Inadmissibles violences d'Aulnay-sous-Bois : les journaleux ont choisi leur camp, « l’évangile selon saint Théo »
« Qu’est-ce qui a motivé cette interpellation ? » Voilà la bonne question, celle par quoi il faut commencer, la seule qui vaille d'être posée : elle l'est ce matin du mercredi 8 février, sur France info, par un syndicaliste policier ; presque une semaine après !
Il n'y a pas encore de faits absolument et intégralement établis dans ce que l'on peut appeler « l’affaire d’Aulnay », car tout bouge tout le temps et France info nous apprend même qu'une personne chargée de l'enquête n'a pas encore visionné la totalité des vidéos ! On ne peut donc pas - pas encore... - prendre une position définitive et adopter la réaction qu'elle induit, puisqu'on ne sait pas encore avec certitude qui a tort, qui a raison ; qui dit la vérité, qui ment ; qui a fait quoi, et pourquoi.
Mais la cléricature médiatique n'en a cure : elle a déjà tout fait : le procès, la condamnation (des policiers, évidemment), et la béatification-canonisation de « Théo », adopté par l'ensemble des journaleux et appelé uniquement ainsi, affectueusement « Théo », alors que, normalement, toute personne possède un nom et un prénom, non ?
Dans l'état actuel des choses, il semble seulement avéré que, au cœur de « la cité des 3.000 » d'Aulnay, connue pour du trafic de stupéfiants, quatre policiers patrouillent, le jeudi 2 février, quand une dizaine d'individus poussent le cri bien connu : « ça pue », qui avertit les guetteurs de l'arrivée des forces de l'ordre.
Les quatre agents parviennent à contrôler une dizaine de personnes sur les lieux. L'une refuse et rapproche son visage d'un des policiers en geste de défi. Le policier repousse l'individu fermement, et c'est à ce moment précis que le « jeune » - finalement interpellé - aurait attrapé l'un des policiers par le col, puis lui aurait tenu, en criant, des propos injurieux ; il lui aurait donné un coup de poing sur la pommette gauche. Les quatre agents décident alors de le prendre à part pour l'interpeller. L'un d'entre eux le ceinture mais le jeune homme se débat « très violemment ». C'est à ce moment-là qu'un des agents aurait sorti sa matraque télescopique « pour frapper Théo aux jambes », « pour l'empêcher de donner des coups de pieds ».
Après, il est clair qu'il s'est passé quelque chose. Il est non moins clair qu'il faut attendre que Justice et Police établissent définitivement la matérialité des faits avant de réagir.
Cependant, on peut d'ores et déjà affirmer deux choses.
Le Système, qui mène depuis 1975 la suicidaire politique d'immigration-invasion que l'on sait ne fait que récolter ce qu'il a semé... mais dont il nous impose les conséquences désastreuses.
Dernière chose : dite par l'interpellé plusieurs jours plus tard, les accusations d'insultes racistes (« bamboula » et autres) n'ont plus été reprises par lui, ensuite. Il y a fort à parier que SOS Racisme ou le Cran, dès le début de l'affaire, le 2 février, auraient hurlé à la mort si ces insultes avaient bien été proférées. Là c'est silence radio, qui équivaut à un aveu : l'interpellé a menti. Curieusement, depuis, il ne cesse même d'appeler au calme.
Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? •
Commentaires
Le véritable scandale qui entoure cette affaire, c'est l'exploitation politicienne qui en est faite, dont le point d'orgue fut la visite de l'emplâtre qui nous sert de président, au chevet de ce "pauvre Theo", alors que l'enquête n'est pas terminée et que les responsabilités restent à définir.
Je partage l'avis de Bastet. J'ai écouté ce matin, sur France info, l'avocat du policier mis en examen, interrogé par Fabienne Sintès (dans le 7/9). L'avocat l'a remise à sa place, elle et tous ceux qui, comme notre pauvre "semble président" ont déjà rendu la Justice avant même que le Juge n'ait visionné les vidéos (car il n'y en a pas qu'une, comme le croyait la journaliste, mais plusieurs : et dire que ce sont ces gens-là, mal informés, qui... prétendent nous informer !!!).
En somme, puisque ce sont les médias et un "semble président" à 4% d'opinions favorables qui décident qui est coupable et qui est innocent avant même que la Justice n'ait eu son mot à dire, pourquoi ne pas faire des économies en supprimant carrément Ministère de la Justice, magistrats, Tribunaux et tout ce qui va avec ? On gagnerait des milliards chaque année ! Plus de délais d'attente de plusieurs années avant un procès, en moins d'une demi-journée France info, BFM et les autres vous ont dit ce que vous deviez penser, qui était coupable, qui était innocent.
La vérité est que notre "semble président" est un délinquophile, comme la majorité de nos médias (en tout cas du Service public) : remarquez au passage qu'il ne s'est pas rendu au chevet des deux policiers brûlés dans leur voiture à Viry Châtillon, là où on avait affaire à rien d'autre qu'à une tentative d'assassinat. Hollande a clairement choisi son camp !
"Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es..."