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  • Ce samedi 19 novembre, de 14h à 18H, Signature de Marc Rousset  à l' Espace Jean Monnet - Rungis... 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    De Thierry MARIANI :
    "Vous n’avez peut être pas eu l’occasion de voir le tweet de @rglucks1, vite effacé, puisque le coupable idéal n’était pas le vrai coupable. Quant à #BHL, on le devine annulant à regret ses prestations médias où il s’apprêtait à faire son numéro habituel de vieux moralisateur."

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    Il faut trouver une solution pour empêcher ces fous furieux de nuire, eux qui semblent ne vouloir rêver que de nous entraîner vers une troisième guerre mondiale, les insensés !...

     

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  • Au Cinéma : Nostalgia, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgEn avant-première : Nostalgia, Un film italien de Mario Martone, avec Pierfrancesco Favino, Sofia Essaïdi et Aurora Quattrocchi (Felice Lasco, son épouse et sa mère Teresa Lasco), Tommaso Ragno (Oreste Spasiano, l’ami d’enfance), Francesco Di Leva (le padre, Don Luigi Rega).

    D’après le roman éponyme d’Ermanno Rea.

    Nostalgia…  Encore cette fois, ce film porte le même titre qu’un drame américain de Mark Pellington, de 2018, que je n’ai pas vu, pas plus que je n’ai lu le roman d’Ermanno Rea (2016), ni celui de Jonathan Buckley portant toujours le même nom qui serait celui d’un jardin imaginaire d’une petite ville de Toscane (2019).

    Nostalgia… Le 1er acteur ou plutôt la première actrice de ce nouveau long métrage est la ville de Naples et son quartier populaire et misérable de la Sanità.

    La nostalgie c’est, étymologiquement,  à la fois le retour et la douleur, et ce titre neguilhem de tarlé.jpg pouvait pas mieux convenir à l’histoire de Félice dont on imagine qu’il menait une vie bourgeoise, avec son épouse probablement médecin à l’hôpital du Caire. Le voilà de retour dans « son » pays, sa ville et son quartier où il vécut de petite délinquance.

    ’o sole, ’o sole mio, sta nfronte a te,

    Sta nfronte a te !

  • Sur le compte tweeter du Prince Jean, Comte de Paris...

    Monseigneur le Comte de Paris, accompagné du Dauphin, a visité le Prytanée militaire de la Flèche et le château du Lude avec les membres de l'association des Vieilles Maisons Françaises du Pays Basque et du Béarn. Une visite autour de la figure du Roi Henri IV.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Aymeric Caron veut interdire la corrida. Il ne l'aime pas, nous non plus. Mais, ce qui nous choque, dans son dépôt de projet de loi, c'est qu'il le fait en prétendant "lutter contre la souffrance animale".

    Au pays de saint François d'Assise (sa mère était provençale...), et comme héritiers de deux millénaires d'héritage judéo-chrétien, nous ne pouvons, bien évidemment, considérer la Création qu'avec les yeux et les paroles du grand pape Benoît XVI : "La nature est l'expression d'un dessein d'amour et de vérité. Elle nous précède et Dieu nous l'a donnée comme milieu de vie. Elle nous parle du Créateur"; qu'avec les yeux et les paroles de cet autre grand pape, Pie XII (en 1950) : "...Le monde animal, comme toute la création, est une manifestation de la puissance de Dieu, de sa sagesse et de sa bonté, et comme tel, mérite le respect de l'homme. Tout désir inconsidéré de tuer des animaux, toute inhumanité, toute cruauté ignoble envers eux doivent être condamnés..."

    Lutter contre la souffrance animale est donc forcément, pour nous, une cause naturelle,  une évidence, qui s'impose d'elle-même. Mais pourquoi monsieur Caron ne voit-il pas le problème dans son ensemble ? Pourquoi ne demande-t-il pas que l'on interdise, partout où on le peut, toute cruauté et toute souffrance infligée inutilement aux animaux, comme, par exemple, l'horrible "abattage rituel" que pratiquent allègrement les musulmans en France, et parmi eux, bien entendu, les 70% qui votent LFI (donc, Caron) ?

    Dire que l'on a de bons sentiments, cela ne mange pas de pain, comme on dit familièrement; être logique et cohérent, par contre, cela semble être une autre paire de manches, comme on le dit tout aussi familièrement !

    Du moins pour Alexis Caron...

     

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  • Nicole Maurras vient de nous quitter...

