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Immigration - Insécurité - Anti racisme - Page 114

  • Qu'il prenne garde, le trotskyste Cédric Herrou !

     

    1903076588.10.jpgCédric Herrou se présente comme un paysan. Il lève le poing gauche, et parle pourtant plus comme un révolutionnaire bien formé, bien aguerri aux méthodes de l'agit-prop, que comme un céréalier, un maraîcher ou un éleveur ! Il est paysan comme la moindre personne dans la rue est Pape ou roi d'Espagne ! Quand on le voit à la télé, il est assez souvent vêtu « façon clown », bonnet de laine jaune vif, écharpe rouge vif aussi, pantalon d'une autre couleur encore. Mais ce clown, plutôt burlesque, a un je-ne-sais-quoi de trop sérieux ; voire même d'inquiétant dans le regard. Son vrai « métier » ? : prêter la main au passage de la frontière par des clandestins, et, donc, de fait, se faire l'un des maillons de la chaîne des « passeurs », en clair, des trafiquants de chair humaine, des négriers des temps modernes. Le beau paysan que voilà !

    Il vient d'être condamné symboliquement à 3.000 euros d'amende, mais avec sursis. Autant dire, rien. D'ailleurs, enhardi par ce succès, et par l'aide des trotskystes, ses frères, il annonce, fièrement, qu'il continuera.

    Fort bien.

    Mais qu'il prenne garde, le trotsko Herrou. Il s'est trouvé, en Allemagne et en France, lors des derniers attentats meurtriers, quelques terroristes de Daech déguisés en « clandestins ». Oh, pas beaucoup ; pas des milliers, ni des centaines, juste quelques-uns. Mais pour les braves types (hommes, femmes et enfants) qui ont croisé leur route, qui se sont trouvés, comme dit la chanson, « au mauvais moment au mauvais endroit », ces « juste quelques-uns » ont signifié la fin de leur existence ; des familles brisées, détruites, ravagées.

    Alors, nous n'avons qu'un seul commentaire à faire, face à ce désolant personnage, à son action scélérate, et à ce non moins désolant verdict. C'est qu'il vaut mieux pour lui - le trotsko Herrou - que, dans les jours, semaines et mois qui viennent, il n'y ait pas d'attentat meurtrier commis par un seule de ces « clandos » qu'il a fait passer en France.

    Car, si tel était le cas - comme, on vient de le dire, cela l'a été déjà en Allemagne et en France - alors les citoyens français, à défaut d'une justice clémente envers ceux qui se mettent hors la loi pour aider des hors la loi - seraient en droit de venir sonner à la porte de sa maison, dans les Alpes maritimes, vallée de la Roya, pour lui demander des comptes... 

  • Inadmissibles violences d'Aulnay-sous-Bois : les journaleux ont choisi leur camp, « l’évangile selon saint Théo » 

     

    Mur-bleu gds.jpg« Qu’est-ce qui a motivé cette interpellation ? » Voilà la bonne question, celle par quoi il faut commencer, la seule qui vaille d'être posée : elle l'est ce matin du mercredi 8 février, sur France info, par un syndicaliste policier ; presque une semaine après !

    Il n'y a pas encore de faits absolument et intégralement établis dans ce que l'on peut appeler « l’affaire d’Aulnay », car tout bouge tout le temps et France info nous apprend même qu'une personne chargée de l'enquête n'a pas encore visionné la totalité des vidéos ! On ne peut donc pas - pas encore... - prendre une position définitive et adopter la réaction qu'elle induit, puisqu'on ne sait pas encore avec certitude qui a tort, qui a raison ; qui dit la vérité, qui ment ; qui a fait quoi, et pourquoi.

    Mais la cléricature médiatique n'en a cure : elle a déjà tout fait : le procès, la condamnation (des policiers, évidemment), et la béatification-canonisation de « Théo », adopté par l'ensemble des journaleux et appelé uniquement ainsi, affectueusement « Théo », alors que, normalement, toute personne possède un nom et un prénom, non ?

    Dans l'état actuel des choses, il semble seulement avéré que, au cœur de « la cité des 3.000 » d'Aulnay, connue pour du trafic de stupéfiants, quatre policiers patrouillent, le jeudi 2 février, quand une dizaine d'individus poussent le cri bien connu : « ça pue », qui avertit les guetteurs de l'arrivée des forces de l'ordre.

    Les quatre agents parviennent à contrôler une dizaine de personnes sur les lieux. L'une refuse et rapproche son visage d'un des policiers en geste de défi. Le policier repousse l'individu fermement, et c'est à ce moment précis que le « jeune » - finalement interpellé - aurait attrapé l'un des policiers par le col, puis lui aurait tenu, en criant, des propos injurieux ; il lui aurait donné un coup de poing sur la pommette gauche. Les quatre agents décident alors de le prendre à part pour l'interpeller. L'un d'entre eux le ceinture mais le jeune homme se débat « très violemment ». C'est à ce moment-là qu'un des agents aurait sorti sa matraque télescopique « pour frapper Théo aux jambes », « pour l'empêcher de donner des coups de pieds ».

    Après, il est clair qu'il s'est passé quelque chose. Il est non moins clair qu'il faut attendre que Justice et Police établissent définitivement la matérialité des faits avant de réagir. 

    Cependant, on peut d'ores et déjà affirmer deux choses.

    1. La réaction tribale des « jeunes » des cités est absolument inadmissible, et montre une fois de plus à quel degré de décadence nous en sommes arrivés. Les nuits de destruction systématique de mobilier urbain (que nous payons par nos impôts), d'incendie de véhicules particuliers (appartenant à des gens qui n'ont rien à voir avec « l’affaire ») le font comprendre aux plus obtus, aux plus aveugles, aux plus sourds : il y a chez nous, dans ce qui est encore notre « douce France », des centaines, des milliers de « zones de non-droit » où la racaille fait ce qu'elle veut, quand elle veut, comme elle veut... Et, bien sûr, cela n'est pas normal. Quel que soit l'évènement auquel on se réfère, aucune bande - ici, ethnique - ne devrait pouvoir mettre un morceau de France à feu et à sang. A Sevran, Villepinte, Clichy (communes voisines d'Aulnay) des chariots de supermarchés remplis de bouteilles pleines d'essence sont jetées n'importe où sur n'importe quoi. Bravo les « jeunes » ! Les réparations, après, c'est nous qu'on paye...

