Au Cinéma : Mademoiselle Ogin, par Guilhem de Tarlé
Art et Essai : Mademoiselle Ogin, un film japonais (VOSTF) de 1962 réalisé par Kinuyo Tanaka, avec Tatsuya Nakadai (le samouraï Ukon), Ganjirô Nakamura et Ineko Arima (Sen no Rikyu, maître de thé, et sa fille Ogin).
Mademoiselle Ogin… C’est le sixième et dernier film de la réalisatrice Kinuyo Tanaka, mise à l’honneur durant tout le week-end par le cinéma d’art et d’essai de Châteauroux. Après Maternité éternelle, et en regard d’une offre cinématographique grand public peu attirante et/ou trop longue (Avatar ou Babylon) nous avons continué notre immersion japonaise.
Il s’agirait à nouveau d’une « histoire vraie » à la fin du XVIème siècle. Alors que le christianisme est proscrit, la fille du maître de la « cérémonie du thé », qui officie auprès de l’empereur, est amoureuse d’un samouraï chrétien.
En ce sens, ce long métrage fait écho à l’excellent film de Martin Scorsese (2017), Silence, sur la persécution des chrétiens dans le Japon du XVIIème siècle.
On reprochera à ce film ses lenteurs.
Pour ma part, j’évoquerai particulièrement ma stupéfaction de voir ce peuple, ignorant des chaises, fauteuils et canapés, vivant en permanence au ras du sol, accroupi.