Au Cinéma : Nostalgia, par Guilhem de Tarlé
En avant-première : Nostalgia, Un film italien de Mario Martone, avec Pierfrancesco Favino, Sofia Essaïdi et Aurora Quattrocchi (Felice Lasco, son épouse et sa mère Teresa Lasco), Tommaso Ragno (Oreste Spasiano, l’ami d’enfance), Francesco Di Leva (le padre, Don Luigi Rega).
D’après le roman éponyme d’Ermanno Rea.
Nostalgia… Encore cette fois, ce film porte le même titre qu’un drame américain de Mark Pellington, de 2018, que je n’ai pas vu, pas plus que je n’ai lu le roman d’Ermanno Rea (2016), ni celui de Jonathan Buckley portant toujours le même nom qui serait celui d’un jardin imaginaire d’une petite ville de Toscane (2019).
Nostalgia… Le 1er acteur ou plutôt la première actrice de ce nouveau long métrage est la ville de Naples et son quartier populaire et misérable de la Sanità.
La nostalgie c’est, étymologiquement, à la fois le retour et la douleur, et ce titre ne pouvait pas mieux convenir à l’histoire de Félice dont on imagine qu’il menait une vie bourgeoise, avec son épouse probablement médecin à l’hôpital du Caire. Le voilà de retour dans « son » pays, sa ville et son quartier où il vécut de petite délinquance.
’o sole, ’o sole mio, sta nfronte a te,
Sta nfronte a te !