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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1114

  • Toulon le 5 juin, une conférence de Bernard Lugan à ne pas manquer !

    [CONFÉRENCE - BERNARD LUGAN]

    Thème : Comprendre les guerres du Sahel.
    Intervenant : Bernard Lugan.
    Date : mercredi 5 juin 
    Heure : 20h
    Lieu : Toulon
    Inscription : toulon@actionfrancaise.net ou en message privé.

     

  • Paris le 11 juin, Jean Sévillia aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas manquer !

     

    AVT_Jean-Sevillia_5145.jpgRendez-vous à partir de 19 h 00
    Conférence à 19 h 30 précises
    PAF : 10 € -  Etudiants et chômeurs : 5 €
    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° 
    Métro La Trinité, Saint-Lazare
    sans-titre pm.png
    Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8°
    T. 01 42 57 43 22
  • Culture • Loisirs • Tradition

    Ce visuel a pour seul objet de marquer l'unité des articles du samedi et du dimanche, publiés à la suite ; articles surtout culturels, historiques, littéraires ou de société. On dirait, aujourd'hui, métapolitiques. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient une moindre importance.  LFAR

  • Monseigneur le comte de Paris : retour sur la semaine écoulée

     

    Nous rappelons que si l'on veut en savoir plus sur le Prince, sa biographie, ses prises de position, ses actions passées, l'on peut se reporter à notre catégorie Monseigneur le comte de Paris, Famille de France. L'on y trouvera de nombreux documents écrits, audio-visuels, photographiques. Retour sur les événements, les faits marquants de la semaine écoulée.

    portrait-1-506x535.jpgDimanche 19 mai, le comte de Paris a fêté son 54ème anniversaire.

    Nous avons pensé que, non pas tant les royalistes, mais surtout les Français et la France ont beaucoup de chance que le Chef de la Maison de France soit aujourd'hui le prince Jean. Depuis qu'il a succédé à son père, le 21 janvier dernier, le Prince a manifesté sa présence et s'est exprimé sur quelques-uns de nos grands problèmes à maintes reprises et dans de nombreux titres la presse nationale où les reportages, ses tribunes, ses déclarations toujours opportunes, se sont multipliés. Nous présentons au Prince nos souhaits et notre remerciement. 

    TRAVAUX MAI 2019 lambert.jpgLundi 20 mai, le Prince s'est exprimé à propos de l'affaire Vincent Lambert : « Personne n’a à juger de la dignité de la vie d’un de nos concitoyens »

    Nous avons relayé le message du prince, le lendemain. On pourra s'y reporter. 

    Vincent Lambert • Le Comte de Paris : « Personne n’a à juger de la dignité de la vie d’un de nos concitoyens »

     

    Le même jour, Monseigneur le comte de Paris, assistait à une passation de commandement au 4e Régiment de chasseurs de Gap

    Le Prince a rendu compte de sa participation en ces termes :

    « En tant que parrain du 4e Régiment de chasseurs- 4RCH , j'ai eu l'honneur d'assister lundi à Gap à la passation de commandement entre les colonels Pierre de Thieulloy et Nicolas de Chilly.

    C'est toujours avec une grande fierté que je m'associe à ces événements, qui me permettent d'échanger avec nos soldats et de constater leurs qualités humaines et leur sens indéfectible du service. » 

    Le Dauphiné Libéré
    https://www.ledauphine.com/…/le-4e-regiment-de-chasseurs-a-…

     

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    Photos Dauphiné libéré

  • TV Libertés • Où le Prince Jean, nouveau Chef de la Maison de France, évoquait le retour de l’idée monarchique

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgMonseigneur le Comte de Paris, nouveau Chef de la Maison de France doit être connu des Français et, naturellement, des royalistes eux-mêmes. Y contribuer nous paraît être une action utile. Notamment dans un contexte où les Français ont le sentiment d'une absence flagrante de légitimité à la tête du Pays. Voici un document permettant de retrouver où découvrir la pensée, et la personnalité même du Chef de la Maison de France : un entretien donné à TV Libertés, le 30.10.2017. Bonne écoute !    Lafautearousseau

     

    Le 30 octobre 2017, le prince Jean de France, alors Dauphin de France et Duc de Vendôme était sur TV Libertés. 

