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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1405

  • Religions & Cultures • Adonis apostrophe l'Islam

     

    Par Péroncel-Hugoz

    En lisant l'essai ultra-percutant du plus fameux poète arabophone vivant, paru à Paris fin 2015, Péroncel-Hugoz a hésité entre « coup de dent » et « coup de chapeau » …

     

    peroncel-hugoz 2.jpgÉtabli en France de longue date, le Syrien Ali-Ahmed Saïd-Esber, alias Adonis, patriarche des lettres arabes (il est né en 1930), observait depuis quelque temps un silence accablé devant les malheurs de son Levant originel, auquel il doit le pseudonyme d'Adonis, symbole de Nature et Beauté dans le monde païen d'avant l'Islam. 

    Or voilà que cette auguste plume arabe vient de publier, en France, en français, un provocant livre de dialogues avec la psychanalyste maghrébine Houria Abdelouahed, maître de conférences à l'Université Paris-Diderot et auteur de « Figures du féminin en Islam » (PUF, Paris, 2012). Et ces entretiens, novateurs mais d'une rare brutalité, et toujours très crus, jettent le lecteur entre admiration pour l'époustouflante énergie du vieux poète et indignation ou stupéfaction devant ce qui, en définitive, est surtout une démolition en règle de l'Islam d'hier et d'aujourd'hui. 

    Certains lecteurs se sont demandés si n'avait pas joué, dans les motivations de l'auteur, son appartenance native au noçaïrisme ou alaouitisme, filière religieuse issue du chiisme, à laquelle appartient également le clan Assad au pouvoir à Damas depuis le putsch de 1970. Cependant, Lalla Houria, qui joue un rôle très actif au fil des 200 pages de ce volume est, elle, née sunnite et a été éduquée au Maroc. 

    Finalement, j'ai opéré un choix, forcément arbitraire, des citations d'Adonis qui m'ont paru les plus significatives de cet ouvrage, laissant le lecteur, surtout s'il est musulman, juger par lui même. 

    *

    ARABES

    - « Il n'y a pas aujourd'hui de culture arabe »

    - « Il n'existe pas de problématiques arabes parce que l'Islam a dominé la vision du monde arabe»

     

    CHIISME

    - « Lorsque j'ai écrit « Le fixe et le mouvant » [en arabe, Beyrouth, 1973], les universitaires m'ont accusé d'être un chiite déformant l'Histoire. Ils se sont attaqués à mon lieu de naissance [Cassabine, près de Lattaquié, en pays chiite-alaouite] (…) Depuis 15 siècles, la guerre arabo-arabe n'a pas cessé »

     

    DAECH

    - « Daech répète seulement le côté obscur de l'Histoire »

    - « Daech ne répète pas Averroés, Ibn-Arabi ni l'audace spéculative des moutazilites [qui disaient que le Coran est créé et non pas incréé] »

    - « Je vois en Daech la fin de l'Islam »

     

    DEMOCRATIE

    - « La démocratie vient de la sphère occidentale. La liberté n'existe pas dans le Texte [coranique], ni dans le contexte islamique »

     

    FEMMES

    - « Les Fémens ? Je ne suis pas contre ! »

    - « Le premier ennemi de la femme ce n'est pas l'homme. C'est la religion. »

    - « Les Algériennes ont été victimes de la mentalité archaïque qui continue à régner »

    - « L’État wahabite a détruit la maison de Fatima, fille de Mahomet, en 2006, à La Mecque, comme vestige de la rébellion féminine »

    - La femme est réduite à un champ de labour pour l'homme »

     

    HOMMES

    - « L'homme de l'Islam est un libertin »

    - « L'Islam a déformé la sexualité »

    - « L'homme tunisien préfère épouser une Algérienne ou une autre Arabe, car la Tunisienne est trop exigeante [suite aux lois féministes de Bourguiba] »

     

    ISLAM

    - « La culture arabe est une décadence si on considère ce qui lui était antérieur »

    - « L'Islam, puisqu'il est né parfait, combat tout ce qui lui était antérieur et tout ce qui est venu après »

    - « L'Islam, dès le début, a adopté les violences des guerres et conquêtes »

    - « L'Islam a tué la poésie »

    - « Les grands poètes comme Abou-Nouwas, El Moutanabi et El Maâri étaient contre la religion officielle »

    - « La mystique a toujours été marginalisée au sein de la culture musulmane »

     

    OCCIDENT

    - « L'Occident a œuvré pour empêcher l'éclosion d'une véritable gauche arabe »

    - « L'Occident politique soutient les fondamentalistes »

    - « L'Occident traite les Arabes comme des poupées ou des marionnettes »

    - « L'Occident ne cherche plus la culture, la lumière, l'avenir, le progrès. Il cherche l'argent »

    - « L'Islam est dans son essence anti-Occident »

     

    PRINTEMPS ARABE de 2011

    - « Ce n'est pas une révolution mais une guerre, devenue elle-même une autre tyrannie. Une guerre confessionnelle, tribale et non civique, musulmane et non arabe »

    - « Le recours à la religion a transformé ce Printemps en enfer. C'est une régression totale » 

     

    EN GUISE DE CONCLUSION…

    La psychanalyste Houria Abdelouahed, partenaire d'Adonis pour construire l'essai « Violence et Islam », cite une réflexion peu connue du penseur français gaulliste André Malraux, qui fut ministre des Affaires culturelles au début de la Ve République : « C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains. Aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'Islam » (3 juin 1956). 

    Bibliographie

    - Adonis. « Violence et Islam », entretiens avec Houria Abdelouahed, Seuil, Paris, 2015

    - Adonis. « El Kitab », œuvres poétiques en français, Seuil, 3 volumes

    - Haouès Seniguer. « Petit précis d'islamisme : hommes, textes, idées », l'Harmattan, Paris, 2013

    Peroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le 360 du 15.01.2016

  • Saint-Germain l'Auxerrois, le 21 janvier : « Le Roi décapité, le pays tout entier le fut et l’est encore »

     

    Homélie du père Jean-François Thomas, lors de la messe du 21 janvier à la mémoire de la famille royale et de toutes les victimes de la Révolution, en l’église saint-Germain l’Auxerrois à Paris.

     

    indexv-1.jpgRegardons un instant le Roi,- trahi depuis des années par certains des siens, de ses proches et de ses conseillers, par la noblesse et par le haut clergé, alors qu’il est escorté, humilié, par les sapeurs, les dragons entourant sa voiture au retour de Varennes. Le peuple de France qui l’aimait unanimement quelque temps auparavant, l’insultait désormais tout au long du chemin qui annonçait le Calvaire. La Reine était pâle, tremblant pour ses enfants qui pleuraient dans le vieux fiacre. Ce jour-là, cet homme qui n’avait jamais été qu’un Roi, franchit le seuil qui le conduisait vers le sacrifice, et il souriait d’une incroyable et surnaturelle joie car désormais, il souffrait de la douleur divine qui ne l’abandonnerait pas jusqu’à l’échafaud.

    De retour aux Tuileries, désormais prisonnier mais encore protégé par le trouble La Fayette, le Roi se mit à lire la vie de Charles Ier d’Angleterre, pressentant ce que serait sa fin. Le Dauphin, dans un cauchemar, se vit entouré de loups, de tigres, de bêtes féroces qui voulaient le dévorer. Le Roi était vaincu et cependant, il n’avait jamais été aussi fort et assuré. Il travaille pour la France car il sait qu’elle lui survivra même si elle est infidèle et devenue folle. Il est Roi de France et non point roi des Français comme le décide alors l’Assemblée. Lorsque les sans-culottes et les femmes vociférantes envahissent le palais, armés de piques et prêts à massacrer la famille royale, Louis XVI, serein, calme, fit reculer cette foule abominable par sa majesté. Le regard du Roi faisait reculer la haine.