    Le Système, qui mène depuis 1975 la suicidaire politique d'immigration-invasion que l'on sait ne fait que récolter ce qu'il a semé... mais dont il nous impose les conséquences désastreuses. 

    2. La réaction des journaleux est révélatrice : alors que les déclarations du « jeune » interpellé ont varié à plusieurs reprises (des « déclarations évolutives » !) les journaleux ont adopté le jeune « Théo » et ne parlent plus de lui que de cette façon, amicale, chaleureuse, affectueuse : « Théo ». On dirait un membre de la famille, un petit frère ! Deux paysans français se suicident chaque jour, mais, là, les journaleux n'en parlent pas. Et, a fortiori, ne les appellent pas par leur prénom. Pourquoi cette hâte, alors que « l’affaire » n'est pas encore totalement élucidée, à prendre parti pour « Théo », cet amour pour « Théo », « Théo » par ci, « Théo » par-là : franchement, cette affection soudaine est louche, quand on connaît les opinions des journaleux, qui confondent si volontiers carte de presse et carte de parti (de gauche, et immigrationniste, évidemment). Rien que cela suffirait à rendre le « jeune » interpellé suspect...

    Dernière chose : dite par l'interpellé plusieurs jours plus tard, les accusations d'insultes racistes (« bamboula » et autres) n'ont plus été reprises par lui, ensuite. Il y a fort à parier que SOS Racisme ou le Cran, dès le début de l'affaire, le 2 février, auraient hurlé à la mort si ces insultes avaient bien été proférées. Là c'est silence radio, qui équivaut à un aveu : l'interpellé a menti. Curieusement, depuis, il ne cesse même d'appeler au calme.

    Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? 

  • Terrorisme & Société  • Paris, terrorisme islamiste : Bravo au soldat qui a tiré !

     

    Mur-bleu gds.jpgParis, matinée du vendredi 3 février, Palais du Louvre. Un terroriste islamiste, armé d'une machette et d'une autre arme blanche, se précipite sur un militaire en criant le sinistre Allahou Akbar. Le soldat riposte par cinq balles, et le met hors d'état de nuire. Excellent réflexe, méthode à suivre : Messieurs les militaires et les policiers, tirez les premiers ! Et tirez pour mettre hors d'état de nuire, s'il le faut pour tuer, n'ayons pas peur des mots ! Vous qui êtes chargés de la défense de la France contre ces terroristes, répondez à la folie meurtrière par l'usage résolu des armes, d'une main ferme et qui ne tremble pas. Mieux vaut un terroriste islamiste mort qu'un Français, soldat ou civil, blessé. 

    Et, au moins, on n'encombrera pas nos prisons de gibier de peloton d'exécution, comme ce sinistre Salah Abdeslam que l'on continue à engraisser et à qui l'on offre une salle de sport privée alors qu'une Cour martiale reconstituée (puisque nous sommes en guerre) aurait dû le juger, depuis son arrivée sur le sol national, la sentence, en temps de guerre, pour les traîtres (puisque le Salah est officiellement français, mais ‘ «de plastique » seulement) étant d'ordinaire le peloton d'exécution. Qu'est-ce qu'on attend ? Sommes-nous en guerre, ou pas ? Le Salah a-t-il fait allégeance à l'armée ennemie, ou pas ? Oui ! Donc, recréons, comme cela s'est toujours fait en temps de guerre une Cour martiale, jugeons-le, et exécutons la sentence... 

    Quant à nos soldats et forces de police dans la rue, qu'ils continuent à défourailler sans trembler, avec un seul objectif : sortir les assassins du circuit ! 

    Qu'ils pensent à cette phrase de Voltaire, adaptée au temps présent : les fous furieux de Daech ne valent pas les os d'un soldat français !...

    Dernière chose : protestons à nouveau contre ces journaleux ignares qui reprennent systématiquement le mot de « martyr » que s'octroient les assassins islamistes. Non, ils ne sont pas martyrs, et il ne faut pas leur faire le cadeau de les appeler tels.  « Je ne puis rien nommer, si ce n’est par son nom. / J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon », disait Boileau.

    Faisons comme lui, nommons les choses par leur nom : un assassin est un assassin, en aucun cas le héros pur qu'est un martyr. 

  • lafautearousseau est-il fait pour toi ? Et toi, es-tu fait [faite] pour lafautearousseau ?

    La Marianne noire nouvel emblème de notre république diversitaire ?

     

    1903076588.10.jpgL'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale, est trop souvent déprimante pour refuser toute occasion de rire ou de sourire un peu. Regardez les 30'' amusantes de cette pub télé, assez bien faite, pour SFR 1. Puis, lisez le pastiche qu'elle nous a inspiré. Parodie évidemment « politique », « détournant » un spot publicitaire, pour la bonne cause et l'appliquant non plus au ballon rond mais... à votre quotidien préféré. A noter que nous ne tutoyons pas les lecteurs de Lafautearousseau, d'ordinaire : nous ne le faisons ici qu'à à titre parodique, évidemment ... 

     

     

    Ce qui pourrait donner quelque chose comme ceci :

    Si tu penses que métissage et immigration sont les deux mamelles de la nouvelle France que nous concocte le Système, et que c'est très bien ainsi..

    Que le fin du fin, c'est de faire rentrer chaque année en France 300.000 Erythréens, Somaliens, Maliens, Tchétchénes, Kosovars et autres Syriens, sans oublier bien sûr les chers maghrébins, tout cela au nom de la « diversité » (!), qui tue, précisément, la « diversité France »...

    Si pour toi la France n'est qu'un vaste hall de gare où vient qui veut, un immense tiroir-caisse pour toutes les Léonarda de la planète, bref une simple vache-à-lait pour le monde entier...

    Si ta passion c'est les « migrants » (!), les « sans-papiers » (!!) et ceux qui se mettent hors la loi pour aider ces hors la loi (!!!)... alors

    Ne regarde pas ce quotidien, il n'est pas fait pour toi !

    II 

    Mais pour les passionnés de la France, de ses traditions, de ses racines, pour ceux qui croient en son avenir et sont prêts à se battre pour lui, pour ceux qui veulent tout donner pour la France et qui sont décidés à « la préserver des barbares et de la barbarie » (Charles Maurras) ...  alors

    Bienvenue sur ce quotidien !

