UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LAFAUTEAROUSSEAU - Page 197

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (50), l'extraordinaire réussite de Rome en Gaule...

    Les Gaulois vaincus ne cherchent pas à recouvrer leur indépendance.

    Les Druides s'agitent en vain : le Batave Civilis, loin d'être regardé comme un libérateur, est combattu comme un ennemi (70 après J.-C.).

    Les Gaulois obéissent volontairement à Rome : séduits par la civilisation romaine, ils adoptent facilement les coutumes, les goûts, la religion et la langue même de leurs vainqueurs; ils deviennent les Gallo-Romains...

    Ils servent avec bravoure dans les légions, au lieu de se battre les uns contre les autres, et partagent les destinées de l'Empire.

    Au deuxième siècle ils connaissent le christianisme et lembrassent avec ferveur : la conversion est presque complète au quatrième siècle, grâce à saint Hilaire de Poitiers et à saint Martin de Tours.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (51) : Peu de révoltes, et pendant peu de temps...

    Pourquoi, si rapidement, une telle victoire ? Et pourquoi, après elle, si peu de révoltes, et pendant si peu longtemps ?

    Charles Maurras en donne les raisons...

    Éloge des Celtes (de Charles Maurras, allocution prononcée en 1939) :

    ".....Notre confrère Edouard Helsey mène en ce moment, au Journal, une lucide enquête sur les égarements sincères du peuple français. Et il a touché au point vif, très juste, quand il a observé qu'il existait dans les profondeurs de notre nationalité un élément d'anarchisme qui se met en mouvement un peu plus souvent qu'à son tour.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (52) : Le limes, frontière de l'Empire, au IIème siècle...

    "Limes" est le nom donné au système de fortification romain établi tout au long des frontières (limites) de l'Empire.
    La fortification (du latin fortis, fort, et facere, faire) est l'art militaire de renforcer une position ou un lieu...
    Le limes marque donc la frontière entre l'empire romain et le monde "barbare", au sens où les romains prenaient ce mot, à savoir les peuples ne parlant ni grec, ni latin.
    Il a un but défensif et douanier.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (54) : La fin de la Gaule romaine (I) : les Barbares ...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome...

    "...Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome.

    Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions.

    Le détail, si l'on s'y arrêtait, ferait bâiller.

    Et pourtant, que distingue-t-on à travers les grandes lignes ? Les traits permanents de la France qui commencent à se former.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (53) : Lutèce...

    C. Duseau : Plan de la ville de Lutèce (Paris).

    La région semble avoir été peuplé durant tout le néolithique; on sait également que les vestiges du village de Bercy datent d’environ 400 ans avant notre ère.


    Un flou caractéristique de la période gauloise règne sur l’occupation de cette “ville”.

    On sait que les Parisii, peuple gaulois, l’occupent lorsque César arrive en 52 avant Jésus-Christ, et la renomme Lutetia (Lutèce).

    La cité gauloise ne s’étendait pas au-delà des îles (actuellement : "de la Cité", "Saint-Louis"); sous l’occupation romaine elle s’étend sur la rive "gauche" (c'est-à-dire vers le sud).

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (55) : La fin de la Gaule romaine (II) : Attila...

    20 juin 451 : Attila est battu aux Champs Catalauniques, près de Troyes....

    Les Huns, ces mystérieux nomades, de type mongoloïde, avaient surgi un siècle plus tôt, venant d'Asie, et s'étaient installés dans la région du Danube. L'un d'eux, le prince Attila, fut élevé à la cour de l'empereur romain d'Orient, à Constantinople. Retourné parmi les siens, il les rassembla sous son commandement.
    Comme les autres Barbares, il combattit les troupes de Constantinople, puis décida d'attaquer les Gallo-Romains. C'est ainsi qu'il franchit le Rhin et détruisit Metz.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (56), la fin de la Gaule romaine (III) : les Francs...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome...

    "...De bonne heure, la Gaule était devenue chrétienne et elle avait eu ses martyrs. L'Église de Lyon, illustrée par le supplice de Pothin et de Blandine, fut le centre de la propagande. De bonne heure, ce christianisme gallo-romain eut pour caractère d'être attaché à l'orthodoxie.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (57), un exemple de royaume barbare : les Burgondes...

    Le premier royaume de Bourgogne fut créé par le peuple burgonde à son arrivée sur les bords du Léman, en Sapaudie, au Vème siècle. Son souverain le plus glorieux, Gondebaud, gouverne alors un territoire qui s'étend de Langres à Marseille et du Rhin à la Loire.

    Pendant les six siècles qui suivent l'installation de ce peuple, les remous de l’histoire font naître successivement différentes entités géopolitiques aux limites territoriales toujours changeantes qui prennent le nom de Bourgogne.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (58), la Gaule sous Clovis...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France.

    Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise.

    L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien.

    Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs".

    Charles de Gaulle

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (59), l'éphémère royaume Wisigoth...