    Léon Bloy, dans La Chevalière de la Mort, écrit ces mots de braise : « (…) Quand la parfaite ignominie vient s’ajouter à la suprême douleur ; quand le mépris universel, sous sa forme la plus affreuse, vient déshonorer le supplice ; le sublime humain se transfigure et s’élance dans un empyrée nouveau. La Poésie du sang et des larmes se manifeste alors, sans rhétorique ni voiles, découronnée de son terrible bandeau. C’est la poésie surnaturelle de la Passion du Sauveur. Qu’elle le veuille ou non, la douleur d’un homme doit passer par là pour mériter qu’on l’aperçoive dans l’Océan sans rivages des douleurs souffertes. »

    Il faudrait être Bossuet pour décrire tant de souffrance et la comparution apaisante devant la Justice de Dieu après avoir été écrasé par le tribunal des hommes. Peut-être suffirait-il de sangloter en silence tant le mystère de cette iniquité est sans horizon… Le Roi décapité, le pays tout entier le fut et l’est encore. Notre peuple est ingrat, il l’a toujours été depuis la fin de ce Moyen Age qui fut époque de foi, d’outrances surnaturelles, de péchés et de grâces à foison. Notre peuple est violent, sanguinaire. Il l’a prouvé tant de fois depuis 1789. Notre peuple est surtout orphelin et il se cherche désespérément un père de substitution depuis qu’il a tué le sien. Ce ne sont point les simagrées républicaines qui peuvent contenter sa soif et sa faim. Il a voulu tuer Dieu et le Roi. Il n’a réussi qu’en partie et demeure hanté par le souvenir de sa grandeur et la profondeur de son apostasie.

    Pensons simplement à ces liturgies laïques misérabilistes qui couronnent désormais chaque disparition parmi ceux qui sont considérés comme de grands hommes et chaque attentat commis par les infidèles. Notre peuple essaie de se raccrocher à ce qu’il connaît encore, si peu, de ses racines. Il a signé son arrêt de mort en condamnant son Roi. Tandis qu’il violait les tombes royales et princières, qu’il déterrait et démembrait les cadavres, il procédait à son propre ensevelissement. Dies irae… Ensevelissement d’un pays, d’une Tradition, d’un Trône, d’un Autel, d’un Monde. Notre pauvre et douce France n’a cessé depuis d’être déchevelée par les démons. Les appels à la conversion plusieurs fois répétés, notamment à La Salette, n’y font rien. Nous regardons impassibles la Sainte Vierge en pleurs, Elle qui couvre de son manteau de miséricorde notre terre ancestrale. Alors ne nous étonnons pas que des fléaux nous déciment depuis deux siècles : les guerres napoléoniennes laissant la France exsangue après la terreur révolutionnaire, la Commune suivant la défaite de Sedan ; et puis les hécatombes de la Grande Guerre, de la Seconde Guerre mondiale, les massacres de l’épuration, le corps de nos officiers d’élite saigné à blanc en Indochine ; la révolution de 1968 qui bouleversa le peu de mœurs qui subsistaient en cette V° République qui accumule les lois iniques, ne respectant ni les enfants à naître, ni les agonisants, ni le mariage selon la loi naturelle…

    Le 21 janvier 1793, avec la tête de notre souverain, roulèrent à terre toutes les grandeurs de notre royaume sur terre, images, certes imparfaites, mais images tout de même, du Royaume vers lequel nous tendons tous, sinon nous ne serions pas dans cette église aujourd’hui à prier pour le repos de l’âme d’un mort, un simple fils de la terre, couronné, mais paraissant dans la nudité du baptême devant le divin Père, juge et miséricorde.

    Nous ne sommes pas ici pour un hommage. L’Eglise n’a que faire des congratulations mondaines. Dans sa liturgie des défunts, elle dirige tous nos sens vers les fins dernières, nous invitant à contempler notre propre mort et à nous y préparer. Le Roi avait rédigé en décembre 1792 son testament qui n’est que pardon et humilité. Le fils de la terre y est déjà fils du ciel. Il refuse toutes les manœuvres pour le délivrer qui pourraient faire couler le sang d’un seul de ses sujets. Le 19 janvier il relit une nouvelle fois le récit de la mort de Charles I° et rédige un logogriphe laissant apparaître le mot « sacrifice ». Parmi les rares demandes que lui accorda la Convention,- nerveuse et inquiète face au royal prisonnier tout habité de paix intérieure, figure l’autorisation de recevoir l’aide spirituelle de l’abbé Edgeworth.

    Alors qu’il vient de faire ses adieux à sa famille, de rappeler de nouveau au jeune Dauphin ses devoirs religieux et celui de pardonner à ses bourreaux, tandis que la Reine défaillait à son départ, il avoue à l’Abbé : « Ah ! Monsieur, quelle entrevue que celle que je viens d’avoir ! Faut-il que j’aime et que je sois si tendrement aimé ? Mais c’en est fait, oublions tout le reste pour ne penser qu’à l’unique affaire de notre salut ; elle seule doit en ce moment concentrer toutes mes affections et mes pensées. » Il se confessa et grâce à un privilège arraché par l’Abbé aux commissaires qui le surveillaient, il put entendre la messe et communier à six heures de l’aurore du 21 janvier. Cette messe était une messe identique à celle célébrée aujourd’hui, bien qu’elle ne fût pas de requiem.

    Voilà pour nous le moyen béni d’être en union et en communion avec toutes ces générations de fidèles qui nous ont précédés et qui ont prié avec les mêmes formules intangibles. La messe ne s’acheva-t-elle pas, de mystérieuse façon, sur cet échafaud entouré par une foule partagée entre la furie et les pleurs ? Si la mort est la dernière messe de chaque prêtre, elle l’est aussi du souverain qui se sacrifie pour son peuple l’ayant trahi et renié. « Faites ce que vous voulez, je boirai le calice jusqu’à la lie » murmura le Roi aux bourreaux.

    Mes chers frères, les trompettes des épouvantements suprêmes retentissent dans le Ciel à chaque fois qu’un innocent est mis à mort. Le Jugement dernier n’est pas une fable pour enfants. Que la mort de notre Roi, homme imparfait et pécheur comme tout un chacun, mais juste et bon, ne soit pas pour nous un sujet de nostalgie mondaine mais fasse grandir en notre âme le désir de mourir comme lui en fils de l’Eglise. Chaque siècle porte en lui, en son milieu, un ravin creusé par le torrent du sang des innocences égorgées. Destin extraordinaire, honneur insigne que d’être ainsi marqué par Notre Seigneur pour participer au banquet des élus. Notre pays doit se préparer spirituellement à connaître de nouveau une telle hécatombe car le fléau de l’islam déferle sur la Fille aînée de l’Eglise avec la complicité de tous les politiques et la lâcheté des clercs.

    Nous ne pourrons pas échapper à ce terrible témoignage, même si nous bandons nos yeux et refusons de regarder la réalité. La raison moderne a la haine du Surnaturel. Nous aimons contempler les saints et les martyrs sur les fresques des coupoles car alors ils sont très éloignés de nous et ne risquent donc point de nous emporter dans leur envol. Le dix-huitième siècle fut un siècle petit dans tous les sens du terme, et encore plus en sainteté après l’éclat du dix-septième siècle, le Grand Siècle. Notre siècle lui ressemble en bien des points. Il fallut la Révolution pour que surgissent alors des martyrs par myriades, dans la paysannerie, le petit peuple, l’aristocratie, le clergé. Cette purification était nécessaire. L’aplatissement universel et contemporain des âmes ne peut que déboucher sur un épilogue identique. Un épilogue annonciateur d’une renaissance. Alors préparons nos armes spirituelles, comme le Roi à la veille de son exécution. Ne soyons pas surpris sans huile dans nos lampes. Ce monde va avoir besoin de notre lumière.

       Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il.  

          P.Jean-François Thomas s.j.

