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Idées, débats... - Page 480

  • Réédition de La Politique de Pierre Boutang, l'analyse d'Axel Tisserand : le nationalisme comme éthique

    9782912833341.jpgEn rééditant La Politique, de Pierre Boutang, les éditions Les Provinciales ont rendu un service inappréciable à l’intelligence française en ces temps troublés où le souci politique même de l’homme — tel est le sous-titre de l’ouvrage — est remis en cause, notamment par ce monstre froid, l’Europe, qui veut, conformément au souhait saint-simonien, remplacer le gouvernement des hommes par l’administration des choses.  

    Or ce remplacement, en niant la dimension fondamentale du citoyen, fait de l’homme même une chose — un risque que prennent naturellement nos belles démocraties au nom d’un humanisme et d’un universalisme dont l’instrumentalisation trahit l’objectif affiché. Comme le remarquait déjà le jeune Boutang — le livre est paru en 1948 —, «  l’humanisme éternel, auquel se réfèrent les plus honnêtes des “moralistes” comme Albert Camus, n’a d’autre tort que de rejeter la politique, au lieu de l’assumer et de la transformer. » Aujourd’hui nos moralistes ne sont plus honnêtes : leur cynisme technocratique leur sert d’éthique.

    Car ce livre se veut avant tout une réflexion sur la nature politique de l’homme, que le philosophe découvre dans la figure du père, une figure que la révolution attaquera dans celle du Roi, avant que notre époque contemporaine, brouillant les repères fondamentaux de la famille elle-même, ne l’attaque plus radicalement encore en s’en prenant à l’enfant lui-même, légalement devenu objet d’un désir indéfini, voire monstrueux, en même temps que le citoyen se voit dépouillé de toute réalité. « [L’autorité], où l’enfant la découvrirait-il sinon dans son père [...] A l’origine, l’idée du père (et elle seule) donne son sens et sa valeur vivante aux interdictions [...] La réflexion politique ne pouvait alors me trouver désarmé. [...] Qu’y avait-il dans l’enseignement officiel d’une démocratie, dont la fonction première eût dû être de former des citoyens, qui permît vraiment de choisir ? Mais la politique ne pouvait justement être pour moi affaire d’opinion ni de préférence. Une idée était venue mesurer toutes les autres. La métaphysique même, où je m’élançais joyeusement à l’entrée de la classe de philosophie, ne pouvait déterminer la politique : c’est, au contraire, la politique, pour autant qu’elle prolongeait ma réflexion sur le rapport au père, sur cette situation idéale et non-choisie, qui avait mesuré, limité, la métaphysique naturelle [...] Le nationalisme, dont je trouvais les lignes claires, dessinées dans l’œuvre de Charles Maurras, ne m’était pas une doctrine à laquelle je dusse adhérer de volonté : il était une éthique, une manière d’agir exprimant mon rapport à une communauté de naissance que je n’avais pas choisie, pas plus que je n’avais choisi mon père. »

    C’est sur cette figure, trois fois fondatrice — comme Créateur, père et Roi —, que dès lors Boutang fait reposer le paradoxe constitutif du souci politique de l’homme, qui « se trouve à la jonction de l’universalité et de la singularité empirique : l’homme naît dans une communauté qu’il n’a pas choisie. Cet événement contingent et relatif constitue pour lui un engagement nécessaire et absolu, [...] un absolu que consacre l’Eglise lorsqu’elle commande de rendre à César ce qui est à César. »

    Ecrit en un temps où se disputaient deux matérialismes dont Boutang récusait la fausse querelle — le marxisme et le libéralisme : le second est encore vivace ! —, ce livre majeur, comme le note Michaël Bar-Zvi dans sa postface, « nous raconte, comme dans un récit, ce que peut et doit être la politique dans la vie d’un homme, de sa naissance à sa mort ». Oui, plus encore qu’un traité, ce livre est un récit, qui fait sa part à la légitimité de l’être politique de l’homme non pas comme identité close, qu’il est toujours possible de travestir — c’est le mensonge démocratique au semble-citoyen des Etats modernes — mais comme totalité vivante et paradoxale, engagée dans l’histoire, une histoire où chacun doit faire son salut sans que celui-ci s’y réduise (c’est le mensonge du marxisme : quant au libéralisme, c’est l’idée même de salut qu’il récuse). Car c’est par l’histoire que «  l’homme n’est pas “jeté dans le monde” mais qu’il s’y reconnaît, y retrouve son sens par le soin qu’il accorde aux jardins, aux saisons et aux cités mortelles. »

    Ou quand la politique devient souci existentiel.

