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AU SOMMAIREPage 1 – ExploitésPage 2 – Défense : consolider le déclassement ?Page 3 – Fausses promesses sur fond de casseroles. – L'Écho du net.Page 4 – De l'intermittence d'une politique linguistique. – Brèves sociales.Page 5 – Progrès de l'intelligence artificielle.Page 6 – La Géorgie dans le collimateur de la Russie. – Voix étrangères. – Les Faits marquants.Page 7 – Le droit d'Israël.Pages 8 à 10 – Jacques Julliard : présence de Georges Sorel.Page 11 – Jacques Maritain en son temps.Page 12 – Les catholiques et les droites.Page 13 – Les Trois Mousquetaires. – Paris Police 1900. – À la belle étoile.Page 14 – Hubert de Lagarde (II) - F.F.I.Page 15 – Brèves royales : Finlande.Page 15 – 1er Mai. – Mercredis de la NAR.Page 16 – Éditorial : L'impossible apaisement
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Éphéméride du 27 avril
2005 : Premier vol pour l'Airbus A380
1404 : Mort de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne
Quatrième fils de Jean II le Bon et de Bonne d’Armagnac, frère de Charles V, Roi de France, Philippe s’illustra à la bataille de Poitiers (19 septembre 1356) en combattant aux côtés de son père assailli par les Anglais, restant dans l'Histoire pour son célèbre : "Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche !".
Philippe le Hardi fut un prince extrêmement intelligent, doublé d’un très bon chef de guerre, robuste et courageux au combat, comme en témoigne son surnom.
Jean Froissart disait de lui qu’il "voyait loin".
Christine de Pizan louait son "souverain sens et conseil".
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Oui, il va falloir un "plan Marshall" pour les classes moyennes, assassinées par ce Système qui détruit tout, démolit tout, casse tout... et ce "tout" c'est, tout simplement : la France !
"Plus notre société se proclame inclusive, plus sa partie centrale a l’impression d’en être exclue". C’est l’édito politique de Vincent Trémolet de Villers sur Europe1...
(vidéo 3'33)
https://twitter.com/vtremolet/status/1650752786701664256?s=20
Les Français cherchent un grand dessein national ?
Il est introuvable depuis cinquante ans ?
Alors, nous, révolutionnaires royalistes, leur proposons l'alter-révolution : la révolution (royale) de cette révolution (idéologique) qui nous a donné ce monstrueux Système, qui nous tue...
Et, non pas la "restauration" mais la "ré-instauration" de cette Royauté qui a fait la France, et qui en avait fait la première puissance du monde, au moment où éclata, justement, cette funeste et mortifère révolution de 89, qui nous tue aujourd'hui, comme tout le monde le voit bien, mais sans remonter à la source, à la cause du mal...
"Pour des Renaissances, il est encore de la foi..." (Jacques Bainville)
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LES CASSEROLES DE DON QUICHOTTE, par Guy Adain
Don Quichotte, le vrai, dans sa folie, affrontait des moulins à vent !Le nôtre veut combattre des moulins à légumes et des casseroles ! On a les moulins qu’on peut !Un préfet interdit les casseroles !!!Et la guerre s’intensifie, les casseroles seront réduites au silence et ne chanterons plus !Mieux encore, les séides de « Renaissance » sont appelés à la rescousse par « Le Jeune de la Colline »… Il faut faire taire le concert des casseroles qui ne joue que Le Chant du Départ…Drôle de République quand même, capable de dégainer et tirer à la 12,7…ou au 49,3, pour se faire entendre par delà le gazouillis des casseroles !Mais que dit donc ce chant séditieux des casseroles ?…Ah ça ira, ça ira, ça ira…Ou plutôt ça n’ira pas jusqu’à 64 printemps !…Pas de bassine à Sainte-Soline !…Pas d’autoroute A69 !…Occupons-nous de Mayotte !Et bien d’autres choses encore… -
Solidarité Kosovo ! ZVONKO PAVLICIC : LA PEINTURE COMME REMPART DU PATRIMOINE SACRÉ
Site officiel : Solidarité Kosovo
lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :
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Éphéméride du 26 avril
1248 : Consécration de la Sainte-Chapelle
Il a fallu six ans pour réaliser cette construction, ordonnée par Saint Louis afin d'abriter la Couronne d'épines et les autres reliques de la Passion du Christ, rachetées par lui à l'empereur de Byzance, Baudoin II.