  • Livres • Considérations sur la France : Relire Joseph de Maistre

     

    par Lars Klawonn

     

    En ce temps d’attaques terroristes, d’état d’urgence et de déclarations de guerre, on est bien avisé, ce me semble, de relire Considérations sur la France du comte J. de Maistre. Écrit en 1796 à Lausanne, où, chassé de chez lui par l’entrée des troupes révolutionnaires, ce Savoisien s’est établi, son essai se veut la défense de la monarchie. Il est la réaction directe au pamphlet qu’un certain Benjamin Constant avait publié en mai 1796, et qui soutient le Directoire. Ce fut une époque instable et pleine de tensions, un moment de crise et de guerre civile mille fois plus violente et plus brutale que celle que vit la France aujourd’hui. Néanmoins, en lisant de Maistre, on est tout le temps amené à faire des parallèles. Au fil des pages, on se rend compte que les causes de ce dont souffre la France sont bien antérieures aux attentats. En fait, elles remontent à la France révolutionnaire que de Maistre dénonce dans son essai. La révolution a « violé brusquement et durement toutes les propriétés, tous les préjugés et toutes les coutumes ; parce que toute tyrannie plébéienne étant, de sa nature, fougueuse, insultante, impitoyable, celle qui a opéré la révolution française, a dû pousser ce caractère à l’excès, l’univers n’ayant jamais vu de tyrannie plus basse et plus absolue. »

    La République ne se réfère-t-elle pas constamment aux fameuses valeurs révolutionnaires tachées de sang, et imposées par la force ? Et ne tient-elle pas ses valeurs pour absolues et irréfutables ?


    De Maistre croit à la Providence. Il considère que le pouvoir révolutionnaire est « tout à la fois un châtiment épouvantable pour les Français et le seul moyen de sauver la France. » Loin de la philosophie moderne qui dit que « tout est bien », l’écrivain pense que l’univers est fondé sur la violence mais qu’il ne faut pas perdre courage car « il n’y a point de châtiment qui ne purifie. » Dans son esprit, la politique (le trône) et la religion (l’autel) se fondent ensemble car il faut organiser la société d’après le pouvoir toujours limité de l’homme, c’est-à-dire d’après ce qui est en son pouvoir, et séparé de ce qui n’appartient qu’à Dieu. La nation est donc gouvernée par l’homme dans les domaines qui lui appartiennent et par Dieu dans les domaines spirituels.

    Le gouvernement français actuel se dit prêt à combattre le terrorisme par tous les moyens tout en reniant les racines et le passé de la France. Sous prétexte de laïcité et de liberté d’expression, c’est le grand Nihil qu’on favorise, l’apostasie matérialiste et athée. Le grand Nihil consacre le pouvoir illimité de l’homme, un pouvoir que tout roi de l’ancien régime aurait refusé parce que nul ne concevait gouverner sans l’aide de Dieu.

    Au lieu de faire la guerre, comme elle le prétend, la République, soutenue par l’UE, continue de faire la révolution, en d’autres termes, de supprimer les frontières, d’abaisser des mœurs, de pervertir le sens de la justice et de détruire les familles chrétiennes. Elle continue d’accréditer l’idée d’un islam tolérant et d’un christianisme coupable, ressassée à l’infini par d’éminents spécialistes diplômés, porte-paroles de la cause musulmane en dépit des faits. Alors que son gouvernement devrait faire non pas la révolution, ni la contre-révolution mais le contraire de la révolution : rétablir l’ordre. C’est-à-dire contrôler les frontières, rétablir l’État de droit dans les banlieues et désarmer l’armée djihadiste de l’État islamique.

    Les terroristes musulmans sont des révolutionnaires. Ce ne sont pas des mercenaires, mais des soldats du Coran. Ils emploient la violence sans aucun état d’âme pour imposer l’islam contre le monde capitaliste, corrompu et pourri à leurs yeux. Ce ne sont pas des nihilistes, bien au contraire. Ils croient à leur dieu. Ils prient Allah avant de se battre et sont prêts à lui sacrifier leur vie. Comment les combattre si on refuse obstinément l’aide de Dieu ? Si on se complaît dans le plaisir de profaner ? Si on réduit le blasphème à une simple convention ? Je vous le demande.

    S’il est vrai, comme le pensait J. de Maistre, que la révolution française comportait un caractère satanique et terroriste, il sera peut-être utile de méditer cette phrase que l’on trouve dans les Considérations : « Ce n’est pas par le chemin du néant que vous arriverez à la création. » 

    Journaliste culturel, collaborateur au journal La Nation (Lausanne), à la revue Choisir (Genève) et à la Nouvelle Revue Universelle

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

  • Famille de France • Messe pour Louis XVI : Le comte et la comtesse de Paris à Saint-Germain l’Auxerrois

     

    Le 21 janvier, à midi le Comte et la Comtesse de Paris ont assisté à la traditionnelle messe de Requiem célébrée à la mémoire du roi Louis XVI, de la reine Marie-Antoinette et de Madame Élisabeth en l’église Saint Germain l’Auxerrois à Paris. 

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    Deux cent vingt trois ans après la mort de Louis XVI sur l’échafaud, l’église Saint Germain l’Auxerrois, ancienne paroisse des rois de France,  était comble. Devant l’affluence, de nombreux royalistes venus se recueillir en ce jour anniversaire sont restés debout dans le fond de l’église. 

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    A la fin de la cérémonie  religieuse le testament de Louis XVI a été lu à l’assemblée recueillie. Sur le parvis de l’église les princes ont reçu les vœux et de nombreux témoignages d’affection et de fidélité de la part des parisiens qui s’étaient déplacés. Sur ce document la Comtesse de Paris remercie le prêtre qui a célébré la cérémonie. (Photos La Couronne et Charles)

    Repris - avec remerciements - de Noblesse et royautés

     

  • Histoire • Dans Causeur : 21 janvier, hommage à Louis XVI

     

    L'article qui suit - signé de Lucie Vilatte - est paru dans Causeur, le 21 janvier.  Il s'agit, selon son titre, que ne dément pas la suite, d'un hommage à Louis XVI. Il a été publié plusieurs hommages à Louis XVI dans d'autres médias en ligne. Par exemple dans Boulevard Voltaire. Nous avons retenu celui-ci parce qu'il émane d'une conscience républicaine. Républicaine au moins en ses enfances. Et, aujourd'hui, plutôt sceptique, on le verra. On pourra débattre de différents aspects de cet hommage bienvenu. N'en retenons qu'un : l'idée selon laquelle Louis XVI serait mort pour rien. Idée que contredit la juste analyse qui précède : au chapitre des conséquences de l'assassinat du roi, le solde, en effet, entre positif (?) et négatif, n'est pas à somme nulle. Lucie Vilatte dresse fort bien, elle-même, la liste des terribles conséquences qu'il est résulté de cette mort singulière, pour la France, l'Europe et le monde. Ce n'est pas pour rien que Louis XVI est mort mais pour une suite de  malheurs dont nous n'avons pas fini de faire l'inventaire et dont nous subissons encore les conséquences négatives.  Lafautearousseau   

     

    L’idée d’une lignée familiale régnant sur un pays a longtemps heurté ma conscience républicaine, dûment  formatée pendant mes douze années de présence sur les bancs de l’école du même nom.

    Instituteurs, puis professeurs, noblement investis de leur mission, mettant le paquet pour nous faire admettre le bien-fondé de la décapitation d’un roi exécuté pour le simple fait d’être roi. Cela avait permis d’en finir avec ce système injuste et absurde qui donnait le pouvoir à une famille régnante, et aux deux castes les moins nombreuses et les plus riches : noblesse et clergé, laissant de côté les représentants du Tiers-Etat, c’est à dire nos ancêtres directs.

    Aucun d’entre nous n’ayant a priori de représentant du clergé dans son ascendance, ni de particule à revendiquer dans son patronyme (les autres faisant profil bas), il était évident que le Tiers-Etat c’était nous, que c’était pour notre Bien et notre Liberté que ce gros benêt de Louis XVI avait été raccourci et que le pouvoir était enfin donné au peuple de France. De toutes façons ce n’était pas un roi qu’on avait tué mais un symbole. Voilà à peu près comment le Peuple en question s’est approprié la Révolution française.

