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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (20)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Pierre Potain, le "maître vénéré"...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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     Pierre Charles Edouard Potain (1825-1901), par Nadar.

     

    "Devant la douleur" est ainsi dédicacé : "A la haute mémoire de mon maître vénéré la Professeur Potain".

    De "Devant la douleur", pages 48 à 59 (extraits) :

    "Le professeur Potain était l'antithèse vivante de Charcot. Il aimait les hommes d'un cœur
    ardent, infatigable et il voyait surtout dans son art un moyen de les secourir. Sa bonté raffinée s'étendait, de sa famille et de ses amis, à ses clients, à ses élèves, aux inconnus. Toutes
    les forces de son intelligence aux antennes innombrables étaient dirigées vers le soulagement des maux, souvent désespérés, pour lesquels on l'invoquait de tous les étages de la société, de tous les coins de France et d'Europe.
    Sa vie de savant, de chercheur, d'expérimentateur hors ligne était dévorée par les appels, les supplications, les larmes d'une multitude d'infortunés, déjà en route pour les sombres
    bords, dont il était la seule espérance.
    Chacune de ses journées était occupée : le matin par
    l'hôpital, l'après-midi par une trentaine de visites qui remplissaient son petit calepin noir, de rendez-vous à son domicile boulevard Saint-Germain, en face de Charcot; le soir, par un rassemblement d'observations et de notes prolongé jusqu'à une heure et demie, deux heures de l'aube.
    Il gagnait ainsi beaucoup
    d'argent, mais il en distribuait bien davantage, avec un tact, un génie du cœur qui décuplait le prix de ses charités.
    Avec cela, il était d'une petite santé, d'un physique souffreteux, à la fois sublime et ingrat, qui l'apparentait à Pascal et à Erasme.
    De chaque côté de son grand nez, ses yeux divergents, globu-
    leux et pleins de pitié se conjoignaient pour observer son consultant, pour pénétrer au fond
    de ses cryptes, dans ses replis les plus secrets.
    Sa voix basse et douce effleurait le secondaire, résumait le principal, réconfortait, rassurait.
    Ses oreilles avaient la courbe de l'auscultation. Ses mains, assez fortes, étaient satinées et habiles,
    écartaient la chemise ou la chemisette avec une adresse de chambrière.
    Au chevet des agonisants, le docteur Potain devenait immatériel, impalpable, tel qu'une lueur de phare sur les flots. Combien ont disparu, emportant la vision angélique de cette héroïque laideur !
    Une mère me disait : "Sa mère a dû pleurer à le regarder quand il était enfant. Mais quelle
    joie pour elle, dans le Ciel, quand elle le voit faire aujourd'hui !"
    La Providence m'a permis d'approcher, pendant plusieurs années, ce grand maître, de
    recueillir pieusement ses avis, ses conseils, de les graver dans ma mémoire.
    Je n'ai perdu aucune de ses paroles, si mesurées et toujours
    d'une parfaite syntaxe, aucun de ses divins sourires, aucune des inflexions sourdes et vives qu'il accentuait parfois d'un frottement
    de l'index contre sa narine droite, et d'une tape sur sa petite calotte de chef de service.
    Je vois son tablier, que dépasse le manche du stéthoscope, sa vareuse, le gros crayon bleu dont
    il dessinait, sur les draps, les courbes d'une fièvre ou la cadence d'un rythme cardiaque, l'appareil à l'aide duquel il enregistrait le mouvement du pouls, la tension artérielle.
    Je sens, sur mon épaule, l'empreinte affectueuse de ses
    doigts et sur ma joue le baume de son baiser, le soir de la mort de mon père.
    Son image bénie est de celles vers qui je me tourne aux heures amères ou graves, pour demander un réconfort.
    C'était un clinicien extrêmement ferme et qui avait le sentiment de sa valeur. Appelé en même temps que Charcot au chevet d'Alphonse Daudet, souflrant d'une forte bronchite, il recommença l'auscultation que son illustre confrère venait d'achever, sans tenir aucun compte du "mais je suis fixé" de celui-ci.
    Une autre fois, cinq ou six professeurs notoires discutaient sur le cas d'un malade, d'une sciatique compliquée. Aucun ne l'avait examiné. On en était au choix du remède. Alors Potain : "Eh bien, messieurs, je demande, moi, à voir celte jambe."
    Il se méfiait des théories et des thèses et ne généralisait qu'exceptionnellement.
    Quand il avait achevé un examen, il tombait dans une longue méditation, que nous nous gardions d'interrompre, le regard en introspection, le visage incliné de côté, ainsi que s'il percevait, de très loin, le confidentiel chuchotement de la nature. Il en oubliait la circonstance, ses obligations, l'heure de son repas. Il sortait de cette rêverie brusquement quelquefois, par un "ah bah !" retentissant, à l'aide duquel il se raillait de lui-même.
    Je me rappelle, à la Charité, un malheureux atteint d'un énorme anévrisme de l'aorte, lequel avait rongé peu à peu la cage thora-
    cique et battait sous la peau. Nous attendions, d'une minute à l'autre, l'issue fatale. M. Potain, chaque jour, passait une grande heure
    auprès de ce condamné. Il revenait dans l'après-midi s'informer de ses nouvelles. Il souffrait visiblement de son impuissance. Un après-
    midi, jugeant le moment terrible arrivé, par un beau soleil d'été qui tombait des hautes fenêtres dans la triste salle, il demanda de
    l'ouate et des bandes, emmaillota lui-même, avec des précautions infinies, le torse tremblant. Il achevait à peine, que ce pansement in extremis devint rouge comme une écharpe de toréador... et voici le maître qui serre avec amour, contre son épaule trempée de sang, la pauvre tête épouvantée et oscillante, lui fait ainsi franchir le grand passage.
    Quand un convalescent bien minable s'apprêtait à quitter le service, M. Potain, au moment du départ, lui glissait un billet de cinq
    cents francs dans la main. S'il s'agissait d'une femme d'ouvrier, d'une mère de famille, c'était
    davantage. Ceci fait, il se sauvait à grandes enjambées, comme un voleur, sans écouter les remerciements, les balbutiements de la gratitude.
    Nous devions le suivre à la course. Sa voiture, entrant à l'hôpital, était accompagnée souvent jusqu'au fond des cours par quelque hâve et livide purotin, par une ménagère dépenaillée, auxquels il remettait un des louis dont il avait toujours, à même la poche de son gilet, une ample provision, à tout hasard.
    Nous nous demandions, avec mon cher ami Vaquez, interne dans le même temps que j'étais externe,
    quelles sommes notre patron distribuait ainsi du 1er janvier au 31 décembre ? C'était sûre-
    ment une petite fortune.
    La chose se savait, les gens abusaient, car il y a du mauvais monde même parmi les
    pauvres, mais M. Potain se fichait bien que l'on se fichât de lui. Il se reposait en donnant et répondait aux observations de ses élèves par un "ah bah !"... cette fois ironique.
    Comme Charcot, il aimait la bonne littérature et la bonne musique, en particulier Beethoven. Fréquemment il citait les classiques, Racine, Pascal, Saint-Simon et aussi le Chateaubriand des "Mémoires d'outre-tombe", dont
    la phrase harmonieuse l'enchantait. Son cours à l'hôpital était très suivi, bien qu'il parlât trop bas, avec des sursauts de la voix qui étonnaient ses auditeurs.
    On ne pouvait apprendre qu'à son école la pathologie du cœur
    et des vaisseaux, les signes prémoniloires de la tuberculose et de la néphrite interstitielle.
    Il fallait le voir ausculter avec de longs appuis, des interruptions, des reprises, pour se rendre compte des paysages auditifs, visuels, dans lesquels il se promenait par l'imagination, des pespectives qu'il découvrait, en véritable explorateur de l'organisme. Aucun souffle, au-
    cun frémissement, aucun bruit de galop, si léger fût-il, ne lui échappait. Son ouïe valait
    celle de tous les Indiens de Fenimore Cooper.
    Elle décomposait les sons superposés. Elle distinguait l'imperceptible durcissement d'une
    valvule, le retrait d'un filet de sang. Jugeant le détail, Potain appréciait l'ensemble avec une sagacité incomparable, prévoyait les complications et combinait les remèdes en conséquence.
    Il est un des très rares médecins qui aient su administrer la digitale et la quinine, de même que l'Anglais Sydenham fut presque
    le seul à savoir jouer de son opium. Les médicaments sont des arcanes, que pénètrent, après de longues années d'expérience, quelques véritables sorciers.
    La rédaction d'une ordonnance parfaite exige autant de génie que
    de bon sens.
    Ce méticuleux pouvait être distrait. Il nous racontait qu'un soir de fête de famille, car il adorait la jeunesse, il s'était laissé faire, à l'aide dun bouchon brûlé, une superbe paire de moustaches. Entre temps, on l'appelait auprès
    d'un client. Il montait en voiture sans se rappeler qu'il était grimé et ne comprenait rien à la stupeur du malade et de l'entourage, qui
    le voyaient arriver ainsi transformé. Ce souvenir provoquait son bon rire, joyeux et frais comme celui d'un enfant ou d'un saint.
    Une seule fois je l'ai vu se mettre en colère. Il avait, comme garçon de salle à la Charité, un bonhomme broussailleux, barbu, pas bête, débrouillard, gouliâfre et quelque peu pochard, qui s'appelait Ferdinand.
    L'armoire de Ferdinand, comparable au nid de la huppe, renfermait les objets les plus hétéroclites, de la ficelle, des anchois, de l'eau-de vie, du sucre, un manuel du parfait infirmier et des vieux boutons.
    Ayant ponctionné une pleurésie intéressante, M. Potain avait recommandé expressément qu'on lui gardât le liquide. Le pauvre
    Ferdinand, étant ivre, renversa le flacon dans sa cachette, englua ses trésors et reçut du patron, par-dessus le marché, une avalanche
    d'injures véhémentes, qui se termina par un billet de cinquante francs.
    En suite de quoi nous dations de là les éphémérides de la Charité : "Monsieur, c'était quinze jours, un mois après le suif à Ferdinand." - "Ah ! oui, la
    perte du liquide pleurétique... sacré diable d'animal !"
    Le service Potain était naturellement très recherché. Les meilleurs de la Faculté sollicitaient l'honneur de faire partie de cette clinique. J'ai connu là l'excellent Foubert, aujourd'hui disparu; Sapelier, qui s'est fait
    depuis une belle clientèle; Paul Delbet, médecin de grande valeur, qu'il ne faut pas confondre avec son cousin , le chirurgien penseur
    Pierre Delbet, et enfin Henri Vaquez, le maître actuel de la pathologie du cœur et des vais-
    seaux et le successeur de M. Potain.
    C'était un milieu agréable et sans morgue, beaucoup plus humain que celui de la Salpêtrière et où le
    malade n'était pas considéré comme un simple support de la maladie. La merveilleuse bonté
    du chef rayonnait sur tout le monde, enlevait même à l'hôpital cet aspect rébarbatif et impersonnel, cette odeur fade qui impressionnent tellement les pauvres gens. Des habitués, atteints d'un vulgaire rhumatisme chronique, venaient là faire leur petite saison de villégiature, participer au régal de la double portion, se requinquer dans cette atmosphère familiale.
    J'en ai vu qui se plaignaient à M. Potain de la trop grande fréquence de la purée de pois cassés. Il répondait avec douceur : "Cela sort un peu de mes attributions. Néanmoins, j'en parlerai à la direction. Il importe en effet de
    varier les menus."