    Présentation de TV Libertés

    Jean d’Orléans, duc de Vendôme, a pour devise : « Je pense en prince chrétien, j’agis en prince français ». Celui qui se veut l’héritier des 40 rois de France s’exprime très rarement à la télévision. Il a choisi TV Libertés pour évoquer son parcours, la restauration de la monarchie mais aussi le président Macron ou la Vème République finissante.  

    Une émission à regarder absolument.  

  • Littérature • Lu dans Le Bien Commun : D’Artagnan, saint patron des militants

    Par Louis Narot

    Les ci-devant de la critique littéraire se plaisent à tenir Dumas pour un écrivain de seconde zone.

    Ils voudraient, on ne sait trop pourquoi, que sa prose soit moins intelligible ou ses personnages plus complexes ou ses intrigues plus alambiquées ou les contextes moins historicisés, bref, ils voudraient du roman à la sauce romantique, naturaliste, symboliste, voire du nouveau roman. Mais Dumas et ses admirateurs n’en ont cure, qui veulent du vrai roman à l’ancienne, avec des personnages bien incarnés, héroïques si possible, des jolis dialogues et des folles épopées. Ils ne sont cependant pas insensibles aux idéaux-types ou aux « figures » jüngeriennes. Prises dans la toile romanesque, noyées dans les détails narratifs, les figures dumasiennes sont même plus savoureuses que d’autres parce que plus difficiles à déceler : quand on les a identifiées, elles sont des trésors et des clés pour une seconde lecture.

    Entre dix et vingt ans, il faut avoir lu Les Trois Mousquetaires, avec l’insouciance de celui qui, en son siècle fade, est en mal d’aventures. Dix ans plus tard, il faut lire Vingt ans après, et s’amuser, cette fois, à contempler, par-delà la matière des personnages, les trois figures de l’esprit nobiliaire français. Avec Aramis, on irait vite en le réduisant à la figure du Courtisan. Raffiné et séduisant ces dames, il se plie, certes, à ce que Nietzsche songeant à Voltaire appelait « la loi du langage noble et de la sorte aussi la loi du style ». Mais à l’analyse, et son amitié sincère pour Porthos le confirme, une autre loi transcende celle-ci : celle de l’honneur domestique, la grande loi de la susceptibilité. Il n’est pas un geste ou une parole malheureuse dont le mousquetaire à col romain ne veuille obtenir réparation. Aramis, c’est la figure du Duelliste, le saint patron des querelleurs, de ceux qui gantent le visage des impudents et de la racaille. Porthos, lui, s’embarrasse peu des bonnes manières. Fort comme un géant et dînant comme un ogre, il est toutefois autre chose qu’un simple ventre à biceps. Il est proche de sa terre, de ses gens, de ses domestiques et de ses métayers. D’Anne d’Autriche, il n’attend qu’une récompense pour service rendu : l’attribution du titre, non pas de duc ou de marquis, mais de baron. Porthos, c’est le Hobereau, le saint patron des chouans de tous les siècles, le modèle de ceux qui n’émigrent pas quand vient le péril, qui restent au pays, fourbissent leurs armes quand le tocsin sonne et vont à la bataille en riant. Enfin, il y a Athos. À la question de savoir quelle cause il sert, le comte de La Fère répond : la « cause la plus sacrée qu’il y ait au monde ; celle du malheur, de la royauté et de la religion. » Les esprits chagrins lui feront grief d’être trop platonicien, trop préoccupé des Formes plutôt que
    des hommes. Il est celui qui, devant le tombeau de Louis XIII, dit à son fils : « sachez toujours distinguer le roi de la royauté ; le roi n’est qu’un homme, la royauté, c’est l’esprit de Dieu ». Athos ne défend pas une tête couronnée ou s’il en défend une, fût-elle celle d’un Stuart, c’est-à-dire d’un étranger, c’est pour mieux défendre le principe qu’elle incarne. Athos, c’est la figure du Croisé, le saint patron des traditionalistes et de tous ceux qui, ralliant quelque internationale blanche (c’est-à-dire anti-rouge), partent se battre au loin pour le beau, le bien, le vrai.