    Mes valeureux professeurs, encore tout imprégnés du formatage qu’ils avaient eux même subi, ne s’arrêtaient pas plus que nécessaire sur les prisons pleines à craquer, les charrettes quotidiennes vers les actuelles places de la Concorde, de l’Hôtel de Ville ou de la Nation, les milliers de cadavres charriés sur la Loire à Nantes, la répression à Lyon, en Provence et ailleurs. Ni, surtout, sur ce qu’il faut bien appeler le génocide vendéen.

    Robespierre était l’Incorruptible, Mirabeau n’était pas beau et le calendrier de Fabre d’Eglantine était si poétique. Tant pis si ces révolutionnaires s’étaient finalement auto-détruits. Tant pis si tout ce sang versé avait eu pour résultat de laisser la place à un individu assoiffé de pouvoir qui, tout en reconstituant une cour et une aristocratie à l’identique avec son propre entourage, avait mis l’Europe à feu et à sang, terrorisant à ce point les monarchies voisines qu’il finit, pour se donner une légitimité européenne, par épouser la fille de l’empereur d’Autriche, accessoirement petite nièce de la Reine décapitée quelque dix-sept ans auparavant.

    La Révolution restait belle, idéale, rêve de tout le XIXème siècle, inspirant quelques soubresauts ici et là et finissant, un peu grâce aux Prussiens, par dégager le dernier tyran qui, comme son oncle, s’était servi d’un accès de fièvre républicaine (la seconde) pour se coiffer d’une couronne impériale.

    Nous étions donc enfin en République, troisième du nom. « On est en république tout de même ! » signifiant dès lors dans le langage populaire le droit de faire ce que l’on voulait. Non mais ! L’idéalisation de la Révolution allait pouvoir commencer, le mythe fondateur s’installer, balayant, sous le tapis des cimetières et du bagne, ses héritiers directs que furent les Communards.

    Malgré quelques voix discordantes, il devint courant pour les hommes politiques de se référer à la Révolution pour légitimer leur engagement républicain, en bons représentants du « Camp du Bien » face aux quelques survivances monarchistes des débuts de cette Troisième République. Le 14 juillet devint fête nationale. L’Exposition Universelle de 1889 célébra brillamment le centenaire de la Révolution, il nous en reste un des plus beaux monuments du pays, la Tour Eiffel.

    Aujourd’hui, 1789 a pris du plomb dans l’aile, il est difficile de se référer à cette époque sanguinaire dans une société qui a voulu gommer toute idée de violence. Seul un Mélenchon ose évoquer son admiration pour Robespierre, ou peut-être seulement pour son incorruptibilité ?

    Par contre, les références à la République, aux « valeurs républicaines » sont quasi quotidiennes depuis quelques années. D’ailleurs, il faudrait que l’on m’explique en quoi les valeurs en question sont spécifiquement républicaines, je n’y vois personnellement qu’un héritage du Christianisme et des Lumières.  Elles n’ont rien d’universel, elles sont notre identité.

    Le XVIIIème, siècle des Lumières portait en lui tous les germes de l’émancipation humaine, on aurait pu en tirer le meilleur. La violence de la Révolution est venue détruire et dénaturer tout cela. N’aurait-il pas mieux valu pour le peuple, un monarque éclairé et paisible plutôt que des ennemis de la liberté se réclamant de la liberté, puis un arriviste obsédé de pouvoir qui mirent l’Europe à feu et à sang ?

    Qui peut dire que notre pays n’a pas payé tout cela au prix fort  au cours des deux siècles suivants ? Et ne le paye pas encore ? Le Royaume-Uni a t-il du retard sur la France avec sa royauté ? Le Danemark, la Suède, la Norvège, la Belgique, les Pays-Bas ?Pouvons-nous nous poser la question sans passer pour des antirépublicains prêts à en découdre avec la « Gueuse » ?

    Louis XVI est mort pour que noblesse et clergé laissent le pouvoir au Peuple et que règne l’Egalité. Ce rêve a vécu. Aujourd’hui, nous avons presque à l’identique une noblesse d’Etat, sortie de l’ENA ou constituée de politiciens professionnels, la morgue de certains n’ayant rien à envier à l’Ancien Régime. Nous avons un clergé médiatique constitué d’animateurs ou d’artistes engagés nous assénant leur idéologie à la moindre occasion, et de journalistes, privilégiés fiscaux, chargés de nous apporter la Vérité à la grand-messe du 20 heures. Tout ce beau monde se chargeant de nous inculquer les Évangiles du politiquement correct.

    Ses membres exercent un pouvoir sans contre pouvoir, étant de plus en plus déconnectés de la réalité quotidienne de la « France d’en bas » expression douteuse, justifiant en elle même l’existence de l’Elite dominant le Peuple. Quant aux milliardaires, de plus en plus milliardaires, est il besoin d’évoquer leur influence sur la vie publique ou politique ?

    L’Histoire est écrite par les vainqueurs. Au fil du temps, la figure de Louis XVI est pourtant apparue sous un autre jour. L’idéologie républicaine en avait fait un balourd inapte à gouverner, ultime représentant d’une lignée d’oppresseurs. De tyran il est devenu victime. Les gens qui l’ont condamné, ont touché quelques mois plus tard le fond de l’ignominie, en osant accuser sa femme de relations incestueuses avec le petit Dauphin. Cela seul suffit à les discréditer, mais on ne nous racontait pas cela à l’école !

    La réalité du personnage (à part sous le bref épisode de la Restauration) aura mis deux siècles à nous parvenir, je veux dire à nous, grand public non spécialiste.

    Le roi horloger (une de ses passions) s’intéressait à son époque et aux progrès de la Science. La cartographie, la chimie, et même les débuts de l’électricité n’avaient pas de secret pour lui. Il avait été éduqué dans cet esprit des Lumières qui voulait le bien des peuples et la fin de l’obscurantisme. C’était un esprit ouvert et cultivé, des textes d’époque en attestent.

    En 1774, il s’était fait inoculer ainsi que toute sa famille le vaccin de la variole, pour donner l’exemple. Il fut sans doute le premier roi fidèle à sa femme. Il vécut comme un bon père de famille bourgeois, effondré de douleur à la mort de son fils aîné, en juin 1789 année décidément bien néfaste pour lui.

    On dit que le jour de son exécution il a demandé si l’on n’avait toujours pas de nouvelles de La Pérouse l’explorateur perdu avec navire et équipage depuis plusieurs années.

    C’était un homme de son temps, le malheur l’avait fait naître roi. Il n’avait pas eu le choix. Mais il choisit de ne pas faire tirer sur la foule pour se protéger. Ses dernières paroles furent « Je prie Dieu pour que le sang que vous allez répandre ne retombe pas sur la France » Si vous passez par la Concorde un 21 janvier, ayez une pensée pour le Roi. Il est mort pour rien. Et il n’est pas le seul.

    *Image : wikicommons/ Raymond Ellis.

