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Immigration - Insécurité - Anti racisme - Page 118

  • Livres & Actualité • La France djihadiste

     

    par Anne Bernet

     

    938307326.pngIl y a eu « la marche des Beurs », SOS Racisme, « Touche pas à mon pote ». Il y a eu l’arsenal des lois destinées à réprimer « la xénophobie » des Français et réduire au silence quiconque s’aviserait de mettre en garde contre une politique migratoire devenue folle.

    Il y a eu l’affaire du voile à l’école, et celle des menus hallal, et les prières de rue, et le port du niqab, et tant et tant d’autres signes avant-coureurs d’un désastre qu’il ne fallait pas être grand prophète pour prévoir.

    Et, aujourd’hui, il y a la « France djihadiste » : ces milliers de musulmans, ou de convertis à l’Islam, emplis d’une haine farouche envers notre pays, nos racines chrétiennes, nos mœurs dégénérées et qui n’ont plus qu’une envie : livrer une guerre impitoyable aux « mécréants » que nous sommes à leurs yeux. En partant combattre aux côtés de DAESH. Ou en restant ici pour semer la terreur et la mort chez nous.

    Pourquoi a-t-on laissé s’enclencher ce processus ? Pourquoi, alors que la gravité du mal est patente, médias et hommes politiques continuent-ils à nier l’évidence, s’accrochant au mythe d’un « vivre ensemble » qui n’a jamais fonctionné, le communautarisme des nouveaux arrivants l’emportant sur leur désir d’intégration, et s’obstinant à voir dans ceux qui nous ont déclaré une guerre sans merci les « déséquilibrés » qu’ils ne sont pas ?

    Loin des discours convenus, Alexandre Mendel est parti à la découverte de ces quartiers, ou ces villes, de France et de Belgique, où l’Islam a déjà imposé ses mœurs.

    Il est allé à la rencontre des imams salafistes, toujours plus influents, – alors que le discours des mosquées « républicaines » abandonnées par les fidèles, est devenu inaudible-, qui ne condamnent jamais les terroristes, au nom de la solidarité de l’Oumma. Il a parlé à ces jeunes partis faire le djihad et qui rêvent, ouvertement, de revenir se faire sauter sur notre territoire, ou d’y trancher gorges et têtes pour la plus grande gloire d’Allah.

    À des édiles locaux dépassés, lâches, ou déjà acquis à la collaboration à venir ; aux idiots utiles qui continueront, tandis qu’ils se feront égorger, à dénoncer « l’extrême droite » comme responsable de leur mort ; aux policiers, aux hommes des services de renseignement qui annoncent l’apocalypse mais sont privés de moyens pour l’empêcher.

    Certes, nous le savions déjà mais voir dessiner ainsi sans aucune complaisance le tableau d’ensemble de la situation donne froid dans le dos. Et plus encore les pronostics d’un avenir noir, très noir, et sanglant.

    Alexandre Mendel a publié son livre avant l’assassinat du couple de policiers en région parisienne, avant la tuerie de Nice, avant le martyre de l’abbé Hamel … On ne pourra pas dire que nous n’étions pas prévenus. 

    alexandre-mendel-la-france-djihadiste1.jpg

    Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring, 400 p, 18 €.

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  • Immigration : les mensonges de Sarkozy

     

    par Louis Vick

    Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

     

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy… 

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  • « Migrants » : Steeve Briois (FN) et Laurent Wauquiez (LR), même combat ? Mais, et les autres ?...

      

    Mur-bleu gds.jpgMaire d'Hénin-Beaumont (élu au premier tour, s'il-vous-plaît...) Steeve Briois, du Front National, vient de lancer ce qui est à la fois un slogan, un mouvement et un élan : « Ma ville sans migrants » ...

    Laurent Wauquiez, président « Les Républicains » de la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 16 septembre une pétition contre la création de nouvelles « jungles » de migrants sur l'ensemble du territoire; il a refusé d'accueillir les quelque 1.800 migrants prévus dans sa région par le plan de répartition du gouvernement; et il incite les maires de « sa » Région à ne pas se laisser « tordre le bras » par un gouvernement qui ne résout pas le problème, mais le déplace seulement (il a raison...). Il assure que « sa » Région mettra tout en oeuvre pour aider ceux qui prendront cette courageuse décision à résister à un Etat devenu dictatorial...

    Dans sa dernière page du Figaro (18 septembre), Yvan Rioufol prône l'union des droites, comme il y a une « discipline républicaine » des gauches, et comme cela se fait dans les autres démocraties du monde, afin de répondre aux défis et aux dangers immédiats que pose un Islam radical de plus en plus menaçant en France...

    Tout cela est bel et bon, mais, et les autres ? Ce ne sont pas seulement « les droites » qui doivent s'unir contre un danger qui grandit de jour en jour, mais tous les Français, y compris ceux qui sont à gauche mais font passer la France et leur patriotisme avant tout : ces notions « droite-gauche » sont périmées depuis bien longtemps, seule compte la France, les Français et le Bien commun. On sait très bien, par exemple, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du roi de France ... Sisco élit un maire PS-DVG, mais les Corses ne veulent pas de salafistes chez eux et scandent, eux aussi, « On est chez nous ! » ...  

    Le Système a pu, pendant des décennies, fonctionner sur un modèle de « guerre civile » permanente, cassant les Français en deux blocs « droite-gauche » : les réalités sont plus fortes que les idéologies, et les gens voient bien, maintenant, que ce qui nous menace, et ce qui nous unit, dépasse très largement les cadres habituels de ce qui est devenu « l'ancien régime d'aujourd'hui » : sclérosé, archaïque, dépassé, inefficace, incompétent, qui a échoué partout, et on en passe, et des meilleures... 

  • Les vérités d'évidence courent les rues mais aussi la Toile ... La pensée unique a du fil à retordre !

    19.09.2016

  • Chirac : De la décence, oui bien sûr ! Mais, de l'unanimisme ? certainement pas !...

     

    Mur-bleu gds.jpgChirac va très mal. Il aura été certainement le pire de tous les présidents de la Ve République car, avec ses décrets scélérats sur le regroupement familial, pris en 1976, il a touché la France au coeur : en changeant le peuple.