    Et d’Artagnan dans tout cela ? Il fut avant tout ce jeune Gascon qui, quoiqu’impétueux et fier, monta à Paris pour recevoir en héritage les traits respectifs de ses trois aînés. Mais vingt ans après, il est aussi celui qui les réunit, qui les tire de leur torpeur. Sans cela, les trois comparses seraient restés dans l’inaction et la satisfaction nostalgique des exploits passés. D’Artagnan les actualise, les remet en selle. C’est le Cavalier, héraut de ceux qui, peu important l’époque, s’évertuent à faire vivre hic et nunc les qualités qui siéent à l’esprit noble ; c’est en somme le saint patron des militants. ■ 

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    Le Bien Commun, n°7 mai 2019

  • ESSAI • LEÇONS D'OUTRE-TOMBE

     

    thUKZO41O8.jpgCette recension du livre d'Axel Tisserand, Actualité de Charles Maurras a été publiée dans le Figaro magazine du 24.05.  En quelques remarques concises, elle nous semble dire l'essentiel sur l'ouvrage d'Axel Tisserand et, par là-même, sur la pensée anthropologique et politique de Charles Maurras.  Raison de plus, d'ailleurs, pour lire les publications de Rémi Soulié lui-même. [Voir ci-dessous]LFAR 

    Par Rémi Soulié

    R. Soulié.jpg Si l'inscription de Charles Maurras (1868-1952) aux Commémorations nationales de 2018 a provoqué la polémique, son inscription dans l'histoire de la pensée, elle, est acquise.

    Axel Tisserand le démontre remarquablement dans un essai très argumenté mais, plus encore, il analyse l'actualité de l'anthropologie du Martégal car « Maurras, écrit le philosophe, c'est une anthropologie avant d'être une politique » - dont il affronte d'ailleurs les aspects les plus contestables, en particulier l'antisémitisme.

    A l'heure du transhumanisme, de la PMA et de la GPA - soit de la marchandisation des corps et de la déshumanisation en cours -, n'avons-nous pas besoin d'une pensée de la « loi naturelle » qui borne les insatiables désirs individuels et garantit le bien commun de la cité ? C'est elle, contre les nuées rousseauistes, que défend Maurras.

    Pas de contrat à l'origine de la société, mais un petit d'homme qui reçoit tout de sa famille, notamment, la « grâce » de « l'amour », le langage et la protection.

    C'est à partir de ce donné de la naissance et de l'amitié politique des familles rassemblées que Maurras pense le « nationalisme intégral ».

    C'est-à-dire la monarchie.  

    I-Grande-9447-actualite-de-charles-maurras.net.jpg

    ACTUALITÉ DE CHARLES MAURRAS, d'Axel Tisserand, Téqui éditeur, 456 p., 24 C.

    Rémi Soulié, écrivain, essayiste, critique littéraire, collaborateur du Figaro Magazine, est, entre autres, l'auteur de Nietzsche ou la sagesse dionysiaque, Pour saluer Pierre Boutang, De la promenade : traité, Le Vieux Rouergue. Et Racination, Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2018.

    À lire ...

    Pour saluer Pierre Boutang, Rémi Soulié, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 140 pages, 21€ 
  • Information ...

     

    haine-darabe.jpgL'actualité ne nous a pas permis ce samedi de mettre en ligne l'excellente rubrique cinéma assurée avec le talent que l'on connaît par Guilhem de Tarlé. Toutes nos excuses auprès de nos lecteurs qui suivent et apprécient ces chroniques et, bien entendu, auprès de l'auteur. A samedi prochain, la reprise ...

    lafautearousseau

  • DJIHADISTES "FRANCAIS" CONDAMNES EN IRAK : FRANCAIS ? ATTENDEZ DEUX MINUTES !

    S'ils l'étaient "de plastique", c'est-à-dire parce que le Système idéologique leur a follement octroyé une nationalité dont ils n'étaient pas dignes (et, bien souvent, pas demandeurs...), ils n'étaient pas français au sens qu'a cette expression, chez nous, depuis que "les Rois ont fait la France" !

