus dont se compose la vraie histoire de l'homme, un grand mécontentement qui ne ressemble à aucun de ceux que l'on a connus jusqu'ici. On ne s'insurgera plus seulement, comme dans le passé, contre le règne d'une tendance déterminée, pour faire triompher d'autres tendances. On s'insurgera pour l'amour de l'authenticité dans la réalisation contre la fausse manière de réaliser une grande aspiration de l'aspiration à la communauté. On luttera contre la distorsion et pour la pureté de la forme, telle que l'ont vu les générations de la foi et de l'espoir." Un "nouveau Moyen Âge" comme l'ont entrevu Berdiaeff et Chesterton ?

    Les ricorsi ne sont pas de pures répétitions ni même de simples renouvellements. Sûrement : une manière de rendre vaine l'opposition de l'individualisme et du collectivisme, telle qu'en usent, pour leurs courtes ambitions, les barbares et les freluquets. L'âge des héros rebâtira un pouvoir ; il n'est pas de grand siècle du passé qui ne se soit donné cette tâche même aux âges simplement humains, où les familles, lassées de grandeur, confiaient à quelque César leur destin, à charge de maintenir le droit commun, le pouvoir reconstruit gardait quelque saveur du monde précédent. Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs" ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."

     

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    "Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs" ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver..."
     

     

     

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    Retrouvez l'intégralité des textes constituant cette collection dans notre Catégorie

    "GRANDS TEXTES"...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    N'étant pas des charognards, nous n'allons pas "cracher sur vos tombes", inspirateurs de Jacques Delors et Jacques Delors vous-même, qui vous revendiquiez "successeur de Jean Monnet et Robert Schumann"...

    • Nous nous contenterons de ne pas nous associer à cette palinodie d'hommage national pour quelqu'un qui ne se pensait plus - politiquement, mentalement... - comme "français" mais comme "européen";

    • nous nous contenterons de rappeler ce que disait de Gaulle de Monnet :

    "L’Europe intégrée, ça ne pouvait pas convenir à la France, ni aux Français… Sauf à quelques malades comme Jean Monnet, qui sont avant tout soucieux de servir les États-Unis..."

    • et nous proposerons de nouveau au lecteur notre note :

    À la découverte du fonds lafautearousseau (8) : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

    Pour le reste, nous sommes entièrement d'accord avec Guillaume Bigot :

    1. La natalité a baissé de 7% par rapport à l'année dernière, selon l'INSEE. Le commentaire d'Eugénie Bastié :

    "La natalité est un enjeu fondamental des politiques publiques. Si elle n'est relancée notre pays n'aura pas d'autre choix que d'abandonner l'état providence ou recourir à une immigration massive. Ceux qui affirment que l'incitation à la natalité n'a pas d'impact se trompent. Une étude de la chercheuse Nelly Ekmallakh a montré que les réformes désastreuses de Hollande sur les allocations familiales avaient eu un impact décisif sur la fertilité des françaises read.dukeupress.edu/demography/art Ceux qui affirment qu'inciter à la natalité serait anti-féministe se trompent. Le désir idéal d'enfants est de 2.3 en France soit supérieur à la fécondité réelle (1.8) ce qui signifie que les femmes n'auraient pas autant d'enfants qu'elles le voudraient, pour des raisons matérielles ou organisationnelles. En quoi permettre aux femmes qui le désirent d'avoir plus d'enfants, en créant des places en crèches, en conciliant davantage vie pro et familiale, en mettant en place des avantages fiscaux serait-il contraire aux féminisme? A moins qu'on considère que le féminisme est une libération de "l'aliénation maternelle" ce qui est malheureusement bien souvent le cas en France, marquée par l'héritage beauvoirien."
     
    (extrait vidéo 1'31)
     
     
    Graphique: La chute de la natalité se confirme en France | Statista
    Avec 726.000 bébés nés en 2022, nombre en recul de 2,2 % par rapport à 2021, la France avait déjà enregistré le nombre de naissances le plus faible qu'elle ait connu depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ce nombre devrait être encore plus bas pour l'ensemble de 2023 : entre janvier et novembre 2023, 621.691 bébés sont nés...

     

    1 BIS. Certes, une baisse de natalité s'explique toujours par une approche "multifactorielle", comme on dit dans le jargon. Il n'empêche : de toute évidence, il faut revenir sur la folle politique du nullissime Hollande qui a "touché" aux allocations familiales (pour les baisser, évidemment, pour ceux qui sont les plus haïs par le Système : les classes moyennes et supérieures) et supprimer sa calamiteuse "réforme"...

    Ce que François Hollande a vraiment enlevé aux familles

     

    3. Trouvé sur tweeter... 

    LIBERTÉ ?

    ÉGALITÉ ?

     

    FISCALITÉ !!!!!

     

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    4. De Philippe De Villiers, sur le Traité de Maastricht :

    "C'est une Europe wokiste, qui est en train d'islamiser toutes les nations européennes..."

    (extrait vidéo 1'40)

    https://x.com/CNEWS/status/1743338811029959106?s=20

    Rappel : la France a rejeté "Maastricht", et Sarkozy nous l'a imposé deux ans après : merci Sarko, d'avoir bien montré que nous n'étions ni en république, ni en démocratie, et que ces deux mots - employés "ad nauseam" (1) - ne recouvrent, en réalité qu'une gigantesque farce, une sinistre imposture...

    (1) : voir notre note :

    (1/2) Ces mots qu'il nous faut "reprendre", et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi par la sémantique...

    29 mai 2005 : Le non gagne en France, la ratification du traité continue en  Europe

     

    5. De Front populaire (sur tweeter) :

    "Toute honte bue, Pierre #Moscovici admet qu'il a retenu la publication du rapport de la Cour des Comptes sur le coût de l'immigration illégale afin de ne pas « interférer » dans le débat politique. Mais il n'a pas toujours eu ce genre de pudeurs…"

     

    5 BIS. Et dans Front Populaire, à propos de Darmanin et des violences de la nuit du 31 décembre, l'article de Daniel FREDERICK :

    "Incendies de la Saint-Sylvestre : le mensonge est à la politique ce que le vin est à la vigne

    CONTRIBUTION / OPINION. À chaque nouvel an son lot de voitures brûlées… et de mensonges gouvernementaux. Une tradition dont on se passerait bien.

    Le nombre de voitures incendiées, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, met en perspective, depuis plusieurs années, deux approches différentes de la situation.

