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En feignant d’ouvrir un faux débat sur le partage de notre arme nucléaire avec les autres États membres de l’UE, Macron joue contre la souveraineté de la France sous prétexte d’un danger russe qui menacerait nos intérêts vitaux.
L’argument était déjà le même en 1954 pour justifier la CED qui aurait placé la France sous commandement germano-américain et nous aurait interdit de posséder l’arme nucléaire. Maintenant que nous l’avons et qu’elle assure notre indépendance, la placer sous un commandement étranger serait un acte de haute trahison qui serait suivi, n’en doutons pas, du renoncement à notre siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU.
Macron veut l’effacement de la France. Tous les patriotes français doivent s’unir pour l’en empêcher.
Tiens, donc ! Pour une fois que l'État semble disposé à faire quelque chose de bien, ce serait, évidemment à saluer et à approuver : Le Maire est prêt à acheter les activités souveraines d’Atos !
"J'ai déposé ce week-end une lettre d'intention en vue d'acquérir toutes les activités souveraines d'Atos.", écrit le ministre, et donc l'Etat est -enfin ! - prêt à sauver et conserver une entreprise stratégique - en l'occurrence, Atos - après le largage de tant de pépites et la vente à la découpe de pans entiers de notre patrimoine économique stratégique...
Les activités concernées par la lettre d'intention de l'Etat recouvrent notamment ces supercalculateurs, des serveurs participant à l'IA et à l'informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité.
Bruno Le Maire a bien spécifié, dimanche soir, que Bercy compte "sécuriser ses métiers (d'Atos, ndlr) les plus stratégiques touchant à la souveraineté du pays"...rassemblés dans la filiale du groupe BDS (cybersécurité, big data et supercalculateurs)...
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais, tout de même, que de temps et de "richesses" perdues !
C'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).
Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux. Ainsi que d'un brillant esprit de synthèse.
Sens du raccourci ? "...la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?"...
Art de la synthèse ? "...les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle."
Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :
• le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);
• puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).
Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable...
Phoebus est le nom latin d'Apollon, dieu du soleil. Gaston de Foix et de Béarn - qui prit d'ailleurs le soleil comme emblème - reçut ce surnom flatteur dès sa naissance, en raison de sa grande beauté et de son éclatante chevelure blonde.
Ce n'est pas pour ses qualités politiques qu'il restera dans l'Histoire, car son action fut plutôt erratique : d'abord ami et allié du roi de France Philippe VI, il se brouilla avec son successeur Jean II le Bon, se rapprochant des Anglais, au tout début de la Guerre de Cent ans, puis se réconcilia avec Charles V, et laissa même tous ses biens en héritage à Charles VI, juste avant de mourir.
Ce sont plutôt ses qualités reconnues d'homme de goût, raffiné et grand amateur d'art qui font se souvenir de cet ami de Froissart, qui écrivit de lui :
"J'ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n'en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu'il devait aimer, haïssait ce qu'il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement. Mais dans son courroux nul n'avait pardon."
Gaston Phoebus avait pris pour devise Toca-i se gausas (Touches-y si tu oses, qui est encore aujourd'hui la devise des villes de Foix et d'Orthez). Grand amateur de chasse, il écrivit le Livre de chasse, qui reste l'un un des meilleurs traités médiévaux sur le sujet, et curieusement écrit en français, alors que la langue maternelle de Gaston était le béarnais : même Buffon, dans sa célébrissime Histoire naturelle y puisera de nombreuses, et précieuses, informations !
Il composa également un Livre des oraisons, recueil de prières rédigées également en français, mais aussi - poète, grand amateur de musique et compositeur d'œuvres musicales - un recueil de chansons, le chansonnier provençal dit de Saragosse, conservant 18 pièces écrites, elles, non pas en français mais en langue d'oc.
Une tenace tradition orale - loin d'être absurde, ou impossible... - lui attribue la paternité du magnifique chant Se canto(ouAquelas montanhas), qui est de nos jours encore comme une sorte d'air commun, de signal de ralliement dans la beauté, la musique et le chant de tous les peuples du Midi.
Gaston Phoebus aurait composé cette sorte d'hymne, magnifique, en l'honneur de sa première épouse, Mirabel, assassinée alors qu'elle attendait leur premier enfant, par un envoyé de Charles le Mauvais; ou alors parce qu'elle l'aurait quitté, lassée de ses infidélités; ou encore, elle aurait été contrainte de se réfugier en Navarre, loin de lui, et de l'autre côté de ces montagnes, "que tan auto soun"...
Il existe un grand nombre de "textes" de ce chant, chaque province ayant, en quelque sorte le sien. La plus ancienne version écrite connue date de 1349, et elle est en béarnais. Nous donnons ci-après la version provençale, selon la graphie mistralienne...