    Axel Tisserand

    L’AF 2890

    Pierre Boutang, La Politique, la politique considérée comme souci, avec une postface de Michaël Bar-Zvi, Les Provinciales, 2014, 160 pages, 15 euros. En vente à LA LIBRAIRIE DE FLORE

     

  • C'est aujourd'hui : notre second site, lafautearousseau, grands auteurs ou acteurs de l'Histoire

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    Comme nous l'avons annoncé le 17 juillet dernier, nous inaugurons aujourd'hui le nouveau site Lafautearousseau grands auteurs ou acteurs de l'Histoire.

    En effet, depuis un peu plus d'un mois, nous avons pris l'initiative de mettre en ligne, chaque semaine, ordinairement le vendredi, une courte réflexion, en prose ou parfois, aussi, en vers, de grands auteurs ou acteurs de l'Histoire, réfléchissant sur notre temps, s'inquiétant de l'avenir, analysant le passé et le présent ou rappelant une vérité de tous les temps.

    Nous avons souhaité que ces textes ne soient pas empruntés aux auteurs que nous citons le plus souvent, dont nous pouvons dire, au sens de Georges Steiner, qu'ils sont nos maîtres. Sauf exception, vous n'y trouverez donc pas de textes de Maurras, Bainville, Daudet ou Thibon, si souvent présents dans nos écrits et dans nos pensées. 

    Nous nous réfèrerons plutôt à d'autres influences, d'autres grandes figures, françaises ou non, proches de nous ou pas, qui sur une question importante déterminée, pensent ou ont pensé comme nous, élargissent notre horizon et nous enrichissent. Et comme nous n'avons pas voulu qu'au fil des mois, ces notes s'enfouissent et se perdent dans les fonds d'archives de lafautearousseau quotidien, nous les regroupons dans ce second site, en lien avec ce blog. Vous pourrez toujours les consulter, y réfléchir, les utiliser.

    L'ouverture de ce nouveau site ? C'est aujourd'hui. Vous pourrez désormais y accéder en cliquant sur l'icône qui le figure (colonne de gauche, partie haute) et sa lettre de diffusion sera adressée tous les deux jours aux abonnés, en alternance avec celle de Lafautearousseau quotidien. Les deux blogs sont en lien et synergie; vous pourrez très simplement passer de l'un à l'autre. Bonne lecture ! 

     

  • C'est avec peine que nous apprenons le décès d'Hervé Bainville, fils de Jacques Bainville

    hervé bainville.jpgMme Hervé Bainville, née Vera Simoes, son épouse,
    M. et Mme Jacques Bainville, M. Charles-Henry Bainville et Mlle Marie-Josée de Guerre, ses enfants, M. et Mme Brent Kelsey, M. et Mme Nicolas Verlé, M. et Mme Lionel de Posson, ses petits-enfants, Maxfield, Eloïse, Marc, Achille et Julien, ses arrière-petits-enfants,
    ont la tristesse de faire part du rappel à Dieu de
    M. Hervé BAINVILLE
    à Rio de Janeiro, le 17 juin 2014, dans sa 93 e année.
    La cérémonie religieuse et l'inhumation ont eu lieu à Rio de Janeiro.

    Lafautearousseau, où le souvenir de Jacques Bainville est si souvent évoqué, exprime à Madame Hervé Bainville, ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, ses condoléances attristées.