    S’agissant du camp des pyromanes, il n’échappera à personne qu’il s’agit, pour l’essentiel, avec toute la bêtise et la méchanceté qui sied à leurs auteurs, d’un concours, à commencer par celui des grandes métropoles. Le but qu’on imagine sans peine est, bien entendu, de faire mieux que son voisin, si j’ose dire. Il faut qu’on parle de nous !

    Dans le camp que représente notre prétendue élite, il s’agit de présenter aux médias mainstream une lecture acceptable, quitte à tronquer les chiffres ou leur présentation. Voitures brûlées de 2022 : 874 ; 2023 690 ; 2024 : 745 Selon le ministre de l’Intérieur, il y a eu 10 % de baisse cette année. Comprenne qui voudra ! A priori, personne pour relever l’entourloupe ? La ficelle est tout de même grosse ? Un mensonge de plus, me direz-vous. Ah ! j’oubliais, nous abordons une année d’élections. On pourrait en rire si le sujet n’était pas aussi grave.

    Je compatis bien entendu à la peine et au désarroi de la personne qui subit de tels actes de violence gratuite de la part d’irresponsables et, sans doute, irrécupérables pour notre société. Je nous laisse imaginer le coût induit chaque année pour notre propre assurance. Plutôt que parler pour ne rien dire, je propose à nos têtes pensantes trois leviers d’action :

    Cesser, une fois pour toutes, de publier le « challenge » annuel des voitures incendiées. C’est pour ces imbéciles une forme d’encouragement.

    Agir avec fermeté pour « mettre la main » sur une partie, fut-elle minime, de cette engeance.

    Produire des peines de justice exemplaires de nature à décourager cette délinquance abjecte."

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    7. SOS PARIS a raison :

    "Alors que le prochain PLU bioclimatique, censé préserver les espaces verts parisiens, est en cours de préparation, les destructions de jardins de pleine terre se poursuivent. Exemple avenue de Saint-Mandé (12ᵉ). Rejoignez nos associations pour nous aider à empêcher ces massacres."

    (extrait vidéo 2'20)

    https://x.com/SOSParis/status/1587947023428456448?s=20

    Densification : au tour du 96 avenue de Saint-Mandé ! : Le Quartier Bel-Air  Sud
     
    Densification : au tour du 96 avenue de Saint-Mandé ! : Le Quartier Bel-Air Sud...
     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    C'est donc un Amazone, un Himalaya d'éloges ("ad nauseam"...) qui nous est infligé et nous submerge depuis la mort de Robert Badinter, essentiellement au motif qu'il a porté la loi sur l'abolition de la peine de mort...
     
    Trois remarques, pour démarquer les anti-conformistes et révolutionnaires que nous sommes de cet idyllique tableau, évidemment à sens unique :
     
    1. Nous l'avons déjà dit ici-même : la peine de mort n'a jamais été abolie en France, et il y a gros à parier qu'elle ne le sera jamais. C'est uniquement la Société qui s'est privée d'une arme pour lutter contre la criminalité, et c'est une décision "à sens unique" : les criminels, eux, se sont bien gardés d'abolir cette peine de mort ! Ils la prononcent et l'appliquent au contraire par dizaines et par centaines de fois chaque année : en 2023, rien que pour Marseille et les Bouches-du-Rhône, ils l'ont appliquée, immédiatement et parfois avec la plus extrême cruauté, 49 fois ! Les trémolos des journaleux et des intervenants, tous dans la surenchère, à chaque fois, par rapport au précédent, se situent donc quelque part entre "le grand n'importe quoi" et la  schizophrénie : à eux de choisir et de se situer, mais on serait heureux qu'ils nous épargnent leurs larmes de crocodiles...
     
    2. Il est indécent, et c'est une insanité, d'entendre (là aussi, "ad nauseam"...) les bandes sonores où Badinter explique l'horreur de la guillotine : un corps vivant coupé en deux. Mais qu'a fait l'immonde révolution avec Louis XVI, l'homme animé des meilleures intentions dans "son Europe de carnassiers" (le mot est de Jacques Bainville) ? Et avec Marie-Antoinette, arrachée à ses enfants par une bande se soudards ayant perdu depuis longtemps toute humanité ? Et les terroriste révolutionnaires avec leur Génocide vendéen, où la guillotine fut absente, certes, mais où l'on commença par fusiller et canonner à tout va, puis, lorsque les balles et obus manquèrent, car on assassinait, trop, se contentèrent de noyer, dans les puits ou dans la Loire ? Un Système fondé sur "les principes de 1789" (comme le dit le Préambule - à supprimer et remplacer - de la Constitution) devrait avoir un peu plus de décence : pleurez Badinter, si cela vous paraît la chose à faire, mais commencez donc par balayer devant votre porte ! Là-aussi, les tenants du Système sont quelque part entre "le grand n'importe quoi" et la schizophrénie...
     
    3. Enfin, et là on sombre dans le "hors sol" complet, on est dans une autre galaxie, on est où on veut mais certainement pas, certainement plus, "sur terre" : Badinter voulait étendre l'interdiction de la peine de mort au monde entier ? Mais, allez donc dire cela aux mollahs barbus sous la dictature desquels gémit la grande, l'immense Perse où l'on pend les homosexuels, livrés en spectacle aux passants, mais qui n'ont pas de François Villon ou de Michel Berger "pour chanter pour ceux...". Allez donc dire cela aux Houthis du Yémen : France 2 nous a montré avant-hier un reportage horrible d'une pendaison de masse d'homosexuels, spectacle en plein air pour une foule dont on se demande bien ce qu'elle a dans la tête, à l'instar de ses "dirigeants" (?). Et l'on s'arrêtera là, car la liste serait trop longue... Au fait, pour finir sur un trait d'humour, malgré tout, ce petit conseil aux thuriféraires trop zélés : attention à... l'islamophobie !
     
    P.S. : le lecteur appréciera, nous l'espérons, que - par pure charité chrétienne - nous n'ayons pas trop insisté sur le paradoxe et la tartufferie de ces gens qui se proclament "démocrates" (= pouvoir donné à "la majorité") tout en sachant pertinemment qu'ils s'asseyent sur la démocratie, puisque la majorité des Français est favorable à la peine de mort...
     

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    Le "remaniement" (?) poussif et laborieux ? On ne sait si c'est une farce ou une tragédie, s'il faut en rire ou en pleurer, voyant les abîmes de politicaillerie, médiocrité et combinazione misérables dans lesquelles s'enferre le Système, mais surtout dans lesquelles il plonge la France...

