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Éducation - Page 22

  • Ils sont jeunes, ils ont des choses à dire, ils ont la parole, ici...

    sciences po mion.jpgLes étudiants de Sciences Po se rebiffent

    Le feuilleton de la succession de Richard Descoings a perdu la plupart de ses spectateurs, faute de renouvellement de la série. Après la proposition par Sciences Po de Hervé Crès au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et dont ce dernier ne voulut pas, jugeant ce candidat trop embourbé dans la sombre gestion financière de la précédente direction, un nouvel appel à candidatures avait été lancé. Une trentaine de candidatures reçues, et seulement six retenues. La sélection (qui n’en retiendra finalement que trois) faite par le Comité de recherche composé du Conseil d’administration de la FNSP (Fondation Nationale des Sciences Politiques) et du Conseil de direction de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, a vite créé un malaise au sein des étudiants, qui réclament de la transparence, aidés dans cette tâche par l’un des candidats malheureux David Colon (39 ans) et candidat favori des étudiants. 

    Les choses vont loin, puisque des étudiants sont allés jusqu’à bloquer l’entrée aux « Grands électeurs » pour empêcher le vote, et forcer la direction à une désignation plus transparente du nouveau directeur. De même, le principal amphithéâtre fut-il occupé par les étudiants UNEF. Toute cette zizanie força le conseil visant à nommer le Directeur à être déplacée au dernier moment. Le résultat du vote : Frédéric Mion désigné et proposé au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. 

    Frédéric Mion, un seul de ses postes récents suffit à le définir et à comprendre le personnage : secrétaire général de la scélérate chaîne Canal +. Que dire de plus ?

    Pas grand-chose. Nous connaissons déjà l’aspect exclusivement néfaste de cette chaîne de télévision. Alors si Mion devient effectivement directeur de Sciences Po, le bourrage de crâne bobo grandira encore, comme si Descoings n’en avait pas fait assez…

    Vincent

  • Enseignement de l'Histoire : pour aller plus loin, avec Laurent Wetzel...

    Sous le titre "Misère, misères...", Royaliste - dans son numéro 1026, du 7 au 20 janvier - publie un très intéressant entretien avec Laurent Wetzel, qui répond aux questions de Pascal Beaucher. Tout récemment, le samedi 12 décembre 2012, Laurent Wetzel animait le troisième volet de notre Enquête sur la République : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui et pourquoi ?

    Nous donnons ci-dessous le texte de cet entretien, qui mérite d'être lu, et nous le faisons suivre de la vidéo de notre Café politique de décembre, ce qui donnera une vision d'ensemble assez complète à ceux qui sont intéressés par ce sujet, fondamental, mais qui ne connaissent pas toujours les tenants et les aboutissants...

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    laurent wetzel.jpg143 pages, 18 euros

    Présentation de l'éditeur

    L'enseignement de l'histoire-géo va mal. Depuis des années, sous des gouvernements de gauche comme de droite, les réformes se sont succédé mais n'ont fait qu'aggraver la situation. Qui sont les responsables de ce fiasco et que faire ? Professeur d'histoire-géo et ancien inspecteur d'académie, Laurent Wetzel dénonce avec virulence les erreurs et les aberrations contenues dans les textes ministériels, le charabia des hauts fonctionnaires ainsi que l'incompétence de nombreux responsables de l'Education nationale. Mais tout n'est pas perdu. Aujourd'hui une vraie réforme est possible si l'on s'appuie sur ceux qui croient encore à l'importance de ces deux matières : les professeurs et les parents. Un livre réquisitoire sur un sujet qui nous concerne tous.

    Biographie de l'auteur

    Laurent Wetzel, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, est agrégé d'histoire. Il a été professeur d'histoire, de géographie et d'éducation civique dans plusieurs collèges et lycées franciliens, avant de devenir inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional d'histoire-géographie. Retraité depuis peu, il n'est plus astreint au "devoir de réserve".  

    Pour « aller encore plus loin »… :

    1. : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/08/24/01016-...

