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Réunissant des personnalités venus d’horizons divers, le groupe de réflexions Mars a récemment publié plusieurs textes dans les colonnes de La Tribune, dont un pour affirmer que « l’investissement dans la défense rapporte plus que ce qu’il coûte« . Et, dans ce papier, il taille en pièce le « dogme du principe d’efficience », qualifié de « belle théorie dont la mise en œuvre se révèle, dans la violence de ses conséquences, incapable de faire face à un évènement inattendu, même quand les experts en prédisent la survenue probable. »
Vendredi dernier, le premier mai, on apprenait la mort, des suites de ses blessures, du brigadier Dmytro Martynyouk.
Ce lundi 4 mai, lors d’une opération visant un groupe armé terroriste au Mali, le 1re classe Kévin Clément du 1er REC, est mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission au sein de l’opération Barkhane.
"Profonde tristesse à l’annonce du décès du légionnaire de 1re classe Kévin Clément dans une action de combat ce matin au Mali. Toute l’Armée de Terre est aux côtés de sa famille et de ses camarades de la Légion étrangère et du 1er Régiment étranger de cavalerie qui paient un lourd tribut. La mission continue.” Général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de Terre.
Le brigadier Dmytro Martynyouk, né en Ukraine et âgé de 29 ans, a été blessé le 23 avril dernier au Mali lors d'une « opération contre les groupes armés terroristes », par l'explosion d'un engin explosif improvisé.
Il est mort des suites de ses blessures, vendredi, à l'hôpital militaire de Clamart.
La pandémie du coronavirus fait prendre conscience aux Français de la dépendance de leur pays dans de nombreux secteurs. La « mondialisation heureuse » n’était, jusqu’à présent, remise en question que pour des raisons de réchauffement climatique.
Depuis des années, les entreprises délocalisaient pour rester compétitives et maintenir leurs profits. Mais depuis quelques semaines, elles prennent conscience des risques d’une trop grande dépendance de l’étranger.
Dans la même logique, les Français, dits individualistes, pressent le gouvernement de donner des directives pour les rassurer, les protéger et anticiper les risques à venir. Ils découvrent que l’homme, seul, ne peut rien. La liberté individuelle ne peut exister qu’au sein d’une communauté organisée et puissante, c'est-à-dire soudée.
Politeia et le Cercle Jean Bodin sont ravis de vous présenter une nouvelle conférence portant l'état des forces militaires françaises en 2020.
Celle-ci vous est présentée par Thierry FORTIN, professeur à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, spécialiste des questions de défense, de sécurité et des relations internationales. Il dressera un état des lieux des forces militaires françaises, dans un contexte international tumultueux. Quid de l'OTAN, à l'heure où E. Macron évoque sa "mort cérébrale" ? Quid de l'engagement militaire français en Afrique, tandis que sa présence sur le sol sahélien semble remise en question par la population locale ? Quid de l'éventualité d'une nouvelle guerre conventionnelle majeure ?
Avant-hier soir, 24 février, la chaîne RMC Découverte a diffusé un excellent reportage sur cet excellent avion qu'est l'A400M. Quelques informations sur ce programme militaire majeur...
Le mercredi 4 décembre dernier, le Ministère des Armées a confirmé l'arrivée du 16ème AirbusA400M sur la base aérienne d'Orléans-Bricy : « Il s'agit du premier Atlas capable de parachuter une charge pesant 16 tonnes », a précisé le MinArm.
Cet AirbusA400M dispose également d'une capacité de ravitaillement en vol pour les avions de transport.
Cette capacité offre de nouvelles perspectives pour les armées notamment pour le déploiement de moyens lourds sur les théâtres d'opération.
En vol, en juin 2018, un Rafale B porteur du missile nucléaire ASMP-A (sous le ventre)
Intéressant reportage, bien qu'un peu court, sur France info, ce vendredi matin 7 février, vers 7h15. On y apprend, entre autres choses, que la force nucléaire coûte au contribuable français la somme de ... 70 euros par an !
On peut comparer cela aux dizaines de milliards (aux centaines ?... ) déversés et gaspillés en pure perte depuis des décennies dans de fumeux autant que dérisoires "plans banlieues" par tous les gouvernements successifs, de droite comme de gauche. De soi-disant "plans" consistant à changer les ascenseurs ou repeindre des cages d'escaliers dans ces zones pudiquement dites "de non-droit", où règne la seule loi de qui l'on sait, qui y impose les trafics et le genre de vie (!) que l'on sait...