    Viens retrouver en exclusivité, chaque jour, une analyse et une ligne politique claire, dans l'esprit de l'Action française et au service du seul Bien commun ! 

    Lafautearousseau, le quotidien de l'Action française sur le Net !

    Et, à la fin, au lieu de te croiser les bras, comme dans la vidéo :

    • Tu donnes à ton quotidien les moyens d'exister (minimum 5 euros chacun par an - plus, si tu peux - c'est à ta portée, non ?);

    • Et tu fais connaître et tu diffuses à tour de bras, autour de toi, à tous ceux que tu apprécies, le premier quotidien dont dispose l'Action française depuis 1945 où son imprimerie lui fut volée et son titre interdit.  

  • La charge d'Alain Finkielkraut contre « les fossoyeurs du grand héritage français »

    patrick boucheron.jpg

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  • Une loi liberticide, et en contradiction avec le discours permissif ambiant !

     

    Mur-bleu gds.jpgDepuis 2013, un mineur se déplaçant seul pouvait voyager dans l’UE avec un titre d’identité en cours de validité, sans autorisation parentale. Dans un hémicycle garni d’une dizaine de députés, l'Assemblée nationale a voté, le jeudi 8 octobre dernier, à l'initiative du groupe Les Républicains, le rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs. Le texte vient d'entrer en vigueur ces jours derniers, et ceci (sic) « afin de tenter de limiter les départs vers les zones de conflits comme la Syrie » !

    Bon. Après tout...

    Mais il y a une chose qui intrigue, là-dedans, et qui serait presque amusante. C'est la contradiction flagrante entre le discours que l'on ne cesse de tenir aux jeunes, en particulier, mais aussi à toute la société, en général, et ce désir soudain d'interdiction.

    Par exemple, de nos jours, le discours obligé, issu du politiquement correct, c'est :

    Tu veux avorter, ma fille ? Mais bien sûr ! Et comment donc ! C'est ton choix, c'est ton corps, c'est ta liberté, c'est ta vie...
     
    Tu veux te marier avec ton meilleur copain de classe, mon fils (ou : ma fille, avec ta copine...) ? Mais bien sûr, voyons, qui pourrait t'en empêcher ! C'est ton choix, ton corps, ta liberté, ta vie...
     
    Tu veux fumer, mon gâs ? Du cannabis ou n'importe quoi d'autre ? Mais vas-y donc, qui oserait t'en empêcher ! La loi permissive n'est pas encore passée, mais on s'y active déjà, puisque, tu le vois, la première « salle de shoot » a été ouverte à Paris... Et tant pis pour le minot qui va traverser dans les clous et que tu écraseras parce que tes réflexes seront fortement amoindris : il n'avait qu'à être chez lui ou à l'école ! Tant pis pour celui ou celle qui, affaiblis par l'âge ou la maladie, croiseront la route de ton deux roues ou quatre roues qui ne les évitera pas, pour la même raison. Ils sont au moins sûrs que cela ne leur arrivera plus !... 

    Et on pourrait multiplier les exemples : tout est permis, il est interdit d'interdire, pourvu que cela aille toujours dans le même sens, celui de la destruction de la famille et de la société, par le biais d'un individualisme exacerbé et poussé jusqu'à ses plus folles limites.

    Mais, alors, puisque tout est permis aux jeunes (et aux moins jeunes) du moment que c'est « leur corps, leur choix, leur liberté, leur vie », pourquoi, tout d'un coup, une interdiction ?

    Dans Le Médecin malgré lui, Molière fait dire à Martine : « Il me plaît, à moi, d'être battue... ». Des centaines de jeunes, Français de plastique, adaptent cette réplique au délire terroriste islamiste ambiant, et veulent partir faire le djihad en Syrie, ou ailleurs : "il me plaît, à moi, d'aller faire le djihad". Et on prétendrait le leur interdire ? Eux à qui l'on permet tout ?

    Mais, qu'ils y aillent, en Syrie ! Qu'ils partent, et en masse ! Vous voulez aller au paradis d'Allah, allez-y, c'est par là !...

    On devrait même leur offrir le billet d'avion (un aller simple) pour une fois, ce serait une dépense utile, qui viderait un peu nos cités et zones de non-droit d'assassins en puissance et dé-poubelliserait un petit peu nos « quartiers » ... 

  • Afrique : la crise migratoire n’en est qu’à son commencement !

     

    Par Gabriel Robin

    Une chronique parue dans Boulevard Voltaire [18.01] où Gabriel Robin alerte sur un risque majeur que court notre pays, l'Europe, notre civilisation. Une grande migration africaine qui ne devrait guère manquer de prendre une ampleur inédite au fil des prochaines années. Gabriel Robin a raison de tirer la sonnette d'alarme ! LFAR  

     

    3933394905.jpgLe lundi 16 janvier, une journée de débats sur les crises migratoires se tenait à Sciences Po Paris, organisée à l’occasion du Youth & Leaders Summit 2017. Arnaud Leparmentier, directeur éditorial du journal Le Monde, a cosigné une tribune avec Maryline Baumard, spécialiste des migrations du même quotidien. Les constats qui y sont dressés font froid dans le dos mais conforteront ceux qui, comme moi, pensent que nous n’en sommes qu’au début d’un phénomène historique majeur, dont il faut absolument se prémunir.

    Rappelons quelques données brutes pour commencer :

    – l’immigration africaine a largement supplanté l’immigration moyen-orientale en 2016 ;

    – selon Frontex, 93 % des personnes débarquées sur les côtes italiennes en 2016 provenaient du continent africain ;

    – les Africains venant en Europe transitent par la Libye, pays en proie au chaos suite à la funeste décision de la communauté internationale, menée par Nicolas Sarkozy et Hillary Clinton, de l’attaquer ;

    – parmi les « migrants » arrivés en Italie en 2016, des personnes venues indifféremment d’Afrique de l’Est comme d’Afrique subsaharienne (21 % de Nigérians, 11,7 % d’Érythréens, 7,2 % de Guinéens et 6,7 % d’Ivoiriens) ;

    – quelques « migrants » sont éligibles au droit d’asile, véritable machine à blanchir les clandestins, quand les autres, beaucoup plus nombreux, ne sont que de simples « migrants économiques » ;

    – quand les pays commencent à se développer, les candidats à l’émigration se font plus nombreux parce qu’ils ont les moyens techniques, intellectuels et financiers de nourrir un tel projet ;

    – les Maghrébins continuent à arriver en Europe, par tous les moyens mis à leur disposition, le plus souvent légaux (il faudra y mettre un terme) ;

    – la natalité continue d’exploser au Sahel, zone francophone comprenant notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad ;

    Rien de très réjouissant pour nous. Insuffisamment préparés et culpabilisés par l’idéologie mondialiste, nous ne sommes pas en mesure de lutter contre ce qui ressemble de plus en plus à une invasion, pire que celle que vécut l’Empire romain finissant au cours des Ve et VIe siècles après Jésus-Christ. 