Refrain
Se canto, que cante ! S'il chante, qu'il chante !
Canto pas pèr iéu : Il ne chante pas pour moi :
Canto pèr ma miò, Il chante pour ma mie,
Qu'es au liuen de iéu. Qui est loin de moi !
I
Aquéli mountagno Ces montagnes
Que tan auto soun Qui si hautes sont
M'empachon de vèire M'empêchent de voir
Mis amour ount soun. Mes amours là où elles sont.
II
Auto, bèn soun auto, Hautes, elles ont bien hautes,
Mai s'abeissaran Mais elles s'abaisseront,
E mis amoureto Et mes amourettes
Vers iéu revendran. Vers moi reviendront.
III
Souto ma fenèstro Sous ma fenêtre
I'a un auceloun : Il y a un petit oiseau :
Touto la niue canto, Toute la nuit il chante,
Canto sa cansoun Il chante sa chanson
IV
Avau dins la plano En-bas, dans la plaine
I'a'n pibòu trauca, Il y a un peuplier troué :
Lou couguiéu ié canto Le coucou y chante
Quand ié vai nisa. Quand il y va nicher.
V
A la font de Nimes, A la fontaine de Nîmes
I'a un amelié Il y a un amandier
Que fai de flour blanco Qui fait des fleurs blanches
Au mes de janvié. Au mois de janvier.
VI
S'aquéli flour blanco Si ces fleurs blanches
Eron d'ameloun Etaient de petites amandes (encore vertes)
(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : 1908 : le 1er "Vive le Roi !", Salle Wagram...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : Les "formidables inondations" de 1910...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
1524 : Mort de Pierre Terrail, seigneur de Bayard (Musée de l'armée des Invalides : Salle des Armures)
1331 : Naissance de Gaston Phoebus
Phoebus est le nom latin d'Apollon, dieu du soleil. Gaston de Foix et de Béarn - qui prit d'ailleurs le soleil comme emblème - reçut ce surnom flatteur dès sa naissance, en raison de sa grande beauté et de son éclatante chevelure blonde.
Ce n'est pas pour ses qualités politiques qu'il restera dans l'Histoire, car son action fut plutôt erratique : d'abord ami et allié du roi de France Philippe VI, il se brouilla avec son successeur Jean II le Bon, se rapprochant des Anglais, au tout début de la Guerre de Cent ans, puis se réconcilia avec Charles V, et laissa même tous ses biens en héritage à Charles VI, juste avant de mourir.
Ce sont plutôt ses qualités reconnues d'homme de goût, raffiné et grand amateur d'art qui font se souvenir de cet ami de Froissart, qui écrivit de lui :
"J'ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n'en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu'il devait aimer, haïssait ce qu'il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement. Mais dans son courroux nul n'avait pardon."
Pour lutter efficacement contre les massacreurs de la Langue française, ces "jargonautes" aussi prétentieux qu'ignares et stupides, le mieux est, évidemment, de commencer par nous exprimer correctement nous-mêmes.
Pour nous aider, face à la déferlante des mots nouveaux, et nécessaires, ne serait-il pas bon de jeter un oeil, tous les jours - ou, du moins le plus souvent possible - sur un site très bien fait et qui nous aiderait vraiment ?
Il est mis à jour en permanence, et c'est la raison pour laquelle nous proposons chaque jour cette sorte de "mini rubrique" à votre soif d'apprendre et à votre désir de vous exprimer correctement, au moyen de notre belle langue française...
Aimer la France, la servir, c'est d'abord connaître son Histoire et ceux qui l'ont faite : artistes, savants, hommes de guerre et d'Église, inventeurs, architectes, maçons et jardiniers...
"Re-franciser" les Français, que le Système a tout fait pour "dé-franciser", "dans leurs têtes" -si on nous passe l'expression - avec son École de la des-Éducation nationale : chaque jour, au milieu de notre série d'articles, vous trouvez l'Éphéméride quotidienne, qui vous permettra de vous "re-brancher" sur vos Racines, votre Culture, vos Traditions fondamentales; et vous pouvez retrouver ci-dessosu, d'un coup, toutes les Éphémérides de l'année, ainsi que la musique qui les accompagne souvent, et l'Album "L'aventure France racontée par les Cartes...", disponible également sous sa forme de Feuilleton : "L'aventure France en feuilleton..."
Jamais ouverte, aérée, ventilée; jamais chauffée depuis plusieurs hivers; exposée sans aucun entretien aux intempéries et à l'humidité, ici plus qu'ailleurs, dans cette ville "bâtie non pas au bord de l'eau mais dans l'eau" (Alexandre Dumas) : tel est l'état pitoyable dans lequel la très riche Mairie de Martigues laisse la très belle bastide de Maurras, au Chemin de Paradis, l'un des deux seuls édifices civils du XVIIème siècle que possède la Ville, et que celle-ci, par sectarisme haineux, laisse littéralement, pourrir sur pied...