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    Chers Amis,
    Nous venons d'apprendre avec grande tristesse le décès, aujourd'hui 10 novembre  2022, dans la matinée, de notre très chère Nicole MAURRAS.
    Elle venait de passer son 97ème anniversaire.
    Avec elle c'est, outre le nom de Maurras, toute une époque qui s'éteint.
    Il y a vingt ans disparaissait Jacques Maurras ; trop affaibli, il n'avait pu participer aux cérémonies du cinquantenaire de la mort de son oncle, qu'il avait minutieusement préparées. Aujourd'hui, c'est son épouse Nicole qui nous quitte, juste avant que nous célébrions le soixante-dixième anniversaire.
    Nous commencerons notre journée souvenir du 3 décembre en lui rendant un vibrant hommage.
    Mais il va sans dire que le meilleur hommage posthume que nous pourrons lui rendre, c'est de poursuivre, et de gagner, notre combat pour la réouverture de la Bastide du Chemin de Paradis afin d'en faire ce que Charles Maurras avait énoncé dans ses dernières volontés : une Maison d'écrivain.
    Je vous prie de croire, chers Amis, en ma plus entière détermination.
    Philippe KAMINSKI
     
     
    Les obsèques de Nicole Maurras auront lieu mercredi 16 novembre, à 10h30, à l’église Notre-Dame de l’Assomption, 88 rue de l’Assomption, à Paris (16e).
    Ce sera le jour du 70e anniversaire de la mort de Maurras, et donc juste avant la messe de 12h15 à Saint Roch.
    D’autre part, on pourra se recueillir auprès d’elle les lundi 14 et mardi 15 novembre, à la Maison funéraire du cimetière du Père Lachaise, 9 boulevard de Ménilmontant (11e). L’horaire nous sera donné ultérieurement.
    Une annonce paraîtra dans le Figaro de mardi 15.
     
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    ndlr : Pour ceux qui ne connaissaient pas Nicole Maurras...
     
    Maurras eut deux frères : l'un, François, qui ne vécut quasiment pas, et, en 1872 (donc, de quatre ans son cadet) Joseph, qui devint médecin militaire et partit à Saïgon, où il mourut en 1924.
    Joseph eut quatre filles de son premier mariage, et un fils, Jacques, de son second : Nicole Maurras "entra dans la famille" en épousant ce fils, Jacques, adopté par Charles Maurras (avec deux de ses soeurs); ce même Jacques qui fit don de la maison de Maurras à la Ville de Martigues, conformément au vœu de son oncle et père adoptif, en 1997...
  • Paris, mercredi 16 novembre, Messe pour le repos de l'âme de Charles Maurras...


    L'Association des Amis de la Bastide du Chemin de Paradis fera dire à Paris une Messe pour le repos de l'âme de Charles Maurras, le mercredi 16 novembre, jour du 70ème anniversaire de sa mort.
    L'office sera célébré par l'abbé Thierry Laurent, en l'église Saint Roch, à 12 heures précises.
    Répondre, si besoin est, à asso@maurras.net
    Philippe KAMINSKI, Président de l'AABCP
    darta.planchet@gmail.com
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    La Rédaction de lafautearousseau sera représentée...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Gilbert Collard :

    "Le portail de l'église Notre-Dame de #Poitiers souillé par des tags d'extrême gauche : ce n'est pas très chrétien, mais mort aux cons !"

    D'accord, mais... vaste programme ! Très vaste !!!!!

    Et puis, on l'a dit cent fois, mais répétons-le une fois encore : que se passerait-il si ces inscriptions avaient été faites sur la porte d'une mosquée ?... Là, on les aurait entendu "h/24" les journaleux bobos/gauchos/trotskos, les islamo-gauchistes et leurs "idiots utiles", les collabos de l'invasion migratoire... Et on aurait eu droit aux "heures sombres de notre Histoire", aux "bruits de bottes", aux "glaçants" et autres niaiseries et billevesées habituelles...

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  • Maurras, Charles (1868/1952)... parti depuis 70 ans, et toujours présent !

    Témoignage d'estime et d'affection réciproques d'un martégal royaliste, "blanc du midi" à un autre martégal royaliste et "blanc du midi"...

    Copie d'un portrait de Maurras, réalisé à la plume et à l'encre de Chine, sur un papier velin, présenté à Maurras - qui le lui a dédicacé - par le jeune Camelot du Roi Pierre Davin, fils du Camelot Émile Davin, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues (la section de Charles Maurras...), dans les années 1910...