    Vincent Trémolet de Villers en parle très bien, dans son édito politique, chez Dimitri Pavlenko :

    "Platon écrit quelque part que la démocratie peut tourner à la théâtrocratie, c’est-à-dire que la vie publique n’est plus qu’un mauvais théâtre : nous y sommes. La pièce du #remaniement était poussive, son intrigue pauvre et son dénouement accablant..."
     

    (extrait vidéo 3'51)

    Remaniement : beaucoup de bruit pour RIEN - Gauche Républicaine et  Socialiste
     

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    1. De Gabrielle Cluzel, sur ce pseudo-remaniement, qui s'apparent plus à un jeu de "chamboule-tout" :

     
    Chamboule tout - Location matériel tous thèmes confondus/Animation - La  festibox
     

    2. (Dans Front populaire, extrait de l'article de Marc Hellebroeck) : Crise paysanne : sortir de l’UE, sortir le carnet de chèques ou sortir la matraque ?

    "CONTRIBUTION / OPINION. Les paysans français sont pris en étau entre une concurrence internationale déloyale d’un côté et des normes environnementales et administratives de Bruxelles de l’autre. Confronté à la révolte paysanne, notre gouvernement européiste va-t-il sauver ou achever ceux qui nous nourrissent ?

    Pour mettre fin à la contestation paysanne, le gouvernement ne disposait que de deux options : soit quitter l’Union européenne pour préserver la souveraineté alimentaire de la France, soit recourir à la politique du carnet de chèques pour prolonger l’agonie des paysans par des aides financières ponctuelles. C’est cette seconde option qu’a choisie le Premier ministre Gabriel Attal en annonçant le 1er février un soutien de 400 millions d’euros (selon Bercy) pour les agriculteurs. Déjà, dans son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale le 30 janvier dernier, il avait annoncé que les aides de la Politique agricole commune seraient versées avant le 15 mars : la PAC est responsable de la ruine de notre agriculture et la solution choisie par nos Diafoirus de l’économie, c’est… encore plus de PAC !

    Entre les paysans français et le projet ultralibéral européomondialiste, le gouvernement a donc fait son choix : l’agriculture est évidemment sacrifiée, comme l’a déjà été l’industrie, et comme le sera la défense une fois l’arme nucléaire léguée à l’Union européenne, c’est-à-dire à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis, c’est-à-dire à Wall Street.

    Après un duo théâtral avec ses partenaires et complices du gouvernement, la FNSEA, dont la direction défend les intérêts d’une caste de gros céréaliers gagnants de la mondialisation, a décidé de lever les barrages. Mais il est probable que sa base, ainsi que d’autres syndicats paysans et des indépendants, choisisse de reprendre la lutte à brève ou moyenne échéance, quand ils constateront que la perfusion financière n’a pas suffi. Viendra alors inévitablement le temps de la répression.

    Les paysans, des Gilets jaunes en sursis

    Si la contestation paysanne devait perdurer par des blocages sporadiques ou reprendre après un temps d’apaisement, le gouvernement a probablement prévu d’appliquer la jurisprudence Gilets jaunes, en usant de nouveau du diptyque éprouvé de la diabolisation/répression..."

    Mobilisation des agriculteurs à l'appel de la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d Eleveurs et d Agriculteurs) contre le Mercosur à Bruxelles en mars 2018CRÉDITS ILLUSTRATION : © SIPA

     

    3. On parlait de lui ici-même, et pas plus tard qu'hier... De Haïastan (sur tweeter) :

    "[AZERBAÏDJAN] / Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dénoncent l’élection présidentielle azerbaïdjanaise. ——— Réélu pour un cinquième mandat avec 92% des voix, l’élection du dictateur Ilham Aliyev est gravement critiqué par l’OSCE."

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    Commentaire de Jean-Christophe Buisson :

     
    "Chassés de leur terre d'#Artsakh par le tyran de Bakou, Aliev, réélu hier à 92 % par son peuple asservi et privé de liberté,100.000 réfugiés #armeniens tentent de survivre et de refaire leur vie en #Armenie. 1 reportage video poignant pour

    https://video.lefigaro.fr/figaro/video/en-armenie-les-refugies-du-karabakh-entre-espoir-et-desillusions/?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

     

    4. De Bernard Accoyer, dans Figaro Vox : "La France aurait pu éviter l’explosion du prix de l’électricité..."

     

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    (extrait/entame de l'article d'Alexandre Devecchio)

    ENTRETIEN - La flambée du prix de l’électricité est en grande partie due à des mauvais choix de nos gouvernants, argumente l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer*, qui cible l’ouverture du marché de l’électricité et l’investissement insuffisant dans le nucléaire.

    * Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est le président de l’association Patrimoine nucléaire et climat (PNC-France).

    LE FIGARO. - Le 1er février 2024, particuliers et professionnels ont vu leurs factures d’électricité augmenter. C’est une hausse contenue par l’État, s’est défendu Bruno Le Maire. Était-il cependant possible d’éviter cette hausse ?

    BERNARD ACCOYER. - L’électricité aurait pu rester moins chère pour les Français, et échapper à l’expl

  • A souverain exceptionnel, émission exceptionnelle : sur France 2, superbe ”François premier, le roi des rois”, le dernie

    FRANCOIS PREMIER.jpgA la tête de l'Etat, un souverain exceptionnel; une France en pleine expansion; une joie de vivre, une créativité, une inventivité dans tous les domaines qui en impose à toute l'Europe, et qui vient à bout de la super puissance de Charles Quint, qui fut à deux doigts de réaliser son rêve d'Empire universel... : quelle différence avec la France d'aujourd'ui, et le triste état dans lequel l'a mise le Système !...

    François premier a protégé les Lettres, les Sciences et les Arts : il a soutenu Guillaume Budé pour la création du Collège de France (1530); il a attiré une foule d'artistes italiens - et pas seulement le plus célèbre d'entre eux, Léonard de Vinci -non pas pour copier l'art d'Italie, mais pour inventer, avec les artistes français, la Renaissance française; il nous a laissé, avec d'autres oeuvres magistrales, la merveille de Chambord (intégralement pillé à la Révolution), qui annonce Versailles, et dont son ennemi juré, Charles Quint, devait déclarer :  "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine"...

    Il a considérablement agrandi le Royaume : il l'a "fermé", à l'Ouest, en réunissant définitivement la Bretagne, par son mariage avec la reine Claude (à qui les gourmands rendent hommage à chaque fois qu'ils dégustent une prune de cette variété qu'elle aimait, et à qui elle a donné son nom); en son centre, il a supprimé le danger que représentaient les terres du connétable de Bourbon, qui avait trahi, en les réunissant au domaine royal...