Nous avons commencé la publication de ce feuilleton "Une visite chez Charles Maurras" le jeudi 3 novembre 2023, en vue de célébrer, à notre manière, le jour du 70ème anniversaire de l'entrée de Maurras dans la Vie, le 16 novembre 1952. Et nous l'avons poursuivie jusqu'à son terme, le samedi 28 janvier 2023 (avec une seule interruption : le jour de Noël, puisque, c'est bien connu, et "racines chrétiennes obligent !", lafautearousseau fait relâche, trois fois par an, les jours de Noël, précisément, de Pâques et du 15 Août).
Nous espérons, ainsi, avoir contribué à faire connaître et, si possible, aimer, notre Maître de Martigues. "Le semeur sortit pour semer...", dit la parabole. Nous pensons avoir semé, le reste, maintenant, ne dépend plus de nous...
Nous proposons maintenant, quotidiennement, ce feuilleton sur la page d'accueil de notre Blog, juste après notre protestation calme et tranquille "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !". Deux autres documents, sur la tartuferie du reproche fait à Maurras et conduisant à son exclusion du débat politique d'aujourd'hui, forment - juste après les deux premiers - une sorte de quadrilatèrequotidien sur cette page d'accueil, permettant à ceux qui ne connaissent pas Maurras, ou qui ont été intoxiqués par la des-information du Système à son égard, de se faire leur opinion...
Avec, en prime, à la fin de ce feuilleton et pour ceux qui le souhaitent : François DAVIN vous guide dans le jardin de la maison de Charles Maurras, en vous expliquant le sens et les symboles de ce jardin...
De "Maurras et notre temps", par Henri Massis, Tome II, pages 215/216 :
Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras.
D'où vient donc qu'à cet antigermanisme maurrassien, protecteur des vies françaises et tout ensemble soucieux des destins du monde civilisé, universel et humain, on ait fait un tel barrage ? C'est qu'il est à la racine de son antidémocratisme, de sa critique radicale des prétendues idées françaises ou modernes que justement l'Allemagne a seule fabriquées. Ce qu'on ne pardonne pas à Charles Maurras, c'est d'avoir établi la filiation commune du germanisme et de l'esprit révolutionnaire, c'est d'avoir montré que la révolution germanique, religieuse au XVIème siècle, philosophique au XVIIIème, fut la double cause certaine de nos convulsions. Car tout le nationalisme de Maurras est sorti, comme il me le disait à Martigues, de ses réflexions sur le germanisme. Songeant à l'état de pur vasselage devant l'Allemagne où avaient été élevés les jeunes hommes de son âge, il écrira plus tard : "Nous avons grandi dans l'admiration frénétique de la pensée, de la langue, de la poésie allemandes, jusque du socialisme allemand. Nous n'avons ignoré que la seule cause réelle de la supériorité allemande : ce nationalisme énergique qui, ralliant les fils de la Germanie a la tradition des Germains, leur communiquait une confiance absolue aux facultés particulières de leur race." Seul de sa génération, Maurras était allé aux causes : l'unité, la discipline et la prospérité de l'Allemagne provenaient de l'organistaion politique et mentale. Tant de bienfaits tenaient à l'ordre, l'ordre à la monarchie. Il y avait là des conséquences à tirer pour notre pays : c'était, comme Maurras en persuadera Bainville, d'être monarchiste en France et républicain en Allemagne. Car le même patriotisme qui devait lui faire désirer pour les Allemands le "retour aux Allemagnes" et à leurs "républiques de Princes" commandait à Maurras de réclamer un roi, un chef héréditaire pour notre patrie qui y avait trouvé "son principe générateur, agrandisseur et sauveur".
En somme :
• "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", ce n'est pas son "antisémitisme", le Système honorant, au Panthéon, un Voltaire pourtant furieux antisémite et raciste joyeux; ou, aux Invalides, un Napoléon, qui déclarait des juifs : "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France". L'antisémitisme a existé en France, et continue d'exister, alors qu'on le reproche, comme marque d'infâmie, permettant de le disqualifier, au seul Maurras, sans dire un mot de ces ténors du Système qui ont tenu des propos bien plus extrêmistes sur le sujet que Maurras. • "Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras", c'est d'avoir montré clairement la nocivité de la république idéologique, de la démocratie idéologique; c'est de les avoir délégitimées; c'est d'avoir montré le necessité absolue pour le pays de renouer avec ses racines historiques, politiques, spirituelles, religieuses... Ne pouvant lui répondre sur le plan des Idées, le Système l'a "disqualifié" par l'hypocrisie et la tartufferie...