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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 198

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Chronique tristement banale et ordinaire (et partielle !...) de "la France orange mécanique à cause du Système" et de sa folle politique d'immigration/invasion qu'il impose au Pays depui près de cinq décennies...

    À Nice, dans la nuit de mardi à mercredi, un homme a été poignardé à plusieurs reprises par un Tunisien et un Libyen, devant une école. Au matin les murs étaient maculés de sang…

    C'est La troisième attaque au couteau à Nice en 10 jours !

    https://nicepresse.com/nice-vague-dattaques-au-couteau-une-inquietante-tendance-qui-dure/

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  • Français de souche ou Français de coeur ? par Guy Adain

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    Je n’aime pas cette appellation « Français de souche », je lui préfère « Français de coeur » !
    Dans Français de souche il y a ségrégation, les uns plus Français que les autres, à contrario, Français de coeur tout le monde peut en être, seul L’Amour fait la différence.
    On ne voit bien qu’avec le coeur affirmait Antoine de Saint Exupéry.
    Alors fermons les yeux, ouvrons grand nos coeurs, et observons amoureusement qui doit on laisser entrer chez nous, voire s’y installer. Le coeur ne se trompe pas, il n’aime que ce qui doit être aimé.
    Ainsi, quelques Français nostalgiques, sentimentaux, amoureux, qui ne sont ni à droite, ni à gauche, ni même au milieu, se disent : 
    « Royalistes ».
    Et j’en suis !   
     
    C’est uniquement le Parti (le mot est impropre, mais c’est pour tenter d’être très clair), oui le Parti des amoureux.
    Ne me demandez pas pourquoi ni comment, je veux juste faire part d’un sentiment.
    Comme j’aime Ma Famille, j’aime en plus avoir une Famille Royale  à aimer !
    Voilà qui dépasse et de haut la politique.

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    Le Roi de France est un porte-bonheur, il n’y a rien à justifier ou expliciter. Il est là, présent, il règne et protège la France par sa seule présence ; et celles et ceux des Françaises et des Français qui l’aiment, sont protégés et ont bien de la chance…
    Il porte bonheur, et nous sommes plus heureux que nos frères et soeurs qui ne bénéficient pas de ce bouclier sentimental.
    Je ne veux ni ne peux convaincre personne, je dis seulement ma vérité.
    Les Français s’apprêtent à manifester leur mécontentement et à chanter « Ah ça ira, ça ira, ça ira…
    Je préfère Douce France !!!
    Observons donc les jours à venir : que veulent les Français de coeur  ? Plus de compréhension, plus d’attention, plus d’Amour !
    Mais sans Roi de coeur, il ne reste que des amours mortes ; et vous, les politiciens n’avez que des chiffres à la bouche, vous pensez pouvoir tout régler en payant ou en achetant. Vos valeurs sont vénales, le banquier ne sait que compter, vendre ou acheter, et l’on veut faire croire à tous que le remède à tout, n’est que financier !
     
    Ils nous ont masqué un grand nombre de vérités avec le Covid et c’est l’heure aujourd’hui de sonner la Retraite…
    Mais la France se meurt d’Amour manqué !
    Et si l’on essayait de parler à coeur ouvert d’Amour Royal ?
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Fabien Bouglé a raison :

    "INCROYABLE ! Pour ceux qui disent que #Fessenheim n'aurait pas pu répondre à la crise énergétique ! Nos importations nettes d'électricité en 2022 correspondent à peu de chose à sa production avant son arrêt. Importations françaises  2022 = 14,4 TWh, Prod. Fessenheim 2019 = 12,3 TWh"

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    La fermeture de Fessenheim ? Le sinistre terroriste/massacreur révolutionnaire Fouché aurait dit : "C'est pire qu'un crime, c'est une faute"...