    Ce que nous disions, sous les injures, est confirmé par toutes les études sérieuses en la matière : les « migrants » sont pour la plupart des Africains, viennent pour des motifs économiques et ne devraient pas bénéficier du régime de l’asile, lequel est par ailleurs très souvent dévoyé. L’asile n’est pas un droit. C’est une faveur que nous accordons. 

    Monsieur Leparmentier, que nous pourrions difficilement classer dans les rangs des « populistes » ou des « identitaires », explique très bien que l’Afrique est une bombe à retardement : « Qu’un pays relativement prospère du continent africain comme le Nigeria rencontre des difficultés économiques ou politiques imprévues, et c’est toute une émigration régionale qui se redirige vers l’Europe. » En 2050, l’Afrique abritera 2,5 milliards d’âmes. Un chiffre qui donne le tournis.

    Il suffit de songer aux difficultés que l’immigration cause à la France comme au reste de l’Europe, y compris les petits-enfants d’immigrés qui ne sont pas encore intégrés, pour mesurer l’ampleur des dégâts que pourraient causer ces mouvements de population inédits. Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde. 

    Juriste
  • Après Juvisy : L'explosion générale de violence redoutée, vue par Thibault de Montbrial

     

    Par Vincent Tremolet de Villers           

    ENTRETIEN - Samedi soir, des jeunes ont semé la terreur dans un quartier calme de Juvisy. Thibault de Montbrial expose [Figarovox du 16.01] comment ces bandes mues par la haine de notre pays atteignent un degré de violence paroxysmique. Et pourraient conduire à une explosion communautariste généralisée. Face à quoi l'incompétences des politiques est manifeste. Il y a là, pour la France, un danger majeur. Une explosion en gestation. Et un système politique inefficace.  LFAR

     

    XVM0daf6508-dc02-11e6-8620-c271acfe3201.jpgUne bande venue d'Athis-Mons a semé la terreur samedi soir dans un quartier calme de Juvisy. Ce type de violence semble s'installer dans le pays. Est-ce le cas ?

    Les violences commises en bande se multiplient sur le territoire national.

    Ces phénomènes sont le plus souvent observés dans les transports. Certains TER de la région PACA en sont ainsi régulièrement la cible, comme d'autres en Rhône-Alpes et en région parisienne.

    Mais les forces de l'ordre sont les premières victimes de ces violences de groupe.

    Tout le monde conserve à l'esprit la dramatique attaque de deux équipages de police survenue à Grigny le 8 octobre 2016, au cours de laquelle deux policiers avaient été grièvement brûlés.

    Depuis le début 2017 et pour ne s'en tenir qu'aux seuls événements dont j'ai pu avoir connaissance, des policiers ont été victimes de violences graves et ont dû battre en retraite avec des blessés lors du tournage d'un clip de rap à Mantes-la-Jolie, après un contrôle à Bobigny, ou encore dans une banlieue de Nancy.

    La tendance est donc nettement à l'accentuation de ce phénomène de « bandes ». Leur violence toujours plus désinhibée n'est guère freinée par des moyens policiers très vite submergés par le nombre. Quant au système judiciaire, il est dépassé, d'une part du fait de la difficulté de rassembler les preuves contre les participants à ces razzias, et d'autre part, en raison de l'entrave que constitue l'ordonnance de 1945 applicable aux nombreux participants mineurs : lorsque ceux-ci sont arrêtés, leur remise en liberté assortie d'une lointaine convocation chez le juge des enfants n'a en effet pas grand-chose de dissuasif.

    Certains des casseurs seraient rentrés dans un appartement privé pour le saccager. N'y a-t-il pas un risque d'un basculement collectif dans l'autodéfense ?

    Non seulement la propriété privée n'est pas un frein à la violence, mais elle constitue manifestement une incitation.

    Comme certains des commentaires recueillis par la presse auprès de riverains de Juvisy concernés le montrent, de tels phénomènes ne peuvent sur la durée qu'inciter les résidents à envisager leur sécurité différemment.

    Plutôt que le terme péjoratif d'autodéfense, je préfère l'expression légale de légitime défense, qui permet à un individu qui est soumis à une agression d'utiliser la violence pour se défendre ou défendre des tiers (famille, voisins…). À cet égard, il est intéressant de rappeler que le Code pénal prévoit une présomption de légitime défense spécifique pour « celui qui accomplit l'acte pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence » (article 122-6-2e).

    Lorsque l'irruption dans un appartement se produit la nuit, cette présomption se combine à celle prévue par le 1er alinéa de ce même article 122-6 du Code pénal, qui présume de la légitime défense de « celui qui accomplit l'acte pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ».

    Il va de soi que si, dans un monde idéal, il appartient à la police et à la gendarmerie de protéger les populations, personne ne pourra sérieusement reprocher à un père de famille de défendre sa famille y compris par la violence si les forces de l'ordre n'ont pu empêcher l'agression subie, qu'elles aient été débordées ou que, trop peu nombreuses, elles soient tout simplement absentes.

    Les politiques proclament leur refus des zones de non-droit mais ont-ils selon vous pris la mesure de cette violence endémique ?

    On sent un embarras politique autour de cette question. Si certains ont la lucidité de reconnaître l'existence de « zones de non-droit » sur notre territoire, d'autres dans un mélange d'angélisme, de déni et d'incantation, prétendent toujours qu'elles n'existent pas.

    La réalité permet de jouer sur les mots : s'il n'existe aucun endroit du territoire qui soit totalement et en permanence inaccessible aux forces de l'ordre et aux services de secours, certaines zones ne font plus l'objet que d'intrusions ponctuelles d'effectifs en nombre, pour les besoins d'une opération précise et pour une durée limitée. Mais en pratique, les forces de l'ordre n'y sont plus présentes au quotidien, état d'urgence ou pas.