    Lucie Vilatte

  • Médias • On n’est pas levé

     

    HUMOUR

    par Ph. Delelis

    – Monsieur le Premier ministre, bonjour ! Et merci d’avoir accepté notre invitation dans l’émission On n’est pas levé. Et d’abord une question : puis-je vous appeler par votre prénom, Kevin ?
    – Bien entendu, mon cher Léo.
    – Merci, Kevin ! Mais pas de « mon cher ». Au contraire, la question suivante est : « Puis-je te tutoyer » ? Parce que c’est la règle de l’émission, Kevin.
    – Oui, je le sais et je l’accepte bien volontiers. Au début du XXIème siècle, il y avait encore un peu de formalisme – je crois qu’on appelait ça « politesse » ou « respect » – mais c’est fini, il faut vivre avec son temps.
    – Parfait. Alors, Kevin, je pense qu’on va passer un bon moment ensemble en compagnie de nos internautes. On n’est pas levé est diffusé en prime time à onze heures du matin sur Internet puisque, dans ce pays de cent millions d’habitants, à peine vingt millions ont un job et tous les autres peuvent donc nous regarder en direct.
    – Souvent depuis leur lit…
    – Oui, d’où le titre de l’émission… Ils pourront aussi se coucher tôt parce que de toute façon, ils n’ont pas d’argent à dépenser et la télévision, ancêtre d’Internet, a disparu.
    – Si tu veux me faire dire qu’on n’a pas tout essayé contre le chômage, c’est vrai.
    – Je ne t’ai pas invité pour ça, parce qu’ au fond ça n’intéresse personne, l’histoire nous l’a montré. Non, on va évoquer l’actualité culturelle.
    – Je sens que tu vas me parler de la réédition en package numérique collector du discours de réception de Finkie à la French Academy.
    – Non pas du tout ! Je vais te parler de Dalida. Nous sommes en 2057, c’est le soixante-dixième anniversaire de sa disparition. Un concert de son hologramme sera donné à la Philarmonie la semaine prochaine c’est ça l’actu ! Quelle est ta chanson préférée ?
    Gigi l’Amoroso, incontestablement, surtout dans la version remixée en synthèse vocale et réalité augmentée.
    – Bien sûr, indépassable ! Et dis-moi, quand tu en as fini avec les problèmes du pays, vers 16h ou 16h30, tu te retires dans ton appartement de Matignon Mansion, qu’est-ce que tu écoutes pour te détendre ?
    – Du classique, uniquement.
    – Par exemple ?
    Dialogue de l’Ombre Double de Pierre Boulez
    – Connais pas.
    – Dans une reprise de Patrick Bruel.
    – Ah oui, là je vois ! Bon, puisqu’on est sur du sérieux, que peux-tu nous dire du projet gouvernemental de reconversion du Garnier Palace en temple du hip-hop ?
    – Ça avance. Nous avons choisi l’architecte qui va reconfigurer l’espace. Il a proposé un concept que l’on ne pouvait pas refuser, il l’a appelé : « le vide ».
    – Le vide ?
    – Oui, on garde l’extérieur, qui est d’un kitch incroyable mais plébiscité par les touristes asiatiques, et on fait le vide à l’intérieur.
    – On casse tout, quoi…
    – Oui.
    – Eh bien, Kevin, merci ! Le vide à l’intérieur… tout un programme ! 

  • Ile de France - Paris, ce 23 janvier : Marche aux flambeaux en hommage à Louis XVI

    La Fédération d’Action Française d’Ile de France  invite à participer à la traditionnelle marche aux flambeaux en l’honneur de Louis XVI, qui partira de la place des Pyramides (M : Tuileries) à 16H30. Elle sera suivie du partage de la galette des Rois, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (M : Palais Royal).

    Allocutions de Marc Savina, Jean-Philippe Chauvin, Pierre-Charles d’Herbès et Olivier Perceval.

    Inscription à la galette avant mercredi soir (3€). P.A.F. 5€ si inscription le jour même.

    Contact : iledefrance@actionfrancaise.net 

  • La Commission européenne commence à craquer

     

    par Louis Anders

    « L’Union ne se trouve pas dans un bon état », a déclaré le 15 janvier le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant un parterre de journalistes accrédités, n’hésitant pas à évoquer « le début de la fin ».

    La Commission européenne, davantage prompte à la dénégation, a laissé échapper un premier signe d’essoufflement dans sa volonté de créer un État centralisé sur le continent. Relatant l’année 2015, qui a vu en Europe l’arrivée d’un gouvernement eurosceptique en Grèce puis sa mise sous tutelle, l’entrée massive d’immigrés illégaux accueillis à bras ouverts par l’Allemagne, et deux massacres islamistes inédits en plein Paris, le président de la Commission s’est dit « impressionné par le nombre de fragilités » et les « ruptures » apparues au sein de l’Union européenne.

    Inquiet sur l’euro, entre autres…

    La récente arrivée d’un pouvoir souverainiste en Pologne a avivé davantage les craintes de Jean-Claude Juncker, dont la Commission a entamé en ce mois de janvier une procédure de surveillance pour éviter qu’un second pays d’Europe centrale n’échappe à son emprise (après la Hongrie).

    « Ma génération n’est pas une ‘génération de géants’ », est allé jusqu’à se plaindre le président de la Commission européenne dans un étrange élan de faiblesse.

    Concernant l’euro, l’homme a montré son inquiétude. « A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen [les clauses qui permettent un rétablissement aux frontières nationales] risque de mettre fin » à la monnaie unique.

    2016, année-charnière pour l’UE ?

    L’ancien premier ministre du Luxembourg, où nombre de multinationales cotées ont déplacé leurs sièges pour des raisons fiscales et où est logée l’une des plus grandes chambres mondiales de compensation entre comptes (la très opaque Clearstream), possède-t-il des informations sur l’état financier de l’Union ?

    Comme pour faire écho à ses craintes, les 18 et 19 janvier ont vu un début de panique sur plusieurs banques italiennes, dont les obligations et les actions ont été massivement vendues, provoquant des suspensions de cotation. Un événement propre à intensifier les risques de fracturation financière dans la zone euro.

    2016 : année du début de la fin pour la Commission européenne ? 

  • Paris • Frédéric Rouvillois au Cercle de Flore, ce soir, 22 janvier

     

    A Paris, vendredi 22 janvier 2016 à 20h00, prochain Cercle de Flore.

    2958415420.5.jpg

    9782204105439-5617d14d3d0a1-c84bc.jpgFrédéric Rouvillois, professeur de droit public et écrivain, viendra présenter son dernier ouvrage « Être (ou ne pas être) républicain »   

    10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2 ème étage

    M° Palais-Royal

    PAF : 3€ , gratuité pour les adhérents. 

    Action Française

  • Réponse de fond du Vice-ministre polonais des Affaires étrangères aux critiques de Bruxelles

     

    Lire ce très intéressant entretien, que vient de publier Valeurs actuelles, avec le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, c'est se persuader qu'il ne sera pas facile pour Bruxelles et les démocraties molles de l'Ouest européen d'imposer aux vingt-huit Etats membres de l'Union le modèle hors sol, hors racines, multi-culturaliste, universaliste et post-national qu'ils ont en tête. La Pologne est un grand pays et elle s'inscrit, comme la France devrait le faire, en opposition très claire à ce modèle déconstructiviste. On ne pourra pas la traiter pour quantité négligeable. Et, dans la voie qu'elle vient de se tracer, il n'est pas exclu qu'elle fasse école. Qu'elle soit précurseur... Il n'y a d'ailleurs pas de raison de ne pas le souhaiter.  Lafautearousseau   

     

    aleksander_stepkowskicdr.jpgCritiqué pour ses réformes de la Justice et des médias, le nouveau gouvernement polonais est sous le feu des attaques de Bruxelles. Afin de s’expliquer, Aleksander Stepkowski, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères a accepté d’accorder un entretien exclusif à Valeurs actuelles.

    VA. Quels sont les objectifs de votre gouvernement à long terme ?

    Très brièvement : l’objectif principal est le développement social à travers le renforcement de la famille, en lui assurant une sécurité non seulement économique mais plus générale également. L’aspect le plus important de cette politique est de renforcer l’identité polonaise, notamment le patriotisme et les valeurs culturelles qui ont longtemps été des caractéristiques polonaises mais qui sont devenues synonymes d’agressivité – souvent à torts – cette critique a été soutenue délibérément et institutionnellement par les précédents gouvernements polonais. Nous pensons que la Pologne devrait jouer un rôle actif et important sur la scène politique européenne.

    VA. Quels sont les principaux défis auxquels est confrontée la société polonaise ?

    La société polonaise est dans une situation délicate. Les familles sont particulièrement fragilisées, alors même que la famille est censée être particulièrement protégée et défendue par l’Etat polonais d’après l’article 18 de notre Constitution. Les familles sont cependant devenues victimes de discriminations dans la plupart des aspects de la vie sociale. Se marier devient même un motif de discrimination. Vivre célibataire est plus facile et moins cher. La Pologne souffre en effet d’une crise démographique importante ainsi que d’une importante crise migratoire économique. Plusieurs millions de polonais parmi les plus dynamiques participent à l’enrichissement d’autres nations parce qu’ils n’ont pas eu suffisamment d’opportunités de développement dans leur pays natal. Le nouveau gouvernement polonais va apporter un changement radical à cet état de choses. Nous voulons établir des conditions favorables afin que les polonais reviennent de l’étranger.