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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            1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

     

    1. Trois points de vue d'Aymeric Chauprade : * sur l'Ukraine ( TV Russia Today, en anglais) : https://www.youtube.com/watch?v=lCBAXtc03-I&feature=youtu.be 

                                                                                      * sur les relations de la France avec l'Arabie saoudite : http://www.realpolitik.tv/2014/01/france-arabie-saoudite-une-dangereuse-alliance/ 

                                                                                      * tribune sur Bd Voltaire : http://www.bvoltaire.fr/aymericchauprade/france-arabie-saoudite-liaison-dangereuse,48155

    2. Le rapport des Préfets qui accusent le laxisme judiciaire : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/29/01016-20140129ARTFIG00634-insecurite-quand-les-prefets-relaient-l-exasperation-des-policiers.php

    3. Gaz de schiste : Jean-Marie Chevalier, "Dire non avant de savoir est totalement absurde" : GAZ DE SCHISTE.jpg

    4. Sur le Blog de Jean-Dominique Merchet : l'Amiral Guillaud se livre...  http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/amiral-edouard-guillaud-nous-devons-etre-immensement-fiers-nos-armees-8587

    5. Théorie du Genre à l'école : Peillon piégé, comme Valls et tout le PS, par ces musulmans dont ledit PS a cru finaud de faire sa nouvelle "base électorale" (!) : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/29/01016-20140129ARTFIG00649-boycott-de-l-ecole-le-cfcm-trouble.php

    6. Marcher pour la vie : MARCHE POUR LA VIE.jpg

     

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Communiqué :

     

                               Signez la pétition / Qui sommes-nous ? / Contact/ Twitter / Facebook2. 

     

     

     

    2. Communiqué :

    http://img15.hostingpics.net/pics/229473LOGOTVLibertes11.png

    "Nous commencerons à diffuser nos programmes le 30 janvier avec un journal d’information quotidien à 19h00..." 


    http://www.tvlibertes.com/

    Qui sont-ils ?

    Lors des manifestations contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, nous avons constaté un décalage grandissant entre les attentes des Français et le traitement de l’information par les médias classiques, particulièrement pour le premier d’entre eux : la télévision.
    En dépit du succès historique de ces manifestations, qui ont rassemblé par trois fois plus d’un million de Français de toutes conditions dans les rues de Paris, toutes les grandes chaînes de télévision se sont obstinées à dépeindre cet authentique mouvement populaire comme une réaction marginale, sous-évaluant systématiquement le nombre des manifestants et caricaturant leurs revendications.
    Après un mouvement d’une telle ampleur, nous ne pouvions pas ne pas redonner la parole à ces Français jusqu’alors silencieux, majoritaires dans le pays et qui n’étaient montrés à la télévision que pour les ridiculiser.
    C’est aussi pour pallier ce manque que nous créons TV Libertés, qui montera progressivement en puissance à partir du début de l’année prochaine, avec une augmentation progressive des temps de diffusion et du nombre de téléspectateurs.
    Pour produire nos émissions, nous avons réuni une équipe de journalistes et de professionnels experts des médias, ainsi que plusieurs personnalités reconnues du grand public pour leur qualité.
    Cette nécessité d’être en phase avec les attentes des Français nous oblige à répondre à leur demande d’une meilleure information et d’un média qui leur parle et les représente. Cette contrainte apparente est en réalité la force de TV Libertés.
    C’est elle qui assurera que nous produirons une chaîne de qualité, tant sur le plan de la rigueur de l’information que de la richesse des émissions.
    TVLibertés

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

  • Chronique de la France qui souffre : à Rennes, un commerçant chassé par le ”terrorisme halal”; à Marseille, Ali et les t

    Quand les Français en auront marre... 

    1. A Rennes, terrorisme halal (lu dans Le Mensuel de Rennes) : 

    Au centre commercial Italie, dans le quartier rennais du Blosne, le boucher-traiteur a définitivement fermé ses portes fin avril. "Usé par les pressions", le commerçant a vendu ses murs. Début juin, dans un local rénové, s’installera une boucherie halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes. En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? "Parce que j’avais le malheur de vendre du porc !", assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : "A mort les porcs, on vous saignera."

    Selon le quadragénaire, les intimidations sont allées jusqu’aux menaces physiques. "Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore."  

    "Comme les fois précédentes, j’ai déposé plainte au commissariat. Comme les fois précédentes, les policiers ont refusé de se déplacer pour constater. Je suis amer." La pharmacienne relève aussi une montée de l'intolérance Lire la suite dans Le Mensuel de juin, actuellement en kiosque 

    2. A Marseille, Ali Ressa, 24 ans, a "tessonisé" Joachim : trois plaies ouvertes, 19 points de suture; mais il prétend que c'est Joachim qui est tombé sur un morceau de verre : quel maladroit, aussi, ce Joachim ! non, mais, vraiment !...

    3. Sur la plage des Catalans, toujours à Marseille, une trentaine de "jeunes" s'amusent; jusque là, "ça va"; même quand un bébé prend du sable dans les yeux, ce n'est pas ce qui peut lui arriver de mieux, mais, enfin, sur une plage de sable, un jour de grosse affluence, on peut admettre l'accident involontaire; oui, mais voilà : ce gros balourd de papa du bébé a eu l'audace de ne pas être content : déjà, c'est un scandale; pire, il aggrave son cas en le disant aux "jeunes" : là, vous êtes, bien d'accord, c'est carrément de la provocation, de la stigmatisation, du "dérapage", du "nauséabond", enfin, bref, tout ce que nos bobos/gauchos/trotskos peuvent imaginer comme mots pour décrire l'innomable. Ce papa doit être un nazi, un nostalgique d'Auschwitz ou quelque chose comme çà. Nos vaillants lascars (ils sont trente tout de même, trente contre un), excités par une virago hystérique, se mettent à tabasser la père. Le policier chef de poste intervient : que croyez-vous qu'il arriva ? Les trente jeunes, illico, le prennent en poids, "l'empoignent" - nous disent les deux journaliste de La Provence, Magali Judith et Romain Luongo (1) - "pour le diriger  vers la mer et le plonger sous l'eau. Une tentative de noyade".

    On ne peut pas dire que les deux journalistes aient "menti" dans leur relation des faits; il n'en demeure pas moins que le mot d' "asssassinat" était plus indiqué : tentative d'assasasinat par noyade... Les médecins sont formels : il y a de gros risques de séquelles et "il pourrait y avoir un risque de paralysie faciale" !

    Soyons sérieux : des voyous pareils n'ont rien à faire chez nous. IL est normal que la France traite ses propres délinquants (violeurs, assassins, trafiquants etc...). Mais qu'elle en importe ne nous paraît pas la chose la plus utile. Et s'il s'agit de "jeunes" à qui - ou aux parents desquels - on a follement donné un rectangle de plastique en leur disant "est français !", comme on dit aux électeurs "a voté !", nous ne sommes pas d'accord; et, comme Caton l'ancien, à temps et à contretemps, nous lançons notre "Delanda est", pour "dé-poubelliser" la France : DECHEANCE/EXPULSION ! 