     

  • Quand Patrick Cohen, Bernard Guetta et Thomas Legrand sont en vacances, un été avec Baudelaire, sur France Inter : ce qu'il pense de l'idée de progrès

      

    par Antoine Compagnon, du lundi au vendredi à 7h55 

    l'émission du vendredi 18 juillet 2014

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    L'idée de progrès 

    Bouton de lecture     (ré)écouter cette émission

    disponible jusqu’au 12/04/2017 07h54 

    Baudelaire n'a pas aimé son époque, caractérisée à ses yeux par la croyance dans le progrès, technique, social, moral, artistique.

    « Il est encore une erreur fort à la mode, de laquelle je veux me garder comme de l’enfer. — Je veux parler de l’idée du progrès. Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la Nature ou de la Divinité, cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance ; la liberté s’évanouit, le châtiment disparaît. Qui veut y voir clair dans l’histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide. Cette idée grotesque, qui a fleuri sur le terrain pourri de la fatuité moderne, a déchargé chacun de son devoir, délivré toute âme de sa responsabilité, dégagé la volonté de tous les liens que lui imposait l’amour du beau : et les races amoindries, si cette navrante folie dure longtemps, s’endormiront sur l’oreiller de la fatalité dans le sommeil radoteur de la décrépitude. Cette infatuation est le diagnostic d’une décadence déjà trop visible. » (II, 580)

     

    Baudelaire lance cette diatribe contre l’idéologie du progrès à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, grande fête organisée par le régime impérial pour célébrer sa modernité, quelques années après l’Exposition de Londres, qui avait inauguré cette mode en 1851. Il forge d’ironiques alliances de termes pour saisir le progrès dans sa contradiction, « lanterne moderne » et « fanal obscur », c’est-à-dire lanterne peu magique et qui « jette des ténèbres ». 

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  • Tsargrad ? Le Puy du Fou s'exporte au pays des tsars, Hélène Carrère d'Encausse répond aux questions du Figaro

    puydufou.jpgLe parc d'attractions vendéen vient de signer un accord avec un investisseur russe pour décliner son modèle. Stargrad doit ouvrir en 2017, près de Moscou.  

     

    Les Russes sont en train de redécouvrir leur histoire et leur passé

    Historienne spécialiste de la Russie, Hélène Carrère d'Encausse*, élue à l'Académie française en 1990, a publié de très nombreux ouvrages, dont Les Romanov, crimes et châtiments, aux Éditions Fayard {20x3). 

    Que pourrait-on présenter et représenter dans ce futur Tsargrad ?

    Ce parc d'attractions historiques est une idée géniale. L’histoire russe possède tous les ingrédients pour faire des grands spectacles destinés à un large public. Il y a Ivan le Terrible, bien entendu, ses excès, sa folie, l’épopée des Romanov, avec leur part de grandeur, mais aussi de cruauté, On peut montrer l'Église orthodoxe fastueuse, puissante et proche du pouvoir. Le passé russe recèle des récits d'imposteurs qui sont formidables à raconter. Nulle part ailleurs, on trouve une histoire aussi éclatante, qui a des répercussions bien au-delà du pays. Elle ne s'arrête d’ailleurs jamais. En récupérant la Crimée, les Russes viennent d'en ouvrir une nouvelle page. 

    Comment, dans un pare destiné à un public familial, aborder le XXe siècle et l'ère soviétique ?

    C'est aux organisateurs de trouver une manière de le faire, par un biais ou un autre, Ils y semblent prêts. Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Sotchi, la Fédération de Russie n'avait pas effacé cette page d'histoire et l'avait évoquée. Comme biens d'autres épisodes. 

    Ce parc pourrait-il connaître un véritable engouement ?

    Les Russes sont en train d’opérer un immense retour vers le passé, lls redécouvrent l'histoire, leur histoire. Et ils en éprouvent désormais une certaine fierté. Je dirais même qu’ils sont devenus fous d'histoire. Ils ont opéré, il y a dix ans, une réflexion sur le contenu des manuels scolaires et la manière d'enseigner cette discipline, En France, on ne sait plus la transmettre, Là-bas, ils le font désormais vraiment, avec passion. Leurs manuels ressemblent à ceux de Malet et Isaac qu’on étudiait autrefois. Donc, si ce parc est bien conçu et bien pensé, et s'ils réussissent à écrire une fresque à la Tolstoï, je suis sûre que cela aura un écho formidable auprès du public. Au passage, cela ne m’étonne pas que les Russes se soient tournés vers le Puy du Fou, situé sur une terre particulière, pour les aider à monter ce projet. Alexandre Soljenitsyne avait déjà glorifié les guerres de Vendée.

