Révolution - Terrorisme - Totalitarisme - Page 233
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(Communiqué) Le DVD du film tourné à Grand Champ, par le Souvenir Chouan de Bretagne est disponible...
Le film tourné à Grand Champ, dans le Morbihan, est enfin disponible ; c'est un DVD d'une durée de 155 minutes, remarquablement réalisé par un cinéaste professionnel. En plus de la qualité des intervenants, Reynald Secher et Philippe de Villiers, le Souvenir Chouan de Bretagne vous propose une production de haute qualité que méritent largement les deux acteurs de cette soirée.
* Reynald Secher présente son thème favori : "Vendée, du Génocide au Mémoricide" avec sa conviction bien connue.
* Philippe de Villiers entre dans le personnage de François Athanase Charette de La Contrie qui nous raconte le roman que fut sa vie.
Connu comme homme politique convaincu, Philippe de Villiers nous révèle ses très grandes qualités d'acteur au service de l'Histoire et d'un personnage emblématique, avec humour et émotion.
Ce DVD est l'unique compte-rendu d'un parcours de conférences qui s'est terminé le 17 avril dans le Morbihan. Il est la chance pour ceux qui n'ont pu y assister ; mais il est aussi, pour ceux qui y ont assisté, la façon de conserver dans leur vidéothèque un moment rare.
Son prix est de 13,55€ (port compris).
Adresse de commande: Souvenir Chouan de Bretagne, 2 rue de Solferino, 44130 Fay de Bretagne
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Conservateur et admirateur de ceux qui furent toujours en "intelligence avec l'ennemi" ? : mais, c'est Mélenchon !
Mélenchon est un conservateur. Conservateur de ce Système dont nous nous voulons, nous, les révolutionnaires alors qu'il en vit, lui, et assez bien, quoique n'étant pas lui-même corrompu, comme bon nombre de ses collègues...
Mais Mélenchon est excessif en tout. A Olivier Mazerolle, qui n'en revenait pas, Mélenchon -ce conservateur qui veut se faire passer pour un révolutionnaire - a tenu sur Hollande et sa politique - dans La Provence du dimanche 26 mai - des propos plus proches de la diatribe et du règlement de compte que de la pensée politique : mais, après tout, c'est son problème, son style et son son genre : nous ne nous y arrêterons pas...
Par contre, Mélenchon a cru bon de terminer ses éructations par une apologie du terroriste Robespierre, par une contre-verité flagrante, et par un crachat sur Louis XVI et Marie-Antoinette, le tout en moins de dix lignes ! :
Devant de telles insanités, on pourrait écrire un Mémoire, répondre par des dizaines de pages; nous nous bornerons à dire ceci :
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Une "page" sur François Furet, avec Jean Sévillia et Gérard Leclerc... :
Le 14 juillet 1789, on promène des têtes au bout des piques. François Furet l'affirme: dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".
1. Les leçons de François Furet, par Jean Sévillia*
*Article paru dans Le Figaro magazine du 3 mai 2013.
2. François Furet, la lucidité mélancolique*
*Article paru dans Royaliste (n° 1035, du 13 au 26 mai 2013), page "Idées", à propos du livre de Christophe Prochasson, "Les chemins de la mélancolie - François Furet", Stock, 26 euros
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Guerre de Vendée...
Voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...
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"Charette, c'est l'anti Robespierre" : succès confirmé pour le "Charette" de Philippe de Villiers. Petite recension de ceux qui en ont parlé...
(On va parler ici du dernier ouvrage de Philippe de Villiers, mais comment ne pas rappeler, en parallèlle, les deux immenses succès que sont Le Puy du fou et le Vendée globe, sortis tous deux de l'imagination et de la volonté de Philippe de Villiers, et de ses équipes; et des succès qui, non seulement traversent les décennies, mais se renouvellent et s'amplifient d'année en année, beaux exemples de Tradition vivante...)
Alors qu'on sait que quelque chose se prépare du côté de Lorant Deutsch, qui "sera" lui-même le personnage de Charette ("Ce sera le rôle de ma vie..." dit-il) le livre de Philippe de Villiers, après avoir "démarré très fort" poursuit sur sa lancée, son succès ne se dément pas, bien au contraire, il se confirme et s'amplifie, et c'est tant mieux...
Voici un mini dossier regroupant six présentations de ce livre, allant - pour les ondes - de France info à Historiquement show, en passant par Radio courtoisie, à - pour la presse écrite - l'article de Politique magazine, celui de Nouvelles de France et celui du SIEL...
Éditions Albin Michel, 478 pages, 22 euros
* "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds...
Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur".
* "Il me laisse l'impression d'un grand caractère. ... Je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie... " (Napoléon) -
Tout à fait d'accord avec Jean Sévillia : "Eh, les filles, enlevez votre bonnet phrygien !"
Pour traduire la défense de la liberté contre la dictature, le symbole est vraiment mal choisi.
Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire. Or je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.
Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Egalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.
Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité, et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux horreurs de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles.
Jean Sévillia
Sources : Boulevard Voltaire (Edition du lundi 22 avril 2013)
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Honoré d'Estienne d'Orves, premier résistant fusillé par les allemands : "catholique pratiquant", oui. Royaliste pratiquant, aussi...
Excellente idée de Jérôme Garcin, dans La Provence du 7 avril 2013 : rendre hommage à un grand Résistant. Et quel grand Résistant ! : le premier à avoir été fusillé par les Allemands, tout simplement... L'article nous montre cet homme mort à quarante ans, père de cinq enfants, sous un jours "frais" et attachant, un être de chair et d'os, extraordinairement sympathique; un être sensible, aimant..
Fort bien, tout est parfait.
A deux nuances près.
D'abord, Jérôme Garcin, s'il le dit, passe un peu vite sur le fait qu'Honoré d'Estienne d'Orves était "catholique pratiquant"; mais enfin, même trop brièvement, au moins, c'est dit...
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Qui osera dénoncer la "nouvelle religion de la gauche" ? Mais, nous, royalistes, et nous le faisons depuis 138 ans !...
Dans Le Figaro magazine du 15 mars 2013, Guillaume Roquette signe l'éditorial que l'on peut lire ci-après : Scan.jpg
Il le termine par un paragraphe qui appelle une précision, puisque Guillaume Roquette semble ignorer l'existence d'une école de critique radicale du Système :
Mais, nous, royalistes, nous dénonçons cette "nouvelle religion" !
Non parce qu'elle est "de gauche", mais parce qu'elle est "du Système". Et non parce que que nous serions "de droite", ou "la droite", et que notre rôle serait de nous opposer à "la gauche" : notre vocation, notre originalité est de ne pas entrer dans le jeu du Système, donc dans la division permanente des Français, leur opposition systématique - et du reste de plus en plus artificielle... - en "droite/gauche", qui est bien l'une des nuisances intrinsèques du Régime que nous rejetons; et que cette division institutionnalisée est perverse, et radicalement opposé au principe de la Royauté, qui fédère.
Mais nous nous permettrons de faire remarquer à Guillaume Roquette que cette "gauche endoctrineuse" dont il parle est bien vieille.
Selon le critère que l'on adopte, elle a 225 ans, si on la fait dater de "la révolution de 1789", et certainement 138 ans, si on la fait démarrer - ce qui est juste - à la funeste instauration de la IIIème République, en 1875.
Et c'est dès ses débuts que cette gauche - à l'image d'un Jules Ferry, qui déclarait avec, au moins le mérite de la franchise, vouloir "organiser le monde sans Dieu et sans Roi", organisa depuis le sommet de l'Etat l'omnipotence de la "NRR", la nouvelle religion républicaine, entraînant dans la direction qu'elle indiquait les partis dits modérés, qu'ils soient du centre ou de droite. "Tous derrière et elle devant !...", pour paraphraser le poème...
Et c'est dès ses débuts que les royalistes dénoncèrent son "totalitarisme induit" : Léon Daudet, rédacteur en chef de l'Action française résumait cela en une formule : "...Etant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..."
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Le mythe fondateur de la Révolution : une tribune libre de Christian Vanneste...
...intéressante, en tant que nouvelle illustration du processus de dé-révolution dans les esprits; on sera frappé, à la lecture de ce texte, par les renvois qu'il suggère irrésistiblement vers ces deux documents qui sont à disposition permanente sur lafautearousseau :
1. Le premier est un de nos 33 Grands Textes (le XXXIIème), écrit par Yvan Blot : La démocratie est-elle la fille de la Révolution française ?
2. Le second se rapporte à quelqu'un de bien différent, Edgar Morin, et se trouve dans notre Catégorie Vidéos. Ce document se subdivise, en réalité, en deux vidéos, accompagnées de nos rapides commentaires, dans lesquelles Edgar Morin (comme Yvan Blot) dit des choses qui rejoignent exactement celles que souligne ici Christian Vanneste : La très remarquable évolution d'Edgar Morin
Dé-mythifier, dé-mystifier, oui, évidemment. On ne peut qu'apprécier le pas important fait par Christian Vanneste en ce sens...
La contradiction qu'on lui apportera ne sera donc pas sur cette idée-là, mais bien plutôt sur son refus de la phrase de Clemenceau ("La Révolution est un bloc") et sur sa dernière phrase : "se libérer du mythe révolutionnaire pour acquérir la sagesse des réformes conservatrices".
"Se libérer du mythe révolutionnaire", oui, bien sûr, mais celui-ci étant une religion, une idéologie, ne peut être amendé. C'est bel et bien un "bloc", cohérent dans sa malfaisance, mais dont aucune pièce ne peut être retirée, par aucune "sagesse des réformes conservatrices", sous peine de voir s'écrouler l'ensemble, idéologique donc abstrait. Léon Daudet a déjà répondu à Christain Vanneste: "...étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Système"...