    Pour des considérations sordides, bassement matérielles et même - pour parler clair - simplement de « fric », le regroupement familial a consisté à faire venir en masse femmes et enfants du travailleur étranger sous contrat de travail temporaire, afin que son salaire reste en France, et n'aille pas « là-bas », « au bled »...

    Sauf que, de cette façon, on a créé d'une manière insensée les conditions pratiques d'une colonisation de peuplement, et installé, à côté du peuple français, une autre population, dont une partie seulement s'est intégrée, l'autre vivant «  à part » (ce qui est le sens exact du mot « apartheid »), formant même des poches où les deux tiers, et parfois plus, de la population sont d'origine maghrébine ou sub-saharienne : voyez la ville de Saint-Denis et tant et tant d'autres « quartiers » et « cités », carrément rebaptisées « zones de non-droit »...

    En menant cette politique folle, Chirac a littéralement touché la France au coeur. Nous croyons qu'elle surmontera cette épreuve, inédite dans son Histoire, comme elle a surmonté les autres; mais nous ne nous voilons pas la face : c'est déjà très dur, et le pire n'est pas derrière nous, mais devant nous.

    Aussi, aujourd'hui que l'on apprend l'extrême faiblesse de Chirac, que l'on ne s'attende pas à nous voir nous réjouir, car nous ne sommes pas des charognards : nous faisons de la Politique, avec un « P » majuscule, et nous n'avons en vue que l'intérêt national; mieux : le Bien commun.

    Mais, à l'inverse, que l'on ne compte pas sur nous pour que nous tombions dans l'unanimisme mielleux des fossoyeurs de la Nation France.

    Jacques Chirac va mal; comme tout un chacun, vu son état, il mourra un jour, peut-être proche. Ce jour-là, nous dirons : « paix au mort », mais « merci pour tout » ? Certainement pas !  

  • Immigration • Migrants, clandestins, immigrés ... : ce sont « des êtres humains » . En voilà un qui a découvert l'eau tiède !

    Le grave incident de la crique du Scalu Vechju, à Sisco, est une première dans ce petit village | Google Map

     

    Mur-bleu gds.jpgMigrants, clandestins, étrangers, immigrés : ce sont tous « des êtres humains » ... En voilà un qui a découvert l'eau tiède !

    Eh ! oui : c'est sur BFM-TV, après un édifiant (!) reportage sur la « jungle » de Calais, qu'un obscur représentant de France terre d'asile est venu, doctement, nous asséner cette vérité élémentaire, croyant, sans doute, que cette évidence valait sommation d'accueillir, à Calais et dans toute la France, les 2,8 milliards de personnes - soit près de la moitié de la population mondiale - qui vivent avec moins de 2 dollars par jour. En tout cas, c'est ce qu'il demandait : « accueillir l'autre » puisque « ce sont des êtres humains » !...

    Mais ce docte inconnu semble oublier que, nous aussi, habitants du pays d'accueil, nous les indigènes, les autochtones, c'est-à-dire tout simplement nous, les Français, nous sommes aussi des êtres humains. Et nous avons aussi des droits : ceux que nous donnent la possession du pays que, depuis des siècles, des millénaires, façonnent nos prédécesseurs. Dans cette « communauté de destin » - mais aussi d'héritage - qu'est la Nation, nous poursuivons l'oeuvre de nos ancêtres à notre tour, maillons dans la chaînes des âges...

    Le donneur de leçons à deux centimes d'euro de France Terre d'asile devrait commencer par le commencement, et reconnaître d'abord les droits des Français dans leur propre pays :

    par exemple, les Calaisiens ont le droit de vivre dans une ville sûre, propre, agréable ; où les « migrants » ne percent pas, chaque nuit, le grillage de votre jardin, comme le montre un peu après le même reportage ; et cela pour vous voler tout ce qu'ils peuvent, et qu'ils iront ensuite déposer sur l'autoroute voisine, afin d'y faire un barrage pour arrêter les camions, mais risquant ainsi de créer des accidents mortels...

    par exemple, les jeunes de Sisco ont le droit, en plein été, d'aller dans les criques de leur village pour s'y baigner, sans qu'une horde de maghrébins ne surgissent, avec un harpon, pour leur faire violence...

    par exemple, les Marseillais ont le droit de sortir en plein jour dans leurs rues, sans risquer de se prendre une balle perdue venue d'une kalachnikov déchargée à cinquante mètres à peine de l'Hôtel de police, c'est-à-dire en plein centre-ville !...

    On se contentera de ces trois exemples récents, mais, l'énumération pourrait durer bien longtemps, de tous ces gens qui sont des êtres humains et qui aimeraient bien être traités comme tels, dans leur pays, qu'ils ont reçu de leurs ancêtres, dont ils prolongent l'aventure... 

  • « Femmes de djihadistes » : Matthieu Suc, l'homme qui sait écrire un livre mais ignore le sens du mot « martyr » ...

     

    Travestir les mots, en inverser le sens, c'est aussi jouer avec les choses, triturer les réalités, à des fins de subversion. C'est, selon Camus, « ajouter au malheur du monde ». Et c'est, en l'occurrence, prêter la main à notre propre malheur.

    Mur-bleu gds.jpgJournaliste à Médiapart, Matthieu Suc est venu présenter son livre sur France info. Il a tenu des propos surprenants et choquants sur ceux qu'il appelle les « martyrs », propos par lesquels il démontre sa méconnaissance crasse du sens de ce mot.

    Donnons donc un petit cours d'éthymologie à Matthieu Suc : qu'est-ce c'est qu'un martyr ? Du grec « marturos », qui signifie « témoin », ce mot s'emploie pour celles et ceux qui ont souffert la mort pour leur foi religieuse, pour une cause à laquelle ils et elles se sont sacrifiés (historiquement par exemple, les Chrétiens mis à mort ou torturés en témoignage de leur foi, qu'on appelle aussi des « Confesseurs »). Il s'agit donc de quelqu'un à qui on enlève sa vie, mais qui, lui, n'enlève pas celle des autres ; de quelqu'un que l'on tue, pas de quelqu'un qui tue (celui-là est un assassin, comme le sont sont ses complices directs et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, même indirectement, l'aident dans son acte); n'est pas martyr celui qui « fait » violence, est martyr celui à qui « on fait » violence, même s'il l'accepte « joyeusement », d'une joie non pas humaine - bien sûr - mais « spirituelle », comme le Père Maximilien Kolbe, qui s'offre joyeusement pour mourir à la place d'un père de famille, qui conservera ainsi sa vie; mais le martyr n'aime pas cette violence, elle lui répugne, et s'il l'accepte c'est par devoir et par esprit de sacrifice; l'autre - non pas martyr mais assassin - s'en réjouit et s'en vante...