    Il a établi la Paix perpétuelle avec nos voisins et amis Suisses, après son triomphe de Marignan : seule la bêtise révolutionnaire et les monstrueux assassinats des Suisses, qui servaient loyalement la France depuis 1515 (ils furent plus d'un million), rompirent ce pacte unique dans l'Histoire...

    Dans un temps difficile (prémices des guerres de religion, menace de l'hégémonie des Habsbourgs), François premier a gouverné avec sagesse, grandeur, faste, sans être epargné par les malheurs et les revers (désastre de Pavie, prisonnier à Madrid - lui d'abord, ses deux fils ensuite, dont le futur Henri II). Mais, au bout du compte, et au jugement de l'Histoire, quelle tajectoire éblouissante, et comme la France s'est trouvée bien d'avoir à sa tête un roi pareil : une leçon pour nos jours sombres d'aujourd'hui...

    Voilà ce que Stéphane Bern a montré dans sa superbe émission, bien épaulé par la pléiade de spécialistes dont il s'est entouré : un Gonzague Saint Bris passionnant; un Franck Ferrand toujours excellent; un Jack Lang ne tarissant pas d'éloges sur ce "roi magnifique"... Stéphane Bern a ainsi rendu, une fois de plus, un service signalé à la Culture et à l'Esprit public, en permettant à des millions de Français de se ré-approprier leur Histoire, d'en être fiers - car il y  a de quoi - malgré ses pages moins brillantes, qui n'ont pas été cachées. On ne peut que savoir gré à Stéphane Bern de l'excellent travail qu'il accomplit ainsi, et pour l'action bonne et utile qu'il mène, sans relâche, pour montrer aux Français la France et son Histoire, et les leur faire aimer... 

    Encore une soirée faste dans le processus de dé-révolution des esprits : vivement la prochaine !

  • De grands élus du PS penchent vers le fédéralisme français, par Joël Broquet*

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    http://www.acip-presse.fr/equipe.htm

    Dans Les Echos du 28 janvier 2014, Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile de France, émule de Michel Rocard, se déclare pour un « modèle fédéral à la française » affirmant sa confiance dans les collectivités locales et les corps intermédiaires.  De ce modèle il veut poser les premières pierres avec le Gouvernement. Il a montré, à partir d’enquêtes que l’opinion publique fait crédit aux régions de l’efficacité et de la solidarité. Alain Rousset, président d’Aquitaine et surtout de l’Assemblée des Régions de France va plus loin en demandant un pouvoir d’adaptation des lois dans les régions ainsi dotée d’un pouvoir réglementaire. Il ajoute « Cela ne met pas en cause notre modèle républicain ». Max Staat (l’Humanité du 30/1/2104) commente cette dernière affirmation par un « A voir » qui laisse percer l’inquiétude des gardiens du temple …de la déesse  Raison (celle de 1794). Laissons le dernier mot à Alain Rousset qui déclare « le problème de fond est que tout est encore trop centralisé »

    Ces propos, qui s’inscrivent dans la ligne de la dernière conférence de presse du Président de la République témoignent bien d’une évolution qui prend acte du grippage de la machinerie bureaucratique et constate l’étouffement de toute la société. Au risque de mettre en en péril les fondements de son propre système ? Ce risque n’est pas exclu et les contradictions certaines. Alors que l’Ecole Républicaine, déjà mal en point, est secouée par Farida Belghoul et ses Journées de Retrait Scolaire, le ministre Peillon peut-il accepter une « régionalisation » qui menacerait plus encore l’édifice ? Les périodes de crise sont celles des crispations et se dessine au sein du gouvernement une césure entre ceux se retranchent dans les bastions de »l’Ordre » (police, gendarmerie, école) et ceux qui mesurant le risque d’asphyxie prendront le vrai risque de réformes profondes quoiqu’il en coûte pour leur cohésion.

     Il faut prévoir que les lobbies sociétaux qui idéologiquement, au nom du respect de la diversité, du communautarisme… semblent se ranger dans le camp girondin/libéral seront nécessairement acculés à rejoindre le camp étatiste qui seul est en mesure d’imposer leurs revendication  à toute la société. Imagine-t-on en effet le mariage homosexuel, la PMA ou la GPA, ou l’enseignement du genre autorisés (ou interdits) suivant les régions ? Impensable pour ce lobby de « régionaliser » ce qui relève, pour lui, d’une normalisation universelle.

    C’est toute l’économie des alliances politiques qui est posé à terme puisque la ligne de fracture traverse toutes les familles politiques sauf, et encore, le FN et le PC.

    Bonnets Rouges, Huchon, Rousset, Belghoul, même combat ? C’est en tout cas ce qu’a fait valoir « La Fédération » - Mouvement Fédéraliste Français dans un communiqué. De plus en plus il s’installe le distinguo entre ce et ceux qui mine(nt) la société de ce et ceux qui mine(nt) l’establishment.

     * Secrétaire Général du Mouvement Fédéraliste Français - Bulletin hebdomadaire n° 1488 du lundi 3 février 2014

  • L’illusion comique, par Louis-Joseph Delanglade

    Il paraît que nous sommes en démocratie, pas tout à fait quand même au sens hellénique du mot, mais suffisamment pour que le microcosme médiatico-politique ne pense qu’à ça. Ça, c’est-à-dire les prochaines échéances électorales. A droite, on rêve de revanche aux municipales (U.M.P) ou de victoire aux européennes (F.N.) ; à gauche, on espère limiter la casse (P.S.), en tout cas ne plus se faire gruger (F.D.G.). Comme si une élection pouvait constituer la panacée universelle. Pourtant, le succès de la France s’est-il jamais confondu avec celui d’une faction ? Comme il a raison, M. Onfray, philosophe notoire, quand il explique, sur les ondes de R.M.C (jeudi 30), qu’un seul mandat électif non reconductible éviterait aux élus de consacrer la moitié de leur temps à leur réélection : vérité d’évidence qui ne fait que souligner les aberrations du système.

     

     

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    Pendant ce temps, la défiance vis-à-vis des politiciens ne fait que croître, comme l’attestent les sondages successifs. Pis, à force de jouer les apprentis sorciers, les enragés du Parti Socialiste ont même fini par mettre le feu. Eux qui reprochaient tant à M. Sarkozy d’opposer les Français les uns aux autres sont, ironie des événements, en train de fédérer contre eux les mécontentements les plus disparates – et parfois les plus contestables.

