Au Cinéma : Les trois mousquetaires, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Les Trois mousquetaires : D’Artagnan, un fil français de Martin Bourboulon, avec Louis Garrel et Vicky Krieps (Louis XIII et la Reine, Anne d’Autriche), Lyna Khoudry (Constance Bonacieux), Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï et François Civil ( les 3 mousquetaires : Athos, Aramis, Porthos et d’Artagnan – comme les Goguettes, « en trio, mais à quatre »),
d’après le roman éponyme d’Alexandre Dumas (1844).
Vive les Mousquetaires du Roi !
Ne me dénoncez pas pour ce propos séditieux. Nous venons en effet de commettre un crime de lèse-démocratie et évidemment porter atteinte aux « Valeurs de la République » ! Nous sommes allés applaudir les mousquetaires du Roi, alors que Darmanin voulait interdire un colloque de l’Action Française et, le jour de la fête nationale de Jeanne d’Arc (loi du 10 juillet 1920), interdire une manifestation en hommage à la ci-devant !
J’en demande Pardon à la Sainte Macronie et aux autorités morales de la Gauche, du Centre et de la Droite « libérale », et j’accepte d’écrire en pénitence : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Oui, je copierai 100 fois que la France a été conçue le 14 juillet 1789, et qu’elle est née le 21 septembre 1792 avec la proclamation de la République (heureusement qu’à l’époque l’avortement n’était pas un droit).
Vérité en-deçà de la Manche, erreur au-delà, et je ne comprends pas que les télévisons aient osé diffuser à longueur d’antennes le couronnement du nouveau roi, Charles III ! Réflexion qui me ramène aux mousquetaires, c’est-à-dire précisément à l’époque de Charles Ier d’Angleterre, lorsque l’Europe était une affaire de famille puisque celui-ci avait épousé Henriette de France, sœur de louis XIII, tandis que l’épouse de ce dernier, Anne d’Autriche, était la sœur du roi d’Espagne, Philippe IV…. Et c’est d’ailleurs l’un des défauts du film, l’accent anglais de la Reine qui devrait plutôt être espagnol.
Inutile sans doute d’en dire beaucoup plus sur cette histoire que chacun connaît, où les amours s’entrecroisent comme les épées des mousquetaires et celles de la Garde du cardinal. Quelle est la part de légende dans les sentiments du Duc de Buckingham, ministre de Charles Ier, pour la reine de France ? je me mettrais en tout cas bien volontiers à la place de d’Artagnan devant la charmante Constance Bonacieux… C’est en rêvant à elle que j’attendrai la fin de l’année et la seconde partie sur l’horrible Milady.