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    Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf 

    (1) : ces deux "faits divers" (!), particulièrement inadmissibles, sont relatés dans le même numéro de La Provence, du mardi 9 Juillet : page 4 pour "Ali baba-lafreur", et page 3 pour les héroïques "trente jeunes contre un"; ils le sont t aussi, avec une variation du chiffre des agresseurs (vingt au lieu de trente) par Le Parisien : http://www.leparisien.fr/marseille-13000/video-marseille-une-vingtaine-de-jeunes-tentent-de-noyer-un-policier-a-la-plage-09-07-2013-2967287.php

    DERNIERE NOUVELLE : cette note a été rédigée mardi, dans la foulée de la lecture de la presse, nationale et régionale; mercredi, et toujours dans La Provence, Romain Luongo, dans un article nettement plus sévère pour les voyous, annonce qu'on a arrêté "les deux principaux auteurs de l'agression du policier"; "ils encourent une lourde peine", écrit-il, oui, mais... ils sont mineurs : le garçon a 15 ans, la fille 16. On a compris : même si Romain Luongo rappelle que "le Code pénal prévoit la perpetuité pour ceux qui se sont rendus coupables de tentative d'homicide en réuniuon sur une personne dépositaire de l'autorité publique", il ne peut qu'écrire également - et c'est là qu'on peut s'attendre à tout, vu l'état d'une partie de la magistrature... - : "...même si la minorité des suspects adoucira la sentence..." 

    La sentence "Déchéance/Expulsion", elle, ne souffre aucun adoucissement....

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... : 

    1. Avec Polemia, retour sur "l'imposture" de "l'affaire Méric" : http://www.polemia.com/laffaire-meric-ii-les-remous-dune-imposture/

    2. "Le bordel pour tous", Editorial de Jacques de Guillebon dans "La Nef" : http://www.lanef.net/t_article/le-bordel-pour-tous-jacques-de-guillebon-25756.asp

    3. De Mgr Podvin, sur l'embryon humain : http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/les-1000-signes-du-porte-parole/si-peu-de-difference-entre-nous-16888.html

    4. Un djihadiste français exhorte au combat pour l'Islam : mais n'a-t-il pas renié ce qui faisait de lui un Français ? On appelle cela un renégat... : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/07/16/un-djihadiste-francais-exhorte-ses-freres-de-france-a-combat.html

    5. Du Pape François sur "l'Argent Roi" (chez nous, cela rappelel quelque chose...) : http://www.riposte-catholique.fr/osservatore-vaticano/pape-francois-largent-est-roi-et-lhomme-un-dechet#.UeuNTqwSrnk

     

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Envoyé par Jean-Louis Faure, sur "Immigration et bourrage de crâne" : Et l’on commence à voir fleurir des puissantes réflexions sur le bienfondé de la loi du 11 Avril 2011, interdisant que le visage soit dissimulé dans les lieux publics. Un concentré de la perversion du raisonnement est ce matin sous la plume d’un certain De Barochez, ancien du Fig, qui ose écrire : « …l’interdiction absolue du port du niqab, inscrite dans la loi depuis 2011, est non seulement ardue à appliquer, mais en outre disproportionnée par rapport à l’objectif recherché, vu l’importance des droits individuels qu’elle affecte : liberté d’expression, liberté de convictions, liberté de circulation dans l’espace public. La dérive salafiste d’un courant minoritaire de l’islam de France n’est pas une question de simple police … ». Quelle grandeur d’âme !

    Car selon ce grand connaisseur de l’islam, la dérive salafiste est marginale. Alors qu’elle est désormais majoritaire chez les musulmans, et qu’en outre, vu de chez eux il ne s’agit ni d’un extrémisme ni d’une maladie honteuse. Que reste-t-il au bon peuple comme moyen de réactions devant de telles âneries.
    Ce monsieur ignore de toute évidence un chapitre que l’on étudiait en philo dans les années 1960, la relation entre le vêtement et la civilisation. Comme si les Européens de souche s’habillaient aujourd’hui comme à l’époque de Charlemagne. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
    Trahison des clercs …

    Lien : http://www.lopinion.fr/21-juillet-2013/voile-liberte-violence-2243

    2. Eclisses et énigmes (sur la page facebook d'Hélène Richard-Favre) : http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/07/21/eclisses-et-enigmes-244662.html

    3. Sur "le grand cahuzacage" (envoyé par Jean-Louis Faure) : Le principe même d’une commission d’enquête à l’AN est pervers, car elle se téléscope avec une information ouverte chez les Juges Van Ruymbeke et Le Loir. Aucun des points clé du cursus de ce monsieur Cahuzac ne peut être abordé sans des enquêtes approfondies, car tout découle d’un énorme conflit d’intérêt: passer du cabinet du Ministre de la Santé à la création d’une société de conseil en pharmacie, au profit des mêmes entreprises qui font le siège du ministère pour des décisions aussi cruciales que le prix de vente des médicaments et le taux de remboursement par la Sécu. Comme le dit le billet, le meilleur est à venir …
    Cela nous aura au moins permis de revoir l’indépendantiste guyanaise dans son rôle de harpie lien http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/taubira-son-passe-que-les-medias-taisent/
    Elle garde les sceaux ?
    Quant à De Courson, sa seule préoccupation est de saturer les media avec un énorme mensonge, faire croire qu’il était opposé à l’arbitrage dans le dossier Tapie – CL, alors qu’il a soutenu la procédure.

  • Réponse à une réponse...

              Un lecteur attentif me fait l'amitié de rédiger un commentaire sur mon billet traitant du Kosovo et de la Serbie; dans une démonstration argumentée et rigoureuse -où pointe l'érudition...- il me fait pas moins de sept remarques, toutes basées sur des faits historiques indéniables; je lui donne acte bien volontiers de tout ce qu'il me dit, d'autant plus que, n'étant pas historien, et n'en ayant pas les compétences, mon propos n'était pas d'écrire un article "historique" ni d'épuiser le sujet ( après le lecteur?...). Tout le monde sait bien que, dans les Balkans compliqués, la situation est depuis fort longtemps proche de l'inextricable.... ; et je connais mieux les mondes ibériques, issus de l'Espagne et du Portugal, que ceux de l'Europe centrale et orientale; à défaut de bien les connaître, j'ai pour ceux-ci l'estime et l'intérêt que l'on peut porter à de vieilles Nations, où la France a toujours été perçue -et l'est encore- avec amitié... Mon but était et reste tout autre: je m'intéresse au "mental" de l'Europe, et je raisonne du point de vue de notre mémoire commune, de notre inconscient collectif commun.

              Aujourd'hui, où d'une certaine façon la menace musulmane contre l'Europe peut paraître reprendre quelque consistance, je faisais référence aux deux époques où l'Islam a attaqué militairement notre Europe chrétienne. La première attaque , par l'Ouest en 711, fut immédiatement repoussée par les Francs de Charles Martel et, plus difficilement (il leur fallut huit siècles!) par les espagnols et les portugais, qui ont trouvé dans cette lutte séculaire l'occasion de refonder leur nationalité; la deuxième attaque eut lieu à l'Est, à partir de la conquête de Constantinople en 1453; elle devait mener les musulmans aux portes de Vienne, où elle ne fut définitivement stoppée qu'en 1683: mais pendant ces deux cent trente années, les peuples européens conquis ont fait tout ce qu'ils ont pu pour résister, ne pas renier leur Foi ni se renier eux-mêmes; certains ont cédé, mais dans l'ensemble la majorité est restée fidèle face aux envahisseurs, et c'est à cet héroïsme que j'ai voulu rendre hommage; c'est pour cet immense service rendu à l'Europe et à sa Liberté -donc à nous aussi...- que j'ai voulu témoigner la gratitude de tout européen lucide, heureux de n'être pas tombé dans la situation des égyptiens d'aujourd'hui (étrangers dans leur propre pays) ou des chrétiens en terre d'Islam, qui n'ont le chois qu'entre trois possibilités: la conversion forcée à l'Islam, l'exil, ou la "dhimmitude", c'est à dire un statut inférieur, une vie "bouchée"...

              On ne peut que constater qu'aujourd'hui, à Constantinople, il n'y a plus de chrétiens, alors que ceux-ci représentaient 100% de la population lors de la conquête musulmane; osons la formule: les Turcs, c'est Hitler qui a réussi! Peut-être qu'après avoir rendu ce service immense à l'Europe, les Serbes (et les Autrichiens, et d'autres...) ont commis des erreurs et des horreurs; c'est même probable; qui n'en a pas commis? héritier et dépositaire de la révolution et de ses abominations, le président français était peu fondé à donner des leçons de morale aux serbes sur le Kosovo, et à approuver une monstrueuse punition collective!

              On voit donc bien que je ne me place pas du tout du strict point de vue "historique" et du genre "qui a tort/qui a raison?", mais du point de vue d'un simple citoyen de l'Europe, restée libre de l'asservissement dans lequel sont tombées ces grandes cultures antiques: la Perse, la Syrie, l'Egypte, la Phénicie, l'Assyrie...; on voit ce qu'elles sont devenues, sous l'éteignoir de l'Islam! J'ai conscience que ce point de vue et ce jugement sont partiels, et donc forcément excessifs et, en partie, partiaux; et qu'ils ne peuvent prétendre (c'est pourquoi ils n'y prétendent pas) à la rigueur scientifique. Il n'en demeure pas moins qu'ils ne peuvent pas être dénués d'une part de justesse et de vérité, et je maintiens donc qu'aux Serbes, qui nous ont tant aidé, on ne pouvait pas "faire ça": pas "çà", pas "comme ça"!......Le mot de la fin reviendra d'ailleurs à mon interlocuteur, puisqu'aussi bien il nous met tous d'accord de ce point de vue là en concluant son intervention (c'en sont les derniers mots) en évoquant, à propos du peuple serbe, "la hauteur de son héroïsme"...