    Et s'ils étaient effectivement français, de père et de mère français, alors ils ont trahi leur pays, ils ont pris les armes contre lui, ce sont des renégats : ils doivent être cohérents, et mettre leur peau au bout de leurs idées.

    L'Islam n'est en rien consubstantiel à la France, comme l'est le Christianisme : être djihadiste et Français, c'est incompatible.

    Ils ont fait leur choix, librement : respectons-le, maintenant qu'ils ont joué, et perdu...

    La France n'est plus concernée par ces/ses enfants qui l'ont trahie, abandonnée, combattue...

  • LIBÉRER LES ÉNERGIES EN ALLÉGEANT LE FARDEAU FISCAL. COMMENT FAIRE ?

    Par Rémi Hugues

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    Comme en 1789, la crise de régime actuelle, provoquée par le mouvement des gilets jaunes, a pour déterminant principal une fiscalité jugée trop lourde.

    L’iconographie révolutionnaire montrait le tiers état voûté, accablé par les privilèges de la noblesse et du clergé. Aujourd’hui les gaulois réfractaires en colère se plaignent d’un État qui ponctionne outre mesure tout en fournissant une qualité de services publics qui, à leurs yeux, est de plus en plus insuffisante. « Si elle se dégrade ainsi, où va l’argent ? » se demandent-ils, remontés contre la classe politique littéralement aux abois.

    Et les grands médias, sots qu’ils sont, de relever cette incohérence dans les revendications des gilets jaunes : entre plus de prestations des collectivités publiques et de l’État et moins de prélèvements obligatoires il faudrait choisir ! Le pays réel est ainsi infantilisé, assimilé à la conduite typiquement puérile qui, entre le chocolat et le nougat, renoncer à choisir, voulant les deux à la fois.

    En même temps mieux d’Etat et moins d’impôts 

    Ceux qui ont porté au pinacle le Président du en même temps se gaussent de la France périphérique qui veut plus de puissance publique et moins d’impôt. Pour eux, ils en sont catégoriques, un telle équation est-elle totalement chimérique.

    Sauf que nos compatriotes disposent d’un tant soit peu de mémoire, et dans leurs souvenirs il y avait, au début de la Vème République, un niveau d’imposition plus faible, alors qu’avec moins de fonctionnaires, l’Etat-providence accomplissait sa mission avec une certaine efficacité.

    3970853321.10.jpgCe qui a radicalement changé entretemps c’est la charge, devenue écrasante, de la dette. Cette même dette qui empoisonna le règne de Louis XVI, lui fut fatale même. Elle fut l’amorce de sa funeste fin que l’on sait. Or le système républicain étant une « bancocratie » – ce que Charles Maurras avait mis en évidence lorsqu’il conchiait cette modernité qu’il entendait comme la substitution de la loi du sang par la loi de l’or – en aucun cas la solution ne peut venir de son sein. Comment Emmanuel Macron, ex-fondé de pouvoir chez Rothschild, pourrait-il ôter à ses maîtres, la coterie ploutocratique transnationale, le levier par lequel ils accumulent une masse édifiante de capitaux ? La loi de l’or, prise concrètement, est en réalité loi de l’usure.

    Les intérêts de la dette, qui grèvent non seulement le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises, mais aussi la marge de manœuvre de l’Etat, sont un premier impôt à supprimer. Lequel est un impôt très sournois car c’est un impôt dissimulé.

    La spirale financière infernale

    Si l’Etat peut financer ses investissements de long terme par un « circuit du Trésor » qui s’exonère de tout recours aux marchés financiers privés, il peut en outre contracter des obligations auprès (pas nécessairement usuraires d’ailleurs) de ses sujets les Français. Les enrichissant il s’enrichirait lui-même. Et vice versa.

    printing-euros.jpgLe second cas prédominait dans la France des Trente glorieuses, avant que soit votée la scélérate loi du 3 janvier 1973, dite loi Pompidou-Giscard-Rothschild. Dans son essai La Révolution française[1], au sujet des assignats, Pierre Gaxotte soutient qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un État qui ait les moyens de mettre en branle la machine qui fait tourner la planche à billets. Rien n’est plus vrai.