     

    * Secrétaire perpétuelle de l'Académie française

     

  • Qui sont ces aveugles, cette Cité de somnambules, selon Goya et Baudelaire ? Et que Jean-François Mattéi a évoqués dans Le Regard vide ?

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    Eau-forte de Goya, No saben el camino

     

    Les aveugles

    Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux !
    Pareils aux mannequins, vaguement ridicules ;
    Terribles, singuliers comme les somnambules,
    Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.

    Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
    Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
    Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés
    Pencher rêveusement leur tête appesantie.

    Ils traversent ainsi le noir illimité,
    Ce frère du silence éternel. Ô cité !
    Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,

    Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
    Vois, je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
    Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?

     

    Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal 

     

  • La langue française est le service public de la liberté d’expression et de la liberté de penser. Pourquoi l’exclure de plus en plus de la cité ?

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    Communiqué    

    Notre association, l’Asselaf (Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française) souhaite vous faire connaître, si ce n’était pas déjà le cas, la revue Lettre(s) qu’elle édite.

    Cette revue pose sans complaisance la question du maintien, y compris en France même, d’un français de qualité comme langue de la cité et alerte les francophones pour que des « élites » mondialisées n’abandonnent pas, au profit de l’anglo-américain, la langue française, qui est notre premier lien social et la seule voie d’accès au débat public dans notre pays et dans les pays francophones.

    Voici donc en fichier joint quelques précédents numéros afin que vous puissiez faire connaissance avec nous et, si le coeur vous en dit, relayer notre action.

    Nous espérons que vous trouverez plaisir et intérêt à être de nos lecteurs et amis. 

    Philippe Loubière
    rédacteur en chef de Lettre(s)
    22, rue François-Miron, 75004 Paris
    asselaf@asselaf.fr  -  www.asselaf.fr
     

    Lettres_46.pdf  -  Lettres_47.pdf

    Lettres_48.pdf  -  Lettres_49.pdf

  • Jean Sévillia présente le "Revenir à la Nation", de Jean-Louis Harouel...

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    (source : Le Figaro magazine du 2 mai 2014) 

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    166 pages, 15 euros

    Les Européens sont victimes d'un déni de nation. Alors que le modèle de l'État-nation est dominant dans le monde, les peuples européens sont sommés d'y renoncer pour se dissoudre dans l'universel.

    Chaque groupe humain a besoin d'un cadre correspondant à son identité, et dons la forme la plus adéquate est aujourd'hui l'État-nation.

    Jugée normale pour les États-Unis, la Chine ou l’Inde, la fierté nationale est interdite à la France. Celle-ci, reniant son histoire et sa culture, devient un insipide Hexagoland à la dérive, noyé dans une calamiteuse Union européenne qui n’aime pas les Européens et ne veut pour identité collective qu’une ouverture inconditionnelle à l’autre.

    L’exemple de petites nations fières de leur particularisme et résolues à le préserver, comme Israël ou la Suisse, montre que, pour un pays, mieux vaut être seul et déterminé plutôt que mêlé à un groupe confus et tyrannique qui le fait mourir à petit feu.

    Le salut de l’Europe passe par la réintroduction d’un nécessaire et légitime particularisme national. Il faut faire revivre les peuples d’Europe, en recentrant l’État sur la nation.

  • Rions un peu : La dictée de Raymond Devos...

    Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement : par exemple le verbe « ouïr ».