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Mélenchon a encore frappé !
Le grand-prêtre des "revenants de la section des piques" de 1793 vient encore de proférer une de ses insanités, qui sont à ranger du coté de son ignoble "La Police tue !"
À propos des jeunes Français qui veulent devenir réservistes (de la Police ou de la Gendarmerie) il ose écrire :
"Le coup d'état permanent.... La macronie organise ses projets de répression. Quels besoins justifient ces recrutements hasardeux ? Les manifestations ? Ces volontaires porteront une arme. Leur formation dure deux fois quinze jours."
Le "pan sur le bec", très largement mérité, n'a pas tardé : il est venu de Officiers et Commissaires de Police :
"Un besoin de sécurité de nos concitoyens peut-être monsieur Melenchon ? La réserve opérationnelle existe depuis très longtemps dans la gendarmerie. Cette mesure assure plus de transparence à notre institution et permet de rapprocher la police de la population." -
Au Cinéma : Dalva, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Dalva, un film belge d’Emmanuelle Nicot, avec Zelda Samson (Dalva, une petite fille de 12 ans), Jean-Louis Coulloc’h (Jacques, son père), Sandrine (Marina, sa mère), Alexis Manetti (Jayde, l’éducateur en foyer).
C’est un véritable soupir de soulagement que poussa mon épouse à la dernière image de ce qu’elle juge comme un « bon film », et peut-être n’a-t-elle pas tort au vu des récompenses nombreuses qui lui sont attribuées dans divers festivals.
Je ne partage pas cet enthousiasme en regard des photos très souvent trop sombres, et des dialogues mal articulés prononcés à voix basse. Certes le sujet de cette fille en préadolescence qui se prend pour une femme se prêtait à une atmosphère lugubre. Je ne suis pourtant pas convaincu par la mise en scène qui raconte la fin de l’histoire en se contentant de faire allusion à ce qui s’est passé avant. Suggérer permet trop souvent d’éviter de raconter l’envers du décor, jeter un voile sur ce qui n’est pas réaliste. Comment cette enfant a-t-elle pu vivre aussi longtemps en dehors des contraintes quotidiennes et loin des yeux de la société qui l’entoure ? Précisément comment n’a-t-elle jamais eu l’occasion de jeter un regard sur son environnement, en s’enfermant dans son placard comme sur une île déserte ?
Je suis simpliste et j’ai besoin de voir les points sur le i pour croire en la faisabilité de la chose ; je n’ai pas l’imagination suffisante pour imaginer l’inimaginable.
En outre Dalva est victime de deux crimes, dont le premier – le départ de sa mère – est évacué comme de rien… et pourtant ceux-ci ne font-ils pas d’abord le procès de notre époque qui promeut la séparation facile et laisse les enfants se perdre dans des familles décomposées ?
Malheureusement, je ne vois même pas qu’Emmanuelle Nicot veuille le « suggérer ».J’en suis désolé devant les thuriféraires, son « coup d’essai » - puisqu’il s’agit d’un « premier long-métrage » - n’est pas un « coup de maître ».
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Éphéméride du 25 avril
1792 : la guillotine employée pour la première fois... (illustration : Le dialogue des carmélites, d'après Georges Bernanos)
1214 : Naissance du futur Louis IX (Saint Louis)
Il naît à Poissy, où il sera baptisé, et signait volontiers, pour cette raison, Louis de Poissy.