    En parlant comme il l'a fait, Matthieu Suc a déformé, défiguré et travesti le sens du mot martyr, jusqu'à lui faire dire exactement le contraire de ce qu'il veut dire en réalité. Il n'est, du reste, pas le seul...  

    « Femmes de djihadistes »est un livre de Mathieu Suc, édité chez Fayard

  • Les 4 formes du djihad

     

    Un texte de référence, diffusé par le Docteur Max Rouselle, ancien du Maroc, directeur de l'Hygiène sous le roi Hassan II, auteur de « Médecin du bled », publié en 1990 et préfacé par Michel Jobert, ministre et homme d'Etat français né à Meknès. Un texte de référence pour connaître et comprendre le phénomène djihadiste. Transmis par Péroncel-Hugoz.  LFAR  

    Plus que d’islamistes et de musulmans, il convient de parler de djihad.

    Il y a quatre sortes de djihad à l’époque contemporaine :

    1. Le djihad MILITAIRE, c’est à dire le terrorisme.

    2. Le djihad CIVIL, c’est à dire
    La délinquance systématique
    Les violences
    Les agressions
    Les razzias
    Le harcèlement sexuel
    Les viols
    Les insultes
    Les intimidations
    Les comportements asociaux
    La guérilla permanente de moyenne intensité contre les autorités (police, pompiers, bâtiments publics…)

    3. Le djihad POLITIQUE, c’est à dire la revendication ininterrompue de privilèges sans cesse plus nombreux, qui étendent l’emprise territoriale des musulmans, qui augmentent de facto leur poids politique bien au-delà de ce qui découle de la loi démocratique, et qui se transforment imperceptiblement en autant
    d’obligations et de restrictions imposées aux non-musulmans :

    Port du voile
    Ramadan
    Alimentation hallal
    Prière dans les lieux publics et dans l’entreprise
    Interdiction de l’alcool
    Tribunaux islamiques
    Finance islamique
    Occupation autoritaire et illégale de l’espace public
    Refoulement progressif des non-musulmans au-delà des zones occupées par les musulmans
    Infiltration des organes de pouvoir : police, armée, services publics, postes électifs, organisations communautaristes, etc.

    En d’autres termes : imposition progressive de la charia.

    Et enfin :

    4. Le djihad JURIDIQUE, c’est à dire le dépôt de plainte pour n’importe quel motif contre n’importe qui émettant la plus petite critique contre l’islam ou mahomet, afin de contraindre les non-musulmans à perdre temps et argent pour se défendre, ce qui va aussi inévitablement amener certains à être condamnés car ils commettront des erreurs de procédure ou tomberont sur des pourris qui chercheront à donner des
    gages de dhimmitude aux musulmans en les condamnant lourdement. Le djihad juridique va amener les moins courageux des non-musulmans à s’autocensurer, ou à parler uniquement dans des cercles restreints. (remarquez INSIDIEUSEMENT on y est déjà ! )

    Le djihad JURIDIQUE permet aussi aux « modérés » de désigner les cibles à abattre aux « extrémistes », sous couvert de respect de leurs « droits ».

    De ces quatre types de djihad, seul le djihad MILITAIRE est perpétré exclusivement par ceux qu’on appelle communément islamistes ou radicaux.

    Le djihad CIVIL est perpétré par des musulmans qui ne sont, en apparence, même pas modérés, puisque, la plupart du temps, les Occidentaux ne les perçoivent même pas comme musulmans. Et il est encouragé en arrière-plan par des chefs religieux ou un milieu familial qui peuvent être “islamistes” (c’est à dire manifestement extrémistes), mais aussi “modérés” : les traditions et les textes sacrés de l’islam
    contiennent tout ce qu’il faut pour inciter subtilement à l’agression antioccidentale, sans pour autant se livrer à des discours ouvertement incendiaires.

    Le djihad POLITIQUE est, dans une large mesure, perpétré par des musulmans que les Occidentaux perçoivent comme “modérés”, même si les “radicaux”, à l’évidence, s’y livrent eux aussi à plus forte raison.

    Le djihad JURIDIQUE a donné naissance à une nouvelle terminologie médiatique : les « islamistes modérés » ! , c’est à dire des musulmans plus extrémistes que les « musulmans modérés » tout en étant plus modérés que les simples islamistes…

    Or, les quatre djihads sont aussi dangereux les uns que les autres. Ils se renforcent mutuellement.

    C’est parce que la menace d’attentats terroristes du djihad MILITAIRE n’est jamais totalement écartée que le djihad CIVIL, le djihad POLITIQUE et le djihad JURIDIQUE rencontrent aussi peu de résistance. L’effet d’intimidation fonctionne à plein.

    C’est pourquoi il est illusoire de se satisfaire de ce que les islamistes extrémistes ne seraient qu’une petite minorité (si tant est que ce soit vrai, ce qui est tout à fait contestable).

    Lesformesdedjihad 3.jpgEnfin, il faut bien comprendre que les musulmans vraiment “modérés”, c’est à dire qui ne se livrent à aucune des quatre formes de djihad, ont néanmoins un rôle majeur dans cette guerre de conquête. Plus leur nombre croît, plus les actions des quatre formes de djihad acquièrent du poids. La simple présence visible de cette population constitue une intimidation muette, qui tend à faire céder les autorités aux pressions.
    Même s’ils n’ont aucun rôle actif, les “modérés silencieux” contribuent au djihad en donnant de l’argent aux collectes diverses et variées organisées pour la “communauté” :

    en finançant la taxe hallal qui nourrit le djihad

    en s’abstenant de dénoncer les islamistes qui trouvent aisément refuge en leur sein

    en s’abstenant de lutter politiquement contre l’islam djihadiste

    et en rendant acceptable et familier l’islam “inoffensif”. Qui est simplement un paravent inséparable de l’islam “dur”.