    D'une façon générale, les hiérarchies préfectorales et policières n'hésitent plus à décourager, voire à interdire verbalement aux équipages de sécurité publique de se rendre dans tel ou tel quartier, sous le prétexte édifiant de ne pas « provoquer ». La même logique conduit à stationner les unités de CRS ou de gendarmes mobiles à l'extérieur des périmètres les plus chauds. La crainte quotidienne des autorités est qu'un « incident », comme on appelle pudiquement les guets-apens contre les policiers, gendarmes ou pompiers par des bandes agressives et souvent armées, ne conduise les fonctionnaires à ouvrir le feu pour se dégager, ce qui constituerait l'étincelle que chacun redoute avant un enchaînement de grande violence.

    Il faut avoir la lucidité de comprendre deux choses. D'abord, ces bandes sont constituées autour d'une logique ethnico-territoriale, et leur développement est une des nombreuses conséquences néfastes de la communautarisation de la société. Ensuite, corollaire du point précédent, ces bandes sont mues par une haine de notre pays, qui s'exerce contre ses représentants (les forces de l'ordre) et ses habitants, comme dans les transports ou bien à Juvisy samedi.

    Il s'agit donc d'un phénomène d'une gravité extrême, à la fois par ses causes éthiques et par son expression.

    À cet égard, je suis sidéré de constater que la question de ces violences en bandes ethnico-territoriales est quasiment absente des débats politiques actuels, qu'il s'agisse des primaires de droite ou de gauche ou des déclarations publiques des autres candidats. À supposer que l'explosion générale de violence redoutée par la plupart des professionnels ne survienne pas d'ici à la prochaine élection, il est crucial que notre prochain président de la République prenne conscience de ce que les tensions ont désormais atteint sur différents points de notre territoire un degré paroxysmique, et nécessiteront d'autres initiatives que les éternelles condamnations de circonstance pour éviter une réaction en chaîne dont chaque jour nous rapproche. 

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    Spécialiste des questions de terrorisme, Thibault de Montbrial est avocat au barreau de Paris et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure. Son premier livre, Le sursaut ou le chaos, est paru en juin 2015 aux éditions Plon. Il a préfacé le livre La France djihadiste d'Alexandre Mendel, paru en avril 2016 aux éditions Ring.

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    Vincent Tremolet de Villers           

  • Recherche des causes ... Les principales, les plus effectives ...

  • Les recettes anti-jihadistes de M. Fillon

     

    Par Péroncel-Hugoz

    La propulsion au premier rang des candidats à l’élection présidentielle française de 2017 du néo-gaulliste François Fillon, au détriment des « favoris » Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, a provoqué une ruée sur les écrits récents de cet homme politique discret, lus par notre confrère. On aura intérêt à les connaître, sans omettre de noter les interrogations qui les accompagnent.

     

    peroncel-hugoz 2.jpgLe plus vendu, le plus lu, le plus commenté des nouveaux livres de M. Fillon paraît être Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016, 155 p.). L’islam fait vendre, tous les éditeurs européens le savent depuis dix ou quinze ans. Beaucoup d’auteurs écrivant sur ce thème se copient les uns les autres... L’ancien chef de gouvernement du président Sarkozy a-t-il fait oeuvre originale dans l’essai pré-cité ? 

    Il ne suffit pas en effet de se placer soi-même sous les prestigieuses égides d’Albert Camus, Richelieu, Montaigne, Renan, Hannah Arendt, voire d’invoquer la Sagesse persane, sans oublier, évidemment, Charles de Gaulle, pour être soi-même à la hauteur. Mais laissons toute idée préconçue et allons directement aux textes de François Fillon ! 

    Quelques citations 

    Chers lecteurs, jugez donc par vous-mêmes ! 

    « [Après les premiers attentats dans Paris], de nombreux intellectuels, vexés sans doute d’avoir découvert à cette occasion ce peuple auquel ils ont confisqué la parole depuis quelques décennies [ont mis en doute la gravité de la situation] ». 

    « Il y a tellement de « loups solitaires » qu’ils ont fini par constituer une meute ! ». 

    « Pour reprendre l’écrivain [algérien] Boualem Sansal : « La France a fait montre de cécité, naïveté, ignorance ». 

    « Sur les six premiers mois de 2016, 550 attentats ont été recensés, soit plus de 4.000 morts, soit trois attentats par jour [dans le monde] ». 

    « Le serpent change de peau, non de nature ! » (adage persan). 

    « Après la Révolution de 1789, la France s’est trouvée une autre religion mensongère et idolâtre : la démocratie et la laïcité », écrit le magazine francophone de l’Etat islamique, dans sa livraison du 12 février 2015 ». 

    « En Syrie, Poutine a fait preuve d’un pragmatisme froid mais efficace (...). La Russie a obtenu en six mois ce que les Etats-Unis et leurs alliés n’ont pu réaliser depuis 2014 ». 

    « Nous avons refusé, par peur de stigmatiser, par souci de ne pas blesser, de faire le lien entre religion et terrorisme », etc., etc. 

    Après les constats, les remèdes... 

    S’il est élu à l’Elysée au printemps 2017, voici les quatre mesures « concrètes » que M. Fillon promet d’édicter aussitôt, dans le cadre des lois françaises existantes : 

    - Le « bannissement perpétuel » de la France sera appliqué à certains Français ou étrangers résidents dans l’Hexagone, sur le modèle de ce que décréta Danton, sous la Révolution, à l’encontre des nationaux ayant pris les armes contre le pays, et dont le nombre est à présent estimé à 2.000. (Notons que peu de temps après avoir, jadis, édicté la même mesure, Danton fut guillotiné par ordre de son rival Robespierre, lui-même étant décapité ensuite...). Conséquence de ce bannissement : la nationalité française sera retirée aux bannis, avec effet « immédiat et effectif ». 

    - Les individus, convaincus « d’entretenir des intelligences avec une puissance ou une organisation étrangère, en vue de susciter des actes d’agression contre la France », seront punis de trente ans de détention criminelle. 

    - « Expulsion sans délai du territoire national, avec interdiction d’y revenir, aux étrangers de mouvance intégriste et tenant des propos incompatibles avec les valeurs de la République française ».  