    Les dirigeants européens, en statuant sur les prérogatives de la Banque centrale européenne avaient cette préconisation en tête. Dou l’indépendance de l’institution de Francfort. Mais indépendance formelle, comme l’a mis en évidence la crise de 2007-2008.

    Le système capitaliste s’est trouvé exsangue suite au krach de Wall Street. Plus d’argent, ce sang des pauvres selon Léon Bloy, plus d’argent frais pour irriguer les organes vitaux du monde économique, les banques. Il fallut le secours des contribuables. Leurs « représentants », les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy en tête, pour éviter in extremis l’irruption d’un chaos apocalyptique planétaire, les firent cracher au bassinet.

    Fins de mois contre fin du monde

    Contribuables qui, aujourd’hui, n’en peuvent plus. Alors qu’ils travaillent, leur est ôtée par le fisc leur livre de chair, et ils se retrouvent sans le sou. Lors d’interminables fins de mois, nos compatriotes sont rentrés, à partir de novembre 2018, en rébellion ouverte, des ronds-points champêtres aux flamboyants Champs-Élysées, contre le système républicain, capitaliste, démocrate et libéral-libertaire. Une aubaine pour ceux qui s’y opposent depuis des lustres ? Oui. Il s’agit maintenant de mettre des mots sur leurs maux. Et pas seulement du point de vue des institutions politiques. À savoir : émettons des propositions concrètes censées permettre de réduire la pression fiscale.

    D’abord, on l’a dit, mettre un terme à l’impératif du crédit public usuraire. De surcroît, l’Etat français devrait reprendre le contrôle sur l’émission monopolistique de monnaie, via sa banque centrale nationale. Laquelle pourrait prêter « gratuitement », sans intérêts, à l’Etat royal, afin qu’il puisse combler ses déficits. 

    img-quantitative-easing.jpgSi la somme demeure raisonnable, le niveau d’inflation resterait modéré. Et ce ne sont pas les partisans du « quantitative easing » (assouplissement quantitatif), pratiqué depuis la fin des années 2000 par MM. Jean-Claude Trichet et Mario Draghi qui y verraient quelque-chose à objecter. Car voici l’impôt futur, l’impôt des temps du retour du Roi : sachez qu’un zeste bien dosé d’inflation, provoqué par une émission monétaire réalisée afin de rétablir l’équilibre d’un budget public légèrement déficitaire, serait moins coûteux que l’effort consenti par l’administration fiscale, qui s’évertue via ses nombreux fonctionnaires à récupérer une pléthorique variété de taxes et impôts. À cette heure en France il en existe tant que nous nous abstiendrons d’en dresser une liste exhaustive. La République gère mal mais avec elle la pression fiscale croît.   

    Pour un « impôt inflation »

    John Maynard Keynes, commentant les considérations de Lénine sur la monnaie, écrivit ceci : « Grâce à une inflation continuelle, le gouvernement peut secrètement et en toute impunité confisquer une bonne partie de la richesse de ses administrés. »[2]

    51dB0uxhaUL._SX363_BO1,204,203,200_.jpgLa Bible des économistes et de leurs étudiants, le manuel universitaire appelé « le Mankiw », contient l’observation suivante : « le gouvernement crée de la monnaie pour payer ses propres dépenses. Pour pouvoir financer la construction des routes, payer les salaires des forces de police et subvenir aux besoins des personnes âgées et des pauvres, le gouvernement a besoin de fonds. En temps normal, il se les procure par l’impôt et par l’emprunt. Mais il peut aussi imprimer de la monnaie. Quand le gouvernement a recours à la création monétaire, on dit qu’il lève un impôt inflation. Cet impôt est différent des autres, dans la mesure où personne ne reçoit d'avis d’imposition du gouvernement. Cet impôt est beaucoup plus subtil. […] L’inflation est donc un impôt qui frappe les porteurs d’argent. Quand le gouvernement lève cet impôt, il prélève des ressources sur les ménages sans avoir à leur envoyer une facture. »[3]           

    Ce serait  ainsi un moyen plus économique de parvenir à des résultats similaires. Dégraissons ce « mammouth » qu’est l’administration fiscale : ses fonctionnaires sont les mal-aimés par excellence, tandis que chacun sait l’utilité d’un médecin, d’un magistrat, d’un professeur, d’un policier ou d’un militaire. Cette méthode présente l’avantage d’abaisser le coût qu’entraine la gestion du prélèvement des ressources.