    Gérard Pince avait déjà publié en 2004, à partir des chiffres de l’INSEE, une étude sur les coûts de l’immigration de ce qu’il appelle « les pays tiers », c’est à dire non-européens, qui aboutissait à un déficit annuel de 50 milliards d’euros. Il actualise aujourd’hui cette étude dans un document de quelques pages publié sur
    www.freewordlacademy.com.

    La méthode de Gérard Pince relève de la macro-économie. Pour échapper à toute critique concernant les données, il part des chiffres de l’INSEE (tout en entremêlant des données de 2005, 2007, 2008 et 2010) et des comptes globaux de la nation concernant les dépenses et les recettes

    Les dépenses consenties en faveur des immigrés du tiers monde sont selon Gérard Pince de 132 milliards d’euros, les recettes de 61 milliards. Le déficit est de 71 milliards sur lequel il affecte de ne pas prendre position. « Après tout quand on aime on ne compte pas. (L’immigration irrégulière n’est pas comptée dans les statistiques de l’INSEE)

    Un certain nombre de medias qui n’ont pas hésité, comme nous l’avons montré, à affirmer que l’immigration était tout bénéfice pour la France en instrumentalisant l’étude de l’Université de Lille III qui ne traitait nullement du coût de l’immigration mais seulement de celui de la protection sociale à partir de données de 2005 …et parfois de 1993. On a en effet pu lire et entendre un peu partout que « l’immigration rapporte 12 milliards d’euros à la France », en oubliant que cette estimation ne concerne que… l’année 2006 comme le reconnaît l’auteur lui-même.

    Dans ses derniers travaux l’auteur conclue toujours à un gain net de 8,886 milliards d’euros, mais toujours sur l’année 2005. La grande différence entre ses estimations et celles de Jean-Paul Gourévitch vient de ce qu’il se fonde sur des chiffres de 2005 et nous sur ceux de 2010 à 2012. Il fait également l’impasse sur les coûts de l’immigration irrégulière, les coûts de structure, les coûts sécuritaires, les coûts sociétaux et même la plus-value apportée au PIB par le travail des immigrés.

    Quand on a envie de croire et de faire croire que l’immigration dégage un solde positif, on n’hésite pas à falsifier l’information et à considérer comme compagnons de route du lepénisme tous ceux qui préfèrent la vérité des chiffres aux incantations vertueuses. 

    Illustration ci-dessus : Le regretté grand ethnologue et docteur honoris causa de près de 14 universités dans le monde.

  • Les messages du « voile »

     

    par Annie Laurent

     

    1214153452.jpgLe port du "voile" et son développement actuel comportent des signes adressés aux musulmans et au reste du monde. Ils invitent également à des réflexions concernant aussi bien le regard que l’islam porte sur l’être humain que sur son projet conquérant.
     
    Protéger la femme et assurer sa liberté ; rassurer l'homme et garantir sa vertu

    Le jilbâb, dans ses variantes, met le corps féminin à l’abri de la concupiscence des hommes. "C’est un bouclier" (Bruno-Nassim Aboudrar, Comment le voile est devenu musulman, Flammarion, 2014, p. 155). La liberté et la sécurité de la musulmane sont conditionnées par le port de cet habit spécifique.

    L’imam Hassan Amdouni, établi en Belgique, opposé au voile intégral, donne un sens identique au hidjâb.

    "Le hidjâb est le moyen par lequel Dieu – qu’Il soit loué – honore la femme et met fin au marchandage forcé de son charme, et à l’agression répétée du regard convoitant des hommes ! A ce niveau, le hidjâb œuvre à la fois contre une déstabilisation de l’ordre social et contre le ravalement de la femme au niveau de l’objet" (Le hidjâb, Maison d’Ennour, Paris, 2001, p. 86).
     
    Leïla Babès, sociologue française d’origine algérienne, en tire cette remarque : "Le mot d’ordre est le suivant : le corps de la femme est objet de désir sexuel, elle doit donc le voiler pour assurer la tranquillité des hommes" (Le voile démystifié, Bayard, 2004, p. 11).

    Faut-il penser que l’islam considère l’homme incapable de maîtriser ses sens, au point de devoir enfermer la femme, soit chez elle, soit dans un vêtement enveloppant au dehors ?

    "En déduire comme l’ont fait les exégètes, tout comme le font les musulmans aujourd’hui par la surenchère à laquelle ils se livrent, que la prescription a un caractère éternel et non circonstancié, c’est reconnaître que les hommes musulmans sont des hommes sans éducation, incapables de contrôler leurs instincts animaux"(L. Babès, op. cit., p. 32).

    La retenue est pourtant recommandée à l’homme par le Dieu du Coran :"Dis aux croyants : de baisser leurs regards, d’être chastes. Ce sera plus pur pour eux. – Dieu est bien informé de ce qu’ils font"(24, 30). 
     
    Enfin, revêtu par une jeune fille, le "voile" indique que celle-ci est pieuse et sérieuse, donc prête à être épousée. Mais que dire de ces étudiantes qui portent un hidjâb arrangé avec affectation et coquetterie, sur un visage très maquillé et avec un pantalon moulant, comme on le voit en Egypte ou en Syrie ? Seule la chevelure présenterait-elle un élément troublant pour l’homme au point que la cacher devienne obsessionnel ?

    Rappeler ou réintroduire la condition traditionnelle de la femme en islam

    Lorsqu’il est imposé, et quelle qu’en soit la forme, le "voile" réintroduit dans l’univers mental musulman une conception traditionnelle de l’islam qui postule l’infériorité de la femme.

    Il en devient l’emblème : « porter le voile de façon stricte, c’est vouloir se conformer à la Sunna du Prophète et assumer tout le discours coranique de la relation entre les deux genres » (Viviane Liati, De l’usage du Coran, Mille et une nuits, 2004, p. 271).

    Négation de la femme en tant que personne

    Le voile intégral suggère la négation de la femme en tant que personne, puisque l’expression du visage (tristesse, joie, rire, pleurs, etc.), reflet de l’intériorité, est le vecteur privilégié du dialogue entre semblables. Ce qui poussait Jihane Sadate, l’épouse de l’ancien président d’Égypte, à qualifier ses concitoyennes qui le portaient de "tentes ambulantes".