    - Surveillance sévère d’« Internet, devenu l'un des meilleurs sergents recruteurs de Daech » sur le modèle de la surveillance des banques pratiquant le blanchiment d’« argent sale », avec si besoin est, sous contrôle d’un juge, coupure de l’accès à la Toile. 

    Comme l’écrit le général de Gaulle, dans le tome II de ses « Mémoires de guerre » : « L’optimisme va bien à qui en a les moyens...» 

    M. Fillon a-t-il ces moyens ? Et ses concurrents ?... Réponse mi-2017 Inchallah !

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 6.01.2017

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

     

    Mur-bleu gds.jpgOn l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

    podcast
  • Livres • Mathieu Bock-Côté : « Le multiculturalisme est une inversion du devoir d’intégration »

     

    par Jean-Baptiste d'Albaret

    Canadien de Montréal, souverainiste québécois, Mathieu Bock-Côté lutte pour que le combat indépendantiste prenne en compte la dimension identitaire. Son dernier livre, Le Multiculturalisme comme religion politique, est une analyse lucide et profonde de la modernité. Sociologue, chroniqueur, il est aussi un observateur avisé de la situation politique française. Les lecteurs de Lafautearousseau le connaissent bien. Nous suivons, ici, ses analyses, ses publications, depuis déjà un certain temps. Avec la plus grande empathie. Il a accordé à Politique magazine [janvier 2017] l'entretien qui suit.  LFAR 

     

    En quoi le multiculturalisme est-il une religion politique ?

    Le multiculturalisme est apparu au mitan du XXème siècle comme une révélation. Il ne prétend pas améliorer la société, mais la démanteler pour la reconstruire radicalement selon une nouvelle anthropologie. Ce en quoi il est aussi une eschatologie : il y a le monde d’avant, coupable de péchés indélébiles contre la diversité, et le monde d’après, qui tend vers le paradis diversitaire et transnational, étape ultime de l’aventure humaine et seul visage possible de la modernité.

    Selon les tables de la loi multiculturelle, les vieilles institutions sociales doivent s’effacer au profit des revendications exprimées par tous les « exclus » de la terre qui se trouvent parés, en tant que tels, de l’aura christique des réprouvés.

    De là découle une conception particulière de l’affrontement politique. Car les grands prêtres du multiculturalisme ne conçoivent pas la démocratie comme la confrontation de conceptions concurrentes du bien commun mais comme un espace d’éradication du mal. Qui ne communie pas au culte de la diversité est le diable en personne – et le diable est intolérant, raciste, islamophobe, homophobe… C’est ainsi que le débat public en Occident a été confisqué par un petit clergé progressiste qui menace du bûcher toute pensée dissidente.

    Vous expliquez que le multiculturalisme est né sur les décombres du soviétisme, comme une métamorphose de l’imaginaire marxiste…

    Il est certain qu’à partir des années 1950, la plupart des intellectuels marxistes prennent conscience que l’URSS, leur nouvelle Jérusalem, ressemble davantage à un enfer concentrationnaire qu’à un paradis de travailleurs. C’est le début de ce que j’appelle le « socialisme migrateur » ou « socialisme tropical » : beaucoup vont chercher de nouvelles terres promises en Chine, à Cuba, en Afrique… Mais c’est à partir des années 1960 que le progressisme va profondément muter en se détachant du communisme.

    Mai 68 et les Radical Sixties marquent le triomphe du gauchisme et de la contre-culture qui débordent le communisme par la gauche et transforment le rapport au mythe révolutionnaire. C’est l’époque où Herbert Marcuse parle avec dédain des « classes populaires conservatrices ». La gauche radicale constate que le prolétariat aspire davantage à la middle class qu’à la révolution. Désormais, elle fera la révolution sans le peuple et même, au besoin, contre lui. Et c’est aux minorités que le rôle de catégorie sociale révolutionnaire de substitution est dévolu.

    Mais le muticulturalisme ne menace-t-il pas d’implosion violente les sociétés où il s’exerce ?

    Pourquoi vivre en commun si on ne partage pas la même culture ? En laissant cette question sans réponse, le multiculturalisme, loin de tenir sa promesse du « vivre-ensemble », ne produit, au mieux, qu’une pluralité d’appartenances au sein de sociétés fragmentées et communautarisées. Mais ne réduisons pas sa critique aux aspects liés à la paix civile même s’ils ne sont pas négligeables.

    L’idéologie multiculturelle obéit d’abord à une logique de déracinement qui passe par le démantèlement des institutions et des systèmes normatifs traditionnels. Elle est fondée sur une inversion du devoir d’intégration : l’immigré n’a plus vocation à se fondre dans le creuset de la culture d’accueil mais c’est la culture d’accueil qui doit s’accommoder de la culture d’importation. La culture d’accueil perd ainsi son statut référentiel et devient, en quelque sorte, optionnelle, sauf pour expier ses crimes contre la diversité, ce qui revient évidemment à œuvrer à sa propre destruction. C’est exactement ce qui est arrivé au Canada.

    Le Canada, présenté par les thuriféraires du multiculturalisme comme un modèle de gestion ethnoculturelle… Qu’en est-il de la réalité ?

    Je ne sais pas si on peut parler de modèle, mais le multiculturalisme est là-bas une sorte de doctrine d’Etat. Avec son enthousiasme coutumier, notre flamboyant Premier ministre, Justin Trudeau, vient d’expliquer dans le New York Times que c’était la diversité qui caractérisait le Canada. Et de fait, au pays des accommodements raisonnables, une immigrée peut prêter son serment de citoyenneté en niqab avec la bénédiction des tribunaux ou le Premier ministre d’une province comme l’Alberta peut se montrer dans une vidéo revêtue d’un voile islamique pour fêter la fin du ramadan…

    Ce zèle diversitaire, ce multiculturalisme triomphant récoltent l’admiration béate des élites culturelles et médiatiques qui se congratulent entre elles de ces marques définitives de tolérance et d’ouverture d’esprit. Au Canada, le multiculturalisme est, si j’ose dire, entré dans les mœurs.

    En revanche, on sait moins qu’il y a été utilisé et programmé comme une arme de guerre contre le nationalisme québécois. C’est Pierre Trudeau, le père de l’autre, qui l’a fait inscrire dans la loi constitutionnelle de 1982, imposée de force au Québec afin de désamorcer ses revendications historiques à se constituer en nation. Trudeau voyait en effet d’un très mauvais œil le souverainisme québécois qu’il accusait d’ethnocentrisme, alors même que le socle de l’identité canadienne reposait traditionnellement sur la figure des deux peuples fondateurs, les anglophones et les francophones.