    Mais pour autant ne désirons pas l’abolition de tout impôt, de toute taxe. Ne nous laissons pas aveugler par les chimères du libertarisme, pensée politique étrangère à notre culture chrétienne, d’après laquelle faire œuvre de charité, ça n’est pas facultatif, c’est un devoir. L’impôt est au fondement du principe de solidarité nationale, du souci du bien commun. Il est donc un impondérable de la vie au sein d’une société politique, en tant qu’effectivité matérielle du lien social.  

    [1]  Paris, Tallandier, 2014, pp. 175-182.
    [2]  Cité par Gregory Mankiw, Principes de lʼÉconomie, Paris, Economica, 1998, p. 787.
    [3]  Ibid., p. 770-772.

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...

    (Cliquer sur l'image)

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  • Une réflexion tout à fait pour aujourd'hui ...

    Publié le 29 juin 2017 - Actualisé le 24 mai  2019

    2250615578.jpg« Tout se passe comme si le respect de la ploutocratie était une conception de socialistes. Le résultat, c’est qu’on charge maintenant les banquiers de décider du sort des peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements. C’est ce qu’on appelle la démocratie. Et l’on est un réactionnaire quand on se permet de douter que ce soit un progrès.» 

    Jacques Bainville (Candide)

  • EXISTE-T-IL UNE RELÈVE AU SEIN DE LA CLASSE POLITIQUE ?

    Par Yves Morel 

    000_oj60h_mini-3064323.jpgCette question, dont nous faisons un titre, mérite examen. On serait tenté, de prime abord, d’y répondre par la négative, au regard de l’insigne médiocrité de notre personnel politique et de la déliquescence continue de notre nation, dans tous les domaines. Pourtant, quelques signes semblent démentir un peu cette vision pessimiste de la situation, et autoriser un timide début d’espoir pour l’avenir.

    Comme c’est souvent le cas, ces signes se trouvent dans la jeunesse, en l’occurrence la nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques qui commence à éclore. Certes, il convient de ne pas nourrir trop d’illusions à ce sujet. Le jeunisme ambiant, qui sévit dans le microcosme politicien comme ailleurs, et l’arrivée au pouvoir de Macron ont provoqué l’irruption, au sein du gouvernement, de l’Assemblée nationale, et des instances dirigeantes des partis, de toute une palanquée de godelureaux et de péronnelles qui n’ont rien à nous offrir de mieux que leurs aînés. Mais on relève tout de même quelques exceptions tant soit peu encourageantes, dans les formations politiques les plus diverses.