    Sans compter qu'au crime et à la faute, Macron a ajouté la stupidité, franchissant un pas supplémentaire dans la malfaisance : au moins fallait-il attendre, s'il avait résolu cette stupidité de fermer une centrale en parfait état de marche, que l'EPR de Flamanville fût couplé au réseau, compensant ainsi la perte de la production de Fessenheim...

     

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  • Au Cinéma : Les Banshees d’Inisherin, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArts & Ciné : Les Banshees d’Inisherin, un film iralndais (VOST) de Martin McDonagh, avec Brendan Gleeson, Colin Farrel et Kerry Condon (Colm Doherty, Padraic Suillebhain et sa sœur Siobhan).

    Inisherin est une île de la côte ouest irlandaise, à l’exact opposé mais sur la même latitude que Dublin. Quant aux Banshees, ce sont des fées dont les plaintes sont annonciatrices de la mort d’un proche.
    Sans autre rapport que peut-être la difficulté du « vivre ensemble, le film se déroule sur fond de guerre civile ce qui situe l’action dans les années qui suivent la naissance de l’État libre d’Irlande (1921).

    Le seul intérêt de ce long-métrage (2h) me paraît dans le beau paysage de cetteguilhem de tarlé.jpg région de l’Irlande. Il raconte une amitié brisée entre des personnages quelque peu dégénérés… Le critique du quotidien régional lui attribue 3 étoiles (très bon), ce qui aurait dû m’alerter surtout que son commentaire aligne les expressions toutes faites de celui qui n’a rien à dire : « mise en scène inspirée, script au cordeau essentiellement construit sur des non-dits »… Amen !

    Je modérerais quand même mon propos en signalant que mon épouse a bien aimé… C’est vrai qu’on ne s’ennuie pas.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    RÉSISTANCE !

    D'accord avec Éric Mauvoisin :

    "Les nuisibles de la Libre pensée 17, association de défense de la laïcité et islamophile a saisi la justice pour réclamer le retrait de la statue de Marie, ce groupuscule nous trouvera encore sur son chemin à la Flotte en Ré très prochainement  parole de vendéen"

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    Le Système mène au christianisme une "gerre d'extermination" (Discours de René Viviani, 1906). Il se construit actuellement deux mosquées par jour en France, alors qu'on ne cesse de démolir des églises et de retirer statues et calvaires de l'espace public. 

    "On", c'est la volonté du Système qui veut éradiquer le christianisme, et croit naïvement qu'en favorisant l'Islam, il aura des électeurs et il parviendra à "effacer" le christianisme en France. Il n'a pas compris, ce Système aussi stupide que pervers, que s'il arrivait à faire que les musulmans deviennent majoritaires chez nous, ceux-ci, aussitôt, institueraient leur charia et aboliraient leur république idéologique.

    Le Système agit exactement comme ces Parlementaires aussi égoïstes qu'insensés qui, sous Louis XVI, bloquèrent toutes les réformes, par égoïsme de classe et de caste, ce qui rendit inéluctable la Révolution : le Roi tombé, la Royauté abolie, ils se présentèrent à l'Assemblée pour dire que ces décisions devaient être "enregistrées" par eux : les révolutionnaires les guillotinèrent "vite fait" !

    Il en sera de même avec les islamo-gauchistes collabos d'aujourd'hui : si d'aventure, grâce à eux et au Système, l'Islam s'imposait, ils n'auraient, comme tout le monde, d'autre choix que de se convertir, fuir à l'étranger ou être tués...

    Il faut donc choisir, et maintenant, car le temps commence à presser...

    Bien entendu, dans l'immédiat, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants sur place à aider, par tous les moyens (même légaux !) les Vendéens de La Flotte en Ré.

    Mais le problème est beaucoup plus vaste et général : il s'agit de choisir entre la maintenance de la Nation France, que nous avons héritée de l'Histoire, et le Système de la République idéologique, qui veut sa mort - du moins la mort de ses fondements et des ses Racines, notamment chrétiennes...

    NOUS, NOUS AVONS CHOISI : LA FRANCE !