     

    On assiste peut-être ainsi aux prodromes de désordres plus grands, sur une double base sociétale et provinciale, principalement autour de ce qui apparaît comme une entreprise planifiée de déconstruction de la famille. Certains des ténors de gauche sont même acculés aujourd’hui à des mensonges par omission (deux exemples : Mme Belkacem semble oublier qu’elle se référait déjà explicitement à la théorie du genre quand elle était porte-parole de Mme Royal, en 2007 ; quant à M. Peillon, il se garde bien de répondre à M. Zemmour lorsque ce dernier exhibe un questionnaire ahurissant proposé, sur le même sujet, à des élèves de onze ans).

     

    Là-dessus, on nous dit que M. Sarkozy serait en train de préparer son retour. La belle affaire ! Comment être assez naïf pour voir en lui l’homme providentiel de 2017 ? Pourquoi changerait-il, lui qui n’a pas su se conformer durant son mandat à ses engagements de 2007 ? On peut, bien sûr – mais c’est alors une question de foi - se dire que la défaite de 2012 va le pousser à répondre franchement aux aspirations du pays réel et profond, de cette France que certains aiment qualifier de « poignarde ».

     

    Mais, même si ce devait être le cas, la question politique de fond serait-elle résolue pour autant ? Le pays a besoin d’un Etat fort, c’est-à-dire doté par les institutions des moyens d’exercer toutes ses fonctions régaliennes. Mesurées à cette aune, les gesticulations et palinodies de nos politiciens, droite et gauche confondues, prêtent plutôt à (sou)rire.

  • Le dernier rempart ? par Louis-Joseph Delanglade

    M. Hollande a donc été sifflé puis pris à partie à Carmaux par quelques autochtones mécontents, sans aucun doute ses propres électeurs. Certes, à travers son ex-Premier secrétaire, c’est d’abord le P.S. qui est en cause : un parti qui s’est complètement coupé des aspirations populaires et surtout désintéressé de la double inquiétude « identitaire » suscitée par la mondialisation et l’immigration ; un parti devenu plus ou moins « social-démocrate » et, à ce titre, co-gestionnaire du système euro-libéral. Mais on ne devrait sans doute pas trop se réjouir car, à travers son chef, c’est aussi l’Etat lui-même qui se trouve une fois de plus déconsidéré.

     

     

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    Or, le tropisme parlementariste reste très fort à gauche. Le feu qui couve contre la politique socio-économique de M. Valls pourrait avoir des conséquences dévastatrices à moyen terme pour la solidité de l’Etat. Il ne faut pas négliger en effet la réaction de ces députés socialistes qui refusent d’être ce qu’ils sont, c’est-à-dire, par la grâce des institutions de la Vème, des godillots, et qui réclament à cor et à cri que la prétendue « représentation nationale » retrouve l’intégralité de ses prérogatives - c’est-à-dire en fait l’instauration d’une VIème République, ou plutôt la résurrection de la IVème.

     

    A droite, le danger pour la France vient de la conversion désormais flagrante de l’U.M.P. à un européisme militant - il n’est que de reprendre les propos récents de MM. Copé, Juppé, Raffarin et consorts. On est avec eux désormais très loin de la conception gaullienne de l’Europe des nations : MM. Guaino et Wauquiez, rejoints par une quarantaine de parlementaires, peuvent bien signer dans Le Figaro un intéressant argumentaire anti-européiste, M. Lamassoure, tête de liste U.M.P. en Ile-de-France, s’affirme ouvertement fédéraliste européen ! Et, de toute façon, sur ce sujet, le seul esprit partisan prévaut désormais, à l’mage de Mme Morano qui, avant tout soucieuse de se démarquer du F.N. à l’occasion des prochaines européennes, préfère la fuite en avant européiste.

     

    Ceux qui reprochent à la Vème son esprit « monarchique » lui font en vérité grand honneur dans la mesure où la France elle-même est née de l’Etat capétien. L’Etat français d’aujourd’hui repose sur des institutions qui peuvent, certes, nous sembler imparfaites. Convenons pourtant que les choses pourraient être pires, par exemple délitement politique avec le retour du parlementarisme ou effacement national dans un conglomérat supranational. On ne dénoncera jamais assez le tort que les partis politiques causent ou sont susceptibles de causer au pays. On peut déjà douter de l’existence même d’un Etat digne de ce nom. Jusqu’à quand les dernières digues tiendront-elles ?

  • Petits arrangements et grandes magouilles, par Louis-Joseph Delanglade

    pernaut_magouilles.jpgElu il y a deux ans, M. Hollande n’aurait, paraît-il, de chance d’être réélu en 2017 qu’à l’occasion d’un second tour contre Mme Le Pen. Si c’était vrai, il devrait se réjouir de l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’U.M.P. – M. Estrosi va plus loin puisqu’il vient tout récemment de la déclarer morte. De fait, la succession des « affaires » qui éclaboussent plusieurs personnalités de ce parti, à commencer par la première d’entre elles, M. Sarkozy, donne le vertige et la nausée.  

    Gageons pourtant que l’U.M.P. renaîtra de ses cendres car l’espace qu’elle occupe reste alléchant et l’élection de 2017 approche. Sinon, comment expliquer cette foire d’empoigne qui donne le tournis, où tous les coups bas semblent permis entre prétendus « compagnons » de route. Ces derniers, ne se réclamant même plus des idéaux originels de leur propre mouvance, étalent sans vergogne leurs turpitudes, montrant ainsi ce qu’ils sont : un ramassis de politiciens plus ou moins corrompus, davantage intéressés par les avantages que leur procure leur appartenance partisane que par l’intérêt national. 

     

    Ce serait donc à une opposition parlementaire décréditée que l’actuel chef de l’Etat devrait sa réélection. On voit bien pourtant que son exercice du pouvoir exécutif est piteux, voire calamiteux. N’ayant jamais su se défaire de ses habits de cacique socialiste, il oscille presque toujours de l’indécision à la compromission, avec les piètres résultats que l’on sait – deux exemples récents : le très critiquable projet de réforme territoriale, aux tenants et aboutissants fumeux ; le vrai faux « dialogue social », symbole même du renoncement du politique à jouer son vrai rôle qui est de décider.