Les fonts baptismaux de Poissy, où fut baptisé Saint Louis
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable maison capétienne règne de père en fils) :
"...En 1236, Louis IX est majeur. Il vient d'épouser Marguerite de Provence. Mariage politique qui prépare la réunion d'une autre province. Mais les époux ont d'étranges affinités. Leurs sentiments sont les mêmes. Le saint roi a près de lui une véritable sainte. Quel est ce règne étonnant qui s'ouvre ? Oh ! si le phénomène est d'une incomparable beauté, s'il est unique dans l'histoire, il n'échappe pourtant pas à une sorte de règle. Le règne de saint Louis succède à ce qu'on pourrait appeler, en forçant un peu les mots, le rationalisme du temps de Philippe Auguste. C'est une réaction. La royauté capétienne a déjà vu Robert le Pieux succéder à Hugues. Saint Louis représente un retour à l'idée du prêtre-roi. Il est en harmonie avec son temps, celui de saint Thomas d'Aquin, marqué par un renouveau de foi chrétienne. Toutes proportions gardées, c'est ainsi qu'après les encyclopédistes, le début du dix-neuvième siècle verra le Génie du christianisme et une renaissance religieuse.
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Le 13 avril, un scooter monté par trois mineurs, âgés de 17, 14 et 13 ans, dont l’un ne portait pas de casque, a "refusé d'obtempérer" (c'est la mode, maintenant...) : trois infractions en même temps !
Poursuivi par une voiture de police, il a fini par chuter.
Évidemment, "on" s'en prend à la police !
Évidemment deux enquêtes ont été ouvertes, dont une à l’IGPN !
Évidemment, les trois policiers qui ont fait leur tavail sont accusés, mis en garde à vue, le chauffeur suspendu !
CE SYSTÈME POURRI EST EN PLEINE "RÉVOLUTION", AU SENS PREMIER DU TERME :
DÉFENDRE LES DELINQUANTS,
AU LIEU DE SOUTENIR CEUX QUI MAINTIENNENT
(OU ESSAYENT DE MAINTENIR)
NOS RUES SÛRES ET SANS DANGERS POUR LES CITOYENS...
CONCLUE QUI VOUDRA !
En attendant, entièrement d'accord avec Police & Réalités
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Grandes "Une" de L'Action française : 13 juillet 1926, Maurras, visionnaire et prophétique, réagit à l'inauguration de la Grande mosquée de Paris...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Mardi 13 Juillet 1926 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7627391
Maurras, Bainville, Daudet et Pujo la remplissent presqu'entièrement, laissant juste deux "bas de colonne" (la deuxième et la sixième) à la réception de Primo de Rivera - chaleureusement salué par le journal (2ème colonne) et au compte-rendu de "la réunion triomphale de Nîmes" (6ème colonne), qui réunit 40.000 personnes autour de Léon Daudet...
• l'article de Daudet, justement ("Le silence de Lannes"), est à "sa" place : colonne de gauche (et, ici, première moitié supérieure de la deuxième colonne).
Il est consacré aux suites de l'assassinat de son fils Philippe par une collusion entre les anarchistes et la police politique du Régime et à la poursuite de l'enquête...
• l'article de Bainville (qui signe toujours, modestement, "J.B.") est lui
aussi a "sa" place : sixième colonne, en haut. Intitulé "L'éclipse", il est économique : Bainville s'y inquiète de "la faiblesse de notre monnaie" et de "notre devise dépréciée", ce qui "entraîne des conséquences qu'il était facile de prévoir"; avec un mark à huit francs, Bainville s'inquiète de cette Allemagne qui se relève si bien et si vite de sa défaite de 18, c'est-à-dire d'il y a huit ans à peine !...
• l'article de Pujo ("La jaunisse") est consacré à Georges Valois : hélas, la rupture est consommée avec lui, et, considéré avec le recul du temps, c'est un épisode qui fut bien triste pour notre mouvement...
• Enfin, et c'est ce qui nous intéresse ici, Maurras consacre le court deuxième paragraphe de sa "Politique" (toujours en plein milieu de la "Une" : 3ème, 4ème et début de la cinquième colonne ), intitulé sobrement "La Mosquée", à l'inauguration de la Grande mosquée de Paris.
Voici, d'abord, le paragraphe 2 dans son entier :
Comme on le voit dès les premières lignes, Maurras s'y montre, d'emblée, plein d'estime envers "ces majestueux enfants du désert" et, dit-il en fin du premier paragraphe "Notre Garde républicaine elle-même, si bien casquée, guêtrée et culottée soit-elle, cède, il me semble, à la splendeur diaprée de nos hôtes orientaux."
Mais...