    Le verbe ouïr au présent, ça fait j’ois …

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  • Michel Mohrt toujours vivant, par Hilaire de Crémiers

     Le 16 mars dernier, nous avons présenté le livre d'Yves Loisel, Michel Mohrt, portrait,  dans notre note "Vient de paraître : Michel Mohrt - Portrait, par Yves Loisel"

    michel mohrt.jpg

    Editions Coop Breizh, 160 pages, 15 euros

    La Nouvelle Revue universelle lui avait déjà rendu hommage : son directeur, Hilaire de Crémiers, vient de nous faire parvenir, sur cet ouvrage, le billet suivant : 

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  • Diffusion du film "Le dictateur" sur France 2 et dénonciation du nazisme : quand Laurent Delahousse se "plante" complètement...

    delahousse.jpgFrance 2 a diffusé, hier soir, Le dictateur.

    A plusieurs reprises, dans les jours qui ont précédé, Laurent Delahousse (co-auteur avec Laurent Seksik du film inédit sur Chaplin, diffusé juste avant) est venu présenter ces deux films, insistant sur le fait qu' "en 1936, avant tout le monde, il (Chaplin, ndlr) perçoit les enjeux de la folie hitlérienne..."

    Laurent Delahousse est un bon journaliste, qui, habituellement, fait bien son travail. On nous permettra juste de dire que, sur ce point précis de la dénonciation du "danger, Hitler !", il est dans l'erreur (ou l'ignorance) la plus complète.

    Dès 1930, dans son Journal, Jacques Bainville dénonçait "l"énergumène" et "l'agitateur" et annonçait son antisémitisme;  et cela ne devait pas cesser : en 1935, il l'appelait "le monstre" et le Minotaure".

    Voici les textes (on pourra se reporter à  notre Album (174 photos) : Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.) et nous donnerons, demain, trois autres extraits du même Journal, datés des 9 et 26 novembre 1933, et du 5 janvier 1934, dans lesquels Bainville dénonce les persécutions antijuives et le racisme d'Hitler, splendidement et volontairement "ignorées" (!) par les dirigeant européens de l'époque, tous pays confondus... : alors, Laurent - et, sans rancune... - qui a perçu, avant tout le monde, les enjeux de la folie hitlérienne ?...

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  • En hommage à Jeanne d'Arc, en ce jour qui est le sien, l' "Avant dire" et l' "Avant partir" de "La grande clarté du Moyen-Âge", de Gustave Cohen...

    cohen.jpgGustave Cohen est un historien français, médiéviste, né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958

     En octobre 1912, il est nommé professeur au tout nouveau département de français de l'Université d'Amsterdam, mais en 1914, il quitte ses étudiants pour faire la guerre.

    À partir de la fin de la guerre, Cohen occupe des postes à l'Université de Strasbourg et à la Sorbonne. Il crée le groupe théâtral Les Théophiliens (nommé ainsi après la représentation du Miracle de Théophile de Rutebeuf en mai 1933, salle Louis Liard à la Sorbonne) dont René Clermont a été metteur en scène. C'est également en 1933 qu'il fonde, à Amsterdam, la Maison Descartes. À l'Institut français se trouve un buste pour honorer son fondateur.

    En exil aux États-Unis pendant la seconde Guerre Mondiale, époque durant laquelle il rédige et publie La grande clarté du Moyen-Âge, Cohen y fonde, avec l'historien de l'art Henri Focillon l'École libre des hautes études (New York) et il anime les entretiens de Pontigny à Mount Holyoke College.

    D'origine juive, il se convertit au catholicisme à 64 ans.

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  • (Communiqué) : A propos de "Cristeros"...

    (attention : ce mercredi 14 mai, à 20h40, KTO proposera un documentaire sur les Cristeros, qui s'annonce passionnant, intitulé Les pélerins de l'Epiphanie, ndlr...)

     

    cristeros affiche.jpgChers amis des Cristeros,

    Vos efforts ont porté leurs fruits et depuis mercredi, ce sont 16 nouvelles salles qui nous ouvrent leurs portes le 14 mai prochain !