    Ou : Quand près de la moitié de la future France était wisigothe, et que la France aurait pu devenir - comme en plusieurs autres occasions... - autre chose que ce qu'elle est finalement devenue (comme avec la Bourgogne et les Grands Ducs d'Occident, par exemple, à l'époque de Louis XI).

    Ce sont ces Wisigoths que Clovis expulsa définitivement de France, après sa brillante victoire de Vouillé (printemps 507).

    Ils se cantonnèrent dès lors à l'Espagne, où ils fondèrent la brillante monarchie wisigothique, qui ne s'effondra qu'en 711, devant les tribus berbères islamisées venues du Maroc et de Mauritanie, qui franchirent le détroit de Gibraltar (Djebel al Tarik, la montagne de Tarik, le chef de l'invasion).

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (60), la coutume du partage, tare des dynasties franques

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens :

    "Les partages étaient l’erreur inguérissable de ces dynasties d’origine franque...."

    Un seul exemple, fameux entre tous : celui de l'opposition violente et interminable entre la Neustrie et l'Austrasie, véritable guerre civile qui, pendant quarante ans, de 573 à 613, va ravager les terres franques; et qui peut, pour partie, se ramener à la vendetta que se livrent deux belles-soeurs, les reines Brunehaut et Frédégonde.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (61), Entre 541 et 767, la "Peste de Justinien"...

    L'épidémie débuta en Égypte, en 541, pour atteindre Byzance au printemps 542 : elle y fit plus de 10.000 morts par jour, et l'on estime que la ville y perdit environ le tiers de sa population...
    Ensuite, l'épidémie suivit les voies de commerce du bassin méditerranéen, ravagea à plusieurs reprises l’Italie, les côtes méditerranéennes, remonta le Rhône et la Saône, et atteignit l’Irlande et la Grande-Bretagne.

    Elle se propagea aussi à l'est, ravageant la Syrie ou la Chine.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (62), La Gaule sous Dagobert...

    184671041.jpg

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre II, L'essai mérovingien :

    "...Après cette longue guerre civile, l'Empire des Francs se trouva de nouveau réuni dans une seule main, celle de Clotaire II. Mais l'Austrasie, la Bourgogne et la Neustrie avaient gardé chacune une administration distincte et, par l'effet des désordres, l'autorité royale s'était affaiblie, dépouillée. Grands et petits, laïcs et religieux, lui avaient arraché des « immunités ». Le pouvoir s'émiettait, le territoire se démembrait.

    En outre, pendant cette période troublée où la mort allait vite, il y avait eu des minorités à la faveur desquelles une nouvelle puissance avait grandi : le maire du palais, c'était en somme le premier ministre devenu vice-roi quand le souverain était mineur ou incapable.

    Avec les maires du palais paraissait une nouvelle force. L'un d'eux, Pépin de Landen, en Austrasie, devait donner naissance à une deuxième dynastie.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (63), L'empire de Charlemagne...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens :

    "...Dès qu'il fut le seul maître, en 771, Charlemagne se mit à l'œuvre. Son but ? Continuer Rome, refaire l'Empire.

    En Italie, il bat le roi des Lombards et lui prendra la couronne de fer.

    Il passe à l'Espagne : c'est son seul échec. Mais le désastre de Roncevaux, le cor de Roland, servent sa gloire et sa légende : son épopée devient nationale.

    Surtout, sa grande idée était d'en finir avec la Germanie, de dompter et de civiliser ces barbares, de leur imposer la paix romaine. Sur les cinquante-trois campagnes de son règne, dix-huit eurent pour objet de soumettre les Saxons.

    Charlemagne alla plus loin que les légions, les consuls et les empereurs de Rome n'étaient jamais allés. Il atteignit jusqu'à l'Elbe. « Nous avons, disait-il fièrement, réduit le pays en province selon l'antique coutume romaine. »

    Il fut ainsi pour l'Allemagne ce que César avait été pour la Gaule.

    Lire la suite

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (64), Le Traité de Verdun et la Lotharingie...

    1A.jpg

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens :

    "...Après quatre générations de grands hommes, la vigueur des Pipinnides était épuisée. Leur bonheur aussi.

    L'empereur Louis était un faible. Les peuples sentirent ce qui manquait à l'héritier de Charlemagne pour continuer l'œuvre de ses ancêtres et Louis « le Pieux » fut encore surnommé par ironie « le Débonnaire ». Dès qu'il règne, la belle machine construite par son père se dérange. Des révoltes, des conspirations éclatent. Des partis se forment. Les évêques eux-mêmes s'en mêlent.

    La majesté impériale n'est plus respectée. À deux reprises, « le Débonnaire » est déposé après avoir subi l'humiliation des pénitences publiques. Restauré deux fois, son règne s'achève dans l'impuissance en face de ses trois fils rebelles qui, avant sa mort, se disputent son héritage les armes à la main.

    Lire la suite