    Le résultat ne s’est pas fait attendre. Ainsi constitutionnalisé, le multiculturalisme a non seulement amputé le Canada de son identité française, mais il a aussi privé le Québec de son statut de nation fondatrice. Triste destin pour le peuple québécois, extrait de sa propre histoire, dépossédé d’une part de lui-même et rabaissé à l’état de communauté ethnique parmi d’autres au sein de la diversité canadienne…

    En France, la victoire de François Fillon à la primaire de la droite est parfois analysée comme une réaction à l’idéologie des élites, largement comparable à ce que vous décrivez pour le Canada. Est-ce aussi votre sentiment ?

    Oui, d’une certaine façon, même si, en France, les références aux valeurs républicaines entretiennent l’illusion d’une communauté politique unifiée. Je dis bien l’illusion : on sait que la réalité est tout autre et qu’énormément de Français ont le sentiment que leur pays se décompose. C’est pourquoi je crois que les gens ont moins voté pour le programme de François Fillon que pour l’image d’une France traditionnelle et enracinée qu’il personnifie. De ce point de vue, il est l’exact contraire de Justin Trudeau qui incarne un cosmopolitisme diversitaire sans racines et la dissolution du politique dans la communication. Fillon est la sobriété faite homme. Pas de transgression outrancière chez lui. Ce qui le distingue aussi d’un populiste du genre Donald Trump.

    Fillon l’a plus emporté pour la part de conservatisme qu’on lui attribue que pour sa promesse de rétablir les finances publiques ?

    Sans aucun doute, même si le verbe « rétablir » que vous venez d’employer est celui qui lui convient. François Fillon doit avoir conscience des enjeux qu’il a fait naître. Il porte pour l’élection de 2017 tous les espoirs d’un certain conservatisme à la française. Je veux parler d’un mélange d’enracinement, de sens commun, de dignité qu’il lui faudra, sous peine d’immense déception, incarner personnellement mais aussi politiquement s’il est élu à la tête de l’État.

    Ce conservatisme réclame une part de volontarisme car, dans le monde qui est le nôtre, il ne s’agit plus seulement de conserver, il faut également restaurer ce qui a été mutilé par quarante ans de progressisme maniaque. En France, cela commence par l’État, l’autorité de l’État. La psychologie politique de votre pays est profondément imprégnée de l’idée que c’est l’Etat souverain qui incarne le destin de la nation et il serait tout à fait illusoire de vouloir lui substituer la société civile comme le prône le philosophe anglais Roger Scruton. Le conservatisme français est une synthèse originale d’identité et de liberté, même sur les questions de mœurs.

    Cela le distingue du conservatisme social américain qui peut avoir une dimension agressive, très éloignée du conservatisme tranquille qui s’est exprimé lors de la Manif pour tous. Si les Français sont à la recherche de leur conservatisme, qu’ils ne le regardent surtout pas avec une loupe américaine ou britannique !

    Le problème de ce conservatisme n’est-il pas de ne jamais s’assumer en tant que tel ?

    C’est tout le problème des dirigeants de ce qu’on appelle la droite. Alain Juppé était tellement heureux d’être célébré par la presse de gauche qu’il en a oublié que la France ne se réduisait pas à ce que pensent Les Inrocks et Télérama. Le rêve d’une certaine droite, et c’est le danger qui guette Fillon désormais, c’est que la gauche lui dise qu’elle n’est pas vraiment de droite. Elle se croit donc obligée de prouver qu’elle est la plus moderne et, pour faire moderne, elle ne parle que d’Europe et de mondialisation, jamais ou presque jamais des questions sociétales et identitaires. Le débat public se résume ainsi depuis quarante ans à une querelle entre progressistes. C’est ce que j’appelle dans mon livre le « malaise conservateur » : bien que prégnant en France, le conservatisme n’a jamais trouvé sa traduction politique, sinon dans quelques discours électoraux vite oubliés une fois au pouvoir.

    Pourtant, on entend beaucoup dire que les « réacs » auraient gagné la suprématie culturelle…

    Et qui l’affirme ? Certes, quelques voix discordantes se font entendre un tout petit peu plus qu’avant, ce qui provoque un double phénomène : d’une part, la gauche hégémonique se croit assiégée parce que sa domination est très légèrement contestée ; de l’autre, la droite silencieuse se croit conquérante parce qu’elle est un tout petit peu plus entendue. Mais le fait est que la quasi-intégralité des pouvoirs institutionnels et culturels reste progressiste.

    Un dernier mot sur le regard qu’on porte sur la France depuis le Québec ?

    Il y a un vieux sentiment d’affection filiale qui vire à l’hostilité chez les élites car la France est perçue comme un rouleau compresseur laïciste qui étouffe sa diversité. Mais pour les souverainistes, qui représentent grosso modo 40% de la population, la France demeure la première alliée et un enjeu interne : même si la langue française est fragilisée à cause de l’État fédéral où elle n’existe quasiment plus, le Québec ne parle pas norvégien ou danois.

    Il parle français, une des plus grandes langues du monde, et cela a contribué à sa survie. Si l’aventure coloniale a pu avoir des aspects positifs, c’est bien ici, en Amérique du Nord, où la France a accouché d’un peuple neuf !

    Le Multiculuralisme comme religion politique, de Mathieu Bock-Côté, Le Cerf, 368 p., 24 euros.  

  • Monde • Chronique d’une Saint Sylvestre au royaume du Danemark

     

  • Société • Panique au royaume de Danemark, après que la Reine a déclaré refuser le modèle multiculturel

     

    Les débats ne se sont pas vraiment éteints au Danemark depuis l'interview accordée à la presse par Sa Majesté la Reine Margrethe II, chef de l'Etat danois, pour son 75e anniversaire le 16 avril 2015. Une interview qui a provoqué une certaine panique dans le monde du politiquement correct. Qu’a déclaré de si grave la souveraine de ce royaume scandinave de six millions d'âmes, toujours attaché à son indépendance et à sa tradition ? 

    On trouve réponse à cette question dans Riposte laïque, sous la signature de Sylvie Bourdon. Qui rapporte et commente ici les propos de la reine de Danemark. Des propos en fort contraste avec la pensée postnationale et le multiculturalisme, dominants chez nous ... 