    Jordan Bardella, révélation du Rassemblement national

    16780767.jpgJordan Bardella est, à ce jour celui qui suscite la plus grande curiosité. Ce benjamin de la classe politique (il a seulement 23 ans) a, depuis sa désignation à la tête de la liste du Rassemblement national pour les européennes, montré qu’il n’était pas un simple produit de la com, qui gagne toute la classe politique. Très bien informé des questions débattues durant cette campagne, doué d’une assez grande facilité d’élocution et d’une grande capacité argumentative, il est la révélation de cette compétition électorale. Au risque d’exagérer, on peut affirmer qu’il représente l’espoir de la réunification du peuple français. Né en Seine-saint-Denis (le tristement célèbre « 9.3 »), issu d’une très modeste famille d’origine italienne, ayant passé sa jeunesse dans une cité HLM exposée aux incivilités, à la délinquance et à la violence en même temps qu’abreuvée de propagande communiste, il a pourtant fait le choix de ne pas céder à la pente naturelle de l’engagement à gauche. Au contraire, dès l’adolescence, il voit l’espoir du changement dans le camp adverse. Dès 2013, à peine âgé de 18 ans, il prend la direction du FN de son département, et, en 2015, à moins de 20 ans, il se voit élu conseiller régional d’Île-de-France. Il connaîtra pourtant la défaite aux départementales de 2015 et aux législatives de 2017. Très actif, il trouve encore le temps de lire et de s’instruire, puisant certaines de ses idées dans l’œuvre de Christophe Guilluy, le géographe des milieux péri-urbains qui critique les effets de la mondialisation sur les classes populaires. À ses yeux, la solution aux difficultés des plus pauvres ne réside pas dans une surenchère socialiste et révolutionnaire telle que la pratique l’extrême gauche, mais dans une critique raisonnée de la mondialisation. Ce qui l’amène à une critique de la politique monétaire de la BCE, et à demander la réorientation de la politique économique européenne dans la sens de la lutte contre le chômage et la maîtrise par les États de leur pleine souveraineté en matière de défense de leur industrie et de leur action sociale. Son modèle est Matteo Salvini. Il le loue d’avoir contesté la politique migratoire européenne, les directives économiques de Bruxelles, et d’avoir remis en cause le CETA. Pour autant, il ne donne pas dans les rodomontades du chef de la Ligue du Nord. Il s’inscrit dans le sillage de la politique d’ouverture de Marine Le Pen, sans servilité, et il conteste la politique du président de la République sur la base de critiques pertinentes et précises. Affirmant représenter, au RN, « la fibre sociale », revendiquant la modestie de son origine familiale, il ne donne pas, pour autant dans un populisme grossièrement populacier, et il montre, de par ses déclarations émues sur la tragédie de l’incendie de Notre-Dame, et le passé millénaire de la France, que, pour lui, la défense de l’identité de notre nation ne se confond pas avec une franchouillardise de comptoir.

    François-Xavier Bellamy, nouvelle conscience de la droite républicaine ?

    000_1FY2ET.jpgFrançois-Xavier Bellamy, tête de liste des « Républicains », illustre, lui aussi, cette évolution. Professeur agrégé de philosophie, il a eu le courage de faire justice de certains présupposés à l’origine de la décadence que nous connaissons. En cela, il a fait œuvre de penseur plus que d’homme politique. Dans son livre Les déshérités (2014), il a montré que la crise de l’éducation et de l’enseignement dont nous souffrons depuis cinquante ans tient au refus de la transmission culturelle et morale, et il fait remonter l’origine de ce refus à Descartes, avec sa « table rase », Rousseau, père de l’anti-culture et de la révolte contre la civilisation, et Bourdieu, qui a assimilé à l’excès transmission et culture de classe. Dans Demeure (2018), il discerne le vice rédhibitoire de notre monde moderne dans le culte du changement, conçu comme une fin en soi, et dénonce l’institution d’un monde fluide, dénué de repères et d’ancrage culturel, prolongeant ainsi la description faite trente ans plus tôt (mais dans une perspective moderniste) par Lipovetsky de « l’empire de l’éphémère » et de « l’ère du vide ». Bellamy refuse de passer sous les fourches caudines morales imposées à la droite depuis des décennies. Au rebours des attitudes stéréotypées de la droite « républicaine » depuis une quarantaine d’années, il s’est prononcé en faveur de la tradition, de la morale, du mariage traditionnel, de la famille, d’un contrôle strict de l’immigration, de la primauté de l’instruction et de la transmission culturelle sur l’ « éducation », et s’est prononcé contre le TAFTA et le CETA, contre le refus bruxellois des formes de patriotisme économique, contre la permissivité, le mariage pour tous, la PMA et la GPA. Cela sans véhémence ni propos emberlificotés, avec netteté, franchise et clarté. Espérons que ce jeune intellectuel, encore bien peu présent sur le terrain politique, et encore inexpérimenté, puisse exercer une influence salutaire sur son camp.

    Adreien Quattenens, l’enfant prodige de la France insoumise

    7789298157_adrien-quatennens-depute-de-la-france-insoumise.jpgLe simple souci d’honnêteté oblige à reconnaître que les signes encourageants (jusqu’à un certain point, ne rêvons pas trop) de renouveau de la classe politique au plan des nouveaux venus ne se trouvent pas uniquement à droite. La gauche en présente également quelques-uns.