  • La Dizaine de MAGISTRO... avec une très originale ”Lettre à Napoléon”, de Henri Hude.

       * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)   

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)    

     

    * Gabriel ROBIN , Ambassadeur de France : Le mariage homosexuel : le vrai problème
    * Béatrice BOURGES, Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance : Du mariage des personnes de même sexe
    * Roland HUREAUX, Essayiste : Réponse au mariage entre personnes du même sexe
    * Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle : 'Quelques heures de printemps'
    * François JOURDIER, Officier, Contre amiral (2S) : Grandeur et décadence
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Un sondage subversif
    * Yves-Marie LAULAN, Economiste, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations  : "Defense et illustration" de François Hollande, ...
    * Béatrice BOURGES, Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance : Demandons un referendum !
    * Henri HUDE, Maître de conférences, Directeur du Pôle d’éthique à Saint-Cyr Coëtquidan :
    Lettre ouverte à… Napoléon
    * Marie-Noëlle TRANCHANT : Journaliste culturelle : Quand le cinéma s'interroge sur l'euthanasie


    D'accord avec... la très originale "Lettre à Napoléon", de Henri Hude :

            Sire,
            Vous sortez du Purgatoire où vous étiez à jeun de toute politique internationale. Vous avez droit aux nouvelles, à moi de vous les donner. L’espace est court, je serai bref.
            Ce n’est que la politique des hommes. Ici-bas, on connaît mal la politique du diable, et les points de tangence entre l’une et l’autre. Et Dieu sait la pensée de Dieu.
            Pour centre de perspective, Washington.

            La situation des États-Unis évoque la vôtre, en 1812. C’est au moment où votre puissance avait culminé, que vous glissiez dans la démesure. Talleyrand retiré, les amis de la France tristes, vos fantoches à vos bottes. L’expiation commença, à la fin de l’année. "Pour la première fois, l’aigle baissait la tête."
            Certains disent que l’empire libéral des États-Unis est fini. Ce n’est pas vrai. Ils ont de très beaux restes et ne rabattent rien de leurs ambitions. Ce grand pays a dû sa fortune à sa sagesse politique et au suicide de l’Europe. Que fut cette sagesse ? Pas de démocratie idéologique ; un régime mixte, une république aristocratique, qui est une classe entrepreneuriale ouverte, assumant l’intérêt national, donnant large part au peuple, via le développement industriel ; les traditions classiques de l’Europe ; une vaste classe moyenne ; un compromis entre la religion chrétienne et la grande philosophie des Lumières. Tout cela s’érode. Ils adoptent la social-démocratie au moment où elle fait faillite en Europe. Plus d’aristocratie d’industriels, mais une oligarchie de financiers. Bonne pour un peuple sensé, leur Constitution divise des idéologues. Ils appellent Démocratie l’application d’une idéologie, qui est le communisme à l’envers, folie du tout privé remplaçant celle du tout public. Les effets ? Attristants. Le militarisme ? À son comble. La guerre, perpétuelle. Pourraient-ils vivre sans ? Sire, vous ne le pouviez plus. Eux, pas davantage.

            Deux logiques s’opposent : celle de l’empire et celle de la République. À l’horizon, une dictature de l’exécutif ? La sécurité nationale justifie tout. Comme vous, Sire, ils aspirent à l’empire par impuissance à se croire en sécurité dans un jeu d’équilibre et sans pouvoir absolu. Le monde entier n’aspire-t-il qu’aux bienfaits du libéralisme ultra-individualiste ? Il faudrait qu’il propose des perspectives attractives. Il a mis l’Europe à genoux, les pays arabes sens dessus dessous. Il a fonctionné, aux USA, en raison de leur singularité historique. Il y fonctionne moins bien. En exportant un bonheur, qui met la pagaille partout ailleurs que chez eux, ils ont inventé l’art de dominer tout le monde sans avoir l’air d’y toucher. Après avoir détruit le nazisme et le communisme, ils sont en train de devenir, sur le mode libéral, ce que la France fut un temps, Sire, à cause de vous : la puissance idéologique et militariste visant à l’empire universel. L’ONU ? Leur faux nez, ou une impuissance. L’OTAN ? Leur outil docile. L’UE, un castrat, une confédération du Rhin. Ils ne savent plus ce que signifie le mot "égalité" entre des nations. La démesure prépare leur perte, Sire, comme elle a brisé votre empire.

            C’est le dessein arrêté des États-Unis de mettre au pouvoir les Frères musulmans, sauf dans les monarchies pétrolières. Les gens trop honnêtes ont du mal à comprendre que le pétrole n’a pas d’odeur, et le pouvoir pas de religion. Richelieu abaissait les Protestants de France et s’alliait à ceux d’Allemagne, en lutte contre les Habsbourg. Les États-Unis tiennent les monarchies pétrolières, qui tomberaient sans eux. Par elles, ils tiennent les partis islamistes, qu’ils ont infiltrés depuis longtemps et que les pétroliers financent. Les services secrets britanniques, puis américains, ont toujours fait monter les Frères musulmans, contrepoids aux nationalistes arabes laïques. Face à un barbu, on ne sait jamais si c’est un pieux musulman, ou un agent de la CIA. Un grand État, dans des démocraties novices, peut tirer les ficelles. Les islamistes aussi sont corruptibles. Leurs gouvernements savent qu’ils vivent grâce aux investissements, et à la manne des pétroliers. Venus au pouvoir, ils ont le choix : soit gérer cahin-caha une démocratie "normale" de seconde zone – en somme, devenir des démocrates-chrétiens musulmans. En deux générations, le démocrate mangera le musulman. Soit ils se rebiffent. En ce cas : diabolisation, subversion, révolution, intervention, démocratisation, anarchie, domination – retour au cas précédent. Pour 'désislamiser' les pays musulmans, rien de mieux que des partis islamistes modérés. Cela dit, trop 'désislamiser' point ne faut. Il faut à l’idéologie libérale un religieux repoussoir. L’inquisiteur date trop, le barbu est incontournable. Le monde arabe ne doit pas devenir trop fort et l’empire libéral n’a pas intérêt à éradiquer une religion à ses yeux opportunément rétrograde. On serait plus tranquille encore si des raisons humanitaires allumaient une guerre entre sunnites et chiites. Tout ça est un bon jeu. Il permet de voir venir.

  • ”Terrifiante réalité” : quand La Provence dénonce l'échec d'une ”nouvelle société” installée grâce au terrorisme intelle

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            Nous auront-ils assez bassinés avec leur multi-culturalisme, leur diversité, leur pluri-ethnisme enrichissant... nous imposant par des décisons étatiques, venues d'en haut, donc, mais nullement demandées ni souhaitées par le peuple d'en-bas, des populations nouvelles et trop diférentes de nous, et en nombre déraisonnable...

            Ce qui devait arriver arriva, et arrive tous les jours un peu plus : une part importante de ces populations nouvelles ne pourra pas - le souhaite-telle, d'ailleurs ?... - trouver ici des conditions de vie normale (travail, logement, formation...); elle s'est donc installée, et s'installe de plus en plus, dans une marginalité qui devient une plaie sociétale : de varies Mafias se sont solidement impalntées partout en France, vivant et prospérant allègrement de trafics divers et variés : prostitution, vols, armes, drogue...

            Aujourd'hui, pour la énième fois, La Provence tire la sonnette d'alarme, dans sa Une : La terrifiante réalité, directement issue de cette politique insensée du multiculturalisme et du multitout imposée depuis cinquante ans, par une idéologie perverse et pernicieuse, non seulement au peuple français mais aux peuples européens.

            Ce qui ne pouvait qu'arriver arriva, et arrive tous les jours un peu plus : au lieu de s'intégrer et de s'assimiler, ces masses énormes, arrivées pour ainsi dire d'un coup, se sont cassées en deux : une partie, au comportement correct, essaye tant bien que mal, "de s'en sortir" et "d'y arriver"; elle est gênée, dans ses efforts, par une autre partie, toute aussi nombreuse qu'elle, et probablement plus, qui n'a pas ses scrupules et qui a  très vite, et définitivement, choisi : plutôt la Mafia et les délinquances, avec "le fric facile", que la vie "normale", l'intégration et l'assimilation.....

            Seuls ceux qui ont des yeux pour voir mais ne veulent pas voir ne le voient pas, et pour cause; et ceux qui ont des oreilles pour entendre, mais ne veulent pas entendre.....

              Alors, maintenant, La Provence nous redit, pour la énième fois, ce que tout le monde sait et voit : "on" a des-homogénéeisé la France, "on" l'a transformée, sans lui demander son avis et contre sa volonté, en une mosaïqsue de clans et de communautés; on en a fait un amoncellement de barils de poudre, avec plein de boites d'allumettes à côté.....

             "Point de vente de l'Obélique de Mazargues : 300 euros par jour"; "Comment on écoule 120 grammes par jour à Mazargues"; "j'ai organisé la revente de cannabis devant chez moi; je l'achetais à La Castellane ou à Font-Vert, un demi-kilo par semaine"; "règlements de comptes et violences en toile de fond"; "je devais acheter le kilo à 650 euros en Espagne pour le revendre 1.250 euros à Marseille"; "point de vente de la Résidence Le Bengale, chiffre d'affaires : 500 euros par jour"; "achevé sur le bitume à la kalachnikov"; "treize morts et quatre tentatives en 4 mois"....

