Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

De Louis XVIII au renouveau du nucléaire, du progrès et du bien-être, de la puissance française qui vont avec !...
Beaucoup l'ignorent : c'est Louis XVIII qui a créé le Livret A, en mai 1818, au moment de la création de la Caisse d'épargne. Il s'agissait alors, pour le très grand roi qu'il fut, de remettre debout une France que la Révolution, la Terreur et les massacres partout, le Génocide vendéen puis les folles guerres napoléoniennes avaient complètement mis à bas; une France qui venait de perdre 600.000 hommes à cause de la Révolution (Génocide inclus) et 1.500.000 à cause de la guerre déclarée à l'Europe; une France occupée pendant trois ans (jusqu'en novembre 1818, par près de 1.250.000 hommes, répartis dans 58 départements); une France condamnée à payer une "amende" de 700 millions de francs; une France amputée de territoires lui faisant perdre 500.000 habitants...
Le très grand Louis XVIII sortit la France de cette misère et la releva partout et en tout s'acquitant à merveille du service dont la Nation avait alors le plus urgent besoin, elle qui, en plus de tout ce qui vient d'être signalé, était menacée d'être démembrée par nos plus féroces ennemis : les Prussiens, appuyés par les Autrichiens : encore et toujours la masse germanique contre nous !... Ce furent les Russes et les Anglais, qui - intelligents et voyant loin... - ne voulaient pas d'une trop grande puissance "germanique" au coeur de l'Europe, s'opposèrent à ce démembrement, aidés par la très habile diplomatie de Talleyrand et Louis XVIII...
Ce petit rappel historique étant fait, revenons à Louis XVIII et au nucléaire, qui paraissent, à première vue, bien éloignés l'un de l'autre.
Notre semble-président vient de déclarer qu'il envisageait de puiser dans le Livret A (dont la collecte de fonds s'envole ces derniers temps : tant mieux !) afin de financer la construction de six centrales nucléaires.
Pour une fois que l'on peut applaudir à une décision de Macron, on ne va pas bouder notre plaisir. Non sans exprimer, cependant, notre gratitude et reconnaissance à Louis XVIII qui nous a laissé ce bel outil de souveraineté nationale qu'est, finalement, "son" Livret A...