    ET VOUS  ?

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (1)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : "au sommaire", et présentation de l'Album...

     

    Au sommaire de cet Album...

    Au sommaire de cet Album...

    1. "Autour" de la maison...
    2. Le jardin (I)...
    3. Le jardin (II) : Illustrations du Mur des Fastes...
    4. Le jardin (III) : les stèles et leurs Histoires...
    5. Comment la Bastide revint à la mère de Maurras...

    6. Mélanges, souvenirs, explications...
    7 . "Maurras et...", "Maurras vu par..."

    PRESENTATION DE L'ALBUM

     

    PRESENTATION DE L'ALBUM

    Beaucoup l'ignorent ou restent dans le flou : la famille Maurras n'est pas de Martigues, mais de Roquevaire, où se trouve le caveau familial.
    Charles Maurras y est enterré, ainsi que son frère, Joseph, son père et sa mère.
    Seul son coeur se trouve à Martigues, dans le jardin de "sa" maison, qui est la sienne parce qu'elle était celle de sa mère, qui était une Garnier.
    Le père de cette madame Garnier, laquelle épousa donc le père de Charles Maurras, était marin, et navigua avec le Prince de Joinville, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, qui vint un jour visiter son ami dans sa maison, à Martigues.
    De même, Maurras n'est pas né dans "sa" maison, mais dans une autre, très étroite, située sur l'actuel Quai Marceau.
    À l'époque ce Quai s'appelait le Quai Brescon sur toute sa longueur.
    Aujourd'hui, seule l'extrémité du Miroir aux oiseaux s'appelle encore Quai Brescon : l'autre partie, à l'opposé, où se trouve donc la maison natale de Maurras, s'appelle maintenant Quai Marceau.
    Voilà pourquoi on peut voir une ancienne photo montrant l'actuelle pointe du Quai Brescon/Miroir aux oiseaux sur laquelle Maurras a écrit de sa main : "Mon quai natal"...
    Plusieurs projets existent, pour faire de cette maison, à l'instar de celles d'autres grands écrivains, un lieu culturel vivant et rayonnant.
    Cet Album, qui n'est qu'une première présentation générale de "la maison de Maurras" - et même, pour l'instant, que du jardin de la maison... - rendra compte au fur et à mesure de tout ce qui s'y fera : il est donc appelé à évoluer, à être complété et enrichi...

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (2)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : En Haute Provence, le hameau "Les Maurras"...

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    C'est de Saint Julien le Montagnier, dans la Haute Provence, pas très loin de Manosque, que sont partis, il y a bien longtemps, les ancêtres des Maurras...

    Petite - mais charmante... - commune du Haut Var, Saint Julien le Montagnier est située sur l'aire du Parc naturel régional du Verdon, à deux pas du très beau lac d'Esparron-sur-Verdon.

    Elle abrite aujourd'hui un circuit "Les Maurras", paradis des amateurs de randonnée, VTT et autre vie saine, au grand air pur. Son itinéraire en boucle (9,485 Km) offre un dénivelé de 102 mètres, et demande environ 5 heures pour être parcouru.

    En partant de L'Office du Tourisme, le sentier propose d'abord ses magnifiques paysages, caractéristiques de l’arrière-pays provençal, contrastés en toute saison. Il fait parcourir les plaines agricoles avec leurs cultures céréalières, leurs vigne et leurs chênes truffiers, pour découvrir un magnifique panorama sur le village perché de St Julien et ses moulins à vent.

    Pour ce qui est de la flore, la végétation est encore typique des Préalpes calcaires : forêts de pins sylvestres, pins d’Alep, chênes blancs et chênes vert, garrigue provençale : cette flore sauvage méditerranéenne, xérophile et aromatique rappelle la richesse des parfums de la Provence.