    Le plus représentatif semble bien être Adrien Quattenens, ce jeune député LFI de 28 ans du Nord depuis deux ans. Ce conseiller clientèle EDF, militant du parti de gauche depuis 2013, membre de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, s’est illustré dès ces débuts par son offensive contre la réforme du Code du Travail réalisée par Macron, Philippe et Muriel Pénicaud. Le 10 juillet 2017, parlant pendant une demi-heure à l’Assemblée nationale, il a pourfendu ce projet de loi et tenté de faire adopter une motion de rejet préalable. Par la suite, il a eu l’occasion de s’exprimer à la télévision et à la radio, et a toujours révélé une élocution aussi aisée qu’abondante, une aptitude argumentative remarquable, sa capacité à aller d’emblée au cœur des problèmes, des réflexions intelligentes et pertinents et, dans ses prestations audiovisuelles, une énergie visible mais exempte des outrances d’un Mélenchon, lequel n’est qu’un bateleur d’estrade. En revanche, la tête de liste LFI aux européennes, Manon Aubry, ne semble pas dotée des mêmes qualités.

    C’est dans l’opposition que la jeunesse recèle des espoirs de renouveau

    En somme, l’opposition de droite et de gauche semble recéler des talents parmi ses jeunes figures, ce qui nous change des trentenaires du gouvernement Philippe, à commencer par l’inénarrable Marlène Schiappa, la fausse intellectuelle bobo-féministe, libérale-libertaire et mondialiste, ou l’incroyable Julien Denormandie, lequel, il y a peu, affirmait que la ville de Paris intra muros ne renfermait que 50 SDF (!!!). Cela est, jusqu’à un certain point, encourageant. Cela dit, nous sommes encore loin d’une véritable régénération de notre classe politique et de notre politique tout court.   ■    

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle 

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  • Le Figaro du jour ... Ah ! oui les organismes publics inutiles parlons-en ! Mais pas que ...

     

    Il y a aussi les ONG qui jouent contre les intérêts français et sont subventionnées pour cela. Des journaux sans lecteurs qui ne vivent que de fonds publics. Et des syndicats sans adhérents qui bénéficient éhontément des mêmes fonds publics. Sans compter une multitude de subventions attribuées par clientélisme à ce que Pierre Patrick Kaltenbach* appelait ironiquement des « associations lucratives sans but ». Mettre tout cela sur la sellette, voilà ce qu'il faudrait !  LFAR

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    * Magistrat à la Cour des Comptes, décédé en 2014,
    auteur de l'ouvrage ci-dessus
  • UN FRANCO-MAROCAIN DECHU DE LA NATIONALITE FRANCAISE : LE MILLION ! LE MILLION !

    Mohamed el Hafiani n’est plus français. Cet homme de 36 ans, né au Maroc, avait acquis la nationalité française après avoir vécu et travaillé de longues années dans le Loiret. Il vient d'en être déchu, annonce un décret publié au Journal officiel le 29 mai. La raison ? Sa condamnation, en 2014, à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste. Selon Le Point, il sera très bientôt expulsé du territoire.

    Pour mémoire, la déchéance de nationalité s’applique aux individus ayant "acquis la qualité de Français", et uniquement pour des motifs spécifiques, dont la trahison ou le terrorisme. Dans ces cas, la déchéance n'est encourue que si les faits reprochés se sont produits dans un délai de quinze ans après l'acquisition de la nationalité. Elle est, en revanche, inapplicable si elle a pour effet de rendre apatride, ou pour les personnes nées avec la nationalité française.


    Selon nous, cette loi doit être considérablement modifiée et durcie, en vertu du vieil adage : aux grands maux, les grands remèdes ! et afin de permettre la déchéance/expulsion de dizaines de milliers d'indésirables sur notre sol ("indésirables", pour rester polis), étant bien entendu que l'arrivée permanente sur notre sol d'éléments instables (là aussi, pour rester polis) doit cesser...