    Né le 23 janvier 1906, Pierre Davin a alors 21 ans. Apprenant que Maurras va venir passer quelques jours chez lui, à Martigues, dans sa Bastide du Chemin de Paradis, il part aussitôt chez lui, pour lui présenter ce portrait. Maurras le reçoit fort aimablement, connaissant bien son père, "voisin de trois cent mètres", d'une famille établie depuis plusieurs générations sur "l'Île", le quartier central de Martigues, le quartier natal de Maurras; de la fenêtre de la maison familiale, au premier étage, où est né mon père, on a une vue imprenable sur la bastide du Chemin de Paradis, à Ferrières, le quartier de Maurras.

    Leur discussion porta (entre autres...) sur les origines grecques des villes de Marseille et Martigues (ce qui explique la dédicace) et elle a duré "une bonne partie de l'après-midi", me disait mon père, à chaque fois que nous en parlions...

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    D'abord "carrossier" (mais, d'avant les véhicules automobiles !) mon grand-père Émile devint pêcheur, et fut membre de la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues, et l'était toujours dans les années terribles de l'épuration, sinistre re-Terreur, en 45; lorsque le président de cette Prudhommie, Dimille, écrivit la juste, belle et surtout très courageuse lettre en défense de Maurras, lue lors de son inique procès :

    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille. 

     27 janvier,viollet le duc,saint denis,sainte chapelle,saint sernin,carcassonne,vezelay,notre-dame de paris,lassus,victor hugo,chateaubriand,louis philippe,merimee

    Face au théâtre, la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues

     

    François Davin

  • Au Cinéma : Couleurs de l’incendie, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Couleurs de l’incendie, Un film français de Clovis Cornillac, avec Clovis Cornillac (M. Dupré, le chauffeur), Léa Drucker et Olivier Gourmet (Madeleine Péricourt et son oncle Charles Péricourt), Benoît Poelvoorde (Gustave Joubert, « l’homme de confiance »), Alice Isaaz (Léonce Picard, la dame de compagnie), Jérémie Lopez (André Delcourt, le précepteur de Paul), Octave Bossuet et Nils Othenin-Girard (Paul Péricourt, le fils de Madeleine, à 10 et 15 ans), Fanny Ardant (Solange Gallinato, la chanteuse), d’après le roman éponyme de Pierre Lemaitre (2018) qui fait suite à Au revoir la-haut (2013).

    Je n’ai pas lu les romans de Pierre Lemaitre, et je n’avais pas partagé l’accueil dithyrambique du film d’Albert Dupontel (2017) dont j’avais trouvé les 2 heures un peu longues… Cette « suite » de Denis Cornillac est encore pire (2H1/4) avec, en outre, un nombre d’intervenants beaucoup trop important…

    Je considère aussi le titre et le synopsis mensongèrement racoleurs surguilhem de tarlé.jpg « les couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe ». Cette « reductio ad Hitlerum » n’a en fait aucun rapport avec l’escroquerie dont sont victimes Madeleine et son fils, et leur vengeance magistrale.

    Sur ce thème de la vengeance, j’ai en mémoire une dizaine d’opus généralement médiocres à l’exception de l’excellent Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret, en 2018.

    Bref, malgré les véritablement très bonnes prestations de Léa Drucker, Poelvoorde et Gourmet, ces Couleurs de l’incendie ne m’ont pas enflammé, si j’excepte la voix enjôleuse de Fanny Ardant, et surtout la très jolie Léonce dont je ferais moi aussi volontiers ma « dame de compagnie ».

  • Solidarité Kosovo ! CRÉATION D’UN ATELIER DE TRANSFORMATION DE VIANDES...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Envahisseurs, Mafias de négriers et Pays légal (en l'occurrence, Macron) : liaisons dangereuses, connexions inavouables et... révélations choc de Gérad Collomb : Macron "voulait ouvrir des centres d'accueil pour migrants à Marseille ou Toulon..."

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-517968-ocean-viking-l-ancien-ministre-de-l-interieur-gerard-collomb-fait-des-revelations-choc-et-affirme-qu-emmanuel-macron-voulait-ouvrir-des-centres-d-accueil-pour-migrants-a-marseille-ou-toulon.html

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  • À Grenoble, ce 15 novembre, avec le Centre Lesdiguières...

