« Femmes de djihadistes » : Matthieu Suc, l'homme qui sait écrire un livre mais ignore le sens du mot « martyr » ...
Travestir les mots, en inverser le sens, c'est aussi jouer avec les choses, triturer les réalités, à des fins de subversion. C'est, selon Camus, « ajouter au malheur du monde ». Et c'est, en l'occurrence, prêter la main à notre propre malheur.
Journaliste à Médiapart, Matthieu Suc est venu présenter son livre sur France info. Il a tenu des propos surprenants et choquants sur ceux qu'il appelle les « martyrs », propos par lesquels il démontre sa méconnaissance crasse du sens de ce mot.
Donnons donc un petit cours d'éthymologie à Matthieu Suc : qu'est-ce c'est qu'un martyr ? Du grec « marturos », qui signifie « témoin », ce mot s'emploie pour celles et ceux qui ont souffert la mort pour leur foi religieuse, pour une cause à laquelle ils et elles se sont sacrifiés (historiquement par exemple, les Chrétiens mis à mort ou torturés en témoignage de leur foi, qu'on appelle aussi des « Confesseurs »). Il s'agit donc de quelqu'un à qui on enlève sa vie, mais qui, lui, n'enlève pas celle des autres ; de quelqu'un que l'on tue, pas de quelqu'un qui tue (celui-là est un assassin, comme le sont sont ses complices directs et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, même indirectement, l'aident dans son acte); n'est pas martyr celui qui « fait » violence, est martyr celui à qui « on fait » violence, même s'il l'accepte « joyeusement », d'une joie non pas humaine - bien sûr - mais « spirituelle », comme le Père Maximilien Kolbe, qui s'offre joyeusement pour mourir à la place d'un père de famille, qui conservera ainsi sa vie; mais le martyr n'aime pas cette violence, elle lui répugne, et s'il l'accepte c'est par devoir et par esprit de sacrifice; l'autre - non pas martyr mais assassin - s'en réjouit et s'en vante...
En parlant comme il l'a fait, Matthieu Suc a déformé, défiguré et travesti le sens du mot martyr, jusqu'à lui faire dire exactement le contraire de ce qu'il veut dire en réalité. Il n'est, du reste, pas le seul... •
« Femmes de djihadistes »est un livre de Mathieu Suc, édité chez Fayard
Commentaires
Bonjour à tous chers amis !
Oui excellent commentaire car les médias nous trompent une fois de plus ! Un martyr donne sa vie pour donner la vie ! C'est la définition même du christianisme .Le Christ est mort sur la Croix pour nous sauver .Les hommes L'ont tué .Mais par sa mort , Il a vaincu la mort et nous a donné la vie ..La vie on ne m'enlève pas je ma donne.;C'est la messe renouvellement non sanglant du sacrifice de la Croix .
Les médias disent tel TERRORISTE a donné sa vie ;Mais non il a donné la mort .Nos médias profitent de notre imprégnation chrétienne pour ensuite nous tromper sur le sens du martyr .L'évangile d'ailleurs nous prévient sous des aspects de brebis se sont des loups!
Les agités du bocal masculins ont droit à une récompense: 7 ou 70 vierges, je ne sais plus, mais quelle est la récompense promise aux folles dingues qui massacrent et se font tuer: RIEN. Et dire qu'il y a encore des individus pour croire à ce genre d'idiotie.