     ... aux alentours du "Piton des Maurras" :

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    Les attraits paysagers et floristiques de ce circuit s’ajoutent au patrimoine rural :
    * le lavoir des Fontettes (XIXème);
    * la fontaine et la chapelle situées à Saint-Pierre;
    * l’oratoire Saint-Éloi (1948);
    * l’oratoire Saint-Denis (XIXème);
    * le lavoir des Phélines (1880);
    * l’oratoire Saint-Marc;
    * la Bastide Neuve;
    * le pont de pierre...


    De plus, l’itinéraire du circuit permet de découvrir la Bastide Neuve, sans oublier le pont de pierre autrefois très emprunté.

    Pour ceux qui veulent connaître Maurras, cette sorte de retour aux sources paternelles est comme un passage obligé, autant qu'agréable...

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (3)

     

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    Aujourd'hui : Brescon, ou Miroir aux oiseaux : "mon quai natal"...

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    "Aux bords des eaux de lumière fleuries...", à Martigues, la pointe du Brescon, le "miroir aux oiseaux", dans le prolongement du quai natal de Charles Maurras...

    On aura reconnu la phrase empruntée au poème envoyé par Anatole France à Charles Maurras (et qui figure en préambule des Contes du Chemin de Paradis) accompagné du billet suivant :

    "Voici, cher ami, l’épigramme dans la manière de Christodore de Coptos, qui mit des inscriptions aux statues de Zeuxippe. J’aurai voulu qu’elle fût plus digne de votre beau livre." :

    Au bord des eaux de lumière fleuries,
    Sur l’antique chemin où le Vieillard des mers,
    Entre les oliviers de la Vierge aux yeux pers,
    Vit dans leur manteau bleu passer les trois Maries,
    Tu naquis. Ton enfance heureuse a respiré
    L'air latin qui nourrit la limpide pensée
    Et favorise au jour sa marche cadencée.

    Le long du rivage sacré,
    Parmi les fleurs de sel qui s'ouvrent dans les sables,
    Tu méditais d'ingénieuses fables,
    Charles Maurras; les dieux indigètes, les dieux
    Exilés et le Dieu qu’apporta Madeleine
    T’aimaient : ils t’ont donné le roseau de Silène
    Et l’orgue tant sacré des pins mélodieux,
    Pour soutenir ta voix qui dit la beauté sainte,
    L’Harmonie, et le chœur des Lois traçant l’enceinte
    Des cités, et l’Amour et sa divine sœur,
    La Mort qui l’égale en douceur. 

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (4)

     

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    Aujourd'hui : Il y a bien longtemps... (I/III)

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    ...Au seizième siècle, avant que les trois communes de Jonquières (la première, en arrivant de Marseille), l'Île et Ferrières (au Nord) ne s'unissent pour former une seule commune - Martigues - le "quartier" de Ferrières était le moins favorisé des trois.
    Une église, du XVIIème siècle, dominait sa colline : elle est toujours là, aujourd'hui, dominant l'ensemble de la ville et donc, aussi, sur l'arrière, la maison de Maurras : c'est l'église Notre-Dame de Miséricorde, dite également Notre-Dame des Marins...

     

    Il y a bien longtemps... (II/III)

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    ...Non loin de cette église, mais en contrebas, se trouve le seul moulin restauré - du moins, pour l'instant... - de Martigues, qui en compte plusieurs autres...
    Il est situé entre l'église et la maison de Maurras, qu'il domine donc, lui aussi...
    Pour le reste, l'ensemble du quartier était constitué d'une terre relativement ingrate, vouée à l'agriculture, et plutôt instable. Tout en bas, au bord de l'eau, se trouvaient des marais salants.
    C'est pourtant là, vers 1664/1665 que fut édifié la maison, un des plus beaux édifices civils de la ville.
    On comprend pourquoi Maurras tenait tant à son jardin, et à l'embellir...