    VA. Pensez-vous que la société polonaise puisse échapper à l’individualisme libéral qui a transformé les sociétés occidentales ces dernières décennies ?

    Tout dépend de la manière dont vous entendez la possibilité d’y échapper. A bien des égards ce n’est pas possible dans la mesure où la société contemporaine est construite sur une anthropologie individualiste. Par ailleurs, nous pouvons résister aux transgressions culturelles contemporaines issues de l’individualisme et chercher à renforcer les communautés existantes. Il faudrait développer un sens de l’interdépendance mutuelle qui soit comprise non pas comme un obstacle à la réalisation individuelle mais un prérequis nécessaire au développement personnel.

    VA. Comment défendre la famille ?

    Tout commence par la conscience que nous avons vraiment de ce que nous sommes et des conditions nécessaires à notre développement. Il faut arrêter d’envisager la société comme un groupe d’individus mais l’appréhender comme un système de communautés interconnectées. Il faut ensuite ajuster la loi à cette perspective sociale. Je dois dire que les solutions françaises concernant la politique familiale sont bien plus favorables à la famille qu’en Pologne, nous devons suivre votre exemple. Par ailleurs une condition nécessaire au développement de la famille est la protection de l’identité naturelle de la personne humaine et de la famille, et dans ce domaine, la Pologne est dans une meilleure position. Nous reconnaissons et protégeons toujours l’identité naturelle du mariage ainsi que l’autonomie familiale. Il y a eu d’importantes menaces qui ont plané sur l’autonomie de la famille ces dernières années en Pologne, mais la société civile a paru absolument déterminée à défendre les valeurs fondamentales de la vie de famille et s’est organisée en ce sens. En France, si la mobilisation autour de La Manif pour Tous a été sans précédent, elle est intervenue dans un contexte tout à fait différent ; c’est l’identité naturelle même des structures fondamentales de la société qui était radicalement reniée par l’initiative législative.

    Nous avons beaucoup à perdre dans ce contexte et il nous faut nous protéger avec prudence et détermination.

    VA. L’Europe fait face à une double crise: démographique et migratoire, ces crises sont d’une magnitude sans précédent. Pensez-vous qu’il y a un risque d’effondrement de la société occidentale Européenne ? Comment faut-il réagir ?

    Le danger est très sérieux. Le problème est que son origine est une sorte d’auto-agression envers notre identité dans ses aspects les plus profonds : notre identité culturelle et notre identité humaine.

    Notre système éducatif ainsi que la culture elle-même présente l’identité comme une menace à la liberté et une source d’agression. C’est pour cette raison que la mutation de notre identité est proposée comme une libération et un moyen de prévenir la violence. Cette auto-agression nous mène finalement à une autodestruction. Il est important d’évoquer que la stratégie finale de l’Union Soviétique communiste élaborée à la fin des années 70 du 20ème siècle pour envahir l’Europe reposait sur une hypothèse : après une agression militaire initiale des forces communistes sur l’Europe de l’ouest, le reste de l’Europe aurait été incapable de se défendre sous l’influence des intellectuels de gauche qui auraient paralysé l’Europe occidentale avec des slogans pacifiques. La capitulation intellectuelle était un prérequis nécessaire au succès de la révolution communiste. Nous expérimentons une situation similaire aujourd’hui, mais l’invasion devient possible non pas à cause du pacifisme mais à cause de slogans humanitaires appelant à la solidarité et à la tolérance. 

    VA. L’Europe occidentale est également confrontée à une crise culturelle, marquée par l’échec de transmission de sa culture et de sa religion aux nouvelles générations. La situation est-elle différente en Pologne ?

    Oui. La transmission que vous évoquez n’est possible qu’à travers une transmission de l’identité, identité religieuse et culturelle. Si l’Européen contemporain n’est pas capable de dire qui il est, non seulement dans une dimension religieuse mais également sexuelle, comment peut-il en parler à ses enfants ? Nous ne pouvons transmettre aux générations suivantes que ce que nous comprenons de nous-mêmes, ce à quoi nous sommes fidèles dans nos vies.

    En Pologne nous sommes confrontés aux mêmes défis culturels que l’Europe de l’ouest, même si nos problèmes ne sont pas aussi avancés. Néanmoins, les jeunes témoignent très souvent de leur foi - et de manière très courageuse. La question est de savoir s’ils demeureront fidèles face aux défis existentiels et aux tentations.

    J’ai personnellement tendance à être assez pessimiste, mais je dois reconnaître que je vois souvent des jeunes dont la conduite personnelle me remplit d’espoir.

    Ils ont cependant besoin d’avoir des chefs (spirituels et temporels) responsables et expérimentés qui ne leur fassent pas faux bond.

    VA. Qu’est-ce que l’Europe pour vous ?

    L’Europe est pour moi une entité culturelle dont les origines spécifiques déterminent l’identité. Voilà « mon » Europe, celle à laquelle je m’identifie. Malheureusement, les sociétés européennes contemporaines perdent souvent leur identité telle que je la comprends. Certains phénomènes sociaux sont réputés représenter des valeurs européennes, bien que pour ma part ils n’aient rien d’européen. Si je vois une cathédrale gothique, je n’ai pas de doutes, je vois quelque chose de très européen, même si elle a été construite en Amérique et pas pendant le Moyen-Âge comme la cathédrale St Patrick à New York par exemple. En revanche lorsque j’emmène ma voiture en réparation dans un atelier installé dans une ancienne église gothique, il me semble évident que ce continent qui porte toujours le nom d’Europe perd dramatiquement son identité.

    VA. L’une des premières mesures de votre gouvernement a visé l’audiovisuel public, on a accusé votre gouvernement de porter atteinte à la liberté de la presse…

    Le principal objectif du gouvernement est la réintroduction du pluralisme dans les institutions polonaises. Cela concerne également les médias publics. La position des médias publics sur le marché polonais des médias a été affaiblie par l'ancien gouvernement. Le nouveau gouvernement veut rendre une base financière stable aux médias publics qui a été presque détruite par l'ancien gouvernement. Cette réforme se compose de deux parties. La première vise à assurer une meilleure gestion et à mettre en œuvre des normes requises par le Conseil de l'Europe en 2010 à l’égard de la Hongrie. Dans l'opinion officielle du Conseil de l'Europe, il est clairement indiqué que le régulateur des médias sur le marché ne devrait pas avoir le pouvoir d'influencer la composition des conseils de gestion et de contrôle des médias publics. C’est exactement ce qui a été fait en Pologne : le Conseil national de la radiodiffusion a perdu son pouvoir de nommer les membres de la direction des médias publics, pouvoir qu’il  a longtemps exercé. Nous avons donc commencé à mettre en œuvre des normes européennes organisant les relations entre l’Etat et les médias publics, dont il est propriétaire

    VA. Qu’en est-il de la réforme de la Cour constitutionnelle : on reproche à votre gouvernement d’avoir nommé, à peine arrivés aux affaires, des nouveaux juges…

    Ici encore, l’unique objectif des changements rapides opérés quant à la désignation des juges constitutionnels vise à introduire du pluralisme au sein du Tribunal Constitutionnel. La précédente majorité avait entrepris de nommer cinq nouveaux juges alors qu’ils en avaient déjà nommés neuf sur un total de quinze. Ils voulaient nommer 15 sur les 15 juges du Tribunal Constitutionnel. Pour cela, ils ont désigné des juges pour des postes qui ne deviendraient vacants qu’après les élections ; élections où ils ont perdu le soutien de la population. Pour cette raison, afin de défendre le pluralisme au sein du Tribunal, une action rapide était nécessaire. Je dois reconnaître qu’après notre action, il reste toujours les deux tiers des juges qui ont été désignés par l’ancienne majorité.