               Voilà le vingtième de ce que l'on trouve dans les pages 1, 2 et 3 de La Provence de ce samedi 12 mai 2012 : ce n'est pas nous qui l'inventons.... 

            Et, pendant ce temps-là, les Marseillais continuent de payer des impôts locaux (Taxe d'Habitation et Taxe foncière) de plus en plus lourds, à la limite proche du confiscatoire, et qui deviennent chaque année plus insupportables, étant donné qu'au lieu de servir à construire une ville "normale" (comme dirait le nouveau Président...) ils ont en échange une ville de plus en plus sale, de plus en plus mal tenue, de plus en plus violente et dangereuse.....

            Il n'y a plus de solutions "traditionnelles" possibles : la réponse n'est pas d'augmenter le nombre de policiers, mais de changer nos lois, afin de déchoir et expulser des malfrats qu'on n'aurait jamais du accueillir chez nous. Ceux qui pensent autrement vont-ils, à la longue, engager 30 millions de policiers pour surveiller les 30 autres millions de Français ? Soyons sérieux : "on" a poubellisé Marseille, et la France, et ce n'est pas par une augmentation du nombre des policiers qu'on résoudra le problème, c'est par une opération chirurgicale...

            Il faut changer et durcir nos lois, déchoir et expulser tous ceux qui doivent l'être, qui sont, d'ailleurs, en grand nombre; "on" a créé une situation intenable, invivable, insupportable, il faut maintenant assainir les choses, assainir et Marseille et la France..... 

  • Document, à conserver ”à titre informatif” : retour sur un sondage de l'Ipsos...

    (Comme tout sondage, celui qui suit ne vaut qu'en tant qu'information parmi d'autres; les sondages, il ne faut ni les rejeter à priori, ni leur acorder une importance plus grande qu'ils n'en ont....) 

            L'insitut IPSOS a publié - le 4 août 2011 - un sondage « Vision globale sur l'immigration », mené entre le 15 et 28 juin auprès d'un échantillon représentatif de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède. Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C'est une des premières fois que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays.

             Les résultats mettent à mal la rengaine habituelle du mieux vivre ensemble et de la diversité multiculturelle. Les sentiments négatifs vis à vis de l'immigration ne peuvent plus être considérés comme le fait des extrémistes de droite et des populistes, comme aiment à le répéter les tenants du politiquement correct et les censeurs : "il y a trop d'immigrants en Europe"..... 

               Question 1 : "Pensez-vous qu'il y a trop d'immigrants dans votre pays ?" (Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas).  

               72% de la population belge affirme fortement que oui, ainsi que 71% des anglais, 67% des italiens, 67% des espagnols, 53% des allemands, 52% des français, 50% des hongrois, 46% des suédois. Premier constat : les immigrés sont majoritairement vécus comme une réalité négative, la moyenne européenne étant de 56%. Second constat : ce n'est pas tant leur nombre que leur niveau d'intégration qui dérange. En France, il y a deux fois plus de musulmans que partout ailleurs en Europe. Pourtant c'est en Belgique et en Grande Bretagne, là où ils refusent le plus vigoureusement l'intégration, qu'ils sont le moins bien perçus.  

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               Question 2 : "Pensez-vous que le nombre d'immigrants à augmenté ces cinq dernières années ?" (Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas). 

               La réponse est un Oui écrasant :  94% en Belgique. Près de 80% des citoyens, en Italie, en Grande Bretagne, en Espagne, en Hongrie, et en France pensent que le nombre d'immigrés a énormément augmenté, tandis que 3% des européens pensent qu'il a baissé.  

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              Question 3 : "Pensez-vous que l'immigration a eu un impact positif ou négatif sur votre pays ?" ( Bleu = très positif. Gris = ni positif ni négatif. Vert = très négatif. Noir = ne sait pas). 72% des belges pensent que l'impact est très négatif ! 64% des anglais, 56% des italiens, 55% des espagnols, 54% des allemands, 54% des français en pensent autant, ce qui ressemble au 57% de non du référendum suisse sur les minarets.   

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              Question 4 : "Pensez-vous que l4immigration impose trop de pressions sur les services publics de votre pays (par exemple la santé, les transports, l'éducation) ? ( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas). Ce sont les anglais, pour 76% d'entre eux, qui se sentent le plus sous pression, suivis de 70% des espagnols, 68% des belges, 58% des allemands, et 56% des français.   

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              Question 5 : "Les immigrants font-ils de votre pays un lieu plus intéressant à vivre ?" ( Bleu = très certainement. Gris = ni plus ni moins. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas). Ils ne sont pas nombreux, les européens qui pensent que l'immigration a un apport positif, 18% des espagnols et des italiens, 19% des belges, 28% des français, 33% des anglais et 35% des allemands. Un désastre pour ceux qui défendent, comme des lobotomisés, que l'immigration est une chance.   

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              Question 6 : "Pensez-vous que l'immigration est bonne pour l'économie ?" (Bleu = très. Gris = ni bonne, ni mauvaise. Vert = pas bonne du tout. Noir = ne sait pas). Là encore, les citoyens européens sont loin d'être convaincus ! 18% des belges, 23% des allemands, 24% des français, et moins d'un anglais, d'un suédois, d'un espagnol et d'un italien sur trois pensent que oui....   

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  • C’est lu dans La Libre Belgique, et c’est à lire, et à faire lire :

            Le point de départ est la politique d’immigration et d’asile. Dès l’entame de son discours, le Procureur général d’Anvers, M. Liégeois, a donné le ton :

             "La fin de la démocratie est peut-être bien proche. Les problèmes deviennent ingérables. L’échec total de la politique de migration en est une expression." ; il dresse un constat très sombre de certains quartiers des villes belges où il dit constater, sur la base d’un tour de table avec les auditeurs du travail des provinces d’Anvers et du Limbourg (soit le ressort de la cour d’appel d’Anvers) une augmentation "des pratiques socio-économiques déstabilisantes" ; il dit remarquer que la plupart des étrangers peuvent disposer d’indemnités de chômage s’ils ont travaillé suffisamment dans leur pays d’origine. Or, ajoute-t-il, des organisations criminelles créent des sociétés qui fournissent de fausses attestations de travail que le travailleur peut acheter. "Nous sommes submergés par ces filières criminelles, ces faux indépendants et sociétés bidons. Surtout à Anvers" ; il s’en prendre également à la politique de l’asile. "Le statut en matière d’asile est détourné : cela vaut aussi pour le regroupement familial qui est beaucoup trop facile." Ce qui pèse sur la sécurité sociale.

            Le plus intéressant est peit-être que le Ministre de la Justice, qui a critiqué la forme, mais pas le fond, de ces propos a laissé entendre "tout ne se déroule pas parfaitement" dans le domaine de la politique d’immigration…..

     http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/682798/un-magistrat-sans-nuances.html

    (lire aussi, c'est très court : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-09-02/le-procureur-general-d-anvers-s-en-prend-a-la-politique-d-asile-860209.php )

     

    Un magistrat sans nuances

            Le parquet général d’Anvers critique la politique de migration. Le ministre de la Justice condamne le ton, mais pas le constat des magistrats.

            Ce sont des mots très durs, excessifs diront certains, qu’ont prononcés jeudi le procureur général d’Anvers, Yves Liégeois et l’avocat général près la cour du travail, Piet Van Den Bon lors de la rentrée judiciaire à la cour d’appel et à la cour du travail d’Anvers.

            Il faut sans doute remonter à la rentrée judiciaire 1997, lorsque le procureur général près la Cour de Cassation, Eliane Liekendael, avait critiqué la Commission Dutroux, pour retrouver un discours de rentrée qui critique de manière si virulente le politique. Mme Liekendael avait alors insisté sur la séparation des pouvoirs.

            Les magistrats anversois se sont prononcés sur un tout autre sujet : la politique d’immigration et d’asile. Dès l’entame de son discours, M. Liégeois, a donné le ton : "La fin de la démocratie est peut-être bien proche. Les problèmes deviennent ingérables. L’échec total de la politique de migration en est une expression." C’est là un jugement que l’on n’attend pas d’un procureur général.

            Même quand l’on sait que M. Liégeois n’est pas un adepte de la langue de bois. Il n’hésite ainsi jamais à faire valoir une opinion tranchée. Invité à s’exprimer devant la commission de la Justice de la Chambre il y a quelques années, il avait, sans prendre de gants, dit tout le mal qu’il pensait de la réforme programmée du Code de la procédure pénale. Sans nuance. A la grande tristesse de son initiateur, le professeur Michel Franchimont, présent dans le public.

            Les deux magistrats anversois affirment que les autorités ont complètement perdu le contrôle de l’immigration. Et M. Van Den Bon de dresser un constat très sombre de certains quartiers des villes belges où il dit constater, sur la base d’un tour de table avec les auditeurs du travail des provinces d’Anvers et du Limbourg (soit le ressort de la cour d’appel d’Anvers) une augmentation "des pratiques socio-économiques déstabilisantes". Et le magistrat de tirer la sonnette d’alarme : "Ces pratiques peuvent mettre en danger l’existence de notre Etat de droit." Il dit remarquer que la plupart des étrangers peuvent disposer d’indemnités de chômage s’ils ont travaillé suffisamment dans leur pays d’origine. Or, ajoute-t-il, des organisations criminelles créent des sociétés qui fournissent de fausses attestations de travail que le travailleur peut acheter. "Nous sommes submergés par ces filières criminelles, ces faux indépendants et sociétés bidons. Surtout à Anvers", dit M. Van Den Bon.