     

    Bien sûr, pour l’épauler, il y a M. Valls, Premier ministre qui continue d’afficher une belle cote dans les sondages dits de « popularité » (autour de 50% d’opinions plutôt positives). On le pense compétent (l’est-il ? l’avenir le dira) et pragmatique (tranchant ainsi avec les lubies idéologiques de son propre parti). En privilégiant ces qualités d’ordre politique, les « sondés » font preuve d’un certain bon sens « populaire ». Là où les choses se compliquent pour M. Hollande, c’est qu’il se murmure que MM. Valls et Montebourg, que tout semble opposer, auraient passé une alliance tactique, de façon à pouvoir l’évincer le moment venu et mieux s’étriper entre eux à l’occasion d’une primaire. 

     

    Même panier de crabes, donc, à gauche et à droite. Comme nous sommes dans un système qui est devenu sa propre finalité, il est certain que, quel(le) que soit l’élu(e) de 2017, les grandes manœuvres politiciennes reprendront en vue de 2022. Jusqu’à quand la France pourra-t-elle le supporter ?

     

  • La république n'est pas la France, par Bernard Poyet

    Trois couleurs

     

    Il est bon que Philippe Lallement rappelle les circonstances dans lesquelles, après 1870, alors que tout semblait tendre au rétablissement de la Monarchie, ce fut, en fin de compte, la République qui fut établie. Chaque élection voit toute la classe politique et tous les gogos et les nantis et les profiteurs… trembler à l’idée que la République est en danger, n’est-ce pas autant d’occasion de rappeler à tout ce vilain monde que la République n’est pas la France ? De quel droit nous oblige-t-on à encenser cette République à qui nous devons, depuis deux siècles, la plupart de nos malheurs ? Les deux millions de morts des guerres civiles et militaires de la Révolution et du Premier l’Empire… les quinze cents mille morts ou grands mutilés de 14/18… et la défaite, l’invasion, les deux millions de prisonniers et les peurs et la faim de notre enfance ? 

    Cette République à qui nous devons les horreurs de l’Épuration, aux heures sombres où les républicains, responsables de la Défaite, revenus dans les fourgons de l’Étranger, ont repris le pouvoir ? … Quatrième, cinquième république, toutes plus nocives les unes que les autres… C’est Dien-Bien-Phu et le malheur de l’Indochine française, ce sont les accords d’Évian et les Pieds-noirs sacrifiés, les Harkis trahis et massacrés et quarante ans de malheurs, déjà, et ce n’est pas fini, pour cette Algérie, jadis française et heureuse… Ne parlons pas de la décadence des moeurs, de la crétinisation des esprits, de l’avilissement des “élites” politiques, littéraires et artistiques, de la déchéance du système éducatif, de l’omnipotence des pouvoirs financiers, du mercantilisme, de la chienlit généralisée… 

    Oui, il est temps, il est grand temps que les Français fassent les comptes ; il est temps, et n’est-il pas déjà trop tard pour les Français de revendiquer le droit de n’être pas républicains ? Et pourquoi un Français, un bon Français, ne serait-il pas partisan d’un autre régime politique ? Pourquoi n’aurait-il pas le droit de vouloir substituer à ce régime, qui a donné tant de preuves de son incapacité, un autre régime ? Est-ce si monstrueux que de vouloir autre chose ? Un roi ? Un empereur ? Que sais-je ? Pas si monstrueux que cela, sinon comment osons-nous fréquenter la plupart de nos partenaires européens, pour ne parler que de ceux-ci : Angleterre, Espagne, Hollande, Suède, Norvège, Belgique, Luxembourg… ? En voilà des affreux qui n’ont pas honte de vivre dans des pays qui ne sont pas en république ! Et pourquoi la France est-elle en république ? et comment y est-elle entrée, en république ? Était-ce inéluctable ? Autre chose n’était-il pas possible ? 

    On nous rebat les oreilles de cette nouvelle obligation que nous devons, paraît-il, assumer : le devoir de mémoire. Eh bien, parlons-en ! La mémoire de la France n’est pas exclusivement républicaine, loin de là. La République est survenue comme par accident dans le déroulement de notre destinée politique. Nous sommes entrés en république par inadvertance ; pourquoi ne pas en sortir, un jour ou l’autre, par réflexion et détermination motivée ?

    Source : la-couronne, Le 03.07.2014

  • Tropisme allemand ? par Louis-Joseph Delanglade

    france-allemagne1.jpgQu’importe que Mme Merkel se succède ou pas à elle-même. On ne peut imaginer que notre puissant voisin fasse autre chose que ce qu’il a toujours fait : de la force. Avec, au gré de telle ou telle alliance post-électorale, quelques modifications d’ordre purement tactique. Même M. Prudhomme l’a compris : les Allemands sont avant tout allemands. Belle leçon pour nous, toujours à la recherche d’un exemple ou d’un modèle. De ce côté-ci du Rhin, l’admiration, voire la fascination, pour le monde germanique ne datent pas d’hier. D’abord d’ordre religieux, puis artistique et littéraire, l’attrait exercé a revêtu, dans l’entre-deux-guerres, une forme plus politique et, depuis les années soixante, plutôt économique - beaucoup de Français pensant que l’Allemagne fait mieux que nous.

     

    Il est vrai que son budget est en équilibre, sa balance commerciale excédentaire (un excédent qui avoisinerait les deux cents milliards d’euros !) et son taux de chômage de l’ordre de 5% (11% en moyenne dans le reste de « l’Europe »). Il est vrai aussi que sa monnaie, « l’euromark », est toujours aussi forte, ce qui favorise ses options industrielles et commerciales. Il est vrai enfin que ses institutions, et notamment le mode de désignation des députés au Bundestag, favorisent le consensus et la stabilité grâce au mécanisme bien huilé de la coalition gouvernementale.

     

    Mais l’Allemagne réunifiée semble avoir renoncé à toute ambition autre qu’économique : la prospérité du pays est celle d’un marchand uniquement préoccupé de sa petite entreprise et intéressé par les seuls graphiques du commerce international. Facteur aggravant : l’Allemagne voit sa population vieillir de manière plus que préoccupante, avec comme perspective de devenir une immense maison de retraite. Cela explique en grande partie l’attitude frileuse de ses dirigeants : le chancelier reste un chef de parti, toujours prisonnier de calculs politiciens, sans autre visée stratégique que la recherche de biens matériels. Quant au système électoral allemand, il n’est au fond qu’une variante de la supercherie démocratique qui consiste à faire croire qu’un prétendu « peuple » est « représenté » dès lors que des individus ont déposé un bulletin de vote.