Voilà l'occasion de redire notre position constante : il faut à la France un budget militaire annuel de 4% du PIB (hors salaires et pensions de retraites) : 1% pour chacune des trois armes, et 1% pour l'arme nucléaire...
Ce qui, rappelons-le, ne ferait que nous ramener au budget de... 1960 !
Il faut savoir ce que l'on veut : une France grande puissance, ou une France que le Système "efface"...
Afin de mieux "comprendre" l'article qui va suivre, lafautearousseau vous redonne ici quelques chiffres, concernant "l'effort de défense" français sur une durée de soixante ans, soit à partir de de Gaulle et des années 60; vous verrez très clairement que le budget de notre Défense est en déclin depuis ces soixante ans, la part de la richesse nationale consacrée a nos Armées par le Système - qui en a l'habitude - n'ayant cessé de cuter depuis les débuts de la Vème République...
Dans le monde dangereux qui est le nôtre (et, du reste, le monde a toujours été dangereux...) la plupart des pays consacrent des sommes énormes à leur armement/réarmement (Chine, USA...); et nous resterions comme d'autres, et comme souvent par le passé, à cause du Système, en dehors de ce mouvement d'armement/réarmement ?
Ce serait, comme par le passé, un aveuglement suicidaire : et, là, on ne peut pas dire que l'Histoire ne nous ait pas prévenus : Caveant consules !
lafautearousseau, dès sa création, a choisi de demander un budget militaire à 4% du PIB : 1% pour chacune des trois Armes, et 1% pour l'arme nucléaire.
Car il ne faut jamais oublier que dépenser pour nos Armées, c'est nous enrichir; c'est faire un bon placement, intelligent et utile; c'est nous acheter à nous-mêmes, et faire travailler nos ingénieurs, donc entretenir et développer leurs compétences, eux qui nous donneront demain des outils encore plus magnifiques que ceux qu'ils nous ont donné hier...
On se souvient qu’après la mort au combat de 13 de nos soldats, au cours d’une traque de jihadistes, menée de nuit le 26 novembre au Mali, le doute avait gagné l’opinion quant au bien-fondé de cette mission lointaine. Nos soldats étaient-ils morts pour la France ou morts pour rien ?
Des interrogations légitimes de la part du peuple français, qui avaient conduit le pouvoir et l’état-major à mener une réflexion sur les conditions d’engagement de nos forces au Sahel, l’opération Barkhane semblant s’enliser et devenant de plus en plus éprouvante pour nos armées.
Un sondage édifiant vient d’être publié au Mali : 82% des Maliens ont une opinion défavorable de la France, 77% pensent qu’elle n’y défend militairement que ses intérêts, 62,1% considèrent que Barkhane doit quitter immédiatement le Mali et 73% estiment que la France est complice des jihadistes…
Ce sondage confirme l’ampleur du sentiment anti Français largement affirmé le 10 février 2019 à Bamako, quand, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko déclara : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays ».
« Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond… »
C’est le capitaine Clément Frison-Roche, l’un des treize militaires décédés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, qui en écrivant ce poème, nous livre la leçon de son sacrifice et nous implore de la méditer. Âgé de 28 ans, marié et père d’un enfant, n’est-il pas un bel exemple de don total à une cause supérieure ? En l’espèce, celle de la France, celle aussi de sa mission dans le monde au service de la paix. La paix dans une Afrique sahélienne gravement menacée par le terrorisme islamique. Il est vrai, par ailleurs, qu’un certain climat moral ne se prête guère à l’estime du don de soi, alors qu’il n’est question que de développement personnel et plus généralement de culture de l’individualisme. Le pacifisme intégral demeure une tentation, à l’instar de la mentalité des Grünen dans l’Allemagne des années 80 qui proclamaient : « Plutôt rouges que morts. »
L’émouvante cérémonie qui a eu lieu, hier après-midi, dans la cour de l’hôtel des Invalides, a rassemblé toute la nation en un rare moment d’unanimité nationale. Comment pourrait-il en être autrement ? Qui pourrait ne pas participer à ce sentiment de gratitude collective à l’égard de treize jeunes hommes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la nation. Pourtant, nous assisterons bientôt à une grève nationale qui s’annonce de très grande ampleur et risque de rompre très vite cette impression d’unité du pays, d’autant que le mouvement pourrait se prolonger sans qu’on sache ce qui pourrait mettre fin à un mécontentement très partagé.