Voici le texte (intégral) de la tribune libre de Christian Vanneste :
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Terres de sang : l’Europe entre Staline et Hitler, par Champsaur
Sur un livre. Entre 1933 et 1945, Soviétiques et nazis ont tué quatorze millions d'êtres humains en Europe de l'Est.
Cette traduction récente chez Gallimard de l’ouvrage de l’historien américain Timothy Snyder (Yale), « Terres de sang », paru en Octobre 2010 aux États Unis sous le titre « Bloodlands : Europe between Hitler and Staline », vient combler un vide. On ne trouve pas en France un ouvrage aussi documenté (et accusateur) sur la collusion objective, historiquement incontestable, et la complicité entre Staline et Hitler pour avoir procédé au cœur de l’Europe à l’assassinat industriel de populations à une échelle jamais rencontrée jusque-là dans l’histoire de l’humanité. Mao et ses séides feront mieux 15 ans plus tard. Le sujet lui-même a contraint l’auteur à ne commencer son étude qu’après l’installation ferme de Staline au pouvoir, c’est-à-dire, 1930 environ (décembre 1934, assassinat de Serguei Kirov). Et donc ne sont pas considérées les périodes précédentes de Lénine et Trotsky, elles aussi horriblement jonchées de cadavres d’innocents. La géographie des Terres de sang comprenait la Pologne, les pays Baltes, la Biélorussie soviétique, l’Ukraine soviétique, et la frange occidentale de la Russie soviétique.
( Traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Gallimard, 705 p., 32 € : http://mediabenews.wordpress.com/2012/06/14/timothy-snyder-terres-de-sang-l-europe-entre-hitler-et-staline/ )
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France catholique : Enterrons Lénine, il est grand temps...
Le mausolée de la Place Rouge, honorant un bourreau, serait avantageusement remplacé par un monument aux plus de 100 millions de morts du communisme...
http://www.france-catholique.fr/Enterrons-Lenine-il-est-grand.html
Le mausolée de Lénine est l'une des nombreuses insultes à leur mémoire...
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(Presque) cent-trentenaire d'un discours : extraits, mais sans commentaires, qui seraient tout à fait superfétatoires !
Notre République idéologique adore donner des leçons de morale : à la terre entière, à l'extérieur comme à l'intérieur; elle adore juger, moraliser, condamner (1); mais si elle balayait un peu devant sa porte, au lieu de ne pas être gênée du tout par ses profondes contradictions internes ? Si elle regardait un peu ce qu'ont dit - et fait ... - ses grands hommes, ses grands ancêtres ? Car c'est, plus que souvent, très édifiant !
Ainsi, on ne compte plus les Rues, Places, Lycées, Bâtiments et Edifices divers portant le nom de Jules Ferry; un "grand ancêtre" qui, pourtant, dans les extraits du texte suivants, explique, développe, justifie tranquillement rien moins que... le colonialisme et le racisme !
De Jules Ferry, Discours sur la colonisation (28 juillet 1885, extraits) :
"...On peut rattacher le système (d'expansion coloniale, ndlr) à trois ordres d’idées : à des idées économiques, à des idées de civilisation... à des idées d’ordre politique et patriotique".
(1) : le cas le plus emblématique étant la condamnation de Maurras pour "Intelligence avec l'ennemi", alors qu'un Otto Abetz déclarait : "L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne".
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Soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas. Ou : sur deux phrases du Blog d'Ivan Rioufol...
1. "...Découragée à force de n'être ni entendue ni soutenue dans son combat républicain, Malika Sorel, française d 'origine algérienne, vient de jeter le gant..."
2. "Faudrait-il se résigner à la "chute du modèle français", qui accable l'écrivain Richard Millet ? "La France est le seul pays d'Europe dans lequel la terreur communiste ait réussi, en l'occurrence sous la forme de l'anti-racisme", écrit-il (De l'anti-racisme comme terreur littéraire, Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il réclame le droit de défendre ses racines et sa culture sans être pour cela insulté et trainé dans la boue. Mais l'unanimisme médiatique l'a rendu détestable. On veut rendre inaudible un écrivain qui entend "dire littérairement la vérité sur la France"....."
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Lire Jacques Bainville (XXIII) : Variations sur le 14 juillet, et l'erreur intériorisée de Louis XVI...
Journal - Tome III, Note du 15 juillet 1929
Supposons qu'on apprenne ce soir qu'une bande de communistes, grossie des éléments louches de la population, a donné l'assaut à la prison de la Santé, massacré le directeur et les gardiens, délivré les détenus politiques et les autres.
Supposons que cette journée reste dépourvue de sanctions, que, loin de là, on la glorifie et que les pierres de la prison emportée d'assaut soient vendues sur les places publiques comme un joyeux souvenir.
Que dirait-on ? Que se passerait-il ?