    Ceux parmi vous qui habitent dans les agglomérations suivantes pourront donc aussi voir le film dès la semaine prochaine :
    Nantes, Rouen, Brest, Chartres, Arras, Thonon-les-Bains, Le Puy en Velay, Albi, Marseille, Beauvais, Dunkerque, Lorient, Quimper, Saint-Brieuc, Bressuire et le nord des Hauts-de Seine. Peut-être que lundi, nous aurons encore des surprises de dernières minutes.

    Si les 37 salles (en tout) programmées le 14 mai font de bons scores durant la semaine, non seulement certaines choisiront sans doute de garder le film à l’affiche une semaine de plus, mais surtout les dernières réticences que peuvent avoir certains exploitants dans les villes où le film n’est pas encore programmé seront levées. Beaucoup de choses vont donc se jouer la semaine prochaine au vu des résultats. Si le film passe près de chez vous, n’attendez pas pour aller le voir ; programmez votre sortie dès maintenant pour la semaine prochaine. C’est la seule manière d’être certain de le voir et de donner à d’autres villes la chance de le voir un jour.

    Un grand merci pour votre enthousiasme et votre mobilisation !

    PS : Nous vous signalons également une émission spéciale consacrée au film Cristeros sur KTO ce dimanche soir à 20h40. Cette émission de 52’ propose de découvrir l’histoire méconnue des Cristeros à l’aide d’extraits du film et de débattre sur la notion de guerre juste en compagnie de Jean-Yves Riou, directeur de la revue « Histoire du Christianisme », Frère Alain Richard, franciscain et fondateur des Cercles de silence et l’Abbé Christian Venard, aumônier militaire.
    Rediffusions : dim. 11/05 à 0h40, lun. 12/05 à 18h10, mar. 13/05 à 11h05, mer. 14/05 à 14h20, jeu. 15/05 à 7h50, ven. 16/05 à 9h30, sam. 17/05 à 16h, dim. 18/05 à 13h25.


    L’Equipe de Distribution de SAJE

  • Dans Le Figaro : Les Cristeros ou l’honneur de Dieu, par Jean Sévillia

     http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/05/02/03002-20140502ARTFIG00048-les-cristeros-ou-l-honneur-de-dieu.php

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  • (Communiqué) : Le site « iPhilo » : un site à visiter régulièrement...

    iphilo.jpg (Récemment, vous avez pu lire l'hommage de Philippe Granarolo à Jean-François Mattéi. Cet hommage a été publié dans le site "iPhilo", dont Philippe Granarolo nous a  demandé de signaler l'existence à ceux de nos lecteurs qui ne le connaitraient pas : nous le faisons, ici, bien volontiers...)

     

    Créé par des étudiants de Sciences-Po Paris, le site « iPhilo » s’est taillé en quelques années une belle réputation. Privilégiant la philosophie contemporaine et les questions de société, « iPhilo » publie plusieurs fois par semaine des articles consacrés à des événements récents (par exemple la disparition du philosophe Jean-François Mattei), à des débats occupant l’actualité (laïcité et communautarisme, le front républicain, la théorie du genre, le conflit ukrainien, etc.), à des présentations d’ouvrages (récente présentation du dernier livre de Philippe Granarolo « Nietzsche : cinq scénarios pour le futur »). Parmi les contributeurs réguliers, on retiendra Alexis Feertchak (étudiant à Sciences-Po Paris et fondateur du site), les philosophes Patrick Ghrenassia, Philippe Granarolo, Laurence Hansen-Love, Catherine Kintzler, Robert Redeker, et plus ponctuellement des auteurs plus médiatisés tels que Luc Ferry ou Jacques Attali.

    Les articles sont toujours lisibles par le grand public, et ne dépassent jamais 6000 signes : brièveté essentielle pour les individus pressés que nous sommes devenus. « iPhilo » a également créé une application pour Smartphone, qui permet de lire les contributions du site dans le métro ou en tout lieu, même quand on ne dispose pas d’un PC ou d’un ordinateur portable. Les contributions de « iPhilo » sont souvent reprises partiellement dans la presse, y compris à l’étranger, dans la presse québécoise en particulier.

    Un site qui mérite qu’on le suive régulièrement, et qui ne saurait laisser indifférent.

    http://iphilo.fr/