Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Le "remaniement" (?) poussif et laborieux ? On ne sait si c'est une farce ou une tragédie, s'il faut en rire ou en pleurer, voyant les abîmes de politicaillerie, médiocrité et combinazione misérables dans lesquelles s'enferre le Système, mais surtout dans lesquelles il plonge la France...
Vincent Trémolet de Villers en parle très bien, dans son édito politique, chez Dimitri Pavlenko :
(extrait vidéo 3'51)
1. De Gabrielle Cluzel, sur ce pseudo-remaniement, qui s'apparent plus à un jeu de "chamboule-tout" :
2. (Dans Front populaire, extrait de l'article de Marc Hellebroeck) : Crise paysanne : sortir de l’UE, sortir le carnet de chèques ou sortir la matraque ?
"CONTRIBUTION / OPINION. Les paysans français sont pris en étau entre une concurrence internationale déloyale d’un côté et des normes environnementales et administratives de Bruxelles de l’autre. Confronté à la révolte paysanne, notre gouvernement européiste va-t-il sauver ou achever ceux qui nous nourrissent ?
Pour mettre fin à la contestation paysanne, le gouvernement ne disposait que de deux options : soit quitter l’Union européenne pour préserver la souveraineté alimentaire de la France, soit recourir à la politique du carnet de chèques pour prolonger l’agonie des paysans par des aides financières ponctuelles. C’est cette seconde option qu’a choisie le Premier ministre Gabriel Attal en annonçant le 1er février un soutien de 400 millions d’euros (selon Bercy) pour les agriculteurs. Déjà, dans son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée nationale le 30 janvier dernier, il avait annoncé que les aides de la Politique agricole commune seraient versées avant le 15 mars : la PAC est responsable de la ruine de notre agriculture et la solution choisie par nos Diafoirus de l’économie, c’est… encore plus de PAC !
Entre les paysans français et le projet ultralibéral européomondialiste, le gouvernement a donc fait son choix : l’agriculture est évidemment sacrifiée, comme l’a déjà été l’industrie, et comme le sera la défense une fois l’arme nucléaire léguée à l’Union européenne, c’est-à-dire à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis, c’est-à-dire à Wall Street.
Après un duo théâtral avec ses partenaires et complices du gouvernement, la FNSEA, dont la direction défend les intérêts d’une caste de gros céréaliers gagnants de la mondialisation, a décidé de lever les barrages. Mais il est probable que sa base, ainsi que d’autres syndicats paysans et des indépendants, choisisse de reprendre la lutte à brève ou moyenne échéance, quand ils constateront que la perfusion financière n’a pas suffi. Viendra alors inévitablement le temps de la répression.
Les paysans, des Gilets jaunes en sursis
Si la contestation paysanne devait perdurer par des blocages sporadiques ou reprendre après un temps d’apaisement, le gouvernement a probablement prévu d’appliquer la jurisprudence Gilets jaunes, en usant de nouveau du diptyque éprouvé de la diabolisation/répression..."
CRÉDITS ILLUSTRATION : © SIPA
3. On parlait de lui ici-même, et pas plus tard qu'hier... De Haïastan (sur tweeter) :
Commentaire de Jean-Christophe Buisson :
4. De Bernard Accoyer, dans Figaro Vox : "La France aurait pu éviter l’explosion du prix de l’électricité..."
ENTRETIEN - La flambée du prix de l’électricité est en grande partie due à des mauvais choix de nos gouvernants, argumente l’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer*, qui cible l’ouverture du marché de l’électricité et l’investissement insuffisant dans le nucléaire.
* Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est le président de l’association Patrimoine nucléaire et climat (PNC-France).
BERNARD ACCOYER. - L’électricité aurait pu rester moins chère pour les Français, et échapper à l’explosion de son prix en 2022, si la France n’avait pas fait deux choix qui se sont révélés très coûteux. Le premier est l’ouverture du marché de l’électricité en cédant aux injonctions européennes. Le deuxième est d’avoir décidé de remplacer, à marche forcée, des centrales pilotables par des énergies renouvelables intermittentes (ENRi), c’est-à-dire fermer des centrales fossiles et nucléaires pour les remplacer par des éoliennes et des panneaux solaires, en programmant une baisse radicale de la part d’un nucléaire dans notre mix energétique..."
5. (Source : Le Figaro) Posté par Le Syndicat de la Famille (sur tweeter) :
6. D'accord avec Erwan Le Morhedec (et son article du 9 février dans Le Figaro), sur le propos dangereux de l'auto-promu "maître à penser" ou "maître de vie" (?), Thomas Misrahi :
"A 75 ans, on n´a plus rien à construire". "La société n'a plus besoin de vous" Ces propos, odieux, du journaliste Thomas Misrachi, militant de l'ADMD, sont accueillis sur tous les plateaux. Ils sont ceux de l'eugénisme. Nos consciences doivent se révolter..."
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
7. Utile rappel d'Alexandre del Valle... :
Paru en 2018, chez L'Artilleur; 560 pages, 23 euros...
Plus l'on tue au nom d'Allah, plus l'Occident combat "l'islamophobie" et plus on parle en bien de l'islam pour ne "pas faire l'amalgame". Tel est le paradoxe de "l'islamiquement correct" selon lequel, loin de déclencher dans nos sociétés culpabilisées une mise à l'index des préceptes sacrés qui justifient la violence jihadiste, la médiatisation des attentats terroristes renforce en fait l'attractivité de l'islam. Alexandre del Valle montre que la violence jihadiste n'est en aucun cas un simple problème sécuritaire "étranger à l'islam" mais bien le plus efficace outil du prosélytisme islamique. Et ceci s'explique d'abord par la lutte obsessionnelle contre "l'islamophobie" exigée par les pôles de l'islamisme mondial, qui aboutit à faire de l'islam une religion intouchable, au-dessus de toutes les autres. L'auteur décrit la stratégie de conquête des piliers mondiaux de l'islamisme sunnite (Ligue islamique mondiale, Organisation de la Coopération islamique, ISESCO, Frères musulmans, Turquie néo-ottomane d'Erdogan) qui prônent la "désassimilation" et cherchent, sous couvert de criminalisation de la critique de l'islam, à soumettre les démocraties occidentales à l'exceptionnalisme musulman. D'où l'évocation récurrente de la supposée "supériorité morale, philosophique et scientifique de l'islam" (dont témoignerait l'âge d'or d'Al-Andalus), envers lequel l'Occident serait redevable. En s'appuyant sur les meilleures recherches historiques, Del Valle dégonfle ce mythe fondateur du suprémacisme musulman. En mettant à jour la complicité entre "coupeurs de têtes" (islamo-terroristes) et "coupeurs de langues" (lobbies anti-islamophobes), Del Valle réalise une démonstration jamais produite à ce jour, et apporte la preuve que le jihadisme et l'islamiquement correct fonctionnent profondément de concert.
À DEMAIN !