    Témoignage d’une musulmane qui, ayant été contrainte de porter le niqab, recevait les félicitations de ses proches pour sa "perfection" : "Pourtant, en moi, il n’y avait plus rien. J’étais devenue rien. Sans visage, sans nom, sans volonté, sans désirs" (Zeina, Sous mon niqab, Plon, 2010, p. 88). Non sans souffrance, elle est parvenue à se libérer de ce voile oppresseur.
     
    Obstacles à des rapports humains paisibles et sains, le niqab et la burqa provoquent le regard des autres, ce qui est paradoxal.

    "Ces musulmanes d’Occident [qui portent le voile intégral] se comportent comme des images. Et cela pour exprimer une religion, affirmer une culture qui abomine l’ostentation en général, celle des femmes tout particulièrement, et proscrit les images" (B.-N. Aboudrar, op. cit., p. 19).
     
    Le voile, quel qu’il soit, sépare. Il est ségrégatif et, comme tel, postule aussi la méfiance envers la femme.

    "En voilant la femme, l’islam instaure le doute et la suspicion, non seulement à l’égard de celles qui ne se conforment pas à la norme, mais à l’égard de toutes les femmes. Car, en même temps qu’il dé-montre la femme, le voile en suggère toute la puissance magnétique sur les hommes. Voilée ou non, la femme reste donc un être dangereux, réduit à un corps qui fascine et qui inquiète." (L. Babès, op. cit., p. 44).

    Un féminin masculin

    C’est contre cette conception, inséparable de l’obligation du port du voile, que se sont élevés les pionniers du féminisme arabo-musulman, notamment le premier d’entre eux, l’Égyptien Qasim Amin (1863-1908), diplômé en droit de l’université de Montpellier et auteur de La libération de la femme, ouvrage qu’il publia au Caire en 1899.

    Constatant l’absence de clarté du Coran qui, de toute façon, n’interdit pas aux femmes de montrer leurs visages, il en déduit que le voile relève de coutumes habillées d’un vernis religieux et qui n’ont rien de sacré. "Le voile n’est qu’une affaire de mœurs, pas de religion"(cité par Le Point, n° 2277, 28 avril 2016).

    Il faut donc, explique Amin, adapter la tenue des femmes au bien de la société contemporaine. Or, à ses yeux, l’isolement, à la maison ou sous le voile dans la rue, est négatif socialement car il empêche les femmes d’être des "êtres complets" et de contribuer au progrès des sociétés islamiques. La pensée d’Amin encouragea les musulmanes à se débarrasser de leurs voiles. Le ton fut donné par sa compatriote Hoda Chaaraoui, qui se dévoila publiquement à Alexandrie en 1923.
     
    D’autres intellectuels arabes ont suivi la voie d’Amin. L’un des plus connus est le Tunisien Tahar Haddad (1899-1935), auteur de La femme tunisienne devant la loi et la société (1930), ouvrage qui inspira le Code du statut personnel promulgué en 1956 à l’initiative du futur président Habib Bourguiba. Les femmes étaient désormais libres de choisir leur conjoint, de poursuivre des études, de travailler hors de leur foyer, de voter et d’être des citoyennes à part entière.

    Ainsi, de nouvelles habitudes se sont propagées un peu partout jusque dans les décennies 1970-80, c’est-à-dire jusqu’à ce que l’islamisme influence le retour du voile, par les idées, la persuasion et la finance.

    Aujourd’hui, dans le chiisme (moins figé que le sunnisme), notamment en Iran, des savants se prononcent contre l’obligation faite aux femmes de se couvrir les cheveux. La réforme qu’ils préconisent est conçue comme allant de pair avec l’émancipation féminine. Ce courant se développe depuis l’élection, en 2013, de l’actuel président, Hassan Rohani.
     
    Promouvoir le communautarisme, affirmer une identité et engager une stratégie de conquête

    Le "voile" constitue une sorte de "certificat d’islamité", d’appartenance à la "meilleure communauté suscitée parmi les hommes" (Coran 3, 110), qui permet de distinguer les musulmanes des "mécréantes". "On se pose en s’opposant. Il y a une altérité irrémédiable et revendiquée" (V. Liati, op. cit, p. 270).

    Promotion du communautarisme

    Le "voile" accompagne des revendications identitaires qui s’affirment dans la vie privée et sociale (cf. le refus de la mixité entre adultes) par la réclamation de droits spécifiques, conformes à la charia (loi islamique), et, sous l’excuse de la liberté religieuse, favorise le communautarisme.

    Telle est la position affirmée par Ahmed Jaballah, président de l’Union des Organisations islamiques de France (UOIF, affiliée aux Frères musulmans), le 21 novembre 1989, à l’intention du Premier ministre d’alors, Lionel Jospin, au moment de la première "affaire du voile" à l’école, survenue à Creil.

    "Vous laissez entendre que le Coran n’impose pas le foulard. Or le livre sacré des musulmans est très clair et très explicite, et ne laisse aucun doute sur le devoir de chaque musulmane de porter le voile"(Le Monde, 22 novembre 1989, cité par Gilles Kepel, À l’ouest d’Allah, Seuil, 1994, p. 280).

    Revendication identitaire

    Par ailleurs, le retour du voile, qu’il soit volontaire ou qu’il relève d’un conditionnement familial ou social, postule une identité qui ne veut pas se laisser corrompre par l’influence des mœurs occidentales, jugées néfastes. En témoigne cette discussion qui s’est déroulée dans l’Algérie française entre une métropolitaine, Marie, épouse d’un musulman mais refusant de se voiler, et sa belle-mère.

    Marie : "Dieu n’a pas fait la figure des femmes pour la mettre derrière un rideau, honteusement ".
    Sa belle-mère : "Les femmes de chez nous sont des filles de soumission et de patience et non des effrontées dont chacun, dans les rues, peut connaître le visage pour ensuite salir l’honneur" (B.-N. Aboudrar, op. cit., p. 93).

    Stratégie conquérante

    La propagation du "voile" en Europe, la solidarité envers les musulmanes "victimes" de la laïcité et la mobilisation de l’Oumma (la communauté islamique) sont au service d’une stratégie de conquête mise en œuvre par les réseaux liés aux Frères musulmans. C’est ce que démontre  Paul Landau, spécialiste de l’islamisme, dans son enquête sur l’UOIF, Le Sabre et le Coran (éd. du Rocher, 2005). Projet auquel s’oppose le mouvement Objectif France, présidé par Rafik Smati, Français d’origine algérienne.