    « Celui qui s’installe au Danemark doit se conformer au normes et valeurs danoises » déclare-t-elle. « Nous pouvons les accueillir, mais nous devons aussi leur dire ce que nous attendons. Car il s’agit de notre société, dans laquelle ils se rendent. Ils doivent comprendre dans quel monde ils sont venus. » Et la Reine de devenir plus précise encore : « Nous faisons volontiers de la place. Cependant, ils sont venus dans notre société et ne peuvent pas attendre pouvoir perpétuer leur modèle de société chez nous. Ils peuvent se rendre dans les mosquées, s’ils le veulent, mais s’ils font des choses incompatibles avec le modèle de la société danoise, ils doivent reconnaître que cela n’ira pas. » La Reine désigne bien entendu une certaine immigration qui se forme en société parallèle. Elle a aussi fait passer un message sur la liberté d’expression, qui n’est pas seulement menacée par les terroristes : « Je sais bien que certains disent, qu’il faut être prudent, qu’il faut réfléchir, cependant, nous devons absolument pouvoir nommer les choses et comment celles-ci doivent être selon nous. Ils veulent nous effrayer, nous ne devons pas nous laisser intimider. » Ceci est un message on ne peut plus clair à ceux qui ne cessent de relativiser, de minimiser nos valeurs fondamentales, afin de ne pas heurter les musulmans. (...).

    Les cris d’orfraies ne se sont pas fait attendre après ces déclarations politiquement incorrectes. L’ancien communiste, Johannes Andersen, un sociologue de l’Université de Aalborg a estimé que la Reine se mêle politiquement dans les débats sur l’immigration et fait savoir aux immigrants que le Danemark ne doit pas être un pays multiculturel. D’autres l’accusent de diviser le pays. Exemple, l’imam Fatih Alev, du Centre Islamique Danois : « Ce ne sont même plus les partis de droite maintenant ! Même la Reine est désormais influencée par cette tendance. Peut-être ressentait-elle le besoin d’exprimer ses critiques, afin de ne pas paraitre naïve. Les musulmans auraient-ils perdu leur Reine ? » Et, le jour de la venue de Geert Wilders, la Reine a donné une conférence de presse pour souligner ses propos : « La plupart savent bien sur ce quoi ils doivent se priver, lorsqu’ils arrivent dans un pays étranger, ils ne doivent pour autant changer leur religion ou manger différemment. Il ne s’agit pas de fricadelles. Il s’agit de s’adapter au pays dans lequel on est venu. »

    [

  • Il se fait le complice des négriers-trafiquants : tant qu'il y aura des collabos...

     

    1903076588.10.jpgLe président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a déposé plainte - et il a bien fait - contre « une poignée d’activistes », car ceux-ci organisent le « passage clandestin d’étrangers à la frontière franco-italienne ».

    Il s'agit de Cédric Herrou, le chef de la bande, présenté d'abord par France info - au cours d'un reportage larmoyant dont le but est, évidemment, d'attirer la sympathie sur lui - comme un généreux, un brave type ; on dirait presque, s'il n'y avait la sacro-sainte laïcité à préserver,  comme une réincarnation de saint François d'Assise ; ou le retour sur terre d'une sorte de combinaison de Mère Térésa et de sœur Emmanuelle, elles aussi réincarnées, et de retour parmi nous.

    On serait tenté d'être saisi de compassion, et on irait presque se diriger vers la boîte de Kleenex (pensez, c'est si beau, cette histoire de brave type; on est encore un peu près de Noël, non ? Jésus serait-il revenu sur terre ?...). Mais, patatras, un peu plus loin, dans le même reportage, on finit par lâcher le mot qui explique tout, dans la novlangue des journaleux bobos-gauchos : Jésus Herrou (pardon, Cédric Herrou) est... un « militant associatif ». Le beau conte de  Noël se fracasse tout d'un coup, car on a compris : au mieux, cet Herrou qui se  met hors la loi pour aider des hors la loi, est - avec son petit groupe - un de ces « idiots utiles » dont parle Lénine ; au pire - et, de fait - il est un élément essentiel, volens nolens, de la chaîne des négriers des temps modernes, des trafiquants de chair humaine.

    Nous avons récemment évoqué le cas de l'Aquarius, ce bateau qui va sauver des vies humaines en portant secours à des naufragés mais qui, ne les ramenant pas à leur lieu de départ, au contraire, les emmène en Italie, et fait donc, objectivement, le jeu des passeurs négriers-trafiquants d'esclaves, dont il devient ipso facto le complice actif.

    Ce qu'il y a de pire en tout et partout, c'est la corruption de ce qu'il y a de meilleur : Corruptio optimi pessima, disait déjà le Père Félix, dans l'une de ses Conférences de 1856. Il est écœurant, et même répugnant, de voir ces prétendus bons apôtres à la Cédric Herrou prêter main forte à la Sainte Alliance de la finance internationale - en quête de profits toujours plus grands, grâce à l'exploitation d'une main d'œuvre venant des pays pauvres - et du rêve révolutionnaire de diluer et faire disparaître les Etats-nations historiques par d'incessantes vagues migratoires, qui les dissoudront pour toujours.

    Cette sale action, présentée comme une bonne action, doit être dénoncée, sans relâche, à temps et à contretemps,  pour ce qu'elle est : l'une des tartufferies les plus élaborées et les plus cyniques que l'on ait jamais connu.

    Dernière minute

    Au JT du soir (France 2, 20h), le masque tombe : notre "ange" (!) lève le poing fièrement, habitué à la chose, comme un bon trotskyste révolutionnaire qu'il est puisqu'il reconnaît son action comme « politique ». Fort bien. Mais il faudra s'en souvenir car, au même moment, on apprenait qu'en Allemagne un jeune « migrant » de 19 ans était jugé pour complicité dans la préparation d'attentats djihadistes de Daech : il repérait les lieux pour ses compères assassins. Si, dans X jours, un de ces « migrants » « passés » par ce trotskyste de Herrou commet des assassinats en France (il y avait deux Syriens infiltrés dans la masse des soi-disant demandeurs d'asile le 13 novembre, à Paris), alors la Justice devra lui rappeler son crime, lui demander des comptes, et le faire payer, lourdement...   

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