     

    D’un point de vue gestionnaire, on ne peut contester que la façon de faire allemande pourrait inspirer chez nous certaines réformes. D’un point de vue politique, on doit espérer qu’existera un jour une alliance sérieuse entre la France et l’Allemagne. En attendant, considérer cette dernière comme exemple ou modèle serait une faute, d’autant plus grave que l’Allemagne mérite mieux de notre part qu’une admiration aveugle pour sa seule réussite matérielle. Sauf à se décréditer, la France ne peut être qu’elle-même : elle ne saurait d’ailleurs constituer un allié digne d’intérêt qu’à cette condition-là. L’Allemagne ne doit nous faire ni envie ni pitié, elle doit simplement nous inciter à être à la hauteur de l’enjeu.

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

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    1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

     

    1. La mort d'Hélie de Saint Marc : http://www.lefigaro.fr/culture/2013/08/26/03004-20130826ARTFIG00259-mort-d-helie-de-saint-marc-homme-de-refuset-de-reconciliation.php

    ... et vue par Libération : http://www.liberation.fr/societe/2013/08/26/deces-du-resistant-helie-denoix-de-saint-marc_927107

    ... et par Jean-Dominique Merchet : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/helie-saint-marc-peu-d-autorites-politiques-militaires-sont-annoncees-a-obseques

    2. Contre l'idéologie du genre : sur le Blog de Bernard Debré : http://www.bernarddebre.fr/actualites/ecole_et_genre#.UhNE_fStAUM.twitter

    3. De Jean-Philippe Chauvin, La révolte fiscale qui vient (sur le site du GAR) : http://www.actionroyaliste.com/articles/actualites/1247-la-revolte-fiscale-qui-vient 

    4. De Robert Solé, dans Le Monde : Une Egypte sans les Coptes ne pourrait plus être l'Egypte : http://www.oeuvre-orient.fr/2013/08/22/une-egypte-sans-les-coptes-ne-pourrait-plus-etre-legypte/

    5. Syrie : D'Aymeric Chauprade : le régime d'Assad est en train de gagner contre les islamistes... : http://www.realpolitik.tv/2013/08/contre-la-culture-du-mensonge-la-culture-de-la-france/ 

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     2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Sur la Syrie : Envoyé par Jean-Louis Faure :

    Lu sur agoravox
    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/false-flag-en-syrie-les-rebelles-140152

    Que les media nous servent leur tambouille de gâte sauce, nous y sommes soumis depuis le premier jour en Tunisie et cela fait 30 mois que cela dure. Mais que les plus hautes autorités de notre pays participent à cette cuisine en alimentant des mensonges odieux, voilà qui en dit long sur la décrépitude du système et la frivolité de ses représentants.

    2. Sur la Syrie : Envoyé par JB (du Blog de Patrice de Plunkett) : Syrie.pdf

    3 Sur la Syrie : Envoyé par CAYOL RAOUL : Atrocités rebelles en SYRIE : Je suggère que soit porté à la connaissance du président de la Républiques les vidéos comme celle qui suit :
    http://www.youtube.com/watch?v=Kr-MOvQushc

    3. Envoyé par Jean-Paul Mestrallet, lu dans "La Tribune" : Michel Santi.pdf

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     

     

     

     

  • L'entretien du duc et la duchesse de Vendôme avec Isabelle Rivière, de Gala...

    prince jean les quatre.jpgQui sera le Prince ? se demande Pierre Boutang, de ces deux personnages allégoriques - imaginés par Maurras dans L'Avenir de l'Intelligence - engagés dans une lutte à mort : l'Or, c'est-à-dire les puissances d'Argent, les forces du matériel, et le Sang, c'est-à-dire l'ensemble des forces de la Tradition et de l'Esprit : politique, histoire, culture, religion, spiritualité. Qui sera le Prince de ce temps ? : cette question est au coeur de notre présent. 

    Aujourd'hui, il est clair que les apparences sont en faveur du Système en place depuis 1875, et ce Système continue d'appliquer son idéologie révolutionnaire, conduisant méthodiquement et sytématiquement l'oeuvre de déconstruction de notre vieille nation historique dans ses fondements essentiels.

    L'état actuel de décadence et de faiblesse extrême dans laquelle près de 140 ans de République idéologique ont plongé la France ne rend pas impossible l'idée ni la perspective d'une "sortie de l'Histoire" pour elle.

    "A moins que...", comme le disait le même Maurras dans la conclusion de ce même ouvrage - L'Avenir de l'Intelligence - à moins que ne se noue une alliance de tout ce qu'il reste de sain dans ce pays, et qu'on assiste, face au danger, dans cet Âge de fer où nous a mis le Système, à "la fédération solide et publique des meilleurs éléments de l’Intelligence avec les éléments les plus anciens de la nation; l’Intelligence s’efforcerait de respecter et d’appuyer nos vieilles traditions philosophiques et religieuses, de servir certaines institutions comme le clergé et l’armée, de défendre certaines classes, de renforcer certains intérêts agricoles, industriels, même financiers, ceux-là qui se distinguent des intérêts d’Argent proprement dits en ce qu’ils correspondent à des situations définies, à des fonctions morales..."

    "Là où il y a une volonté il y a un chemin" et, comme le disait Bainville, "le remède est à côté du mal" : si, d'aventure, dans un sursaut contre cette spirale de l'affaiblissement national qui s'accélère sous nos yeux, les Français cherchent un recours, c'est du côté du "Prince chrétien" - pour reprendre les mots de Boutang - qu'ils le trouveront.

    Ce rôle de recours, seul le Prince peut l'incarner. Et c'est ce qui fait que le principe qu'il représente garde toutes ses chances et toute son actualité, malgré nos faiblesses et malgré l'état très dégradé de notre pays. Malgré la toute puissance apparente du Système en place et des forces de subversion qu'il nourrit en son sein et qui se déchaînent sous nos yeux...

    Voilà pourquoi, parce qu'il est, tout simplement, ce qu'il est : "l'Héritier des siècles", comme le dit Chateaubriand, nous sommes indéfectiblement "Autour du Prince Jean", toujours et partout; et voilà pourquoi rien de ce qui le touche ne peut nous laisser indifférents, car, seul de ce recours peut venir le relèvement...