    "L’évolution vers le radicalisme religieux au fil du temps me confirme dans la conviction que le foulard islamique n’est pas un attribut religieux, mais un outil de conquête politique. Ne soyons pas naïfs : le voile est un étendard de l’islamisme !" (Site Nouvelles de France, 27 avril 2016).

    Pour conclure

    Ce n’est pas en tant que vêtement – sauf dans ses formes aliénantes ou disgracieuses – que le voile islamique pose problème mais à cause du projet dont il est le vecteur, aussi bien dans les pays de tradition musulmane en cours de réislamisation que dans les pays où l’islam s’établit à travers l’émigration.

    Selon Hanifa Chérifi, membre du Haut-Conseil à l’Intégration, les atermoiements de l’Etat français ont entraîné un processus dangereux pour l’unité nationale.

    "Si l’on s’était donné le temps de la réflexion, on se serait rendu compte que le port du voile est un obstacle au processus d’intégration scolaire, sociale et, surtout, d’intégration dans le monde du travail"(Le Monde, 16-17 décembre 2001).

    Il reste aux Etats européens à ouvrir les yeux sur cette réalité et à prendre les mesures qui s’imposent. Saisie d’une affaire concernant l’employée musulmane d’une entreprise belge qui refusait de retirer son foulard islamique sur le lieu de son travail, l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union européenne a estimé, dans ses conclusions, que cette interdiction "peut être licite car elle ne constitue pas une discrimination directe fondée sur la religion, dès lors que cette interdiction s’appuie sur un règlement général de l’entreprise interdisant les signes politiques, philosophiques et religieux visibles sur le lieu de travail" (Le Figaro, 1er juin 2016). 

    Repris de Clarifier, La Petite Feuille Verte, juin 2016

    Journaliste, essayiste, conférencière, spécialiste du Proche-Orient, de l'Islam et des chrétiens d'Orient. Docteur d'Etat en sciences politiques. Thèse sur "Le Liban et son voisinage" (Université Paris II). A participé comme experte au Synode spécial des Evêques pour le Moyen-Orient, convoqué par Benoît XVI en 2010.
    Ouvrages : Guerres secrètes au Liban (1987) - Vivre avec l'Islam ? - Saint-Paul (1996) - L'Europe malade de la Turquie (2005) - Les chrétiens d'Orient vont-ils disparaître ? (2005) - L'islam peut-il rendre l'homme heureux ? (2012) 

  • Que dire si ce n'est : « sur ce point il a raison » ? Et encore : « Suivons l'exemple corse sur le continent » !

    Source Le Figaro 14.09

  • Culture & Nationalité • Finkielkraut a raison ! Il dit là l'essentiel ...

     

    « Il ne revient pas au droit d'oublier que la France est une nation pourvue d'une histoire et d'une culture. »

    Entretien avec   Vincent Trémolet de Villers donné au Figaro, le 9.09.2016

    [Entretien sur lequel nous reviendrons]

  • La République et l’Islam

     

    par Hilaire de Crémiers

    S’imaginer que l’islam est soluble dans la démocratie et que la République va le régenter comme elle a régenté, à sa façon, l’Église de France, est une illusion mortelle. Les premiers à en payer le prix seront les musulmans français.

    hilaire-de-cremiers-510x327.jpgLe Conseil d’État a tranché. Saisie en référé-liberté par la Ligue des droits de l’homme et le Collectif contre l’islamophobie en France, la haute juridiction administrative, le vendredi 26 août, a suspendu en appel l’arrêté municipal pris le 5 août dernier par le maire de Villeneuve-Loubet, le député LR Lionel Luca. Cet arrêté interdisait sur les plages de sa commune jusqu’au 15 septembre le port de ce costume de bain couvrant intégralement le corps, qu’on appelle « le burkini », en raison du trouble à l’ordre public et de la provocation que pouvait constituer cette tenue ostentatoire dans l’espace public pour une population traumatisée par les récents attentats.

    Le Conseil d’État par son ordonnance prend ainsi parti sous des allures d’impartialité juridique et constitutionnelle. Et de manière décisive puisqu’il crée à cette occasion une jurisprudence qui ne manquera pas d’être étendue non seulement à tous les arrêtés municipaux pris dans le même sens, mais encore à tous les cas similaires – et il y en aura et ils seront créés exprès ! Les autres arrêtés, celui de Cannes déjà, bientôt celui du maire de Nice sont tous voués au même sort… Ainsi qu’à l’avenir – il faut le prévoir – toute décision de la puissance publique ou de toute autorité, quelle qu’elle soit, y compris professionnelle, qui s’essaierait à arrêter ou freiner des manifestations d’appartenance affichée à un islamisme militant, sachant, de surcroît, que probablement la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg et la Cour de justice de l’Union européenne à Luxembourg auront tendance, l’une et l’autre, à incliner leur jurisprudence sur la même pente du laxisme généralisé.

    Incompréhension et méconnaissance

    La rapidité des décisions, accélérée par les procédures en référé, aggrave le sentiment tragique d’une incompréhension totale de la situation par de hauts magistrats qui, sous des lambris dorés, bien payés, archi-protégés et déchargés des soucis de la vie, de plus par position affiliés, à quelques exceptions près, à l’idéologie dominante de la prétendue « gouvernance » actuelle, décident – car, au-delà du vocabulaire juridique, c’est le vrai sens de leur décision – qu’il n’y pas, qu’il ne saurait y avoir en République française de problème avec l’islam. Rien : les attentats n’existent pas, la volonté de « radicaliser » les rapports sociaux et de s’approprier l’espace public de la part d’un islam conquérant, non plus. Donc pas de trouble à l’ordre public, affirme le Conseil d’État. Donc liberté doit être assurée – liberté de conscience, liberté d’aller et venir, liberté d’opinion – de revêtir la tenue de son choix dans l’espace public, y compris sur la plage, du moment qu’il n’est pas porté atteinte aux lois de la République ; le burkini n’est pas la burqua ni le voile intégral.