    Notre seul objectif est de restaurer le pluralisme au sein du Tribunal Constitutionnel, pluralisme qui était mis en cause par le précédent gouvernement à la toute fin de son mandat. 

    Valeurs actuelles

     

  • Marseille et région : Un 21 janvier d'actualité !

     

    La Fédération Royaliste Provençale, Action Française Provence & Lafautearousseau

    TRAVAUX DIVERS - Largeur + 21 01 16.jpg

    vous invitent à assister à la

    Messe du 21 janvier 2016, à la mémoire de Louis XVI

    en la Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado, à 19 heures. Messe chantée avec musique et orgue, célébrée par Monseigneur Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique, homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. 

    et à la

    soirée-conférence qui suivra à 20h30

    dans les salons de la Maison des Travaux Publics & du Bâtiment

    « D‘une terreur l’autre : Etat d’urgence » 

    Ce thème extrêmement actuel, sera traité par deux éminents spécialistes et grands connaisseurs de l'Islam,

    Jean-Pierre Peroncel-Hugoz

    Grand-reporter émérite, membre de la société des rédacteurs du Monde, chroniqueur à La Nouvelle Revue d’Histoire et au “360”,     directeur de la collection “Maroc”, éditions Afrique-Orient. 

    et Annie Laurent

    Journaliste, essayiste, conférencière, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient. Docteur d'Etat en sciences politiques.  

    Et par Jean-Baptiste Donnier

    Professeur des universités. Collaborateur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle.  

     

    Cocktail dînatoire à l'issue des conférences

    Entrée & Cocktail-dînatoire 28 € (Etudiants et jeunes 15 €)

     Inscriptions urgentes par téléphone ou courriel 

    Téléphone : 06 08 31 54 97 

    Courriel : lafautearousseau@outlook.fr 

     

    Maison des Travaux Publics & du Bâtiment 

    344 bd. Michelet - 13009 Marseille (Parking gratuit)

     

    Le nombre de places étant limité, il est conseillé de s'inscrire au plus tôt.
    A noter qu'il ne sera pas envoyé d'invitations par poste. Pour s'inscrire ou se renseigner, prière d'utiliser téléphone ou courriel.
    A faire suivre, diffuser, transmettre ... Merci.
     
  • LOUIS XVI 2016, PRESENTS !

     

    « On est près du grand mouvement de l’inversion ». Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ». Philippe de Villiers 

    Vous trouverez ici les messes et activités prévues dans votre région - du moins, toutes celles dont nous avons eu connaissance. Vous aurez certainement à cœur d'y prendre part. Il ne s'agit pas de simples commémorations et votre présence, nombreuse, leur donnera le sens qu'indique le propos de Philippe de Villers, repris ci-dessus.  

    Annonces

    Nous publions ici la liste de toutes les messes, conférences, débats et manifestations dont nous avons eu connaissance. Une très longue liste ...

    Les organisateurs de messes et manifestations autour du 21 janvier 2016 peuvent, encore, pour les jours à venir, nous en communiquer les détails, pour être publiés ici. Courriel : lafautearousseau@outlook.fr]

     

    SAMEDI 16 JANVIER

    Fontaine-lès-Dijon : 11h00, Basilique Saint Bernard

     

    DIMANCHE 17 JANVIER

    Calais : 8h45, Chapelle Sainte Victoire d'Hames Boucres, rue de Ham (entre Calais et Guines)

     

    JEUDI 21 JANVIER

    Paris :

     10 heures, place de la Concorde, au pied de la statue de Rouen (côté Hôtel Crillon et Ambassade des Etats-Unis). Dépôt de gerbe.

    • 12h, Saint Germain l'Auxerrois (1er arrdt), paroisse des Rois de France, Messe célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, en présence du Chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris.

    18h30, Saint-Nicolas-du-Chardonnet (5ème).

     19h : Requiem solennel à Saint-Eugène

    • 19h : Cathédrale Saint-Irénée, 96 Boulevard Blanqui

    Saint Denis : 12h, Basilique de Saint-Denis, 1 rue de la Légion d'honneur

    Marseille :

    • 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado. La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et Action Française Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr. Jean-Pierre Ellul. Homélie donnée par le père Sciortino-Bayart. Soirée-conférence à 20h30 suivie d'un cocktail-dînatoire. (Cliquez sur le lien).   

    • 18h30, Eglise Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert (1er arrdt), Messe chantée, suivie de l'absoute

    Bordeaux :

    • 19h, Eglise Saint-Bruno, 75 rue Courpon

    • 18h30 : Eglise Saint-Eloi, rue Saint-James

    • Toulouse :

    • 18h15, Eglise Saint Jérôme, 2 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier

    • 18h15, Chapelle du Férétra, Place saint-Roch (Rue du Férétra; Rocade, sortie 24 : Empalot)

    Toulon :

    • 18h30, Eglise Saint-François de Paule, Place Louis Blanc

    • 18H 30: Eglise Sainte Philomene, 125 bd Grignan (quartier du Mourillon)

     Grenoble : 18h, Collégiale St André de Grenoble, place St André

    Lyon : 19h, Paroisse de l’Immaculée Conception, 94, avenue de Saxe – Lyon 3 (entrée rue Pierre Corneille)

    Versailles : 19h, Chapelle Notre Dame des Armées. 4 impasse des gendarmes

    Aix : 10h30, Chapelle Notre-Dame de l’Immaculée Conception, boulevard Gambetta

    Avignon : 18h30, Chapelle des Pénitents Gris, rue des Teinturiers

    Nice : 18h30, Oratoire Saint Joseph, 18 rue Catherine Ségurane

    Lille : 19h, Chapelle Notre-Dame de la Treille, 26 rue d'Angleterre

    • Reims : 8h, Cathédrale Notre-Dame (Oratoire)

    Woippy (Moselle) : 18h30, Chapelle des Ladonchamps

    Bayonne : 18h30, Cathédrale de Bayonne, Messe célébrée par Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Perpignan : 18h30, Chapelle du Christ-Roi, 113, avenue du maréchal Joffre

    • Epinal : 18h30, Eglise Saint-Antoine, rue Armand Colle

    • Troyes : 18h15, Eglise St Nicolas

    • Quimper : 18h45, Cathédrale Saint-Corentin

    • Rouen : 18h30, Eglise Saint-Patrice

    Beaune : 9h00, Chapelle de l’Adoration de la collégiale Notre-Dame, Impasse Notre Dame

    Chemille : 10h30, Chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère

    • Tourcoing : 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai

    • Dijon : 18h45, Prieuré de la Sainte-Famille, 4 rue Pierre Thévenot à Dijon

    Vichy : 19h, Chapelle du Sacré-Coeur de l'école Jeanne-d'Arc de Vichy, 12 rue du Maréchal-Joffre

    Mulhouse : 19h30, Eglise Saint-Etienne

    • Montpellier : Chapelle des Pénitents bleus, rue des Etuves

    Tours : 18h, Saint-Grégoire des Minimes

    Clarques (Pas-de-Calais) : 10h30, Chapelle du château de Clarques

    Sees (Orne) : 18h00, La Chapelle de la Croix des Vents

    Les Sables d'Olonnes : 18h30, Chapelle du Sacré-Coeur (place Jules Ferry)

    Orléans : 19H à Notre-Dame de la Recouvrance

    Caumont-sur-Durance (Vaucluse) : 9h, Eglise de Caumont

    • Camblain-l'Abbé (Pas-de-Calais) : 18h, Ecole St Jean Baptiste de la Salle

    • Coligny (Ain) : Eglise Saint Martin

    • Fabrègues (Hérault) : 18h30

    • Metz : 19h, Eglise de l'Immaculée-Conception de Metz Queuleu, 47 rue du Trois Evêchés

    • Tarbes : 18h30, Cathédrale Notre-Dame de la Sède, 5 place du Général de Gaulle

    • Nantes : 18h30, Eglise Saint-Clément, 4 Rue Lorette de la Refoulais. Dépôt de gerbe devant la Colonne Louis-XVI à 19h30... 