            Et le magistrat de s’en prendre également à la politique de l’asile. "Le statut en matière d’asile est détourné : cela vaut aussi pour le regroupement familial qui est beaucoup trop facile." Ce qui pèse sur la sécurité sociale.

            Autant de jugements qui n’ont pas laissé de marbre le ministre de la Justice qui préside le collège des procureurs généraux. "Les magistrats qui prononcent une mercuriale ont une sorte de liberté académique. Une analyse critique peut (être prononcée), mais des déclarations politiques sur la fin de la démocratie ne conviennent pas dans la bouche d’un procureur général", a réagi Stefaan De Clerck (CD&V). "Ils ne doivent faire aucune déclaration politique", a-t-il ajouté, indiquant que c’était ce qui s’était passé. "Ils vont l’entendre de ma part", a-t-il assuré à la VRT Radio.

            Il a toutefois laissé entendre que "tout ne se déroule pas parfaitement" dans le domaine de la politique d’immigration. Il a dit partager en grande partie l’analyse des magistrats et a reconnu qu’il y avait des problèmes et que tout ne se passait pas parfaitement. Mais il adressera néanmoins "une solide lettre" au procureur général pour ses propos.

  • Des logements pour ”les non-logés de la terre entière” ? La tragi-comédie de mauvais goût des ”mal-généreux” continue...

            Cet été, pendant plusieurs jours, on a eu droit au matraquage du il-faut-des-logements-pour-ces-pauvres-à-la-rue. L'affaire de Tottenham a eclipsé la mascarade, mais, plusieurs jours d'affilée, juste avant Tottenham, les manipulateurs/faiseurs d'opinion, les désinformateurs de tout poils, et bien sûr les conformatés de la cléricature-médiatique-politiquement-correcte nous ont accablé de ces images de mal-logés, sans abris et autres qui manifestaient à Paris, demandant (pardon, exigeant !...) des logements : tout ce qu'il y a avait de Tchétchénes de Kosovars de Maliens de Magrhrébins etc... était là : on n'a pas vu d'Inuit ni d'Hottentot, mais il n'est pas impossible qu'il y en ait eu....

           Et maintenant, ça recommence : photos d'enfants à l'appui, de mères éplorées, et tout le toutim....: on a revu ça lundi au JT;

            Il faut arrêter cette mascarade de mauvais goût.

            Si tout être humain mérite, évidemment, le respect, et mérite de vivre dans la dignité, ce qui commence, entre autres par un logement, il n'est pas normal que des associations soutenues par des subventions - donc nos impôts... - et dont les "militants" (?) ne sont donc pas tout à fait de vrais bénévoles nous cassent la tète et nous donnent mauvaise conscience en nous jetant régulièrement à la figure ces malheureux africains, asiatiques ou européens de l'est qui n'ont rien, tout simplement parce que leur pays d'origine est ou a été défaillant envers eux.....

            Détail qui serait amusant si, s'agissant d'êtres humains en souffrance, le sujet n'était pas tragique : dans l'un des JT où l'on nous abreuvait de ces matrones du monde entier à la ribambelle d'enfants exigeant des logements, le reportage qui suivait juste après était consacré à la pénurie de logement pour les étudiants ; une mère déclarait :"Il est indigne qu'en France on loge nos enfants sous des dessous d'escalier".

             Nous ne connaissons pas les opinions de cette personne : espérons juste, pour la cohérence de sa pensée, qu'elle n'est pas favorable à ce que la France accueille toute la misère du monde sur son sol ! Le simple espace physique y manquerait, du reste, et il n'y aurait évidemment pas assez de place en France pour tous les mal logés de la terre entière, qui sont de toutes façons au nombre de plusieurs centaines de millions, dépassant même très probablement le milliard, voire encore plus.

            Espérons donc, pour elle, que cette dame, qui se plaint a juste titre que son fils n'ait pas de conditions décentes pour étudier, ne soit pas, en même temps - car on en voit - favorable a l'accueil de tous les Tcéhtchénes, Kosovars, Africains et autre Sikhs ou Hottentots du vaste monde..... Il y en a qui devraient tout de même commencer à regarder un peu plus loin que le bout de leur nez...

            Outre leur irréalisme foncier et extravagant, le principal reproche que nous ferons a ces mal généreux est d'être justement des inefficaces, qui, non seulement n'aident pas à réduire le mal qu'ils prétendent combattre, mais qui contribuent au contraire à l'aggraver....

            En effet, c'est en traitant la misère de ces pauvres gens chez eux, et non en les berçant d'illusions et de mirages, en leur faisant croire qu'ils trouveront ici des choses qu'ils ne trouveront pas, bref, en leur racontant des sornettes, qu'on les aidera. On les enfoncera encore plus, au contraire...

            L'équivalent de ce que l'on dépense en France pour "aider" - en général, plutôt mal... - un malien, un tchétchène un kosovar, si on le dépensait chez lui, serait multiplié plusieurs fois. Donner quelques centaines d'euros à un malien à Paris, avec la cherté de la vie (logements, nourriture, transports) ce n'est pas vraiment lui donner grand'chose. Avec la même somme, "chez lui", il aurait, en fait, énormément plus. Ce raisonnement doit être d'un trop grand bon sens, donc trop "simple", pour nos brillantissimes idéologues bobos de gôche et d'extrême gôche.......

             Il s'agirait donc d'arrêter le délire. De toutes façons, de l'argent il n'y en a plus guère, et en tout cas il y en aura de moins en moins pour ces aides sociales dont on a bien vu, en Angleterre, que leur restriction drastique a créée les évènements que l'on sait. Et le Danemark annonce, à son tour, qu'il réduit ses aides sociales pour les immigrés...

              Ainsi, ces Associations qui se font subventionner (payer ?...) pour faire ce qu'elles font (des subventions qui, redisons-le, viennent de nos impôts...) sont et seront de plus en plus à contre-temps et à rebours de la marche et de l'évolution des choses : elles demandent de plus en plus d'argent, de plus en plus de logements, de plus en plus de tout (elles appellent cela "des moyens", dans leur jargon...), alors que, on le voit bien, il y a justement de moins en moins de tout. Et elles ne donnent pas l'impression de s'être rendu compte qu'avec leur(s) façon(s) de faire, elles sont devenus, tout simplement, un anachronisme. Ça promet !...

            La parole est, maintenant, au politique.

            Il faut, d'abord, cesser cette aberration d'une politique (?) devenue habituelle de délocalisation de masses qui consiste à naturaliser chaque année 200.000 personnes, d'origine africaine dans leur immense majorité. Il faut, ensuite, définir et organiser une véritable politique d'aide et d'incitation au retour. La question n'étant plus, vu l'évolution des choses induite par la Crise, de se demander s'il faut la faire, mais "quand" et, surtout, "comment", étant bien entendu qu'elle ne pourra se mener que dans la dignité et l'humanité, comme il convient à un peuple civilisé, qui doit régler un problème grave, et le fera d'une façon civilisée.....

  • Des riches qui veulent payer plus ? C'est très bien ! Mais, le Pays légal, lui, il compte faire quoi, comme effort ?....

          "Il faut trouver des moyens de rassembler plus d'argent", dit Jean Peyrelevade, et c'est sûr qu'il a raison.

            "Taxez-nous davantage ! Nous voulons payer plus !..." rétorquent - comme c'est touchant ! - une bonne vingtaine de grosses fortunes.

            Tous les milliardaires seraient-ils devenus beaux ? Tous les milliardaires seraient-ils devenus gentils ? Face à ces torrents de générosité aussi soudaine qu'inattendue, qui font penser à une sorte de Nuit du 4 août à retardement, tâchons de garder la tête froide, et de raison garder, justement....

            Et d'abord, osons une remarque préliminaire : depuis plus de 130 ans qu'elle est installée au pouvoir, la République idéologique est donc toujours aux prises avec le même problème financier qui, dit-on, avait causé la perte de la monarchie. Curieux, non ? La situation actuelle, bien plus catastrophique que celle de nos finances sous Louis XVI, ne révèle qu'une chose : l'archaïsme, l'injustice, la lourdeur (10.000 pages et plus pour le Code des Impôts...) et, surtout, l'inefficacité de la fiscalité du Pays légal, en charge des affaires depuis si longtemps : c'est pas brillant ! Surtout après tant de si belles promesses !....

            Une fois ce rappel rappelé, que faire, puisqu'il y a péril en la demeure ?

            Bien sûr qu'on peut taxer davantage ceux qui ont plus : il n'est nullement scandaleux de demander une participation plus forte à ceux qui ont plus, et beaucoup plus. Tout le monde est d'accord là-dessus. Il est juste surprenant qu'on ait affaire à ce problème dans un Système qui affirme, du premier janvier au trente et un décembre, et depuis cent trente ans, que nous vivons sous le régime de l'égalité devant l'impôt....

             Mais si le Pays légal y mettait aussi du sien, et commençait par le commencement ? C'est-à-dire par réduire la gabégie, et faire des économies ? Tout simplement. S'il cessait de dépenser plus qu'il ne gagne (ou, plutôt, plus qu'il ne nous ponctionne...) ? Comment expliquer qu'avec vingt millions d'habitants en moins que les Allemands nous ayons pas loin de deux millions de fonctionnaires en plus qu'eux ? Et toutes ces dépenses somptuaires, ces Hôtels de Région scandaleusement "dimensionnés", qui font souvent doublon, voire triplon, avec d'autres structures régionales ?