    D’ailleurs de fins esprits n’ont pas manqué de rappeler que le même Conseil d’État, après la loi de 1905, avait suspendu un arrêté municipal qui interdisait le port de vêtements sacerdotaux dans l’espace public communal ! À un siècle de distance, le même principe de juste laïcité aurait inspiré le même genre de décisions. La religion mahométane a droit au même traitement que la religion catholique qui, elle, a été réduite, comme il convient en République, à « sa portion congrue ». Et Bernard Cazeneuve, notre ministre des Cultes, de se féliciter de cet esprit républicain d’égalité et d’équanimité.

    Islamisme et musulmans

    Et, pourtant, voilà la France divisée. Pour une question de costume de bain ! Avouons que c’est franchement ridicule. Les maires concernés n’en démordent pas et ils ont raison : c’est de leur responsabilité. Des députés de droite voudraient, du coup, légiférer. Une loi de plus, et sur un costume de bain ! Il y aurait mieux à faire. Et d’abord, comprendre ce qui se passe. L’islam, en tant que tel, bien que divisé à l’excès, a réussi à s’imposer auprès des autorités françaises. Les attentats l’ont servi, puisque, plus il est dangereux, plus la République le considère et, en quelque sorte, le chérit en tout premier lieu ; ses provocations pareillement intimident les gouvernants qui ne cessent de lui offrir des garanties pour « apaiser » la situation. Hollande est prêt à tout pour tenter de le séduire. Lui et tous ses pareils ne connaissent rien, ni à l’islam, ni au Coran, ni à l’histoire de la conquête islamique.

    Cazeneuve pour renforcer, dit-il, l’islam de France, lui accorde tout dès maintenant, bafouant pour lui les règles élémentaires de la laïcité : une Fondation pour ses œuvres dont Jean-Pierre Chevènement serait le premier président (!), une nouvelle association cultuelle qui lui permettra de se financer en toute transparence (!), une nouvelle représentation qui ouvrira (!) l’islam sur l’ensemble de la société française, des imams formés au Coran par nos soins (!) avec des chaires d’islamologie, etc. En s’imaginant que le contrôle de l’État sur un islam qui ne connaît que l’Oumma aura un quelconque effet. Sarkozy s’y est déjà trompé. L’islam de France relève pour l’essentiel de pays étrangers et d’autorités non reconnues.

    Il est possible, bien sûr, de s’entendre avec les musulmans de France, mais les musulmans surtout en France respectent ceux qui se respectent eux-mêmes et non ceux qui se renient. Ils savent parfaitement que tous ces Français qui tiennent l’État et les organismes publics, ont tout rejeté de leur passé, de leur foi, de leurs mœurs, de leur tradition : leur République n’a plus rien à voir avec la France réelle. Le mépris de tous ces politiciens, fils de famille, pour l’être même de la France, ne peut qu’entraîner en retour un pareil mépris à leur égard de la part des musulmans. Comment ne pas les comprendre ?

    D’autant que tous ceux qui se sentent français, devinent à une telle attitude que la République s’apprête à les lâcher à la première occasion au profit de ceux qui jouent de la terreur. Comme autrefois en Algérie ! Le drame est en train de se nouer.
    Le terrorisme, les provocations sont voulus, dans un premier temps, pour ébranler l’opinion publique française et, dans un deuxième temps – il ne faut jamais l’oublier –, pour ressaisir et enfermer la population musulmane sur elle-même en la terrorisant, moralement d’abord, intellectuellement ensuite, physiquement enfin. C’est en cours. Combien de Molenbeek en France ? Comme avait dit le ministre de la Ville, pour une fois bien inspiré.

    Le pire est à venir

    Le terrorisme islamique a fait plus de victimes dans le monde musulman que partout ailleurs. Qui se souvient des 90 000 harkis d’Algérie assassinés dans des supplices atroces ? Qui pense aux centaines de milliers de victimes de la guerre civile algérienne ? Et partout dans le monde aujourd’hui ? La République par sa politique absurde, par sa laïcité qui n’en est pas une et qui n’est qu’un reniement, par son incompréhension totale non seulement de l’islam mais du monde musulman, semblable d’ailleurs à son incompréhension encore plus grave de la France réelle, des Français de chair et d’os et de religion chrétienne, elle qui ne connaît que ses propres concepts abstraits et que des individus massifiés qui sont autant d’électeurs potentiels, est en train de préparer sur notre sol les pires drames qui se puissent imaginer.

    Nos frères chrétiens d’Orient nous en avertissent. Mais la République se moque des chrétiens, malgré les voyages en risettes du président François auprès du pape François, comme elle se moque des musulmans qu’elle prétend manipuler à sa façon. Car, pour elle, tout est toujours manipulation : l’opinion, la politique, la religion. « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. »    

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  • Toujours plus d'impôts, et toujours plus d'accueil organisé pour les migrants : ça finira mal...

    Essonne : le futur centre d'accueil pour migrants incendié [Le Point, 6.09]

     

    1219142391.jpgLe Système joue avec le feu, et provoque directement les français.

    Dans le même « journal », donc en moins de quinze minutes, BFM/TV a donné - sans le vouloir, certainement... - une juste explication de l'exaspération des Français.

    D'abord, le toujours excellent Nicolas Doze (le chroniqueur économie de la chaîne) explique que le matraquage fiscal ne s'est pas arrêté, en réalité, pendant le quinquennat, du moins pour les ménages. Si les entreprises ont bénéficié de mesures d'une relative importance, la pression sur les ménages (aux revenus moyens et élevés) n'a cessé de croître, et croît encore. Nicolas Doze reprend le fameux  « Trop d'impôts tue l'impôt » et même le vieux jeu de mots « les hauts taux tuent les totaux » (de l'impôt récolté), l'un et l'autre étant totalement vérifiés dans les faits, chose connue depuis longtemps. Sauf, semble-t-il, par nos - mauvais - gouvernants... Et il conclut sa chronique en rappelant que, si l'ajustement de notre économie avec les autres économies d'Europe n'est pas obtenu au moyen d'une baisse des impôts, elle l'est par... le chômage !

    Mais, juste après, on apprend la nouvelle de l'incendie - volontaire - du local destiné à accueillir une soixantaine de migrants de Calais à Forges-les-Bains (Essonne). Ce local, cette population, les riverains n'en veulent pas, et, depuis des mois, le font savoir, en vain, à des autorités qui préfèrent s'occuper des migrants que des Français. Après un Nicolas Doze pédagogue et clair, on a donc vu apparaître deux furies : Anne Hidalgo, disant que ceux qui ont fait cela devraient avoir honte; et Emmanuelle Cosse, l'air fermé, méchant et cassant, disant que, de toutes façons, « cela se ferait », donc que le foyer verrait le jour. Elle n'a pas dit qu'elle enverrait un missile intercontinental sur les habitants de Forges-les-Bains, mais c'était presque ça.