     

    Il y a bien longtemps.....(III/III)

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    ...des marais salants s'étendaient devant la maison, entre elle et les eaux séparant Ferrières (le quartier de Maurras) de l'Île...
    Sur cette photo d'époque, la maison de Maurras est dans l'angle inférieur gauche; le quartier de l'Île est en face, "au loin".
    Aujourd'hui, les marais salants que l'on voit devant la maison ont intégralement disparus, remplacés par un Stade, le Théâtre et... l'urbanisation !
    Il y a, maintenant, plusieurs centaines de mètres entre la maison et l'actuel Quai Paul Doumer.
    Si certains sites, certains lieux ont peu, ou pas changés depuis qu'on les connaît, il est clair qu'on ne peut en dire autant du "quartier de Charles Maurras", ni, du reste, du "Martigues de Charles Maurras"...

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (5)

     

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    Aujourd'hui : D'un (très mauvais) document d'époque...

    Un (très mauvais) document d'époque...

     

    ... mais qui permet de se faire une idée plus précise de ce que Maurras voyait depuis "chez lui", et de mieux comprendre combien "les choses" ont changé depuis !...

    ...à une vue aérienne d'aujourd'hui...

    Aujourd'hui

     

    Cette vue aérienne, regardée juste après la précédente photo, permet de mesurer les différences !
    On voit parfaitement la maison de Maurras et son jardin, dans le quartier de Ferrières, juste en face du bord inférieur gauche du stade.

    Le grand bâtiment circulaire, en quatre parties, que l'on voit à droite du stade est la nouvelle Mairie, d'une banalité qui n'a d'égale que sa laideur (ou l'inverse, au choix...)

    Pour le reste, dire que tout a été bouleversé relèverait de l'euphémisme...

    Même vue (Google), prise du sud....

     

    ... et à la même vue (Google), mais prise du sud....

    ...c'est-à dire en arrivant de Marseille.
    On a d'abord, tout en bas, le quartier de Jonquières; puis, l'Île; et, en haut, le quartier de Ferrières, où l'on voit le stade : la maison de Maurras se distingue à peine, à l'angle supérieur gauche de ce stade...

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (6)

     

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    Aujourd'hui : L'église paroissiale de Ferrières...(I)

     

    L'église paroissiale de Ferrières....(I)

     

    ...à deux pas de la maison de Maurras, est dédiée à Saint Louis d'Anjou.
    Datant pour partie du XIVème siècle, elle fut reconstruite en 1675.
    Son clocher est surmonté d'une flèche de pierre dont la sobriété désigne bien la modestie de cette église, dans le quartier de Martigues le plus pauvre au XVIIème siècle.
    C'est pourtant là que, le 21 avril 1581, fut signé l'acte d'union des 3 quartiers qui donna naissance à Martigues, évoqué par Maurras sur son "Mur des Fastes".

     

    L'église paroissiale de Ferrières... (II) : ...depuis la porte d'entrée;

    L'église paroissiale de Ferrières.... (II)

     

    L'église paroissiale de Ferrières... (III) : ...vue depuis l'abside;

    L'église paroissiale de Ferrières.... (III)

     

    L'église paroissiale de Ferrières.... (IV) :

     

    L'église paroissiale de Ferrières.... (IV)

     

    Tout de suite à gauche, en entrant, un petit espace est réservé au rappel de l'Acte d'union :

    "C'est ici, dans l'église Saint Louis de Ferrières, qu'a été signé le 21 avril 1581 l'Acte d'union entre les communautés de l'Île, de Jonquières et de Ferrières, instituant la commune de Martigues"...

     

    L'église paroissiale de Ferrières... (V) : L'Acte d'union, détail (1/2)...

    L'église paroissiale de Ferrières.... (V)

     

    L'église paroissiale de Ferrières... (VI) : L'Acte d'union, détail (2/2)...

    L'église paroissiale de Ferrières... (VI)

     

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (7)

     

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    Aujourd'hui : Grande maison, d'où le père est parti trop tôt...

    Grande maison, d'où le père est parti trop tôt...