    Jean et Philomena d'Orléans: «Nos enfants seront libres de leurs choix». Rencontre avec l'héritier des rois de France et son épouse, à Dreux : http://www.gala.fr/l_actu/les_indiscretions_du_gotha/jean_et_philomena_d_orleans_nos_enfants_seront_libres_de_leurs_choix_298881

     

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    Fils du prince Henri d’Orléans, comte de Paris, et de la princesse Marie-Thérèse d’Orléans, duchesse de Montpensier, le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme, est l’héritier des rois qui se sont succédé sur le trône de France depuis Hugues Capet, et le descendant direct de Louis-Philippe, roi des Français d’août 1830 à février 1848. Branche cadette de la maison de Bourbon, la maison d’Orléans doit son nom au deuxième fils de Louis XIII, Philippe de France, duc d’Orléans, le frère de Louis XIV. 

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    Aider Gaston, trois ans et demi, et Antoinette, dix-neuf mois, à tracer leur propre chemin, leur transmettre l’esprit de famille des Orléans et la fierté de leur histoire tout en les ouvrant au monde dans lequel ils vivent… Le couple se confie sur le bonheur – et les défis – d’être parents.

     

    Gala: Votre mariage a été célébré en mai 2009. Fonder une famille rapidement, c’était important pour vous ?


    Le duc de Vendôme : Nous sommes toujours à la recherche de ce qui nous correspond profondément. Pour moi, le mariage et la paternité sont l’aboutissement d’une volonté intime, c’est lorsque l’on a une femme et des enfants que l’on commence à vivre vraiment. Je suis proche de Gaston et d’Antoinette, très impliqué auprès d’eux au quotidien. Mon fils a beaucoup d’énergie, ma fille, beaucoup de caractère. Il faut s’accrocher, mais l’aventure est formidable. Devenir père c’est ne plus faire les choses pour soi-même, mais donner de nouvelles perspectives à son existence. Pour un homme, il n’y a rien de plus valorisant.

    Gala: Comment souhaitez-vous les élever, les aider à grandir ?

    Le duc de Vendôme : Je veux avant tout qu’ils mordent dans la vie à pleines dents. Il y a tellement à faire et à voir, tellement de personnes passionnantes à rencontrer. Du haut de ses dix-neuf mois, Antoinette comprend déjà beaucoup de choses, Gaston, qui a trois ans et demi, est très attentif. Philomena et moi, nous nous appliquons aussi à leur enseigner les valeurs et les principes chrétiens qui nous paraissent essentiels. Et l’esprit de famille, fondamental pour nous.


    La duchesse de Vendôme : Mon mari et moi souhaitons que nos enfants soient libres de leurs choix. Gaston est le descendant d’une longue et prestigieuse dynastie, ce qui est important, c’est qu’il s’épanouisse pleinement. Il pourra décider de devenir marin pêcheur ou coureur automobile, peu importe, l’important est qu’il suive son chemin en faisant les choses de son mieux.

    Gala : Avez-vous déjà pensé au jour où il vous faudra lui expliquer sa condition de prince, ce qu’elle implique ?
    Le duc de Vendôme : J’ai eu la chance, lorsque j’étais enfant, que jamais on ne me dise : « Tu es le descendant des rois de France, alors voilà ce que nous attendons de toi. » Nous ferons tout pour que Gaston puisse connaître cette liberté-là à son tour, tout en gardant une conscience pleine et entière de son héritage.

    La duchesse de Vendôme : Depuis un peu plus de deux ans, nous habitons à Dreux, tout près de la chapelle royale où sont inhumés les Orléans. Gaston s’est très vite intéressé à ce que la chapelle représente. Catherine et Fatiha, les guides du domaine, qui sont très attachées à lui, lui en parlent souvent, il n’est pas rare qu’il s’échappe pour aller les rejoindre pendant qu’elles travaillent. Notre fils s’imprègne de l’histoire de ses ancêtres, pour l’instant il ne pose pas de questions. Le jour où il en posera, mon mari lui expliquera que ses aïeux étaient princes et rois, et que, le moment venu, il deviendra, comme eux, le chef d’une grande famille. Nous lui dirons que c’est une grande chance, une chance qui ne lui confère aucun privilège, mais des devoirs, envers sa famille d’abord, mais aussi envers le nom qu’il porte, dont il peut être fier et dont ses enfants devront pouvoir être fiers à leur tour. Nous lui dirons aussi qu’il fera des erreurs, que ses erreurs lui coûteront peut-être plus cher qu’à d’autres, mais que, quoi qu’il arrive, il s’en relèvera.
     
    Gala : Pensez-vous que la famille de France souffre d’une mauvaise image dans l’opinion ?

    La duchesse de Vendôme : Je suis persuadée que les Français gagneraient à la connaître un peu mieux. Les Orléans sont avant tout une belle, une très belle famille, où l’on se querelle, certes, parce que tous ses membres ont des caractères entiers, mais où l’on se parle, où l’on s’estime. Jean et ses cousins ne manquent pas une occasion de se retrouver, que ce soit pour les mariages, les baptêmes ou les vacances. Ils se rassemblent aussi tous les deux ans en souvenir de la comtesse de Paris, leur grand-mère adorée qui les réunissait tous les étés. Certains viennent des Etats-Unis, d’Allemagne, de Grèce, d’Espagne. Pour tous, l’attachement est là, bien vivant.
     
    Gala : Monseigneur, espérez-vous que votre travail à la tête de votre association, Gens de France, contribuera à changer les choses ?
    Le duc de Vendôme : Je le souhaite, oui. Depuis plusieurs années, je m’efforce par exemple de rendre l’histoire accessible aux jeunes défavorisés ou marginalisés pour toutes sortes de raisons. Je leur fais visiter des lieux comme la basilique de Saint-Denis, je leur raconte tout ce que je sais, je constate à quel point il manque à ces jeunes un enracinement, des perspectives. Ces actions sont très concrètes, elles me permettent aussi de garder une certaine… discrétion. Je pense en effet que lorsqu’on ne peut plus faire un pas sans être reconnu, il est difficile d’avancer. Pour Philomena et moi, la vie publique ne peut s’accomplir au détriment de la vie privée.

    La duchesse de Vendôme : Notre histoire est une belle histoire. J’ai connu mon mari à un moment de ma vie où je ne pensais ni à me marier ni à avoir des enfants, où j’avais envie d’aventure, de parcourir le monde. J’ai rencontré Jean dans un dîner. Lorsqu’il m’a rappelée, j’étais sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, je lui ai dit : « Si vous voulez prendre un café, c’est demain à Cahors ou dans trois jours à Moissac. » Il a pris le train de nuit et m’a téléphoné le lendemain en m’annonçant : « Je suis à Cahors. Pour un café, c’est toujours O.K. ? » Quand il m’a demandée en mariage, c’était une évidence. J’avais l’impression de le connaître depuis toujours.
     

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