    On pensait Emmanuelle Cosse plus occupée à régler les problèmes juridiques et autres posées par les « mains baladeuses » de son  « coquin » de mari, Denis Baupin, vous savez, celui dont lesdites mains ont une fâcheuse tendance à se retrouver sur les fesses (ou ailleurs...) des femmes qui ont le malheur d'être obligées de travailler avec lui. Ou alors c'est peut-être cela qui la rend si agressive, et sa hargne « pro-migrants » est peut-être pour elle un exutoire ? Il ne s'agit pas, ici, d'attaquer des gens sur leurs défauts personnels ou ceux de leurs proches : mais, au lendemain de l'ouverture du procès Cahuzac, que deux femmes de gauche osent même venir encore nous donner des leçons de morale, et nous dire ce qui est bien ou mal, avec leur prêchi-prêcha à deux balles : merde ! comme dirait Cambronne; ça suffit ! L'arrogance de ces moralisatrices donne la nausée lorsque l'on considère la corruption du milieu politique dans lequel elles évoluent, comme des poissons dans l'eau.

    De toutes façons, ATD/Quart Monde nous le dit : il y a 2,8 milliards de personnes - soit près de la moitié de la population mondiale - qui vivent avec moins de 2 dollars par jour. Veut-on, en haut lieu, qu'une part non négligeable de l'action gouvernementale soit consacrée à l'accueil de ces pauvres ? Et puis, tant qu'on y est, pourquoi ceux-ci et pas d'autres ? Et nos retraités qui vivent avec 400 euros par mois ? Et nos deux paysans qui se suicident chaque jour ? Et nos 6,5 millions de chômeurs, 8 millions de mal-logés, 10 millions de pauvres ?

    En ces temps de rentrée scolaire, on nous permettra, pour conclure, de dédier à ces deux femmes qui défient ouvertement le peuple français la vieille formule latine, le fameux « Caveant consules ne quid detrimenti respublica capiat » : Que les Consuls prennent garde, afin que la République n'éprouve aucun dommage. Et, pour celles et ceux qui, vraiment, feraient exprès de ne pas comprendre,  cela veut dire, en bon français :  « Faites attention, l'exaspération monte ». Ou, comme dirait Bainville : « Ca finira mal ! ».   

  • NO PASARAN ! La loi est insuffisante ? Défendons notre culture et nos moeurs !

    Bravo à Causeur pour cette « Une » courageuse !

    Magazine CAUSEUR  Septembre 2016 – #38

  • Le treizième travail d’Hercule

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    L’été aura confirmé l’importance dangereuse, démesurée et anxiogène que revêt la présence de l’islam en France. C’est bien au nom de l’islam, même si certains veulent voir là une sorte d’usurpation, qu’a été perpétré à Nice un assassinat de masse au camion puis qu’a fait polémique une grotesque et ostentatoire tenue de bain féminine. Du coup, voici M. Chevènement impatronisé à la tête d’une « Fondation pour l'islam de France ». Son premier mérite est de ne pas abuser de la langue de bois si chère aux politiciens : « c’est le communautarisme [musulman, bien entendu] qui pose problème » et son corrélat « le multiculturalisme » (Le Figaro, 30 août). Il entend donc prendre toute mesure visant à tarir les financements étrangers (exemple : la taxe « halal ») et à aider tout ce qui ne relève pas du culte proprement dit (exemple : « la formation civique, juridique, linguistique des imams »). 

    En conseillant « la discrétion » aux musulmans, M. Chevènement a peut-être compris le problème de fond que pose l’islam. Si le communautarisme musulman est inacceptable c’est d’abord parce que la communauté musulmane, en tant que telle, est une pièce rapportée. Certes, les Français de confession musulmane devraient pouvoir, c’est souhaitable à titre individuel, se sentir chez eux n’importe où en France, comme les autres, mais l’existence d’une communauté musulmane est proprement insupportable et tout à fait impossible dans le cadre national : partout où elle se manifeste, son caractère étranger est patent. On ne pourra jamais mettre sur le même plan le tintement des cloches de nos églises et les attroupements orientaux autour des mosquées de quartier. 

    On peut pourtant reprocher à M. Chevènement de se référer moins à la France qu’à « la République ». Or, si celle-ci est « une et indivisible », celle-là est riche de ses diversités provinciales, qui n’ont rien à voir avec les antagonismes inconciliables générés par la récente immigration de masse. Cette France-là, la vraie, celle qui se reconnaît dans son Histoire millénaire et dans ses territoires, n’est pas un tissu de prétendus bons sentiments à l’intention de la planète entière. C’est en s’assumant qu’elle pourra accueillir et intégrer une quantité raisonnable d’individus aux racines étrangères. 

    Raisonnable ? M. Chevènement a cru bon de reprendre le nombre de quatre millions de musulmans (INED, 2008) alors que les estimations sérieuses les plus récentes vont de six à neuf millions et que le ressenti des Français est très au-delà : peut-être a-t-il le souci de ne pas les inquiéter davantage. En effet, conjugué à l’ « étrangeté », le nombre favorise le communautarisme. Moins que la foi et/ou la fréquentation de la mosquée, c’est bien l’attachement à l'islam en tant que composante culturelle et historique d’une identité qui doit être retenu comme critère principal. Or cette identité n’est pas individuelle, elle est collective. D’où cette osmose, sur le territoire français, entre beaucoup de Français musulmans et de musulmans étrangers, tous se reconnaissant dans l’« ummat islamiyya », c’est-à-dire la « Nation Islamique ». Celle-ci correspond et correspondra toujours à un projet sociétal et civilisationnel incompatible avec la nation française : se pose bien un problème de double allégeance.

    M. Chevènement s’avoue « inquiet » et ne méconnaît pas les « risques de guerre civile ». Il veut croire cependant que l’émergence d’un islam de France est possible. Pour l’instant, on a plutôt de bonnes raisons d’être sceptique.  •