     

    Maurras en 1877.
    Son père est mort en 1874 : il avait six ans. Il en a neuf sur la photo.
    C'est la première épreuve terrible de sa vie : parents et enfants étaient très unis, et la perte du père chéri fut une douleur immense pour le petit garçon de six ans.
    Le malheur terrible frappera une seconde fois, presque après le même laps de temps : petit garçon plein d'énergie, de force, de vitalité, et ne rêvant que de devenir marin, "à la Surcouf, à la Jean Bart", Maurras devint très fortement mal-entendant : ce sera la ruine de toutes ses illusions enfantines, et ce que l'on pourrait appeler "un séisme intérieur" : le petit enfant ne deviendra jamais l'adulte qu'il rêvait d'être, jamais "la gloire du vrai fer" ne brillera "dans (sa) main débile"...
    Un Maurras en devenir disparaît à l'adolescence, laissant la place à un autre, qui sera... "Charles Maurras"...

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (8)

     

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    Aujourd'hui : Une visite mouvementée des Daudet et des Bainville...

     

    Une visite mouvementée des Daudet et des Bainville

     

    Voici un extrait de Charles Maurras et son temps (Ernest Flammarion, 1930) dans lequel Léon Daudet restitue quelque chose de l'amitié qui réunissait les trois figures de proue de l'Action française : Bainville, Maurras et lui-même, Daudet.
    Une amitié intellectuelle, certes, fondée sur l'accord des esprits, mais aussi, on va le voir, une amitié qui ne se limitait pas à l'intellectuel.

    Cet extrait a le mérite de rendre un peu de la réalité vivante, de la chaleur de ce que fut l'entente de ces trois amis.
    Et, au-delà des habituels développements sur leurs qualités et leur intelligence propres, de nous les restituer dans ce qu'ils avaient d'humain, de bien vivants, en chair et en os, si l'on peut dire...

    "...En septembre 1925, nous avions décidé, nos amis Bainville, ma femme et moi, de nous rendre à l’invitation de Maurras à Martigues et de lui amener, comme il le désirait, Hervé Bainville, jeune homme de quatre années et son très jeune filleul François Daudet. Cette mémorable expédition commença mal : le train rapide faillit télescoper, près de Sens, un expresse qui le précédait, et, à partir de là, tel le bateau ivre, dériva de Sens à Saint-Germain-des-Fossés, à Montluçon, à Bourges, à Ganat, à Tarare, à Lyon et vers quelques autres villes encore; si bien qu’au lieu d’arriver à Marseille le matin à neuf heures, comme il se doit, nous n’y parvînmes, après mille détours et péripéties, qu’à onze heures du soir. Soit quatorze heures de retard, et pas de pain, ni de victuailles dans le wagon restaurant ! Ma femme eut une inspiration très heureuse :

    - Je suis sûre, nous dit-elle, que Maurras aura préparé à souper. Ne restons pas ici. Sautons, avec nos bagages, dans ces deux automobiles, et allons tout de suite à Martigues !

    Sitôt dit, sitôt fait. Après quarante kilomètres avalés dans la nuit chaude et blanche de poussière, nous débarquions, vers minuit, dans la célèbre demeure du chemin de Paradis. Maurras, balançant une grosse lanterne, nous conduisit aussitôt dans la salle à manger, au milieu des rires et des cris d’appétit des enfants bien réveillés.

    Une jeune dame de beaucoup d’esprit a défini ainsi Maurras : "Un maître de maison". Ce grand politique, ce poète admirable, ce redresseur de l’ordre français s’entend comme personne à régaler ses amis. Son hospitalité fastueuse avait combiné, ce soir-là, un festin de Pantagruel ou de Gamache, lequel commençait par une bouillabaisse classique, exhaussée de la "rouille" traditionnelle, qui met la soupe de soleil à la puissance 2 ; se continuait par des soles "bonne femme" et des loups grillés ; atteignait au grandiose et au sublime avec un plat d’une douzaine de perdreaux de Provence, demeurés tièdes et dorés, sur des "lèches" de pain, comme on ne les obtient que dans la vallée du Rhône – pardonne-moi, ô Bresse – et arrivés à la consistance du baba. Chaque enfant mangea son perdreau. Celui qui écrit ceci, comme disait Hugo, mangea deux perdreaux, pécaïre, toute une sole, le tiers de la bouillabaisse, et le reste à l’avenant, suivi de près par Jacques Bainville, romancier, journaliste, historien et financier des plus gourmands.