    2. : http://aggiornamento.hypotheses.org/1002 

  • Il animera le troisième volet de notre Enquête sur la République, ce samedi 15 décembre : Laurent Wetzel et son "Ils ont tué l'Histoire-Géo"...

    laurent wetzel.jpg143 pages, 18 euros

    Présentation de l'éditeur

    L'enseignement de l'histoire-géo va mal. Depuis des années, sous des gouvernements de gauche comme de droite, les réformes se sont succédé mais n'ont fait qu'aggraver la situation. Qui sont les responsables de ce fiasco et que faire ? Professeur d'histoire-géo et ancien inspecteur d'académie, Laurent Wetzel dénonce avec virulence les erreurs et les aberrations contenues dans les textes ministériels, le charabia des hauts fonctionnaires ainsi que l'incompétence de nombreux responsables de l'Education nationale. Mais tout n'est pas perdu. Aujourd'hui une vraie réforme est possible si l'on s'appuie sur ceux qui croient encore à l'importance de ces deux matières : les professeurs et les parents. Un livre réquisitoire sur un sujet qui nous concerne tous.

    Biographie de l'auteur

    Laurent Wetzel, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, est agrégé d'histoire. Il a été professeur d'histoire, de géographie et d'éducation civique dans plusieurs collèges et lycées franciliens, avant de devenir inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional d'histoire-géographie. Retraité depuis peu, il n'est plus astreint au "devoir de réserve".  

    Pour « aller plus loin »… :

    1. : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/08/24/01016-20120824ARTFIG00298-qui-veut-casser-l-histoire-de-france.php

    2. : http://aggiornamento.hypotheses.org/1002

  • Education à la dérive : d'un lecteur au Ministre...

    peillon,education,cp,darcos,claude allegre,stephanie blake,chevenementJean-Louis Faure rédige régulièrement de nombreux "commentaires", et n'est donc pas un inconnu pour nos lecteurs; il n'est pas content du tout, à juste titre, et tient à le faire savoir. Et comme il vaut mieux parler au bon Dieu qu'à ses saints, il a carrément envoyé "ceci" au Ministre de l'Education (!) nationale, avec, pour nous, ce tout petit mot :

    Lettre jointe à Vincent Peillon : nos enfants sont attaqués dès le Cours préparatoire...

    Hélas tout est bloqué puisque les troupes du PS viennent pour l’essentiel de “l’ednat”.

    Monsieur le Ministre.pdf

     

  • Université : des milliards pour une filière de clochardisation...

    universite,unef,gilles babinetNommé "digital champion" (!!!) par un gouvernement et une Fleur Pellerin qui, en l'occurence, ne parlent même plus français, ce qui est un comble quand on parle d' "Education", Gilles Babinet n'est cependant pas du genre godillot. S'il s'est montré, sur son compte Twitter, reconnaissant de la confiance que la-dite Fleur lui témoignait, il a tout de même eu la franchise de remercier ses promoteurs en envoyant ce pavé - bienvenu... - dans la mare :

    "Il faudrait mettre en chantier quelques grandes réformes. D'abord, achever celle de l'Université, pour qu'elle ne soit plus en majorité une filière de clochardisation protégée par le syndicat étudiant Unef..."

    En somme, bien que promu, il n'a pas fait de fleurs à Fleur...

    Ils ont du se tromper de nom, au gouvernement, tomber une ligne trop haut ou une ligne trop bas, en nommant quelqu'un qui pense aussi juste sur l'état réel de l'Université....

    P.S. : "digital champion", c'est "une sorte d'officier de liaison entre la France et l'Union européenne"; l'idée a été formulée en février par Nelly Kroes, la commissaire européenne chargée du numérique. Le principe veut que chaque État membre ait un délégué pour le représenter auprès de la Commission sur des questions relatives au numérique.

  • Refonder l’école de la République …

    CARICATURE ECOLE EN DANGER.jpgOu comment s’enivrer d’annonces...

