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...à propos du silence de BHL sur l'accusation de crimes contre l'humanité par le TPI contre Hashim Thaçi, dont BHL n'a cessé de faire l'apologie pendant et après la guerre du Kosovo.
On a l’impression que le Président souffre davantage d’indécision que de machiavélisme.
Qui est Emmanuel Macron? C’est la question qu’on se pose après sa dernière intervention télévisée.
C’est la question qu’on se pose depuis qu’il a conquis l’Élysée. Sa prestation de dimanche dernier n’a pas permis de répondre à la question. Le Président s’est posé en héraut de l’ordre public contre les contempteurs des «violences policières», mais il a donné un crédit à la complainte infondée de ceux-ci contre les discriminations en fonction « du nom, de l’adresse, de la couleur de peau ».Il a défendu l’honneur de la police, abandonnée par son ministre, mais il n’a pas renié la démarche scandaleuse de sa ministre de la Justice, qui se proposait de recevoir la famille Traoré. Il condamne le « séparatisme », mais laisse prospérer les mosquées salafistes. Il rejette les attaques contre les statues de nos grands hommes au nom d’un révisionnisme antiraciste, mais c’est le même qui a dit que la colonisation française avait été « un crime contre l’humanité ».
En dépit de la multiplication des scandales au sein de la maison royale d’Espagne, de la crise politique qui secoue le royaume depuis l’abdication du roi Juan Carlos Ier en 2014, les espagnols continuent de faire confiance à leur système institutionnel. Un récent sondage, publié ce week-end et repris par différents médias, montre clairement que la monarchie serait loin d’être aussi menacée que certains experts sur la question l’affirment.
Depuis quelques jours, nous assistons aux États-Unis et en Europe à une vaste entreprise iconoclaste. Il faut prendre le mot au sens purement étymologique. L’iconoclaste c’est simplement un briseur d’images. Si l’on consulte le Petit Littré, on est renvoyé à tout un contexte religieux ancien, notamment à cette secte qui sévit au VIIIe siècle pour faire la guerre aux saintes images. Voilà qui parle d’ailleurs directement à nos amis orthodoxes qui célèbrent, chaque année, le triomphe de l’orthodoxie, précisément sur l’iconoclasme, c’est-à-dire l’interdit jeté sur la vénération des icônes du Christ, de la Vierge et des saints.
Persécutons les minorités tant que les persécuteurs sont europhiles et tant que les persécutés sont europhobes ! Telle pourrait être la nouvelle devise de l’Union européenne quand on observe comment celle-ci se comporte dans l’affaire de la minorité hongroise de Roumanie.
La statue du fondateur du scoutisme Baden-Powell sera démontée en Grande-Bretagne.
Une autorité locale du sud de l’Angleterre a déclaré qu’elle supprimerait une statue de Robert Baden-Powell, fondateur du mouvement scout mondial, le dernier mémorial à être abattu à la suite des manifestations antiracistes déclenchées par la mort de George Floyd.
Une statue de Robert Baden-Powell est vue à Poole, la statue devrait être retirée à la suite de manifestations contre la mort de George Floyd décédé en garde à vue à Minneapolis, Poole, Grande-Bretagne, le 10 juin 2020. REUTERS / Matthew Childs
Les manifestations qui ont balayé les États-Unis et l’Europe ont relancé un débat sur les monuments à ceux qui sont impliqués dans le passé impérialiste britannique.
Mercredi 3 avril, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Morvan Burel pour le livre “La gauche à l’épreuve de l’Union européenne” qu'il a co-écrit.
Depuis bientôt quarante ans, les partis politiques de gauche croient pouvoir réaliser leur programme dans le cadre de l’Union européenne et sans remettre en cause les principes du libéralisme économique inscrits dans les traités. Les socialistes ont promis « l’Europe sociale », voire un fédéralisme européen à la mode social-démocrate, mais se sont heurtés à un système de normes juridiques, au carcan monétaire et à la dynamique du capitalisme financier. Les trotskystes dénoncent le libre-échange mais refusent le protectionnisme. La France insoumise propose une stratégie en deux temps – les plans A et B – peu crédible tant elle est floue. Membre du collectif « Chapitre 2 » aux côtés, entre autres, de Christophe Ventura et d’Aurélien Bernier, Morvan BUREL est coauteur de l’ouvrage consacré à “La gauche à l’épreuve de l’Union européenne” – une épreuve qui met aujourd’hui son existence en question. En examinant avec notre invité les propositions et les échecs de la gauche, nous réfléchirons aux différentes stratégies qui pourraient permettre de sortir de l’impasse européiste.
Le drame qui vient devrait se traduire par un réajustement de la donne politique. Est-ce possible ?
L’échec est cinglant. Comme si l’univers entier, y compris les virus et les pandémies, s’était chargé de le désavouer ! Comme si les évènements s’étaient appliqués à se mettre eux-mêmes en travers du « projet » macronien, « son grand projet », celui dont il proclamait d’une voix de tête lancée à la folie : « c’est mon projet ».
L’Union européenne est nocive, et la crise du coronavirus révèle à quel point ses règles empêchent la France d’agir pour son bien.
L’Europe est une réalité géographique et historique dont l’empreinte fut et reste majeure dans l’équilibre du monde. Les pays qui la composent sont autant d’entités qui ont conservé leur nature propre au-delà des normalisations communes à tous les États dans notre univers mondialisé.
Une institution nationale vient de rappeler aux technocrates de l’Union européenne qu’il n’existe pas de super-État fédéral, et que la BCE ne doit pas être un instrument politique.
Le 5 mai 2020, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a estimé que la Bundesbank devrait, dans les trois mois, cesser d’acheter des emprunts d’États de la zone euro pour le compte de la BCE si cette dernière ne prouvait pas que ces achats étaient justifiés. C’est la première fois de l’Histoire qu’une cour constitutionnelle d’un pays membre de l’UE a jugé que les actions et les décisions d’une institution européenne ont outrepassé les compétences qui lui ont été attribuées en vertu des traités.
L’Union européenne, qui ne sert à rien pour juguler la pandémie et en a même, préventivement, aggravé les effets, veut se servir de cette crise pour renforcer son contrôle inutile…
Alors que les Français entament leur quatrième semaine de confinement, nos hommes politiques semblent surtout préoccupés d’une chose : l’Union européenne. C’est le président Macron qui, le 26 mars, expliquait à l’occasion du sommet européen tenu par visioconférence : « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen. […] Le risque, c’est la mort de Schengen ». C’est Jean-Pierre Raffarin qui, deux jours plus tard, s’inquiétait : « La situation est dangereuse, le virus menace l’existence de l’Europe ». C’est Jacques Delors qui constatait avec amertume : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne »… Ce qui explique cette surenchère dans le pessimisme c’est que, depuis le début de la crise actuelle, l’Union européenne brille par son absence la plus totale[1]. Et cela, malgré les multiples incantations du président français de la République.