    Maurras ne cessait de nous encourager et de nous verser à boire, car j’aime autant vous dire tout de suite que sa cave est à la hauteur de sa table et qu’il est un des très rares amphitryons de France sachant vider, dans les grands verres, quelques bouteilles de vin du rhône. Il nous en ouvrit, cette nuit-là, de prodigieuses. La conversation roula sur la poésie, le langage et la Provence, dans une atmosphère à la Platon. Les enfants, gonflés de nourriture et de sommeil, étaient allés se coucher, bien entendu, et dormirent douze heures d’affilée.

    Le lendemain, Maurras nous emmenait tous faire quelque deux cents kilomètres en automobile dans cette région enchantée qui est entre les Alpes et la mer, où l’on ne peut faire dix pas sans rencontrer un grand souvenir, un vers de Mistral, ou une belle fille élancée, au teint mat et aux yeux noirs.
    Ainsi passaient et couraient les douces heures claires de l’amitié et de la fantaisie.
    Ne croyez pas ceux qui vous diront que les gens d’A.F. sont des censeurs ou docteurs moroses; ou qu’ils ont mauvais caractère. Depuis vingt-trois ans que je vois quotidiennement Maurras, je n’ai cessé de découvrir de nouvelles raisons de l’admirer et de l’aimer..."

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (9)

     

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    Aujourd'hui : Un bel édifice des XVIIème et XVIIIème siècles...

     

    Un bel édifice des XVIIème et XVIIIème siècles...

     

    On sait que Louis XIV était très fier de ses jardins de Versailles, et qu'il aimait beaucoup les faire visiter lui même à ses hôtes de marque.
    Il a d'ailleurs rédigé de sa main une "Manière de montrer les jardins de Versailles" (dont on possède une quinzaine de variantes, revues et corrigées par le roi lui-même).

    Maurras a fait un peu la même chose - mutatis mutandis, évidemment... - pour expliquer ce qu'il avait voulu faire dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis.
    Le texte est consultable dans les Oeuvres Capitales, Tome IV, Le Berceau et les Muses, Partie intitulée Suite provençale, paragraphe sept : Mon jardin qui s'est souvenu.

    Maurras explique d'abord qu'il aurait aimé "offrir à la municipalité de Martigues la statue ou le buste de ce fameux Gérard, gloria civitatis, gloire de la cité, dit une inscription, pour avoir été fondateur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les futurs chevaliers de Rhodes et de Malte (1)...Je ne l'ai pu faire sur la place publique, j'ai dû agir entre les haies de mon jardin..."

    "Il y a fort longtemps aussi que je rêve de n'être plus le simple et oiseux possesseur de mes myrtes et de mes roses, et veux y aménager quelque chose qui le fasse servir à la communauté" (page 250).

    C'est en 1942/1943 que Maurras a mis son projet à exécution, aidé de l'architecte Henri Mazet, qui avait déjà dessiné les corbeilles rustiques de buis et d'agaves...

     

    Vue, à partir de l'allée centrale (1/2)

    Vue, à partir de l'allée centrale (1/2)

    À peine franchi le portail, tout en bas de l'allée centrale (on a, alors, à droite et à gauche, l'Allée des philosophes)...

    Vue rapprochée, à partir de l'allée centrale (2/2)

    Vue rapprochée, à partir de l'allée centrale (2/2)

    Tout en haut de l'allée centrale, on est arrivé juste en dessous de la terrasse...

     

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