    Notre ministre de l’Education Nationale nous assène à intervalle régulier depuis sa nomination, une série de slogans, censés redonner espoir aux familles effondrées devant ce qu’elles découvrent chaque jour. Dans sa dernière grande intervention à Marseille (La Provence, dimanche 9 septembre), l’antienne est « Remonter la pente fatale ».

    Cette page d’entretien ne contient que des projets « gadgets » ou des questions de budget. Ou ce qui revient à peu près au même, des questions d’effectifs.

    Pas un mot sur les programmes qui sont pourtant le socle de l’acquisition des connaissances.

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  • C'est la rentrée ! Pour oublier "ça", un petit sourire...

    REPONDEUR_COLLEGE.MP3

    PS : Plus sérieusement, Jean-Louis Faure a eu raison, dans son commentaire d'hier, d'attirer l'attention sur l'excellente étude de Jean-Françosi Mattéi que nous mettons à disposition en PDF : La révolution copernicienne de l'enseignement.

            Voici le commentaire de Jean-Louis Faure d'hier et, tant qu'on y est, celui que Thulé avait envoyé il y a presque deux mois (très bon commentaire aussi...) :

    1. De Jean-Louis Faure : 

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  • La Lettre trimestrielle (116) d'Enseignement et Liberté...

    lettre_116.pdf

    Enseignement et Liberté
    141 rue de Rennes
    75006 Paris
    Tel : 01 45 49 05 95
     
  • Lu sur le blog de SOS Education : non au retour des IUFM, de sinistre mémoire...

    http://soseducation-leblog.com/2012/07/12/formation-des-enseignants-non-au-retour-des-iufm/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+soseducation+%28SOS+%C3%89ducation%29

  • Comme annoncé lundi, notre 33ème PDF, La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi, est en ligne...

    MATTEI 5.jpg        Nous achevons aujourd'hui la publication des réflexions de Jean-François Mattéi sur l'école et l'enseignement. Vu la longueur et la densité du texte, nous l'avons, en effet, scindé en cinq parties, mises en lignes ces derniers jours. Pour un sujet de cette importance, ainsi a-t-on pu, tout à son aise, suivre la démonstrration de Jean-Françosi Mattéi, et y réfléchir posément.

            Cependant, il est évidemment indispensable de disposer aussi du texte en son entier, et c'est pourquoi nous avions annoncé qu'il constituerait, sitôt sa publication achevée, notre 33ème PDF (le second formé à partir des réflexions de Jean-François Mattéi). Voilà donc qui est fait :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/j-f-mattei-la-revolution-copernicienne-de-l-enseignement.html

            Les PDF se trouvent sur la colonne de gauche de la Page d'accueil du Blog, en dessous des rubriques "Contactez-nous", "Liens" et "Catégories" : bonne(s) lecture(s) !.... 

  • La révolution copernicienne de l'enseignement par Jean-François Mattéi (V/V)

    3 L’ouverture de l’école

     

            Si l’on veut comprendre la spécificité de l’institution scolaire, dans son rapport aux impératifs de la connaissance et à la vocation de l’homme à réaliser son humanité, on doit abandonner ce que les théoriciens des sciences de l’éducation appellent le « triangle didactique ». Ses trois angles seraient, dans le langage convenu de la pédagogie nouvelle, le « savoir », « l’apprenant », et le « formateur », ou, mieux encore, selon la logomachie prétentieuse des pédagogues actuels, « l’épistémologie de référence de la discipline considérée », « la psychologie cognitive » et « les contraintes de la situation de formation » (18). On voit mal d’ailleurs comment l’élève pourrait occuper le centre du système éducatif dès lors qu’on confine l’apprenant à l’un des angles de ce triangle pédagogique.

            Si l’on veut opérer cette révolution copernicienne de l’éducation qui consiste à revenir à la réalité elle-même, il faut comprendre l’originalité de l’école en tant qu’institution spécifique afin de saisir ce qu’il y a en elle de permanent et de légitime pour offrir aux hommes une ouverture vers la culture véritable.