             Et, tant qu'on y est, plutôt que de chercher quelques millions par ci, quelques millions par là, si on allait chercher du côté où il y a des milliards, chaque année à récupérer ? Tous les experts le disent, même si un chiffre unique ne peut pas être avancé : l'immigration illégale coûterait aux alentours de 5 milliards par an; et la légale (les 200.000 naturalisations annuelles, le regroupement familial, l'AME et tutti quanti...) quelques 20 milliards. Même si ces deux chiffres devaient être revus à la baisse, c'est là, de toute évidence, et assez rapidement, que l'on trouverait ces milliards que l'on a tant de mal à réunir.

             Dans une maison où toutes les portes et fenêtres sont grandes ouvertes en plein hiver, lorsqu'il gèle dehors, rien n'empêche un propriétaire de pousser à fond son thermostat. Pour autant, aura-t-il chaud, chez lui ?

            Alors, pour en revenir à notre point de départ, si des représentants d'une partie des grandes fortunes de France veulent contribuer à résorber l'abîme colossal qu'un Pays légal incompétent et irresponsable a creusé sous nos pieds depuis plus d'un siècle, ces "riches" ont raison, et cela les honore : qu'ils le fassent ! Mais la clé de tout, c'est la réforme du Pays légal, de sa gabégie, de son incompétence....

    P.S. : Pour conclure ces quelques réflexions, cette courte note de Jacques Bainville, dans son Journal (Tome III, 1927/1935, page 31, note du 13 décembre 1927) : "Le problème, dans notre démocratie, est de trouver beaucoup d'argent avec une activité économique ralentie et avec une idéologie qui pousse à la consommation et non à la production. La loi est celle du moindre effort pour le travail, du plus grand effort pour passer au guichet du percepteur. Ce serait un miracle si les deux pouvaient s'accorder. On parle beaucoup de "rationaliser" l'industrie. L'Etat ne pourrait-il commencer par donner l'exemple ?"

               L'avantage, avec la Sagesse, c'est qu'elle est intemporelle....

  • ”La vraie menace n'est pas le racisme, c'est au contraire une espèce de standardisation.. vers le plus bas niveau...”.

             Voici un extrait déjà ancien d'une émission de Pivot, au cours de laquelle l'invité a créé la surprise (le mot est faible...), et Steiner aussi, en appuyant fermement - et intelligemment... - son propos...

                Et, puisqu'on y est..., voici maintenant deux rapprochements inattendus, de George Steiner à Claude Lévi-Strauss et Gandhi....

                II : Voici d'abord un court extrait d'un dialogue fort interéssant qu'a eu Claude Lévi-Strauss avec Didier Eribon. Il est tiré du livre "De près et de loin"(Claude Lévi-Strauss et Didier Eribon, Éditions Odile Jacob, 1988, pages 209/212).

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              « Claude Lévi-Strauss :   …que des cultures, tout en se respectant, puissent se sentir plus ou moins d’affinité les unes pour les autres, c’est une situation de fait qui a existé de tout temps. Elle est dans la normale des conduites humaines. En la dénonçant comme raciste, on risque de faire le jeu de l’ennemi, car beaucoup de naïfs se diront : si c’est cela le racisme, alors je suis raciste…

              Didier Eribon :   Y a-t-il des apparences physiques qui font naître en vous de l’antipathie ?

             Claude Lévi-Strauss :    Vous voulez dire des types ethniques ? Non, bien sûr. Tous incluent des sous-types qui, les uns nous semblent attrayants, d’autres pas….

             Claude Lévi-Strauss :   j’appartiens à une culture qui a un style de vie, un système de valeurs distinctives ; et donc des cultures très différentes ne me séduisent pas automatiquement.

             Didier  Eribon :   Vous ne les aimez pas ?

             Claude Lévi-Strauss :   Ce serait trop dire. Si je les étudie en ethnologue, je le fais avec toute l’objectivité et même toute l’empathie dont je suis capable. Il n’empêche que certaines cultures s’accordent moins volontiers que d’autres avec la mienne…… Il y a et il y aura toujours des communautés portées à sympathiser avec celles dont les valeurs et le genre de vie ne heurtent pas les leurs propres ; moins avec d’autres. Ce qui n’empêche que même avec celles-ci, les rapports peuvent et doivent rester sereins. Si mon travail requiert le silence, et qu’une communauté ethnique s’accommode du bruit et même s’y complaît, je ne la blâmerai pas et n’incriminerai pas son patrimoine génétique. Je préférerai toutefois ne pas vivre trop près, et apprécierai peu que sous ce méchant prétexte, on cherche à me culpabiliser ».

              III : Et, pour finir, ces quelques lignes tirées de « Tous les hommes sont frères » , paru chez Gallimard en octobre 1969 ( collection Idées ). Gandhi écrit ceci (pages 205/208, extraits) :

              « L’internationalisme suppose que le nationalisme soit un fait déjà accompli…..Après environ cinquante années de vie publique, je suis en mesure de dire aujourd’hui que, plus que jamais, je suis persuadé qu’il n’y a aucune incompatibilité entre le service de sa nation et celui de toute l’humanité…..

              J’œuvre pour la liberté (de mon pays) parce qu’y étant né et qu’ayant hérité de sa culture, je sui s précisément fait pour la servir et elle a droit par priorité à mes services. Mais mon patriotisme n’a rien d’exclusif. Il n’est pas destiné à nuire aux autres nations, mais à ce que toutes puissent en bénéficier…..

              …..Le culte du patriotisme nous apprend aujourd’hui que l’individu doit mourir pour la famille, la famille pour le village, le village pour le district, le district pour la province et celle-ci pour le pays…..

              …..que notre nationalisme ne nous autorise pas le moindre racisme. Si nous voulons servir nos voisins qui se trouvent au-delà de nos frontières, il n’y a plus aucune limite…. Pour moi, patriotisme rime avec humanité. Je suis patriote parce que je suis homme et humain ».

  • L'éditorial de Politique Magazine

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    A balles réelles

     

     

                Dès le début de l’année 2010 , le nombre de policiers blessés dans l’exercice de leur fonction montait déjà à plus d’un millier. C’est par plusieurs milliers qu’il faut les compter aujourd’hui. Ce ne sont pas seulement les forces de l’ordre qui sont prises à partie de manière systématique, ce sont les pompiers, les secours, les médecins…

     

                Plus une intervention dans un quartier dit sensible qui ne devienne une opération de caractère quasi militaire. Et les quartiers dits sensibles désormais ne se comptent plus. Et les sauvageries commencent à les déborder largement.

     

                Ce qui inquiète le plus les autorités policières, c’est que les tirs à balles réelles deviennent monnaie courante, y compris dans les plus ordinaires interpellations.

     

                À Villiers-sur-Marne, le 20 mai, un jeune policier municipal tombe sous les balles d’une arme de guerre. À Grenoble, après la fusillade échangée contre les braqueurs du casino et les forces de l’ordre, qui occasionne la mort d’un des braqueurs, une émeute a soulevé le quartier d’où était originaire le bandit décédé : c’était dans la nuit du 16 au 17 juillet et les manifestants armés ont tiré à balles réelles sur les policiers et le lendemain de même sur les véhicules de CRS.

     

                En juillet à Saint-Aignan, des gens du voyage règlent leurs comptes avec la gendarmerie en dévastant la ville : un des leur avait forcé un barrage en blessant un gendarme  et était décédé à la suite d’un tir d’un autre gendarme. Saint-Aignan fut mis en état de siège !

     

                À Auxerre, dans la nuit du 3 au 4 août, les policiers essuient des tirs à balles réelles alors qu’ils cherchaient un suspect.

     

                À Villiers-le-Bel le 5 août, une fois de plus au cours d’un contrôle, les policiers se font tirer dessus.

     

                Le lendemain à Lyon, c’est le domicile d’un policier qui est la cible d’un tir à balles réelles…

     

                Ainsi vont les choses en France.

     

                Le tir à balles réelles sur les policiers et les gendarmes devient un ordinaire quotidien. Rapporté par les radios, les télévisions, les journalistes de la presse de gauche, les faits sont, dans la plupart des cas, mis à la charge des policiers et des gendarmes. Les commentateurs, les experts, les politiciens, qui interviennent, en profitent pour stigmatiser la société, l’État, le gouvernement. Plus personne ne voit l’origine des faits criminels. Le crime est toujours et systématiquement du côté de l’ordre public.

     

                Il est des commentaires qui font frémir.

     

                Il est vrai que l’insécurité et la délinquance, en dépit des chiffres que l’on veut rassurants, sont un des problèmes majeurs de notre société. Il n’est pas possible de continuer ainsi. Ce sont des quartiers entiers qui sont hors la loi. Il est évident, bien qu’il soit interdit de le dire, que ces problèmes sont liés en grande partie à une immigration totalement incontrôlée. Notre système pénal et pénitentiaire est de plus en plus inadapté à pareille situation.

     

                Alors, quand des politiciens et de riches gauchards, par voie de presse interposée, se permettent de faire la leçon, il y a de quoi susciter la plus juste des colères. Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, n’a pas hésité à les stigmatiser. Car c’est vraiment trop commode !