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    Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle vous convie ce mardi 15 novembre 2022, à 19h00, à la conférence de Porthos Ney :

    Le monde pornographique 

    La pornographie est aussi ancienne que le monde et dépasse les limites de la simple morale personnelle. Elle connaît une accélération et une exploitation commerciale inédites depuis l’accès généralisé de tous aux grands média et sous l’effet de la révolution sexuelle. Le marché du sexe prend des formes nouvelles et influe sur les comportements quotidiens des plus fragiles.
    Dans un récent ouvrage, notre ami Porthos Ney livre ses réflexions sur ce phénomène de société et décortique les faits, les causes et les conséquences de ce déferlement d’images et de scènes pornographiques sur tous les membres de notre société occidentale.
    Les plus vulnérables, enfants et adolescents, personnes connaissant la précarité, se
    trouvent désormais particulièrement atteints. Les relations humaines ordinaires s’en trouvent souvent bouleversées.
    Sujet délicat et pourtant incontournable pour tous les acteurs de la vie de la cité que nous sommes. Nous ne pouvons ignorer cette réalité qui nous force à nous interroger pour mieux y résister. Nous vous invitons à ouvrir ce débat à partir de la
    présentation de son livre.
    La soirée commencera par une revue de l’actualité nationale et internationale, animée par le Président du Centre Lesdiguieres, afin de nous aider à situer les défis majeurs de notre temps.


    Café de la Table Ronde 7 Place Saint-André Grenoble.

    Merci de vous inscrire par retour de courriel au centrelesdiguieres@gmail.com

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Est-il si difficile de prophétiser ?...

    Les Mafias de négriers des temps modernes et leurs complices, les collabos de l'invasion de la France, sont tout contents car ils croient, avec l'écoeurante affaire de l'Océan Viking, avoir remporté une victoire. Une de plus. 

    Est-ce si sûr ? Ou, plutôt, n'est-ce pas une "Victoire à la Pyrrhus" ? La vérité est qu'une très large part des Français a été outrée, révoltée, scandalisée par cette mise en scène inadmissible et révoltante. Oui, les Mafias de négriers et les collabos de l'invasion ont une fois de plus réussi leur sale coup, et ont fait entrer, de force, quelques dizaines d'envahisseurs de plus, de trop, chez nous. 

    Mais, gare au choc en retour : à partir d'un certain seuil, trop, c'est trop, et même parmi les plus bornés, les plus butés, les plus sourds et aveugles, on commence à ouvrir les yeux et à dire que, justement, "trop, c'est trop"...

    "...Il y aura une bonne part de la population française qui ne suivra pas ce système là... Il se créera des isolats. La tension sera absolue. Les armes parleront..." (Jean Raspail)

    Comme disait le perroquet du conte de Jacques Bainville (Jaco et Lori) :

    "Ça finira mal !..."

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  • POUR CHARLES MAURRAS, IN MEMORIAM Par Yves Morel 

    POUR CHARLES MAURRAS, IN MEMORIAM

     

    Il y a 70 ans de cela, le 16 novembre 1952, Charles Maurras s’éteignait à la clinique Saint-Grégoire de Saint-Symphorien-lès-Tours, dans le département d’Indre-et-Loire, âgé de 84 ans.

    Une grâce arrachée de haute lutte, tardive et conditionnelle

    Il avait été admis dans cet établissement hospitalier à la suite d’une grâce médicale que le président de la République, Vincent Auriol, lui avait enfin accordée le 21 mars de la même année. Enfin accordée, oui, car, depuis cinq ans, de nombreux intellectuels éminents avaient fait le siège de l’Élysée, individuellement ou à plusieurs, pour tenter d’obtenir une telle grâce. Le chef de l’État, socialiste de toujours, ministre de Léon Blum (éreinté à coups d’articles par le maître de L’Action française), « résistant » (de Londres), s’était jusqu ‘alors montré inflexible : Maurras devait expier sa « trahison » et mourir en prison. Il fallut que l’état de santé du condamné se dégradât au point d’exiger son transfert à l’Hôtel-Dieu de Troyes (tout près de la prison de Clairvaux, où il était détenu) pour que Vincent Auriol consentît enfin à lui accorder sa grâce. Encore s’agît-il d’une grâce médicale, et non plénière. Maurras ne recouvrait pas la liberté ; il se voyait placé en résidence surveillée à la clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours pour y être soigné, et ne pouvait pas en sortir ; son état l’en aurait empêché de toute façon. Il mourut d’ailleurs dix mois après son transfert.

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