            Si l’étymologie du grec skholé est obscure, on sait que le premier sens de ce terme est l’« arrêt » dans le cours du temps, d’où les sens de « repos » et de « loisir », comme on le voit chez Pindare dans les Néméennes (10, 85). Les expressions skholen echein ou skholen labein signifient couramment « faire une pause » ou « se donner du loisir ». Platon prendra ce terme dans le sens plus large de l’occupation propre à un homme de loisir, celui qui suspend un temps les processus vitaux et sociaux pour se consacrer à la discussion et à l’étude. À la différence des hommes qui traînent dans les tribunaux et les lieux publics, toujours à l’affût d’une méchante plaidoirie, les philosophes « ont toujours présent ce bien, le loisir (skholé), et les propos qu’ils tiennent, ils les tiennent dans la paix et à loisir (en eiréné epi skholês) » (19). Aussi doit-on distinguer deux types d’hommes, celui qui vaque aux affaires courantes, contraint par la nécessité, et celui « dont l’éducation s’est faite dans une liberté et un loisir réels (en eleuthería te kaì skholé) » (20), le philosophe ami du savoir, c’est-à-dire l’homme cultivé.

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  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (IV/V)

     

    2 La rupture du pacte pédagogique

     

            Dès lors que la tâche de l’école est d’accompagner un double processus vital et social, et non de conduire une action intellectuelle qui vise une tout autre fin, c’est-à-dire l’humanisation de l’homme, le « pathos de la nouveauté » que dénonçait Hannah Arendt dans l’éducation contemporaine prend la forme d’une idéologie de la rupture. Elle ne peut plus reconnaître la vérité de ce que Léo Strauss appelait, dans une lignée kantienne, l’éducation libérale : « L’éducation libérale est une éducation qui cultive ou une éducation qui a pour fin la culture. Le produit fini d’une éducation libérale est un être humain cultivé » (9).

            L’idéologie nouvelle, en rompant délibérément avec l’idée de « fin », dénoue par conséquent, l’un après l’autre, les liens qui unissaient l’enfant à l’école en un même pacte pédagogique :

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  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (III/V)

    1. L’éducation progressiste

            On argue souvent que les enfants d’aujourd’hui ont d’autres moyens d’information que l’école et que la culture de masse à laquelle on les prépare aujourd’hui est radicalement différente de la culture élitiste du passé, pétrie de littérature, de philosophie, d’art et de science. On argue encore que ces mêmes enfants ne voudraient plus être chargés de ces savoirs, qu’ils ne souhaiteraient plus assumer cet héritage, à leurs yeux obsolète et désuet. C’est admettre d’emblée que les enfants de milieux différents resteront soumis à des héritages culturels différents et, bientôt, répondront à des capacités intellectuelles différentes puisque l’école, loin de combler les inégalités, ne réussit qu’à les accroître.

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  • La révolution copernicienne de l'enseignement, par Jean-François Mattéi (II/V)

    Introduction

     

    « N’avons-nous donc pas loisir, Socrate ? »
    Platon, Théétète, 172 c



            Toutes les enquêtes du ministère de l’Éducation nationale depuis cinquante ans vont dans le même sens : l’école républicaine française ne joue plus le rôle formateur qu’elle avait autrefois et l’écart se creuse entre les meilleurs éléments, qui suivent la voie royale des Grandes Écoles, et la masse des élèves, bientôt des étudiants, qui échouent à maîtriser les connaissances fondamentales avant de connaître de nouveaux échecs dans la vie sociale.

            Prenons un exemple officiel. Le document du Haut Conseil de l’Évaluation de l’École, Éléments pour un diagnostic de l’École, devait constituer en 2003 la première étape d’un grand débat politique susceptible de réformer la loi d’orientation scolaire de 1989 (1). On sait qu’il n’en a rien été et que les tentatives de réforme des derniers ministres de l’Éducation nationale, qu’il s’agisse de François Bayrou, de Claude Allègre, de Jack Lang, de Luc Ferry, de François Fillon, de Gilles de Robien, ou, depuis mai 2007, de Xavier Darcos, se sont heurtées à de telles résistances syndicales et sociales qu’elles ont été retirées sans délai.

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