     

                Après tout, il est permis de souhaiter que ces messieurs et ces dames de la Sociale, si éloquents en discours, fassent connaissance du vrai problème. Évidemment ils habitent tous de beaux quartiers ; les gendarmes gardent les bâtiments officiels où ils se pavanent et mettent la main au képi lorsqu’ils passent…

     

                Ah ! Si seulement c’était chez eux et sur eux que les chenapans accomplissaient leurs exploits ! Oui, il vient des envies de le souhaiter. Ardemment !

     

                Messieurs les tireurs et les malfrats, ne vous trompez plus de quartiers ni de cibles ! Allez chez ceux-ci, chez celles-là qui soutiennent si généreusement votre cause ! Ils sont en telle sympathie avec vous ! Allez-y ! Passez chez eux, passez chez elles tous vos désirs les plus effrénés ! Qu’enfin ils connaissent les joies des citoyens ordinaires ! Ils en sont privés, les malheureux, les malheureuses. Rétablissez la justice et l’égalité des sorts. Et surtout n’hésitez pas, allez jusqu’au bout. S’il le faut, jusqu’au tir à balles réelles.

     

                Chiche ? À balles réelles. ■

  • La République idéologique, nouvel Ancien régime : on exagère ?

              Suite à notre note sur la République idéologique, ce nouvel Ancien régime (1), nous avons reçu un courriel plutôt sympathique, mais avec un brin d'ironie cependant; notre correspondant (ou correspondante) reconnaît qu'effectivement, bien des choses ne vont pas, mais nous demande, malgré tout, si nous n'en rajoutons pas, et conclut : "vous n'exagérez pas un tout petit peu ?..." 

                Notre lecteur ou lectrice trouvera dans nos différentes Catégories les notes dans lesquelles nous avons traité des sujets que nous allons très rapidement reprendre avec lui (elle).

                Oui, nous pensons - et nous maintenons ce que nous avons dit - que la république idéologique a terriblement mal vieilli; qu'elle n'a pas tenu ses promesses; qu'elle a échoué, tout simplement; et qu'elle est devenu un Sytème bloqué, le véritable Ancien régime d'aujourd'hui, avec ses abus innombrables, ses Bastilles par centaines, ses injustices et disparités par dizaines de milliers, ses privilégiés par centaines de milliers.....

              S'agit-il des prisons (Catégorie "Justice") ? Elles sont dans un état de délabrement tel que le terme de sordide est celui qui convient dans la plupart des cas. Certes, quelques unes ont été rénovées, et certaines construites : elles sont l'arbre qui cache la forêt et, du reste, les syndicats de la Pénitentiaire les dénoncent comme trop vastes, trop impersonnelles et inhumaines. Camus ne disait-il pas qu'une Société se juge à l'état de ses prisons ?.....

                S'agit-il de l'Enseignement (Catégorie "Éducation") ? Le Ministère de la des-Éducation nationale fabrique chaque année, à coup de dizaines de milliards d'euros, plus d'illétrés et de chômeurs que de jeunes diplômés prêts à affronter la concurrence internationale et à faire gagner la France.....

              S'agit-il de nos Armées (Catégorie "Défense nationale") ? Leur sous-équipement est, hélas, notoire, et - l'absence de crédits se portant aussi sur la formation des personnels - elles sont sous-entraînées. Donc insuffisamment préparées, dans un monde où les dangers, crises et tensions n'ont disparu que dans les esprits de doux rêveurs : vieille tradition de la République idéologique, cet aveuglement qui touche aux choses militaires....

             S'agit-il des impôts et de la fiscalité (Catégorie "Social, économie...") ? Qui ne voit l'archaïsme, l'injustice et, pour couronner le tout, l'inefficacité de la fiscalité actuelle ? Elle est devenue un grand monstre difforme, échappant à toute rationnalité, et dont la seule façon de procéder est de taxer toujours plus, tous azimuts. Il est naturel de payer des impôts, dans toute société saine et bien organisée, et c'est l'un des tous premiers devoirs des citoyens. Nous ne le remettons évidemment pas en cause. Nous dénonçons seulement la gabégie, l'injustice, l'archaïsme, l'inefficacité, les disparités d'un système auquel, de toutes façons, plus personne ne comprend plus rien....

              S'agit-il de la croissance folle du nombre des fonctionnaires ? (Catégorie "Social, économie...") ? Ils sont 656 000 de plus qu’il y a dix ans. Si les effectifs particulièrement obèses de la Fonction publique d’État (2,4 millions) sont officiellement en baisse depuis peu, ceux de la Fonction publique territoriale (1,8 million) et ceux de la Fonction publique hospitalière (plus d’un million) ont spectaculairement augmenté par un des effets des lois dites de décentralisation de 2004. Lesquelles ont transféré aux collectivités locales (départements et régions) plus de 54 000 postes d’agents administratifs et techniques de l’Éducation nationale, de l’Équipement et de l’Environnement. Entre 1997 et 2007, par une dérive très socialisante, les collectivités locales ont, en outre, créé 340000 emplois «hors transferts de compétences» !.... 

              Et l'on pourrait prendre encore bien d'autres exemples....

              Alors, on éxagère ? Franchement, il nous arrive de penser... qu'on n'éxagère pas assez !.....

    (1) : note du mardi 28 septembre 2010, Les abus du nouvel Ancien régime : on "supprime la Justice", c'est tellement plus simple !...

  • Les privilégiés de la République : Les incroyables passe-droits des élus parisiens en retraite !

                A méditer, en ces jours où l'on va, bientôt, nous ressortir l'anniversaire de la soi disant prise de la Bastille...

                Mais c'est aujourd'hui qu'il faudrait prendre la Bastille. Et plus "la", ou "une" Bastille, vide en 89 et qui ne servait plus à rien, mais des dizaines, des centaines et des milliers de vraies Bastilles aujourd'hui, abritant des privilèges bien plus nombreux, et bien plus exorbitants, et bien plus révoltants que ceux qui existaient, c'est vrai, sous la monarchie : force est de constater que nous sommes injustes, nous les royalistes, dans nos jugements négatifs sur la république. Il y a, c'est clair, au moins un domaine dans lequel la république idéologique a fait dix, cent, mille fois mieux que les rois, et c'est dans l'explosion irrésistible du nombre des privilèges et des privilégiés.

                Là, c'est clair, nos quarante rois, ils sont battus ! Encore un petit exemple ?.....

                Lu sur le site Sauvegarde retraites :

                Des pensions exonérées de CSG-CRDS et d'impôt sur le revenu, un régime deux fois plus avantageux que celui des fonctionnaires... Qui dit mieux ?

                Votre retraite, vous n'en voyez jamais toute la couleur... D'emblée, avant même que vous l'ayez touchée, elle est amputée de 6,6 % de CSG, auquel il faut ajouter 0,5 % de CRDS et 1 % de cotisation maladie sur les complémentaires. Le hachoir des cotisations sociales fait mal, sans oublier, qu'après, il faut encore payer l'impôt sur le revenu.

     

                Eh bien, au pays de "l'Egalité", certains retraités, totalement privilégiés, ont le bonheur d'échapper à cette curée. Et, il ne s'agit pas d'une poignée de rescapés partis se réfugier dans les derniers paradis fiscaux... Non ! Il s'agit d'élus, en l'occurrence les élus parisiens retraités, dont on attend, au minimum, qu'ils donnent l'exemple et, surtout, qu'ils ne se placent pas au-dessus des lois.

     

                Ainsi, des retraités de la mairie de Paris aussi connus que Jacques Chirac (RPR), Lionel Jospin (PS), Jean-Yves Autexier (ex-PS), Didier Bariani (Parti radical) ou Jacques Toubon (RPR) ne paient pas un centime d'euro de CSG-CRDS, ni même d'impôt sur le revenu sur les droits à la retraite qu'ils ont acquis avant 1992/1995.

     

                Ce passe-droit inouï est confirmé noir sur blanc par la Chambre Régionale des Comptes d'île-de-France, dans un rapport qui, à ce jour, est resté quasi confidentiel : "Les pensions versées aux élus locaux (...) ne sont pas déclarées aux services fiscaux et échappent de fait aux prélèvements fiscaux mais aussi sociaux. Cette pratique résulte d'échanges de courriers entre le Questeur et le Service de la législation fiscale (SLF) du ministère de l'Economie et des Finances (MINEFI) dans les années 1990". Pour l'ancien Maire de Paris, Jacques Chirac, le cadeau peut être estimé à 13 000 euros par an.

     

                Pour nous, les impôts ne cessent d'augmenter (+ 20 %, en moyenne d'impôts locaux à Paris et dans bien d'autres régions de France) et au moindre retard de paiement, c'est la déferlante : sommations, pénalités, amendes... Aucune pitié ! Eux, ils ne déclarent même pas leurs revenus et Bercy leur donne sa bénédiction. On croit rêver !

     

                L'abus est d'autant plus injustifiable que ces élus bénéficient d'un régime spécial de retraite (encore un !) d'une générosité exceptionnelle. C'est bien simple, il est exactement deux fois meilleur que les régimes spéciaux du secteur public (il suffit de seulement 20 ans pour obtenir le taux plein : 75 % de la dernière indemnité).

                Ajoutons à cela que ces retraites sont, aujourd'hui, entièrement financées par le contribuable. Coût de l'opération en 2009 : 3,9 millions d'euros.

     

                Allez, courage : dans quelques jours, on va vous remonter le moral (!) en vous expliquant que le peuple a pris la Bastille, et que depuis, on est en pleine égalité ! Sans rire !.....