    Montreal d'Aude : 11h40, Fraternité Saint Pie X

    • Angers :

    • 18 h 30, Eglise Notre Dame

    • 17 h 30, Chapelle de l'IRCOM

    • St Etienne : 18h30, Chapelle Saint-Bernard, 9 rue Buisson (Messe suivie d'une veillée avec galette et chants en l'honneur du Roi)

    • La Chapelle-d'Angillon (Cher) : 18h30, Chapelle du château de la Chapelle d'Angillon

    • Poitiers : 18h30, Collégiale Notre-Dame-la-Grande

    • Chambéry : 19h00, Cathédrale St François de Sales , Place Metropole

    • Saint-Langis-lès-Mortagne : 19h30, Eglise de Saint Langis, Le Bourg

     

     Belgique

    Bruxelles : 19h, Eglise du Couvent Sainte-Anne, Avenue Léopold Wiener 27, 1170 Watermael-Boitsfort

    Tournai : 11h, Cathédrale de Tournai

     

    VENDREDI 22 JANVIER

    Angoulême : 18h30, Eglise de Roullet St Estèphe, Le bourg

     

    SAMEDI 23 JANVIER

     

    Paris : La Fédération Ile de France de l’Action Française invite à participer à la traditionnelle marche aux flambeaux en l’honneur de Louis XVI. qui partira de la place des pyramides (Métro : Tuileries) à 16H30. Elle sera suivie du partage de la galette des Rois, 10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (Métro : Palais Royal).

    Strasbourg : 16h30, Cathédrale Notre-Dame (dans la chapelle Saint-Laurent)

    Amiens : 11h30, Chapelle Saint-Vincent-de-Paul ((de l'ancien Grand Séminaire), 54 ter rue Jules Barni

    • Limoges :

    • 18h30, Chapelle Saint Antoine, rue des Papillons

    • 11h15, Eglise Saint-Michel-des-Lions, 15 Place Saint-Michel

    Nîmes : 11h,  Chapelle Sainte Eugénie, 7 rue Sainte Eugénie

    Le Planquay (Eure) : 11h, Eglise du Planquay

    Louaille : 11h, en l'Eglise de Louaille (à 8,5 km de Sablé-sur-Sarthe, route de La Flèche-Tours). A 12h30, Déjeuner-débat, Salle polyvalente de Vion (à 3,5km de Louaille) avec Anne Bernet, journaliste, écrivain : "Culture de mort : remèdes et solutions". (Inscriptions : FRM - B.P. n°5 - 53340 BALLEE / Tel : 02 43 98 43 44 ou 06 25 75 26 90 - Adultes : 17 euros / Etudiants, chômeurs : 8 euros; chèque à l'ordre de "FRM")

    Lyon : 10h30, sanctuaire Saint-Bonaventure, 7 place des Cordeliers 69002 Lyon

    Le Mans : Eglise Saint Benoît

    Périgueux : 16h, Notre-Dame de Toutes Grâces 19, rue du 34e Régiment d’artillerie

    Tarascon : 18h30, Collégiale Royale Sainte Marthe, Place de la Concorde

    • Saint-Sernin de Toulenne (Gironde) : 18h00

    • La Gaubretière (Vendée) : 11h00, Chapelle de Ramberge. Après la Messe, déplacement au Mont des Alouettes, devant la croix de Louis XVI

     

    DIMANCHE 24 JANVIER

    Paris : 10h30, Chapelle expiatoire, 22 rue Pasquier (8ème arrdt)

    Abbatiale de La Roë (Mayenne) : 9h15

    Brignoles : 17h30, Basilique Saine Marie-Madeleine, Place de la Concorde

    • Brive : 10n45, Eglise St Paul du Rivet, 52-58 boulevard Roger Combe

    • Chemille : 10h30. Messe offerte par la Vendée Militaire pour Louis XVI et les victimes de la Révolution, chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère.

    • Nice : 10h00, Chapelle de la Sainte Trinité, vieux Nice, au fond du Cours Saleya

    • Bourges : 10h30, Eglise Notre Dame, Place de la Barre

    • Reims : 10h00, Eglise Notre Dame de France, 8 Rue Edmé Moreau

    • Saumur : 10h00, Eglise St Hilaire des Grottes , 49400 Saint_Hilaire/Saint Florent

     

    SAMEDI 30 JANVIER

    Souvigny (Bourbonnais) : 10h30, Eglise prieurale Saint-Pierre Saint-Paul, Place Aristide Briand 

     

    DIMANCHE 31 JANVIER

    Nancy : 10h30, Eglise Marie-Immaculée, 32 avenue du général Leclerc. La Fête des Rois de l'Union des Sections Royalistes Lorraines (USRL) suivra à partir de 12h30. (Le programme sera annoncé par ailleurs).

     

    Concerts - Messe de Requiem (payants)

    Versailles, les 21 et 22 janvier, à 20 h, Chapelle Royale du Château (à partir de 30 euros : inscriptions/réservations)

    Tourcoing, le 21 janvier, à 20h, Eglise Saint-Christophe, 11 rue de Tournai (23 ou 25 euros : inscriptions/réservations) 

  • Cyclone sur l’économie mondiale du pétrole

     

    par Jean-Louis FAURE 

     

    Il nous semble que l’information sur la dévastation des prix du pétrole est outrancièrement déséquilibrée. Seul semble intéresser en effet le bénéfice qu’en retirent les consommateurs, prix à la pompe, fuel de chauffage et avantages pour les pays importateurs d’énergie (serait autour de 1 point de PIB pour la France, soit 20 milliards d'Euros pour un PIB de 2.000 mds d'Euros environ). Peu d’autres développements.

    Mais une presse un peu plus attentive nous fournit des chiffres particulièrement alarmants qui doivent nous inciter à un examen pertinent de la situation internationale. Nous nous servons principalement dans le Financial Times (FT), où nous lisons

    • Que l’on est passé de 115 USD / baril à l’été 2014 à moins de 30 USD aujourd’hui (en 18 mois).

    • Le 24 Déc 2015 le journal annonce qu’un baril à 100 USD n’est plus attendu avant 2040.

    Devant le refus obstiné des Séoudiens de réduire leur production, il est annoncé que les prix plongent en dehors de tout contrôle. Le but de Riyadh est de conserver ses parts de marché quel qu’en soit le prix. Objectif affiché par l’institut de prévision financière séoudien JADWA pour 2016 (lien http://www.jadwa.com/en).

    La totalité des projets retardés ou annulés se montent à 400 milliards USD, alors que la réduction n’était « que » de 100 mds en mai dernier, ce qui montre assez la vitesse de propagation de la crise. Le consultant américain Wood Mackenzie fait une liste de 68 projets gelés dans le monde. Sont concernés la mer du nord, le Kazakhstan, l’Australie, l’Angola, le Canada, les USA. L’industrie compte autour de 65.000 emplois brutalement perdus (FT du 14 Janvier 2016). Outre les compagnies pétrolières elles-mêmes, toute la sous-traitance (importante dans cette activité) est directement atteinte et lutte pour sa survie. Quelques comparaisons : ces 400 mds sont le PIB de l’Argentine, de la Pologne, le double du PIB du Portugal ou de l’Algérie, le quart du PIB de l’Inde. Le Venezuela nous dit « nous sommes terrorisés ».

    Les Séoudiens considèrent réussir leur pari en mettant à genoux les producteurs américains d’huile de schiste.

    Et l’Iran n’a pas encore rénové et relancé sa production. 

    Pays producteurs touchés :

    Canada, Venezuela, Russie, Algérie, liste non exhaustive. Saignée dramatique pour le budget de beaucoup d’entre eux.

    Raymond Barre disait que l’économie n’aime pas le désordre. Devant cette situation catastrophique, nous ne voyons pas dans notre beau pays, qui s’en préoccupe au sommet de l’État, entre deux commémorations et la préparation des prochaines présidentielles …