Oui : Maurras, visionnaire et prophétique... Notre actualité ne nous le montre que trop, aujourd'hui !
Un siècle après que ce court texte ait été rédigé, il apparaît clairement que Maurras avait vu juste, et que son pressentiment n'était que trop fondé : aujourd'hui, les termes d' "invasion/acculturation" semblent plus appropriés pour parler de la situation que celui de "colonisés" !
Enfin, en annexe du sujet, si l'on peut dire, rien à rajouter, rien à retrancher dans ce court billet que nous avons publié ici-même le 7 avril 2017, presque cent ans après le texte de Maurras :
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Pour lire les articles...
En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...
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Dans notre Éphéméride de ce jour : Bainville dénonce ces anglo-saxons qui ont toujours "joué" contre la France...
1920 : Parution de "Les conséquences économiques et politiques de la paix", de Jacques Bainville; ou : Bainville contre Keynes...
On pourrait tout aussi bien dire : Bainville "contre" Keynes, au sens où les sportifs emploient le terme de "contrer" l'attaque d'un adversaire, et de l'empêcher...
Ce cri de colère - politique... - de Bainville répond en effet pour ainsi dire du tac au tac à un scandaleux ouvrage - se voulant purement économique - de Keynes, qui, prenait ouvertement parti pour un traitement amical envers l'Allemagne :
Keynes expliquait (!) qu'il fallait non pas dissoudre l'Empire allemand (qui n'avait que 48 ans d'existe
nce...), comme le réclamaient les royalistes français (et aussi tous les patriotes et les "lucides"...) mais au contraire intégrer la nouvelle Allemagne (!) dans l'économie européenne, pour renforcer celle-ci et, croyait-on, préserver l'Allemagne de ses vieux démons, en la rendant "démocratique" : "Les Princes des nuées", tel est le titre d'un livre de Maurras, qui s'applique directement à de telles croyances niaises mais mortifères, comme l'Histoire allait très vite le montrer...
Les théories fumeuses de Keynes - mais aussi d'un grand nombre d'anglo-saxons, notamment le malfaisant président des État-Unis, Woodrow Wilson - allaient directement contre les intérêts vitaux du peuple français, et son livre était à ce titre malfaisant au dernier degré. D'où la réponse immédiate, énergique et d'une fureur contenue de Jacques Bainville...
Dans notre Album Maîtres et témoins... (II) : Jacques Bainville voir les deux photos consacrées à ce débat : "Les conséquences politiques de la paix (1) et " "Les conséquences politiques de la paix (2)"
Et, sur l'action néfaste elle aussi du président des États-Unis Woodrow Wilson, voir l'Éphéméride du 3 février...
Ce n'est pas la première fois que les deux textes sont publiés côte à côte. Cependant, à quatre-vingts ans de distance, l'Histoire a parlé, elle a montré qui avait raison...
Le texte de Bainville parle très peu d’économie. Or le point de vue économique intéressait au premier chef l’opinion britannique ou américaine. En France en revanche, "Les Conséquences politiques de la paix" passa pour ce qu’il est : un chef d’œuvre de l’analyse géopolitique.
L’auteur y montre en particulier qu’en démantelant l’Autriche-Hongrie sans démanteler de manière similaire l’Empire allemand, les négociateurs de la Conférence de Paris ont détruit, au centre de l’Europe, les conditions de l’équilibre européen. Il décrit, en 1920, avec une précision étourdissante, la manière dont une Allemagne révisionniste s’y prendra pour reconstituer sa puissance : annexion de l’Autriche; conquête de la Pologne; éclatement de la Tchécoslovaquie.
Il n’y manque rien, même pas la durée de vie de l’ordre de Versailles : une vingtaine d’années...
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Éphéméride du 24 avril
Aigues Mortes aujourd'hui
1254 : Retour de Louis IX en France
Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France, après six ans d'absence : c'est la fin de la Septième Croisade.
Le roi s'était embarqué à Aigues Mortes (ci dessus) en 1249.
Après de sérieux revers militaires (il fut même fait prisonnier, et ne dut sa libération qu'à la forte rançon payée par l'Ordre du Temple, voir l'Éphéméride du 11 février), le roi désira rester plusieurs années en Terre Sainte afin de consolider les États latins d'Orient, mais il fut contraint de retourner en France par le décès de sa mère, Blanche de Castille.
On a dans ce seul fait la démonstration que la royauté française faisait toute leur part aux femmes : dès le XIIIème siècle, elle donna - lorsque la nécessité l'imposait - tout le pouvoir politique, sur la totalité du territoire national, à six femmes, dont quatre étaient étrangères !
Et, parmi ces six femmes, le cas de Blanche de Castille fut unique, puisqu'elle exerça deux fois la régence :
• au début du règne de son fils, à cause de la minorité de celui-ci,
• et en août 1248, jusqu'à sa mort en 1252, afin de lui permettre d'aller en Terre Sainte.
On parle beaucoup aujourd'hui, et on abuse des mots de féminisme, non sexisme, non discrimination, ouverture et autres, sans parler, bien sûr, du prétendu anti-racisme, promu valeur suprême et horizon indépassable de la tartufferie et de l'hypocrisie de la République idéologique... : la royauté, elle, parlait moins, mais montrait d'une façon tout à fait concrète son vrai visage, d'ouverture et de progrès, n'en déplaise aux mensonges officiels et eux travestissements d'une désinformation aussi haineuse que sectaire.
Le roi rembarqua à Tyr (ci dessous), dans le sud du Liban.
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "Saint Louis et le Liban"
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...
Aujourd'hui, c'est la Saint Georges !
Selon une reprise médiévale des mythes grecs et du combat de l'archange saint Michel contre la bête de l'Apocalypse, saint Georges aurait terrassé un dragon en Libye pour délivrer une malheureuse princesse.
Plus qu'une légende, il s'agit d'une allégorie du combat contre le paganisme et les forces du Mal.
En Gaule, très rapidement, plus de mille localités et de quatre vingts églises se placèrent sous son vocable; sa popularité y resta telle qu'elle lui valut, par la suite, d'être choisi par l'Armée française pour être le saint patron de la cavalerie, qui a adopté comme cri de ralliement Et par Saint Georges, vive la cavalerie !Saint Georges est aussi le saint patron de la Catalogne.
Saint Georges terrassant le dragon, mosaïque portative byzantine, première moitié du XIVème siècle, Musée du Louvre. -
Au Cinéma : Je verrai toujours vos visages, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Je verrai toujours vos visages, un film français de Jeanne Herry, avec Miou-Miou, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos (les victimes : Sabine, Nawelle, Grégoire, Chloé Delarme), Elodie Bouchez, Jean-Pierre Darroussin et Denis Podalydès (les médiateurs : Judith, Michel et Paul).
Je verrai toujours vos visages … Au titre près, qui n’a rien d’aguichant, un film extraordinaire au sens premier du terme , en fait un docufiction sur la justice restaurative… (Qu’èsaquo ?, comme on dit en Provence).
J’avoue n’en avoir jamais entendu parler auparavant, ce semble être une invention de l’Union Européenne (et, pour une fois, sans doute, une bonne invention) dans une Directive 2012/29 du 25 octobre 2012, reprise dans le droit français par une loi du 15 août 2014 (sous Hollande) et mise en œuvre par une circulaire du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, le 15 mars 2017. Elle consiste, avec leur consentement, à organiser un dialogue entre des victimes et des délinquants, qu’elles soient ou non concernées par la même affaire.
Nous avions déjà beaucoup aimé Pupille, de la même réalisatrice en 2018 avec, là encore, sa mère, Miou-Miou, particulièrement réelle dans ce dernier film, Gilles Lellouche, à nouveau excellent, et la très jolie Élodie Bouchez. Jeanne Herry sort, avec ce nouveau long-métrage, des sentiers battus en nous clouant sur nos fauteuils. Un film dur et poignant auquel d’aucuns prêteront sans doute un aspect bisounours avec des « selfies » évoqués à la fin réunissant victimes et délinquants… nous sommes au cinéma, et je veux moi, bien croire que cette procédure aide particulièrement les victimes à « se reconstruire » et à reprendre le dessus sur les mauvais souvenirs de leur agression.
Pour une fois que les socialos s’intéressent aux victimes… il faut les en féliciter